COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Aie j ai pas de cardio
Qd les médecins regardent ma tension, ils font gloups mais je le vis bien
On verra apres la crise .
Merci de ton retour
Qd les médecins regardent ma tension, ils font gloups mais je le vis bien
On verra apres la crise .
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grizzly- Membre Premium
- Nombre de messages : 249
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Loisirs : randonnées hivernales
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
grizzly,tu as peut-être la solution de la téléconsultation ?
Perso aussi sous médocs...
grizzly,tu as peut-être la solution de la téléconsultation ?
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
HCSP: Avis relatif à la réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 par la ventilation et à la gestion des effluents des patients COVID-19
21/03/2020
Pour ceux qui sont en maison individuelle
Le malade maintenu à domicile réside le plus possible dans une seule pièce du logement(chambre).
Lorsqu’il est amené à en sortir, il porte un masque anti-projections de type chirurgical et applique les mesures barrières d’hygiène des mains et de distanciation.
Avant de sortir de lapièce où il séjourne, et régulièrement au cours de la journée (minimum 3 fois par jour avec durée d’ouverture minimale de 15 minutes) et en particulier pendant les épisodes de forte émission de gouttelettes par le malade, le malade sur-ventile la pièce où il réside en assurant une aération ponctuelle par ouverture en grand des fenêtres pendant quelques minutes.
La stratégie consiste à ventiler par ouverture en grand des fenêtres cette pièce de façon séparée du logement en maintenant fermée la porte de la pièce, et en assurant le plus possible son étanchéité (calfeutrage)par boudin de bas de porte) vers le reste du logement.
Dans l’habitat collectif
En l’état des connaissances actuelles, il n’est pas possible de fournir des recommandations liées au risque de contamination par l’air extérieur (rejet d’air vicié et/ou ouverture des fenêtres)
.
On demande que le malade soit maintenu dans sa chambre. Dans le cas d’un logement ne disposant que d’une seule pièce (studio), il est conseillé dans la mesure du possible que les autres occupants du logement soient hébergés dans un autre logement (familial ou dans un lieu dédié,par ex. hôtel, résidence).
En cas d’impossibilité, il est conseillé au malade de porter un masque et de procéder à une aération régulière de l’appartement par ouverture des fenêtres avec les règles habituelles d’ouverture.
HCSP: Avis relatif à la réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 par la ventilation et à la gestion des effluents des patients COVID-19
21/03/2020
Pour ceux qui sont en maison individuelle
Le malade maintenu à domicile réside le plus possible dans une seule pièce du logement(chambre).
Lorsqu’il est amené à en sortir, il porte un masque anti-projections de type chirurgical et applique les mesures barrières d’hygiène des mains et de distanciation.
Avant de sortir de lapièce où il séjourne, et régulièrement au cours de la journée (minimum 3 fois par jour avec durée d’ouverture minimale de 15 minutes) et en particulier pendant les épisodes de forte émission de gouttelettes par le malade, le malade sur-ventile la pièce où il réside en assurant une aération ponctuelle par ouverture en grand des fenêtres pendant quelques minutes.
La stratégie consiste à ventiler par ouverture en grand des fenêtres cette pièce de façon séparée du logement en maintenant fermée la porte de la pièce, et en assurant le plus possible son étanchéité (calfeutrage)par boudin de bas de porte) vers le reste du logement.
Dans l’habitat collectif
En l’état des connaissances actuelles, il n’est pas possible de fournir des recommandations liées au risque de contamination par l’air extérieur (rejet d’air vicié et/ou ouverture des fenêtres)
.
On demande que le malade soit maintenu dans sa chambre. Dans le cas d’un logement ne disposant que d’une seule pièce (studio), il est conseillé dans la mesure du possible que les autres occupants du logement soient hébergés dans un autre logement (familial ou dans un lieu dédié,par ex. hôtel, résidence).
En cas d’impossibilité, il est conseillé au malade de porter un masque et de procéder à une aération régulière de l’appartement par ouverture des fenêtres avec les règles habituelles d’ouverture.
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut
Ce matin, levé avec une grosse sensation de fatigue. je sors d'une sieste d'une heure là.
L’essoufflement est toujours là, la perte d'odorat et de gout aussi
Pas de douleur rénale mais depuis 2 j des dhiarrés soudaines (effet vitamine C?)
Je crois que les toilettes n'ont jamais été aussi propres, je les nettoies a chaque fois...
J'ai eu des nouvelles de collègues, apparemment ça charcle beaucoup là. une dizaine seraient a l'hosto, dont 3 intubés. Et la plupart des autres manifestent des signes cliniques (toux, fievre...)
Plusieurs collègues confinés seuls en appart commencent deja a stresser....
Ce matin, levé avec une grosse sensation de fatigue. je sors d'une sieste d'une heure là.
L’essoufflement est toujours là, la perte d'odorat et de gout aussi
Pas de douleur rénale mais depuis 2 j des dhiarrés soudaines (effet vitamine C?)
Je crois que les toilettes n'ont jamais été aussi propres, je les nettoies a chaque fois...
J'ai eu des nouvelles de collègues, apparemment ça charcle beaucoup là. une dizaine seraient a l'hosto, dont 3 intubés. Et la plupart des autres manifestent des signes cliniques (toux, fievre...)
Plusieurs collègues confinés seuls en appart commencent deja a stresser....
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« La guerre, c'est la paix. » : L Tolstoi (je crois)
« La liberté, c'est l’esclavage. » : Spartacus (pas sur)
« L'ignorance, c'est la force. » : F Dostoïevski (a vérifier)
Kyraly- Membre
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Emploi : Industrie
Date d'inscription : 08/02/2017
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
@Kyraly
"Je crois que les toilettes n'ont jamais été aussi propres, je les nettoies a chaque fois..".
(Humour)
Si tu appliques la super méthode qu'a posté Kraven ,ça doit t'occuper un bon moment ..
Courage
@Kyraly
"Je crois que les toilettes n'ont jamais été aussi propres, je les nettoies a chaque fois..".
(Humour)
Si tu appliques la super méthode qu'a posté Kraven ,ça doit t'occuper un bon moment ..
Courage
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Déjà évoqué mais infos et questionnaire qui peuvent rassurer (ou pas) notre entourage,famille,amis qui sont dans le flou artistique le plus complet malgré l'avalanche d'infos que nous prenons dans la poire et éviter l'engorgement du 15.
« maladiecoronavirus.fr »
Déjà évoqué mais infos et questionnaire qui peuvent rassurer (ou pas) notre entourage,famille,amis qui sont dans le flou artistique le plus complet malgré l'avalanche d'infos que nous prenons dans la poire et éviter l'engorgement du 15.
