Notions de radioprotection et de radiodétection
+21
Jocelyn
grosminet
Ash
Semper
serilynpayne
logan
mado
supercureuil
Skeld
Le_Celte
Capausoleil
phm1903
Bouh-riko
Stalker
tarsonis
Armageddon974
SavageBeast
Wasicun
Canis Lupus
Petrus16
Rammstein
25 participants
Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Définitions & mesures des risques naturels & technologiques
Page 1 sur 5
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Notions de radioprotection et de radiodétection
Les mécanismes de la radioactivité sont largement méconnus de la population. Pour autant leurs effets sont dévastateurs. La probabilité de se retrouver à devoir survivre dans un environnement radioactif est certes minimale, comparée à d'autres catastrophes (inondation, tremblement de terre, incendie...), mais loin d'être nulle. Un bombardement atomique, une catastrophe dans une centrale nucléaire ou l'explosion d'une bombe sale dans une grande ville sont autant d'événements à même de confronter brutalement la population aux problèmes de la radioprotection et de la radiodétection.
Qu'entend-on par radioprotection ? La radioprotection est l'ensemble des mesures permettant de se protéger contre les rayonnements ionisants. Ces rayonnements émettent une énergie suffisante pour agir sur les atomes constituant la matière inerte ou vivante. Ils existent à l'état naturel, et sont également produit par l'homme, à une échelle sans commune mesure avec la nature.
Par radiodétection on entend l'ensemble des moyens permettant de détecter la présence de radioactivité dans un environnement donné.
Des expériences sur les animaux et des observations sur l'homme ont montré que l'organisme humain tolère une certaine dose de rayonnement sans que cela ne nuise à la santé. Mais au-delà d'un certain seuil, les dommages sur l'organisme sont irréversibles et parfois mortels. Le problème majeur, c'est que l'homme ne dispose d'aucun moyen inné pour déceler une irradiation au moment où elle se produit ou pour en apprécier l'importance : les rayonnements ne sont en effet perceptibles par aucun de nos sens et les troubles qu'ils provoquent n'apparaissent souvent qu'au bout d'un temps assez long.
Pour se protéger des rayonnements ionisants, il est donc indispensable d'adopter un certains nombre de précautions.
Selon la manière dont les rayonnements atteignent l'organisme, 2 risques différents se présentent :
- le risque d'irradiation externe,
- le risque de contamination.
Il y a irradiation externe lorsqu'une personne se trouve placée sur le trajet des rayonnements émis par des substances radioactives situées à l'extérieur du corps. Les rayonnements émis peuvent atteindre cette personne soit directement, soit après réflexion sur des parois ou des objets qu'ils rencontrent (rayonnements indirects). Une partie plus ou moins grande de l'organisme peut alors être atteinte par les rayonnements.
Il y a contamination radioactive chaque fois que des substances radioactives sont présentes dans un milieu ou au contact d'une surface où elles sont indésirables. La contamination de l'homme peut être soit externe, lorsque les substances radioactives sont déposées à la surface du corps, soit interne lorsqu'elles ont pénétré dans l'organisme.
Des substances radioactives déposées à la surface du corps, c'est-à-dire sur la peau à laquelle elles adhèrent, provoquent une irradiation de la peau. Déposées sur les mains par exemple, elles peuvent pénétrer dans l'organisme et donner lieu à une contamination interne.
Les substances radiactives peuvent pénétrer dans l'organisme de 3 manières :
- par inhalation, lorsque les substances radioactives sont en suspension dans l'air que nous respirons,
- par ingestion, lorsque les substances radioactives sont contenues dans les liquides ou les aliments que nous absorbons ou déposées sur un objet que nous portons à la bouche,
- par blessure avec un objet contaminé ou lorsque des substances radioactives viennent souiller une blessure déjà existante.
Les substances radioactives sont ensuite distribuées dans l'organisme. Elles émettent leur rayonnement à l'intérieur même du corps, qui subit de ce fait une irradiation interne. Celle-ci ne cesse que lorsque les substances radioactives ont disparu de l'organisme au bout d'un temps plus ou moins long.
Les mesures de protections contre l'irradiation et la contamination ont déjà fait l'objet d'autres fils de discussion sur Olduvai (tenue NBC, masque filtrant, bunker...). Je souhaite par conséquent insister dans ce fil de discussion sur les outils permettant de déceler une irradiation ou une contamination radioactive.
L'industrie nucléaire française a défini des doses maximales d'irradiation annuelle très précises, dont nous sommes sûrs qu'elles n'entraînent aucun dommage sur l'organisme. Ces doses sont mesurées en Sievert (Sv), sachant en outre que 1Sv = 100 Rems.
Le personnel technique opérant dans une installation nucléaire est limité à une dose de 5 Rems/an, soit 0,05 Sv/an.
Le personnel non affecté à des travaux sous rayonnements est limité à une dose de 1,5 Rem/an, soit 0,015 Sv/an.
Enfin, le public est quant à lui limité à une dose maximale de 0,5 Rem/an, soit 0,005 Sv/an.
Il est important de connaître la dose de radiations cumulée au cours de son existence : à partir d'un certain seuil en effet, les atteintes à la santé
apparaissent et les dommages peuvent devenir irréversibles et mortels (maladie des radiations, cancers, leucémie, etc).
Dans l'optique d'une guerre atomique, les services de santé de l'armée américaine ont défini un classement des irradiés selon leur degré d'irradiation. Faute d'appareil de mesure (dosimètre), le classement s'effectue selon les symptômes affectant l'irradié et son état physique, et permet de déduire ses chances de survie à plus ou moins long terme.
Catégorie 1 : de 0 à 100 Rems
Pas de symptômes apparents. Des changements de la formule sanguine se présentent mais ne se révèlent pas à un examen superficiel. Il faut toutefois prendre soin d'interroger toutes les victimes afin de déterminer leur lieu d'origine, leur proximité de région touchée et leur exposition à des aliments contaminés ou à des objets provenant de zones contaminées.
Catégorie 2 : de 100 à 200 Rems
Les effets à court terme comprennent un état de fatigue et un malaise générale. Les méfaits gastro-intestinaux peuvent comprendre des nausées et des vomissements le premier jour. On peut observer ensuite une période latente de 2 semaines au cours de laquelle les symptômes disparaissent pour réapparaître ensuite sous une forme atténuée. En règle générale, plus les symptômes sont marqués au début, plus lent est le processus de guérison. Les individus atteints de doses de radiations au niveau ci-dessus sont d'excellents candidats à la guérison.
