[hygiène]comment chier dans les bois?
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
moi qui n'aime pas les odeurs "chimiques".. je crois que j'aurai une légère préférence pour les odeurs naturelles.. et puis ça intoxiquerait un endroit si exigu..Capausoleil a écrit:Ben si...Et une bombe de désodorisant...
Tu as pensé au stock de papier toilette Capausoleil? ça fait quelle quantité? (ou 5 coquillages peut être )
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Comme d'habitude, toujours dans le même esprit de bon gout, les filles vous allez pouvoir uriner debout!
Enfin, c'est juste pour info, histoire de savoir que ça existe et que ça se fait,et que ça marche, à vérifier!
Prendre une bouteille de détergent VIGOR (1litre) avec une poignée:
Découper la poignée et la partie situé au dessous:
Pour uriner, mettre ce magnifique objet entre ses jambes, le liquide s'écoulera le long de la poignée.. je ne vous fait pas un dessin.
La même chose en plus pro --->là<---
Enfin, c'est juste pour info, histoire de savoir que ça existe et que ça se fait,
Prendre une bouteille de détergent VIGOR (1litre) avec une poignée:
Découper la poignée et la partie situé au dessous:
Pour uriner, mettre ce magnifique objet entre ses jambes, le liquide s'écoulera le long de la poignée.. je ne vous fait pas un dessin.
La même chose en plus pro --->là<---
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
J'aime bien ton nouvel avatar....Balboa !
Pour "vendre" ce genre d'article, c'est mieux qu'une montagne de muscles !
Sinon pour le P.Q, t'inquietes pas...J'ai un bon stock de paquet en feuilles mais pas en rouleaux...ça tient moins de place !
Pour "vendre" ce genre d'article, c'est mieux qu'une montagne de muscles !
Sinon pour le P.Q, t'inquietes pas...J'ai un bon stock de paquet en feuilles mais pas en rouleaux...ça tient moins de place !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Les annuaires téléphoniques peuvent servir de PQ (une page à la fois)
Andros- Membre fondateur
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Pour ceux que le sujet passionne...
"Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d'un art perdu" de Kathleen Meyer
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Petrus16- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
En Thailande mis a part les étrangers, PERSONNE n'utilise de papier, il y a par contre toujour un genre de "tuyaux d'arrosage" a coté du pot, pour se laver les fefesses après avoir fait la grosse commision...
Ca gaghe certe un peu d'eau en plus de la chasse d'eau, mais ca évite les odeurs désagréable (ben oui, climat tropical= transpiration abondante, donc si on se "torche" seulement il reste des traces et ca fermente en attendant la douche du soir...)
Je vous ferai un petit reportage photo sur le sujet a mon prochain séjour si vous voulez (je part pour un mois dans 2 semaines)
Le Celte
Ca gaghe certe un peu d'eau en plus de la chasse d'eau, mais ca évite les odeurs désagréable (ben oui, climat tropical= transpiration abondante, donc si on se "torche" seulement il reste des traces et ca fermente en attendant la douche du soir...)
Je vous ferai un petit reportage photo sur le sujet a mon prochain séjour si vous voulez (je part pour un mois dans 2 semaines)
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
La technique du feuillet est également utilisé par les militaires. En un peu moins élaborés probablement car réalisé à la vas-vite. L'on creuse une petite tranchée de 50 cm de profondeur et... lorsque l'on a envie de chier l'on y vient chier. Et l'on prend bien soin de recouvrir son trophé par un peu de terre laissée sur le côté. Ainsi pas d'odeur, pas de mouche, pas de pollution.brunov99 a écrit:J'ai fait du scoutisme pendant longtemps, j'ai appris à faire des "feuillets" dans les bois et on construisait des chiottes où l'on pouvait s'asseoir confortablement sans faire sur ses bottes et sans tomber dedans. Ben oui, même en cambrousse on peut aimer le confort...
En Europe également l'on utilisait la main gauche avant l'invention du papier toilette... d'où probablement l'une des raisons qui font que la main gauche a longtemps été considéré comme diabolique...brunov99 a écrit:Ensuite j'ai vécu en Arabie où les gens se nettoie avec la main gauche uniquement puis se lave avec de l'eau.