« maladiecoronavirus.fr »
Quels sont les signes, comment faire le diagnostic, quelle meilleure conduite tenir ?
On ne compte plus la somme des conseils donnés, sur les ondes et les réseaux sociaux, pour répondre aux inquiétudes, calmer les angoisses, guider au mieux, désengorger préventivement autant que faire se peut.
Dans ce contexte osons une publicité.
Ne pas hésiter : « maladiecoronavirus.fr »
« Vous pensez avoir été exposé au Coronavirus COVID-19 et avez des symptômes ? Je reste vigilant ? Je programme une téléconsultation ? J’appelle le 15 ? Faites le test pour répondre en citoyen éclairé selon vos symptômes. »
Le site rappelle d’autre part l’importance du suivi de tous les conseils, précautions et recommandations officielles. Il fournit également toutes les informations à jour en provenance de Gouvernement.fr .
On précise que la date et l’heure auxquelles l’algorithme a été mis à jour selon les recommandations en vigueur.
On ajoute que ce « site d’information » n’est pas un « dispositif médical », et qu’à ce titre « il ne délivre pas d’avis médical ».
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Super, merci beaucoup, c'est juste ce que je cherchais. Je suis déjà pas trop mal sur les précautions.
Le castor bricoleur- Membre Premium
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Kyraly a écrit:depuis 2 j des dhiarrés soudaines (effet vitamine C?)
Sans être médecin,un truc qui était connue pour te donner très facilement une chiasse de première:
Manger d'un coup ta barre survitaminé de la ration surtout si c'est pas une mais plusieurs que
tu avais eu par échange avec les autres.
troisgriffes- Membre
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Date d'inscription : 17/11/2012
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Kyraly a écrit:Pas de douleur rénale mais depuis 2 j des dhiarrés soudaines (effet vitamine C?)
ça ne doit pas aider... Avec mes gamins, c'est systématique.
Donc maintenant, pour le renforcement immunitaire de début d'automne, c'est sirop de baies de sureau tous les matins. Fini les cures de vitamines...
Bon courage à toi.
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"Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir" Franklin Roosvelt
“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Un nouvel « Urgent » de la Direction Générale de la Santé en date du 22/03/2020
« Les signes cliniques les plus fréquents du Covid-19 sont ceux d’une infection respiratoire aigüe, allant de formes pauci-symptomatiques ou évoquant une pneumonie, sans ou avec signes de gravité (syndrome de détresse respiratoire aigüe, voire défaillance multi-viscérale).
Toutefois des formes avec symptomatologie digestive, état confusionnel, initialement non fébriles sont souvent au premier plan chez les personnes âgées.
Le Conseil national professionnel de gériatrie et la Société française de gériatrie et gérontologie ont confirmé la symptomatologie atypique du Covid-19 chez les sujets âgés, indépendamment des signes respiratoires plus classiques, se traduisant par des signes digestifs (notamment diarrhée), un état confusionnel ou des chutes, une fébricule avec variations de température entre hyper et hypothermie. »
« D’autre part le Conseil national professionnel d’ORL a constaté la recrudescence d’anosmie brutale sans obstruction nasale, parfois isolée qui pourrait être en relation avec le Covid-19.
Le Conseil national professionnel d’ORL lance une étude afin de préciser les éléments de cette constatation.
Il convient dans ce cadre d’être attentif aux points suivants : toujours chercher ce symptôme devant un patient suspect de Covid-19 ;
en présence d’une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de Covid-19 est à considérer comme vraisemblable et ces patients doivent être de facto isolés ;
ne pas les traiter par corticoïdes inhalés ou per os et les lavages de nez sont décommandés, ils pourraient favoriser la dissémination virale.
« Ce tableau clinique semble plutôt caractéristique des formes bénignes. Toutefois il semble aussi assez fréquent dans les formes graves si on recherche le symptôme.
« La fiche COREB repérer et prendre en charge un patient atteint d’infection respiratoire aigüe en contexte d’épidémie CoVID-19 a été actualisée en ce sens : https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/fiche-radar-covid19-med-liberale-22-mars-vf-13h.pdf
Un nouvel « Urgent » de la Direction Générale de la Santé en date du 22/03/2020
« Les signes cliniques les plus fréquents du Covid-19 sont ceux d’une infection respiratoire aigüe, allant de formes pauci-symptomatiques ou évoquant une pneumonie, sans ou avec signes de gravité (syndrome de détresse respiratoire aigüe, voire défaillance multi-viscérale).
Toutefois des formes avec symptomatologie digestive, état confusionnel, initialement non fébriles sont souvent au premier plan chez les personnes âgées.
Le Conseil national professionnel de gériatrie et la Société française de gériatrie et gérontologie ont confirmé la symptomatologie atypique du Covid-19 chez les sujets âgés, indépendamment des signes respiratoires plus classiques, se traduisant par des signes digestifs (notamment diarrhée), un état confusionnel ou des chutes, une fébricule avec variations de température entre hyper et hypothermie. »
« D’autre part le Conseil national professionnel d’ORL a constaté la recrudescence d’anosmie brutale sans obstruction nasale, parfois isolée qui pourrait être en relation avec le Covid-19.
Le Conseil national professionnel d’ORL lance une étude afin de préciser les éléments de cette constatation.
Il convient dans ce cadre d’être attentif aux points suivants : toujours chercher ce symptôme devant un patient suspect de Covid-19 ;
en présence d’une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de Covid-19 est à considérer comme vraisemblable et ces patients doivent être de facto isolés ;
ne pas les traiter par corticoïdes inhalés ou per os et les lavages de nez sont décommandés, ils pourraient favoriser la dissémination virale.
« Ce tableau clinique semble plutôt caractéristique des formes bénignes. Toutefois il semble aussi assez fréquent dans les formes graves si on recherche le symptôme.
« La fiche COREB repérer et prendre en charge un patient atteint d’infection respiratoire aigüe en contexte d’épidémie CoVID-19 a été actualisée en ce sens : https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/fiche-radar-covid19-med-liberale-22-mars-vf-13h.pdf
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Euh,je ne sais plus si cela avait été précisé,dans le doute:
agueusie:
L'agueusie est un terme médical qui désigne la perte du goût. Temporaire ou persistante,
partielle ou totale, la perte de goût peut avoir de nombreuses origines mais est souvent associée à une perte d'odorat (anosmie).
anosmie:
L'anosmie est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte totale de l'odorat.
agueusie:
L'agueusie est un terme médical qui désigne la perte du goût. Temporaire ou persistante,
partielle ou totale, la perte de goût peut avoir de nombreuses origines mais est souvent associée à une perte d'odorat (anosmie).
anosmie:
L'anosmie est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte totale de l'odorat.
troisgriffes- Membre
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Jour 19
Fortes courbatures dans le dos, impossible de tenir debout ou assis
Reins douloureux
Jour 20 - Aujourd'hui
Courbatures dans le dos
Reins douloureux
Légère toux sèche
Un léger mieux, mais la rémission se fait attendre !
