[Manuel] (Survie) Guides de survie & livres consacrés à la survie

De la part de aegretus :

Bonjour,

J'ai trouvé une interview vidéo de Jade Allégre, l'auteur de "Survivre en ville quand tout s’arrête", datant du 1er mai 2009.

http://videos.rim952.fr/?p=64


Cordialement.

Survivre en ville quand tout s'arrête


Je résume qq idées :
- Parle de faire bouillir la neige-glace mais pas un mot sur la déminéralisation de l'eau obtenue avec les crampes qui vont avec
- Ne semble pas connaître les filtres à eau
- Apologie du traitement de l'eau par filtration (tissu) + argile -> l'auteur est "Présidente-coordinatrice de L'Homme et L'Argile"
- Boire son urine oui pdt 24h, après essayer de ne pas dépasser 50% de la consommation de liquide
- "Des trucs pour vivre avec le moins d'eau possible ? (...) Certains experts affirment qu'il vaut mieux également ne pas manger"
- Toujours sur l'eau : "Dernier , sucer un petit caillou, comme les aborigènes du désert australien"
Je m'arrête là, j'en suis à la page 12 sur 90

Extrait de l'interview : "je bois peu, c'est très pratique" "l'eau c'est lourd".
On pourrait citer un tas d'extraits...

Je pense que ca donne une idée de ce que vous pouvez attendre (longtemps ?).


Je ferais bien don de mon exemplaire à un membre du forum, mais j'aurais l'impression de faire une mauvaise blague et de gaspiller mon argent avec un timbre, même à 1 centime.
Bilan : ca fait cher l'allume-feu.

[edit] Autant pour moi Tarsonis, pas vu (souvenu)

On en avait un peu parlé dans la présentation d'un membre il ya quelques temps, on avait un point de vue proche du tien...

Rammstein a écrit:[...]Par exemple Jade Allègre reconnait elle-même dans son bouquin ("survivre en ville...") que l'argile ne traite pas la pollution bactérienne de l'eau, et recommande plutôt d'acheter un filtre céramique. Ben moi je passe directement à la case "filtre" (même bricolé avec du sable et du charbon) sans m'encombrer d'argile.

Idem pour la promotion quasi criminelle faite pour le jeûne. Un bobo en quête spirituelle et dans la force de l'âge pourra s'en accomoder. Un enfant de 6 ans ou une personne âgée risque d'y laisser sa peau. On en a déjà parlé sur ce forum donc je ne m'étendrai pas sur le sujet.

Ceci-dit le bouquin de cette dame présente quelques idées intéressantes !

Rammstein

tarsonis a écrit:
J'espère que son livre ne reflète pas cette interview, très brouillonne (Paris/la jungle tropicale) avec des conseils un peu bizarres voire dangereux.

Feu d'artifice : La "javel n'agit pas sur les virus", c'est inutile pour désinfecter de l'eau." ! (19:20)
"L'argile est plus 'secure' que l'eau de javel".
"Si vous mettez votre chlore et buvez de l'eau dans laquelle il y a eu un cadavre de choléra, et bien vous attrapez le choléra." qui témoigne de son manque cruel de connaissances médicales.
Triste exemple sachant que la javel est le meilleur traitement contre le choléra que possèdent les populations des zones endémiques  

Dommage qu'elle ait pris l'exemple du choléra (où l'hygiène est très importante), juste après le passage où elle déclarait que l'on pouvait très bien vivre sans jamais se laver.
Je passe sur les conseils au sujet de la consommation de l'eau de mer. (30:00)

Amha, c'est sûrement un bon bouquin (du moins je l'espère) pour débuter en matière de survivalisme, mais juste une base (avec ses incohérences),qui doit être confortée par un sérieux apprentissage post-lecture.

Rammstein a écrit:Le bouquin, qui traîne dans ma bibliothèque, reste très succinct. Certaines solutions proposées, comme se nourrir des ressources végétales en ville par exemple, sont saisonnières et en plus vouées rapidement à l'échec, épuisement desdites ressources oblige.

Pour un livre de survie urbaine, j'attendais des infos plus "trash", comme chasser et préparer les animaux errants, se nourrir d'insectes (pour une personne supposée faire de l'humanitaire en Afrique, l'antomophagie devrait être une chose connue), se chauffer et faire sa cuisine sans
électricité, etc... sans parler des thématique de sécurité et défense, de protection incendie et RNBC ou que sais-je encore ?
Bref, on reste sur sa faim et sur une vision très bisounours de la survie en temps de crise.

Les bonnes idées quand même :
- l'élevage de rats,
- le potager d'appartement,
- 2-3 trucs de médecine douce.

Rammstein

Bonjour à toutes et à tous,

Bon, je me lance...c'est mon premier post sur le forum.

J'ai en ma possession un manuel de survie en français rédiger au Canada. Il traite de nombreux thèmes décrits durant... 655 pages!!!

