Le potager autosuffisant
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Le potager autosuffisant
Salutations Camarades
On parle beaucoup agri(culture) sur ce forum et pas mal d'Olduviennes et d'Olduviens ont la main verte alors je m'interroge et sollicite en même temps l'ouverture d'un nouveau fil.
Sujet: le potager du survivaliste.
Partant sur une base d'un foyer de 3/4 personnes, d'une surface disponible de 500m², et en se basant sur des espéces résistantes, rustiques, capables de se régénérer.
1/quelles sont, selon vous les plantes à y faire pousser pour s'assurer une certaine autonomie alimentaire sans devenir esclave du potager?
2/ quelle quantité de plants pour chaque espéce ?
bref quelles graines et quelle quantité acheter pour mettre sur pied un potager qui tient la route. Une sorte de "Best of" du SURVIVOR POTAGER si vous préférez.
On parle beaucoup agri(culture) sur ce forum et pas mal d'Olduviennes et d'Olduviens ont la main verte alors je m'interroge et sollicite en même temps l'ouverture d'un nouveau fil.
Sujet: le potager du survivaliste.
Partant sur une base d'un foyer de 3/4 personnes, d'une surface disponible de 500m², et en se basant sur des espéces résistantes, rustiques, capables de se régénérer.
1/quelles sont, selon vous les plantes à y faire pousser pour s'assurer une certaine autonomie alimentaire sans devenir esclave du potager?
2/ quelle quantité de plants pour chaque espéce ?
bref quelles graines et quelle quantité acheter pour mettre sur pied un potager qui tient la route. Une sorte de "Best of" du SURVIVOR POTAGER si vous préférez.
Re: Le potager autosuffisant
Je dirais en me basant sur le jardinage biointensif : 300m² en céréales/fèves/tournesols, 150m² en légumes racines (patates, topinambours, arachides, panais) et 50m² de légumes verts genre salades, fenouils etc.
Je dois retourner au travail, j'en dirais plus ce soir (?).
Je dois retourner au travail, j'en dirais plus ce soir (?).
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Le potager autosuffisant
Sur un dépliant pédagogique à propos de l'agriculture dans l'espace (Growing Space), on peut lire une réflexion à propos du problème de la surface que prennent les légumes. Dans un vaisseau spatiale ou encore dans une serre sur la Lune ou Mars, la place est très limitée donc il faut la jouer fine.
Les salades sont très bien car on consomme l'intégralité de la plante et la durée de culture est courte. Les papates produisent beaucoup de calories pour une surface donnée, beaucoup plus que le blé par exemple (4 fois plus environ selon les chiffres de Jeavons). Le soja produit un max de protéines. Les petits oignons son pas mal non plus question place, on les mange intégralement.
Un survivaliste de ma connaissance qui n'est vraiment pas compliqué niveau nourriture compte cultiver exclusivement des patates dans l'Après-supermarchés .
More to come...
Les salades sont très bien car on consomme l'intégralité de la plante et la durée de culture est courte. Les papates produisent beaucoup de calories pour une surface donnée, beaucoup plus que le blé par exemple (4 fois plus environ selon les chiffres de Jeavons). Le soja produit un max de protéines. Les petits oignons son pas mal non plus question place, on les mange intégralement.
Un survivaliste de ma connaissance qui n'est vraiment pas compliqué niveau nourriture compte cultiver exclusivement des patates dans l'Après-supermarchés .
More to come...
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Le potager autosuffisant
Juste pour dire que après mes premiers tests de BRF je suis littéralement bluffé : absent 8 semaines et presque pas une herbe!!!
Ca peut carrément valoir le coup d'obtenir quelques litres de super au marché noir pour le broyeur si ca évite quasi-intégralement la corvée de désherbage!
Le Celte
Ca peut carrément valoir le coup d'obtenir quelques litres de super au marché noir pour le broyeur si ca évite quasi-intégralement la corvée de désherbage!
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
- Nombre de messages : 1237
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Date d'inscription : 10/08/2007
Re: Le potager autosuffisant
Canis Lupus a écrit: 300m² en céréales/fèves/tournesols, 150m² en légumes racines (patates, topinambours, arachides, panais)
Peut-on consommer le tournesol autrement que sous forme d'huile?
Le topinambour c'est bon mais c'est vraiment pénible à éplucher, c'est certainement pour celà qu'il a été supplanté par la pomme de terre.
Leuneuleuh- Membre
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Date d'inscription : 22/01/2008
Re: Le potager autosuffisant
Canis Lupus a écrit:
Les salades sont très bien car on consomme l'intégralité de la plante et la durée de culture est courte.
Est-ce aussi le cas de l'endive(se conserve bien dans une cave)?Car le problème de la salade verte c'est que les plants sont souvent à maturité au même moment et ça se conserve très mal.
Leuneuleuh- Membre
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/01/2008
Re: Le potager autosuffisant
A mon avis, c'est totalement impossible à dire dans l'absolu !
Ca dépend du climat, du terrain, de tes goûts alimentaires, de tes connaissances, de la surface disponible, de ton temps disponible, etc.
Une approche pragmatique, c'est de voir ce que font les voisins et ce qui réussit chez eux (même climat, même sol : très utile comme info !). Ensuite, on y soupoudre une bonne dose de considérations survivalistes, de jardinage biologique, voire de permaculture et de jardin forestier.
Une approche pragmatique, c'est que le débutant commence par des choses faciles : pommes de terre, courges, arbres fruitiers rustiques. De la même façon qu'un apprenti cuisinier commence par l'omelette et pas par le soufflé au fromage, la brioche, ou le velouté d'huitres crues au cointreau !
Une approche pragmatique, c'est de commencer sur de petites surfaces, puis d'augmenter la surface au fur à mesure qu'on comprend comment ça marche.
Pa exemple, point de vue jardinage, des pommes de terres ont peut-être un haut rendement mais sont loin d'être faciles à réussir en plaine : il faut bien engraisser avant, il faut des semences saines, il faut désherber, il faut butter, il faut arroser et puis il faut traiter contre le mildiou et surveiller les doryphores. C'est loin d'être simple.
Ca n'existe pas, le potager du survivor. Il n'y a pas de recette toute faite : telle surface de telle semence. C'est bidon. C'est kraveun qui a raison : vous passez trop de temps sur internet !
Salutations, camarades !
