Ma maison portable pour la survie en nature
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Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Preparation : en dehors du domicile :: Infos pratiques
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Ma maison portable pour la survie en nature
Hello,
J'ouvre ce fil pour décrire le contenu de ma "maison", enfin de mon sac à dos, qui m'accompagne durant des sorties (randos, voyages etc..)
Tout en essayant de raconter l'utilisation de certains éléments, à travers ma sortie de ce weekend, afin d'illustrer ce qui m'a servit, ou là où j'ai pu me tromper et les caractéristiques de certains items.. (j'espère aussi avoir vos conseils sur les oublis ou améliorations..)
C'est vrai que des situations en rando peuvent se rapprocher de certaines situations de survie, où on doit se débrouiller par ses propres moyens, pendant plusieurs jours ou semaines, dans un environnement qui peut parfois etre hostile (méteo, terrain accidenté, pas trouver le refuge à temps pour passer la nuit, trouver de l'eau, etc.).
Enfin, je "tenterai" de rajouter quelques conseils concernant la survie axé rando/montagne, glané auprès de randonneurs, ou lors d'un stage effectué en février avec david manise (moniteur de survie, noté DM dans le fil).
Par contre ca risque d'être assez long.. Du coup je vais décomposer en plusieurs posts, par catégorie, et sûrement sur quelques jours..
PS :
- A la fin je pourrai ajouté les items qui me permettent de faire évoluer rapidement ce sac en BOB.
- Hésitez pas à me donner vos avis au fur à mesure .. ou a me corriger si besoin ..
Scénario
Pour présenter la situation, et donc le choix de certains items plus que d'autres :
Il s'agissait d'une rando en ski de fond, de 4 jours dans le haut vercors (départ du col du Rousset), avec ma copine, sa soeur et leur père (tous les 3 assez habitués de la montagne)
Nous avions prévu d'avancer, en suivant: parfois les traces encore présentes des autres randonneurs dans la neige, des fois les marques des GR (peu visible), et le plus souvent en hors piste en se guidant à la louche avec carte/bousolle et les montagnes environnantes.
C'était donc plutôt orienté "on se fait plaisir", en essayant de garder un bon rythme, avec les 2 seules vraies contraintes : d'arriver à trouver un refuge chaque soir avant la tombée de la nuit, et des sources d'eau pour faire le plein (ce qui ne s'est pas avéré évident comme on le verra..)
Présentation générale du sac et son contenu
Comme disent souvent les randonneurs, le sac à dos c'est effectivement un peu ta maison .. Il faut essayer de bien le choisir, d'y avoir ses repères (savoir où est placé chaque objet, pouvoir y accéder rapidement), de compartimenter les catégories, et de bien gérer la répartition de charge (le léger en bas, le lourd au milieu près du dos, le reste du léger au dessus)
Autre truc, savoir comment "vraiment régler un sac à dos". La plupart des gens connaissent l'importance de la ceinture ventrale mais ne savent pas vraiment la régler (pareil avec le mien jusqu'à récemment..). En fait un sac se règle de "bas en haut" et non de "haut en bas". On le pose d'abord sur son dos, en desserrant "complètement" les bretelles du haut, et on règle alors la partie importante, la ceinture du bassin, en la posant sur le "haut" des hanches (qui vont donc supporter tout le poids), ensuite seulement on ajuste les bretelles du haut (qui vont donc juste maintenir le sac et ne supporter "aucun" poids, vous devez pouvoir passer facilement vos doigts en dessous pour le vérifier..). Ca demande un peu d'entraînement, mais ca peut diminuer vraiment fortement l'impression de poids du sac..
Pour le choix du modèle, j'ai pris un "Millet Odyssey 45 litres " (acheté au vieux campeur pour 90 euros). Il est assez axé rando avec porte ski/batons, fixation piolet, cape pluie intégré, accès bas de sac séparé, nombreuses poches et fixations etc..
Il fait 1,8 kg vide. Ce qui est trop je trouve .. Après les MUL (Marcheurs ultra légers) ont des sacs de moins de 1 kg mais qui sont fragiles, et à l'inverse les moniteurs de DM ont plutôt des sacs typés armée, hyper solide dépassant rapidement les 2 kg vide (type Karrimor)
Voici donc la tête que donne le sac vide (bouteille d'eaul 2L à coté pour se rendre compte de la taille) :
La tête du sac rempli, samedi dernier (j'essaye de ne pas dépasser les 12 kg, qui sont pour certains vraiment le max pour rester mobile, mais c'est pas facile ..)
Et le contenu du sac déballé (bouteille d"eau 2L en haut à gauche pour comparer les dimensions)
J'ouvre ce fil pour décrire le contenu de ma "maison", enfin de mon sac à dos, qui m'accompagne durant des sorties (randos, voyages etc..)
Tout en essayant de raconter l'utilisation de certains éléments, à travers ma sortie de ce weekend, afin d'illustrer ce qui m'a servit, ou là où j'ai pu me tromper et les caractéristiques de certains items.. (j'espère aussi avoir vos conseils sur les oublis ou améliorations..)
C'est vrai que des situations en rando peuvent se rapprocher de certaines situations de survie, où on doit se débrouiller par ses propres moyens, pendant plusieurs jours ou semaines, dans un environnement qui peut parfois etre hostile (méteo, terrain accidenté, pas trouver le refuge à temps pour passer la nuit, trouver de l'eau, etc.).
Enfin, je "tenterai" de rajouter quelques conseils concernant la survie axé rando/montagne, glané auprès de randonneurs, ou lors d'un stage effectué en février avec david manise (moniteur de survie, noté DM dans le fil).
Par contre ca risque d'être assez long.. Du coup je vais décomposer en plusieurs posts, par catégorie, et sûrement sur quelques jours..
PS :
- A la fin je pourrai ajouté les items qui me permettent de faire évoluer rapidement ce sac en BOB.
- Hésitez pas à me donner vos avis au fur à mesure .. ou a me corriger si besoin ..
Scénario
Pour présenter la situation, et donc le choix de certains items plus que d'autres :
Il s'agissait d'une rando en ski de fond, de 4 jours dans le haut vercors (départ du col du Rousset), avec ma copine, sa soeur et leur père (tous les 3 assez habitués de la montagne)
Nous avions prévu d'avancer, en suivant: parfois les traces encore présentes des autres randonneurs dans la neige, des fois les marques des GR (peu visible), et le plus souvent en hors piste en se guidant à la louche avec carte/bousolle et les montagnes environnantes.
C'était donc plutôt orienté "on se fait plaisir", en essayant de garder un bon rythme, avec les 2 seules vraies contraintes : d'arriver à trouver un refuge chaque soir avant la tombée de la nuit, et des sources d'eau pour faire le plein (ce qui ne s'est pas avéré évident comme on le verra..)
Présentation générale du sac et son contenu
Comme disent souvent les randonneurs, le sac à dos c'est effectivement un peu ta maison .. Il faut essayer de bien le choisir, d'y avoir ses repères (savoir où est placé chaque objet, pouvoir y accéder rapidement), de compartimenter les catégories, et de bien gérer la répartition de charge (le léger en bas, le lourd au milieu près du dos, le reste du léger au dessus)
Autre truc, savoir comment "vraiment régler un sac à dos". La plupart des gens connaissent l'importance de la ceinture ventrale mais ne savent pas vraiment la régler (pareil avec le mien jusqu'à récemment..). En fait un sac se règle de "bas en haut" et non de "haut en bas". On le pose d'abord sur son dos, en desserrant "complètement" les bretelles du haut, et on règle alors la partie importante, la ceinture du bassin, en la posant sur le "haut" des hanches (qui vont donc supporter tout le poids), ensuite seulement on ajuste les bretelles du haut (qui vont donc juste maintenir le sac et ne supporter "aucun" poids, vous devez pouvoir passer facilement vos doigts en dessous pour le vérifier..). Ca demande un peu d'entraînement, mais ca peut diminuer vraiment fortement l'impression de poids du sac..
Pour le choix du modèle, j'ai pris un "Millet Odyssey 45 litres " (acheté au vieux campeur pour 90 euros). Il est assez axé rando avec porte ski/batons, fixation piolet, cape pluie intégré, accès bas de sac séparé, nombreuses poches et fixations etc..
Il fait 1,8 kg vide. Ce qui est trop je trouve .. Après les MUL (Marcheurs ultra légers) ont des sacs de moins de 1 kg mais qui sont fragiles, et à l'inverse les moniteurs de DM ont plutôt des sacs typés armée, hyper solide dépassant rapidement les 2 kg vide (type Karrimor)
Voici donc la tête que donne le sac vide (bouteille d'eaul 2L à coté pour se rendre compte de la taille) :
La tête du sac rempli, samedi dernier (j'essaye de ne pas dépasser les 12 kg, qui sont pour certains vraiment le max pour rester mobile, mais c'est pas facile ..)
Et le contenu du sac déballé (bouteille d"eau 2L en haut à gauche pour comparer les dimensions)
Dernière édition par logan le Ven 20 Mar 2009 - 2:20, édité 1 fois
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
J'essayerai de détailler certaines parties après, mais déjà un tour général :
Dans la partie basse du sac, isolée de celle du milieu :
- guetres + couchage : duvet valandré -10, exped bivy extreme : poncho+tarp+sursac, couverture survie 200g
Dans la poche extérieure gauche (rapide d'accès..) :
- couteau Mora 2000 à lame fixe (11,5 cm)
- petite bouteille dur de coca (0,5 L)
Dans la poche extérieure du dessus :
- trousse secours customisé
- surgants goretex + sous gants fin
Dans la poche extérieure droite :
- Gourde 1L (qui va sur le feu)
- Bonnet laine
- Etui dur avec lunettes de soleil
Dans le partie centrale du sac, isolée de celle du bas :
- popotte primus litech 1L contenant : petite cartouche gaz isobutane/propane, pocket rocket, alu pour parevent, rechaud alcool p3rs, petite bouteille alcool, allume feu esbit, briquet, torchon, 1 cuillère plastic découpée
- ziplock solide contenant nourriture (pour plusieurs jours, ici 4 mais modulable..) + pain sec au froment précoupé
- trousse noir contenant pas mal de choses (détails des items plus tard) : tel pda, appareil photo, couteau pliant, scie fil, lampes, boussolles, oeuf manise, firesteel, jumelle, paracordes, duct tape, colle forte, élastiques, warm cooler, autre couverture de survie, sac poubelle, ziplocks, brosse à dent, serviette, pq, dentifrice, creme solaire..
- sac plastique contenant les vetements de rechange (détails plus tard..)
A l'extérieur du sac :
- tapis de sol (ici un autogonglant artiach, mais que j'ai passé à ma copine, et je me suis retrouvé avec un en mousse, les tout bleu, pas confortable du tout.. et moins isolant)
Sinon les items que je peux rajouter au besoin, selon la durée et le type de sortie :
- autre plus grosse cartouche de gaz (butane/propane/isobutane 4 saisons)
- popotte plus grande si on est 2, contenant verres plastiques, cuillères, torchon ..