C'est une véritable source d'informations concernant le survivalisme, la psychologie et le stress, les planifications et préparations, les urgences médicales, habitats...

Ce document a été publié avec l'autorisation du chef d'état major de l'armée de terre canadienne. Il n'y a donc pas de soucis à le partager avec qui veut.

Je l'ai au format Pdf, donc si quelqu'un souhaite se le procurer pour bible du soir au chevet, je serai ravi de le partager avec vous.

Par contre, je ne sais pas encore comment échanger des documents via nos adresses mails. Si quelqu'un me renseigner, se serait sympa!?

Pour mieux cerner le document, je vous met le sommaire, qui parle de lui-même.

Comme je n'ai pas su mettre d'image, je vous ai écrit avec mes deux petits doigts le sommaire de manière...sommaire :b c-à-d les chapitres, quelques sous chapitres et quelques sous-sous-chapitre pour que cela vous donne une idée.


Chapitre 1: Introduction:

Survie
Plan de survie

Chapitre 2: La psychologie de la survie:

Qu'est ce que le stress?
Les réaction naturelles
Se préparer

Chapitre 3: La planification:

Chapitre 4: Les rudiments de la médecine de survie

Les conditions de préservation de la santé
Les urgences médicales
Démarches de sauvetage
Blessures aux os et aux articulations
Les morsures et les piqûres
Les plaies
Les troubles d'origine environnementale

Chapitre 5: L'abris:

Choix du site d'un abris
Types d'abris

Chapitre 6: L'eau:

Source d'eau
Construction d'un condensateur d'eau
Purification de l'eau
Dispositif de filtration de l'eau

Chapitre 7: L'art du feu:

Les principes de base de la combustion
Le choix de l'emplacement et la préparation
Le choix des matériaux
Comment faire un feu
Comment allumer un feu

Chapitre 8: La nourriture:

Les animaux
Pièges et collets
La chasse
La pêche
Préparation du poisson et du gibier pour
la cuisson et l'entreposage

Chapitre 9: Survivre à l'aide des plantes

Comestibilité des plantes
Les plantes médicinales

Chapitre 10: Les plantes vénineuses

Chapitre 11: Animaux dangereux

Chapitre 12: Armes, outils, et équipements rudimentaires

Les massues
Les armes tranchantes
Autres armes rudimentaires
Cordeages et ligatures
Fabrication d'un havresac
Vêtements et chaleur
Ustensiles de table et de cuisine

Chapitre 13: Survie dans le désert

Chapitre 14: Survie dans les régions tropicales

Chapitre 15: Survie par temps froid

Chapitre 16: Survie en mer

Chapitre 17: Comment traverser les cours d'eau et les lieux humides

Chapitre 18: S'orienter avec les moyens du bord

Chapitre 19: Techniques de signalisation

Chapitre 20: Mouvements en zone hostile

Chapitre 21: Le camouflage

Chapitre 22: Communiquer avec les gens

Chapitre 23: La survie dans les situations de danger technologique

Attaque nucléaire
Effet des armes nucléaires
Souffle
Rayonnement thermique
Rayonnement nucléaire
Type d'explosion nucléair
Lésions par souffle
Retombées
..... .....

Attaque biologique
Attaque chimique

Annexe A: Trousses de survie

Annexes B: Plantes comestibles et médicinales

Voili, voiloù, donc n'hésitez pas à me bipper si vous êtes interssés...c'est gratuit.

Cordialement

Liberty

Si c'est le livre que je crois, il est quand même très bien et couvre un large éventail. (sans dire que c'est la bible de la survit non plus ) Faut que je vérifie dans ma bibliotheque.

Sinon je t'ai envoyé un petit message privé aussi.

Pour le partage, si il est libre de tous droit. Tu peux le passer par mails privée directement, les site comme hotmails laisse passer plusieurs Mo d'information et je crois pas que ton pdf soit suffisament gros pour les dépasser.

Sinon tu as aussi des site free, ou tu peux héberger ton pdf, c'est très simple a faire, 3 petite étapes. Ensuite tu donne le lien a ceux avec qui tu veux le partager et les gens n'ont plus qu'a passer le récupérer.

Je suis pas un exepert non plus, j'espere que mes explication sont claire. Si tu veux des explications plus poussé j'essayerais. Sinon je suis sur qu'un des king de l'information du coin vas passer te faire un petit tuto personnalisé.

Bon ie plante j,arrive pas a édité mon premier poste sorry pour le doublons.

Voici des site ou tu peux héberger ton pdf (toujours si il est libre de tous droit)

ici

la

ou même par-ici

Suffit de faire une petite recherche sur google.