Catégorie 3 : 200 à 600 Rems
Les individus atteints par des doses de cet ordre peuvent présenter des symptômes allant du bénin au critique. Les nausées, les vomissements, la diarrhée, le manque d'appétit, etc, sont les signes les plus évidents. Plus les symptômes sont marqués, plus on peut estimer élevée la dose de radiations absorbée. Là aussi, on peut observer une période latente d'une semaine ou peut-être seulement quelques jours. Les doses plus élevées produisent des hémorragies cutanées, des saignements dans la bouche et dans les urines, et, pour des doses supérieures à 300 Rems, une chute des
cheveux. On observe fréquemment un gonflement de la gorge. Dans des doses égales ou supérieures à 600 Rems, on peut observer de fortes fièvres persistantes ainsi qu'une forte émaciation. Dans ces cas la probabilité des décès est de 80 à 100%, il est donc conseillé aux responsables de juger de l'étendue des soins médicaux à fournir.
Catégorie 4 : 600 à 1000 Rems et plus
Les symptômes gastro-intestinaux sont les plus apparents : violents vomissements, diarrhées, nausées, prostation, ataxie (perte de contrôle moteur) et difficultés respiratoires. Les individus présentant de tels symptômes mourront fort probablement dans un délai de quelques semaines. Vous n'aurez sans doute pas l'occasion de voir des individus présentant des symptômes aussi graves. Tous les sujets arrrivant dans un état comateux ou semi-comateux devront être aussitôt remis aux autorités médicales qui se chargeront d'eux.
Un animal ou un individu fortement irradié est radioactif et présente donc un danger. La radioactivité se concentre dans les os, tandis que les particules radioactives se fixent sur la peau et surtout les cheveux ou le pelage, et se concentrent dansles abats (poumons, foie, reins, estomac, intestins...). Si l'on est contraint pour survivre de consommer de la viande, ne manger que les muscles, en laissant 2 centimètres de viande autour des os.
En aucun cas il ne faut incinérer des cadavres irradiés, car cela conduirait à disperser des particules radioactives dans l'atmosphère. Cela vaut également pour les objets (vêtements...). Les cadavres doivent être regroupés et enterrés dans des fosses communes, sur lesquelles on déversera de la chaux vive.
2 outils de mesure méritent de figurer dans la panoplie survivaliste : le compteur Geiger et le dosimètre. Ces 2 appareils sont à la base de la radiodétection.
Le compteur Geiger (à droite) permet de mesurer le taux de radiation instantanée. Au-delà d'un certain seuil, une alarme se déclanche et mieux vaut alors quitter les lieux ou s'éloigner de l'objet à l'origine du rayonnement ionisant. Un taux de radiation de 0,3 millisievert par heure (mSv/h) est le seuil communément admis, au-delà duquel il y a danger. Le modèle DRGB-90 présenté ci-après est de fabrication russe et coûte, neuf, une vingtaine d'euro sur ebay. Comme tout matériel russe,l'ergonomie est sommaire, mais c'est robuste et fiable (testé en mesurant la radioactivité naturelle). Même si vous n'êtes pas directement frappé par une quelconque catastrophe nucléaire, le comteur Geiger vous permet de contrôler des objets issus de zones irradiées.
Le dosimètre (à gauche) permet quant à lui de mesurer la dose de radiation cumulée sur une période donnée. On le trouve généralement en plusieurs exemplaires, associés à un boîtier de lecture et de mise à zéro. L'ensemble présenté ci-après est issu des stocks de l'armée allemande, et comprend une notice d'utilisation en allemand, un boîtier de lecture fonctionnant avec des piles standards, 6 dosimètres gradués jusqu'à 50 Rems, et 6 dosimètres gradués jusqu'à 500 Rems. Le tout est contenu dans un caisson blindé faisant office de cage de Faraday. Cet ensemble m'a coûté 12 euros sur ebay, et se trouve à 50 euros environ dans les magasins de surplus d'Outre-Rhin. Disposer de plusieurs dosimètres permet d'équiper chaque membre de sa famille et d'en positionner certains à des endroits stratégiques (chambre des enfants, jardin, puits, cave à vin...). Avant toute utilisation, ne pas oublier de mettre à zéro chaque dosimètre, car la radioactivité naturelle influe sur cet appareil de mesure.
Certains diront que, vue la probabilité quasi nulle qu'une catastrophe nucléaire se produise, il n'est pas nécessaire d'investir dans de tels appareils. C'est une erreur. En 1999, plus de 2900 personnes sont décédées des suites d'une exposition à des substances radioactives en France. Et la tendance est à la hausse : on estime qu'entre 3000 et 5000 personnes décèdent chaque année des suites d'une irradiation. La cause ? Le radon, un gaz radioactif naturel (le plus lourd de tous les gaz) issu de la désintégration du radium, lui même produit de la désintégration de l'uranium naturel. Le radon se trouve généralement dans les sols granitiques, typiquement dans les Alpes et en Bretagne. Mais le risque est potentiellement présent partout sur le territoire.
Le radon s'accumule dans les caves des habitations, et est à l'origine du cancer du poumon. Si vous avez une cave, si des personnes de votre entourage immédiat souffrent d'un cancer du poumon sans jamais avoir fumé, si vous vivez dans une région à risque, alors il est peut être judicieux de mesurer le taux de radioactivité de votre domicile.
Si vous avez d'autres informations, n'hésitez pas à les partager !
Rammstein
Qu'entend-on par radioprotection ? La radioprotection est l'ensemble des mesures permettant de se protéger contre les rayonnements ionisants. Ces rayonnements émettent une énergie suffisante pour agir sur les atomes constituant la matière inerte ou vivante. Ils existent à l'état naturel, et sont également produit par l'homme, à une échelle sans commune mesure avec la nature.
Par radiodétection on entend l'ensemble des moyens permettant de détecter la présence de radioactivité dans un environnement donné.
Des expériences sur les animaux et des observations sur l'homme ont montré que l'organisme humain tolère une certaine dose de rayonnement sans que cela ne nuise à la santé. Mais au-delà d'un certain seuil, les dommages sur l'organisme sont irréversibles et parfois mortels. Le problème majeur, c'est que l'homme ne dispose d'aucun moyen inné pour déceler une irradiation au moment où elle se produit ou pour en apprécier l'importance : les rayonnements ne sont en effet perceptibles par aucun de nos sens et les troubles qu'ils provoquent n'apparaissent souvent qu'au bout d'un temps assez long.
Pour se protéger des rayonnements ionisants, il est donc indispensable d'adopter un certains nombre de précautions.
Selon la manière dont les rayonnements atteignent l'organisme, 2 risques différents se présentent :
- le risque d'irradiation externe,
- le risque de contamination.
Il y a irradiation externe lorsqu'une personne se trouve placée sur le trajet des rayonnements émis par des substances radioactives situées à l'extérieur du corps. Les rayonnements émis peuvent atteindre cette personne soit directement, soit après réflexion sur des parois ou des objets qu'ils rencontrent (rayonnements indirects). Une partie plus ou moins grande de l'organisme peut alors être atteinte par les rayonnements.
Il y a contamination radioactive chaque fois que des substances radioactives sont présentes dans un milieu ou au contact d'une surface où elles sont indésirables. La contamination de l'homme peut être soit externe, lorsque les substances radioactives sont déposées à la surface du corps, soit interne lorsqu'elles ont pénétré dans l'organisme.