- sursac imperméable léger (mountain equipement)
- chargeur solaire pour AA/AAA. Qui sans soleil, permet aussi de recharger d'autres appareils (tel portable, radios ..) avec des piles chargées ou de rechange
- talkis pmr (vont etre remplacés..)
- pochette sous les talkis qui peut contenir le tarp 3*3M (la bache verte sur laquelle repose les autres objets), donc abri et multi usage..
Dans la partie basse du sac, isolée de celle du milieu :
- guetres + couchage : duvet valandré -10, exped bivy extreme : poncho+tarp+sursac, couverture survie 200g
Dans la poche extérieure gauche (rapide d'accès..) :
- couteau Mora 2000 à lame fixe (11,5 cm)
- petite bouteille dur de coca (0,5 L)
Dans la poche extérieure du dessus :
- trousse secours customisé
- surgants goretex + sous gants fin
Dans la poche extérieure droite :
- Gourde 1L (qui va sur le feu)
- Bonnet laine
- Etui dur avec lunettes de soleil
Dans le partie centrale du sac, isolée de celle du bas :
- popotte primus litech 1L contenant : petite cartouche gaz isobutane/propane, pocket rocket, alu pour parevent, rechaud alcool p3rs, petite bouteille alcool, allume feu esbit, briquet, torchon, 1 cuillère plastic découpée
- ziplock solide contenant nourriture (pour plusieurs jours, ici 4 mais modulable..) + pain sec au froment précoupé
- trousse noir contenant pas mal de choses (détails des items plus tard) : tel pda, appareil photo, couteau pliant, scie fil, lampes, boussolles, oeuf manise, firesteel, jumelle, paracordes, duct tape, colle forte, élastiques, warm cooler, autre couverture de survie, sac poubelle, ziplocks, brosse à dent, serviette, pq, dentifrice, creme solaire..
- sac plastique contenant les vetements de rechange (détails plus tard..)
A l'extérieur du sac :
- tapis de sol (ici un autogonglant artiach, mais que j'ai passé à ma copine, et je me suis retrouvé avec un en mousse, les tout bleu, pas confortable du tout.. et moins isolant)
Sinon les items que je peux rajouter au besoin, selon la durée et le type de sortie :
- autre plus grosse cartouche de gaz (butane/propane/isobutane 4 saisons)
- popotte plus grande si on est 2, contenant verres plastiques, cuillères, torchon ..
- sursac imperméable léger (mountain equipement)
- chargeur solaire pour AA/AAA. Qui sans soleil, permet aussi de recharger d'autres appareils (tel portable, radios ..) avec des piles chargées ou de rechange
- talkis pmr (vont etre remplacés..)
- pochette sous les talkis qui peut contenir le tarp 3*3M (la bache verte sur laquelle repose les autres objets), donc abri et multi usage..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Update : Je me suis aperçu que j'avai zappé des trucs des fois présents dans le sac (dont le contenu évolue assez souvent..)
Dans la trousse noir :
- Sifflet (pas pris sur cette sortie mais j'aurai du, surtout en montagne), une des bousolles a un petit miroir intégré, autre briquet, billets de 20 euros, pochette fine étanche (pour mettre le tel portable), mouchoirs, tabac roulé (pas bien je sais..), fil de peche et hamecon (pas pris sur cette sortie, et jamais réussi à pécher quelque chose avec..), crayon papier ikea, feuille blanche A4 plié, carte précise IGN du coin, mini savon (ma copine avait aussi dans son sac des lingettes nettoyantes), stylo gaz cs (en voyage pas en rando), un ciseau (je l'ai oublié, en général je prend un petit multi tool leatherman micra, et ca m'a manqué pour couper proprement des pansements)
A ce niveau la trousse noire commence à être trop remplie, donc j'en met une partie dans les poches extérieures latérales, ou j'enlève des items ..
Dans la poche extérieur du dessus :
- des petits sacs plastiques
Et des fois en plus dans le sac :
- une flasque d'alcool (pas prise sur cette sortie, à ne pas utiliser en situation de survie hard, mais bien agréable et permet de faciliter les contacts avec les personnes rencontrées dans les refuges)
- une scie pliante (pas pris, heureusement on en a trouvé une grosse dans un refuge, et faudra que j'en rachète une mieux, je pense la Bahco de 20 cm)
- pelle repliable (pas pris, on en a aussi trouvé une, un soir dans un refuge)
- une corde d'escalade (pas pris, mais pour les sorties en terrain plus accidenté)
- baton de randonnée (là j'avai ceux de mes skis de fond, sinon un forclaz pliant de decathlon)
- filtre eau style katalyn pocket (en prévision d'acquisition, mais en général juste des micro pur mp-2 forte + légère suffisent pour quelques jours et c'est plus léger)
Dans un concept plus BOB, ou voyage à l'étranger, je peux aussi prendre (mais dans ce cas avec autre sac de 60-70 litres et du coup beaucoup moins mobile, ou on repartit les items communs dans plusieurs sacs si on est plusieurs)
- clez usb de 8 Go cryptée (contenant docs,pdf, scan papier administratif, en modèle usb U3 et donc avec des softs préinstallés et bootable) et/ou un petit netbook (samsung nc10 - longue autonomie, mais faudra quand même du courant alternatif à un moment.. ) qui permet de stocker des cartes, google earth, internet (mon tel fait modem), de stocker/regarder les photos, des docs etc.. (que je transporte aussi des fois à l'extérieur du sac à dos, dans une petite pochette caselogic 10 pouces en bandoulière, si je prend également la petite souris, cables et connecteurs divers ..)
- radio emetteur/scanner worldwide (bientot en acquisition, surement la yaesu vx-6E, d'ailleurs SavageBeast si t'as le temps de répondre à mon MP sur le sujet ..), par contre pas très bien accepté aux douanes dans certains pays ..
- chargeurs téléphone/ordinateur/appareil photo + autre chargeur solaire
- petit cahier (avec divers notes :frequences radios, numéro téléphone, plans ..)
- un multitool leatherman Wave (mais assez lourd ..)
Après, il faut malheuresement faire des choix, impossible de tout prendre pour garder un poids acceptable, et à chaque fois, c'est un vrai casse tête ..
Dans la trousse noir :
- Sifflet (pas pris sur cette sortie mais j'aurai du, surtout en montagne), une des bousolles a un petit miroir intégré, autre briquet, billets de 20 euros, pochette fine étanche (pour mettre le tel portable), mouchoirs, tabac roulé (pas bien je sais..), fil de peche et hamecon (pas pris sur cette sortie, et jamais réussi à pécher quelque chose avec..), crayon papier ikea, feuille blanche A4 plié, carte précise IGN du coin, mini savon (ma copine avait aussi dans son sac des lingettes nettoyantes), stylo gaz cs (en voyage pas en rando), un ciseau (je l'ai oublié, en général je prend un petit multi tool leatherman micra, et ca m'a manqué pour couper proprement des pansements)
A ce niveau la trousse noire commence à être trop remplie, donc j'en met une partie dans les poches extérieures latérales, ou j'enlève des items ..
Dans la poche extérieur du dessus :
- des petits sacs plastiques
Et des fois en plus dans le sac :
- une flasque d'alcool (pas prise sur cette sortie, à ne pas utiliser en situation de survie hard, mais bien agréable et permet de faciliter les contacts avec les personnes rencontrées dans les refuges)
- une scie pliante (pas pris, heureusement on en a trouvé une grosse dans un refuge, et faudra que j'en rachète une mieux, je pense la Bahco de 20 cm)
- pelle repliable (pas pris, on en a aussi trouvé une, un soir dans un refuge)
- une corde d'escalade (pas pris, mais pour les sorties en terrain plus accidenté)
- baton de randonnée (là j'avai ceux de mes skis de fond, sinon un forclaz pliant de decathlon)
- filtre eau style katalyn pocket (en prévision d'acquisition, mais en général juste des micro pur mp-2 forte + légère suffisent pour quelques jours et c'est plus léger)
Dans un concept plus BOB, ou voyage à l'étranger, je peux aussi prendre (mais dans ce cas avec autre sac de 60-70 litres et du coup beaucoup moins mobile, ou on repartit les items communs dans plusieurs sacs si on est plusieurs)
- clez usb de 8 Go cryptée (contenant docs,pdf, scan papier administratif, en modèle usb U3 et donc avec des softs préinstallés et bootable) et/ou un petit netbook (samsung nc10 - longue autonomie, mais faudra quand même du courant alternatif à un moment.. ) qui permet de stocker des cartes, google earth, internet (mon tel fait modem), de stocker/regarder les photos, des docs etc.. (que je transporte aussi des fois à l'extérieur du sac à dos, dans une petite pochette caselogic 10 pouces en bandoulière, si je prend également la petite souris, cables et connecteurs divers ..)
- radio emetteur/scanner worldwide (bientot en acquisition, surement la yaesu vx-6E, d'ailleurs SavageBeast si t'as le temps de répondre à mon MP sur le sujet ..), par contre pas très bien accepté aux douanes dans certains pays ..
- chargeurs téléphone/ordinateur/appareil photo + autre chargeur solaire
- petit cahier (avec divers notes :frequences radios, numéro téléphone, plans ..)
- un multitool leatherman Wave (mais assez lourd ..)
Après, il faut malheuresement faire des choix, impossible de tout prendre pour garder un poids acceptable, et à chaque fois, c'est un vrai casse tête ..
Dernière édition par logan le Ven 20 Mar 2009 - 11:25, édité 1 fois
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Questions (je ne suis pas une pro) :
- des traces des GR : qu'est-ce que c'est ?
- pourquoi une bouteille de coka en dur ?
- pourquoi tu veux changer les talkies-walkies ?
- des traces des GR : qu'est-ce que c'est ?
- pourquoi une bouteille de coka en dur ?
- pourquoi tu veux changer les talkies-walkies ?
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
- Nombre de messages : 1405
Age : 70
Localisation : Aquitaine - France
Emploi : Retraitée
Date d'inscription : 10/08/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Salut Mado
- GR : chemins de Grande Randonnée, tracés en général avec des marques sur les arbres, mais peu visible avec autant de neige ..
- bouteille en plastique de coca, mais plastique un peu plus dur que des bouteilles normales (vu qu'elle est sur le coté du sac, où cas où il tombe).
Sinon n'importe quel gourde ferai l'affaire.. et j'ai quelques ziplocks pour stocker plus d'eau si besoin
Mais c'est pas top, faudrait mieux mettre une poche à eau camelbak dans le sac millet qui est prévu pour, pour boire avec le tuyau, sans avoir à enlever le sac à chaque fois, et avoir à le re régler après..
Edit : l'avantage aussi de la bouteille plastique, c'est que ca peut faire un filtre à eau de fortune, en la mettant à l'envers, la coupant au milieu, torchon dans le gouleau qui descend dans un autre gourde, et on verse l'eau souillé par haut. Mais ca va juste retenir les grosses particules (terre..) et ne va pas filtrer les mauvais composants chimiques (après micropur forte)
- changer les talkis : surtout car ils fonctionnent avec des batteries et non des piles (donc pas cohérent avec mon chargeur solaire), et puis ils sont trop lourd ..