Bon je me sauve, au plaisir

pour ceux qui lisent l'anglais, il y a quelques trucs sur le NET

ça, entre autres :

http://www.aircav.com/survival/asurtoc.html
http://www.wilderness-survival.net/
http://www.survivaliq.com/survival/introduction.htm
http://www.survivalist.info/
http://www.equipped.com/fm21-76.htm
http://www.equipped.org/fm3-0570.htm


les memes en allemand :
http://vivalranger.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&Itemid=145&id=13/128/
http://survival.4u.org/ausruestung/

En fait on trouve a peu pres toujours les memes trucs.
Les seules variantes sont dans les guides de survie specialisés (orienté montagne , desert, jungle)

Bonsoir,

Merci beaucoup pour les infos. C'est toujours un peu brouillon quand on débute sur un forum. mais çà va mieux par la suite ...j'espère hihi

Liberty

Le Télérama de cette semaine (n°3176) titre : "Ils vivent pour survivre"



Je ne l'ai pas eu l'occasion de le lire, mais si un membre a envie de nous en faire un petit topo....

Bonsoir,

Rien à voir avec le survivalisme (encore que, dans un certain sens), mais avec ces gens pour qui (comme le disait Coluche... Putain de camion...) la fin du mois, c'est dès le 10...

Salut.

Le lien pour le Modo : (Ouvrages sur la survie & les techniques de survie)

Tout le monde ou presque connait le guide de survie de l'armée Américaine, mais je n'ai pas vu après recherche (Parfois la recherche par gogole peut foirer) quelqu'un parler de celui de l'armée Canadienne, que je trouve particulièrement bien et vraiment complet.
Il aborde plein de sujet et de situation que nous pourrions rencontrer en cas de survie (physcologie, médecine de survie rudimentaire, abri, eau, feu, nourriture, plantes, animaux, équipements...).
Je l'ai pratiquement lu entièrement (655 pages quand même) et je suis vraiment conquis et ne peut que l’ajouter dans ma bibliothèque des livres qu'il faut posséder...
Le connaissez-vous ?, l'avez-vous lu ?, et comment le trouvez-vous ?
Ps: Je ne sais pas s’il est libre de droit mais si vous ne le possédez pas contactez-moi par MP si vous le voulez...

au sujet de romans d'anticipation, je lis actuelement "LA THEORIE GAIA" de M.Chattam en format poche, c'est sur l'avenir de notre planéte, une réflexion sur les catastrophes naturelles en expansion, l'instinct de prédation en pleine recrudescence,accroissement exeptionnel des tueurs en série, un chaos qui s'annonce...
j'ai commencé à le lire et j'accroche bien, malgré que ma lecture de prédilection soit "le survivant" de G.VILLIERS; le fameux J.T. ROURKE
J'ai aussi essayé du Sojetliscyne, une journée dans un goulag(je n'ai plus le bouquin sous la main) mal traduit donc dur à suivre mais intéressant quand même.

frank a écrit: Sojetliscyne,

Alexandre Soljénitsyne.... entre lui et Friedrich Nietzsche... quand tu sais écrire leur nom, ben tu as déjà fait la moitié du boulot !

En tout cas, même si je pense que ce n'est pas le genre de "littérature de survie" au sens olduvaïen c'est lecture intéressante, bravo de t'attaquer à pareil genre.

dans le genre vécu, lire "le soldat traqué" de Christian Malbosse (pseudonyme) qui s'étend sur les années 1945 à 1948 en Allemagne occupée.
Le gars vivait dans les bois et un peu chez l'habitant. C'est une histoire vraie. C'était un réprouvé, français engagé dans le mauvais camp, qui ne pouvait donc pas rentrer chez lui à la fin de la guerre.
Un récit édifiant.

https://www.le-projet-olduvai.com/t108-guides-de-survie-livres-consacres-a-la-survie

Bonjour, comme je l'ai expliqué dans ma présentation je traduit actuellement le guide de survie de l'armée US disponible en pdf à l'adresse suivante: ar15.com/content/manuals/FM21-76_SurvivalManual.pdf

Si certains d'entres vous sont partant pour aider à finir, nous nous sommes réparti la tache par chapitres ou groupes de chapitres, à savoir que les chapitres 1 à 4, 6 à 10 et 18 à 23 sont d'ors et déjà en cours de traduction. Il reste donc le chapitre 5 et les chapitres 11 à 18. Etant donné que nous sommes trois sur le coup ça ne sera pas prêt tout de suite! Contactez moi par MP si motivés. Une fois achevée, la version sera soumise à des volontaires du site pour d'éventuelles corrections ou apports supplémentaires, de cette manière on pourra l'enrichir un peu plus et ainsi obtenir un manuel fiable, gratuit, et en français.

Merci pour votre intérêt!

Bonjour,


le guide de survie de l'armée américaine se trouve facilement en PDF en français (mais est-il disponible légalement ?)

quant à votre traduction en français , respectez vous les droits d'auteurs ( avec autorisation dudit auteur ?)

ceci pour petit rappel de la chartre du site..

https://www.le-projet-olduvai.com/t108-guides-de-survie-livres-consacres-a-la-survie

Bonjour,

la version traduite du dit manuel est payante et protégée par des droits d'auteur mais pas la version US qui est dans le domaine public. D'où l’intérêt de le traduire par nous même ce qui nous y donne accès gratuitement et légalement. De plus rien ne nous empêche d'y ajouter des pages adaptés aux régions et besoins de chacun comme une carte, une check list ou autres...