Rammstein
Fortes courbatures dans le dos, impossible de tenir debout ou assis
Reins douloureux
Jour 20 - Aujourd'hui
Courbatures dans le dos
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Légère toux sèche
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Punaise,20 jours..et tu es encore dedans, en étant initialement en bonne forme physique, sans co-morbidité, non fumeur, jeune,etc..
C’est vraiment une grosse sa.....
Courage .
Punaise,20 jours..et tu es encore dedans, en étant initialement en bonne forme physique, sans co-morbidité, non fumeur, jeune,etc..
C’est vraiment une grosse sa.....
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Pff. Tjs fatigué et essouflé. Je dois quasiment faire 2 x 1h de sieste par jour pour tenir le choc.
Tjs un fond de toux, mais pas de fièvre et plus de courbatures...
Kyraly
Tjs un fond de toux, mais pas de fièvre et plus de courbatures...
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Kyraly- Membre
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Catharing a écrit:Punaise,20 jours..et tu es encore dedans, en étant initialement en bonne forme physique, sans co-morbidité, non fumeur, jeune,etc..
Officiellement c'est une pneumonie, hein...
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
à Kyraly et Ramm,
courage les hommes ! tenez bon.
vu les semaines qui nous attendent, bientôt vous vous sentirez moins seuls. une bonne partie d'entre nous risque de choper ce truc malgré les précautions prises.
courage les hommes ! tenez bon.
vu les semaines qui nous attendent, bientôt vous vous sentirez moins seuls. une bonne partie d'entre nous risque de choper ce truc malgré les précautions prises.
Perle- Membre
- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 20/08/2007
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Je suis cette section depuis un moment, merci pour toutes les bonnes infos que vous donnez contrairement à d'autres forum!
Courage à ceux qui sont touchés
Avez vous des petites astuces pour tenter d'atténuer les symptômes, tisanes, huiles essentielles, bains, repos, bouf ? Merci
Courage à ceux qui sont touchés
Avez vous des petites astuces pour tenter d'atténuer les symptômes, tisanes, huiles essentielles, bains, repos, bouf ? Merci
BAD73- Membre
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Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Repérer et prendre en charge un patient atteint d’infection respiratoire aigüe en contexte d’épidémie CoVID-19
A destination des médecins de ville (22 mars 2020)
https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/fiche-radar-covid19-med-liberale-22-mars-vf-13h.pdf
Depuis décembre 2019 des cas de pneumonies liées à un nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, ont été rapportés.
A ce jour, il y a eu plusieurs dizaines de milliers de cas, avec actuellement une situation de pandémie.
Dans ce contexte, il est essentiel que dès le 1er contact d’un patient suspect avec le système de soin, soient mises en place par les 1ers soignants les mesures barrières adéquates, puis une évaluation clinique permettant de repérer les patients atteints, notamment ceux à risque de formes graves, pour les traiter, et organiser au mieux surveillance et orientation.
La consultation par téléphone (téléconsultation, cf page 2) permet de proposer une évaluation présentielle uniquement aux patients qui nécessitent d’être examinés : présence de comorbidités, âge avancé, diagnostics différentiels possibles etc…
Dépister - Tableau clinique compatible, a fortiori si exposition avérée à un / des cas confirmés
Tableau clinique : signes cliniques d’infection respiratoire aigüe, allant de formes pauci-symptomatiques jusqu’aux pneumonies, sans ou avec signes de gravité (syndrome de détresse respiratoire aigüe, défaillance multi-viscérale).
Il apparaît à mesure de la progression de l’épidémie des formes très atypiques, notamment ORL avec une anosmie sans rhinite associée, digestives, ou
état confusionnel notamment chez les personnes âgées, ces formes cliniques étant parfois non fébriles.
Protéger - TOUX + FIEVRE = MASQUE
► Patient : frictions des mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA) puis port de masque chirurgical.
► Soignant : précautions standard et complémentaires « gouttelettes » => SHA, masque chirurgical.
Les situations de soins à risque de générer des aérosols doivent être évitées, notamment l’examen de gorge avec Streptotest.
Prendre en charge
► Recherche de signes de gravité d’infection (dont hypotension, signes de déshydratation, altération de la conscience),notamment de détresse respiratoire : polypnée et/ou saturation O2 < 90% è Appel SAMU-Centre 15
► Recherche de comorbidités pouvant contre-indiquer le maintien à domicile, et pouvant justifier d’un appel à l’expertise infectiologique : âge >70 ans comorbidités respiratoires à risque de décompensation, insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV, cirrhose ≥stade B, diabète, obésité IMC> 30, immunodépression (médicamenteuse, VIH non contrôlé ou CD4 <200/mm3), (cf avis HCSP en ligne)
► Recherche de diagnostic alternatif possible : grippe ou autre virose respiratoire, pneumonie bactérienne, autres infections…
: débuter un éventuel traitement anti-infectieux probabiliste, oseltamivir, et/ou antibiotique (co-infections possibles).
►Prescription d’un test de dépistage SARS-CoV-2 si le patient répond aux indications de test prioritaire (avis HCSP en ligne)
►Traitement symptomatique. Contre-indications AINS et corticoïdes même locaux - Pas de traitement spécifique validé
(recherche clinique en cours).
Maintien à domicile du patient suspect CoVID-19
Patient ayant compris la maladie et ses enjeux, avec compliance attendue aux consignes prescrites, notamment l’appel au médecin (ou Centre 15) si aggravation des symptômes
Préciser les caractéristiques des personnes de l’entourage au domicile : âge, comorbidités, certaines pouvant contre-indiquer le retour à domicile
Conditions de vie avec moyens de communication possible (téléphone, ordinateur …), pour appel au système de santé si besoin, mais aussi pour assurer logistique du quotidien (courses en ligne…), et comprenant dans la mesure du possible une pièce dédiée et aérée où le patient pourra rester isolé
Arrêt de travail, dont la durée sera à évaluer selon l’intensité des symptômes et le type de travail
Réévaluation si nécessaire autour de J7 du début des Sp en télé-consultation ou présentielle
Mesures d’hygiène prescrites : port de masque chirurgical uniquement lors du contact avec un professionnel de santé ou si personne à risque dans le foyer, hygiène des mains fréquente avec SHA, utilisation de mouchoirs à usage unique
Pas de fréquentation de personnes de façon rapprochée (< 1m) et/ou prolongée (face à face).