Ca dépend du climat, du terrain, de tes goûts alimentaires, de tes connaissances, de la surface disponible, de ton temps disponible, etc.
Une approche pragmatique, c'est de voir ce que font les voisins et ce qui réussit chez eux (même climat, même sol : très utile comme info !). Ensuite, on y soupoudre une bonne dose de considérations survivalistes, de jardinage biologique, voire de permaculture et de jardin forestier.
Une approche pragmatique, c'est que le débutant commence par des choses faciles : pommes de terre, courges, arbres fruitiers rustiques. De la même façon qu'un apprenti cuisinier commence par l'omelette et pas par le soufflé au fromage, la brioche, ou le velouté d'huitres crues au cointreau !
Une approche pragmatique, c'est de commencer sur de petites surfaces, puis d'augmenter la surface au fur à mesure qu'on comprend comment ça marche.
Pa exemple, point de vue jardinage, des pommes de terres ont peut-être un haut rendement mais sont loin d'être faciles à réussir en plaine : il faut bien engraisser avant, il faut des semences saines, il faut désherber, il faut butter, il faut arroser et puis il faut traiter contre le mildiou et surveiller les doryphores. C'est loin d'être simple.
Ca n'existe pas, le potager du survivor. Il n'y a pas de recette toute faite : telle surface de telle semence. C'est bidon. C'est kraveun qui a raison : vous passez trop de temps sur internet !
Salutations, camarades !
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Le potager autosuffisant
Ah ben m*rde, t'as planté le sujet là....
je relance.
On a une surface fertile, une poignée d'euros, pas trop la main verte mais on est plein de bonne volonté.
On se pointe chez Gamm Vert et on échange notre poignée d'euros contre quoi pour commencer ?
Parce que là tu m'a foutu les boules en expliquant qu'il faut commencer par des pommes de terre, avant de préciser que ce n'était pas vraiment simple
Je suis perdu, au secours !!!
Pour le moment, j'ai selectionné
salade/topinambour/oignons
d'autres idées ???
je relance.
On a une surface fertile, une poignée d'euros, pas trop la main verte mais on est plein de bonne volonté.
On se pointe chez Gamm Vert et on échange notre poignée d'euros contre quoi pour commencer ?
Parce que là tu m'a foutu les boules en expliquant qu'il faut commencer par des pommes de terre, avant de préciser que ce n'était pas vraiment simple
Je suis perdu, au secours !!!
Pour le moment, j'ai selectionné
salade/topinambour/oignons
d'autres idées ???
Re: Le potager autosuffisant
Salut,
Merci de faire avancer le smilblick!
Je rajoute des fèves (légumineuses, fixent l'azote et ne sont pas trop difficile à cultiver)
Peut-être les choux, mais c'est plus délicat et cela pousse moins vite....
Pour les patates, en ce qui me concerne, j'ai récolté hier environ 4kg de PDT, issue de 2 PDT nouvelles (achetés en promo à la coopé agricole) coupées en 4. C'est pas énorme, mais le retour sur investissement (temps/travail) et très intéressant. J'ai juste buter de temps en temps.
Bises.
Petrus.
Barnabé a écrit:A mon avis, c'est totalement impossible à dire dans l'absolu !
Ca n'existe pas, le potager du survivor. Il n'y a pas de recette toute faite : telle surface de telle semence. C'est bidon.
Merci de faire avancer le smilblick!
Silex a écrit:Pour le moment, j'ai selectionné
salade/topinambour/oignons
d'autres idées ???
Je rajoute des fèves (légumineuses, fixent l'azote et ne sont pas trop difficile à cultiver)
Peut-être les choux, mais c'est plus délicat et cela pousse moins vite....
Pour les patates, en ce qui me concerne, j'ai récolté hier environ 4kg de PDT, issue de 2 PDT nouvelles (achetés en promo à la coopé agricole) coupées en 4. C'est pas énorme, mais le retour sur investissement (temps/travail) et très intéressant. J'ai juste buter de temps en temps.
Bises.
Petrus.
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Petrus16- Membre Premium
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Re: Le potager autosuffisant
Bonjour,
On peut épiloguer sans fin sur le sujet.
Planter des Panais, des chataigniers, des groseillers...ect avec tel ou tel type de technique agraire...
Perso, le BRF donne d'exellent résultat, chez moi et à moyen terme toute mes parcelles seront travaillées en Bois raméal fragmenté...pour de multiples raisons.
A tous ceux qui se pose des questions sur le "jardin survivaliste"
Allez sur le site de GEISPE, qui est en la matiére (a mon avis) la référence dans ce domaine.
Tout y est décrit, photos à l'appuie.
Beaucoup d'experimentation, un travail magnifique et utile.
Merci Geispe, ton travail m'inspire.
Voila le lien: MONOTARCIE
@+
On peut épiloguer sans fin sur le sujet.
Planter des Panais, des chataigniers, des groseillers...ect avec tel ou tel type de technique agraire...
Perso, le BRF donne d'exellent résultat, chez moi et à moyen terme toute mes parcelles seront travaillées en Bois raméal fragmenté...pour de multiples raisons.
A tous ceux qui se pose des questions sur le "jardin survivaliste"
Allez sur le site de GEISPE, qui est en la matiére (a mon avis) la référence dans ce domaine.
Tout y est décrit, photos à l'appuie.
Beaucoup d'experimentation, un travail magnifique et utile.
Merci Geispe, ton travail m'inspire.
Voila le lien: MONOTARCIE
@+
Invité- Invité
Re: Le potager autosuffisant
Bonjour Messieurs Le Celte et Sempervirens,
Vous savez mon intérêt pour le BRF... Pourriez-vous nous faire un petit point texte et photos sur le fil dédié?
Allez.... S'il vous plaîîîîîîîît....
Vous savez mon intérêt pour le BRF... Pourriez-vous nous faire un petit point texte et photos sur le fil dédié?
Allez.... S'il vous plaîîîîîîîît....
luxferrrare- Modérateur
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Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
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Re: Le potager autosuffisant
Les oignons sont pas si évidents a réussir...en fait je les foire depuis 2 ans...
Par contre les légumes "perpétuels" sont une bonne idée : choux et céleri entre autre. Pas d'entretient ou presque, se multiplie facilement et donne un récolte régulière.