Bonjour

Il y a aussi le guide de survie de l'armée canadienne, en français

En tant nouveau membre, je ne peus pas poster de lien mais si vous tapez guide de survie de l'armée canadienne sur Google; pas de problème. 625 pages, shémas et dessins compréhensibles, en PDF.



Bonne lecture

Hello,

Pour rappel, la plupart de ces manuels sont sur la base documentaire du forum : http://oldu.ispeed.org/docs/ (répertoire Manuel)

Effectivement très bien le manuel canadien (comme le US d'ailleurs ..)

J'ai lu :



Ce manuel de survie en cas d'apocalypse, sans rire, je le lisais dans mes toilettes. Et c'est franchement le bon endroit. Ce n'est pas péjoratif et cela ne remet nullement en question la qualité du livre, au contraire. C'est un manuel très concis qui se lit très rapidement : si vous l'avez en livre de chevet, dès votre première soirée il sera terminé. Autant le déguster jour après jour comme je l'ai fait. Il compte 158 pages réparties en 5 chapitres : (I) s'hydrater, se nourrir, se soigner (II) s'abriter, s'orienter, se protéger (III) faire face aux catastrophes et accidents majeurs (IV) affronter les animaux dangereux (V) affronter le plus redoutable prédateur : l'homme. De "comment faire du feu" à "comment réagir en cas de tremblement de terre", en passant par "comment m'orienter si je n'ai pas de boussole" et "survivre à une prise d'otage", l'auteur ne manque pas d'humour tout au long du livre : chaque sujet est agrémenté d'un dessin humoristique et il ne se prend pas toujours au sérieux, notamment dans le dernier sujet "comment négocier avec un extra-terrestre?" Le manuel reprend tous les concepts de base connus des initiés, mais sans entrer dans les détails, et sans schéma. Les "conseils de l'expert" sont pertinents et tranchent avec le ton léger, voire drôle, de l'ensemble du manuel. C'est un livre extrêmement agréable à lire, certes, dont la qualité est aussi son principal défaut : il est bref. Le survivaliste expérimenté ayant déjà lu d'autres manuels du genre n'y apprendra rien : il aura l'impression de lire un résumé. A peine une soixantaine de lignes sur un sujet essentiel comme "trouver l'eau et la purifier", en disant ça je dis tout. L'essentiel y est, mais pour un approfondissement, voyez ailleurs. Extrait choisi : "Si, comble de malchance, vous n'avez pu échapper à la morsure [de vipère], sachez que dans 90% des cas celle-ci est sèche. Si, décidément, ce n'est pas votre jour, et que la vipère vous a piqué de ses crochets et injecté un peu de venin, sachez qu'il n'est mortel que dans 10 à 15% des cas!"





Fan de films de morts-vivants, c'est par curiosité que j'ai commandé ce guide de survie en territoire zombie, dans le but de le lire comme je lirai un roman humoristique, sans prise de tête. J'aurai pu ne pas l'aborder dans ce sujet mais, mine de rien, il expose pas mal de situations qui peuvent vous faire penser à des choses auxquelles vous n'aviez pas pensé jusqu'alors. Car, dans les faits, en K2KK, nul n'est dupe : l'homme se comportera comme un zombie. Le mot d'ordre général du livre est "préparez-vous!". C'est donc un manuel de survie à part entière. Partant de ce constat, chacun admettra que ce guide peut donc apporter quelques pistes de réflexion intéressantes. Les conseils, pour peu qu'on prenne ce qui est pertinent et qu'on laisse ce qui relève de la fantaisie, sont assez judicieux. Il ne vous expliquera pas comment allumer un feu mais vous conseillera de "inventoriez votre matériel et préparez-vous à faire les magasins" ; toujours bon à prendre. 380 pages réparties en 7 grands chapitres : (I) Morts-vivants, mythes et réalités (II) Armes et techniques de combat (III) Défense (IV) Fuite et déplacements (V) Chasse et nettoyage (VI) Vivre dans un monde envahi par les zombies (VII) Épidémies recensées. Extrait choisi : "Ne prenez jamais de voiture : les chances de localiser une route dégagée d'un bout à l'autre de la ville sont quasi nulles. N'espérez pas la trouver au volant de votre berline, de votre 4X4 ou camionnette, sauf si on vous tient constamment informé de l'état des voies de circulation. Une moto ferait mieux l'affaire mais le bruit du moteur limitera votre marge de manoeuvre. En voyageant à pieds ou à vélo, vous disposerez des avantages de la rapidité, de la discrétion et de la souplesse pour traverser au mieux ce vaste labyrinthe de béton."