Repérer et prendre en charge un patient suspect Informations CoVID-19 Médecine de ville, v. 22032020 2
- Etes-vous gêné pour respirer, essoufflé ?
- Vos lèvres sont-elles bleues ?
- Crachez-vous du sang ? du pus ?
- Quelle est votre température ?
- Avez-vous des frissons ? des courbatures ? des sueurs ? des traces violacées sur les genoux ?
- Ressentez-vous une fatigue intense (recherche AEG brutale, notamment chez personnes âgées)
- Arrivez-vous à boire et manger correctement ?
- Présentez-vous un ou des symptômes inhabituels, de type conjonctivite, douleur à la déglutition, perte d’odorat, de goût ou toute autre gêne apparue dans les derniers jours ou heures ?
- Présentez-vous notamment des troubles digestifs : douleurs abdominales, diarrhées ?
Rappel des signes de gravité à dépister :
Respiratoire : Polypnée (fréquence respiratoire > 22/min), Oxymétrie de pouls Sp02 < 90% (selon cormorbidités)
Hémodynamique : Pression artérielle systolique < 90 mmHg ou pression artérielle moyenne > 70 mmHg, sueurs, marbrures,TRC allongé chez l’enfant
Neurologique : altération de la conscience : confusion, somnolence
Généraux (en particulier chez le sujet âgé) : Déshydratation, oligurie, altération de l’état général brutale, confusion
Repérer et prendre en charge un patient atteint d’infection respiratoire aigüe en contexte d’épidémie CoVID-19
A destination des médecins de ville (22 mars 2020)
https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/fiche-radar-covid19-med-liberale-22-mars-vf-13h.pdf
Depuis décembre 2019 des cas de pneumonies liées à un nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, ont été rapportés.
A ce jour, il y a eu plusieurs dizaines de milliers de cas, avec actuellement une situation de pandémie.
Dans ce contexte, il est essentiel que dès le 1er contact d’un patient suspect avec le système de soin, soient mises en place par les 1ers soignants les mesures barrières adéquates, puis une évaluation clinique permettant de repérer les patients atteints, notamment ceux à risque de formes graves, pour les traiter, et organiser au mieux surveillance et orientation.
La consultation par téléphone (téléconsultation, cf page 2) permet de proposer une évaluation présentielle uniquement aux patients qui nécessitent d’être examinés : présence de comorbidités, âge avancé, diagnostics différentiels possibles etc…
Dépister - Tableau clinique compatible, a fortiori si exposition avérée à un / des cas confirmés
Tableau clinique : signes cliniques d’infection respiratoire aigüe, allant de formes pauci-symptomatiques jusqu’aux pneumonies, sans ou avec signes de gravité (syndrome de détresse respiratoire aigüe, défaillance multi-viscérale).
Il apparaît à mesure de la progression de l’épidémie des formes très atypiques, notamment ORL avec une anosmie sans rhinite associée, digestives, ou
état confusionnel notamment chez les personnes âgées, ces formes cliniques étant parfois non fébriles.
Protéger - TOUX + FIEVRE = MASQUE
► Patient : frictions des mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA) puis port de masque chirurgical.
► Soignant : précautions standard et complémentaires « gouttelettes » => SHA, masque chirurgical.
Les situations de soins à risque de générer des aérosols doivent être évitées, notamment l’examen de gorge avec Streptotest.
Prendre en charge
► Recherche de signes de gravité d’infection (dont hypotension, signes de déshydratation, altération de la conscience),notamment de détresse respiratoire : polypnée et/ou saturation O2 < 90% è Appel SAMU-Centre 15
► Recherche de comorbidités pouvant contre-indiquer le maintien à domicile, et pouvant justifier d’un appel à l’expertise infectiologique : âge >70 ans comorbidités respiratoires à risque de décompensation, insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV, cirrhose ≥stade B, diabète, obésité IMC> 30, immunodépression (médicamenteuse, VIH non contrôlé ou CD4 <200/mm3), (cf avis HCSP en ligne)
► Recherche de diagnostic alternatif possible : grippe ou autre virose respiratoire, pneumonie bactérienne, autres infections…
: débuter un éventuel traitement anti-infectieux probabiliste, oseltamivir, et/ou antibiotique (co-infections possibles).
►Prescription d’un test de dépistage SARS-CoV-2 si le patient répond aux indications de test prioritaire (avis HCSP en ligne)
►Traitement symptomatique. Contre-indications AINS et corticoïdes même locaux - Pas de traitement spécifique validé
(recherche clinique en cours).
Maintien à domicile du patient suspect CoVID-19
Patient ayant compris la maladie et ses enjeux, avec compliance attendue aux consignes prescrites, notamment l’appel au médecin (ou Centre 15) si aggravation des symptômes
Préciser les caractéristiques des personnes de l’entourage au domicile : âge, comorbidités, certaines pouvant contre-indiquer le retour à domicile
Conditions de vie avec moyens de communication possible (téléphone, ordinateur …), pour appel au système de santé si besoin, mais aussi pour assurer logistique du quotidien (courses en ligne…), et comprenant dans la mesure du possible une pièce dédiée et aérée où le patient pourra rester isolé
Arrêt de travail, dont la durée sera à évaluer selon l’intensité des symptômes et le type de travail
Réévaluation si nécessaire autour de J7 du début des Sp en télé-consultation ou présentielle
Mesures d’hygiène prescrites : port de masque chirurgical uniquement lors du contact avec un professionnel de santé ou si personne à risque dans le foyer, hygiène des mains fréquente avec SHA, utilisation de mouchoirs à usage unique
Pas de fréquentation de personnes de façon rapprochée (< 1m) et/ou prolongée (face à face).
Repérer et prendre en charge un patient suspect Informations CoVID-19 Médecine de ville, v. 22032020 2
- Etes-vous gêné pour respirer, essoufflé ?
- Vos lèvres sont-elles bleues ?
- Crachez-vous du sang ? du pus ?
- Quelle est votre température ?
- Avez-vous des frissons ? des courbatures ? des sueurs ? des traces violacées sur les genoux ?
- Ressentez-vous une fatigue intense (recherche AEG brutale, notamment chez personnes âgées)
- Arrivez-vous à boire et manger correctement ?
- Présentez-vous un ou des symptômes inhabituels, de type conjonctivite, douleur à la déglutition, perte d’odorat, de goût ou toute autre gêne apparue dans les derniers jours ou heures ?
- Présentez-vous notamment des troubles digestifs : douleurs abdominales, diarrhées ?
