Traitements contre la Covid,on en est où ?

victor81 a écrit:14 jours?
mais en forme grave, le covid tue bien plus vite que ca non?

Une dose d'Evusheld, administrée en deux injections intramusculaires consécutives distinctes (une injection par anticorps monoclonal, administrée en succession immédiate), peut être efficace pour la prévention pré-exposition pendant six mois.

apporte une durée de protection d’au moins 6 mois après l’administration d’une dose unique (de 300 mg) de cette association d’anticorps monoclonaux. Par ailleurs, ce traitement va simplifier l’accès des patients à risques à cette prévention car il est particulièrement adapté à un usage en ambulatoire (administration en intramusculaire tous les 6 mois).

Parmi les patients qui n’étaient pas initialement sous ventilation artificielle, aucune différence n’a été observée concernant le critère d’évaluation de la ventilation artificielle invasive ou des décès.

Nous l’avions annoncé, l’essai RECOVERY sur le traitement par aspirine était négatif(newsletter n°57). Les résultats complets viennent d’être publiés .
Pourtant l’idée n’était pas si bête : la COVID-19 est une maladie thrombogène et les accidents thromboemboliques impactent le pronostic. Proposer un antiagrégant plaquettaire à titre systématique, pouvait, à l’époque, laisser espérer une diminution de la morbidité et de la mortalité de cette maladie.
Les auteurs ont ainsi, dans un large essai international randomisé, en ouvert (pas de placebo), comparé un groupe de patients COVID-19+ hospitalisés avec une administration quotidienne de 150 mg d’aspirine (N=7351) et un autre groupe qui recevait les soins standards (N =7541).
Le critère d’évaluation principal était la mortalité à J28. Résultat : il n’y avait aucune différence de mortalité : 17% dans chaque groupe (RR=0,96 ; IC95%[0,89-1,04]) (Schéma).
Concernant les critères secondaires,aucune différence entre le critère composite associant mortalité ou recours à la ventilation invasive, mais on observait une diminution des évènements thrombotiques dans le groupe expérimental : 4,6% vs. 5,3% au prix d’une augmentation des saignements : 1,6% vs. 1,0%.
Déjà qu’avec l’héparine les résultats ne sont pas clairs du tout, on ne s’étonne pas que,finalement, l’aspirine ne fasse pas mieux ! Bon maintenant, il faut se concentrer sur les antiviraux…

Purtle a écrit:C'est davantage à sa place ici

https://ivmmeta.com/

Purtle a écrit:Le cas de l'inde :

https://www.who.int/india/news/feature-stories/detail/uttar-pradesh-going-the-last-mile-to-stop-covid-19

Le gouvernement de l'État d'Uttar Pradesh a lancé une recherche active de cas de COVID-19 de porte à porte dans les zones rurales pour contenir la transmission en testant les personnes présentant des symptômes pour un isolement rapide, une gestion des maladies et une recherche des contacts. Des équipes gouvernementales se déplacent dans 97 941 villages dans 75 districts pendant cinq jours pour cette activité, qui a commencé le 5 mai dans l'État le plus peuplé de l'Inde avec une population de 230 millions d'habitants. Chaque équipe de surveillance comprend deux membres, qui visitent les maisons des villages et des hameaux éloignés pour tester toute personne présentant des symptômes de COVID-19 à l'aide de kits de tests rapides d'antigène (RAT).
Ceux dont le test est positif sont rapidement isolés et reçoivent une trousse de médicaments contenant des conseils sur la gestion de la maladie. Tous les contacts de ceux dont le test est positif sont mis en quarantaine et testés à l'aide d'une RT-PCR à domicile par une équipe d'intervention rapide.
Deux camionnettes mobiles ont été allouées à chaque bloc d'un district de l'État pour tester les personnes présentant des symptômes, même si la collecte et les tests de routine des échantillons se poursuivent dans les centres de santé communautaires. Le gouvernement de l'État a déployé 141 610 équipes et 21 242 superviseurs du département de la santé de l'État pour cette activité afin de s'assurer que toutes les zones rurales sont couvertes.
L'OMS, qui a soutenu le gouvernement de l'Uttar Pradesh dans la formation et la micro-planification de l'activité, a désormais des agents de terrain sur le terrain pour surveiller et partager les commentaires en temps réel avec le gouvernement pour des mesures correctives immédiates afin d'assurer la qualité.
Le jour de l'inauguration, les agents de terrain de l'OMS ont surveillé plus de 2 000 équipes gouvernementales et visité au moins 10 000 ménages. L'OMS soutiendra également le gouvernement de l'Uttar Pradesh dans la compilation des rapports finaux.
Les personnes présentant des symptômes sont testées et reçoivent des kits de médicaments et des informations sur la mise en quarantaine et l'isolement, à la fois à domicile et dans les hôpitaux.
Les personnes ne présentant aucun signe de COVID-19 sont invitées à se faire vacciner et à adopter des comportements appropriés pour prévenir la transmission dans les zones rurales de l'État le plus peuplé de l'Inde.
La micro-planification, les visites à domicile, la surveillance et le suivi simultanés étaient au cœur de la stratégie indienne d'éradication de la poliomyélite pour garantir que personne ne manque l'accès aux services de vaccination et de soins de santé.