- GR : chemins de Grande Randonnée, tracés en général avec des marques sur les arbres, mais peu visible avec autant de neige ..
- bouteille en plastique de coca, mais plastique un peu plus dur que des bouteilles normales (vu qu'elle est sur le coté du sac, où cas où il tombe).
Sinon n'importe quel gourde ferai l'affaire.. et j'ai quelques ziplocks pour stocker plus d'eau si besoin
Mais c'est pas top, faudrait mieux mettre une poche à eau camelbak dans le sac millet qui est prévu pour, pour boire avec le tuyau, sans avoir à enlever le sac à chaque fois, et avoir à le re régler après..
Edit : l'avantage aussi de la bouteille plastique, c'est que ca peut faire un filtre à eau de fortune, en la mettant à l'envers, la coupant au milieu, torchon dans le gouleau qui descend dans un autre gourde, et on verse l'eau souillé par haut. Mais ca va juste retenir les grosses particules (terre..) et ne va pas filtrer les mauvais composants chimiques (après micropur forte)
- changer les talkis : surtout car ils fonctionnent avec des batteries et non des piles (donc pas cohérent avec mon chargeur solaire), et puis ils sont trop lourd ..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
crayon papier ikea
Ze famous one
Sympa ta maison logan
Impossible de tout prendre pour garder un poids acceptable, et à chaque fois, c'est un vrai casse tête
hélas...
Mais c'est pas top, faudrait mieux mettre une
poche à eau camelbak dans le sac millet qui est prévu pour, pour boire
avec le tuyau, sans avoir à enlever le sac à chaque fois, et avoir à le
re régler après..
Perso mon sac est un (vieux) millet aussi. En rando je met la gourde dans la poche du dessus du sac, en mettant les bras en arrière par dessus ma tête, j'ouvre la fermeture éclair et prend la gourde sans poser le sac, idem pour refermer. Sinon dans une des poches de côté, il suffit de faire glisser le sac autour de sa taille sans le "débrancher", et d'ouvrir la poche pour prendre la gourde.
Il y a maintenant sur les sacs modernes des espèces de filet sur les côtés je pense que c'est encore plus simple comme cela (mais les mêmes sacs ont aussi des trous pour les poches à eau donc bon)...
Ceci dit, boire en marchant vaut mieux éviter (ou alors juste des petites gorgées) et réserver l'hydratation aux haltes. Du moins c'est toujours ce que j'ai entendu (et pratiqué). A conditions de faire des haltes (même de quelques minutes et sans nécessairement poser le sac, je préfère perso ne pas le poser) très régulières bien sûrs. Pour ma part c'est +/- 45 minutes (au jugé), voire moins pour les sentiers difficiles.
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Salut Raffa,
Bonne idée pour la gourde, je vais essayer et surement l'adopter si ca passe bien.
Pour boire durant les haltes, en effet .. Malheureusement je fume (peu en rando mais quand même) du coup j'ai la gorge facilement séche, surtout durant l'effort et avec mon petit niveau en ski de fond (j'ai bien galéré ce weekend..)
Mais t'as raison c'est mieux aux haltes et j'ai qu'à arrêter de fumer
Bonne idée pour la gourde, je vais essayer et surement l'adopter si ca passe bien.
Pour boire durant les haltes, en effet .. Malheureusement je fume (peu en rando mais quand même) du coup j'ai la gorge facilement séche, surtout durant l'effort et avec mon petit niveau en ski de fond (j'ai bien galéré ce weekend..)
Mais t'as raison c'est mieux aux haltes et j'ai qu'à arrêter de fumer
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Petite paranthèse avant de rentrer dans le descriptif des catégories du sac, avec quelques notions pour ce genre de sortie, souvent plus utile que le matériel en lui même...
On parle souvent de la règle des 3 en survie, elle dit que "tu survis" :
- 3 secondes avec la connerie (étourderie : plouf dans le ravin..)
- 3 mn sans respirer (effectivement..)
- 3 heures sans gérer ta température (primordial et donc priorité avant eau/nourriture)
- 3 jours sans boire (si on est en réel manque d'eau, il vaut donc mieux ne rien manger)
- 3 semaines sans manger (ok on ne doit pas etre bien beau au bout de 3 semaines mais bon..)
- 3 mois sans voir personne (des troubles du comportement apparaissent pour certains..)
- 3 ans avec .. un boulot de m*rde (pour la blague, dixit DM)
Concernant la gestion de la température, un autre petite formule/règle qui dit "qu'on pert"
- 20% de sa chaleur corporel par la tête (donc au moins un bon gros bonnet est primordial !)
- 20% par le cou (tour de coup nécessaire aussi..)
- 20% par le tronc (blouson, polaire chaude ..)
- 10% par chaque extrémité (mains, pieds)
Ca peut paraître évident, mais si on commence à avoir froid, rajouter un simple bonnet aura souvent bien plus d'effet qu'une autre veste polaire..
Quelques autres facteurs importants :
- forme physique : bien dormir (dans mon cas, pas assez avant cette sortie..), alimentation, bien s'occuper du moindre petit bobo, se protéger (lunettes, gants) lorsqu'on fait des trucs à risque, faire super attention lorsqu'on manipule ses couteaux (belle frayeur le jour où j'ai recu mon mora par la poste, 2 heure après je m'etais ouvert le haut d'un doigt lors d'un test de battonage, oups..)
- respiration : se forcer à respirer le plus possible par le nez et non par la bouche, même durant un effort important (pas facile..)
- transpiration : ne pas arrêter d'enlever/ajouter des couches (blouson, polaire) afin de transpirer le moins possible. privilégier les matières synthétiques et bannir les vêtements en coton pour les activités intenses (on dit "Coton Kills" en anglais)
On parle souvent de la règle des 3 en survie, elle dit que "tu survis" :
- 3 secondes avec la connerie (étourderie : plouf dans le ravin..)
- 3 mn sans respirer (effectivement..)
- 3 heures sans gérer ta température (primordial et donc priorité avant eau/nourriture)
- 3 jours sans boire (si on est en réel manque d'eau, il vaut donc mieux ne rien manger)
- 3 semaines sans manger (ok on ne doit pas etre bien beau au bout de 3 semaines mais bon..)
- 3 mois sans voir personne (des troubles du comportement apparaissent pour certains..)
- 3 ans avec .. un boulot de m*rde (pour la blague, dixit DM)
Concernant la gestion de la température, un autre petite formule/règle qui dit "qu'on pert"
- 20% de sa chaleur corporel par la tête (donc au moins un bon gros bonnet est primordial !)
- 20% par le cou (tour de coup nécessaire aussi..)
- 20% par le tronc (blouson, polaire chaude ..)
- 10% par chaque extrémité (mains, pieds)
Ca peut paraître évident, mais si on commence à avoir froid, rajouter un simple bonnet aura souvent bien plus d'effet qu'une autre veste polaire..
Quelques autres facteurs importants :
- forme physique : bien dormir (dans mon cas, pas assez avant cette sortie..), alimentation, bien s'occuper du moindre petit bobo, se protéger (lunettes, gants) lorsqu'on fait des trucs à risque, faire super attention lorsqu'on manipule ses couteaux (belle frayeur le jour où j'ai recu mon mora par la poste, 2 heure après je m'etais ouvert le haut d'un doigt lors d'un test de battonage, oups..)
- respiration : se forcer à respirer le plus possible par le nez et non par la bouche, même durant un effort important (pas facile..)
- transpiration : ne pas arrêter d'enlever/ajouter des couches (blouson, polaire) afin de transpirer le moins possible. privilégier les matières synthétiques et bannir les vêtements en coton pour les activités intenses (on dit "Coton Kills" en anglais)
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Pour décrire les items du sac, je vais essayer de suivre la règle de 3, donc d'abord : préserver la chaleur (vétement + abris + feu), puis l'eau, puis la nourriture, puis le reste ..
Chaleur - Partie Vêtement
Ca reste assez personnel, donc en bref dans mon cas pour cette sortie :
- bonnet en laine
- passe montagne (je ne m'en suis pas servi, il a quand même fait assez beau, sauf en fin de samedi et début de dimanche)
- buff : sorte de chiffon un peu élastique qui me suit partout et tient dans une toute petit poche, ou autour du poignet (20-30 euros je crois au vieux campeur)
Très modulable, extrait du site en anglais : "There are at least 12 different ways to wear Buff headwear. Some of the most popular uses include as a cap, scarf, balaclava, pirate style, Saharan, bandana, hairband, foulard, helmet liner, dust mask, etc".
Je m'en sers surtout en format : bonnet ou cagoule sous le bonnet laine ou pour protéger du soleil..
Ici, ce que ca peut donner sur ma tête :
Sinon pour le reste, en vrac (une partie sur moi, l'autre dans le sac) :
- veste de ski légère north face hyvent razor jacket (utilisable sur plusieurs saisons, aérations par fermeture éclair sous les bras pour la transpiration ..)
- sous vetements (hauts et collant fins et légers) technique odlo, 2 polaires fines, 1 tshirt synthétique decathlon, pantalon de ski oxbow (a changer d'urgence, trop lourd, pas assez imperméable..), pantalon léger gosport de rechange..
- 2 paires de grosses chaussettes, guêtres millet, gants goretex, sous gants fins, lunette de soleil
- pas pris de chaussures de rando, trop lourd à porter dans le sac en journée. Donc uniquement les chaussures de ski fond avec les guêtres
Une petite paire lègère de tongues m'a manqué pour les refuges.. ca aurait permis de quitter plus rapidement mes chaussures mouillées le soir, afin de les faire sécher plus vite..
Chaleur - Partie Vêtement
Ca reste assez personnel, donc en bref dans mon cas pour cette sortie :
- bonnet en laine
- passe montagne (je ne m'en suis pas servi, il a quand même fait assez beau, sauf en fin de samedi et début de dimanche)
- buff : sorte de chiffon un peu élastique qui me suit partout et tient dans une toute petit poche, ou autour du poignet (20-30 euros je crois au vieux campeur)
Très modulable, extrait du site en anglais : "There are at least 12 different ways to wear Buff headwear. Some of the most popular uses include as a cap, scarf, balaclava, pirate style, Saharan, bandana, hairband, foulard, helmet liner, dust mask, etc".
Je m'en sers surtout en format : bonnet ou cagoule sous le bonnet laine ou pour protéger du soleil..
Ici, ce que ca peut donner sur ma tête :
Sinon pour le reste, en vrac (une partie sur moi, l'autre dans le sac) :
- veste de ski légère north face hyvent razor jacket (utilisable sur plusieurs saisons, aérations par fermeture éclair sous les bras pour la transpiration ..)
- sous vetements (hauts et collant fins et légers) technique odlo, 2 polaires fines, 1 tshirt synthétique decathlon, pantalon de ski oxbow (a changer d'urgence, trop lourd, pas assez imperméable..), pantalon léger gosport de rechange..
