[Menace terroriste]

Résilient a écrit:avec ce genre d'info, les journalistes devraient un peu relativiser : rien n'interdit de penser que c'est peut-être justement les annonces du premier ministre qui ont fait flipper des gens qui avaient accès à ce genre de matériel (pas mal de monde, d'après l'article) et qu'ils se sont tout simplement servis pour leur propre sécurité.

Résilient a écrit:Salut Griffon,

avec ce genre d'info, les journalistes devraient un peu relativiser.

Le pays a élevé au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour la région bruxelloise, à cause d'une «une menace imminente». Le métro est fermé jusqu'à lundi à Bruxelles.

«Si votre objectif est de trouver des gens qui ont commis un crime après qu’ils ont massacré des gens, disposer de données en vrac sur tous les habitants de la planète va vous aider à les trouver...
mais si votre objectif est d’empêcher le massacre de gens avant qu’il ne se produise, alors ce n’est pas la bonne façon de procéder».


Très critique vis-à-vis de l’administration de George W. Bush, M. Binney a démissionné de la NSA (National security agency) en octobre 2001, peu après les attentats du 11-Septembre, devenant un «lanceur d’alertes» bien avant son compatriote Edward Snowden.
Il était présent mercredi dans la capitale alsacienne pour s’exprimer sur le thème «Surveillance, quel est le bon dosage?», dans le cadre du Forum de la démocratie organisé par le Conseil de l’Europe autour de la question «Liberté versus contrôle», d’une actualité brûlante après les attentats de Paris.
Interrogé par l’AFP sur l’éventualité que les libertés publiques fassent partie des «victimes» collatérales de ces attentats, M. Binney répond: «C’est très probable, c’est ce qui s’est produit aux Etats-Unis depuis 2001».

logan a écrit:Petite pensée pour nos olduvaiens en belgique, et particulièrement plusieurs qui sont à Bruxelles. Avec une ville donc quasiment à l'arrêt depuis 4 jours ..

Un petit témoignage d'ailleurs sur comment se passe la situation là bas ?
Vous avez pris des dispositions particulières ? Comment réagissent vos voisins ou connaissances ?

Catharing a écrit:En vous lisant..je repense à ces "mystères non élucidés".
Les vols de drones au-dessus des centrales et autres sites sensibles (une soixantaine en tout)...
Les vols d'explosifs à Miramas..
Pas sûr que l'adage "pas de nouvelles, bonnes nouvelles" soit de circonstance..

Tunisie: Explosion d'un bus transportant des agents de la garde présidentielle, plusieurs morts

troisgriffes a écrit:@Ghp:toute personne devant travailler dans une centrale nucléaire pour une raison ou une autre fait l'objet d'une
habilitation.

ghp a écrit:En ce qui concerne les centrales nucléaires, n'oublions pas que de nombreuses opérations d'entretien sont sous-traitées. Une fragilité de plus, donc, pour ce type d'équipement.

Phil a écrit:

ghp a écrit:En ce qui concerne les centrales nucléaires, n'oublions pas que de nombreuses opérations d'entretien sont sous-traitées. Une fragilité de plus, donc, pour ce type d'équipement.

Tafdak, j'ai le souvenir d'un ami qui travaillait ses mois d'été dans une boite de travaux en hauteur (travail sur corde) et qui ne faisait quasi que de la centrale. A l'époque (il y a quelques années), l'embauche avait été similaire à n'importe quel boulot et pas de recherches spécifiques sur son profil, avec un accès à quasi toute la centrale hormis le coeur.

troisgriffes a écrit:Pour la personne c'est transparent mais quand l'entreprise donne le nom des intervenants pour le badge entrée>>envoi automatique pour contrôle du casier judiciaire entre autre.
Pour l’accès au réacteur,c'est une enquête plus poussée qui est menée.

Conditions d'accès au site

Griffon a écrit:

troisgriffes a écrit:Pour la personne c'est transparent mais quand l'entreprise donne le nom des intervenants pour le badge entrée>>envoi automatique pour contrôle du casier judiciaire entre autre.
Pour l’accès au réacteur,c'est une enquête plus poussée qui est menée.

Ce n'est pas illégale de la part d'une entreprise de demander un casier judiciaire dans le dos de l'intervenant ?

• Un employeur ne peut obtenir directement un bulletin du casier judiciaire, mais il peut demander à son salarié (ou futur embauché) la production d’un extrait de casier judiciaire. Il s’agira dans ce cas du N°3»
  Pour certains emplois spécifiques , comme maniement de fonds ou lié à la sécurité,  (et sous réserve d’abus pour occulter une discrimination),  l’employeur peut demander au candidat à l’embauche de produire le bulletin n°3. Lors de l’embauche le salarié peut être requis de produire un extrait de casier judiciaire lorsque la réglementation interdit l’exercice de fonctions à toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation définitive pour crime ou à une peine d’emprisonnement pour certains délits.
  
• Le bulletin n° 1 (B1) est communiqué à tout tribunal qui en fait la demande. Il comporte toutes les décisions de condamnation inscrites à Nantes. C’est le relevé intégral. Il n’est communiqué qu’aux tribunaux ;
  

• Le bulletin n° 2 (B2) est communiqué à l’administration. Toute administration peut réclamer communication du B2, qui ne contient le relevé que de quelques condamnations. N’y figurent que les condamnations pour crimes et délit prononcées sans sursis (peines fermes) ;
  

• Le bulletin n° 3 (B3) est communiqué au condamné lui-même et seulement à lui. Un employeur ne peut pas demander directement communication du casier judiciaire de son employé. Il doit passer par l’employé. Le B3 est encore plus restreint que le B2. Le législateur tend à alléger le B3 afin qu’il ne soit pas un boulet pour le condamné. Quatre séries de condamnation figurent sur le B3 :
  
  
  
  • les peines d’emprisonnement de plus de deux ans prononcées sans sursis, à moins que le tribunal n’ait décidé d’exclure la condamnation du B3,
    
  • les condamnations à un emprisonnement d’une durée inférieure à deux ans si le tribunal en a ordonné la mention sur le B3,
    
  • les interdictions, déchéances ou incapacités prononcées à titre principal pendant leur durée,
    
  • les décisions prononçant le suivi socio-judiciaire prévu par l’art. 131-36-1 du code pénal ou la peine d’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs, pendant la durée de la mesure.