Rappel des signes de gravité à dépister :
Respiratoire : Polypnée (fréquence respiratoire > 22/min), Oxymétrie de pouls Sp02 < 90% (selon cormorbidités)
Hémodynamique : Pression artérielle systolique < 90 mmHg ou pression artérielle moyenne > 70 mmHg, sueurs, marbrures,TRC allongé chez l’enfant
Neurologique : altération de la conscience : confusion, somnolence
Généraux (en particulier chez le sujet âgé) : Déshydratation, oligurie, altération de l’état général brutale, confusion
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut Catharing, pense également à mettre des lunettes de protection.
Le port du masque pour une personne en difficulté respiratoire peut être contraignant et anxiogène, du coups, elle est capable de l'enlever régulièrement ,d'ou un risque de projection que l'on croyait maîtrisé.
Ne pas hésiter à la rassurer et a rester calme, prendre son temps, faire des pauses. Avoir de la complicité et rassurer la personne en lui prenant la main par exemple (avec des gants.) est très important aussi. Même si ça ne se passe pas comme on veut, agressivité, personne à l'ouest... n'oubliez pas qu'il s'agit d'un être humain en péril.
Le port du masque pour une personne en difficulté respiratoire peut être contraignant et anxiogène, du coups, elle est capable de l'enlever régulièrement ,d'ou un risque de projection que l'on croyait maîtrisé.
Ne pas hésiter à la rassurer et a rester calme, prendre son temps, faire des pauses. Avoir de la complicité et rassurer la personne en lui prenant la main par exemple (avec des gants.) est très important aussi. Même si ça ne se passe pas comme on veut, agressivité, personne à l'ouest... n'oubliez pas qu'il s'agit d'un être humain en péril.
Invité- Invité
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Merci seb 1985 pour ces précisions.
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Des formes atypiques de COVID-19, qui se manifestent sans signes d’infection respiratoire, ont été observées.
Le COVID-19 ne se manifeste pas que par des signes d'infection respiratoire. En effet, certains patients développent des formes tout à fait différentes.
En premier lieu, certains patients atteints de COVID-19, en général des personnes âgées, présentent des symptômes digestifs (douleurs abdominales, diarrhées), un état confusionnel avec des chutes, et n'ont pas de fièvre, tout du moins au départ.
En second lieu, un autre tableau clinique atypique a fait son apparition.
Il s'agit d’anosmies brutales (pertes totales de l’odorat) sans obstruction nasale, parfois isolées qui pourraient être en relation avec le COVID-19. Ce tableau clinique semble plutôt caractéristique des formes bénignes.
Toutefois, il semble aussi assez fréquent dans les formes graves si l'on recherche le symptôme.
La Direction générale de la santé indique qu’il convient dans ce cadre d’être attentif aux points suivants :
- Toujours chercher le symptôme d'anosmie devant un patient suspect de COVID-19 ;
- En présence d’une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de COVID-19 est à considérer comme vraisemblable et ces patients doivent être de facto isolés ;
- Ne pas les traiter par corticoïdes inhalés ou per os. De plus, les lavages de nez sont déconseillés, ils pourraient favoriser la dissémination virale.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
Merci seb 1985 pour ces précisions.
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Des formes atypiques de COVID-19, qui se manifestent sans signes d’infection respiratoire, ont été observées.
Le COVID-19 ne se manifeste pas que par des signes d'infection respiratoire. En effet, certains patients développent des formes tout à fait différentes.
En premier lieu, certains patients atteints de COVID-19, en général des personnes âgées, présentent des symptômes digestifs (douleurs abdominales, diarrhées), un état confusionnel avec des chutes, et n'ont pas de fièvre, tout du moins au départ.
En second lieu, un autre tableau clinique atypique a fait son apparition.
Il s'agit d’anosmies brutales (pertes totales de l’odorat) sans obstruction nasale, parfois isolées qui pourraient être en relation avec le COVID-19. Ce tableau clinique semble plutôt caractéristique des formes bénignes.
Toutefois, il semble aussi assez fréquent dans les formes graves si l'on recherche le symptôme.
La Direction générale de la santé indique qu’il convient dans ce cadre d’être attentif aux points suivants :
- Toujours chercher le symptôme d'anosmie devant un patient suspect de COVID-19 ;
- En présence d’une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de COVID-19 est à considérer comme vraisemblable et ces patients doivent être de facto isolés ;
- Ne pas les traiter par corticoïdes inhalés ou per os. De plus, les lavages de nez sont déconseillés, ils pourraient favoriser la dissémination virale.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Bon courage à tous les 2 et aux autre s'il y en a.
Demain, première sortie pour faire des courses. Protection maximale : gants, masque et lunette de protection.
Demain, première sortie pour faire des courses. Protection maximale : gants, masque et lunette de protection.
NonoMacbill- Membre
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Localisation : Yvelines
Date d'inscription : 19/10/2017
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Il y a un choix qui est fait par certain(e)s de se mettre en mode bug in, d'autres, comme moi décident de sortir pour avoir un aperçu de ce qui se passe dehors... bon sens d'un coté en cette période, prise de risque de l'autre, j'assume...NonoMacbill a écrit:Bon courage à tous les 2 et aux autre s'il y en a.
Demain, première sortie pour faire des courses. Protection maximale : gants, masque et lunette de protection.
Pour ce qui en est d'ici et de ce que j'ai pu voir, avec un masque et des gants, cela devient acceptable socialement, avec des lunettes, je n'ai vu qu'une personne (qui d'ailleurs ne portait pas de masque) et qui faisait de la marche sur un petit chemin de campagne désert...
Mais tu fais comme tu veux...
Le matin, il y a plus de monde, de même qu'aux horaires de sortie de boulot. Tout début d'après midi ou fermeture (attention, les commerces ferment plus tôt) sont les heures où il y a le moins de fréquentation.
En tout cas c'est comme cela que ça se passe par chez moi
Invité- Invité
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
Faites vraiment attention avec ces molécules ,les risques sont réels si la prescription n'est pas encadrée par une prise en charge médicale .
La chloroquine et l’hydroxychloroquine sont deux médicaments commercialisés en France depuis longtemps et connus pour leurs propriétés antimalariques.
La chloroquine constitue toujours un médicament essentiel dans la prévention et le traitement du paludisme.
L’hydroxychloroquine est une molécule dérivée de la chloroquine par hydroxylation.
Leur structure étant chimiquement proche, elles présentent des propriétés communes.
Cependant, l’hydroxychloroquine ne possède pas d’indication dans le traitement du paludisme en France mais est utilisée depuis de nombreuses années dans le traitement de certaines pathologies auto-immunes.
Ces deux médicaments sont disponibles en France uniquement sur prescription médicale (Liste II).
