Épidémie/pandémie de Coronavirus/Covid 19 (1)

Mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié l’épidémie de rougeole sévissant en République démocratique du Congo de “pire au monde” avec 6 000 morts et “environ 310 000 cas suspects” ont été recensés en un an. En 2019, “plus de 18 millions d’enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés” dans tout le pays et “25% des cas de rougeole enregistrés concernent les enfants de plus de 5 ans, qui sont les plus vulnérables”, précise l’OMS.

Eco.foxtrot a écrit:https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/09/une-pneumonie-d-origine-inconnue-en-chine_6025276_3244.html

Après avoir écarté une réapparition du Sras, maladie respiratoire hautement contagieuse qui avait durement frappé le pays en 2003 faisant près de 800 morts en Chine et dans les Etats voisins, une équipe d'experts vient d'établir «de manière préliminaire» qu'il s'agissait finalement d'un nouveau type de coronavirus.

Alors que la maladie s'est déclenchée juste avant le Nouvel An lunaire Chinois, où des millions de personnes s'apprêtent à visiter leur famille en Chine ou voyager à l'étranger, plusieurs pays ont quant à eux mis en place des mesures préventives afin de limiter les risques pendant cette période intense de déplacements. 

Nouveau coronavirus – Thaïlande (exporté de Chine)
Le 13 janvier 2020, le Ministère thaïlandais de la santé publique a notifié le premier cas d’infection par le nouveau coronavirus (2019-nCov) confirmé en laboratoire, importé de Wuhan, dans la province du Hubei (Chine).
Il s’agit d’une Chinoise de 61 ans habitant à Wuhan, dans la province du Hubei (Chine). Le 5 janvier 2020, elle a été prise de fièvre et de frissons, accompagnés de maux de gorge et de céphalées. Le 8 janvier 2020, elle a pris un vol direct de Wuhan à destination de la Thaïlande, en compagnie de cinq membres de sa famille, pour un voyage organisé dans un groupe de 16 personnes au total. Son affection fébrile a été détectée le jour même grâce au dispositif de surveillance thermique de l’aéroport thaïlandais de Suvarnabhumi (BKK) et elle a été hospitalisée le jour même. Après une mesure de sa température et une première auscultation, elle a été transportée à l’hôpital pour des examens plus approfondis et un traitement

Le virus a probablement contaminé des centaines de personnes de plus que le chiffre officiel, selon des scientifiques d'un centre de recherches de l'Imperial College à Londres, qui conseille des institutions comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils affirment dans une étude que le chiffre de 1 723 personnes contaminées est bien plus probable. Ce bilan tient compte de l'ensemble des informations disponibles au 12 janvier.

"Pour que Wuhan ait exporté trois cas vers d'autres pays, il faut qu'il y ait beaucoup plus de cas que ce qui a été annoncé", a expliqué à la BBC le professeur Neil Ferguson, l'un des auteurs de l'étude. "Je suis nettement plus préoccupé que je ne l'étais il y a une semaine", a-t-il ajouté.

Pékin au nord, Shanghai à l'est et Shenzhen au sud : la mystérieuse maladie partie du centre de la Chine a gagné les métropoles géantes du pays le plus peuplé du monde et un expert chinois a confirmé, lundi 20 janvier, qu'elle se transmettait bien entre humains.

Sortant de son silence, le président chinois, Xi Jinping, a réclamé que "la propagation de l'épidémie soit résolument enrayée", alors même que le pays est entré comme chaque année dans la "plus grande migration humaine" avec le chassé-croisé du Nouvel An chinois.

En Chine et ailleurs, des mesures exceptionnelles sont prises pour empêcher l'épidémie de s'étendre.

La Corée du Nord va temporairement fermer ses frontières aux touristes et les contrôles se multiplient aux aéroports.

Les autorités chinoises craignent une mutation du virus qui augmenterait le risque de propagation.