Des substances radioactives déposées à la surface du corps, c'est-à-dire sur la peau à laquelle elles adhèrent, provoquent une irradiation de la peau. Déposées sur les mains par exemple, elles peuvent pénétrer dans l'organisme et donner lieu à une contamination interne.
Les substances radiactives peuvent pénétrer dans l'organisme de 3 manières :
- par inhalation, lorsque les substances radioactives sont en suspension dans l'air que nous respirons,
- par ingestion, lorsque les substances radioactives sont contenues dans les liquides ou les aliments que nous absorbons ou déposées sur un objet que nous portons à la bouche,
- par blessure avec un objet contaminé ou lorsque des substances radioactives viennent souiller une blessure déjà existante.
Les substances radioactives sont ensuite distribuées dans l'organisme. Elles émettent leur rayonnement à l'intérieur même du corps, qui subit de ce fait une irradiation interne. Celle-ci ne cesse que lorsque les substances radioactives ont disparu de l'organisme au bout d'un temps plus ou moins long.
Les mesures de protections contre l'irradiation et la contamination ont déjà fait l'objet d'autres fils de discussion sur Olduvai (tenue NBC, masque filtrant, bunker...). Je souhaite par conséquent insister dans ce fil de discussion sur les outils permettant de déceler une irradiation ou une contamination radioactive.
L'industrie nucléaire française a défini des doses maximales d'irradiation annuelle très précises, dont nous sommes sûrs qu'elles n'entraînent aucun dommage sur l'organisme. Ces doses sont mesurées en Sievert (Sv), sachant en outre que 1Sv = 100 Rems.
Le personnel technique opérant dans une installation nucléaire est limité à une dose de 5 Rems/an, soit 0,05 Sv/an.
Le personnel non affecté à des travaux sous rayonnements est limité à une dose de 1,5 Rem/an, soit 0,015 Sv/an.
Enfin, le public est quant à lui limité à une dose maximale de 0,5 Rem/an, soit 0,005 Sv/an.
Il est important de connaître la dose de radiations cumulée au cours de son existence : à partir d'un certain seuil en effet, les atteintes à la santé
apparaissent et les dommages peuvent devenir irréversibles et mortels (maladie des radiations, cancers, leucémie, etc).
Dans l'optique d'une guerre atomique, les services de santé de l'armée américaine ont défini un classement des irradiés selon leur degré d'irradiation. Faute d'appareil de mesure (dosimètre), le classement s'effectue selon les symptômes affectant l'irradié et son état physique, et permet de déduire ses chances de survie à plus ou moins long terme.
Catégorie 1 : de 0 à 100 Rems
Pas de symptômes apparents. Des changements de la formule sanguine se présentent mais ne se révèlent pas à un examen superficiel. Il faut toutefois prendre soin d'interroger toutes les victimes afin de déterminer leur lieu d'origine, leur proximité de région touchée et leur exposition à des aliments contaminés ou à des objets provenant de zones contaminées.
Catégorie 2 : de 100 à 200 Rems
Les effets à court terme comprennent un état de fatigue et un malaise générale. Les méfaits gastro-intestinaux peuvent comprendre des nausées et des vomissements le premier jour. On peut observer ensuite une période latente de 2 semaines au cours de laquelle les symptômes disparaissent pour réapparaître ensuite sous une forme atténuée. En règle générale, plus les symptômes sont marqués au début, plus lent est le processus de guérison. Les individus atteints de doses de radiations au niveau ci-dessus sont d'excellents candidats à la guérison.
Catégorie 3 : 200 à 600 Rems
Les individus atteints par des doses de cet ordre peuvent présenter des symptômes allant du bénin au critique. Les nausées, les vomissements, la diarrhée, le manque d'appétit, etc, sont les signes les plus évidents. Plus les symptômes sont marqués, plus on peut estimer élevée la dose de radiations absorbée. Là aussi, on peut observer une période latente d'une semaine ou peut-être seulement quelques jours. Les doses plus élevées produisent des hémorragies cutanées, des saignements dans la bouche et dans les urines, et, pour des doses supérieures à 300 Rems, une chute des
cheveux. On observe fréquemment un gonflement de la gorge. Dans des doses égales ou supérieures à 600 Rems, on peut observer de fortes fièvres persistantes ainsi qu'une forte émaciation. Dans ces cas la probabilité des décès est de 80 à 100%, il est donc conseillé aux responsables de juger de l'étendue des soins médicaux à fournir.
Catégorie 4 : 600 à 1000 Rems et plus
Les symptômes gastro-intestinaux sont les plus apparents : violents vomissements, diarrhées, nausées, prostation, ataxie (perte de contrôle moteur) et difficultés respiratoires. Les individus présentant de tels symptômes mourront fort probablement dans un délai de quelques semaines. Vous n'aurez sans doute pas l'occasion de voir des individus présentant des symptômes aussi graves. Tous les sujets arrrivant dans un état comateux ou semi-comateux devront être aussitôt remis aux autorités médicales qui se chargeront d'eux.
Un animal ou un individu fortement irradié est radioactif et présente donc un danger. La radioactivité se concentre dans les os, tandis que les particules radioactives se fixent sur la peau et surtout les cheveux ou le pelage, et se concentrent dansles abats (poumons, foie, reins, estomac, intestins...). Si l'on est contraint pour survivre de consommer de la viande, ne manger que les muscles, en laissant 2 centimètres de viande autour des os.
En aucun cas il ne faut incinérer des cadavres irradiés, car cela conduirait à disperser des particules radioactives dans l'atmosphère. Cela vaut également pour les objets (vêtements...). Les cadavres doivent être regroupés et enterrés dans des fosses communes, sur lesquelles on déversera de la chaux vive.
2 outils de mesure méritent de figurer dans la panoplie survivaliste : le compteur Geiger et le dosimètre. Ces 2 appareils sont à la base de la radiodétection.
Le compteur Geiger (à droite) permet de mesurer le taux de radiation instantanée. Au-delà d'un certain seuil, une alarme se déclanche et mieux vaut alors quitter les lieux ou s'éloigner de l'objet à l'origine du rayonnement ionisant. Un taux de radiation de 0,3 millisievert par heure (mSv/h) est le seuil communément admis, au-delà duquel il y a danger. Le modèle DRGB-90 présenté ci-après est de fabrication russe et coûte, neuf, une vingtaine d'euro sur ebay. Comme tout matériel russe,l'ergonomie est sommaire, mais c'est robuste et fiable (testé en mesurant la radioactivité naturelle). Même si vous n'êtes pas directement frappé par une quelconque catastrophe nucléaire, le comteur Geiger vous permet de contrôler des objets issus de zones irradiées.