Le Celte
Par contre les légumes "perpétuels" sont une bonne idée : choux et céleri entre autre. Pas d'entretient ou presque, se multiplie facilement et donne un récolte régulière.
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Re: Le potager autosuffisant
Silex a écrit:Ah ben m*rde, t'as planté le sujet là....
Petrus 16 a écrit:Merci de faire avancer le smilblick!
Vous ne relevez que ma critique initiale : quelle approche négative !
J'éspère avoir contribué au sujet et ne pas l'avoir planté en écrivant ensuite :
Une approche pragmatique, c'est de voir ce que font les voisins et ce qui réussit chez eux (même climat, même sol : très utile comme info !). Ensuite, on y soupoudre une bonne dose de considérations survivalistes, de jardinage biologique, voire de permaculture et de jardin forestier.
Une approche pragmatique, c'est que le débutant commence par des choses faciles : pommes de terre, courges, arbres fruitiers rustiques. De la même façon qu'un apprenti cuisinier commence par l'omelette et pas par le soufflé au fromage, la brioche, ou le velouté d'huitres crues au cointreau !
Une approche pragmatique, c'est de commencer sur de petites surfaces, puis d'augmenter la surface au fur à mesure qu'on comprend comment ça marche.
J'éspère que ces quelques conseils permettant de débutter le jardinage de façon simple et progressive seront utiles. Même si ces conseils peuvent sembler simplistes ou évidents, il ne sont ni l'un ni l'autre. Je me concentre sur les conseils qui me semblent les plus importants pour bien démarrer le jardinage. La plupart des gens qui galèrent en jardinage, et qui finissent même souvent par jeter l'éponge, ont voulu attaquer des choses trop compliquées, sur des surfaces trop importantes.
Je donne donc là les conseils les plus importants et les plus précieux, à mes yeux.
Que vous préfériez les ignorer en me reprochant de ne pas être constructif, ou de planter le sujet, libre à vous.
De toutes façons, je me me sentirai intellectuellement malhonnête si je donnais des conseils précis, puisque, comme déjà dit, ça dépend ensuite énormement du climat, du sol, de la compétence, du temps et de la surface disponible.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Le potager autosuffisant
J'ai récupéré cette année, en mai, une parcelle pour organiser mes grill-parties alcoolisées et accessoirement faire un petit jardin potager. Le terrain à l'origine est un pré couvert de chiendent, sur lequel poussent quelques arbres fruitiers.
Sans conviction, vu que l'année était déjà bien avancée, j'ai entrepris de retourner 15m² de terre à la bêche, histoire de m'entraîner au jardinage. J'ai planté n'importe quoi : des radis, des cornichons géants, du chou-fleur, de la lavande, du chou-rave, des patates et des carottes.
Certains légumes ne sont même pas sortis : carottes, chou-fleur. D'autres sont sortis très rapidement, comme les radis, mais se sont fait aussitôt dévorer par les limaces. Le seul truc qui résiste jusqu'à présent sans aucun entretien, ce sont les patates (5 variétés différentes achetées au supermarché et mise à germer une semaine sur le balcon). Vraiment je suis bluffé !
L'année prochaine je compte faire les choses plus sérieusement. La patate me semble toutefois un investissement sûr et sans problème.
Rammstein
Sans conviction, vu que l'année était déjà bien avancée, j'ai entrepris de retourner 15m² de terre à la bêche, histoire de m'entraîner au jardinage. J'ai planté n'importe quoi : des radis, des cornichons géants, du chou-fleur, de la lavande, du chou-rave, des patates et des carottes.
Certains légumes ne sont même pas sortis : carottes, chou-fleur. D'autres sont sortis très rapidement, comme les radis, mais se sont fait aussitôt dévorer par les limaces. Le seul truc qui résiste jusqu'à présent sans aucun entretien, ce sont les patates (5 variétés différentes achetées au supermarché et mise à germer une semaine sur le balcon). Vraiment je suis bluffé !
L'année prochaine je compte faire les choses plus sérieusement. La patate me semble toutefois un investissement sûr et sans problème.
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Graines germées et potager
Bonjour,
Cette année, j'ai aussi essayé de cultiver un bout de potager. J'ai retourné 4m*5m, et j'ai planté à peu près les mêmes choses que toi sous une serre plastique !
Effectivement, la plupart des graines n'ont pas poussé.
J'ai remarqué en regardant de plus près que ce furent les fourmis se sont régalées. Donc l'année prochaine, je fais des semis d'abord dans un bac de récup avant de les remplanter.
Ensuite, les limaces ! Si seulement le métier de producteur de limaces existait.... j'ai ai enlevé plusieurs kilos ! (j'imagine pas si elles sont mutantes et affamées dans un monde post-apo).
Alors le meileur piège que j'ai trouvé est le fameu piège à bière :
une boite de conserve large remplie à moitié de bière enfoncée dans la terre pour que le bord soit au niveau du sol. Le lendemain, vous revenez, la boite déborde de limaces noyées !
Le piège marche d'autant mieux que la bière est périmée (je les ai retrouvées dans une cave, sans étiquettes...).
Ensuite, on peut répandre des cendres de bois, ça fertilise un peu et les limaces détestent ça.
Donc au final, j'ai du lin, des tomates, du pourpier potager et des patates.
D'abord un truc. Les tomates, c'est super, ça se fait pas manger, mais au niveau nutritif, c'est pas top.
Ensuite, j'entretenais avec acharnement contre les mauvaises herbes et tous les parasites. Puis j'ai été démoralisé de voir que tout ce qui était potager (haricot, fève, tournesol) se soit fait bouffer en une semaine.
J'ai donc abandonné la parcelle trois ou quatre semaines, la bâche enlevée. Et là !!!! Parmi les herbes hautes qui ont poussé, une fourmilère s'est installée!
Je ne sais pas si c'est lié, mais les plants qui restaient ont eu un coup de fouet.
C'est ainsi que j'ai découvert l'agriculture biodynamique.
Effectivement, sans m'acharner, en laissant toutes les plantes sauvages (quoique je vais en enlever bientôt car il y a quand même un ou deux noisetier...), le rendement a beaucoup augmenté.
Pour la patate, j'ai également été bluffé. J'en avait mis une (qui avait l'air flétrie, presque pourrie (marque écoradin où les trois quarts suintent déjà à l'achat)) en mai. Là, j'ai vu le plant mourir, arf je croyais encore que fléaulimace était passée. Mais non, en tirant sur la plante jaunie, 7 patates étaient accrochées !