La situation épidémiologique est évolutive et l’European Center for Diseases Control and Prevention a modifié son analyse de risque. Le risque d’importation en France est désormais considéré comme modéré et le risque de diffusion de la maladie dans la population française est considéré très faible :https://www.ecdc.europa.eu/en/novel-coronavirus-china 
La transmission interhumaine du virus est désormais avérée, d’où l’importance des précautions gouttelettes.

Nous vous rappelons que tout professionnel de santé prenant en charge un patient suspect d’infection par le 2019-nCoV doit prendre contact avec le Samu-Centre 15 pour analyse et mise en place des premières mesures de prise en charge. Il conviendra de ne pas l’orienter d’emblée vers les structures d’accueil des urgences afin d’éviter le contact avec d’autres patients. 

À plusieurs milliers de kilomètres de là, au CHU de Strasbourg (Bas-Rhin), on se prépare aussi. Dans le service des maladies infectieuses, on prépare les chambres de confinement destinées à l'isolement des cas suspects.

Isoler les patients contaminés

Le matériel de protection et les procédures de prise en charge sont prêts, même s'il faudra certainement les adapter. Autre enjeu : le diagnostic. À Strasbourg, il sera bientôt possible de le délivrer sur place, sans envoyer les prélèvements au centre national de référence. Objectif : gagner du temps. "Par principe de précaution, on va rendre le résultat le plus vite possible pour pouvoir isoler le patient contaminé", précise la professeure Samira Fafi-Kremer, chef du service virologie du CHU de Strasbourg.

La ville chinoise de Huanggang suspend la circulation des bus et des trains à partir de jeudi 23 janvier en fin de journée, en raison de l'épidémie de coronavirus, a annoncé la télévision publique de la ville. Les autorités ont également ordonné la fermeture des cinémas et des cybercafés et demandent aux citoyens de ne pas quitter la ville. Huanggang est proche de Wuhan, ville au cœur de l'épidémie. La métropole de Wuhan a été mise en quarantaine et aucun transport ne peut en sortir.

L’OMS doit décider ce jeudi si le nouveau coronavirus découvert en Chine doit être décrété "urgence de santé publique de portée internationale", une mesure qui n’a été déclenchée que cinq fois à ce jour.
Quels critères, quelles mesures ?
Selon la définition de l’OMS, une urgence de santé publique de portée internationale correspond à « un événement extraordinaire dont il est déterminé qu’il constitue un risque pour la santé publique dans d’autres États en raison du risque de propagation internationale de maladies et qu’il peut requérir une action internationale coordonnée ». Pour qu’une épidémie entraîne une USPPI, elle doit être "grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue".  
L'article

La transmission interhumaine du virus est désormais avérée, d’où l’importance des "précautions gouttelettes".Ici
Des contaminations nosocomiales de soignants n’ayant pas respecté ces précautions ont été rapportées en Chine.

Jeff01 a écrit:Il semblerait que le virus soit en France. Une touriste chinoise venant de Wuhan et arrivée il y a plusieurs jours à Paris, avant de se rendre à Lyon, s'est vantée sur les réseaux sociaux chinois d'être passée au travers des contrôles alors qu'elle était malade.
Il y avait une grosse suspicion de fake jusqu'à ce que l’ambassade de chine le confirme
Lien ambassade de Chine

Lors d'un point presse tenu en début d'après-midi, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a tenu à rassurer quant à la propagation du coronavirus chinois, qui a déjà fait 17 victimes en Chine. 

En ce qui concerne la France, il n'y a "à (sa) connaissance pas de cas douteux. Deux cas ont été investigués et ont été négatifs. Nous ne communiquerons qu'en cas de cas positif." 

En ce qui concerne le cas de cette touriste chinoise, arrivée depuis Wuhan et qui avait affirmé sur les réseaux sociaux ne pas avoir été contrôlée à son arrivée sur le sol français, la ministre a souligné que "ce cas était investigué par (mes) services et les services diplomatiques en lien avec l’ambassade de  Chine."