Le dosimètre (à gauche) permet quant à lui de mesurer la dose de radiation cumulée sur une période donnée. On le trouve généralement en plusieurs exemplaires, associés à un boîtier de lecture et de mise à zéro. L'ensemble présenté ci-après est issu des stocks de l'armée allemande, et comprend une notice d'utilisation en allemand, un boîtier de lecture fonctionnant avec des piles standards, 6 dosimètres gradués jusqu'à 50 Rems, et 6 dosimètres gradués jusqu'à 500 Rems. Le tout est contenu dans un caisson blindé faisant office de cage de Faraday. Cet ensemble m'a coûté 12 euros sur ebay, et se trouve à 50 euros environ dans les magasins de surplus d'Outre-Rhin. Disposer de plusieurs dosimètres permet d'équiper chaque membre de sa famille et d'en positionner certains à des endroits stratégiques (chambre des enfants, jardin, puits, cave à vin...). Avant toute utilisation, ne pas oublier de mettre à zéro chaque dosimètre, car la radioactivité naturelle influe sur cet appareil de mesure.
Certains diront que, vue la probabilité quasi nulle qu'une catastrophe nucléaire se produise, il n'est pas nécessaire d'investir dans de tels appareils. C'est une erreur. En 1999, plus de 2900 personnes sont décédées des suites d'une exposition à des substances radioactives en France. Et la tendance est à la hausse : on estime qu'entre 3000 et 5000 personnes décèdent chaque année des suites d'une irradiation. La cause ? Le radon, un gaz radioactif naturel (le plus lourd de tous les gaz) issu de la désintégration du radium, lui même produit de la désintégration de l'uranium naturel. Le radon se trouve généralement dans les sols granitiques, typiquement dans les Alpes et en Bretagne. Mais le risque est potentiellement présent partout sur le territoire.
Le radon s'accumule dans les caves des habitations, et est à l'origine du cancer du poumon. Si vous avez une cave, si des personnes de votre entourage immédiat souffrent d'un cancer du poumon sans jamais avoir fumé, si vous vivez dans une région à risque, alors il est peut être judicieux de mesurer le taux de radioactivité de votre domicile.
Si vous avez d'autres informations, n'hésitez pas à les partager !
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Evelyne Badaire aime ce message
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Rammstein, super post!!!
Concernant le dosimètre ou le compteur geiger, ont-ils une durée de vie illimitée?
Il y avait pas un post de Capau là-dessus, pour "étalonner" l'appareil?
Un point à préciser:
Donc, les soins à apporter à une personne irradiée doivent se faire avec protection?
Petrus.
Ramm, c'est pas gentil de soigner ma GDB avec un sujet pareil
Concernant le dosimètre ou le compteur geiger, ont-ils une durée de vie illimitée?
Il y avait pas un post de Capau là-dessus, pour "étalonner" l'appareil?
Un point à préciser:
Un animal ou un individu fortement irradié est radioactif et présente donc un danger.
Donc, les soins à apporter à une personne irradiée doivent se faire avec protection?
Petrus.
Ramm, c'est pas gentil de soigner ma GDB avec un sujet pareil
________________________________________________________
"If you won't let us dream, we won't let you sleep."
Petrus16- Membre Premium
- Nombre de messages : 1695
Age : 52
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Salut Petrus,
Aucune idée sur la durée de vie. Je suppose que tant qu'on maintient ces appareils en bon état, ils peuvent servir quelques décennies...
Les dosimètres s'étalonnent avec l'appareil de lecture joint. On peut également lire directement la dose accumulée par un dosimètre.
Un être vivant fortement irradié n'a aucune chance de survie. Et sa dépouille présente un danger pour ses proches, surtout si l'individu irradié était porteur de plombages dentaires, de piercings, de broches ou de prothèses, etc. Le corps est également susceptible d'héberger des particules radioactives, que ce soit sur la peau, dans les poils / cheveux, ou à l'intérieur (suite à une ingestion / inhalation de particules radioactives). Tout dépend de la facon dont le corps a été irradié / contaminé en fait...
Bref, c'est une belle m*rde à gérer ! Les équipes de décontamination de toutes les armées sont équipées de tenue protectrices pour intervenir sur des blessés. Dans l'hypothèse où j'aurais à soigner des personnes irradiées avec des moyens de fortune, je prendrais des précautions : passage au détecteur, douche (ne pas oublier que l'eau de lavage devient potentiellement radioactive), rasage des cheveux, si possible lavage intestinal pour évacuer d'éventuelles particules ingérées, enterrement des déjections diverses et variées...
Rammstein
Aucune idée sur la durée de vie. Je suppose que tant qu'on maintient ces appareils en bon état, ils peuvent servir quelques décennies...
Les dosimètres s'étalonnent avec l'appareil de lecture joint. On peut également lire directement la dose accumulée par un dosimètre.
Un être vivant fortement irradié n'a aucune chance de survie. Et sa dépouille présente un danger pour ses proches, surtout si l'individu irradié était porteur de plombages dentaires, de piercings, de broches ou de prothèses, etc. Le corps est également susceptible d'héberger des particules radioactives, que ce soit sur la peau, dans les poils / cheveux, ou à l'intérieur (suite à une ingestion / inhalation de particules radioactives). Tout dépend de la facon dont le corps a été irradié / contaminé en fait...
Bref, c'est une belle m*rde à gérer ! Les équipes de décontamination de toutes les armées sont équipées de tenue protectrices pour intervenir sur des blessés. Dans l'hypothèse où j'aurais à soigner des personnes irradiées avec des moyens de fortune, je prendrais des précautions : passage au détecteur, douche (ne pas oublier que l'eau de lavage devient potentiellement radioactive), rasage des cheveux, si possible lavage intestinal pour évacuer d'éventuelles particules ingérées, enterrement des déjections diverses et variées...
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Tiens, j'ai lu ça:
L'en pense quoi, le gars?
Petrus.
SourceIodine or more accurately, Potassium Iodide, can be taken to fill up the thyroid gland to keep radioactive strontium and iodine from getting into the thyroid. If you are allergic to shellfish, you may not want to take iodine. Your body will absorb about 25% to 30% of iodine circulating in the blood following an acute intake. Regular table salt has large amount of Potassium Iodide (KIO3), which breaks down into elemental Iodine. I don’t know how much table salt should be ingested to get the proper amounts of KIO3 for protection. The tablets that can be bought for this purpose contain 85 mg of KIO3 that breaks down to 50 mg of elemental iodine. Two tablets a day for 10-14 days is the recommended dose for an adult. A question was also asked about regular topical iodine that is used to disinfect cuts and scrapes. Iodine will absorb through the skin rapidly, but here too I wouldn’t know the amounts to use.
L'en pense quoi, le gars?
Petrus.
________________________________________________________
"If you won't let us dream, we won't let you sleep."