La technique du bandana ? ça a vraiment ce nom ?brunov99 a écrit:Il y a aussi la technique du bandana. Chacun a un bandana (ou tissu) à un usage exclusif et chacun le sien qu'il garde sur lui.
Invité- Invité
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
les grandes feuilles de consoude séchées font un bon substitut de PQ : çà donne presque une peau de chamois :-)
un avantage c'est que en toilettes sèches çà retourne au compost où la consoude est une plante très intéressante...
et en cas de disette notre stock de substitut de PQ est un garde manger de secours... car il se mange...
un avantage c'est que en toilettes sèches çà retourne au compost où la consoude est une plante très intéressante...
et en cas de disette notre stock de substitut de PQ est un garde manger de secours... car il se mange...
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
C'est intéressant la technique scoute/armée ! Il manque toutefois le truc qui permettrait de se nettoyer les fesses sans rester avec les bouts qui collent...
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Mariner a écrit:Comme d'habitude, toujours dans le même esprit de bon gout, les filles vous allez pouvoir uriner debout!
Enfin, c'est juste pour info, histoire de savoir que ça existe et que ça se fait,et que ça marche, à vérifier!
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Pour uriner, mettre ce magnifique objet entre ses jambes, le liquide s'écoulera le long de la poignée.. je ne vous fait pas un dessin.
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Euh.. je m'excuse m'sieur, mais ton "là" m'amène à une page où l'on parle de Travelmate... Suis désolé, mais le Travelmate est unn ordinateur de la marque Acer (publicité non payée, du reste je n'utilise que ça !!) et je refuse que ma copine urine dans mon ordinateur !!!
SavageBeast- Membre
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Hello,
tout d'abord, je recommande fortement le bouquin How to shit in the woods ou Comment chier dans les bois, déjà cité. Extrêmement instructif, complet, et drôle. (on y apprend, entre autres, qu'une femme peut pisser debout sans bidon de Vigor ! ).
Ensuite, je rappelle que les selles contiennent plein de microbes qui ne doivent pas contaminer le reste du corps : s'ils rentrent au contact des muqueuses, et en particulier de la bouche, ou avec une plaie même minuscule, on risque des infections avec tout un tas de symptômes très désagréables. Et on peut en mourir (par exemple, plaie qui s'infecte et évolue en gangrène, du fait de l'absence de traitement).
C'est pourquoi la solution de se laver avec la main gauche et à l'eau pose de gros problèmes de santé, si on ne lave pas immédiatement les mains de façon extrêmement rigoureuse avec du savon (action antiseptique). Se torcher avec la main gauche, manger avec la main droite, c'est bien gentil mais c'est surtout symbolique ; car ensuite cette main gauche va rentrer en contact avec la main droite et avec d'autres parties du corps, ce qui fait qu'on se contamine. Enfin, où va l'eau ainsi souillée ? Etes-vous sûr de ne pas contaminer une source d'eau, ou des égouts qui sont rejetés sans épuration, ou bien un terrain où quelqu'un va passer, o un enfant va jouer ? Une plante qui pourrait être ramassée comme aliment ? Ce n'est pas parce que c'est largement pratiqué de par le monde que ça ne pose pas de problèmes d'infections ! Si vous connaissez quelqu'un qui a déjà fait médecin ou infirmier dans un de ces pays, demandez-lui ce qu'il en pense ! Je pense que ces pratiques, avec la consommation d'eau non potable (parfois justement souillée par ces même pratiques) sont responsables de la plus grande part des infections qu'ils voient. Même dans des pays civilisés, combien des "touristas" sont-elles dûes à un contact avec de l'eau contaminée ? Par exemple, baignade dans un rivière contaminée par quelques canoeistes trop flemmards pour s'éloigner de la rivière, ou par le camping ou la résidence secondaire dont la fosse septique donne directement dans la rivière ? Combien d'égouts directs à la mer ? Combien de stations d'épuration défaillantes, dépassées par l'afflux estival ? Lorsque des plages n'ont pas le drapeau bleu, ce qui signale un problème de propreté de l'eau, pensez-vous que ça vienne de pollutions chimiques ou organiques ?