Catharing a écrit:

Purtle a écrit:Le cas de l'inde :

https://www.who.int/india/news/feature-stories/detail/uttar-pradesh-going-the-last-mile-to-stop-covid-19

Traduction de l'article datant du  7 Mai 2021,nulle part il n'est fait mention de l'ivermectine nominativement par contre de la vaccination,oui.
Et puisqu'on joue au disque rayé,l'Inde a rayé ce produit de la liste des médocs 40 jours après l'avoir autorisé..

Le gouvernement de l'État d'Uttar Pradesh a lancé une recherche active de cas de COVID-19 de porte à porte dans les zones rurales pour contenir la transmission en testant les personnes présentant des symptômes pour un isolement rapide, une gestion des maladies et une recherche des contacts. Des équipes gouvernementales se déplacent dans 97 941 villages dans 75 districts pendant cinq jours pour cette activité, qui a commencé le 5 mai dans l'État le plus peuplé de l'Inde avec une population de 230 millions d'habitants. Chaque équipe de surveillance comprend deux membres, qui visitent les maisons des villages et des hameaux éloignés pour tester toute personne présentant des symptômes de COVID-19 à l'aide de kits de tests rapides d'antigène (RAT).
Ceux dont le test est positif sont rapidement isolés et reçoivent une trousse de médicaments contenant des conseils sur la gestion de la maladie. Tous les contacts de ceux dont le test est positif sont mis en quarantaine et testés à l'aide d'une RT-PCR à domicile par une équipe d'intervention rapide.
Deux camionnettes mobiles ont été allouées à chaque bloc d'un district de l'État pour tester les personnes présentant des symptômes, même si la collecte et les tests de routine des échantillons se poursuivent dans les centres de santé communautaires. Le gouvernement de l'État a déployé 141 610 équipes et 21 242 superviseurs du département de la santé de l'État pour cette activité afin de s'assurer que toutes les zones rurales sont couvertes.
L'OMS, qui a soutenu le gouvernement de l'Uttar Pradesh dans la formation et la micro-planification de l'activité, a désormais des agents de terrain sur le terrain pour surveiller et partager les commentaires en temps réel avec le gouvernement pour des mesures correctives immédiates afin d'assurer la qualité.
Le jour de l'inauguration, les agents de terrain de l'OMS ont surveillé plus de 2 000 équipes gouvernementales et visité au moins 10 000 ménages. L'OMS soutiendra également le gouvernement de l'Uttar Pradesh dans la compilation des rapports finaux.
Les personnes présentant des symptômes sont testées et reçoivent des kits de médicaments et des informations sur la mise en quarantaine et l'isolement, à la fois à domicile et dans les hôpitaux.
Les personnes ne présentant aucun signe de COVID-19 sont invitées à se faire vacciner et à adopter des comportements appropriés pour prévenir la transmission dans les zones rurales de l'État le plus peuplé de l'Inde.
La micro-planification, les visites à domicile, la surveillance et le suivi simultanés étaient au cœur de la stratégie indienne d'éradication de la poliomyélite pour garantir que personne ne manque l'accès aux services de vaccination et de soins de santé.

J'ai mis plus haut un lien de who qui soutient les kits distribués en Inde, sans préciser leur contenu . Ils doivent contenir des bonbons la vosgienne à la sève de pin.

Purtle a écrit:Ils doivent contenir des bonbons la vosgienne à la sève de pin.

Ash a écrit:Question de néophyte ou y'a un truc que je n'ai toujours pas très bien compris, pourquoi parler de "cas" ?

Pour les maladies normales, on parle de malades ou de morts non ?

• Concernant la bithérapie Lilly, Bamlanivimab + Etesevimab, une perte totale d’activité neutralisante de chacun des deux anticorps du cocktail est constatée.
  