Petrus16- Membre Premium
- Nombre de messages : 1695
Age : 52
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Je viens de tomber sur le site du CRIIRAD, suite à un mail d'un pote à propos d'un stage de radiodétection organisé par cet organisme. Ils proposent à la vente un compteur Geiger, le RADEX 1503. Ses gammes de mesures n'ont pas l'air assez élevées pour qu'on puisse l'utiliser comme compteur en cas de crise, qu'en dis-tu Rammstein ? (c'est dommage, j'avais bien envie de faire chauffer la carte bleue, surtout qu'il n'y a pas de surprise normalement)
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
J'avais essayé à l'époque de me procurer un compteur Geiger approuvé par les autorités francaises, mais personne n'avait alors daigné répondre à ma demande de renseignement. L'appareil coûtait alors dans les 100 euro.
Finalement je me suis rabattu sur du matériel russe, rustique mais costaud, pas cher et fiable si j'en crois mes mesures de radioactivité naturelle.
Tout mon équipement NBC (tenues, masques, cartouches filtrantes, dosimètres, compteur, pastilles, bâches en plastique + des kilomètres de tape) m'a coûté bien moins cher que le Radex 1503. A toi de voir, mais personnellement je trouve que 200 euro sont exagérés vu la prestation.
Rammstein
Finalement je me suis rabattu sur du matériel russe, rustique mais costaud, pas cher et fiable si j'en crois mes mesures de radioactivité naturelle.
Tout mon équipement NBC (tenues, masques, cartouches filtrantes, dosimètres, compteur, pastilles, bâches en plastique + des kilomètres de tape) m'a coûté bien moins cher que le Radex 1503. A toi de voir, mais personnellement je trouve que 200 euro sont exagérés vu la prestation.
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Petrus,
J'imagine qu'il faut avaler quelques kilos de sel pour s'estimer hors de danger ! Et comme tu le sais, le sel donne soif...
Il existerait également une source de KIO3 dans la teinture d'iode. Quelqu'un sur le forum de DM en avait parlé...
Rammstein
J'imagine qu'il faut avaler quelques kilos de sel pour s'estimer hors de danger ! Et comme tu le sais, le sel donne soif...
Il existerait également une source de KIO3 dans la teinture d'iode. Quelqu'un sur le forum de DM en avait parlé...
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Petite appartée ... je cherche des co-acheteurs pour des filtres NBC US C2A1 (neufs prod. fin 2007 - garantie de 5 ans mais utilisables au moins 10 à 15 ans si des conditions de stockage optimales sont respéctées ...). Il s'agit de filtres "réglementaires" en 40 mm (standard OTAN).
J'ai plusieurs bon plans dont le prix varie entre 7,50 et 12,50 euros la pièce (quté. mini. 20 pièces).
MP SVP ...
;-)
Rq. je ne veux pas trop fractionner donc je pense que 4 par intéressé est un minimum (je m'occupe du port/réacheminent une fois en France ... entre 6 et 7,50 euros le paquet pour 4 pièces je pense ...).
J'ai plusieurs bon plans dont le prix varie entre 7,50 et 12,50 euros la pièce (quté. mini. 20 pièces).
MP SVP ...
;-)
Rq. je ne veux pas trop fractionner donc je pense que 4 par intéressé est un minimum (je m'occupe du port/réacheminent une fois en France ... entre 6 et 7,50 euros le paquet pour 4 pièces je pense ...).
Wasicun- Membre Premium
- Nombre de messages : 3499
Age : 52
Localisation : Ost Front (definitiv)
Emploi : Nihiliste (für immer)
Loisirs : Boit Sans Soif (und ewig)
Date d'inscription : 23/02/2007
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Pour continuer sur l'apparté...
Un truc dont avait parlé Andros, c'est qu'une cartouche filtrante périmée peut encore servir. En gros le charbon actif qu'elle contient n'est plus efficace pour filtrer les substances nocives des gaz, par contre elle permet encore de filtrer les particules de poussière.
Rammstein
Un truc dont avait parlé Andros, c'est qu'une cartouche filtrante périmée peut encore servir. En gros le charbon actif qu'elle contient n'est plus efficace pour filtrer les substances nocives des gaz, par contre elle permet encore de filtrer les particules de poussière.
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
OK ... ça été plus rapide que prévu :
Je vais avoir 18 filtres C2A1 dans leur carton d'origine ..
Date de fab. : fin 2003
Expiration mili : fin 2008 (d'où leur déclassement).
Utilisation dans les conditions de stockage optimales : 10 à 15 ans à date de fab. (soit 2013 à 2018 maxi.)
Prix. 10 euros pièce (réachimenement en France Métro. compris ...).
Pour parler clairement je me fais environ 1,50 euros de bénéfice par pièce (les frais d'envoi depuis les USA sont conséquents ...).
Stay tuned ... (MP SVP ...).
Ces filtres fonctionneront parfaitement tant qu'ils seront stockés à l'abri de la lumière, des écarts de température et ce, dans leur emballage individuel d'origine (boîtes en plastique hérmétiques ...). Au bout de 10 ans il faudra tout au plus limiter le temps d'utilisation d'un bon tiers (temps qui peut être variable selon l'activité physique et l'état de santé de l'utilisateur ET la saturation du milieu en agents toxiques et/ou pathogènes) ... bref plutôt 2 ou 3 heures que 4 ou 5 heures par ex.
Cherchez sous C2A1 (google par ex. et vous comprendrez ..).
;-)
(si vous êtes intéressés soyez rapides et svp ne me faites pas "faux-bond" / 18 filtres ça fait une somme quand même ... - je cherche deux acheteurs pour deux lots de 5 pièces ... / un filtre avec le masque et 4 autres en stock ... ce qui représente 15 à 20 heures de protection au minimum ... le temps de "s'extraire en toute sécurité ...").
Je vais avoir 18 filtres C2A1 dans leur carton d'origine ..
Date de fab. : fin 2003
Expiration mili : fin 2008 (d'où leur déclassement).
Utilisation dans les conditions de stockage optimales : 10 à 15 ans à date de fab. (soit 2013 à 2018 maxi.)
Prix. 10 euros pièce (réachimenement en France Métro. compris ...).
Pour parler clairement je me fais environ 1,50 euros de bénéfice par pièce (les frais d'envoi depuis les USA sont conséquents ...).
Stay tuned ... (MP SVP ...).
Ces filtres fonctionneront parfaitement tant qu'ils seront stockés à l'abri de la lumière, des écarts de température et ce, dans leur emballage individuel d'origine (boîtes en plastique hérmétiques ...). Au bout de 10 ans il faudra tout au plus limiter le temps d'utilisation d'un bon tiers (temps qui peut être variable selon l'activité physique et l'état de santé de l'utilisateur ET la saturation du milieu en agents toxiques et/ou pathogènes) ... bref plutôt 2 ou 3 heures que 4 ou 5 heures par ex.
Cherchez sous C2A1 (google par ex. et vous comprendrez ..).
;-)
(si vous êtes intéressés soyez rapides et svp ne me faites pas "faux-bond" / 18 filtres ça fait une somme quand même ... - je cherche deux acheteurs pour deux lots de 5 pièces ... / un filtre avec le masque et 4 autres en stock ... ce qui représente 15 à 20 heures de protection au minimum ... le temps de "s'extraire en toute sécurité ...").