Franchement, recommander de se torcher à la main et à l'eau, sur le seul fait que ce soit répandu dans le monde, c'est limite de l'inconscience criminelle !
De même, s'essuyer avec des feuilles ou des herbes, ça peut être confortable à condition de bien choisir les feuilles (certaines sont abrasives, voire carrément irritantes). Mais rares sont les feuilles ou les herbes qui vous évitent de passer le doigt au travers ! Ceux qui ont pratiqué voient de quoi je veux parler ! Idem avec le bandana : en pratique, impossible d'être sûr de ne pas s'être contaminé les mains.
D'où contamination, ce qui ramène à la necessité de se laver les mains au savon immédiatement après.
De tout cela, je retiens qu'il faut utiliser à chaque fois que possible du PQ (ou du Sopalin ou des mouchoirs en papier), car c'est la meilleure solution d'éviter le contact entre les mains et la crotte. Ce qui ne dispense pas de se laver les mains au savon après. En solution long terme, on se rabattra sur de vieux annuaires ou de vieux journaux, et quand il n'y aen aura plus, sur des feuilles de végétaux choisies pour leur bonne résistance mécanique.
Comme déjà signalé avec beacoup de bon sens : il faut bien évidemment avoir le moins possible à nettoyer. Il faut donc effectivement recommander de chier accroupi, à la turque, et d'éviter les sources de désordres intestinaux (et notamment, boire de l'eau potable !). En l'absence de savon ou de PQ, en situation de survie ou post-TSHF, il vaut largement mieux ne pas se torcher, quitte à salir un peu son pantalon, que se torcher à la main et à l'eau et se contaminer de partout avec des staphylocoques dorés et autres joyeusetés ! Et justement, quand on chie accroupi des crottes formées, pas besoin de se torcher ! C'est encore le plus simple !
A propos de ce qu'on fait de nos excréments, il a deux façons de faire :
- faire contre la nature : empêcher toute décomposition, ou tout contact entre la matière organique et nous : c'est la solution de la chaux vive, du Crésyl (bien connu pour les feuillées des scouts ; soit dit en passant, on écrit feuillées et pas feuillets) ou du sac en plastique. C'est aussi la solution aberrante de nos toilettes : utiliser 10 litres d'eau potable pour déplacer le problème plus loin, en polluant des eaux dites "grises", qui auraient été bien plus faciles à épurer sans la crotte qui les transforme en eaux dites "noires" !
- faire avec la nature : les excréments sont certes pathogènes s'ils sont en contact direct avec nous, mais heureusement un compostage aérobie permet de neutraliser progressivement ces excréments. C'est pourquoi, en randonnée par exemple, il est illogique de les enterrer au-delà de 10 cm (car c'est dans la couche supérieure de la terre qu'il y a les bactéries aérobies et les divers insectes qui prendront soin de transformer nos cacas en fertilité pour le sol). Si on chie régulièrement au même endroit, on ne peut pas se contenter d'un petit trou, il faut faire des toilettes sèches. Le mot "sèches" est très important : il faut protéger de la pluie, et séparer l'urine. Il faut ajouter un produit sec et carboné : feuilles mortes, paille, sciure... Si c'est trop humide ou pas assez aéré, on passe en anaérobie : ça pue et c'est plus contaminant. Cf. la littérature abondante disponible sur ce sujet.
Voilà, c'était le quart d'heure scato !
tout d'abord, je recommande fortement le bouquin How to shit in the woods ou Comment chier dans les bois, déjà cité. Extrêmement instructif, complet, et drôle. (on y apprend, entre autres, qu'une femme peut pisser debout sans bidon de Vigor ! ).
Ensuite, je rappelle que les selles contiennent plein de microbes qui ne doivent pas contaminer le reste du corps : s'ils rentrent au contact des muqueuses, et en particulier de la bouche, ou avec une plaie même minuscule, on risque des infections avec tout un tas de symptômes très désagréables. Et on peut en mourir (par exemple, plaie qui s'infecte et évolue en gangrène, du fait de l'absence de traitement).