- 2 paires de grosses chaussettes, guêtres millet, gants goretex, sous gants fins, lunette de soleil
- pas pris de chaussures de rando, trop lourd à porter dans le sac en journée. Donc uniquement les chaussures de ski fond avec les guêtres
Une petite paire lègère de tongues m'a manqué pour les refuges.. ca aurait permis de quitter plus rapidement mes chaussures mouillées le soir, afin de les faire sécher plus vite..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Chaleur - Partie Abris
Nous n'étions pas équipés pour dormir dehors (pas de pelle pour igloo, pas de grand tarp, pas de couverture survie pour mes compagnons etc..) donc impératif de trouver des refuges.. On s'était fixé 17h comme objectif, chaque soir, pour en atteindre un nouveau (ca laissait un peu de marge au cas où on se serait un peu perdu, ou petit accident).
Petit mot sur les refuges en montagne
On peut trouver un peu de tout .. Là c'était des petites cabanes en bois ou pierre, avec un petit poele au bois (qui marchait dans chacune!), et des fois : un peu de bois sec, laissés par les randonneurs de la nuit d'avant, et si on a de la chance: scie, pelle, quelques bougies .. Il faut essayer d'y arriver tôt car des fois c'est plein, surtout le weekend (dans certains on tient maxi à 10-15 personnes ..)
Première nuit :
On en avait visé un, mais en milieu de journée, on s'est aperçu qu'on n'y arriverait pas à temps (j'étais le plus mauvais en ski de fond, plus habitué au snowboard, et donc je ralentissais le reste de notre petit groupe..). Du coup, on s'est rabattu sur un autre, plus proche (ce qui changeait le circuit prévu des 4j, mais c'est souvent comme çà..). D'ailleurs on a appris le lendemain, par d'autres randonneurs, que l'autre refuge avait été plein cette nuit là, et que 2 gars avaient du dormir dehors en se montant un igloo justement.. Ambiance sympa pour cette première nuit dans ce refuge non prévu : une dizaine de personne, un gars a fait tourné son rhum citronné, on a discuté, comparé nos matos, parlé des sources d'eau trouvable, puis on s'est tous couché tôt et assez bien dormis ..
Deuxième nuit :
Dans un autre refuge: pelle et scie présentes qui nous ont bien servis. Par contre, la trappe qui séparait la petite pièce du toit avait .... disparu .. apparement vu les restes, des gars l'avaient utilisé pour faire du feu (sympa ...........). Du coup, l'air frais rentrait,et j'ai pu le boucher en partie avec mon petit tarp (bivy poncho), en le maintenant avec des skis et pierres.
(d'où l'utilité d'avoir "toujours" avec soi, une petite bache ou poncho ..)
Rien de spécial pour les nuits d'après..
Tarp
Paranthèse les tarps, bien utile. Ici exemple d'utilisation de mon tarp basique décathlon (25 euros) en février (-5-10°C).
Et ici, la nuit passé dedans, couverture de survie épaisse au sol, matelat gonflable, duvet -10°C, avec haut et collant thermique odlo + bonnet + polaire rajouté dans la nuit, pour dormir (j'ai eu froid .. mais c'est passé ..) Astuce : dormir sur le coté et non sur le dos pour diminuer la partie en contact avec le sol froid..
Erreurs durant cette nuit :
- les lacets de mes chaussures, placées dans l'abri avaient gelés : j'aurai du les mettre dans un sac plastique..
- les gans en cuir que j'avai pris ce weekend (car on allait travailler du bois) avaient gelés (transformés en vrai carton ..). Pourtant je les avais mis dans mon sac, et sous une autre bache. J'aurai du les mettre dans le duvet durant la nuit pour les tenir au chaud. Grosse erreur, car on a levé le camp dès le reveil (on avait trop froid, il fallait marcher pour se rechauffer avant le petit dej). Et du coup il a fallu défaire les noeufs gelés de la paracorde de l'abri, mains nues, douleureux .. (les gants ont mis 30mn à redevenir utilisables, en les placant entre mon thsirt et les autres couches pour les réchauffer..)
Couchage
Dans ma maison portable , j'utilise :
- couverture survie 200g : Pas les fines à 50g non réutilisables ..
- matelos autogonflant compact : l'air isole mieux que la mousse et plus confortable.. (mais faut avoir de quoi réparer si besoin : colle, bouts de plastique..)
- duvet valandré -10°C (270 euros au vieux campeur, aie..) : On dit que c'est souvent là ou faut mettre le plus cher .. mais c'est vrai que c'est un sacré investissement .. Du coup, entretien consciencieux : à conserver absolument en mode déplié chez soi, pour que les plumes ne se collent pas et que le duvet garde un bon gonflant (c'est surtout l'air entre les plumes qui isole du froid..)
Sinon ma copine utilise un concept moins cher : duvet decath ultralight 5°c (40 euros je crois), drap de soie (10 euros à gosport?), couverture polaire en sarchophage qu'elle met dans le duvet (25 euros à intersport). Ca lui tiens chaud, mais un peu plus lourd et moins compact dans le sac ..
Nous n'étions pas équipés pour dormir dehors (pas de pelle pour igloo, pas de grand tarp, pas de couverture survie pour mes compagnons etc..) donc impératif de trouver des refuges.. On s'était fixé 17h comme objectif, chaque soir, pour en atteindre un nouveau (ca laissait un peu de marge au cas où on se serait un peu perdu, ou petit accident).
Petit mot sur les refuges en montagne
On peut trouver un peu de tout .. Là c'était des petites cabanes en bois ou pierre, avec un petit poele au bois (qui marchait dans chacune!), et des fois : un peu de bois sec, laissés par les randonneurs de la nuit d'avant, et si on a de la chance: scie, pelle, quelques bougies .. Il faut essayer d'y arriver tôt car des fois c'est plein, surtout le weekend (dans certains on tient maxi à 10-15 personnes ..)
Première nuit :
On en avait visé un, mais en milieu de journée, on s'est aperçu qu'on n'y arriverait pas à temps (j'étais le plus mauvais en ski de fond, plus habitué au snowboard, et donc je ralentissais le reste de notre petit groupe..). Du coup, on s'est rabattu sur un autre, plus proche (ce qui changeait le circuit prévu des 4j, mais c'est souvent comme çà..). D'ailleurs on a appris le lendemain, par d'autres randonneurs, que l'autre refuge avait été plein cette nuit là, et que 2 gars avaient du dormir dehors en se montant un igloo justement.. Ambiance sympa pour cette première nuit dans ce refuge non prévu : une dizaine de personne, un gars a fait tourné son rhum citronné, on a discuté, comparé nos matos, parlé des sources d'eau trouvable, puis on s'est tous couché tôt et assez bien dormis ..
Deuxième nuit :
Dans un autre refuge: pelle et scie présentes qui nous ont bien servis. Par contre, la trappe qui séparait la petite pièce du toit avait .... disparu .. apparement vu les restes, des gars l'avaient utilisé pour faire du feu (sympa ...........). Du coup, l'air frais rentrait,et j'ai pu le boucher en partie avec mon petit tarp (bivy poncho), en le maintenant avec des skis et pierres.
(d'où l'utilité d'avoir "toujours" avec soi, une petite bache ou poncho ..)
Rien de spécial pour les nuits d'après..
Tarp
Paranthèse les tarps, bien utile. Ici exemple d'utilisation de mon tarp basique décathlon (25 euros) en février (-5-10°C).
Et ici, la nuit passé dedans, couverture de survie épaisse au sol, matelat gonflable, duvet -10°C, avec haut et collant thermique odlo + bonnet + polaire rajouté dans la nuit, pour dormir (j'ai eu froid .. mais c'est passé ..) Astuce : dormir sur le coté et non sur le dos pour diminuer la partie en contact avec le sol froid..
Erreurs durant cette nuit :
- les lacets de mes chaussures, placées dans l'abri avaient gelés : j'aurai du les mettre dans un sac plastique..
- les gans en cuir que j'avai pris ce weekend (car on allait travailler du bois) avaient gelés (transformés en vrai carton ..). Pourtant je les avais mis dans mon sac, et sous une autre bache. J'aurai du les mettre dans le duvet durant la nuit pour les tenir au chaud. Grosse erreur, car on a levé le camp dès le reveil (on avait trop froid, il fallait marcher pour se rechauffer avant le petit dej). Et du coup il a fallu défaire les noeufs gelés de la paracorde de l'abri, mains nues, douleureux .. (les gants ont mis 30mn à redevenir utilisables, en les placant entre mon thsirt et les autres couches pour les réchauffer..)
Couchage
Dans ma maison portable , j'utilise :
- couverture survie 200g : Pas les fines à 50g non réutilisables ..
- matelos autogonflant compact : l'air isole mieux que la mousse et plus confortable.. (mais faut avoir de quoi réparer si besoin : colle, bouts de plastique..)
- duvet valandré -10°C (270 euros au vieux campeur, aie..) : On dit que c'est souvent là ou faut mettre le plus cher .. mais c'est vrai que c'est un sacré investissement .. Du coup, entretien consciencieux : à conserver absolument en mode déplié chez soi, pour que les plumes ne se collent pas et que le duvet garde un bon gonflant (c'est surtout l'air entre les plumes qui isole du froid..)
Sinon ma copine utilise un concept moins cher : duvet decath ultralight 5°c (40 euros je crois), drap de soie (10 euros à gosport?), couverture polaire en sarchophage qu'elle met dans le duvet (25 euros à intersport). Ca lui tiens chaud, mais un peu plus lourd et moins compact dans le sac ..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Salut,
A mon sens, c'est du tout bon aussi bien au niveau du matos que son utilisation. Rien à rajouter.
On note quand même qu'il y a du matos qui coûte quelques sous, ce qui limite un peu le caractère universel des infos qu'on trouve dans ce fil...
Bon allez, par bavardise, quelques détails :
- couper du bois :
>on se passe de scie pliante. A une époque où je n'aurais même pas eu l'idée d'emmener un tel truc, j'ai fait plusieurs jours en autonomie en raquettes avec un copain, assez similaire à ta sortie. Pour le bois de feu, les bonnes vieilles solutions : le casser à laforce des bras, ou bien frapper le bois contre un tronc d'arbre, ou encore forcer de son poids avec le pied (éviter de forcer sur la cuisse ou le genou, c'est tout juste bon à se faire mal). Si ça casse pas, c'est que c'est ou trop gros ou trop vert, et alors on l'abandonne.
-un ciseau (je l'ai oublié, en général je prend un petit multi tool leatherman micra).
>Perso j'ai tout le temps sur moi un Victorinox Signature Lite. Mini LED, mini couteau, mini stylo, lime, tournevis, mini-ciseaux. C'est vraiment pratique pour plein de trucs, en "backup". Ne serait-ce que des conneries du genre ongle cassé, peau qui dépasse, un coup de mini-ciseau, et zou on n'est plus embêté. Cas de viandage pas propre avec de la peau déchirée : un coup de mini-ciseau pour virer la peau avant de désinfecter : la cicatrisation se passera beaucoup mieux. Le point le plus faible c'est la lame du couteau, on n'ose rien couper tellement elle est pas solide.