Le guide pratique de l'extrême Aventure & Survie est le premier que j'ai lu. Devant le choix qui se présentait à moi lorsqu'il me fallut en choisir un pour commencer, j'ai pas mal hésité. Jusqu'à lire l'avis d'un acheteur : "s'il ne vous faut en lire qu'un, c'est celui-là". Et je suis du même avis. 572 pages (!!) écrites par un ancien du Special Air Service, instructeur en techniques de survie. Il aborde en Chapitre 1 "les principes de base" : "les grands principes de survie", "la panoplie de survie", "la trousse de survie", "les couteaux", "faire face à la catastrophe", "l'eau" et "le sel". Ensuite, en Chapitre 2 "un peu de stratégie" : en cas d'accident d'avion ou de voiture. J'ai même inculqué son "PLAN" (Protection-Localisation-Approvisionnement-Navigation) à ma fille de 8 ans, "plan" qui peut être adapté à toute situation. Le Chapitre 3 "climat et terrain" traite des différences en fonction de la zone géographique : régions polaires, montages, littoral, îles, déserts, régions tropicales. Le Chapitre 4 est consacré à "se nourrir" : plus de 130 pages sur les besoins nutritionnels et les moyens d'y subvenir. Le Chapitre 5 présente "le campement" : 100 pages sur "s'abriter et établir un camp", "le feu" (8 manières d'allumer un feu, 16 pages y sont consacrées!), "la cuisine", "l'organisation du camp", "l'outillage", "l'ameublement du camp", "les produits d'origine animale", "se vêtir", cordes et filins" et "les noeuds" ! Les chapitres suivants enseignent l'art de (6) "s'orienter", (7) "se déplacer", (8) "la santé", (9) "survivre en mer" et (10) "le sauvetage". Le Chapitre 10 traite des "catastrophes" et expliquent comment y réagir. La dernière partie du Chapitre 10 expose la "préparation chez soi". Le guide est rempli de schémas explicatifs et d'illustrations en couleurs. Histoire de comparer avec le manuel de survie en cas d'apocalypse, ce guide Aventure et survie consacre 7 pages entières à l'eau, rien que dans le premier chapitre sur les principes de base! Et ce n'est pas tout car l'approvisionnement en eau sera abordé à hauteur d'au-moins une page dans chacun des chapitres suivants... Ce guide est complet et est à l'origine, pour ce qui me concerne, de pas mal d'heures d’entraînement et de l'acquisition d'un matériel de base. L'auteur donne l'impression de savoir de quoi il parle et je veux bien le croire. Un must en matière de manuel de survie. Extrait choisi : "on sent quelque fois l'imminence de la foudre à un picotement de la peau et à la sensation de cheveux qui se dressent. Si vous êtes debout, laissez-vous tomber tout de suite à quatre pattes. Ainsi, si vous êtes touchés, la foudre passera dans la terre par le chemin le plus facile, les bras, évitant le torse, et donc l'asphyxie ou la crise cardiaque.



Je dois vous l'avouer tout de suite : je ne l'ai pas encore fini. N'en déduisez pas qu'il est nul, mais bien qu'il ne se lit pas en deux soirées : 510 pages écrites en police 8, rien de moins! Enfin, j'en suis à la dernière partie et je peux donc en parler de manière pertinente. Le livre est divisé, de manière originale, en trois thèmes principaux : "les grandes agressions" (froid, chaud, soif, effort physique, requins, serpents, autres animaux, survie en groupe, stress), "les milieux agressifs" (mer, élément sous-marin, désert, jungle, montagne, pôles) et "sciences et survie" (météorologie, nivologie, astronomie, orientation, diététique, cueillette, vertiges, techniques diverses, médecine, femmes). Huit feuilles en couleurs exposent le "matériel de survie" quasiment de la même manière que dans un catalogue : ça fait un peu "présentation de mon EDC et de mon BOB", c'est pas forcément déplaisant. L'auteur est un scientifique, et on le sent tout au long du livre : il aime les chiffres. Là où Wiseman (aventure & survie) conseille, en page 45, qu'il faut "faire fondre la glace plutôt que la neige : elle produit plus d'eau, plus vite, pour moins d'énergie, deux fois plus pour deux fois moins de chaleur", Maniguet explique, en page 336, que "même compacte, la neige ne donne que 10 à 15% de son volume en eau [...]. Que pour 4L d'eau, il faut donc faire fondre 40L de neige, ce qui est extrêmement coûteux en calories. A titre d'exemple, à -45°C, pour obtenir 4L d'eau, il faut dépenser 700cal de combustible". A titre personnel, en cours de lecture je dois parfois demander des explications à ma femme dans son domaine de compétence (médecine) tellement l'auteur va loin dans ses exposés. Ce guide n'est pas accessible au premier venu : celui qui ne souhaite qu'un manuel de survie abandonnera rapidement. L'initié "qui a certaines capacités intellectuelles" y trouvera un moyen d'approfondir ses compétences. Maniguet était plongeur et ses deux grands chapitres consacrés aux "requins" et au "monde sous-marin" peuvent lasser celui qui n'envisage pas de pratique la plongée. Il ne faut pas considérer ce livre comme un manuel de survie classique et/ou de base, au risque d'être fortement déçu. Le style s'apparente davantage à un syllabus de médecine. On y trouve beaucoup de tableaux et schémas (des chiffres!) et les illustrations ne sont pas rares non plus. Il ne vous apprendra pas à allumer un feu mais vous expliquera que "l'homme se défend contre l'agression du froid par deux moyens naturels : une augmentation de la thermogenèse et une diminution de la thermolyse" ! Personnellement, je conseille ce livre à ceux qui ont déjà un bon bagage en matière de survie et qui veulent le développer par des connaissances théoriques, qui peuvent impressionner lors d'un repas de famille. Certains passages en gras peuvent, lors d'une relecture, s'avérer être de précieux conseils à compulser dans un carnet personnel. Extrait choisi : "Nous avons déjà dit qu'à 4000m d'altitude, l'humidité relative a diminué de 75%. Au-delà de 6000m, l'air inspiré est pratiquement sec. Quelle que soit l'altitude, en revanche, l'air des poumons est saturé en vapeur d'eau après son trajet contre les muqueuses des voies aériennes supérieures, et son séjour dans les alvéoles pulmonaires où il s'est débarrassé d'une partie de son oxygène, et enrichi en gaz carbonique. La conséquence est qu'à chaque expiration, l'organisme se déshydrate."