C'est pourquoi la solution de se laver avec la main gauche et à l'eau pose de gros problèmes de santé, si on ne lave pas immédiatement les mains de façon extrêmement rigoureuse avec du savon (action antiseptique). Se torcher avec la main gauche, manger avec la main droite, c'est bien gentil mais c'est surtout symbolique ; car ensuite cette main gauche va rentrer en contact avec la main droite et avec d'autres parties du corps, ce qui fait qu'on se contamine. Enfin, où va l'eau ainsi souillée ? Etes-vous sûr de ne pas contaminer une source d'eau, ou des égouts qui sont rejetés sans épuration, ou bien un terrain où quelqu'un va passer, o un enfant va jouer ? Une plante qui pourrait être ramassée comme aliment ? Ce n'est pas parce que c'est largement pratiqué de par le monde que ça ne pose pas de problèmes d'infections ! Si vous connaissez quelqu'un qui a déjà fait médecin ou infirmier dans un de ces pays, demandez-lui ce qu'il en pense ! Je pense que ces pratiques, avec la consommation d'eau non potable (parfois justement souillée par ces même pratiques) sont responsables de la plus grande part des infections qu'ils voient. Même dans des pays civilisés, combien des "touristas" sont-elles dûes à un contact avec de l'eau contaminée ? Par exemple, baignade dans un rivière contaminée par quelques canoeistes trop flemmards pour s'éloigner de la rivière, ou par le camping ou la résidence secondaire dont la fosse septique donne directement dans la rivière ? Combien d'égouts directs à la mer ? Combien de stations d'épuration défaillantes, dépassées par l'afflux estival ? Lorsque des plages n'ont pas le drapeau bleu, ce qui signale un problème de propreté de l'eau, pensez-vous que ça vienne de pollutions chimiques ou organiques ?
Franchement, recommander de se torcher à la main et à l'eau, sur le seul fait que ce soit répandu dans le monde, c'est limite de l'inconscience criminelle !
De même, s'essuyer avec des feuilles ou des herbes, ça peut être confortable à condition de bien choisir les feuilles (certaines sont abrasives, voire carrément irritantes). Mais rares sont les feuilles ou les herbes qui vous évitent de passer le doigt au travers ! Ceux qui ont pratiqué voient de quoi je veux parler ! Idem avec le bandana : en pratique, impossible d'être sûr de ne pas s'être contaminé les mains.
D'où contamination, ce qui ramène à la necessité de se laver les mains au savon immédiatement après.
De tout cela, je retiens qu'il faut utiliser à chaque fois que possible du PQ (ou du Sopalin ou des mouchoirs en papier), car c'est la meilleure solution d'éviter le contact entre les mains et la crotte. Ce qui ne dispense pas de se laver les mains au savon après. En solution long terme, on se rabattra sur de vieux annuaires ou de vieux journaux, et quand il n'y aen aura plus, sur des feuilles de végétaux choisies pour leur bonne résistance mécanique.
Comme déjà signalé avec beacoup de bon sens : il faut bien évidemment avoir le moins possible à nettoyer. Il faut donc effectivement recommander de chier accroupi, à la turque, et d'éviter les sources de désordres intestinaux (et notamment, boire de l'eau potable !). En l'absence de savon ou de PQ, en situation de survie ou post-TSHF, il vaut largement mieux ne pas se torcher, quitte à salir un peu son pantalon, que se torcher à la main et à l'eau et se contaminer de partout avec des staphylocoques dorés et autres joyeusetés ! Et justement, quand on chie accroupi des crottes formées, pas besoin de se torcher ! C'est encore le plus simple !
A propos de ce qu'on fait de nos excréments, il a deux façons de faire :
- faire contre la nature : empêcher toute décomposition, ou tout contact entre la matière organique et nous : c'est la solution de la chaux vive, du Crésyl (bien connu pour les feuillées des scouts ; soit dit en passant, on écrit feuillées et pas feuillets) ou du sac en plastique. C'est aussi la solution aberrante de nos toilettes : utiliser 10 litres d'eau potable pour déplacer le problème plus loin, en polluant des eaux dites "grises", qui auraient été bien plus faciles à épurer sans la crotte qui les transforme en eaux dites "noires" !