Alors là, pas d'accord du tout ! Au cours de mes années scoutes, j'ai testé à peu près toutes les façons de porter une gourde, plus les échanges d'infos avec les copains etc. Voilà ce que j'en retire :
- L'eau est relativement lourde, par rapport aux vêtements ou autres produits volumineux. Or, pour garder le pied sûr, il faut descendre le centre de gravité, la garder centré par rapport à l'axe du corps, et le placer près de soi.
- une gourde glougloutte dès qu'elle n'est plus pleine. Si elle est placée à l'horizontale, ce glou-glou est vraiment gonflant, et en plus il peut déséquilibrer sur des passages délicats.
- une gourde peut s'ouvrir et fuir. Plus elle est haute et horizontale, plus le risque de catastrophe est élevé.
Donc, solutions :
1) gourde placée verticalement, pas trop haut, proche du dos et centrée : partie haute du compartiment intérieur, contre le dos. On est obligé de poser et ouvrir le sac à chaque pause, mais quel gain en termes de stabilité du centre de gravité !
2) gourde en poche latérale : on est obligé de poser le sac aussi, on abaisse le centre de gravilté mais on se déséquilibre (poids d'un côté, variable au fur et à mesure qu'on boit) : moins bien. C'est bon pour le stop, le voyage ou quand on a vraiment peur que la gourde fuie, mais à mon avis, pour la rando, c'est moins bien que la solution 1)
3) remplacer la gourde par une poche à eau. Les sacs de rando moderne ont un compartiment pour poche à eau.... qui est, comme par hasard, centré par rapport à l'axe du corps, et placée contre le dos, au même endroit où je portais ma gourde quand "poche d'hydratatation" n'existant même pas en français. On retrouve l'idée qu'il faut placer ce poids au plus proche et au plus bas. Si en plein hiver, le tuyau gèle, rien n'empêche de s'arrêter et de boire au goulot comme avec une gourde classique.
4) gourde en poche haute : c'est pas bon pour toutes les raisons énumérées : ça déséquilibre, ça glouglotte, ça risque de fuir et de pourrir tout le sac...
Par ailleurs, perso, en poche haute je mets tout ce qui est plus précieux : boussole, carte, couteau, briquet, portefeuille, APN, etc. Il est absolument hors de question d'y avoir une gourde (risque d'inondation), et encore plus de la sortir sans regarder (risque de perdre ces précieux objets sans m'en rendre compte).
Bon, ce sont mes réflexions et mon expérience à moi, après, chacun fait fait fait, ce qui lui plait plait plait. Y'en a même qu'ont des gourdes de l'armée fixées latéralement à la ceinture, ce qui est pour moi le summum de l'abomination, c'est vous dire !
A mon sens, c'est du tout bon aussi bien au niveau du matos que son utilisation. Rien à rajouter.
On note quand même qu'il y a du matos qui coûte quelques sous, ce qui limite un peu le caractère universel des infos qu'on trouve dans ce fil...
Bon allez, par bavardise, quelques détails :
- couper du bois :
>on se passe de scie pliante. A une époque où je n'aurais même pas eu l'idée d'emmener un tel truc, j'ai fait plusieurs jours en autonomie en raquettes avec un copain, assez similaire à ta sortie. Pour le bois de feu, les bonnes vieilles solutions : le casser à laforce des bras, ou bien frapper le bois contre un tronc d'arbre, ou encore forcer de son poids avec le pied (éviter de forcer sur la cuisse ou le genou, c'est tout juste bon à se faire mal). Si ça casse pas, c'est que c'est ou trop gros ou trop vert, et alors on l'abandonne.
-un ciseau (je l'ai oublié, en général je prend un petit multi tool leatherman micra).
>Perso j'ai tout le temps sur moi un Victorinox Signature Lite. Mini LED, mini couteau, mini stylo, lime, tournevis, mini-ciseaux. C'est vraiment pratique pour plein de trucs, en "backup". Ne serait-ce que des conneries du genre ongle cassé, peau qui dépasse, un coup de mini-ciseau, et zou on n'est plus embêté. Cas de viandage pas propre avec de la peau déchirée : un coup de mini-ciseau pour virer la peau avant de désinfecter : la cicatrisation se passera beaucoup mieux. Le point le plus faible c'est la lame du couteau, on n'ose rien couper tellement elle est pas solide.
Raffa a écrit:En rando je met la gourde dans la poche du dessus du sac, en mettant les bras en arrière par dessus ma tête, j'ouvre la fermeture éclair et prend la gourde sans poser le sac, idem pour refermer
Alors là, pas d'accord du tout ! Au cours de mes années scoutes, j'ai testé à peu près toutes les façons de porter une gourde, plus les échanges d'infos avec les copains etc. Voilà ce que j'en retire :
- L'eau est relativement lourde, par rapport aux vêtements ou autres produits volumineux. Or, pour garder le pied sûr, il faut descendre le centre de gravité, la garder centré par rapport à l'axe du corps, et le placer près de soi.
- une gourde glougloutte dès qu'elle n'est plus pleine. Si elle est placée à l'horizontale, ce glou-glou est vraiment gonflant, et en plus il peut déséquilibrer sur des passages délicats.
- une gourde peut s'ouvrir et fuir. Plus elle est haute et horizontale, plus le risque de catastrophe est élevé.
Donc, solutions :
1) gourde placée verticalement, pas trop haut, proche du dos et centrée : partie haute du compartiment intérieur, contre le dos. On est obligé de poser et ouvrir le sac à chaque pause, mais quel gain en termes de stabilité du centre de gravité !
2) gourde en poche latérale : on est obligé de poser le sac aussi, on abaisse le centre de gravilté mais on se déséquilibre (poids d'un côté, variable au fur et à mesure qu'on boit) : moins bien. C'est bon pour le stop, le voyage ou quand on a vraiment peur que la gourde fuie, mais à mon avis, pour la rando, c'est moins bien que la solution 1)
3) remplacer la gourde par une poche à eau. Les sacs de rando moderne ont un compartiment pour poche à eau.... qui est, comme par hasard, centré par rapport à l'axe du corps, et placée contre le dos, au même endroit où je portais ma gourde quand "poche d'hydratatation" n'existant même pas en français. On retrouve l'idée qu'il faut placer ce poids au plus proche et au plus bas. Si en plein hiver, le tuyau gèle, rien n'empêche de s'arrêter et de boire au goulot comme avec une gourde classique.
4) gourde en poche haute : c'est pas bon pour toutes les raisons énumérées : ça déséquilibre, ça glouglotte, ça risque de fuir et de pourrir tout le sac...
Par ailleurs, perso, en poche haute je mets tout ce qui est plus précieux : boussole, carte, couteau, briquet, portefeuille, APN, etc. Il est absolument hors de question d'y avoir une gourde (risque d'inondation), et encore plus de la sortir sans regarder (risque de perdre ces précieux objets sans m'en rendre compte).
Bon, ce sont mes réflexions et mon expérience à moi, après, chacun fait fait fait, ce qui lui plait plait plait. Y'en a même qu'ont des gourdes de l'armée fixées latéralement à la ceinture, ce qui est pour moi le summum de l'abomination, c'est vous dire !
Barnabé- Membre Premium
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Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Désolée de t'avoir choqué moi ce système me convient (poche en haut ou poche latérale ) Par contre je suis d'accord sur l'équilibre. Mais équilibrer n'est pas si difficile nonobstant le fait que la gourde se vide.
Dans ma poche en haut (qui est grande) je n'ai rien de précieux il y a en général mon poncho, mon pantalon kway, mon kway léger, mon foulard pour la tête si il n'est pas sur la tête (pas de chapeau sauf en automne/hiver), éventuellement les couches que j'ai enlevé en cours de marche, ... ma gourde est coincée au milieu de tout ça +/- en biais, le goulot vers ma tête, et elle ne fuit pas (elle n'a jamais fuit en tout cas même si elle ne ressemble plus à rien toute cabossée qu'elle est elle ne tient même plus debout son système de fermeture est celui-là). ET quand bien même ma poche haute est indépendante (et imperméable) du reste du sac et souvent ma "serviette" se trouve sur le dessus du compartiment intérieur (ou sur le sac si elle sèche ) Le glouglou ne me dérange pas.
Il est vrai que nous n'avons pas du tout la même config de rangement
Ceci dit "gourde placée verticalement, pas trop haut, proche du dos et centrée : partie haute du compartiment intérieur, contre le dos." me semble difficile à réaliser dans mon sac à moi (le compartiment intérieur est très grand et n'est pas séparé en 2). Mais bon j'essayerai peut-être un jour
Sinon merci de ton partage logan
Dans ma poche en haut (qui est grande) je n'ai rien de précieux il y a en général mon poncho, mon pantalon kway, mon kway léger, mon foulard pour la tête si il n'est pas sur la tête (pas de chapeau sauf en automne/hiver), éventuellement les couches que j'ai enlevé en cours de marche, ... ma gourde est coincée au milieu de tout ça +/- en biais, le goulot vers ma tête, et elle ne fuit pas (elle n'a jamais fuit en tout cas même si elle ne ressemble plus à rien toute cabossée qu'elle est elle ne tient même plus debout son système de fermeture est celui-là). ET quand bien même ma poche haute est indépendante (et imperméable) du reste du sac et souvent ma "serviette" se trouve sur le dessus du compartiment intérieur (ou sur le sac si elle sèche ) Le glouglou ne me dérange pas.
Il est vrai que nous n'avons pas du tout la même config de rangement
Ceci dit "gourde placée verticalement, pas trop haut, proche du dos et centrée : partie haute du compartiment intérieur, contre le dos." me semble difficile à réaliser dans mon sac à moi (le compartiment intérieur est très grand et n'est pas séparé en 2). Mais bon j'essayerai peut-être un jour
Sinon merci de ton partage logan
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Vraiment intéressant et instructif ces échanges...
- Pour la gourde dans la poche du haut :
Aie .. vous me causez un vrai casse-tête
J'ai essayé hier la technique de Raffa, et j'en étais très content, je pouvais y accéder sans défaire mon sac, en passant les mains derrière la tête.. (un réel plus important pour moi vu que j'ai besoin de boire souvent). Et niveau équilibrage, vu que c'était la bouteille de 0,5L, ca allait.
Par contre j'avai complètement omis la partie fuite possible, et vu que j'ai la trousse de secours dans cette même poche, ca aurait pu être une catastrophe.. Peut être du coup, placer la trousse dans une poche latérale.. Ou sinon finalement la poche à eau comme tu disais Barnabé ..
- Pour le matos assez cher
C'est vrai que je me suis fait plaisir pour le duvet (mais sinon système de ma copine moins cher), pour la veste (sinon vestes decath bon rapport qualité/prix), le bivy poncho (80 euros, là c'est bien trop pour ce que ca fait c'est clair..).