Les patients recevant concomitamment ces traitements sont exposés à des prolongations possibles de l’intervalle QT corrigé (QTc) de l’électrocardiogramme de surface (6).
La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique.
Interprétation du risque :
L’intervalle QTc doit rester ≤ 480ms en l’absence de surveillance continue de l’ECG.
Si 480ms < QTc < 500ms, le patient doit être plus étroitement surveillé (d’autant plus si une bradycardie ou des extrasystoles ventriculaires monomorphes surviennent régulièrement)
Si le QTc est ≥ 500ms, cette valeur doit être confirmée par un nouvel ECG, par l’utilisation d’autres formules de correction (par exemple formule de Fridericia) et, idéalement, par l’avis d’un spécialiste. Le traitement doit être diminué ou arrêté en fonction de la décision du clinicien, et un monitoring cardiaque continu mis en place jusqu’à normalisation de l’ECG.
L’association avec les autres médicaments susceptibles d’allonger l’intervalle QT, outre le lopinavir ou l’azithromycine, expose le patient à un risque supplémentaire de torsades de pointes qui devra être pris en compte.
La liste de ces traitements comporte notamment la plupart des autres macrolides mais aussi le citalopram et l’escitalopram, certains antipsychotiques (quétiapine, etc.), l’hydroxyzine, les diurétiques, etc.(cf. INTERACTIONS ci-après)
Les autres risques liés à l’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine sont bien connus (voir ci-dessous).
Les 2 molécules sont toxiques en cas de surdosage, particulièrement la chloroquine, la dose toxique pouvant être atteinte rapidement (marge thérapeutique étroite).
Suivi Thérapeutique Pharmacologique (SFPT/ANRS) (4) : L’hydroxychloroquine, souvent associée à l’azithromycine (antibiotique de la famille des macrolides, a été proposée dans cette utilisation aux doses de 400 mg deux fois par jour le premier jour (dose de charge) suivi de 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours.
Cela semble optimiser les concentrations tissulaires pulmonaires.
En suivi thérapeutique pharmacologique, établi par l’ANRS et la SFPT, une valeur seuil de 100 ng/ml (g/ml) doit être obtenue a minima en résiduel (une à deux heures avant la prise en cas d’administration biquotidienne) (5).
Un premier dosage plasmatique peut être proposé entre J2 et J4 du traitement.
Grossesse: Les données d’exposition actuellement disponibles dans l’espèce humaine, qui sont plus nombreuses pour la chloroquine que pour l’hydroxychloroquine, n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes. Cependant, en raison d’un risque génotoxique potentiel, l’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine doit généralement être évitée pendant la grossesse, à moins que la situation clinique justifie l’utilisation du traitement au regard des risques potentiels encourus pour la mère et le fœtus.
Associations déconseillées : risque accru d’arythmie ventriculaire avec tous les autres médicaments connus pour allonger l’intervalle QT / susceptibles d’induire une arythmie cardiaque : Anti-arythmiques de classe IA et III, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques et certains anti-infectieux (macrolides, fluoroquinolones).
Si une telle association est prescrite, elle nécessite une surveillance étroite clinique et de l’ECG.
L’association de chloroquine ou d’hydroxychloroquine avec l’azithromycine est susceptible d’augmenter le risque d’allongement de l’intervalle QT et d’exposer les patients à des troubles du rythme ventriculaire tels que torsades de pointes.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi/à prendre en compte :
Son élimination rénale est lente avec une demi-vie d’élimination de 10 à 30 jours. La chloroquine est considérée comme un médicament à marge thérapeutique étroite.
Chez l’adulte, la dose dangereuse est estimée à partir de 2 g de chloroquine en 1 prise (soit plus de 20 comprimés de 100 mg en 1 prise).
Chez l’enfant, on l’estime à partir de 25 mg/kg de chloroquine en 1 prise (soit à partir de 2 comprimés pour un enfant de 10 kg).
Des doses de 2,25 à 3 g peuvent être fatales chez un adulte et chez l’enfant, des cas de décès ont été rapportés après la prise d’1 ou 2 comprimé(s) (11).
L’intoxication aiguë à la chloroquine est une intoxication dont la gravité provient du caractère précoce et brutal de survenue des troubles cardio-vasculaires.
Des troubles digestifs (nausées et vomissements) et des signes neurosensoriels (agitation anxieuse, obnubilation, voire coma, convulsions, troubles visuels (vision floue, diplopie, parfois perte transitoire de la vue), vertiges, bourdonnements d’oreille, hypoacousie)) sont présents précocement ; ils ont valeur d’alarme quant à la réalité de l’intoxication (10).
Certains symptômes sont de valeur pronostique très péjorative : hypotension, collapsus cardiovasculaire, signes ECG : troubles du rythme et de la conduction, aplatissement de l’onde T, allongement de l’intervalle QTc, élargissement du QRS, torsades de pointe, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire.
L’extrême brutalité de survenue d’un arrêt cardiaque au cours des intoxications aiguës par la chloroquine doit être soulignée (10).
Une hypokaliémie peut survenir, probablement due à une entrée de potassium dans les cellules, augmentant ainsi le risque de dysrythmie cardiaque. L’évolution peut être fatale, consécutive à une insuffisance cardiaque ou respiratoire ou à un trouble du rythme cardiaque.
Toute suspicion d’intoxication par la chloroquine impose l’hospitalisation. Quelle que soit la dose supposée ingérée, toute intoxication par la chloroquine impose une prise en charge préhospitalière par un service mobile d’urgence.
Faites vraiment attention avec ces molécules ,les risques sont réels si la prescription n'est pas encadrée par une prise en charge médicale .
Réseau français des Centres régionaux de Pharmacovigilance – 22 mars 2020
TéléchargerLa chloroquine et l’hydroxychloroquine sont deux médicaments commercialisés en France depuis longtemps et connus pour leurs propriétés antimalariques.
La chloroquine constitue toujours un médicament essentiel dans la prévention et le traitement du paludisme.
L’hydroxychloroquine est une molécule dérivée de la chloroquine par hydroxylation.
Leur structure étant chimiquement proche, elles présentent des propriétés communes.
Cependant, l’hydroxychloroquine ne possède pas d’indication dans le traitement du paludisme en France mais est utilisée depuis de nombreuses années dans le traitement de certaines pathologies auto-immunes.
Ces deux médicaments sont disponibles en France uniquement sur prescription médicale (Liste II).
SARS-CoV-2 (COVID-19)
Quelques études préliminaires suggèrent une efficacité de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine sur la charge virale du SARS-CoV-2 (1,2,3) et des évaluations cliniques sont entreprises au niveau mondial.ECG et risque de prolongation du QT :
La chloroquine, l’hydroxychloroquine (mais aussi l’azithromycine et le lopinavir, à un moindre degré) bloquent les canaux potassiques hERG.Les patients recevant concomitamment ces traitements sont exposés à des prolongations possibles de l’intervalle QT corrigé (QTc) de l’électrocardiogramme de surface (6).
La toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine est dose-dépendante et des cas d’arythmies graves ont été rapportés lors de surdosage mais aussi à dose thérapeutique.
- L’allongement du QTc peut être associé à la survenue d’arythmies ventriculaires polymorphes à type de torsades de pointes. Ce risque est plus important à partir d’un QTc >500 ms. Il est majoré par l’hypokaliémie et par l’association de plusieurs médicaments allongeant le QTc, facteurs de risque souvent présents chez les patients infectés par le SARS-CoV-2. Le risque est également majoré par une fréquence cardiaque lente (<55 bpm).
- Les patients infectés par le SARS-CoV-2 ont une activation du système rénine-angiotensine-aldostérone et peuvent avoir des hypokaliémies profondes (<3.0 mmol/L). Il est essentiel de corriger toute hypokaliémie avant d’administrer hydroxychloroquine et/ou azithromycine ou, si le temps ne le permet pas de monitorer l’ECG en attendant l’effet des traitements permettant d’augmenter la kaliémie.
- En cas de co-prescription de chloroquine ou d’hydroxychloroquine avec l’azithromycine, une surveillance cardiaque du patient est donc nécessaire :
- Avant instauration du traitement (si possible) par un ECG qui doit être d’excellente qualité. Le QTc de base donné automatiquement par l’appareil, qui est le plus souvent le QT corrigé par la formule de Bazett, est acceptable si le tracé est de qualité correcte et la fréquence cardiaque < 80 bpm. En cas de doute ne pas hésiter à demander un avis spécialisé.
- Durant le traitement :
- Un premier ECG doit être réalisé dans les 3 à 4h suivant la première administration (au Cmax supposé de l’hydroxychloroquine ± azithromycine), pour vérifier que le QTc demeure dans des limites correctes (≤480 ms)
- Puis un ECG est recommandé 2 fois par semaine pendant la durée du traitement et en cas de symptôme pouvant faire évoquer un trouble du rythme cardiaque (palpitations brusques et brèves, syncope, crise comitiale, …)
- Il est important de vérifier que la kaliémie ne soit pas < 3.5 mmol/l (idéalement elle doit être entre 4.0 et 4.4 mmol/L), et de prescrire, si nécessaire, une supplémentation K+, voire des épargnants potassiques (chlorhydrate d’amiloride (Modamide)).
L’association avec les autres médicaments susceptibles d’allonger l’intervalle QT, outre le lopinavir ou l’azithromycine, expose le patient à un risque supplémentaire de torsades de pointes qui devra être pris en compte.
La liste de ces traitements comporte notamment la plupart des autres macrolides mais aussi le citalopram et l’escitalopram, certains antipsychotiques (quétiapine, etc.), l’hydroxyzine, les diurétiques, etc.(cf. INTERACTIONS ci-après)
Les autres risques liés à l’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine sont bien connus (voir ci-dessous).
Les 2 molécules sont toxiques en cas de surdosage, particulièrement la chloroquine, la dose toxique pouvant être atteinte rapidement (marge thérapeutique étroite).
Suivi Thérapeutique Pharmacologique (SFPT/ANRS) (4) : L’hydroxychloroquine, souvent associée à l’azithromycine (antibiotique de la famille des macrolides, a été proposée dans cette utilisation aux doses de 400 mg deux fois par jour le premier jour (dose de charge) suivi de 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours.
Cela semble optimiser les concentrations tissulaires pulmonaires.
En suivi thérapeutique pharmacologique, établi par l’ANRS et la SFPT, une valeur seuil de 100 ng/ml (g/ml) doit être obtenue a minima en résiduel (une à deux heures avant la prise en cas d’administration biquotidienne) (5).
Un premier dosage plasmatique peut être proposé entre J2 et J4 du traitement.
CONTRE-INDICATIONS (7,8,9)
Pour les 2 molécules- Allergie à la chloroquine ou à l’hydroxychloroquine
- Rétinopathie (ou autre maladie chronique de l’œil)
- Certaines interactions médicamenteuses (cf ci-dessous)
PRECAUTIONS D’EMPLOI
- Diabète
- Epilepsie
- Maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, infarctus, arythmie, allongement congénital du QTc)
- Maladie de Parkinson
- Porphyrie, déficit en G6PD
- Troubles de la kaliémie ou de la magnésémie
Grossesse: Les données d’exposition actuellement disponibles dans l’espèce humaine, qui sont plus nombreuses pour la chloroquine que pour l’hydroxychloroquine, n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes. Cependant, en raison d’un risque génotoxique potentiel, l’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine doit généralement être évitée pendant la grossesse, à moins que la situation clinique justifie l’utilisation du traitement au regard des risques potentiels encourus pour la mère et le fœtus.
INTERACTIONS (7,8,9)
Associations contre-indiquées en raison du risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe : citalopram ou l’escitalopram, la dompéridone, l’hydroxyzine ou la pipéraquineAssociations déconseillées : risque accru d’arythmie ventriculaire avec tous les autres médicaments connus pour allonger l’intervalle QT / susceptibles d’induire une arythmie cardiaque : Anti-arythmiques de classe IA et III, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques et certains anti-infectieux (macrolides, fluoroquinolones).
Si une telle association est prescrite, elle nécessite une surveillance étroite clinique et de l’ECG.
L’association de chloroquine ou d’hydroxychloroquine avec l’azithromycine est susceptible d’augmenter le risque d’allongement de l’intervalle QT et d’exposer les patients à des troubles du rythme ventriculaire tels que torsades de pointes.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi/à prendre en compte :
- avec les médicaments proconvulsivants ou abaissant le seuil épileptogène : risque de convulsions avec les antidépresseurs imipraminiques, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones) et le tramadol. Par ailleurs, l’activité des médicaments antiépileptiques peut être altérée en cas de prise concomitante d’hydroxychloroquine.
- avec les médicaments hypoglycémiants : risque de majoration de l’effet hypoglycémiant de l’hydroxychloroquine.
- avec la ciclosporine dont la concentration plasmatique peut être majorée, de même que la créatininémie.
- avec les hormones thyroïdiennes : risque d’hypothyroïdie chez les patients substitués.
- avec les topiques gastro-intestinaux, les antiacides et le charbon : diminution de l’absorption digestive de l’hydroxychloroquine. A prendre à distance (plus de 2 heures).
- avec la cimétidine : ralentissement de l’élimination de l’hydroxychloroquine et risque de surdosage.