- faire avec la nature : les excréments sont certes pathogènes s'ils sont en contact direct avec nous, mais heureusement un compostage aérobie permet de neutraliser progressivement ces excréments. C'est pourquoi, en randonnée par exemple, il est illogique de les enterrer au-delà de 10 cm (car c'est dans la couche supérieure de la terre qu'il y a les bactéries aérobies et les divers insectes qui prendront soin de transformer nos cacas en fertilité pour le sol). Si on chie régulièrement au même endroit, on ne peut pas se contenter d'un petit trou, il faut faire des toilettes sèches. Le mot "sèches" est très important : il faut protéger de la pluie, et séparer l'urine. Il faut ajouter un produit sec et carboné : feuilles mortes, paille, sciure... Si c'est trop humide ou pas assez aéré, on passe en anaérobie : ça pue et c'est plus contaminant. Cf. la littérature abondante disponible sur ce sujet.
Voilà, c'était le quart d'heure scato !
Barnabé- Membre Premium
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
A defaut de papier on peut s'essuyer avec de simple feuilles d'arbres (comme celles du platanne par exemple). Ca m'est deja arrivé personnellement
Invité- Invité
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Barnabé a écrit:
il faut faire des toilettes sèches. Le mot "sèches" est très important : il faut protéger de la pluie, et séparer l'urine.
Juste une question de la part de quelqu'un qui n'y connais pas grand-chose... Il faut vraiment séparer l'urine ? ça me parait un tantinet chi**t ! surtout quand il y a des enfants...
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Salut Robinsone,
Je l'ai expliqué sur le topic dédié aux toilettes sèches, séparer l'urine des fecs et assécher la sciure est seulement utile pour ceux qui vivent en appart et qui veulent réduire la quantité du "compost" et vider moins souvent leurs TS (toilettes spéciales : nécessitant un système d'aération électrique). L'urine est nécessaire à un bon compostage et comprends des éléments indispensables. L'humidité doit être contrôlée (ni trop, ni trop peu) afin que le compstage est lieu (à sec le compostage est impossible).
Bref, pour un bon compostage (pour ceux qui veulent faire du terreau), ne séparez pas l'urine du reste (sacrilège).
Je l'ai expliqué sur le topic dédié aux toilettes sèches, séparer l'urine des fecs et assécher la sciure est seulement utile pour ceux qui vivent en appart et qui veulent réduire la quantité du "compost" et vider moins souvent leurs TS (toilettes spéciales : nécessitant un système d'aération électrique). L'urine est nécessaire à un bon compostage et comprends des éléments indispensables. L'humidité doit être contrôlée (ni trop, ni trop peu) afin que le compstage est lieu (à sec le compostage est impossible).
Bref, pour un bon compostage (pour ceux qui veulent faire du terreau), ne séparez pas l'urine du reste (sacrilège).
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Merci pour cet éclaircissement. J'avais en effet lu sur le forum qu'on n'était pas obligé de séparer l'urine... mais j'en ai tellement lu en si peu de temps que j'avais peur que ma mémoire me joue des tours.
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Je ne suis pas d'accord avec cela. L'urine est riche en azote, or la crotte est déjà riche en azote. Si on met toute l'urine, on risque d'avoir un mélange trop azoté et trop humide.KrAvEuNn a écrit:Salut Robinsone,
Je l'ai expliqué sur le topic dédié aux toilettes sèches, séparer l'urine des fecs et assécher la sciure est seulement utile pour ceux qui vivent en appart et qui veulent réduire la quantité du "compost" et vider moins souvent leurs TS (toilettes spéciales : nécessitant un système d'aération électrique). L'urine est nécessaire à un bon compostage et comprends des éléments indispensables.
