L’ANSM interdit un essai clinique mené sans autorisation
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L’ANSM interdit un essai clinique mené sans autorisation
Salut,
Un constat partagé par le professeur Philippe Amouyel, Médecin et chercheur spécialiste des maladies du vieillissement au CHU de Lille, et directeur de la Fondation Alzheimer.
Donc ,a priori essai clinique illégal auquel vient s'ajouter une suspicion d'escroquerie..
Enfin un lien vers le site du Fonds Josefa ici (composition du conseil d'administration)
L’ANSM interdit immédiatement un essai clinique conduit illégalement par le « Fonds Josefa » chez des patients atteints des maladies de Parkinson, d’Alzheimer et d’autres pathologies neurologiques.
Les personnes qui auraient participé à cette expérimentation sont invitées à ne plus utiliser les produits testés (patchs cutanés de Valentonine et 6-méthoxy-harmalan) et à consulter rapidement leur médecin traitant pour réaliser un bilan de santé et s’assurer que leur pathologie est traitée de façon adéquate.
D’après les informations recueillies par l’ANSM lors d’une inspection, au moins 350 personnes ont été recrutées par le "Fonds Josefa "[1] pour participer à une expérimentation visant à tester des dérivés de la mélatonine (valentonine et 6-méthoxy-harmalan), présentés sous forme de patchs cutanés, dans le traitement de plusieurs maladies neurologiques (Parkinson, Alzheimer, troubles du sommeil, notamment).
Des prises de sang étaient réalisées sur les participants, notamment au sein d’une abbaye près de Poitiers.
Cette expérimentation a été conduite sans autorisation de l’ANSM, avec des substances dont la qualité, les effets et la tolérance ne sont pas connus. Un risque pour la santé des participants ne peut être exclu.
L’ANSM demande au Professeur Jean-Bernard Fourtillan, président de « Fonds Josefa » de cesser immédiatement cet essai et d’informer sans délai chaque participant de cette interdiction.
L’ANSM a également saisi la justice sur ces pratiques illégales.A l’attention des participants
Si vous avez participé à cet essai, nous vous demandons :
- de ne plus utiliser ces patchs
- de consulter rapidement votre médecin traitant pour l’informer de la situation, réaliser un bilan de santé et s’assurer que la prise en charge de votre maladie est adéquate.
Par ailleurs, nous vous invitons à conserver les patchs afin de permettre la réalisation éventuelle de futures analyses.
L'article
Un constat partagé par le professeur Philippe Amouyel, Médecin et chercheur spécialiste des maladies du vieillissement au CHU de Lille, et directeur de la Fondation Alzheimer.
"Je suis d'accord avec les autorités sanitaires", lance le spécialiste.
Lors de cet essai, les patients étaient accueillis dans une abbaye près de Poitiers pour qu'on leur pose un patch contenant une molécule censée traiter leur maladie, avant d'effectuer une prise de sang le lendemain.
Ces pratiques menées par le Fonds Josefa n'ont pas empêché le controversé professeur Henri Joyeux, connu pour sa bataille contre les vaccins, à la tête du projet, d'affirmer sur Europe 1 que cela "n'a rien à voir avec une étude clinique".
"Même si Henri Joyeux dit que non, si ce n'est pas un essai clinique, je ne sais pas ce que c'est...
Ça en a toutes les caractéristiques, sans les conditions rigoureuses imposées pour la protection des personnes qui s'y prêtent. [...]
C'est un essai clinique", affirme au contraire le directeur de la Fondation Alzheimer.
"Avant que vous puissiez utiliser une molécule, il faut des données qui confirment son intérêt et son innocuité chez l'animal. Il y a tout un processus extrêmement important qui permet de faire en sorte que, si à quelque moment que ce soit, la molécule présente un effet indésirable ou autre, on puisse immédiatement stopper l'essai", rappelle l'expert.
"Or, tous les éléments ne sont pas réunis dans ce dossier".
L'article
Donc ,a priori essai clinique illégal auquel vient s'ajouter une suspicion d'escroquerie..
Europe 1 a pu joindre en exclusivité une patiente qui a été approchée par la structure à l'origine des essais cliniques sauvages réalisés en partie dans une abbaye près de Poitiers.
D'abord, l'abus de confiance : ces pseudos médecins promettent à la patiente sans aucune preuve que leur patch sera miraculeux contre Parkinson, maladie pour laquelle rien de curatif n'existe à ce jour.
Mais ce n'est pas tout, loin de là. Selon ces mails, on explique aux patients que pour avoir la chance de participer à cet essai clinique, il va falloir compter sur leur générosité financière. Il a été demandé aux patients cobayes "les plus aisés" de verser au minimum 1.000 euros, davantage quand leurs moyens le permettent. Et selon la patiente que nous avons pu interroger, tout le monde était bien obligé de payer pour participer.
L'article
Enfin un lien vers le site du Fonds Josefa ici (composition du conseil d'administration)
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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