En me renseignant, j'ai vu que le rendement moyen d'une patate était de 5 (on mesure l'ampleur de l'escroquerie sur les prix en supermarché...). Pas mal et même à envisager sérieusement pour la culture de base post apo !
J'ai eu quelques épis de blé, mais au niveau travail et matériel nécessaires, la patate est incomparable. (pour peu que l'on ne se farcisse pas le champignon parasite des famines irlandaises, quoique présent surtout dans les productions intensives et stériles)
Le lin (fournit des huiles équilibrées), un rendement de 10, pas mal mais à cultiver en quantités.
Le pourpier (salade et oléagineux) se fait un peu manger mais il en reste pas mal à la fin; c'est avec le lin la plante la plus riche en oméga-3, et elle est toujours considérée comme une plante parasite!
Maintenant que je suis dans les graines, une idée m'est venue, mais je ne peux pas poster de nouveau sujet donc je le mets ici :
Les graines germées.
En gros, au lieu de consommer les graines sous forme de farine ou autre transformation, on les fait préalablement germer.
C'est étonnant, je n'ai pas encore trouvé de sujet à ce propos sur Olduvaï !
Les intérêts principaux seraient au niveau de la conservation ainsi que de la nutrition. C'est une méthode qui a fait ses preuves pendant la famine de 1938 au nord de l'Inde.
On peut conserver les graines assez longtemps, au moins la durée des conserves. Tout ce qu'il faut, c'est un endroit sec et étanche.
Ensuite, au niveau nutritionnel, la germination décuple la quantité de vitamines, de protéines et minéraux.
Cela résoudrait un grand problème que je vois souvent sur les forums. A savoir les carences vitaminiques à plus ou moins long terme.
Ensuite, viendrait l'assimilation. En effet, les oligo-éléments des graines germées sont mieux assimilés et plus digestes que les graines sèches.
Alors pour résumer, on pourrait posséder un stock de graines pour la culture, un pour la consommation.
Au niveau de la germination, j'ai fait quelques test et la quantité d'eau nécessaire est bien inférieure à celle pour les faire cuire.
Je mets les liens
1er : Ekopedia pour la base
http://fr.ekopedia.org/Graines_germ%C3%A9es
2e : petit complément et référence sur l'Inde.
http://www.passe-plats.com/graines-germees.html
3e : Très détaillé et vraiment sympa
http://www.cfaitmaison.com/germs/germes.html
Voilà, j'espère que ça en intéressera certains !
Cette année, j'ai aussi essayé de cultiver un bout de potager. J'ai retourné 4m*5m, et j'ai planté à peu près les mêmes choses que toi sous une serre plastique !
Effectivement, la plupart des graines n'ont pas poussé.
J'ai remarqué en regardant de plus près que ce furent les fourmis se sont régalées. Donc l'année prochaine, je fais des semis d'abord dans un bac de récup avant de les remplanter.
Ensuite, les limaces ! Si seulement le métier de producteur de limaces existait.... j'ai ai enlevé plusieurs kilos ! (j'imagine pas si elles sont mutantes et affamées dans un monde post-apo).
Alors le meileur piège que j'ai trouvé est le fameu piège à bière :
une boite de conserve large remplie à moitié de bière enfoncée dans la terre pour que le bord soit au niveau du sol. Le lendemain, vous revenez, la boite déborde de limaces noyées !
Le piège marche d'autant mieux que la bière est périmée (je les ai retrouvées dans une cave, sans étiquettes...).
Ensuite, on peut répandre des cendres de bois, ça fertilise un peu et les limaces détestent ça.
Donc au final, j'ai du lin, des tomates, du pourpier potager et des patates.
D'abord un truc. Les tomates, c'est super, ça se fait pas manger, mais au niveau nutritif, c'est pas top.
Ensuite, j'entretenais avec acharnement contre les mauvaises herbes et tous les parasites. Puis j'ai été démoralisé de voir que tout ce qui était potager (haricot, fève, tournesol) se soit fait bouffer en une semaine.
J'ai donc abandonné la parcelle trois ou quatre semaines, la bâche enlevée. Et là !!!! Parmi les herbes hautes qui ont poussé, une fourmilère s'est installée!
Je ne sais pas si c'est lié, mais les plants qui restaient ont eu un coup de fouet.
C'est ainsi que j'ai découvert l'agriculture biodynamique.
Effectivement, sans m'acharner, en laissant toutes les plantes sauvages (quoique je vais en enlever bientôt car il y a quand même un ou deux noisetier...), le rendement a beaucoup augmenté.
Pour la patate, j'ai également été bluffé. J'en avait mis une (qui avait l'air flétrie, presque pourrie (marque écoradin où les trois quarts suintent déjà à l'achat)) en mai. Là, j'ai vu le plant mourir, arf je croyais encore que fléaulimace était passée. Mais non, en tirant sur la plante jaunie, 7 patates étaient accrochées !
En me renseignant, j'ai vu que le rendement moyen d'une patate était de 5 (on mesure l'ampleur de l'escroquerie sur les prix en supermarché...). Pas mal et même à envisager sérieusement pour la culture de base post apo !
J'ai eu quelques épis de blé, mais au niveau travail et matériel nécessaires, la patate est incomparable. (pour peu que l'on ne se farcisse pas le champignon parasite des famines irlandaises, quoique présent surtout dans les productions intensives et stériles)
Le lin (fournit des huiles équilibrées), un rendement de 10, pas mal mais à cultiver en quantités.
Le pourpier (salade et oléagineux) se fait un peu manger mais il en reste pas mal à la fin; c'est avec le lin la plante la plus riche en oméga-3, et elle est toujours considérée comme une plante parasite!
Maintenant que je suis dans les graines, une idée m'est venue, mais je ne peux pas poster de nouveau sujet donc je le mets ici :
Les graines germées.
En gros, au lieu de consommer les graines sous forme de farine ou autre transformation, on les fait préalablement germer.
C'est étonnant, je n'ai pas encore trouvé de sujet à ce propos sur Olduvaï !
Les intérêts principaux seraient au niveau de la conservation ainsi que de la nutrition. C'est une méthode qui a fait ses preuves pendant la famine de 1938 au nord de l'Inde.