Pratiquement, ça ne veut pas dire pisser à un endroit et chier à un autre. Il suffit d'avoir dans les toilettes sèches une sorte de plaque judicieusement positionnée sur l'avant des toilettes, qui récupère l'urine des hommes et des femmes qui est propulsée vers l'avant du fait de la pression endogène de la vessie et du méat, sans interférer avec la chute verticale de la crotte soumise à la loi de la pesanteur. Cette plaque conduit à un entonoir puis un tuyau qui sépare l'urine. Si une partie de l'urine passe quand même dans le compost (enfants, personnes inexpérimentées), ce n'est pas un problème. L'essentiel, c'est de diminuer au moins partiellement la quantité de liquide passant dans le compost.
Ca ne veut pas dire que l'urine soit perdue. L'une des toilettes sèches les mieux conçues que j'ai visitée (et utilisée) envoyait la pisse vers des bidons, qui étaient utilisés après dilution pour abreuver un banc de consoude de Russie. La consoude servait ensuite d'engrais vert. Il s'agissait donc d'un magnifique exemple de recyclage de la fertilité au travers d'un engrais vert.
Inversement, si on met toute l'urine dans les toilettes sèches... et bien elles ne soint plus vraiment sèches ! Soit on met un drain en bas de la cuve, et on récupère un affreux liquide souillé par la crotte, soit on laisse tout et on risque d'être franchement trop humide.
Après, c'est sûr que ça dépend de la nature des utilisateurs et de leur comportement. S'il n'y a que des mecs qui pissent dans la haie sauf grosse commission, on aura moins d'ennuis que s'il s'agit des toilettes sèches d'une communauté de bonnes soeurs !
Barnabé- Membre Premium
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Salut,
Perso je ne sépare pas les urines des excréments et mon compost est, jusqu'à présent, riche et fertile. Quand à l'humidité du mélange, il suffit de jouer sur la quantité de sciure et sur la protection du compost de l'eau de pluie
Et bien écoutes, les avis divergent alors : "Il ne faut pas non plus séparer l’urine et la matière fécale car l’azote des urines est indispensable pour ajuster le rapport carbone/azote. Il ne faut pas non plus faire évaporer l’eau contenue dans les selles car elle assure le bon démarrage du processus de transformation en humus..."Barnabé a écrit:Je ne suis pas d'accord avec cela. L'urine est riche en azote, or la crotte est déjà riche en azote. Si on met toute l'urine, on risque d'avoir un mélange trop azoté et trop humide.
Perso je ne sépare pas les urines des excréments et mon compost est, jusqu'à présent, riche et fertile. Quand à l'humidité du mélange, il suffit de jouer sur la quantité de sciure et sur la protection du compost de l'eau de pluie
Faut-il séparer les urines des matières fécales ?
Les modèles de toilettes sèches manufacturées le proposent fréquemment. L’objectif de la séparation est de réduire le volume de déchets. Les selles étant déshydratées (électriquement ou par ventilation naturelle) ou compostées (brassage électrique), et les urines évacuées par un drain. La séparation peut aussi être utilisée pour une application collective des toilettes sèches (immeuble) avec des modes de collecte et de compostage adaptés.
Tant qu’elles ne rentrent pas en contact avec les selles et que la personne est en bonne santé, les urines sont stériles (pas de germes pathogènes) et, riches en azote, constituent un engrais pour les plantes. Cependant dès que ces conditions ne sont pas remplies, les urines doivent être traitées pour ne pas être source de pollution.
Certains modèles nécessitent une modification du comportement : on urine à un endroit et on défèque à un autre sur une lunette adaptée. Dans ce cas, à priori pas de contact.
Les autres modèles séparent mécaniquement les deux. Techniquement un tamis récupère les fèces, les urines traversant le tamis jusqu’à un récipient en dessous. Là, il y a contact, et les urines ne devraient pas être rejetées dans la nature sans retraitement préalable.
La toilette à compost mélange l’urine et les selles. L’urine apportant l’humidité nécessaire au bon fonctionnement du compost. Seul le compostage, par la montée en température, détruit les germes pathogènes (ce que n’opère pas la déshydratation).