EFFETS INDESIRABLES
Les effets indésirables sont pour la plupart dose-dépendants et peuvent survenir de façon plus fréquente avec la chloroquine comparativement à l’hydroxychloroquine (tous ne sont pas cités) :- Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements, diarrhées.
- Effets cutanéo-muqueux : prurit et éruption cutanée sont fréquents. Des toxidermies sévères (DRESS, syndrome de Stevens-Johnson, Lyell, Pustulose exanthématique Aiguë Généralisée-PEAG) ont aussi été rapportées.
- Affections cardiaques : cardiomyopathie, troubles de la conduction et du rythme cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire, allongement de l’intervalle QTc, torsades de pointe, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire)
- Affections hématologiques : anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit en G6PD traités concomitamment avec d’autres médicaments provoquant une hémolyse.
- Troubles psychiatriques : insomnies, dépression, agitation, anxiété, agressivité, troubles du sommeil, confusion, hallucination.
- Troubles du système nerveux : céphalées, étourdissements, convulsions.
- Troubles du métabolisme : hypoglycémie
- Effets oculaires : troubles de l’accommodation, vision floue. D’exceptionnels cas de rétinopathies liées à l’accumulation de la molécule et pouvant conduire à des lésions irréversibles de la macula, ont été décrits chez des patients recevant un traitement au long cours. Des cas de maculopathie et dégénérescence maculaire pouvant être irréversibles ont été rapportées.
- Affections hépatobiliaires : élévations des enzymes hépatiques ou d’hépatite survenant notamment chez les patients porteurs d’une porphyrie cutanée tardive.
TOXICITE, SURDOSAGE
La chloroquine est hautement toxique en cas de surdosage particulièrement chez les enfants (7). La chloroquine est absorbée rapidement (pic plasmatique entre 2 et 6 h après la prise).Son élimination rénale est lente avec une demi-vie d’élimination de 10 à 30 jours. La chloroquine est considérée comme un médicament à marge thérapeutique étroite.
Chez l’adulte, la dose dangereuse est estimée à partir de 2 g de chloroquine en 1 prise (soit plus de 20 comprimés de 100 mg en 1 prise).
Chez l’enfant, on l’estime à partir de 25 mg/kg de chloroquine en 1 prise (soit à partir de 2 comprimés pour un enfant de 10 kg).
Des doses de 2,25 à 3 g peuvent être fatales chez un adulte et chez l’enfant, des cas de décès ont été rapportés après la prise d’1 ou 2 comprimé(s) (11).
L’intoxication aiguë à la chloroquine est une intoxication dont la gravité provient du caractère précoce et brutal de survenue des troubles cardio-vasculaires.
Des troubles digestifs (nausées et vomissements) et des signes neurosensoriels (agitation anxieuse, obnubilation, voire coma, convulsions, troubles visuels (vision floue, diplopie, parfois perte transitoire de la vue), vertiges, bourdonnements d’oreille, hypoacousie)) sont présents précocement ; ils ont valeur d’alarme quant à la réalité de l’intoxication (10).
Certains symptômes sont de valeur pronostique très péjorative : hypotension, collapsus cardiovasculaire, signes ECG : troubles du rythme et de la conduction, aplatissement de l’onde T, allongement de l’intervalle QTc, élargissement du QRS, torsades de pointe, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire.
L’extrême brutalité de survenue d’un arrêt cardiaque au cours des intoxications aiguës par la chloroquine doit être soulignée (10).
Une hypokaliémie peut survenir, probablement due à une entrée de potassium dans les cellules, augmentant ainsi le risque de dysrythmie cardiaque. L’évolution peut être fatale, consécutive à une insuffisance cardiaque ou respiratoire ou à un trouble du rythme cardiaque.
Toute suspicion d’intoxication par la chloroquine impose l’hospitalisation. Quelle que soit la dose supposée ingérée, toute intoxication par la chloroquine impose une prise en charge préhospitalière par un service mobile d’urgence.
Au total, en l’état des connaissances actuelles, considérant les risques encourus pour des bénéfices cliniques inconnus, l’hydroxychloroquine et la chloroquine ne doivent pas être utilisées dans la prise en charge des infections à coronavirus SARS-CoV-2, en dehors d’essais cliniques ou de prises en charge spécialisées.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Pour parler d’autre chose que de la chloroquine ( je crois qu’on a fait le tour en l’état actuel des connaissances), quelqu’un a des infos sur la prise d’IEC avec le COVID?
Les Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion sont une famille de médicaments très fréquemment utilisés dans l’hypertension en France. L’enzyme de conversion se fixe notamment sur un récepteur ACE (1). Le Coronavirus utilise lui le recepteur ACE 2 (qu’on connaît assez peu d’un point de vue médical)
J’ai vu passer de ci de là des recommandations de prudence chez les personnes touchées qui prennent des IEC. J’ai l’intime conviction qu’il faut creuser là dessus: il y a forcément des modifications d’affinité sur ACE2, d’expression cellulaire différente de ce récepteur lors d’une prise d’IEC; et de perturbation importante du système rénine/angiotensine/aldostérone lorsque qu’il y a covid+iec. Quand on sait que toutes les personnes avec antécédents cardiaques ont une prescription de cette classe de médicaments, cela nécessite réflexion.
Bref, il y a t il des forumeurs qui ont vu passer des infos là dessus?
Les Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion sont une famille de médicaments très fréquemment utilisés dans l’hypertension en France. L’enzyme de conversion se fixe notamment sur un récepteur ACE (1). Le Coronavirus utilise lui le recepteur ACE 2 (qu’on connaît assez peu d’un point de vue médical)
J’ai vu passer de ci de là des recommandations de prudence chez les personnes touchées qui prennent des IEC. J’ai l’intime conviction qu’il faut creuser là dessus: il y a forcément des modifications d’affinité sur ACE2, d’expression cellulaire différente de ce récepteur lors d’une prise d’IEC; et de perturbation importante du système rénine/angiotensine/aldostérone lorsque qu’il y a covid+iec. Quand on sait que toutes les personnes avec antécédents cardiaques ont une prescription de cette classe de médicaments, cela nécessite réflexion.
Bref, il y a t il des forumeurs qui ont vu passer des infos là dessus?
Phil- Membre Premium
- Nombre de messages : 167
Date d'inscription : 16/11/2014
Re: COVID : Pathologie et traitements, retex des membres malades
Salut,
qui mérite qui méritait dés éclaircissements .
Peut-être pour toi,tout le monde n’a pas ta formation sur le forum et c’est un sujetPhil a écrit:Pour parler d’autre chose que de la chloroquine ( je crois qu’on a fait le tour en l’état actuel des connaissances)
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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