On peut conserver les graines assez longtemps, au moins la durée des conserves. Tout ce qu'il faut, c'est un endroit sec et étanche.
Ensuite, au niveau nutritionnel, la germination décuple la quantité de vitamines, de protéines et minéraux.
Cela résoudrait un grand problème que je vois souvent sur les forums. A savoir les carences vitaminiques à plus ou moins long terme.
Ensuite, viendrait l'assimilation. En effet, les oligo-éléments des graines germées sont mieux assimilés et plus digestes que les graines sèches.
Alors pour résumer, on pourrait posséder un stock de graines pour la culture, un pour la consommation.
Au niveau de la germination, j'ai fait quelques test et la quantité d'eau nécessaire est bien inférieure à celle pour les faire cuire.
Je mets les liens
1er : Ekopedia pour la base
http://fr.ekopedia.org/Graines_germ%C3%A9es
2e : petit complément et référence sur l'Inde.
http://www.passe-plats.com/graines-germees.html
3e : Très détaillé et vraiment sympa
http://www.cfaitmaison.com/germs/germes.html
Voilà, j'espère que ça en intéressera certains !
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Re: Le potager autosuffisant
Salutations
Tout dépend de ce que tu appel être esclave (de ton courage donc, en fait ) Perso je dois avoir à peu prêt la même surface que toi (peut être un peu plus), pour deux personnes et, en pleine saison (été), je dois bien y passer environ une heure par jour (dont une bonne heure par semaine (toutes les semaines sans faute) pour désherber). Pour les « peu courageux » et les jardiniers peu avertis, je conseillerais les cucurbitacées, les concombres, les pâtissons et les courgettes ; car ne demandant que peu de travail et d’entretien (ça pousse quasiment tout seul (sympa pour ceux qui n’ont pas la main verte) et c’est assez productif). Sinon, pour l’autonomie alimentaire, le légume roi me semble être la pomme de terre et ceci notamment pour sa conservation (pratique en hivers quand le jardin est très peu productif et les légumes peu diversifiés). Perso je surproduits de la patate, par précaution (pallier à un éventuel désastre saisonnier) ; puis de toute façon, l’excédant peu nourrir de petits animaux ou un cochon. Autrement, pour l’autonomie, les poireaux (cultivables et récoltables presque toute l’année), les épinards (pratique l’hivers), les haricot et les pois, les choux (difficiles), les radis (poussent bien et vite), les betteraves et les carottes (se conservent bien dans du sable), la salade et les tomates (pour les conserves et les accompagnement et sauces). Pour les périodes de semis, de récoltes, etc. (légumes, plantes sauvages, travaux à effectuer, etc.), j’ai édité un calendrier perso sur le site Pffff ! Difficile à dire…ça dépend de ton appétit, de l’âge des personnes à nourrir, de ton climat, de ton terrain, de ton expérience, de la saison, de la météo (temps pourri, sècheresse, etc.) En fait, c’est avec l’expérience et en ajustant (prend des notes) d’une année sur l’autre que tu saura à peu prêt ce que tu doit te réserver comme plant. Perso, à deux, je plante environ 30 pieds de tomates (mais je faits de la conserve et je préfère prévoir plus de plans que juste assez…pertes obliges), 12 pieds de poivron (j’en ai perdu une dizaine bouffés par les limaces, très nombreuses cette année…pluies abondantes obligent), 20 pieds d’asperges, une trentaine de plans de betteraves, une vingtaine de choux divers, environ 50 poireaux, etc. (tout ça à vue d’œil). Mais bon, encore une fois ça dépend de beaucoup d’éléments et seul l’expérience te permettra d’ajuster tes besoins.
Le mieux c’est peut être que tu achète un paquet de chaque et que tu en rachète plus tard si les besoins ne sont pas suffisants (beaucoup de légumes se cultivent sur plusieurs mois, voir sur plusieurs saisons). |
Simple question : des broyeurs, y en a-t-il de manuels ?Ca peut carrément valoir le coup d'obtenir quelques litres de super au marché noir pour le broyeur si ca évite quasi-intégralement la corvée de désherbage!
Peut-on consommer le tournesol autrement que sous forme d'huile? Oui, sous forme de graines séchéesJe ne l’aurais peut être pas dits aussi directement, mais ce n’est pas faux L’expérience seule peut déterminer ce que doit être un jardin répondant à vos besoins ; mais même là, une mauvaise saison viendra potentiellement mettre à mal vos prévisions.Ca n'existe pas, le potager du survivor. Il n'y a pas de recette toute faite : telle surface de telle semence. C'est bidon.Commence par exemple par des cucurbitacées, des courgettes et disons quelques pieds de tomatesOn se pointe chez Gamm Vert et on échange notre poignée d'euros contre quoi pour commencer ? Parce que là tu m'a foutu les boules en expliquant qu'il faut commencer par des pommes de terre, avant de préciser que ce n'était pas vraiment simple.Il faut surtout préférer les cultiver en godets (avec du terreau), plutôt que directement en plein terre ; c’est plus facile et les taux de réussite sont meilleurs.Peut-être les choux, mais c'est plus délicat et cela pousse moins vite....Bien vu ! Le site autarcie est lui aussi bien fait (et geispe y intervient régulièrement )A tous ceux qui se pose des questions sur le "jardin survivaliste"
Allez sur le site de GEISPE, qui est en la matiére (a mon avis) la référence dans ce domaine.houlà ! Va pas être tarte à désherber ce terrain là (un terrain en herbe durant plusieurs années conserve, en terre, de nombreuses graines qui vont germer des années durant…bonjour le taf lol !)Le terrain à l'origine est un pré couvert de chiendentLes cornichons et les choux, tu les a semer direct en terre ? Parce que sinon, mieux vaut quand même les faire en godets (voir plus haut).des radis, des cornichons géants, du chou-fleur, de la lavande, du chou-rave, des patates et des carottesSûr et sans problème…bah ! Tout est relatif. Il y a des années avec et des années sans. Par exemple, l’année dernière, manque de pluies oblige et malgré de nombreux arrosages, la production fut maigre. Un gel tardif peut bousiller tes plans s’ils ont été mis en terre avant les derniers gels. Attention au stockage si tu veux les conserver tout l’hivers (abri sec et ventilé), etc. Bref, l’investissement en vaut la peine, mais attention, cette culture à ses aléasLa patate me semble toutefois un investissement sûr et sans problème.