Wasicun- Membre Premium
- Nombre de messages : 3499
Age : 52
Localisation : Ost Front (definitiv)
Emploi : Nihiliste (für immer)
Loisirs : Boit Sans Soif (und ewig)
Date d'inscription : 23/02/2007
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Je vais mettre mon grain de sel... En ce qui concerne le Radex 1503, il y a aussi le Radex 1503+ que je possède. Pour une utilisation normale, cela est largement suffisant pour détecter et identifier des risques. Typiquemment, mes bureaux 18-20 uRem sont plus radioactifs que mon appartement 8-11 uRem. De toutes façons, à partir de 10 mRem, faut vraiment pas rester, donc pour moi, le Radex 1503+ fait le travail pour lequel je l'ai acheté. Prévention, détection et alarme programmable selon un certain seuil.
De plus, il fonctionne avec deux piles AAA , mais en mode "dégradé", il tourne aussi avec une seule pile AAA. Perso, j'utilise des accus rechargeables. Pas de piles dans tout mon matériel..
En ce qui concerne les filtres NBC, tant que le filtre n'est pas ouvert et en contact avec de l'air, je ne vois pas comment il pourrait perdre ses capacités. De toutes façons, mieux vaut un masque NBC avec cartouches NBC type OTAN "périmées", que rien du tout.
De plus, il fonctionne avec deux piles AAA , mais en mode "dégradé", il tourne aussi avec une seule pile AAA. Perso, j'utilise des accus rechargeables. Pas de piles dans tout mon matériel..
En ce qui concerne les filtres NBC, tant que le filtre n'est pas ouvert et en contact avec de l'air, je ne vois pas comment il pourrait perdre ses capacités. De toutes façons, mieux vaut un masque NBC avec cartouches NBC type OTAN "périmées", que rien du tout.
SavageBeast- Membre
- Nombre de messages : 659
Age : 59
Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Merci pour ton avis sur le Radex ! Je vais par ailleurs suivre le stage que la CRIIRAD propose sur la radiodétection et la radioprotection, histoire d'être callé, et je leur laisserai un petit chèque pour le Radex.
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Retour d'info avec le RADEX 1503+. Il a tenu plus de 3 semaines en fonctionnement non-stop jour et nuit, avec des accus VARTA AAA 800mAh. Donc vraisemblablement avec des piles alcalines, il doit tenir environ 6 - 8 semaines jour et nuit.
je dois dire que l'avoir avec moi est devenu un réflêxe, et que si je ne trimbale pas de GSM, par contre le Radex est mon ombre.
Les taux sont stables, entre 8-17 uRem, donc à prioris pas de risques radiologiques actuellement. A mon avis, c'est un bon investissement, en tout cas pour ceux qui se trouvent dans un rayon de 50-80Km d'une centrale Nuke...
je dois dire que l'avoir avec moi est devenu un réflêxe, et que si je ne trimbale pas de GSM, par contre le Radex est mon ombre.
Les taux sont stables, entre 8-17 uRem, donc à prioris pas de risques radiologiques actuellement. A mon avis, c'est un bon investissement, en tout cas pour ceux qui se trouvent dans un rayon de 50-80Km d'une centrale Nuke...
SavageBeast- Membre
- Nombre de messages : 659
Age : 59
Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Les taux sont stables, entre 8-17 uRem, donc à
prioris pas de risques radiologiques actuellement. A mon avis, c'est un
bon investissement, en tout cas pour ceux qui se trouvent dans un rayon
de 50-80Km d'une centrale Nuke...
A partir de quelle distance est-on considéré comme étant "à l'abri" si big problème sur une centrale "nuke..." ? y a-t-il un site qui parle de celà ?
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
A ceux qui sont intéressés par la distance de sécurité, je vous laisse vous faire une opinion en visitant le site d'Elena Filatova.
Je ferais mes commentaires sur la distance de sécurité, plus tard.
LIEN
Je ferais mes commentaires sur la distance de sécurité, plus tard.
LIEN
SavageBeast- Membre
- Nombre de messages : 659
Age : 59
Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Construire un détecteur de radioactivité KFM
Salut à tous !
Je suis tombé sur une archive permettant de fabriquer un "détecteur de radioactivité". J'ai lu de biai l'article, ça me semble sérieux, mais j'aimerais savoir si certains se lanceront dans sa construction !
Donc les matériaux sont apparemment des plus rudimetaires, pas besoin de tube "geiger" pour la fabrication...
Les auteurs parlent beaucoup de la mesure du milieu extérieur afin de laisser le bon laps de temps après le fallout.
Voici une image du début:
Fichier dispo par MP
Bon bricolage !
Je suis tombé sur une archive permettant de fabriquer un "détecteur de radioactivité". J'ai lu de biai l'article, ça me semble sérieux, mais j'aimerais savoir si certains se lanceront dans sa construction !
Donc les matériaux sont apparemment des plus rudimetaires, pas besoin de tube "geiger" pour la fabrication...
Les auteurs parlent beaucoup de la mesure du milieu extérieur afin de laisser le bon laps de temps après le fallout.
Voici une image du début:
Fichier dispo par MP
Bon bricolage !
Dernière édition par tarsonis le Mer 14 Mar 2012 - 8:17, édité 2 fois
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Je profite que le sujet soit d'actualité pour donner le lien vers le TTA 150 - Titre 12, manuel de l'armée francaise sur le risque NBC.
L'ouvrage s'adresse aux militaires, et n'est donc pas toujours pertinent pour des civils n'ayant pas à tenir à tout prix une ligne de front.
La "bible" - en anglais - sur le danger nucléaire, à savoir Nuclear War Survival Skills, expose également des plans pour se fabriquer un détecteur de radioactivité de fortune (voir page 350).
Rammstein
L'ouvrage s'adresse aux militaires, et n'est donc pas toujours pertinent pour des civils n'ayant pas à tenir à tout prix une ligne de front.
La "bible" - en anglais - sur le danger nucléaire, à savoir Nuclear War Survival Skills, expose également des plans pour se fabriquer un détecteur de radioactivité de fortune (voir page 350).
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Merci pour les liens Rammstein. En plein dans le sujet qui me préoccupe ces jours-ci
Question :
Quelqu'un ici utilise t-il le compteur Geiger américain Victoreen, de la série V-7xx ? Ca paraît robuste et on en trouve un certain nombre sur eBay à des prix très attractifs.
Comment se comporte ce type d'outil plusieurs années après sa fabrication ? Y a t-il un ré-étalonnage à faire et si oui, comment s'y prend-on ?
Question subsidiaire :
On sait depuis plusieurs rapports sur les maladies chroniques d'enfants biélorusses que des particules plutôt faiblement radioactives incorporées (ingérées) sont plus toxiques à long terme qu'une exposition à un rayonnement externe élevé. Il devient donc pertinent lorsqu'on habite à proximité de sites d'industrie nucléaire de mesurer le rayonnement, même bien en dessous des normes, de produits alimentaires et de l'eau du robinet.