Fin du monde : comment survivre? Je vous le dis d'emblée : c'est du survivalisme à l'américaine. Cela peut se résumer à "faites des stocks et préparez-vous à les défendre". J'ai été un peu déçu de ce bouquin, je vous l'avoue. Après avoir appris qu'il était l'une des références en matière de survivalisme, cité par d'autres auteurs réputés, je m'attendais à une révélation. Mais non. Les grands principes y sont, c'est indéniable. Mais dans le guide de survie en territoire zombie aussi, ils y sont. Si vous voulez suivre les conseils de l'auteur, vous pouvez allonger la monnaie car il mise beaucoup sur l'équipement. Qu'il faut évidemment toujours acquérir, à l'heure actuelle, avec des pièces sonnantes et trébuchantes. Et ça risque de coûter un os. Entre les "conseils d'achat pour communiquer en cas de crise" et "les systèmes photovoltaïques", cela m'a paru rapidement inabordable. Le livre est une longue liste de "choses à faire et à acquérir", une check-list de vos préparatifs et de l'équipement à stocker. Pas mal de redites, page après page ; probablement une manière d'enfoncer le clou. 217 pages réparties comme suit : la mentalité nécessaire, les priorités (la liste des listes), votre refuge, l'eau, le garde-manger, l'énergie, le potager et l'élevage, les soins médicaux et les médicaments, les communications radio, sécurité et protection personnelle, les armes pour se défendre, les moyens de locomotion, les investissements et le troc, à vous de passer à l'action (10 pages sur ce que vous devez faire dès aujourd'hui : acquérir des compétences, stimuler vos défenses immunitaires, etc). Pour comparer avec les autres bouquins, celui-ci consacre 8 pages sur le thème de l'eau, ce qui est correct il faut l'avouer ; mais ses conseils pour la filtrer/purifier sont jonchés de "Katadyn", "SteriPen" et "Berkfled". Je le répète, l'auteur mise beaucoup sur l'équipement. C'est de la survie à domicile, très "base autonome durable". Extrait choisi : "L'éclairage. La solution la plus simple consiste à utiliser des bougies ou des lampes à kérozène. Il faudra évidemment prendre toutes les précautions d'usage, notamment avec les combustibles liquides. Lorsque vous achèterez des bougies, préférez celles dont la paraffine est à haute teneur en acide stéarique. Elles se consument beaucoup plus lentement. On les trouve fréquemment à des prix très abordables et l'Eglise catholique en est une grande consommatrice.Si vous achetez une lampe à kérozène, stockez une certaine quantité de bidons de combustible (energieverte.fr propose le Petraflam, désaromatisé et désodorisé). Il vous faudra également des mèches et quelques cheminées en verre de réserve."