Les toilettes sèches sont nommées ainsi par opposition aux toilettes à eau (humides) et parce que l'on utilise de la matère sèche pour le traitement des déjections. Un nom plus approprié serait : toilettes à litière biomaitrisée.Inversement, si on met toute l'urine dans les toilettes sèches... et bien elles ne soint plus vraiment sèches !
Exacte Il est nécessaire de ne pas séparer urine/sèles/matières carbonnés. Sans cela des produits tels que l'amoniac se forment.Après, c'est sûr que ça dépend de la nature des utilisateurs et de leur comportement.
Un détail important : le blocage des réactions enzymatiques n’a lieu qu’en milieu humide, donc en présence d’urine. C’est la raison pour laquelle on ne peut, en aucune manière, séparer l’urine et la matière fécale. De plus, afin d’empêcher le démarrage de la minéralisation de l’azote, l’adjonction de la cellulose végétale (la litière utilisée ) doit intervenir directement après la production de la déjection.
Toilettes sèches et idées fausses
La première idée fausse est la séparation de la matière fécale et de l’urine.
Un concepteur danois de toilettes sèches a exposé un jour à une conférence publique organisée par un architecte bruxellois [1] que «les animaux dans la nature ne défèquent et n’urinent pas nécessairement à la même place». Il est donc tout à fait «naturel» de séparer les deux effluents. Cette justification manque de données scientifiques.
Il vaut mieux dire franchement qu’on sépare les deux pour des raisons de commodité technique: la volonté d’espacer les manutentions des effluents. L’urine, facile à stocker dans un réservoir séparé, constitue 90% de la masse de nos déjections. Les fèces desséchées occupent peu de place. Dès le moment où l’urine est évacuée de la toilette par simple écoulement, l’enlèvement du peu de matière solide qui reste peut attendre plusieurs mois. Grâce à cette astuce, l’usage de la toilette sèche s’apparente à celui d’un W-C. L’usager de passage ne voit pratiquement pas la différence. Les nouvelles technologies viennent à la rescousse: la cuve reçoit un revêtement à base de silicone sur lequel les liquides n’adhèrent pas et l’urine ruisselle sans laisser de traces. L’objectif fixé par les constructeurs est atteint: nos excréments sont évacués hors de notre vue. Nous pouvons continuer à faire semblant d’ignorer le problème.
Au niveau technique, la séparation de l'urine fait automatiquement émerger le problème des odeurs qui nécessite des solutions complexes et coûteuses. Comme nous allons le voir à propos de la toilette à litière biomaîtrisée , la clef de la maîtrise simple des odeurs se trouve précisément dans la réunion de l’urine, de la matière fécale avec la litière. Lorsqu’on sépare les deux, les odeurs apparaissent des deux côtés. Pour les évacuer, il faut un système de tuyauterie et de ventilation forcée. Une toilette sèche classique comme la Clivus Multrum [2] occupe la place d’une chambre dans une habitation, sans parler du percement du plancher, du plafond et du toit. Une panne de courant et le système d’aspiration, qui doit tourner 24 heures/24, cesse de fonctionner: c’est l’apparition des odeurs et… des mouches.
La deuxième idée fausse est d’assimiler les fèces desséchées à de l’humus.
Pratiquement la totalité des toilettes sèches du commerce fonctionne suivant le même principe [3] . En consultant les catalogues, hauts en couleur de ces toilettes, on relève la discrétion concernant le devenir des urines. Ce qui est le plus choquant, c’est qu’on appelle «compost» un produit qui n’est rien d’autre que des fèces desséchées. Dès qu’on a séparé les urines, le compostage des matières solides devient problématique. Lorsqu’on mélange ces matières avec de la tourbe, il n’y a, au mieux, qu’une sorte de maturation par dessèchement, mais nullement de la formation d’humus.
La troisième idée fausse est de croire que l’urine stockée peut être utilisée dans le jardin, sans nuisances.