Un compteur geiger comme le Victoreen qui ne mesure que le rayonnement gamma est-il un outil de mesure adequat ?
Question :
Quelqu'un ici utilise t-il le compteur Geiger américain Victoreen, de la série V-7xx ? Ca paraît robuste et on en trouve un certain nombre sur eBay à des prix très attractifs.
Comment se comporte ce type d'outil plusieurs années après sa fabrication ? Y a t-il un ré-étalonnage à faire et si oui, comment s'y prend-on ?
Question subsidiaire :
On sait depuis plusieurs rapports sur les maladies chroniques d'enfants biélorusses que des particules plutôt faiblement radioactives incorporées (ingérées) sont plus toxiques à long terme qu'une exposition à un rayonnement externe élevé. Il devient donc pertinent lorsqu'on habite à proximité de sites d'industrie nucléaire de mesurer le rayonnement, même bien en dessous des normes, de produits alimentaires et de l'eau du robinet.
Un compteur geiger comme le Victoreen qui ne mesure que le rayonnement gamma est-il un outil de mesure adequat ?
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Je ne l'utilise pas, car j'ai trouvé moins cher en Europe (modèle Russe DRGB-90 présenté en début de fil et disponible sur ebay). Si tu explores le site Alpha Rubicon, et notamment les pages NBC, tu trouveras (ici) un article sur le compteur Geiger V-700 & Co. Un comparatif entre différents modèles actuellement sur le marché traîne également sur le site, mais je ne retrouve plus le lien. J'ai conservé toutefois une image de l'article si cela t'intéresse.
Il est difficile d'étalonner un compteur sans matériel adéquate (étalonnage en usine). La seule chose faisable, c'est de vérifier que le modèle acheté fonctionne et réagit à la radioactivité. Pour ce faire on peut s'amuser à mesurer la radioactivité naturelle de sa région, ou mesurer le rayonnement d'un détecteur de fumée (qui contient souvent une source radioactive).
Pendant une longue période de stockage, on pourra vérifier régulièrement la cohérence des mesures de radioactivité naturelle réalisées au même endroit à des périodes différentes. Ce type de matériel - s'il est issu des stocks de la sécurité civile ou de l'armée - est toutefois supposé être utilisable après plusieurs années de stockage. Le soucis risque donc plus d'être les piles que le compteur sur le long terme !
Concernant le rayonnement Alpha émis par des poussières radioactives, sa détection est plus problématique avec des moyens limités, puisque l'appareil de détection doit pratiquement venir au contact de la surface contaminée pour détecter quelque chose (le rayonnement Alpha a une très faible profondeur de propagation et est stoppé par une simple feuille de papier). Cela doit être faisable avec un compteur Geiger, mais le risque est grand de contaminer son appareil de mesure. J'ai été victime d'une contamination de ce type lors d'un stage professionnel : la décontamination est relativement simple (du moins dans l'industrie nucléaire), et consiste en un lavage des zones concernées, et la destruction des effets contaminés.
Si ingestion par contre, les mesures de décontamination doivent a priori - je suppose - être plus musclées ! Dans ce cas il vaut mieux agir en amont au moyen de dispositifs de filtration (pour l'habitat, le véhicule, l'individu), avec la somme de travaux que cela suppose...
Dans ton cas bien spécifique, quelques dosimètres répartis dans ton environnement (cuisine, salle de bain, jardin, chambre...) pendant un lap de temps donné pourraient déjà t'apporter des informations intéressantes. Tu pourrais également faire des mesures sur des prélèvements d'eau de pluie et d'eau courante, de terre, etc. On trouve des dosimètres allemands d'occasion (mais fonctionnels) pour environ 20 euro dans les magasins de surplus (ici par exemple).
On trouve sans aucun doute du matériel de meilleure qualité pour plus cher. Mais si l'objectif est seulement de déterminer si l'endroit où l'on vit est contaminé ou non, ce matériel suffit amplement.
Bon courage en tout cas !
Rammstein
Il est difficile d'étalonner un compteur sans matériel adéquate (étalonnage en usine). La seule chose faisable, c'est de vérifier que le modèle acheté fonctionne et réagit à la radioactivité. Pour ce faire on peut s'amuser à mesurer la radioactivité naturelle de sa région, ou mesurer le rayonnement d'un détecteur de fumée (qui contient souvent une source radioactive).
Pendant une longue période de stockage, on pourra vérifier régulièrement la cohérence des mesures de radioactivité naturelle réalisées au même endroit à des périodes différentes. Ce type de matériel - s'il est issu des stocks de la sécurité civile ou de l'armée - est toutefois supposé être utilisable après plusieurs années de stockage. Le soucis risque donc plus d'être les piles que le compteur sur le long terme !
Concernant le rayonnement Alpha émis par des poussières radioactives, sa détection est plus problématique avec des moyens limités, puisque l'appareil de détection doit pratiquement venir au contact de la surface contaminée pour détecter quelque chose (le rayonnement Alpha a une très faible profondeur de propagation et est stoppé par une simple feuille de papier). Cela doit être faisable avec un compteur Geiger, mais le risque est grand de contaminer son appareil de mesure. J'ai été victime d'une contamination de ce type lors d'un stage professionnel : la décontamination est relativement simple (du moins dans l'industrie nucléaire), et consiste en un lavage des zones concernées, et la destruction des effets contaminés.
Si ingestion par contre, les mesures de décontamination doivent a priori - je suppose - être plus musclées ! Dans ce cas il vaut mieux agir en amont au moyen de dispositifs de filtration (pour l'habitat, le véhicule, l'individu), avec la somme de travaux que cela suppose...
Dans ton cas bien spécifique, quelques dosimètres répartis dans ton environnement (cuisine, salle de bain, jardin, chambre...) pendant un lap de temps donné pourraient déjà t'apporter des informations intéressantes. Tu pourrais également faire des mesures sur des prélèvements d'eau de pluie et d'eau courante, de terre, etc. On trouve des dosimètres allemands d'occasion (mais fonctionnels) pour environ 20 euro dans les magasins de surplus (ici par exemple).
On trouve sans aucun doute du matériel de meilleure qualité pour plus cher. Mais si l'objectif est seulement de déterminer si l'endroit où l'on vit est contaminé ou non, ce matériel suffit amplement.
Bon courage en tout cas !
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Trouvé sur le site de L'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) Belgique
Autre chosse :
source... les comprimés d'iode sont en vente libre (sans prescription
médicale) dans n'importe quelle pharmacie au prix de 4,09 €.
Autre chosse :
source (dans les dernières lignes)Il est donc très important de savoir que les compteurs Geiger quels
qu’ils soient, y compris des appareils pouvant coûter plus de 2
000 euros, ne permettent en aucune manière d’effectuer un contrôle
des aliments. Seules des analyses en laboratoire sont adaptées à cette
fin.