Je voulais une révélation? Et bien la voilà! Survivre à l'effondrement économique ne vous apprendra ni à allumer un feu, ni à dépecer un animal, mais il finira de vous convaincre -si ce n'est déjà fait- de la nécessité de vous préparer. 425 pages que j'ai déjà lues et que je commence à relire, c'est vous dire! Le livre est divisé en trois grandes parties : les risques et impacts, l'effondrement et enfin la base autonome durable. Le principe de BAD occupe la moitié du livre. On sent bien l'influence de Rawles (comment survivre à la fin du monde) et San Giorgio ne s'en cache pas. Mais il est plus ordonné, plus réaliste, plus européen. Survivre à l'effondrement économique n'est pas un manuel de survie : ceux qui se préparent à Koh Lanta n'y trouveront absolument rien d'intéressant. Ceux-là doivent préférer Aventure & Survie de Wiseman. San Giorgio préfère nous exposer les risques qui menacent notre société, notre civilisation, notre monde. De manière très informée. Et quand il a fini de nous convaincre que ça finira par péter, on ne sait juste ni quand, ni comment, l'auteur nous exposer sa solution : la base autonome durable. La survie à domicile. Les propriétaires trouveront là des pistes pour améliorer leur habitat. Les futurs propriétaires gagneront plein de conseils pour bien choisir leur maison. Et aménager le tout de manière efficace. Le livre est agrémenté de nombreuses citations que vous vous surprendrez à copier dans un carnet personnel, tellement elles sont pertinentes et justifient à elles seules la nécessité de se préparer. Chaque chapitre est également clôturé par une petite histoire, purement fictive, qui raconte les déboires de différents personnages face aux risques et menaces liés à l'effondrement. Un roman en parallèle, en quelque sorte. Tout comme Rawles, San Giorgio a tendance à vouloir amasser des stocks et à acquérir du matériel coûteux, mais de manière plus discrète, ne misant pas tout là-dessus, préférant encourager une certaine autonomie directement liée au ressources naturellement disponibles. Je le répète : ce n'est pas un manuel de survie. Mais il est indispensable. Le livre se termine par les annexes, à savoir 5 listes de matériel à stocker, dont le fameux "kit 72h". Extrait choisi : "S'il s'agit d'une cachette, pensez à y stocker de l'eau, des barres énergétiques, une lampe de poche et toujours du matériel de défense.Faites l'exercice mental de vous mettre à la place d'un habitant du ghetto de Varsovie un jour de 1943 où l'on vient vous déporter vers une mort certaine. Où vous cacheriez-vous? Avec quels effets personnels et quel équipement?"


[à suivre, sachant que mes prochaines lectures seront : "Protegor", "Le manuel de survie des SAS" et "Rues Barbares" de VolWest/SanGiorgio, tous trois en commande]

Dans la catégorie "témoignages", j'ai lu "Survivants de l'extrême, 60 récits de survie dans des conditions extrêmes", de Richard Happer, préface de Bear Grylls. Publication des Editions Ouest France, 2012, traduction d'un livre publié en 2011 en anglais par Times Book. 35 €.

Les témoignages sont répartis dans les catégories Survie (21), Prisonniers (6), Guerre (12), Naufrages (16), Otages (7).
Dans chaque catégorie, c'est par ordre chronologique. Par exemple le témoignage survie le plus ancien date de 1895 et le plus récent de 2010.
Pour les récents, on en a d'ailleurs souvent entendu parler aux infos, ici-même, etc. D'autres sont célèbres comme les survivants des Andes.

Chaque témoignage fait entre 2 et 6 pages et comporte une cartographie des déplacements des survivants en question.

Les récits sont plutôt bien faits, et les histoires, toujours impressionnantes. Ca se lit sans problème et ça constitue un vrai panorama des situations de survie extrêmes !

Par contre, je dois avouer que j'ai modérément apprécié. Parmi les défauts que je trouve au livre :
- chaque histoire est précédée par un mini-résumé, comme s'ils avaient peur qu'on ne lise pas l'histoire et qu'il faille donc nous la vendre à tout prix en nous en donnant les éléments principaux. Résultat, on sait déjà les principaux évenements et comment ça finit. C'est très efficace pour tuer le suspense ! Même si on essaie de sauter cette introduction, il y aussi souvent des tue-suspens dans le récit (exemple : "c'était la pièce où il allait passer 77 jours").
- même si les récits sont correctement écrits, ça n'est pas prenant comme un vrai bouquin. C'est plutôt du style journalistique consensuel.
- la traduction comporte certaines bizarreries pour le lecteur français : les tronçonneuses sont des scies mécaniques, les stations d'infos en continu sont des "stations de nouvelles"... J'ai l'impression que la traduction est québécoise. Plus gênant, il y a pas mal de faux amis (eventually traduit éventuellement, ultimately traduit ultimement, etc.) et d'autres verbes ou mots traduits littéralement même si le mot n'existe pas en français ou ne veut pas dire cela. C'est pas mal traduit, mais disons que ça laisse une légère impression de bizarrerie.
- les récits sont assez centrés anglo-saxons. Ca ne parle pas que de survivants anglo-saxons, mais bcp quand même. Par exemple, il n'y a pas un seul récit des "emmurés vivants" sous Franco, dont je vous ai fait un compte-rendu, alors que certains de ces récits rentrent largement dans le top 60 mondial ! Mais ces histoires ne sont pas connues dans la culture anglo-saxonne, donc c'est passé à la trappe.
- il n'y a pas de réflexion sur comment les survivants auraient pu optimiser leur survie. Ca reste des témoignages, relativement peu détaillés.