@+
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Le potager autosuffisant
A ne pas négliger je pense: la qualité nutritionnelle de ce que vous cultivez. Tous les légumes ne se valent pas, avoir des légumes riches en protéines est essentiel (constituant de l'organisme et celui-ci peut les transformer en sucres, non l'inverse).
On peut citer les connus: soja, blé mais aussi quinoa (16 à 18% de protéines, on en trouve chez kokopelli), orties (40% du poids sec). J'imagine le type avec son potager d'orties... quelqu'un a déja essayé?
Il y a la consoude d'intéressante aussi, la seule qui contient de la vitamine B12, pour les végétariens...
Le livre indispensable: guide nutritionnel des plantes de François Couplan.
Etre en forme sera un point critique dans l'avenir. Un dernier truc, distinguer les cultures de bases de celles d'agrément (me faire de délicieuses tisanes si j'ai le ventre vide c'est bof bof ) donc faire les choses dans l'ordre.
On peut citer les connus: soja, blé mais aussi quinoa (16 à 18% de protéines, on en trouve chez kokopelli), orties (40% du poids sec). J'imagine le type avec son potager d'orties... quelqu'un a déja essayé?
Il y a la consoude d'intéressante aussi, la seule qui contient de la vitamine B12, pour les végétariens...
Le livre indispensable: guide nutritionnel des plantes de François Couplan.
Etre en forme sera un point critique dans l'avenir. Un dernier truc, distinguer les cultures de bases de celles d'agrément (me faire de délicieuses tisanes si j'ai le ventre vide c'est bof bof ) donc faire les choses dans l'ordre.
Jab- Membre
- Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 23/05/2008
Re: Le potager autosuffisant
Quelques précisions : un paysan ayant grandi dans les Alpes du sud dans les année 1920 raconte dans un livre (dont j'ai totalement oublié les références) que la subsistance hivernale était composée quasi exclusivement de choux, de pommes de terre, de gibier et de vin !
On peut s'inspirer de cette sagesse polpulaire : le choux et les PDT sont des cultures productives, relativement faciles à réussir, et passent l'hiver en se conservant bien. Les PDT amènent glucides et les choux diverss nutriments dont l'indispensable vitamine C. Heureusement, le jardinage moderne propose aussi tout un tas d'autres fruits et légumes se conservant pendant l'hiver, ce qui nous permettra d'éviter de manger exclusivement des choux et des patates.
A propos des expériences relativement malheureuses de Rammstein et de tarsonis : ça montre bien que le jardinage ne s'improvise pas. Première chose à faire : suivre des conseils expérimentés ! Ceux du voisin providentiel et/ou d'un livre tel que le petit guide du jardinage biologique (Terre Vivante). Eviter de confronter le voisin avec le contenu de votre bouquin ou d'une méthode exotique, le voisin se vexera dans 99 % des cas ! Gardez vos réflexions pour vous afin de ne pas tarir la précieuse source d'informations et de conseils, quitte ensuite à mâtiner les conseils du voisin et ceux du bouquin ou de la méthode.
A propos du choix semis/plants : certaines plantes doivent être démarrés en pot, notamment pour les repiquer quand il ne risque plus de geler, mais aussi pour qu'elles soient assez grandes pour résister un peu mieux aux limaces.
Par rapport aux limaces : c'est la guerre ! Il faut absolument réguler leur nombre. On peut et on doit essayer les méthodes de régulation passive (rendre le milieu moins propice, répulsifs, mrédateurs), mais on ne peut guère éviter la guerre ouverte. Un maraicher biologique semi-professionnel de ma connaissance avait une technique : la tournée du terrain tous les soirs avec des ciseaux. Dès qu'il voyait une limace, il la coupait en deux : moyen sûr et rapide de les tuer.
Par rapport aux mauvaises herbes : sauf rare exception, je ne crois pas un instant à la synergie positive entre mauvaises herbes et plantes potagères. Dans ton cas, ça s'est pas trop mal passé parce que tu as laissé courrir quand les plantes potagères étaient déjà grandes. La même chose dès le début, c'est l'échec assuré. Les plantes potagères sont plus faibles que les sauvages et seront vite etouffées. De plus, laisser les sauvages pousser, c'est les laisser grainer et drageonner, et être sûr d'en avoir encore plus l'an d'après ! Mon père a un jardin propice aux chardons, chiendent et liseron. Sur un tel terrain, laisses-les pousser en te berçant de synergie permaculturiste, et tu verras le massacre !
Au contraire de laisser faire, il faut réguler, en intervenant le plus tôt possible :
- soit, en jardinage classique, binage régulier sur les plantules de mauvaise herbe (efficace et bien moins fatiguant que de s'attaquer à des plantes développées),
- soit, encore mieux, empêcher totalement les mauvaises herbes de pousser, par le paillage. Seuls problèmes, la quantité de matériaux nécessaires, et le fait que ça facilite la vie des limaces. On peut en tous cas laisser au sol les mauvaises herbes qu'on vient d'arracher ou de biner : ça contribue un peu à faire paillage et compostage de surface.
Cela dit, je ne suis pas pour l'éradication de toutes les plantes sauvages. Il y a de bonnes plantes sauvages, notamment celles qui sont comestibles : chénopode, pourpier, mourron... on peut donc choisir de faire un arrachage sélectif des plantes sauvages "pénibles" et non comestibles. Il faudra passer souvent, car les pires mauvaises herbes sont aussi les plus dures à enlever : chiendent, liseron, chardon...
Les orties sont un cas à part : c'est une plante très intéressante pour la nourriture mais aussi pour faire des décoctions et purins... à condition de les contenir dans un coin dédié du jardin et de toujours les couper avant qu'elles ne grainent.
On peut s'inspirer de cette sagesse polpulaire : le choux et les PDT sont des cultures productives, relativement faciles à réussir, et passent l'hiver en se conservant bien. Les PDT amènent glucides et les choux diverss nutriments dont l'indispensable vitamine C. Heureusement, le jardinage moderne propose aussi tout un tas d'autres fruits et légumes se conservant pendant l'hiver, ce qui nous permettra d'éviter de manger exclusivement des choux et des patates.
