La communication “à chaud” en cas d’accident sur les sites Seveso.
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La communication “à chaud” en cas d’accident sur les sites Seveso.
Salut,
Informer la société civile des incidents survenant dans les installations Seveso
L’objectif est de créer un climat de confiance en tissant, autour des sites industriels, des relations privilégiées entre les exploitants, les riverains et les associations locales. Il s’agit ainsi pour les exploitants et dans le cadre d’une démarche volontaire, d’informer « à chaud » les populations riveraines en cas d’accident ou incident.
[url=http://www.uic.fr/content/download/1299660/15093802/file/KIT COM A CHAUD_web.pdf]Pdf[/url]
La communication à chaud : information immédiate des autorités locales par les industriels
Initiative lancée, il y a maintenant onze ans, par le ministère en charge de l’environnement, la « communication à chaud » vise à informer les acteurs locaux (mairie, préfecture, services de l’État) en cas d’incident, même mineur, sur les sites industriels à risque. C'est une démarche volontaire et non réglementaire. À l’appui, l’Union des industries chimiques a rédigé un guide appelé « Kit de communication à chaud » en 2016, destiné aux industriels, qui concourt à la mise en pratique de cette communication.[..]
La communication vers les riverains, un enjeu stratégique
La réalité de ces petites crises vécues localement fait apparaître que l’information et la communication de l’industriel à l’extérieur de son site restent un paramètre essentiel de la gestion d’un accident, aussi minime soit-il. À l’évidence, les bonnes pratiques développées ces dernières années par des autorités locales et des industriels ont permis de voir émerger des protocoles d’information et de communication auprès des riverains pour éviter les rumeurs, la désinformation voire la panique collective.[..]
L'article
Communication : vecteurs et acteurs
Lors d’événements importants, de nombreux acteurs participent à la communication comme schématisé ci-dessous :
Les difficultés rencontrées dans la communication :
- Au moment de la crise, l’exploitant est monopolisé par la gestion technique de l’événement. Il est donc peu disponible pour informer et communiquer ;
- Le scénario à venir n’est pas connu jusqu’à la maîtrise de l’événement. L’exploitant ne sait pas comment peuvent évoluer les conséquences ;
- Le vocabulaire utilisé, souvent vulgarisé, peut aboutir à des imprécisions ou des généralisations qui génèrent du doute dans les propos officiels ;
- Le ton des messages doit être adapté au ressenti des gens (dire que le gaz n’est pas toxique et qu’il n’y a rien à craindre alors que les gens se plaignent de vomissements et nausées n’est pas adapté) ;
- La cohérence des messages entre les différents acteurs communicants n’est pas vérifiée, le ressenti des gens, et les mesures prises (gaz non dangereux mais confinement ou interdiction de match) ;
- L’information "officielle" (exploitant, préfecture) rencontre une certaine inertie, nécessaire à la qualité et à la fiabilité de l’information à diffuser, mais en décalage avec l’attente des riverains.[..]
L'article
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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