Pénuries électriques

Avec des réacteurs atomiques générant la plus faible part de puissance du pays en 30 ans, la France fait face à un « Waterloo » électrique.

Le marché, conscient de ce qui s’en vient, essaie de tuer la consommation à l’avance, dans le but d’éviter les pannes d’électricité. C’est un moyen coûteux de tenter de forcer les entreprises à forte intensité d’électricité, telles que les fonderies, à planifier leur fermeture en décembre.

victor81 a écrit:... je veut bien croire que dans le "monde d'avant", nous ne payons pas l’énergie à sa juste valeur, mais on est en train de vivre l'inverse
le point de bascule a été très vite atteint.

victor81 a écrit:et en plus, notre "revanche" est amere...
difficile d'etre content d'avoir eu raison, vu la panade dans laquelle va etre nombre de nos proches

• [url=https://www.watson.ch/fr/suisse/interview watson/232413172-penurie-d-energie-comment-survivre-aux-coupures-de-courant]Pénurie d'énergie: comment survivre aux coupures de courant? (watson.ch)[/url]
  

«En Europe, c'est la panique lors d'une petite coupure de courant. Alors qu'après deux ou trois coupures, on s'y adapte parfaitement»
C'est un peu comme le Covid: si on nous avait dit quelques mois auparavant qu'on devrait vivre confinés, on aurait jugé cela impossible. Et au final, quand il faut le faire, ça se passe plutôt bien.

S2B a écrit:Autrement dit, maintenant que cela se précise, faut agir

Résilient a écrit:

S2B a écrit:Autrement dit, maintenant que cela se précise, faut agir

Ça dépend de ce que tu entends par "agir"...Maintenant que le prix de tout ce qui n'est pas en pénurie explose, ça fait un peu tard pour réorienter une préparation ou, pire, pour la commencer sérieusement. 
  
C'était bien avant qu'il fallait agir. Quand tout était disponible rapidement et à des prix raisonnables.

S2B a écrit:Oui, tu as raison, et oui tu as tort ^^

Évidement, agir avant l'a été à meilleur frais, mais agir maintenant n'est pas exclu, il n'est jamais trop tard pour bien faire ...

S2B a écrit:Évidement, agir avant l'a été à meilleur frais, mais agir maintenant n'est pas exclu, il n'est jamais trop tard pour bien faire ...

Sur le marché européen, c'est le prix de revient de la dernière source d'électricité mobilisée pour répondre à la demande, souvent les centrales au gaz, qui détermine le prix qui s'impose à tous les opérateurs du continent. Ce prix s'est envolé de concert avec la flambée des cours du gaz liée à la baisse drastique des livraisons gazières russes à l'Europe.

Dimanche, le chancelier autrichien Karl Nehammer avait appelé l'UE à «découpler le prix de l'électricité de celui du gaz» pour «arrêter cette folie». Selon lui, ce découplage sera au menu des pourparlers du 9 septembre. Le même jour, la ministre belge de l'Énergie Tinne Van der Straeten appelait à réformer «un marché en échec», qui n'est «plus tenable pour beaucoup de consommateurs et de familles».

Ce découplage était réclamé par Paris, qui estime que les consommateurs français sont pénalisés, empêchés de bénéficier pleinement des bas coûts du nucléaire par un mécanisme jugé «obsolète». L'an dernier, dans une déclaration commune publiée en octobre 2021, neuf États membres, dont l'Allemagne, s'étaient farouchement opposés à toute réforme du marché de l'électricité, jugeant le système actuel efficace pour «contribuer à l'innovation» et «faciliter la transition» vers des énergies vertes.

S2B a écrit:

Rammstein a écrit:
Il serait intéressant de savoir ce qu'en pense EDF !    

Rammstein

Voici peut-être un élément de réponse :

à 22:32 : "on va entrer dans un avenir dans lequel de toute façon on va devoir augmenter notre prise de risque" etc