A propos des expériences relativement malheureuses de Rammstein et de tarsonis : ça montre bien que le jardinage ne s'improvise pas. Première chose à faire : suivre des conseils expérimentés ! Ceux du voisin providentiel et/ou d'un livre tel que le petit guide du jardinage biologique (Terre Vivante). Eviter de confronter le voisin avec le contenu de votre bouquin ou d'une méthode exotique, le voisin se vexera dans 99 % des cas ! Gardez vos réflexions pour vous afin de ne pas tarir la précieuse source d'informations et de conseils, quitte ensuite à mâtiner les conseils du voisin et ceux du bouquin ou de la méthode.
A propos du choix semis/plants : certaines plantes doivent être démarrés en pot, notamment pour les repiquer quand il ne risque plus de geler, mais aussi pour qu'elles soient assez grandes pour résister un peu mieux aux limaces.
Par rapport aux limaces : c'est la guerre ! Il faut absolument réguler leur nombre. On peut et on doit essayer les méthodes de régulation passive (rendre le milieu moins propice, répulsifs, mrédateurs), mais on ne peut guère éviter la guerre ouverte. Un maraicher biologique semi-professionnel de ma connaissance avait une technique : la tournée du terrain tous les soirs avec des ciseaux. Dès qu'il voyait une limace, il la coupait en deux : moyen sûr et rapide de les tuer.
Par rapport aux mauvaises herbes : sauf rare exception, je ne crois pas un instant à la synergie positive entre mauvaises herbes et plantes potagères. Dans ton cas, ça s'est pas trop mal passé parce que tu as laissé courrir quand les plantes potagères étaient déjà grandes. La même chose dès le début, c'est l'échec assuré. Les plantes potagères sont plus faibles que les sauvages et seront vite etouffées. De plus, laisser les sauvages pousser, c'est les laisser grainer et drageonner, et être sûr d'en avoir encore plus l'an d'après ! Mon père a un jardin propice aux chardons, chiendent et liseron. Sur un tel terrain, laisses-les pousser en te berçant de synergie permaculturiste, et tu verras le massacre !
Au contraire de laisser faire, il faut réguler, en intervenant le plus tôt possible :
- soit, en jardinage classique, binage régulier sur les plantules de mauvaise herbe (efficace et bien moins fatiguant que de s'attaquer à des plantes développées),
- soit, encore mieux, empêcher totalement les mauvaises herbes de pousser, par le paillage. Seuls problèmes, la quantité de matériaux nécessaires, et le fait que ça facilite la vie des limaces. On peut en tous cas laisser au sol les mauvaises herbes qu'on vient d'arracher ou de biner : ça contribue un peu à faire paillage et compostage de surface.
Cela dit, je ne suis pas pour l'éradication de toutes les plantes sauvages. Il y a de bonnes plantes sauvages, notamment celles qui sont comestibles : chénopode, pourpier, mourron... on peut donc choisir de faire un arrachage sélectif des plantes sauvages "pénibles" et non comestibles. Il faudra passer souvent, car les pires mauvaises herbes sont aussi les plus dures à enlever : chiendent, liseron, chardon...
Les orties sont un cas à part : c'est une plante très intéressante pour la nourriture mais aussi pour faire des décoctions et purins... à condition de les contenir dans un coin dédié du jardin et de toujours les couper avant qu'elles ne grainent.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Le potager autosuffisant
Barnabé a écrit:Quelques précisions : un paysan ayant grandi dans les Alpes du sud dans les année 1920 raconte dans un livre (dont j'ai totalement oublié les références) que la subsistance hivernale était composée quasi exclusivement de choux, de pommes de terre, de gibier et de vin !
Allez, dans mes bras !
J'ai remarqué en regardant de plus près que ce furent les fourmis se sont régalées
Essaye de mettre quelques brins de lavande sur le sol. Les fourmis vont déménager.
Moi, j'ai remarqué quelles aimaient bien aussi bouffer les cadavres de leurs congénères. Plus j'en écrasais, plus il y en avait!la tournée du terrain tous les soirs avec des ciseaux. Dès qu'il voyait une limace, il la coupait en deux : moyen sûr et rapide de les tuer.
En biodyn, il y a une technique pour faire du purin de limaces....
En ce qui me concerne, je fais la chasse tous les soirs. Un seau pour les escargots et un seau pour les limaces (seau que je vide dans le potager du voisin qui me pique mes framboises )
Il est vrai qu'entre les limaces et moi c'est une longue histoire....
Petrus.
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"If you won't let us dream, we won't let you sleep."
Petrus16- Membre Premium
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Age : 52
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Le potager autosuffisant
Ah, tu fais aussi du limaco-terrorisme Petrus?
Etant gamin j ai souvenir d'avoir une fois recolté environ 20 kg d escargots et limaces, de les avoir gardé 15 jours pour les affamer, et de les avoir relachés dans le jardin d un grand père qui nous créeaient toute sorte d ennuis...le lendemain c'était ARMAGEDDON...plus un brin de verdure sur tout son potager....de la bave partout...et 3 jours plus tard on a été y semer les 6 sacs de graines de chardons que on avaient récoltés!
Avec le recul je me dit que j'était vraiment un sale mome
Le Celte
Etant gamin j ai souvenir d'avoir une fois recolté environ 20 kg d escargots et limaces, de les avoir gardé 15 jours pour les affamer, et de les avoir relachés dans le jardin d un grand père qui nous créeaient toute sorte d ennuis...le lendemain c'était ARMAGEDDON...plus un brin de verdure sur tout son potager....de la bave partout...et 3 jours plus tard on a été y semer les 6 sacs de graines de chardons que on avaient récoltés!
Avec le recul je me dit que j'était vraiment un sale mome
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Emploi : webmaster
Date d'inscription : 10/08/2007
Re: Le potager autosuffisant
D'ou l'adage:
"Vaut mieux une taupe dans son jardin qu'un Celte pour voisin".
Je déconne...
Merci à tous de vos précieux conseils. je vois un un peu mieux la direction à suivre pour commencer.
"Vaut mieux une taupe dans son jardin qu'un Celte pour voisin".
Je déconne...
Merci à tous de vos précieux conseils. je vois un un peu mieux la direction à suivre pour commencer.