L’urine est recueillie dans un réservoir où, grâce à l’action d’un enzyme toujours présent dans l’urine [4] , l’azote organique se transforme assez rapidement en ions d’ammonium. C’est ce qui explique l’odeur d’ammoniac (NH3) de l’urine qui séjourne quelques heures dans un pot de chambre ou dans un seau hygiénique. Compte tenu du fait qu’environ 80 % de l’azote organique contenu dans nos déjections se trouve dans l’urine, on comprend l’importance du devenir de l’urine pour le milieu récepteur.
En fait, sous forme ammoniacale, l’azote ne peut suivre dans la nature que le chemin de l’oxydation. Il se forme ainsi des ions nitreux (NO2-) particulièrement toxiques qui s’oxydent en nitrates (NO3-). L’urine stockée dans le réservoir de la toilette devient un concentré d’ammonium contenant des ions de nitrites et de nitrates. Les constructeurs des toilettes sèches recommandent d’utiliser l’urine stockée en la diluant 8 fois pour l’irrigation des plantes.
Après avoir ajouté de l’eau pour diluer 8 fois l’urine, on se demande ce que devient l’économie d’eau annoncée pour justifier l’installation. Le véritable problème réside dans le processus de percolation et d’oxydation de l’ammoniac contenu dans le liquide. Sous forme ammoniacale (NH4+), l’azote s’infiltre encore plus facilement et rapidement [5] dans la nappe phréatique que sous forme nitrique et constitue une pollution particulièrement pernicieuse. Les ions d’ammonium présents dans le liquide épandu en surface s’oxydent en nitrates. Ceux-ci ont incontestablement un pouvoir fertilisant et agissent comme un engrais chimique, mais d’une manière plus nuisible, car ils contiennent en outre, des ions nitreux (NO2-) très toxiques. Affirmer donc que les urines stockées et dilués peuvent être utilisés sans nuisances dans le jardin est une position qui ne peut être justifiée que par l’ignorance complète des processus physico-chimiques qui ont lieu dans l’urine stockée et ceux qui régissent la vie du sol.
En résumé, l'épandage de l'urine dans le jardin s'apparente à celui du lisier d'élevage. Cela est d'autant plus vrai, que les fèces désséchées y aboutissent également. Normalement, ce type d'épandage est également soumis aux même réglements que celui du lisier d'élevage. La quantité d'azote (N) épandu sous forme de lisier ne peut pas dépasser 200 kg par an par hectare. Pour épandre donc avec l'urine et les fèces les 10 kg d'azote que "produit" annuellement une personne, il faut un jardin d'au moins 5 ares (500 m²). Une famille de 4 personnes devrait dont disposer d'un jardin de 20 ares. En-dessus de cette valeur, il y a dépassement des normes.
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Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
On commercialise désormais des toilettes portables en carton appelé shit box (même pas une blague )
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Date d'inscription : 12/01/2008
Re: [hygiène]comment chier dans les bois?
Salut,
Je confirme ce que dit KraveuNn:
Pour qu'il y est une bonne décomposition du "compost" des toilettes séches, il faut que les lombrics et autres vers puissent vivre dans un milieux riche en humidité, lors du compostage.
L'urine a son utilité dans le processus, et perso, je ne sépare pas.
Les champis les bactéries, les insectes et autres vers, on besoin d'eau pour vivre.
Comme pour le BRF, la sciure demande une grande quantité d'azote (urine) pour ce métaboliser.
On note que le BRF par incorporation provoque la "Faim d'azote" dans les cultures, donnant ainsi un effet contre-productif...une perte de la fertilité.
(pas de probléme en paillage)
@+
Je confirme ce que dit KraveuNn:
Pour qu'il y est une bonne décomposition du "compost" des toilettes séches, il faut que les lombrics et autres vers puissent vivre dans un milieux riche en humidité, lors du compostage.
L'urine a son utilité dans le processus, et perso, je ne sépare pas.
Les champis les bactéries, les insectes et autres vers, on besoin d'eau pour vivre.
Comme pour le BRF, la sciure demande une grande quantité d'azote (urine) pour ce métaboliser.
On note que le BRF par incorporation provoque la "Faim d'azote" dans les cultures, donnant ainsi un effet contre-productif...une perte de la fertilité.
(pas de probléme en paillage)
@+
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