Pour le reste, c'est en général quelques dizaines d'euros.. sauf le sac à dos (90 euros), mais là je pense que ca vaut le coup, c'est ta "maison"
- Ciseau : Rien à redire.. Pour toutes les raisons justifiées que tu donnes ..
- Pour la scie pliante
Exact encore, on peut s'en passer.. Par contre, dans un autre contexte, genre post crash où faudrait fuire la ville et s'abriter/se cacher quelques semaines/mois en nature, je la prendrai quand même. Ca permet de faire des vrais abris résistants, de construire un radeau, des gros outils etc.. Mais comme tu dis, dans le cadre d'une sortie de ce type, on s'en passe. (même si pour avoir des grosses buches qui rentraient dans le poele on a été content d'en trouver une)
Et pour me contredire, un exemple de ce qu'on peut faire "sans scie", avec juste un bon couteau à lame fixe et du battonage (quelques mots plus tard..) et de la force physique comme tu disais.
(autre stage avec DM, je n'y étais pas..)
- Pour la gourde dans la poche du haut :
Aie .. vous me causez un vrai casse-tête
J'ai essayé hier la technique de Raffa, et j'en étais très content, je pouvais y accéder sans défaire mon sac, en passant les mains derrière la tête.. (un réel plus important pour moi vu que j'ai besoin de boire souvent). Et niveau équilibrage, vu que c'était la bouteille de 0,5L, ca allait.
Par contre j'avai complètement omis la partie fuite possible, et vu que j'ai la trousse de secours dans cette même poche, ca aurait pu être une catastrophe.. Peut être du coup, placer la trousse dans une poche latérale.. Ou sinon finalement la poche à eau comme tu disais Barnabé ..
- Pour le matos assez cher
C'est vrai que je me suis fait plaisir pour le duvet (mais sinon système de ma copine moins cher), pour la veste (sinon vestes decath bon rapport qualité/prix), le bivy poncho (80 euros, là c'est bien trop pour ce que ca fait c'est clair..).
Pour le reste, c'est en général quelques dizaines d'euros.. sauf le sac à dos (90 euros), mais là je pense que ca vaut le coup, c'est ta "maison"
- Ciseau : Rien à redire.. Pour toutes les raisons justifiées que tu donnes ..
- Pour la scie pliante
Exact encore, on peut s'en passer.. Par contre, dans un autre contexte, genre post crash où faudrait fuire la ville et s'abriter/se cacher quelques semaines/mois en nature, je la prendrai quand même. Ca permet de faire des vrais abris résistants, de construire un radeau, des gros outils etc.. Mais comme tu dis, dans le cadre d'une sortie de ce type, on s'en passe. (même si pour avoir des grosses buches qui rentraient dans le poele on a été content d'en trouver une)
Et pour me contredire, un exemple de ce qu'on peut faire "sans scie", avec juste un bon couteau à lame fixe et du battonage (quelques mots plus tard..) et de la force physique comme tu disais.
(autre stage avec DM, je n'y étais pas..)
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Chaleur - Partie Feu
Le Feu ... et bien c'est bien dur de faire un feu je trouve ! Faut s'entraîner, même chez soi dans le lavabo de sa cuisine pour le comprendre En tout cas, à mon niveau, beaucoup de progrès à faire sur le sujet ....
Le mois dernier, durant le stage avec DM, j'ai vu plusieurs moniteurs de survie, galérer et mettrent presque 1 heure pour y arriver, et pourtant ils ont l'habitude .. (après c'est vrai : c'était dehors, il neigeait, vent, et bois humide). On dit que le secret c'est .... la "préparation" ! Avant de démarrer le feu, il faut avoir ses 4 ingrédients de prêts et en quantité suffisante : l'amadou (allume feu), les petites brindilles, le petit bois, le gros bois etc..
Pour çà, qu'il ne faut pas hésiter à tricher, et emmener tout ce qui peut être utile pour se faciliter la tâche. Dans mon sac j'avai donc : briquets, pastilles esbit allume feu, oeuf manise (oeuf kinder contenant coton imbibé de vaseline ou d'alcool), petite bouteille d'alcool, on peut dénuder la paracorde pour récupérer les fils, utiliser du pq etc..
Le firesteel, c'est dur aussi .. On dit qu'il faudrait tous en avoir un sur soi (il marche même si il est trempé à la différence d'un briquet), mais alors, il faut vraiment s'entraîner pour arriver à démarrer un feu avec ..
Sinon autre truc, le batonnage ! Souvent le bois n'est pas assez sec, où ne brûle pas bien, il faut donc le travailler avant de le mettre sur le feu .. (le diviser en plusieurs morceaux qui bruleront mieux et dont le centre sera plus sec) Le batonnage est donc cette technique efficace qui consiste à fendre du bois, à l'aide d'un simple couteau solide, de forte préférence à lame fixe (type mon Mora 2000 qui ne coute que 10 euros..), faut un peu s'entraîner, et faire attention à ses doigts ..
Exemple/explication ici :
- Au milieu de cette video sur youtube
- Ou photo de ce que ca peut donner, tiré d'un autre forum :
Le Feu ... et bien c'est bien dur de faire un feu je trouve ! Faut s'entraîner, même chez soi dans le lavabo de sa cuisine pour le comprendre En tout cas, à mon niveau, beaucoup de progrès à faire sur le sujet ....
Le mois dernier, durant le stage avec DM, j'ai vu plusieurs moniteurs de survie, galérer et mettrent presque 1 heure pour y arriver, et pourtant ils ont l'habitude .. (après c'est vrai : c'était dehors, il neigeait, vent, et bois humide). On dit que le secret c'est .... la "préparation" ! Avant de démarrer le feu, il faut avoir ses 4 ingrédients de prêts et en quantité suffisante : l'amadou (allume feu), les petites brindilles, le petit bois, le gros bois etc..
Pour çà, qu'il ne faut pas hésiter à tricher, et emmener tout ce qui peut être utile pour se faciliter la tâche. Dans mon sac j'avai donc : briquets, pastilles esbit allume feu, oeuf manise (oeuf kinder contenant coton imbibé de vaseline ou d'alcool), petite bouteille d'alcool, on peut dénuder la paracorde pour récupérer les fils, utiliser du pq etc..
Le firesteel, c'est dur aussi .. On dit qu'il faudrait tous en avoir un sur soi (il marche même si il est trempé à la différence d'un briquet), mais alors, il faut vraiment s'entraîner pour arriver à démarrer un feu avec ..
Sinon autre truc, le batonnage ! Souvent le bois n'est pas assez sec, où ne brûle pas bien, il faut donc le travailler avant de le mettre sur le feu .. (le diviser en plusieurs morceaux qui bruleront mieux et dont le centre sera plus sec) Le batonnage est donc cette technique efficace qui consiste à fendre du bois, à l'aide d'un simple couteau solide, de forte préférence à lame fixe (type mon Mora 2000 qui ne coute que 10 euros..), faut un peu s'entraîner, et faire attention à ses doigts ..
Exemple/explication ici :
- Au milieu de cette video sur youtube
- Ou photo de ce que ca peut donner, tiré d'un autre forum :
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Partie Eau
Dans le sac donc :
- gourde 1 Litres (en alu, qui va sur le feu donc mais sans le bouchon.., acheté à gopsort quelques euros)
- petite bouteille plastique dur de 0.5 Litres (comme vu : léger, prend pas de place, permet de faire un filtre à eau de fortune avec un chiffon, mais risque de fuite comme souligné par Barnabé/Raffa..)
- plusieurs ziploc solides avec la fermeture à glissière pratique zipper (permettant de contenir plusieurs litres)
A rajouter/améliorer :
- remplacer ma gourde par ce petit bijou qui ne coute que 10 euros : gourde nalgène maxpedition : Gourde ultra résistante, lègère, avec un doseur intégré (pratique pour mesurer les quantités), grand goulot pour la remplir facilement, ou faire pipi durant la nuit (évite de sortir du duvet) et pour se réchauffer après avec, en la laissant dans le duvet (très efficace, faut juste bien nettoyer le lendemain )
- et donc peut être une poche à eau intégrée au sac comme soulignait aussi Barnabé
L'eau donc ..
Ca a été peut être durant ces 4 jours notre principale préoccupation coté "survie". On avait donc au départ 1.5 Litres d'eau par personne (trop peu à mon gout, mais c'est vrai que ca pèse vite lourd). Donc il fallait au grand minimum une fois à deux fois par jour, trouver de l'eau potable. A cette saison en montagne, le problème est que la plupart des sources, indiquées approximativement sur les cartes (par des petites gouttes d'eau) sont inaccessibles (enfouies sur plusieurs mètres de neige). C'était donc notre principal sujet de conversation, quand nous rencontrions quelques rares autres randonneurs. A savoir, s'ils avaient réussi trouvé des sources accesibles, où elles se trouvaient etc.. Après le problème, c'est que chacun avait souvent une version différente...
Pour la nuit dans le premier refuge, nous avons pu en trouver une (grace justement à d'autres randonneurs), il s'agissait d'une sorte petit de tunnel creusé sur quelques mètres de neige, où il fallait rampé pour accéder un filet d'eau. Ca ne parait pas grand chose mais je vous assure que c'était un vrai bonheur (encore meilleur qu'un bon bourdon ! )
Pour les journées/nuits suivantes, par contre : NADA ! On nous avait indiqué une source dans un coin assez inaccessible. J'ai du mettre 1 heure pour grimper cette petite colline, mais arrivé en haut (assez crevé) je n'ai rien trouvé. De leur coté, le père et son autre fille étaient partis dans un autre coin indiquée sur la carte. Ils ont du creusé peut etre 30 mn avec une pelle trouvé dans un refuge, pour arriver à une sorte de fond très vaseux (non buvable donc). Donc là problème .. il fallait bien boire .. et pas de source ..
Heureusement Mère Nature est bien faite .. il y avait de la neige à profusion .. On déconseille effectivement d'en boire, mais avec quelques outils/technique, ca se fait bien. On est donc parti récupérer de la neige, en grattant la surface sur quelques dizaines de centimètres, pour en récupérer de la fraiche et plus saine en dessous. De retour au refuge, on l'a fait fondre sur le poele. Et puis rajout de micro pur extra forte pendant 30mn. (d'ailleurs question : utile pour vous ou pas de rajouter des micros purs ? ou c'est buvable comme çà ? ou ca va si on l'a fait juste bouillir ?)
Ca a pris pas mal de temps, car il nous fallait dans les 10 L pour remplir les gourdes, et faire la popotte du soir
A noter : la différence de technique sur la photo ci dessous, entre ma popotte (ou je mettait la neige progressivement, en la remuant, pour accelerer la fonte, et la popotte de nos 2 compagons de refuge de cette nuit, où ils avaient tous mis d'un coup et donc ca a pris beaucoup plus de temps à fondre..
Dans le sac donc :
- gourde 1 Litres (en alu, qui va sur le feu donc mais sans le bouchon.., acheté à gopsort quelques euros)
- petite bouteille plastique dur de 0.5 Litres (comme vu : léger, prend pas de place, permet de faire un filtre à eau de fortune avec un chiffon, mais risque de fuite comme souligné par Barnabé/Raffa..)
- plusieurs ziploc solides avec la fermeture à glissière pratique zipper (permettant de contenir plusieurs litres)
A rajouter/améliorer :
- remplacer ma gourde par ce petit bijou qui ne coute que 10 euros : gourde nalgène maxpedition : Gourde ultra résistante, lègère, avec un doseur intégré (pratique pour mesurer les quantités), grand goulot pour la remplir facilement, ou faire pipi durant la nuit (évite de sortir du duvet) et pour se réchauffer après avec, en la laissant dans le duvet (très efficace, faut juste bien nettoyer le lendemain )
- et donc peut être une poche à eau intégrée au sac comme soulignait aussi Barnabé
L'eau donc ..
Ca a été peut être durant ces 4 jours notre principale préoccupation coté "survie". On avait donc au départ 1.5 Litres d'eau par personne (trop peu à mon gout, mais c'est vrai que ca pèse vite lourd). Donc il fallait au grand minimum une fois à deux fois par jour, trouver de l'eau potable. A cette saison en montagne, le problème est que la plupart des sources, indiquées approximativement sur les cartes (par des petites gouttes d'eau) sont inaccessibles (enfouies sur plusieurs mètres de neige). C'était donc notre principal sujet de conversation, quand nous rencontrions quelques rares autres randonneurs. A savoir, s'ils avaient réussi trouvé des sources accesibles, où elles se trouvaient etc.. Après le problème, c'est que chacun avait souvent une version différente...
Pour la nuit dans le premier refuge, nous avons pu en trouver une (grace justement à d'autres randonneurs), il s'agissait d'une sorte petit de tunnel creusé sur quelques mètres de neige, où il fallait rampé pour accéder un filet d'eau. Ca ne parait pas grand chose mais je vous assure que c'était un vrai bonheur (encore meilleur qu'un bon bourdon ! )
Pour les journées/nuits suivantes, par contre : NADA ! On nous avait indiqué une source dans un coin assez inaccessible. J'ai du mettre 1 heure pour grimper cette petite colline, mais arrivé en haut (assez crevé) je n'ai rien trouvé. De leur coté, le père et son autre fille étaient partis dans un autre coin indiquée sur la carte. Ils ont du creusé peut etre 30 mn avec une pelle trouvé dans un refuge, pour arriver à une sorte de fond très vaseux (non buvable donc). Donc là problème .. il fallait bien boire .. et pas de source ..
Heureusement Mère Nature est bien faite .. il y avait de la neige à profusion .. On déconseille effectivement d'en boire, mais avec quelques outils/technique, ca se fait bien. On est donc parti récupérer de la neige, en grattant la surface sur quelques dizaines de centimètres, pour en récupérer de la fraiche et plus saine en dessous. De retour au refuge, on l'a fait fondre sur le poele. Et puis rajout de micro pur extra forte pendant 30mn. (d'ailleurs question : utile pour vous ou pas de rajouter des micros purs ? ou c'est buvable comme çà ? ou ca va si on l'a fait juste bouillir ?)
Ca a pris pas mal de temps, car il nous fallait dans les 10 L pour remplir les gourdes, et faire la popotte du soir
A noter : la différence de technique sur la photo ci dessous, entre ma popotte (ou je mettait la neige progressivement, en la remuant, pour accelerer la fonte, et la popotte de nos 2 compagons de refuge de cette nuit, où ils avaient tous mis d'un coup et donc ca a pris beaucoup plus de temps à fondre..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
@Raffa,
Pour décabosser ta gourde en alu ou acier, remplie-la d'eau, ferme-la et laisse-la reposer une nuit dans ton congélateur. Le lendemain matin, miracle, les bosses ont disparu ! Ne remplis pas à raz bord, sous peine de catastrophe dans ton congélo ! Laisse ensuite fondre la glace, et donne quelques coups sur le fond de ta gourde pour lui redonner une assise. Si tu veux faire cela proprement, tu peux aussi utiliser comme presse un cric de voiture et quelques planchettes, judicieusement positionnés à l'horizontal dans un encadrement de porte.
Le truc qui marche bien pour démarrer rapidement un feu au firesteel, c'est la résine sêche récupérée sur les troncs des résineux et réduite en copeaux / poudre selon la consistance. La résine s'enflamme facilement, et peut brûler plusieurs minutes.
Rammstein
Pour décabosser ta gourde en alu ou acier, remplie-la d'eau, ferme-la et laisse-la reposer une nuit dans ton congélateur. Le lendemain matin, miracle, les bosses ont disparu ! Ne remplis pas à raz bord, sous peine de catastrophe dans ton congélo ! Laisse ensuite fondre la glace, et donne quelques coups sur le fond de ta gourde pour lui redonner une assise. Si tu veux faire cela proprement, tu peux aussi utiliser comme presse un cric de voiture et quelques planchettes, judicieusement positionnés à l'horizontal dans un encadrement de porte.
Le truc qui marche bien pour démarrer rapidement un feu au firesteel, c'est la résine sêche récupérée sur les troncs des résineux et réduite en copeaux / poudre selon la consistance. La résine s'enflamme facilement, et peut brûler plusieurs minutes.
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: Ma maison portable pour la survie en nature
bjr,
Une question Logan, connais tu la marque du poêle sur lequel tu fais fondre ta neige?
A vue de nez on dirait bien un Jotul, si c'est le cas c'est pas courant dans un refuge, vu le prix d'achat initial.
A+
Une question Logan, connais tu la marque du poêle sur lequel tu fais fondre ta neige?
A vue de nez on dirait bien un Jotul, si c'est le cas c'est pas courant dans un refuge, vu le prix d'achat initial.
A+
billebaude- Membre Premium
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Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Alors là Rammstein merci du tuyau !!
J'essaie dès que possible (au moins pour la faire tenir droite parceque ses bosses en fait... je les aime bien )
Logan, perso je n'aurais pas mis les micropures dans la mesure où vous avez fait bouillir l'eau. Mais bon je comprends que l'on soit trop prudent sur cet aspect de la boisson
J'essaie dès que possible (au moins pour la faire tenir droite parceque ses bosses en fait... je les aime bien )
Logan, perso je n'aurais pas mis les micropures dans la mesure où vous avez fait bouillir l'eau. Mais bon je comprends que l'on soit trop prudent sur cet aspect de la boisson
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Merci pour le tuyau, Rammstein ! J'ai redonné forme à ma gourde en alu.
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
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Re: Ma maison portable pour la survie en nature
@ Rammstein
Clair, sympa l'astuce pour les gourdes cabossées .. ca va m'etre utile aussi !
Et le fameux bois gras ! et sa térébenthine qui brule si bien ..
@ billebaude
Pas fait attention à la marque du poele, c'était d'ailleurs le même type dans 2 refuges. En zommant sur les photos, je vois sur le coté des dessins avec un arbre et des animaux de chaque coté, et devant une inscription qui en devinant un peu pourrait être "dovle" ou "dovre" ou ".ovre" etc..
Sinon dans le sac aussi, partie Alimentation, tour rapide sur la popotte :
Photo de la primus litech 1L avec son contenu. C'est serré mais ca tient bien .. donc items utilés pour la partie cuisine et feu
Le contenu débalé :
- popotte
- rechaud pocket rocket + sa recharge de gaz + un peu l'alu pour faire parevent
- petit briquet bic
- pastille esbit (allume feu, ou seules peuvent faire chauffer un peu d'eau dans la popotte)
- rechaud a alcool p3rs : voir sur le net (demo ici ou ailleurs), fabriqué en moins 30mn avec une canette de coca, un ciseau et une règle. Petit, léger, 0 euro, et on a un rechaud alcool qui fait bouillir dans les 500ml d'eau en 4 mn avec 20ml d'alcool.. peut aussi aider à allumer un feu rapidement etc.. sympa !
- petite bouteille alcool (pour le p3rs, pour aider à allumer un feu, etc..)
- cuillière plastique (pas besoin de fourchette)
- torchon pour la vaiselle, pour filtrer l'eau ..
Sinon, on doit quand meme prendre une popotte plus grande quand on est 2, et qu'on veut faire de plus gros plats. Et plus grosse bonbonne de gaz si on part plus longtemps.. (sinon seul ca suffit, et on doit pouvoir tenir dans les 2 semaines je pense avec le gaz..)
Edit : Sinon coté améliorations possibles, je verrai déjà :
- popotte plus légère en titane, style msr titan kettle (mais plus cher..)
- rechaud F1 Lite (aussi petit, plus puissant mais plus cher..) ou réchaud multi combustible ou à essence (utile aussi pour les très basses températures, mais plus encombrant et plus cher aussi..)
Clair, sympa l'astuce pour les gourdes cabossées .. ca va m'etre utile aussi !
Et le fameux bois gras ! et sa térébenthine qui brule si bien ..
@ billebaude
Pas fait attention à la marque du poele, c'était d'ailleurs le même type dans 2 refuges. En zommant sur les photos, je vois sur le coté des dessins avec un arbre et des animaux de chaque coté, et devant une inscription qui en devinant un peu pourrait être "dovle" ou "dovre" ou ".ovre" etc..
Sinon dans le sac aussi, partie Alimentation, tour rapide sur la popotte :
Photo de la primus litech 1L avec son contenu. C'est serré mais ca tient bien .. donc items utilés pour la partie cuisine et feu
Le contenu débalé :
- popotte
- rechaud pocket rocket + sa recharge de gaz + un peu l'alu pour faire parevent
- petit briquet bic
- pastille esbit (allume feu, ou seules peuvent faire chauffer un peu d'eau dans la popotte)
- rechaud a alcool p3rs : voir sur le net (demo ici ou ailleurs), fabriqué en moins 30mn avec une canette de coca, un ciseau et une règle. Petit, léger, 0 euro, et on a un rechaud alcool qui fait bouillir dans les 500ml d'eau en 4 mn avec 20ml d'alcool.. peut aussi aider à allumer un feu rapidement etc.. sympa !
- petite bouteille alcool (pour le p3rs, pour aider à allumer un feu, etc..)
- cuillière plastique (pas besoin de fourchette)
- torchon pour la vaiselle, pour filtrer l'eau ..
Sinon, on doit quand meme prendre une popotte plus grande quand on est 2, et qu'on veut faire de plus gros plats. Et plus grosse bonbonne de gaz si on part plus longtemps.. (sinon seul ca suffit, et on doit pouvoir tenir dans les 2 semaines je pense avec le gaz..)
Edit : Sinon coté améliorations possibles, je verrai déjà :
- popotte plus légère en titane, style msr titan kettle (mais plus cher..)
- rechaud F1 Lite (aussi petit, plus puissant mais plus cher..) ou réchaud multi combustible ou à essence (utile aussi pour les très basses températures, mais plus encombrant et plus cher aussi..)
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Neige et eau :
faire fondre la neige est la technique usuelle en refuge. Trois problèmes :
- potentiellement polluée (surtout bactériologique) ;
- pauvre en minéraux ;
- pauvre en oxygène.
Quand c'est possible on préferera la glace (stagaltites sur les arbres ou le bord du refuge, par exemple) : bien plus "dense" elle produit plus vite une quantité significative d'eau.
Solutions pour le problème bactériologique :
1) faire bouillir : tant qu'à faire on en profite pour préparer avec une partie de cette eau potage, nouilles et infusion.
ou bien 2) désinfection type micropur : ça évite de faire bouillir, ce qui consomme beaucoup de carburant si c'est un feu exprès pour (mais c'est gratuit ou presque si c'est sur le poêle). Avec cette solution de désinfection, on peut s'arrêter dès que c'est fondu.
Dans tous les cas :
- reminéraliser : mettre un peu de sel de mer "bio" (couleur grise), très riche en minéraux, sur les aliments, pour compenser.
- oxygéner : transvaser plusieurs fois entre deux récipients, de haut en bas, en faisant glouglou, façon thé africain.
Pour la gourde : à chacun son organisation, c'est sûr. Quand je disais la mettre en partie haute du compartiment intérieur, et Raffa tu me réponds pas possible parce qu'un seul compartiement : je ne voulais pas dire qu'elle tienne toute seule. Moi aussi j'ai un seul compartiment. Elle est calée sur ce qu'il y a en-dessous (duvet par exemple) et autour. D'où l'importance qu'elle soit verticale et bien étanche, parce qu'un duvet mouillé, ça craint !
Pour résoudre tous les problèmes d'un coup, la poche à eau est quand même the big invention de ces dernières années pour les randonneurs, trailers etc. Positionnement idéal, ne tient que la place de l'eau, on peut boire sans s'arrêter, etc.
faire fondre la neige est la technique usuelle en refuge. Trois problèmes :
- potentiellement polluée (surtout bactériologique) ;
- pauvre en minéraux ;
- pauvre en oxygène.
Quand c'est possible on préferera la glace (stagaltites sur les arbres ou le bord du refuge, par exemple) : bien plus "dense" elle produit plus vite une quantité significative d'eau.
Solutions pour le problème bactériologique :
1) faire bouillir : tant qu'à faire on en profite pour préparer avec une partie de cette eau potage, nouilles et infusion.
ou bien 2) désinfection type micropur : ça évite de faire bouillir, ce qui consomme beaucoup de carburant si c'est un feu exprès pour (mais c'est gratuit ou presque si c'est sur le poêle). Avec cette solution de désinfection, on peut s'arrêter dès que c'est fondu.
Dans tous les cas :
- reminéraliser : mettre un peu de sel de mer "bio" (couleur grise), très riche en minéraux, sur les aliments, pour compenser.
- oxygéner : transvaser plusieurs fois entre deux récipients, de haut en bas, en faisant glouglou, façon thé africain.
Pour la gourde : à chacun son organisation, c'est sûr. Quand je disais la mettre en partie haute du compartiment intérieur, et Raffa tu me réponds pas possible parce qu'un seul compartiement : je ne voulais pas dire qu'elle tienne toute seule. Moi aussi j'ai un seul compartiment. Elle est calée sur ce qu'il y a en-dessous (duvet par exemple) et autour. D'où l'importance qu'elle soit verticale et bien étanche, parce qu'un duvet mouillé, ça craint !
Pour résoudre tous les problèmes d'un coup, la poche à eau est quand même the big invention de ces dernières années pour les randonneurs, trailers etc. Positionnement idéal, ne tient que la place de l'eau, on peut boire sans s'arrêter, etc.
Pour une personne seule, la contenance d'un quart suffit pour cuisiner. En option MUL, on peut soit avoir un quart titane (luxe), soit un morceau de canette ou de boîte alu (gratuit), un peu plus large que le P3RS. Dans cette deuxième solution, il y a un vernis dans la boite ou la canette, ne jamais surchauffer (par exemple je ne le mettrais pas sur un pocket rocket, trop puissant !).Edit : Sinon coté améliorations possibles, je verrai déjà :
- popotte plus légère en titane, style msr titan kettle (mais plus cher..)
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Merci pour ces précisions bien interessantes Barnabé ..
Pour le vernis des boites de conserve : il y a moyen de le faire partir (astuce vue sur ce forum d'ailleurs je crois, ou peut etre ailleurs, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus..)
Pour l'oxygéner l'eau : sympa l'astuce, simple et efficace..
Sinon dans les jours qui viennent (faut travailler un peu au boulot quand même) : suite des détails sur partie nourriture/trousse secours/divers et ca sera fini ..
Pour le vernis des boites de conserve : il y a moyen de le faire partir (astuce vue sur ce forum d'ailleurs je crois, ou peut etre ailleurs, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus..)
Pour l'oxygéner l'eau : sympa l'astuce, simple et efficace..
Sinon dans les jours qui viennent (faut travailler un peu au boulot quand même) : suite des détails sur partie nourriture/trousse secours/divers et ca sera fini ..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Petite maj de la maison ... Vu que mardi c'est Le Départ pour le fameux GR20 en Corse ..
Quelques changements :
- Tapis de sol (accroché au sac avec de la paracorde)
Passé du gonflable à un en mousse en polyéthylène. (Modèle LightPlus de Trangoworld à 215 g). Car pas moyen de faire tenir le gonflable dans le sac, et trop dangereux de l'accrocher à l'extérieur du sac (pourrait se déchirer). Plus solide/confortable/isolant que les mousses classiques .. (moins qu'un gonflable mais c'est un bon compromis je pense..).
- Tente Décathlon T2 Ultralight pro (sous le sac)
1.6 kg .. trop lourd .. Un tarp aurait été mieux, mais vu qu'on va aussi se reposer dans des campings après le GR, fallait un minimum de confort et de protection..
- 2*2 batons de randos de chaque coté (les miens + ceux de ma copine)
Des Forclaz 500 antishock de Décathlon .. Nécessaire je pense pour le parcours assez accidenté du GR20 ..
- Petite pochette resistante rajoutée sur le coté de la ceinture ventrable
Achetée il y a 2 mois dans un surplus militaire en Thailande, pour mettre les items qui doivent être facilement accessibles (cartes, boussole etc..)
- Nouvelle Gourde : Nalgene MaxEpedition
Celle dont on parlait avant, je l'ai reçu et c'est tip top.
- Après dans le sac, ca n'a pas trop changé :
Principalement de la bouffe .. et 1 calecon,1 paire de chaussettes,1 polaire, 1 thsirt, 1maillot de bain, 1colant+haut odlo, le bivy poncho, la popotte+rechaud, duvet, gants, paire de tongues (pour se reposer les pieds le soir) etc..
Coté poids 15 Kg pour l'instant ... abusé, c'est trop lourd .. je vais essayer de réduire ce weekend mais je ne vois pas trop comment ... Rien qu'avec la tente à 1.6kg, les 2 kg d'eau, la nourriture (qui partira au fur à mesure), ca va vite ..
Si j'ai le temps (pas sûr), j'essayerai de remettre des infos ce weekend (trousse secours, trousse items divers) .. Reste encore du taff, par exemple rajouter de la paracorde, ou idéalement de la corde élastique (mais pas trouvé encore) sur le dessus et le derrière sac pour pouvoir fixer d'autres élèments au besoin durant la rando (veste, polaire etc.. pour éviter d'ouvrir le sac), tester les piles, rentrer les numéros de secours dans le portable (je n'ai pas oublié les conseils de Barnabé), etc...
Un peu la pression quand même, car on ne s'est pas tant entrainé que çà, et ce GR est réputé pour être un des plus dur d'Europe (des morts chaque année.. après sur le nombre qui le parcoure faut relativiser..). Mais c'est aussi un des plus beau !!... Qui vivra verra ..
PS : Quelques tofs du futur paysage pour le plaisir ..
Quelques changements :
- Tapis de sol (accroché au sac avec de la paracorde)
Passé du gonflable à un en mousse en polyéthylène. (Modèle LightPlus de Trangoworld à 215 g). Car pas moyen de faire tenir le gonflable dans le sac, et trop dangereux de l'accrocher à l'extérieur du sac (pourrait se déchirer). Plus solide/confortable/isolant que les mousses classiques .. (moins qu'un gonflable mais c'est un bon compromis je pense..).
- Tente Décathlon T2 Ultralight pro (sous le sac)
1.6 kg .. trop lourd .. Un tarp aurait été mieux, mais vu qu'on va aussi se reposer dans des campings après le GR, fallait un minimum de confort et de protection..
- 2*2 batons de randos de chaque coté (les miens + ceux de ma copine)
Des Forclaz 500 antishock de Décathlon .. Nécessaire je pense pour le parcours assez accidenté du GR20 ..
- Petite pochette resistante rajoutée sur le coté de la ceinture ventrable
Achetée il y a 2 mois dans un surplus militaire en Thailande, pour mettre les items qui doivent être facilement accessibles (cartes, boussole etc..)
- Nouvelle Gourde : Nalgene MaxEpedition
Celle dont on parlait avant, je l'ai reçu et c'est tip top.
- Après dans le sac, ca n'a pas trop changé :
Principalement de la bouffe .. et 1 calecon,1 paire de chaussettes,1 polaire, 1 thsirt, 1maillot de bain, 1colant+haut odlo, le bivy poncho, la popotte+rechaud, duvet, gants, paire de tongues (pour se reposer les pieds le soir) etc..
Coté poids 15 Kg pour l'instant ... abusé, c'est trop lourd .. je vais essayer de réduire ce weekend mais je ne vois pas trop comment ... Rien qu'avec la tente à 1.6kg, les 2 kg d'eau, la nourriture (qui partira au fur à mesure), ca va vite ..
Si j'ai le temps (pas sûr), j'essayerai de remettre des infos ce weekend (trousse secours, trousse items divers) .. Reste encore du taff, par exemple rajouter de la paracorde, ou idéalement de la corde élastique (mais pas trouvé encore) sur le dessus et le derrière sac pour pouvoir fixer d'autres élèments au besoin durant la rando (veste, polaire etc.. pour éviter d'ouvrir le sac), tester les piles, rentrer les numéros de secours dans le portable (je n'ai pas oublié les conseils de Barnabé), etc...
Un peu la pression quand même, car on ne s'est pas tant entrainé que çà, et ce GR est réputé pour être un des plus dur d'Europe (des morts chaque année.. après sur le nombre qui le parcoure faut relativiser..). Mais c'est aussi un des plus beau !!... Qui vivra verra ..
PS : Quelques tofs du futur paysage pour le plaisir ..
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Prévois bien tes points de ravitaillement en eau sur le parcous car avec une autonomie de seulement 2 litres d'eau en plein été, cela risque d'être problématique voir dangeureux.
Raporte nous tes commentaires quand tu auras fini
Raporte nous tes commentaires quand tu auras fini
matthioux- Membre Premium
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Localisation : côte varoise
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: Ma maison portable pour la survie en nature
Si c'est trop lourd, place des trucs discrètement dans le sac de ta copine
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
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Localisation : Aquitaine - France
Emploi : Retraitée
Date d'inscription : 10/08/2008
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