Re: Le potager autosuffisant
juste ma propre experience
dans un terrain en jacheres depuis fort longtemps mon premier geste a ete de retourner la terre puis de la laissé reposer une journée puis fait des aller de ci de la sur ma portion 500 metres carré puis j'ai mis des pommes de terre une pomme coupé en 4 et chaque morceaux dans un trou espace de 50 centimetres car un binnage vos bien des arrosages puis mettre de la purée d'orties simple efficace et tres simple a faire dans un tonneau mettre les orties dedans laisser bien pourrire et apres faire des arrosages pour etre sure que les dorifors seront anéantis c'est bio puis votre terrain seras propre pour toutes nouvelles plantations et vous pourrer mettre une ranger de carottes une ranger de poirreaux car les legumes offres des anti-corps naturel je ferais une suite plus tard
dans un terrain en jacheres depuis fort longtemps mon premier geste a ete de retourner la terre puis de la laissé reposer une journée puis fait des aller de ci de la sur ma portion 500 metres carré puis j'ai mis des pommes de terre une pomme coupé en 4 et chaque morceaux dans un trou espace de 50 centimetres car un binnage vos bien des arrosages puis mettre de la purée d'orties simple efficace et tres simple a faire dans un tonneau mettre les orties dedans laisser bien pourrire et apres faire des arrosages pour etre sure que les dorifors seront anéantis c'est bio puis votre terrain seras propre pour toutes nouvelles plantations et vous pourrer mettre une ranger de carottes une ranger de poirreaux car les legumes offres des anti-corps naturel je ferais une suite plus tard
SD- Membre
- Nombre de messages : 62
Age : 74
Date d'inscription : 28/07/2008
Re: Le potager autosuffisant
Bonjour à tous,
sujet très interessant,même si il ne faut pas se leurer, cultiver demandera toujours beauciup de temps et de soins, surtout si on ne veut pas engraisser les limaces.
modestement j'ai aussi entrepris quelque cultures cette année, non par manque de terrain dispo ( environ 9000 m²), mais par manque de temps.
moi aussi mes radis et autres cornichon n'ont rien donné, par contre j'avais récupéré des graines d'un potimarron acheté au supermarché du coin.
miracle, chaque graine plantée à donné un plant et j'ai plusieurs fruits de formés.
mon jardin étant une résidence secondaire, je n'arrose que tout les 8/15 jours, mais avec les pluies pas de problème jusque là.
finalement c'est pour moi le légume idéal, délicieux, pas trop de soins, facile à faire, se conserve bien l'hivers, nutritif ( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Potimarron )
Bon d'ici 1 an je pense vivre à plein temps sur place ( grace au télétravail et ses bienfaits ), aussi je pense me lancer dans un projet plus autarcique, on en reparlera.
Captain'Jo
sujet très interessant,même si il ne faut pas se leurer, cultiver demandera toujours beauciup de temps et de soins, surtout si on ne veut pas engraisser les limaces.
modestement j'ai aussi entrepris quelque cultures cette année, non par manque de terrain dispo ( environ 9000 m²), mais par manque de temps.
moi aussi mes radis et autres cornichon n'ont rien donné, par contre j'avais récupéré des graines d'un potimarron acheté au supermarché du coin.
miracle, chaque graine plantée à donné un plant et j'ai plusieurs fruits de formés.
mon jardin étant une résidence secondaire, je n'arrose que tout les 8/15 jours, mais avec les pluies pas de problème jusque là.
finalement c'est pour moi le légume idéal, délicieux, pas trop de soins, facile à faire, se conserve bien l'hivers, nutritif ( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Potimarron )
Bon d'ici 1 an je pense vivre à plein temps sur place ( grace au télétravail et ses bienfaits ), aussi je pense me lancer dans un projet plus autarcique, on en reparlera.
Captain'Jo
Invité- Invité
Re: Le potager autosuffisant
Pour ne plus être esclave de son jardin, déjà faire disparaitre les mauvaises herbes qui envahissent très vite le jardin : la technique est simple, une fois que vos plantes ont assez poussé (sorti du sol + 15cm à peu près) et que vous avez viré les mauvaises herbes, Paillage ! Cela consiste à répandre des herbes sèches au pieds des plantes (marche aussi pour arbres). 3 à 5 cm suffisent.
Le paillage garde une bonne partie de l'humidité (économie d'eau, surtout en cas de manque d'eau, ou en pleine canicule), étouffe les mauvaises herbes qui voudraient repousser (ou les toutes petites qui allaient pousser), la terre de surface contiendra plus de bactéries (elle craignent le soleil et sécheresse, le paillage évite au sol de subir cela), et en hiver protège du gel !! Utile pour les pieds des arbres fruitiers en prévision d'un hiver rude, ou des plantes qui passerons l'hiver dehors.
Ici on le pratique depuis 2 ans à peu près, surtout pur les arbres fruitiers et certaines cultures du potager.
Le paillage garde une bonne partie de l'humidité (économie d'eau, surtout en cas de manque d'eau, ou en pleine canicule), étouffe les mauvaises herbes qui voudraient repousser (ou les toutes petites qui allaient pousser), la terre de surface contiendra plus de bactéries (elle craignent le soleil et sécheresse, le paillage évite au sol de subir cela), et en hiver protège du gel !! Utile pour les pieds des arbres fruitiers en prévision d'un hiver rude, ou des plantes qui passerons l'hiver dehors.
Ici on le pratique depuis 2 ans à peu près, surtout pur les arbres fruitiers et certaines cultures du potager.
Skeld- Membre Premium
- Nombre de messages : 602
Localisation : Rhones-Alpes
Emploi : Survivre
Loisirs : Rando, ordi, Musique, Lecture,
Date d'inscription : 24/12/2008
Re: Le potager autosuffisant
Moi j' ai toujours commencé un potager par les pommes de terre, en plus du rendement quasi certain c'est un excellent nettoyeur de terre, l'année d'aprés suite au buttage il y a toujours beaucoup moins de mauvaises herbes.
En fait il faut regarder le travail des patates sur 2 années pour se rendre compte de leur bénéfices.
En fait il faut regarder le travail des patates sur 2 années pour se rendre compte de leur bénéfices.
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Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
La prochaine révolution ne sera pas celle du travail !!!
un ptit breton- Modérateur
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Loisirs : lire le troll est parmi nous de D. Vincent et F. Mulder et appronfondir ma Tétracapilosectomie
Date d'inscription : 02/12/2008
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