  
• Concernant la bithérapie Roche, Casirivimab + Indevimab (Ronapreve), une perte totale d’activité neutralisante de chacun des deux anticorps du cocktail est constatée.
  
  
• Concernant la bithérapie AstraZeneca, Tixagevimab + Cilgavimab (Evusheld), Tixagevimab + Cilgavimab (Evusheld), la combinaison des deux anticorps conserve une activité neutralisante malgré une perte partielle d’activité sur Omicron.
  
  
• Concernant la monothérapie Celltrion, Regdanvimab, non disponible à ce jour en France, une perte totale d’activité neutralisante est constatée.
  
  
• Concernant la monothérapie GSK, sotrovimab (Xevudy), qui a obtenu une autorisation européenne de mise sur le marché le 17 décembre 2021, elle devrait faire l’objet d’un avis pour un accès précoce (HAS et ANSM) courant janvier (en curatif). Les données consolidées in vitro montrent un maintien de l’activité sur Omicron.
  
  

Par conséquent, l’autorisation d’accès précoce prévue au III de l'article L. 5121-12 du code de la santé publique est octroyée à la spécialité :

XEVUDY 500 mg, solution à diluer pour perfusion (sotrovimab) du laboratoire GlaxoSmithKline

dans l’indication « traitement des adultes et des adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 40 kg) atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) qui ne nécessitent pas de supplémentation en oxygène et qui risquent d'évoluer vers une COVID-19 sévère, à savoir les populations suivantes telles que définies par l’ANRS-Maladies Infectieuses Emergentes :

• Les patients de 80 ans et plus ;
  

• Les patients ayant un déficit de l'immunité lié à une pathologie ou à des traitements :
  
  
  
  •  Chimiothérapie en cours,
    
  • Transplantation d'organe solide,
    
  • Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques,
    
  • Lupus systémique ou vasculaire avec traitement immunosuppresseur,
    
  • Traitement par corticoïde > 10 mg/jour d'équivalent prednisone pendant plus de 2 semaines,
    
  • Traitement immunosuppresseur incluant rituximab ;
    
  
  
  
• Les patients à risque de complications :
  
  
  
  • Obèse (IMC > 30 kg/m²),
    
  • BPCO et insuffisance respiratoire chronique,
    
  • Hypertension artérielle compliquée,
    
  • Insuffisance cardiaque,
    
  • Diabète (de type 1 et de type 2),
    
  • Insuffisance rénale chronique,
    
  • Autres pathologies chroniques
    
  
  
  

Cette indication est susceptible d’évoluer en fonction de l'état des connaissances scientifiques et du contexte épidémiologique ».

Compte tenu de l’utilisation en monothérapie et la longue demi-vie du XEVUDY pouvant faire craindre la sélection de variants résistants, surtout chez les patients ayant une excrétion virale prolongée (immunodéprimés), le Collège recommande la mise en place d’une cohorte de suivi de ce traitement anti-COVID-19.
Elle aura pour objectif d’évaluer l’efficacité immuno-virologique et clinique dans ces divers groupes de patients et de suivre le risque d’émergence de résistance potentielle.
Le Collège souhaite être destinataire de toute nouvelle donnée concernant ce traitement.

La présente autorisation est valable pour une durée de 12 mois à compter de sa date de notification. Elle peut être renouvelée dans les conditions prévues à l'article R. 5121-69-4 du code de la santé publique.

Non!!ON NE MET PAS D’OXYGÈNE À DOMICILE A LA PHASE PRÉCOCE DU COVID.
C’est mettre en danger les patients à cause de l’hypoxie silencieuse et du risque de détresse respiratoire brutale .
Sauf pour les soins pal , fin de vie ou phase de sevrage après la phase aiguë.
Cette stratégie va encombrer les réa car augmentera le nombre de détresse respi avec intubation et donc les décès et la surcharge des réanimations.
En hospitalisation on fait de la dexa et du DV et de l’o2 puis de l’OHD ce qui évite l’intubation

tarsonis a écrit:Hello,
Et du coup, pour la Chine ?

Reuters a écrit:4 636 décès liés au coronavirus recensés dans le pays depuis le début de l’épidémie....
https://graphics.reuters.com/world-coronavirus-tracker-and-maps/fr/countries-and-territories/china/

BigBird a écrit: 
et Reuters, il sort son chiffre d'où à ton avis ?

4 636 décès liés au coronavirus recensés dans le pays depuis le début de l’épidémie....