Je passe sur l'intro de Bear Grylls et sur son portrait couleur qui s'étale sur 2 pages, c'est là uniquement pour faire vendre.

Bref, c'est sans doute à lire, mais ne vous attendez pas à un monument de littérature, vous seriez déçu.

Barnabé a écrit:- la traduction comporte certaines bizarreries pour le lecteur français : les tronçonneuses sont des scies mécaniques, les stations d'infos en continu sont des "stations de nouvelles"... J'ai l'impression que la traduction est québécoise. Plus gênant, il y a pas mal de faux amis (eventually traduit éventuellement, ultimately traduit ultimement, etc.) et d'autres verbes ou mots traduits littéralement même si le mot n'existe pas en français ou ne veut pas dire cela. C'est pas mal traduit, mais disons que ça laisse une légère impression de bizarrerie.

Je n'ai pas lu le livre, mais tu as sans doute raison, c'est traduit en québecois, ici on utilise pas le mot tronçoneuse, les gens vont te regarder bizzarement si tu utilise ce terme, mais bien scie mécanique ou scie a chaine (dans le pire des cas).

argoth a écrit:
Je n'ai pas lu le livre, mais tu as sans doute raison, c'est traduit en québecois, ici on utilise pas le mot tronçoneuse, les gens vont te regarder bizzarement si tu utilise ce terme, mais bien scie mécanique ou scie a chaine (dans le pire des cas).

En vrai québécois, ce serait drôle même si on y comprendrait ren pentoute ; mais là, à part ces rares cas ("scies à chaîne") qui dénotent l'origine, c'est plutôt du français bien policé, mais un peu mou, un peu international, un peu franglais parfois.

En fait, ce bouquin est quand même symptomatique d'une soupe mondiale : un auteur écossais capable d'écrire sur tout (un guide de ballades, un roman...) prend des récits de différentes époques et différentes langues, en fait faire des résumés de quelques pages (c'est évidemment un affaiblissement très important des récits) ; la commande vient d'un éditeur anglais, dans l'optique évidente de viser aussi le marché américain (beaucoup de récits sont américains) ; un éditeur québécois le fait traduire par des québécois, un éditeur français rachète les droits tranquillou sans aucun effort éditorial, le fait imprimer en Chine (j'vous jure que c'est vrai), et on vend ça... 35 euros. mouaif.

Slamjack a écrit:J'ai lu :
faire fondre la glace plutôt que la neige : elle produit plus d'eau, plus vite, pour moins d'énergie, deux fois plus pour deux fois moins de chaleur[/i]", Maniguet explique, en page 336, que "même compacte, la neige ne donne que 10 à 15% de son volume en eau [...]. Que pour 4L d'eau, il faut donc faire fondre 40L de neige, ce qui est extrêmement coûteux en calories. A titre d'exemple, à -45°C, pour obtenir 4L d'eau, il faut dépenser 700cal de combustible".
[/i]

bon je suis re-lecteur au journal des emmerdeurs c'est pas plutôt 700Kcal ?

serilynpayne a écrit:

Slamjack a écrit:J'ai lu :
faire fondre la glace plutôt que la neige : elle produit plus d'eau, plus vite, pour moins d'énergie, deux fois plus pour deux fois moins de chaleur[/i]", Maniguet explique, en page 336, que "même compacte, la neige ne donne que 10 à 15% de son volume en eau [...]. Que pour 4L d'eau, il faut donc faire fondre 40L de neige, ce qui est extrêmement coûteux en calories. A titre d'exemple, à -45°C, pour obtenir 4L d'eau, il faut dépenser 700cal de combustible".
[/i]

bon je suis re-lecteur au journal des emmerdeurs c'est pas plutôt 700Kcal ?

Si tu vas par là (sachant que je suis chef-relecteur au journal des emmerdeurs ), j'ai du mal à comprendre pourquoi de la neige aurait besoin de 2 fois plus de calories que la glace pour fondre. La chaleur latente serait donc très différente entre la neige et la glace ? J'ai de gros doutes. Ca reste un changement de phase entre l'eau solide et l'eau liquide et la thermodynamique étant ce qu'elle est...

Après, c'est vrai que c'est chiant de fondre la neige, on remplit une pleine casserole de neige, dès qu'il y a un peu d'eau au fond faut pousser la neige dedans pour qu'elle fonde (sinon elle reste suspendu entre les parois et fait un bouchon qui prend plein de temps à fondre vu qu'il n'est plus en contact avec le fond de la casserole), et au final on a pas grand chose comme eau, donc faut retourner chercher plus de neige. Mais, à moins d'un truc qui m'ait échappé dans mes études, je vois pas pourquoi il faudrait deux fois plus d'énergie pour la neige, pour un même volume d'eau au final.