Bouh-riko- Membre
- Nombre de messages : 126
Age : 37
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Merci pour les infos.
Ca confirme ce que je pensais : le compteur Geiger sert avant tout à déceler des sources de rayonnement significatives.
Je serai curieux de connaître la nature de l'analyse labo qui met en évidence les traces contaminantes présentes dans les aliments.
Pour le particulier, le dosimètre est peut-être la solution accessible la plus envisageable dans ce cas-là.
Quant à l'iode, j'en ai dans l'armoire à pharmacie. Et on reçoit régulièrement un courrier avec un bon pour aller s'en procurer une nouvelle boîte lorsque la date limite d'utilisation approche.
Mais comme je l'ai dit dans ma présentation, l'iode, c'est pour les situations d'alertes niveau 6 à 7.
Ce que je veux mettre au point, c'est la conduite à tenir si on nous annonce des alertes 1 à 5. Je développerai ça plus tard dans le fil approprié...
Ca confirme ce que je pensais : le compteur Geiger sert avant tout à déceler des sources de rayonnement significatives.
Je serai curieux de connaître la nature de l'analyse labo qui met en évidence les traces contaminantes présentes dans les aliments.
Pour le particulier, le dosimètre est peut-être la solution accessible la plus envisageable dans ce cas-là.
Quant à l'iode, j'en ai dans l'armoire à pharmacie. Et on reçoit régulièrement un courrier avec un bon pour aller s'en procurer une nouvelle boîte lorsque la date limite d'utilisation approche.
Mais comme je l'ai dit dans ma présentation, l'iode, c'est pour les situations d'alertes niveau 6 à 7.
Ce que je veux mettre au point, c'est la conduite à tenir si on nous annonce des alertes 1 à 5. Je développerai ça plus tard dans le fil approprié...
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Pour les alerts 1 à 5, il serait bon de savoir a quoi elles correspondent, pour connaitre les risques.
T'a ton donné des infos sur les niveaux d'alert ?
Et si tu vas dans ta commune, quelqu'un sait te renseigner ?
edit :
Je vien de trouver ça : ICI
Il s'agit de mesure de la radioactivité un peut partout en Belgique.
T'a ton donné des infos sur les niveaux d'alert ?
Et si tu vas dans ta commune, quelqu'un sait te renseigner ?
edit :
Je vien de trouver ça : ICI
Il s'agit de mesure de la radioactivité un peut partout en Belgique.
Bouh-riko- Membre
- Nombre de messages : 126
Age : 37
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Les niveaux d'alerte de 1 à 7 correspondent à l'échelle INES. Infos ici.
On dit parfois qu'il s'agit d'une échelle médiatique, mais j'en ai parlé hier avec un voisin qui travaille à la centrale EDF du Tricastin et il s'avère qu'il s'agit d'une classification du risque utilisée par les professionnels du secteur. Ce voisin qui a aussi travaillé dans d'autres activités (pétrochimie) trouve les contrôles particulièrement sérieux chez EDF, mais déplore le manque de transparence des CEA/COGEMA/AREVA et la sous-estimation du danger de pollution ; un héritage des militaires selon lui.
On dit parfois qu'il s'agit d'une échelle médiatique, mais j'en ai parlé hier avec un voisin qui travaille à la centrale EDF du Tricastin et il s'avère qu'il s'agit d'une classification du risque utilisée par les professionnels du secteur. Ce voisin qui a aussi travaillé dans d'autres activités (pétrochimie) trouve les contrôles particulièrement sérieux chez EDF, mais déplore le manque de transparence des CEA/COGEMA/AREVA et la sous-estimation du danger de pollution ; un héritage des militaires selon lui.
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Le détail qui fait dresser les cheveux droits sur la tête dès qu'on côtoie le milieu de l'industrie nucléaire, c'est le recours abusif au personnel intérimaire pour de nombreuses tâches de base (cela va de l'intervention en zone contaminée à l'ingénieurie d'exploitation). Les types sont mal payés, pas toujours formés pour la tâche, pour certains envoyés au casse-pipe (en 2 semaines ils se prennent la dose de radiation annuelle), et surtout pas du tout suivi dès qu'ils quittent la boîte d'intérim. J'ai ainsi vu des intérimaires, spécialisés dans le nucléaire, changer 2 à 3 fois dans l'année de boîte d'intérim, et se prendre à chaque poste la dose annuelle.
J'espère que les choses ont changé depuis, mais il y a 10 ans des techniciens avec lesquels je travaillais m'ont raconté des histoires édifiantes sur ce qui se passait sur certains sites : animaux morts (chats, oiseaux) retrouvés dans des conduites d'aération alors qu'ils n'auraient théoriquement pas pu s'y introduire, personnel ivre à l'occasion du nouvel an, interventions finissant mal (les chaussures des techniciens "fondent" lors d'une intervention sur une inondation d'effluents radioactifs particulièrement agressifs), installation high-tec bloquée suite à un incident imprévu et supposé ne jamais se produire...
L'industrie nucléaire sûre ? C'est un mensonge éhonté pour qui l'observe de l'intérieur.
La France étant le pays le plus nucléarisé au monde, il faut s'attendre (et se préparer) à ce que Pripiat ne soit plus un cas isolé...
Rammstein
J'espère que les choses ont changé depuis, mais il y a 10 ans des techniciens avec lesquels je travaillais m'ont raconté des histoires édifiantes sur ce qui se passait sur certains sites : animaux morts (chats, oiseaux) retrouvés dans des conduites d'aération alors qu'ils n'auraient théoriquement pas pu s'y introduire, personnel ivre à l'occasion du nouvel an, interventions finissant mal (les chaussures des techniciens "fondent" lors d'une intervention sur une inondation d'effluents radioactifs particulièrement agressifs), installation high-tec bloquée suite à un incident imprévu et supposé ne jamais se produire...
L'industrie nucléaire sûre ? C'est un mensonge éhonté pour qui l'observe de l'intérieur.
La France étant le pays le plus nucléarisé au monde, il faut s'attendre (et se préparer) à ce que Pripiat ne soit plus un cas isolé...
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Notions de radioprotection et de radiodétection
Rammstein a écrit:
J'espère que les choses ont changé depuis
Non, c'est toujours le cas. La différence étant qu'aujourd'hui les équipes de personnel intérimaire qui font des travaux de maintenance sont plus souvent internationales (Europe de l'Est)
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Quelques livres sur la radioprotection
» Radioprotection : Etude INWORKS sur les faibles doses & review de Prescrire
» Petites notions de prudence (survie?) urbaine
» Absence d'HTTPS sur Forumactif : notions de sécurité informatique
» Radioprotection : Etude INWORKS sur les faibles doses & review de Prescrire
» Petites notions de prudence (survie?) urbaine
» Absence d'HTTPS sur Forumactif : notions de sécurité informatique
Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Définitions & mesures des risques naturels & technologiques
Page 1 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum