Abri et couchage en survie, comment optimiser...
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Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Preparation : en dehors du domicile :: Infos pratiques
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Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Bonjour à tous,
Après avoir lu pas mal de choses, sur ce site et d'autres, en matière de couchage et d'abri, je me permets d'intervenir, pour essayer de dégager ce qui, à mon avis, est essentiel.
Effectivement, si l'on se réfère à tous les livres sur la survie, ce qui handicape ou bien tue le plus vite, une personne en pleine nature, c'est l'exposition aux rigueurs climatiques (qu'elles soient d'une humidité excessive, d'en température trop élevée ou trop basse, etc., sans parler des atteintes dues au vecteurs de maladies...).
Bref, avant même de se préoccuper de l'eau ou de la nourriture, l'essentiel, le prioritaire, le primordial, c'est de disposer d'un abri assurant une protection suffisante contre les intempéries.
Je passe sur les solutions typiquement de survie : abri de branchage, creusement d'un trou dans la neige ou dans le sable..., pour envisager le cas où le besoin d'abri n'est pas subit par la personne mais a été anticipé avec le meilleur équipement possible.
Du fait que nous sommes plutôt en zones climatiques où les agressions météorologiques sont plus du fait des températures trop basses et d'une pluviométrie forte, que de leur contraire, je vais aussi zoomer sur ces types de contextes.
Autre préoccupation, celle d'optimiser le rapport protection/poids/coût/encombrement/facilité de mise en oeuvre, mais aussi exigences de la vraie survie (furtivité, silence, mobilité, rapidité).
Tout ces préambules rédigés, passons au vif du sujet.
La protection la plus efficace, outre l'abri en dur (cabane, etc.), c'est la tente. Une fois dedans, si elle est de bonne qualité et bien installée, le vent peut souffler, la pluie être diluvienne, les moustiques et autres bestioles voraces, on est protégé.
Oui, mais il y a aussi des inconvénients : un poids et un encombrement non-négligeables, sauf des modèles de très haut de gamme et donc très chers, et parfois la légèreté se paie par une moindre solidité...
Défaut plus grave, en situation de survie, une fois dans votre tente, vous êtes à demi-sourd, et complètement aveugle à ce qui peut se passer autour de vous.
C'est bien pourquoi, certains professionnels n'utilisent jamais de tente, mais plutôt une simple bâche tendues sur une fil, et formant deux pentes, dont les côtés n'arrivent pas jusqu'au sol. Je ne me fais pas plus long sur la description, évidente pour tous. Ainsi, on est protégé des intempéries liquides (pourvu que le vent ne soit pas trop violent), et l'on dispose d'une vue à 360° sur l'environnement.
Il existe cependant une tente camouflée, disposant d'ouvertures amovibles, sur tous les côtés, utilisée par les photographes animalier, qui pourrait être une solution. Toutefois, ces ouvertures sont placées pour des personnes accroupies et veillant, mais pas une personne allongée, ce qui limite la possibilité de veille continue, en se reposant allongé.
Dans sa forme la plus rustique, l'abri simple bache est utilisé par la personne qui dort alors directement sur le sol, en gardant ses vêtements. Ainsi, elle garde toute sa mobilité, pouvant même abandonner l'abri sur place et n'ayant qu'à saisir son sac à dos.
Plus confortablement, on peut vite préférer disposer d'un matelas de sol, isolant du froid et de l'humidité.
Ajouter une deuxième bache (de sol), imperméable, permettra de rester au sec, même si des petites rivières se forment au niveau du sol, par ruissellement, à condition que la bache soit formée en cuvette d'environ 20 cm de bord, pour isoler de ces écoulements.
Choisir la bache de toiture assez grande pour arriver presque au sol par ses côtés et être bien débordante par ses deux extrémités, ainsi qu'une orientation judicieuse par rapport au vent, empêcheront les rafales de pluies d'atteindre vos affaires et vous-même.
Si la solution de dormir dans vos vêtements vous est trop inconfortable, il faut maintenant aborder le sujet du couchage.
Malgré ses défauts (poids, volume, moindre isolation thermique), le couchage en synthétique me parait indispensable en survie, au détriment du couchage en vrai duvet. Car, une fois mouillé (accidentellement ou pas), ce dernier ne vaut presque plus rien, est long à sécher (à supposer qu'on ait le temps de le faire). Le synthétique, même mouillé, protège un minimum et ne risque pas de moisir, en cas d'imprégnation prolongée.
En situation de survie, le douillet couchage est un vrai piège, car il faut plusieurs secondes, au minimum, pour s'en extraire, et une fois sorti, il vaut faut encore du temps our enfiler vos vêtements, vos chaussures, puis ranger le couchage... Et si vous avez ajouté un sursac, c'est pire encore...
Bref, bien trop de temps dans certaines circonstances. C'est pourquoi je suggérais de dormir dans ses vêtements, chaussures incluses, quitte à se recouvrir de quelques chose, d'ample et de libre (bache respirante, couverture ou plaid, pour compenser la sensation de froid due à l'immobilité.
Il y a aussi une solution élégante, celle des couchages pourvus de manches, et d'une ouverture de fond permettant de marcher, courir, travailler, depuis son couchage, ce qui élimine une partie des reproches faits précédemment. Je me permets cependant de souligner qu'outre son prix élevé, un tel duvet, en situation de fuite impromptue (sansa voir le temps d'en sortir) au travers de brousailles, aura vite fait de le mettre en lambeaux (très coûteux), contrairement à ses vêtements de jour conçus pour y résister, ce qui nous ramène à l'option de passer la nuit tout équipé, où presque.
Il existe aussi, mais rare à trouver, le "pied d'éléphant", un demi-couchage, par le bas. On garde ses vêtements (surtout ceux du haut), on enlève ses chaussures, et on glisse la partie inférieure du corps dans ce pied d'éléphant. On gagne en poids et en encombrement, et un peu en rapidité de rhabillage urgent...
Autre solution, vendue au Vieux Campeur, les années précédents, mais disparue cette année, un couchage à ouverture immédiate, conçue pour ls professionnels. Cette solution garde les inconvénients déjà évoqués : le temps nécessaire pour s'habiller et plier bagage...
Il nous reste ancore d'autres options à vous proposer, plus axées sur la faune encombrante, surtout en été, qu'elle soit volante ou rampante.
Tout d'abord, chez USMC, un couchage tropical (dont très léger), pourvu d'une voilette anti-insectes, au niveau de la capuche de l'utilisateur. Une fois dans votre couchage, rien de minuscule ou de plus gros ne peut entrer en contact avc votre peau. Bien sûr, il reste le problème de l'extraction rapide, etc. Par contre, comme ce couchage est très peu isolant, on peut très bien y dormir avec ses vêtements, et seules les chaussures seront à enfiler, e acs de départ précipité...
Egalement intéressant, les hamacs-moustiquaires, qui assurent le même effet anti-insectes, en ajoutant la possibilité de ne pas être en contact avec le sol.
Le modèle le moins cher est proposé par USMC, mais il est en coton, au niveau de la toile du hamac, ce qui nous fait douter de sa durabilité en forte humidité, sans parler du poids supplémentaire, une fois bien mouillé, et du poids initial (celui de la toile de coton épaisse).
Le modèle le plus cher est celui du Vieux Campeur, tout en synthétique, et donc préférable, pour les raisons juste invoquées.
Dans les deux cas, l'utilisation est très flexiible : posé au sol, avec juste le toit mis en tension entre deux supports, ou bien intégralement en suspension entre deux supports. Il suffit de le placer assez haut pour ne pas toucher le sol, une fois en charge, mais pas trop haut non plus, pour que sa silhouette soit peu visible.. L'ajout d'un filet genre "salade", ajoutera à la discrétion.
Du fait de la moustiquaire, la visibilité de l'environnement est totale. Et comme cette moustiquaire est intégrale et périphérique, elle permet de travailler où de manger en continuant à être isolé des insectes, contrairement au couchage avec voilette.
Alors, c'est la solution idéale ? Pas tout à fait, car il y a un petit défaut : le toit est relativement peu débordant. Ce qui n'est pas un inconvénient dans son milieu d'utilisation habituel, la jungle, où la pluie, en forêt, tombe plutôt verticalement, ce que ne fait pas toujours la pluie par chez nous, si le vent est assez fort.
Une solution ? En plus de chercher un coin faisant coupe-vent, il y a la possibilité de doubler ce toit par la bache étanche évoquée en début de ce texte, venant beacoup plus bas et débordant mieux.
Il nous reste une dernière option, entre le hamac de jungle et le couchage à voilette : la moustiquaire auto-portante, vendue par USMC, et pourvue d'arceaux de tension, ce qui la rend indépendante de supports proches. Du fait de sa taille, on peut y mettre son couchage, mais aussi quelques affaires, permettant de travailler ou de manger (allongé ou semi-allongé), à l'avri des insectes. Seul défaut du produit : il est livré sans bache, ni tapis de sol, ce qui implique de les adapter, les uns aux autres, avec soin, car le moindre interstice sera exploitè à votre détriment.
N'oubliont pas que les systèmes de couchage à voilette, et de hamac-moustiquaire vous protègent non seulement des insectes volant et rampants mais aussi des reptiles (rarement problématiques en France, mais ailleurs...).
Les conclusions ?
La tente assure la meilleure protection et la plus faible possibilité de surveillance de son environnement.
Dormir avec ses vêtements, plus un quelque chose par-dessus, est le seul moyen de garder sa réactivité maximale. En y adjoignant un tapis de sol isolant et une petite bache étanche et en cuvette, plus une bache étanche en toiture, on est prêt à encaisser les intempéries, sans se geler ni être transformé en éponge humide.
Pour les insectes et autres nuisibles, le hamac-moustiquaire, utilisé au sol (avec un matelas isolant, ou bien en hauteur, plus une bache de toiture étanche, me semble l'idéal. Toujours en utilisation "mobile" : tout habillé avec un quelque chose (plaid, couverture polaire, jeté par-dessus).
Dans tous les cas, surveillance des alentours optimale (à la vue et à l'oreille), poids minimal, encombrement pareil...
Le facteur climatique dont il faut à tout prix se protéger, c'est la perte thermique (vent, température, humidité). La pire d'entre elle est souvent l'humidité, dont il convient de se prémunir au maximum, y compris l'humidité interne (transpiration). En restant dans le domaine du raisonnable, il vaut mieux avoir un peu froid mais être bien sec, que le contraire (sans oublier que la transpiration implique une perte hydrique accrue).
Les eskimos traditionnels portaient des fourrures lourdes et amples, flottantes autour du corps. Quand ils étaient au repos, de par leur poids, ces fourrures plaquaient sur le corps qui était bien au chaud. Dès qu'ils étaientt en mouvements ces fourrures bougent librment, et la chaleur corporelle en excès était automatiquement évacuée, d'autant plus vite que l'activité était forte. Dès le retour à l'immobilité, la chaleur du corps était de nouveau confinée, automatiquement...
Quelques suggestions finales :
Une bonne partie de ce qui est décrit dans ce texte, et vendu assez cher, peut être bricolé, pour nettement moins cher, avec un minimum d'habileté et une machine à coudre de base (sauf peut-être certaines coutures de sangles, qui impliqueront le recours à la paumelle et aux aiguilles de voilerie ou bien au poinçon de maroquinier).
Le tissu vendu pour faire les rideaux translucide pourra servir de moustiquaire, un hamac import peut se trouver à bas prix (ne prendre qu'un modèle avec barres transvsersales de mis en tension de la toile synthétique). La bache étanche peut se trouver, prédécoupée, en promotion, dans les magasin d'outillage (il faudra arbitrer entre le poids et la solidité).
Une bonne décoction de thé noir, ou d'autres plantes, vus permettra de teindre vos réalisations dans des coloris très neutres, très sombres et surtout très "éteints", qui seront éventuellement bien plus efficaces que les impressions camouflées du commerce...
Bref, on peut s'inspirer des modèles du commerce et s'en servir comme inspiration pour réaliser on modèle super adapté à ses besoins particuliers, pour bien moins cher.
Il existe des livres, en anglais, sur le do-it-yourself, et l'entretien/réparation de ses équipements d'outdoor (vêtements, portages, abris...), pleins de conseils et d'idées, si vous en manquez... Voir chez Amazon, par exemple...
Point essentiel pour votre sécurité : en dehors de l'Union Europénne et du continent Nord-Américain, il est totalement déconseillé d'utiliser tout ce qui peut rappeler, de près ou de loin, un équipement ou des vêtements militaires (teintes olive/kaki/camouflages divers, vêtements à poches cargo, gourdes et ceinturons ou brêlages, chaussures Rangers, etc.).
Si l'on veut quand même du low-profile, on s'équipe sur place, mais en choisissant les teintes les plus neutres disponibles. Toutefois, il y a également des pays où l'étranger qui est vêtu à la mode locale attirera aussi la suspicion...
Tout ce qui est GPS, carte, boussole, jumelle, talkie/walkie, peut avoir les mêmes effets, et attirer les mêmes déboires..., dès que l'on sort de l'UE et de l'Amérique du Nord (USA/Canada).
Salut.
Après avoir lu pas mal de choses, sur ce site et d'autres, en matière de couchage et d'abri, je me permets d'intervenir, pour essayer de dégager ce qui, à mon avis, est essentiel.
Effectivement, si l'on se réfère à tous les livres sur la survie, ce qui handicape ou bien tue le plus vite, une personne en pleine nature, c'est l'exposition aux rigueurs climatiques (qu'elles soient d'une humidité excessive, d'en température trop élevée ou trop basse, etc., sans parler des atteintes dues au vecteurs de maladies...).
Bref, avant même de se préoccuper de l'eau ou de la nourriture, l'essentiel, le prioritaire, le primordial, c'est de disposer d'un abri assurant une protection suffisante contre les intempéries.
Je passe sur les solutions typiquement de survie : abri de branchage, creusement d'un trou dans la neige ou dans le sable..., pour envisager le cas où le besoin d'abri n'est pas subit par la personne mais a été anticipé avec le meilleur équipement possible.
Du fait que nous sommes plutôt en zones climatiques où les agressions météorologiques sont plus du fait des températures trop basses et d'une pluviométrie forte, que de leur contraire, je vais aussi zoomer sur ces types de contextes.
Autre préoccupation, celle d'optimiser le rapport protection/poids/coût/encombrement/facilité de mise en oeuvre, mais aussi exigences de la vraie survie (furtivité, silence, mobilité, rapidité).
Tout ces préambules rédigés, passons au vif du sujet.
La protection la plus efficace, outre l'abri en dur (cabane, etc.), c'est la tente. Une fois dedans, si elle est de bonne qualité et bien installée, le vent peut souffler, la pluie être diluvienne, les moustiques et autres bestioles voraces, on est protégé.
Oui, mais il y a aussi des inconvénients : un poids et un encombrement non-négligeables, sauf des modèles de très haut de gamme et donc très chers, et parfois la légèreté se paie par une moindre solidité...
Défaut plus grave, en situation de survie, une fois dans votre tente, vous êtes à demi-sourd, et complètement aveugle à ce qui peut se passer autour de vous.
C'est bien pourquoi, certains professionnels n'utilisent jamais de tente, mais plutôt une simple bâche tendues sur une fil, et formant deux pentes, dont les côtés n'arrivent pas jusqu'au sol. Je ne me fais pas plus long sur la description, évidente pour tous. Ainsi, on est protégé des intempéries liquides (pourvu que le vent ne soit pas trop violent), et l'on dispose d'une vue à 360° sur l'environnement.
Il existe cependant une tente camouflée, disposant d'ouvertures amovibles, sur tous les côtés, utilisée par les photographes animalier, qui pourrait être une solution. Toutefois, ces ouvertures sont placées pour des personnes accroupies et veillant, mais pas une personne allongée, ce qui limite la possibilité de veille continue, en se reposant allongé.
Dans sa forme la plus rustique, l'abri simple bache est utilisé par la personne qui dort alors directement sur le sol, en gardant ses vêtements. Ainsi, elle garde toute sa mobilité, pouvant même abandonner l'abri sur place et n'ayant qu'à saisir son sac à dos.
Plus confortablement, on peut vite préférer disposer d'un matelas de sol, isolant du froid et de l'humidité.
Ajouter une deuxième bache (de sol), imperméable, permettra de rester au sec, même si des petites rivières se forment au niveau du sol, par ruissellement, à condition que la bache soit formée en cuvette d'environ 20 cm de bord, pour isoler de ces écoulements.
Choisir la bache de toiture assez grande pour arriver presque au sol par ses côtés et être bien débordante par ses deux extrémités, ainsi qu'une orientation judicieuse par rapport au vent, empêcheront les rafales de pluies d'atteindre vos affaires et vous-même.
Si la solution de dormir dans vos vêtements vous est trop inconfortable, il faut maintenant aborder le sujet du couchage.
Malgré ses défauts (poids, volume, moindre isolation thermique), le couchage en synthétique me parait indispensable en survie, au détriment du couchage en vrai duvet. Car, une fois mouillé (accidentellement ou pas), ce dernier ne vaut presque plus rien, est long à sécher (à supposer qu'on ait le temps de le faire). Le synthétique, même mouillé, protège un minimum et ne risque pas de moisir, en cas d'imprégnation prolongée.
En situation de survie, le douillet couchage est un vrai piège, car il faut plusieurs secondes, au minimum, pour s'en extraire, et une fois sorti, il vaut faut encore du temps our enfiler vos vêtements, vos chaussures, puis ranger le couchage... Et si vous avez ajouté un sursac, c'est pire encore...
Bref, bien trop de temps dans certaines circonstances. C'est pourquoi je suggérais de dormir dans ses vêtements, chaussures incluses, quitte à se recouvrir de quelques chose, d'ample et de libre (bache respirante, couverture ou plaid, pour compenser la sensation de froid due à l'immobilité.
Il y a aussi une solution élégante, celle des couchages pourvus de manches, et d'une ouverture de fond permettant de marcher, courir, travailler, depuis son couchage, ce qui élimine une partie des reproches faits précédemment. Je me permets cependant de souligner qu'outre son prix élevé, un tel duvet, en situation de fuite impromptue (sansa voir le temps d'en sortir) au travers de brousailles, aura vite fait de le mettre en lambeaux (très coûteux), contrairement à ses vêtements de jour conçus pour y résister, ce qui nous ramène à l'option de passer la nuit tout équipé, où presque.
Il existe aussi, mais rare à trouver, le "pied d'éléphant", un demi-couchage, par le bas. On garde ses vêtements (surtout ceux du haut), on enlève ses chaussures, et on glisse la partie inférieure du corps dans ce pied d'éléphant. On gagne en poids et en encombrement, et un peu en rapidité de rhabillage urgent...
Autre solution, vendue au Vieux Campeur, les années précédents, mais disparue cette année, un couchage à ouverture immédiate, conçue pour ls professionnels. Cette solution garde les inconvénients déjà évoqués : le temps nécessaire pour s'habiller et plier bagage...
Il nous reste ancore d'autres options à vous proposer, plus axées sur la faune encombrante, surtout en été, qu'elle soit volante ou rampante.
Tout d'abord, chez USMC, un couchage tropical (dont très léger), pourvu d'une voilette anti-insectes, au niveau de la capuche de l'utilisateur. Une fois dans votre couchage, rien de minuscule ou de plus gros ne peut entrer en contact avc votre peau. Bien sûr, il reste le problème de l'extraction rapide, etc. Par contre, comme ce couchage est très peu isolant, on peut très bien y dormir avec ses vêtements, et seules les chaussures seront à enfiler, e acs de départ précipité...
Egalement intéressant, les hamacs-moustiquaires, qui assurent le même effet anti-insectes, en ajoutant la possibilité de ne pas être en contact avec le sol.
Le modèle le moins cher est proposé par USMC, mais il est en coton, au niveau de la toile du hamac, ce qui nous fait douter de sa durabilité en forte humidité, sans parler du poids supplémentaire, une fois bien mouillé, et du poids initial (celui de la toile de coton épaisse).
Le modèle le plus cher est celui du Vieux Campeur, tout en synthétique, et donc préférable, pour les raisons juste invoquées.
Dans les deux cas, l'utilisation est très flexiible : posé au sol, avec juste le toit mis en tension entre deux supports, ou bien intégralement en suspension entre deux supports. Il suffit de le placer assez haut pour ne pas toucher le sol, une fois en charge, mais pas trop haut non plus, pour que sa silhouette soit peu visible.. L'ajout d'un filet genre "salade", ajoutera à la discrétion.
Du fait de la moustiquaire, la visibilité de l'environnement est totale. Et comme cette moustiquaire est intégrale et périphérique, elle permet de travailler où de manger en continuant à être isolé des insectes, contrairement au couchage avec voilette.
Alors, c'est la solution idéale ? Pas tout à fait, car il y a un petit défaut : le toit est relativement peu débordant. Ce qui n'est pas un inconvénient dans son milieu d'utilisation habituel, la jungle, où la pluie, en forêt, tombe plutôt verticalement, ce que ne fait pas toujours la pluie par chez nous, si le vent est assez fort.
Une solution ? En plus de chercher un coin faisant coupe-vent, il y a la possibilité de doubler ce toit par la bache étanche évoquée en début de ce texte, venant beacoup plus bas et débordant mieux.
Il nous reste une dernière option, entre le hamac de jungle et le couchage à voilette : la moustiquaire auto-portante, vendue par USMC, et pourvue d'arceaux de tension, ce qui la rend indépendante de supports proches. Du fait de sa taille, on peut y mettre son couchage, mais aussi quelques affaires, permettant de travailler ou de manger (allongé ou semi-allongé), à l'avri des insectes. Seul défaut du produit : il est livré sans bache, ni tapis de sol, ce qui implique de les adapter, les uns aux autres, avec soin, car le moindre interstice sera exploitè à votre détriment.
N'oubliont pas que les systèmes de couchage à voilette, et de hamac-moustiquaire vous protègent non seulement des insectes volant et rampants mais aussi des reptiles (rarement problématiques en France, mais ailleurs...).
Les conclusions ?
La tente assure la meilleure protection et la plus faible possibilité de surveillance de son environnement.
Dormir avec ses vêtements, plus un quelque chose par-dessus, est le seul moyen de garder sa réactivité maximale. En y adjoignant un tapis de sol isolant et une petite bache étanche et en cuvette, plus une bache étanche en toiture, on est prêt à encaisser les intempéries, sans se geler ni être transformé en éponge humide.
Pour les insectes et autres nuisibles, le hamac-moustiquaire, utilisé au sol (avec un matelas isolant, ou bien en hauteur, plus une bache de toiture étanche, me semble l'idéal. Toujours en utilisation "mobile" : tout habillé avec un quelque chose (plaid, couverture polaire, jeté par-dessus).
Dans tous les cas, surveillance des alentours optimale (à la vue et à l'oreille), poids minimal, encombrement pareil...
Le facteur climatique dont il faut à tout prix se protéger, c'est la perte thermique (vent, température, humidité). La pire d'entre elle est souvent l'humidité, dont il convient de se prémunir au maximum, y compris l'humidité interne (transpiration). En restant dans le domaine du raisonnable, il vaut mieux avoir un peu froid mais être bien sec, que le contraire (sans oublier que la transpiration implique une perte hydrique accrue).
Les eskimos traditionnels portaient des fourrures lourdes et amples, flottantes autour du corps. Quand ils étaient au repos, de par leur poids, ces fourrures plaquaient sur le corps qui était bien au chaud. Dès qu'ils étaientt en mouvements ces fourrures bougent librment, et la chaleur corporelle en excès était automatiquement évacuée, d'autant plus vite que l'activité était forte. Dès le retour à l'immobilité, la chaleur du corps était de nouveau confinée, automatiquement...
Quelques suggestions finales :
Une bonne partie de ce qui est décrit dans ce texte, et vendu assez cher, peut être bricolé, pour nettement moins cher, avec un minimum d'habileté et une machine à coudre de base (sauf peut-être certaines coutures de sangles, qui impliqueront le recours à la paumelle et aux aiguilles de voilerie ou bien au poinçon de maroquinier).
Le tissu vendu pour faire les rideaux translucide pourra servir de moustiquaire, un hamac import peut se trouver à bas prix (ne prendre qu'un modèle avec barres transvsersales de mis en tension de la toile synthétique). La bache étanche peut se trouver, prédécoupée, en promotion, dans les magasin d'outillage (il faudra arbitrer entre le poids et la solidité).
Une bonne décoction de thé noir, ou d'autres plantes, vus permettra de teindre vos réalisations dans des coloris très neutres, très sombres et surtout très "éteints", qui seront éventuellement bien plus efficaces que les impressions camouflées du commerce...
Bref, on peut s'inspirer des modèles du commerce et s'en servir comme inspiration pour réaliser on modèle super adapté à ses besoins particuliers, pour bien moins cher.
Il existe des livres, en anglais, sur le do-it-yourself, et l'entretien/réparation de ses équipements d'outdoor (vêtements, portages, abris...), pleins de conseils et d'idées, si vous en manquez... Voir chez Amazon, par exemple...
Point essentiel pour votre sécurité : en dehors de l'Union Europénne et du continent Nord-Américain, il est totalement déconseillé d'utiliser tout ce qui peut rappeler, de près ou de loin, un équipement ou des vêtements militaires (teintes olive/kaki/camouflages divers, vêtements à poches cargo, gourdes et ceinturons ou brêlages, chaussures Rangers, etc.).
Si l'on veut quand même du low-profile, on s'équipe sur place, mais en choisissant les teintes les plus neutres disponibles. Toutefois, il y a également des pays où l'étranger qui est vêtu à la mode locale attirera aussi la suspicion...
Tout ce qui est GPS, carte, boussole, jumelle, talkie/walkie, peut avoir les mêmes effets, et attirer les mêmes déboires..., dès que l'on sort de l'UE et de l'Amérique du Nord (USA/Canada).
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Infos très pertinentes et appropriées. Je crois qu'il faut aussi mettre l'accent sur le contexte dans lequel on se trouve et aussi la situation géographique. Dans un contexte survie à une catastrophe naturelle ou industrielle, on trouvera certainement des édifices libres d'occupants, dans lesquels on pourra se loger lors d'un déplacement. Dans un contexte fuite / au vert, le camouflage sera très important, et l'on peut sans problème passer inaperçu à 5m de personnes qui se déplacent...
SavageBeast- Membre
- Nombre de messages : 659
Age : 59
Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Bonjour SavageBeast,
Le problème avec tous ces édifices libres d'occupants, en cas de catastrophe, c'est qu'ils risquent d'être situés là où justement il vaut mieux ne pas rester du tout. A Bopal et à Seveso, il y a eu des moments où il y a avait plein de logements libres... Par contre, en dehors de la zone de sécurité (!?), c'était plutôt encombré...
Au delà de l'aspect survie, il me semble important, quand on réside en pleine nature, de rester au maximum en contact direct avec elle, d'où les solutions évoquées, pour éviter de devoir s'enfermer dans une maison de toile (encore plus fermée qu'une maison en dur sur son environnement.
Bien entendu, quand on est en pleine Cordillière des Andes, au milieu de l'hiver, la protection contre les intempéries passe avant la vue du paysage, et alors vive les tentes bien hermétiques.
Encore que, il y a des gens qui n'hésitent pas, par exemple dans l'hiver Canadien, à dormir sans tente, mais avec un super duvet, et entouré d'un muret coupe-vent, ou bien au pied d'un arbre, en profitant du trou dans la neige, dû à la protection des branches.
Un ancien collègue Finlandais me parlait de telles nuits, sur un lac gelé, et du matin où le couchage est recouvert de "vermicelles" de glace, formés par le gel de la vapeur d'eau dégagée par le corps humain, au travers de l'isolation du duvet...
Bien entendu, on dort avec une cagoule sur le visage, dans de telles conditions... Le pire étant d'avoir besoin de vider sa vessie, en pleine nuit, par moins 30...
Il y a une possibilité de couchage (toujours sans tente) que je n'ai pas évoquée, et qui peut être intéressante, mais à ne jamais utiliser en situation de vraie survie : dormir dans un arbre.
Une nouvelle façon de voir la nature, de découvrir d'autres perspectives, de dormir. Harnais de sécurité et autres quincailleries d'escalade indispensables, surtout si l'on manque de mémoire et que l'on sort parfois de son couchage, avant de se rappeler où il est installée...
Salut.
Le problème avec tous ces édifices libres d'occupants, en cas de catastrophe, c'est qu'ils risquent d'être situés là où justement il vaut mieux ne pas rester du tout. A Bopal et à Seveso, il y a eu des moments où il y a avait plein de logements libres... Par contre, en dehors de la zone de sécurité (!?), c'était plutôt encombré...
Au delà de l'aspect survie, il me semble important, quand on réside en pleine nature, de rester au maximum en contact direct avec elle, d'où les solutions évoquées, pour éviter de devoir s'enfermer dans une maison de toile (encore plus fermée qu'une maison en dur sur son environnement.
Bien entendu, quand on est en pleine Cordillière des Andes, au milieu de l'hiver, la protection contre les intempéries passe avant la vue du paysage, et alors vive les tentes bien hermétiques.
Encore que, il y a des gens qui n'hésitent pas, par exemple dans l'hiver Canadien, à dormir sans tente, mais avec un super duvet, et entouré d'un muret coupe-vent, ou bien au pied d'un arbre, en profitant du trou dans la neige, dû à la protection des branches.
Un ancien collègue Finlandais me parlait de telles nuits, sur un lac gelé, et du matin où le couchage est recouvert de "vermicelles" de glace, formés par le gel de la vapeur d'eau dégagée par le corps humain, au travers de l'isolation du duvet...
Bien entendu, on dort avec une cagoule sur le visage, dans de telles conditions... Le pire étant d'avoir besoin de vider sa vessie, en pleine nuit, par moins 30...
Il y a une possibilité de couchage (toujours sans tente) que je n'ai pas évoquée, et qui peut être intéressante, mais à ne jamais utiliser en situation de vraie survie : dormir dans un arbre.
Une nouvelle façon de voir la nature, de découvrir d'autres perspectives, de dormir. Harnais de sécurité et autres quincailleries d'escalade indispensables, surtout si l'on manque de mémoire et que l'on sort parfois de son couchage, avant de se rappeler où il est installée...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Je viens de découvrir ce concept intéressant de tente sur pilotis basé sur un modèle militaire (US je crois ?)
Avantages par rapport à ce qui est dit plus haut : il est possible d'avoir une visibilité un peu partout (si beau temps, avec ou sans portes moustiquaires). Le confort (pas au niveau du sol, pas de cailloux, d'insectes, d'humidité etc.) De plus cette tente peut être encore surélevée sur un toit de 4*4, dans une remorque vélo etc. pour une visibilité max (vu en photo). Le modèle de base supporte 140 kg, d'autres vont plus loin. Elle peut se transformer en lit de camp dans un abri. Montage rapide.
Désavantages le poids (9 kg pour le modèle de base) => voiture ou vélo et peut-être le prix (189 à 399 € selon tailles) mais les bonnes tentes sont généralement chères.
Dispo ici
Avantages par rapport à ce qui est dit plus haut : il est possible d'avoir une visibilité un peu partout (si beau temps, avec ou sans portes moustiquaires). Le confort (pas au niveau du sol, pas de cailloux, d'insectes, d'humidité etc.) De plus cette tente peut être encore surélevée sur un toit de 4*4, dans une remorque vélo etc. pour une visibilité max (vu en photo). Le modèle de base supporte 140 kg, d'autres vont plus loin. Elle peut se transformer en lit de camp dans un abri. Montage rapide.
Désavantages le poids (9 kg pour le modèle de base) => voiture ou vélo et peut-être le prix (189 à 399 € selon tailles) mais les bonnes tentes sont généralement chères.
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Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Mouais ... rien ne vaut un bon "pico" REYES INDUSTRIES (de plus en plus difficile à se dégoter depuis l'Irak et L'A-Stan mais de loin la meilleure qualité du marché / je sais de quoi je parle puisque je passe presque une nuit sur deux sur un de ces machins depuis bientôt un an !).
Cabela's dispose de copies mais aussi de l'original (attention aux frais de port qui dans ce cas = +40% sur prix de vente / sachant qu'en plus la TVA tombe dans 9 cas sur 10 / "because" UPS ...).
Question tentes rien n'arrive à la cheville d'un LAVVU scandinave (vous pouvez retourner le problème dans tous les sens vous reviendrez irrémédiablement sur ce concept). Cela fait 15 ans que jje participe à des bivouacs communautaires (tous milieux naturels, toutes saisons) et bien sûr il y a toujours des gugus pour s'échiner avec des bâches ou s'énerver sur des tentes familiales de type igloos à bas prix (genre marque bleue et blanche si vous voyez ce que je veux dire / montées en 3 secondes et démontés instantanément en cas de MTO capricieuse) : ça passe pour une ou deux nuits mais en cas de vent violent, de neige ou de pluie abondante ... bonjour le confort !!!
Le Lavvu se décline de plusieurs manières différentes ... (moderne ou traditionnel ou un "mix" des deux) l'attrait principal étant l'espace et la hauteur sous toile (possibilité de tenir debout et d'accueillir de 3 ou 4 personnes jusqu'à 80 personnes ...) - une bonne étanchéité, résistance au vent et à la neige et SURTOUT ... la possibilité d'y faire du feu (foyer ouvert ou fermé avec conduit), ce qui signifie confort thermique et pitance ravigorante ...
Tentipi: le leader européen en Lavvu tradi./modernes et (très) grands diamètres ! (site français )
Helsport : le leader mondail en Lavvu sport/modernes
Des vidéos sur Youtube pour vous faire une idée ...
;-)
Cabela's dispose de copies mais aussi de l'original (attention aux frais de port qui dans ce cas = +40% sur prix de vente / sachant qu'en plus la TVA tombe dans 9 cas sur 10 / "because" UPS ...).
Question tentes rien n'arrive à la cheville d'un LAVVU scandinave (vous pouvez retourner le problème dans tous les sens vous reviendrez irrémédiablement sur ce concept). Cela fait 15 ans que jje participe à des bivouacs communautaires (tous milieux naturels, toutes saisons) et bien sûr il y a toujours des gugus pour s'échiner avec des bâches ou s'énerver sur des tentes familiales de type igloos à bas prix (genre marque bleue et blanche si vous voyez ce que je veux dire / montées en 3 secondes et démontés instantanément en cas de MTO capricieuse) : ça passe pour une ou deux nuits mais en cas de vent violent, de neige ou de pluie abondante ... bonjour le confort !!!
Le Lavvu se décline de plusieurs manières différentes ... (moderne ou traditionnel ou un "mix" des deux) l'attrait principal étant l'espace et la hauteur sous toile (possibilité de tenir debout et d'accueillir de 3 ou 4 personnes jusqu'à 80 personnes ...) - une bonne étanchéité, résistance au vent et à la neige et SURTOUT ... la possibilité d'y faire du feu (foyer ouvert ou fermé avec conduit), ce qui signifie confort thermique et pitance ravigorante ...
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Dernière édition par Wasicun le Dim 30 Mai 2010 - 1:13, édité 2 fois
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Si vous voulez vous adonner au nomadisme "post-apocalyptique" ... il va falloir sortir les $$$ !!! parce que passer des mois cassé en deux dans 2,5 m² froids et humides à bouffer des boites de conserves réchauffées sous les aiselles ... ça doit vraiment pas être marrant !!!
;-)
(rq. : à moins que vous soyez des masos du 13 et que vous servir de vos rations vides pour évacuer vos excréments vous excite au plus haut point ...)
;-)
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
J'avoue que je suis très impressionné par ce genre de concept qui cummule pas mal d'avantage. Un lit de camp fait à peu près le même poids du coup pour une personne qui est habitué à l'avoir dans sa voiture ou chez lui, il n'y aura pas de changement.Raffa a écrit:
Désavantages le poids (9 kg pour le modèle de base) => voiture ou vélo et peut-être le prix (189 à 399 € selon tailles) mais les bonnes tentes sont généralement chères.
Dispo ici
Par contre pour un marcheur, sans même être un MUL (marche ultra légère) 9 kilo dans le dos pour un lit/tente, c'est beaucoup trop.
Pour BOV velo, c'est tout de suite plus intéressant.
creol971- Membre Premium
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Pour ma part, j'ai opté pour la bâche 3mx2m + le poncho tarp, ça prend peu de place, ne pèse rien, et surtout offre de nombreuses possibilités de montages qui vont du très simple "plan incliné" à la tente complète.
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Belenos- Membre Premium
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Salut à tous,
Etant en pleine constitution de mon BOB, c'est la partie "abris" qui me pose le plus problème. A l'heure actuelle, une bonne tente pour 2 coûte bien trop cher et l'aspect isolation visuelle me gêne beaucoup (étant donné qu'elle est sensée servir en k2kk).
Cependant, je n'ai pas encore les connaissances et l'expérience du terrain me permettant de partir sur une constitution "tarp/bache".
Du coup, je partais du principe de me prendre pour démarrer une tente de trek abordable, de prendre aussi le matos pour le combo cité plus haut et ainsi m’entraîner à l'installation d'un campement type "tarp/bache" sans prendre le risque de me retrouver sans toit (grâce à la tente).
Dans un cadre de survie, je pense que la tente est lourde, encombrante et nous rend très vulnérable.
Etant en pleine constitution de mon BOB, c'est la partie "abris" qui me pose le plus problème. A l'heure actuelle, une bonne tente pour 2 coûte bien trop cher et l'aspect isolation visuelle me gêne beaucoup (étant donné qu'elle est sensée servir en k2kk).
Cependant, je n'ai pas encore les connaissances et l'expérience du terrain me permettant de partir sur une constitution "tarp/bache".
Du coup, je partais du principe de me prendre pour démarrer une tente de trek abordable, de prendre aussi le matos pour le combo cité plus haut et ainsi m’entraîner à l'installation d'un campement type "tarp/bache" sans prendre le risque de me retrouver sans toit (grâce à la tente).
Dans un cadre de survie, je pense que la tente est lourde, encombrante et nous rend très vulnérable.
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Ton post m'intrigueAyrx a écrit:Salut à tous,
Etant en pleine constitution de mon BOB, c'est la partie "abris" qui me pose le plus problème. A l'heure actuelle, une bonne tente pour 2 coûte bien trop cher et l'aspect isolation visuelle me gêne beaucoup (étant donné qu'elle est sensée servir en k2kk).
Cependant, je n'ai pas encore les connaissances et l'expérience du terrain me permettant de partir sur une constitution "tarp/bache".
Du coup, je partais du principe de me prendre pour démarrer une tente de trek abordable, de prendre aussi le matos pour le combo cité plus haut et ainsi m’entraîner à l'installation d'un campement type "tarp/bache" sans prendre le risque de me retrouver sans toit (grâce à la tente).
Dans un cadre de survie, je pense que la tente est lourde, encombrante et nous rend très vulnérable.
Je comprend que tu veux faire du low profil et pas porter des kilos, mais ton BOB servira pour rejoindre quel endroit dans quel environnement et sous quel scénario?
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Pour le scénario, n'importe quel événement qui compromettrait ma vie et celle de ma femme dans notre maison actuelle.
C'est pour rejoindre un endroit en montagne, trajet de 150km, idéalement dans les bois.
Mon BOB aura 2 fonctions :
1. Rejoindre un point de chute. Il sera donc équipé pour le trajet jusqu'à cet endroit.
2. S'il n'est pas/plus possible de rejoindre cet endroit, le BOB doit me permettre de pouvoir survivre pour une durée indéterminée à l'extérieur. Le temps de rejoindre un refuge, une communauté...
Du coup, j'ai comme inconvénient de devoir être un peu plus "complet" sur les différents modules de mon BOB qu'un BOB entre gros guillemets """"standard"""" (étant donné que le BOB standard n'existe pas). Et donc d'avoir un poids et un volume supérieurs à la moyenne.
Il me faut donc trouver des solutions alternatives pour les éléments lourds et/ou encombrants.
C'est pour rejoindre un endroit en montagne, trajet de 150km, idéalement dans les bois.
Mon BOB aura 2 fonctions :
1. Rejoindre un point de chute. Il sera donc équipé pour le trajet jusqu'à cet endroit.
2. S'il n'est pas/plus possible de rejoindre cet endroit, le BOB doit me permettre de pouvoir survivre pour une durée indéterminée à l'extérieur. Le temps de rejoindre un refuge, une communauté...
Du coup, j'ai comme inconvénient de devoir être un peu plus "complet" sur les différents modules de mon BOB qu'un BOB entre gros guillemets """"standard"""" (étant donné que le BOB standard n'existe pas). Et donc d'avoir un poids et un volume supérieurs à la moyenne.
Il me faut donc trouver des solutions alternatives pour les éléments lourds et/ou encombrants.
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Ayrx a écrit:
C'est pour rejoindre un endroit en montagne, trajet de 150km, idéalement dans les bois.
Mon BOB aura 2 fonctions :
1. Rejoindre un point de chute. Il sera donc équipé pour le trajet jusqu'à cet endroit.
2. S'il n'est pas/plus possible de rejoindre cet endroit, le BOB doit me permettre de pouvoir survivre pour une durée indéterminée à l'extérieur. Le temps de rejoindre un refuge, une communauté...
Du coup, j'ai comme inconvénient de devoir être un peu plus "complet" sur les différents modules de mon BOB qu'un BOB entre gros guillemets """"standard"""" (étant donné que le BOB standard n'existe pas). Et donc d'avoir un poids et un volume supérieurs à la moyenne.
Il me faut donc trouver des solutions alternatives pour les éléments lourds et/ou encombrants.
Ton idée de test est je pense louable.
Dans ton plan, même en étant bon marcheur, il te faudra qq jours pour rejoindre ton point de chute.
Dormir sous un tarp est marrant une nuit d'été
Réalisable avec fierté un weekend de stage de survie
Mais si tu dois passer 5 jours ou plus en hivers sous ton tarp ca risque d'être un peu plus pénible et il n'est pas inutile de biens s'y habituer.
En milieu "permissif" je préfère porter 2 kilos de plus mais dormir comme un bébé si je dois faire plusieurs jours de marche.
Dans un milieu non permissif, il en faut déjà beaucoup pour que en plein milieux des bois tu sois réellement avantager à dormir sous un tarp pour des raison de discrétion/sécurité.
Tu ne t'infiltre pas non plus en territoire ennemi je pense.
Si tu pense que ce sera quand même le cas, il faut en tenir compte dans ton "entrainement" et tes tests. (Apprendre à marcher de nuit, choix des itinéraires, planification des lieux de repos,...)
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Effectivement, à l'heure actuelle, avec mon entrainement, ça doit être faisable, hors neige, en 5 jours.
EDIT : nous comptons emménager dans une maison plus proche géographiquement du fameux point de chute dans les années à venir donc le trajet sera normalement diminué.
Comme tu dis, en milieu permissif, je ne me prendrai pas la tête. La tente est faite pour ça.
En milieu non permissif, la notion de discrétion est effectivement moins flagrante mais en revanche je ne suis pas d'accord en ce qui concerne la sécurité.
Je me forge et continuerai à me forger l'idée qu'en temps critiques où la société telle que nous la connaissons éclatera en miettes, pour ma part, je serai seul. Et que la confiance ne s'accordera plus à la volée. Du coup, je préfère pouvoir partir à toutes jambes au moindre bruit en 3 secondes que de me retrouver à me battre avec la fermeture de ma tente pour sortir, laissant le loisir de me faire déglinguer le museau à des pillards/des gens affamés/des tarés...
Sûrement très pessimiste comme vision voir parano mais j'ai du mal à voir la demi mesure si tout ce barre en sucette. Tout ne sera forcément qu'un infâme bordel quand je me projette dans cette situation là.
Mais comme tu dis, cette vision demande un entrainement et ne pas faire ça à l'arrache. Après dans les faits, je ne sais pas encore le poids total de nos BOB mais si l'un à la tente et l'autre la bâche, si nous sommes séparés, on pourrait continuer à avancer et à 2 nous aurions le choix du campement.
EDIT : nous comptons emménager dans une maison plus proche géographiquement du fameux point de chute dans les années à venir donc le trajet sera normalement diminué.
Comme tu dis, en milieu permissif, je ne me prendrai pas la tête. La tente est faite pour ça.
En milieu non permissif, la notion de discrétion est effectivement moins flagrante mais en revanche je ne suis pas d'accord en ce qui concerne la sécurité.
Je me forge et continuerai à me forger l'idée qu'en temps critiques où la société telle que nous la connaissons éclatera en miettes, pour ma part, je serai seul. Et que la confiance ne s'accordera plus à la volée. Du coup, je préfère pouvoir partir à toutes jambes au moindre bruit en 3 secondes que de me retrouver à me battre avec la fermeture de ma tente pour sortir, laissant le loisir de me faire déglinguer le museau à des pillards/des gens affamés/des tarés...
Sûrement très pessimiste comme vision voir parano mais j'ai du mal à voir la demi mesure si tout ce barre en sucette. Tout ne sera forcément qu'un infâme bordel quand je me projette dans cette situation là.
Mais comme tu dis, cette vision demande un entrainement et ne pas faire ça à l'arrache. Après dans les faits, je ne sais pas encore le poids total de nos BOB mais si l'un à la tente et l'autre la bâche, si nous sommes séparés, on pourrait continuer à avancer et à 2 nous aurions le choix du campement.
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Hello,
Je ne connais pas ton itinéraire, mais il va pas mal conditionner ton paquetage. J'ai fait quelques treks, chacun était différent, mais assurément j'étais toujours un peu trop surchargé, et le matos jamais vraiment en adéquation avec le terrain. On s'adapte mais on est plus sujets aux aléas.
En gros, le bob montagne est radicalement différent de l'urbain, semi-urbain, rural, côtier, etc.
Évidemment, l'idéal serait de faire quelques bouts de ton trajet, bien qu'en général ce soit un chemin assez peu sexy, cela donne des repères.
Perso, je pars du principe que ce genre de situation va se produire au pire moment : en hiver, avec grêle voire des giboulées de mars, au milieu de la nuit.... ou aujourd'hui à 17h !
Une petite rando sur plusieurs jours en conditions normales offrira un aperçu mais aussi une compréhension de ton équipe.
Le West Highland Way (un trajet assez simple en Ecosse, topic sur le forum), est devenu assez pénible avec une pluie de plusieurs jours et l'humidité permanente (plus rien de sec). En ajoutant une entorse, cela m'a vite entamé le moral, alors que j'étais simplement en vacances.
Amha, en réunissant toutes les conditions pénibles (mais plausibles), tu peux faire craquer pas mal de monde et créer un phénomène inattendu chez des gens que tu penses connaître.
Au niveau du couchage, cela dépend vraiment de ton trajet et des abris (naturels ou non) sur le chemin....ainsi que de ce que vous êtes capables d'accepter dans l'équipe. Certains n'arrivent pas à dormir à la belle étoile, avec moustiques ou petit crachin. J'ai de la chance que ma moitié soit plus coriace que moi (entre dormir avec des SDF ou camper dans un marécage, rien ne l'a pour l'instant rebutée).
Perso, j'ai viré la tente, qui est assez encombrante, pour la bâche tarp, qui me sert de récupérateur d'eau de pluie.
Amha tu as ici la principale problématique de ton projet.Ayrx a écrit:
Mais comme tu dis, cette vision demande un entrainement et ne pas faire ça à l'arrache.
Je ne connais pas ton itinéraire, mais il va pas mal conditionner ton paquetage. J'ai fait quelques treks, chacun était différent, mais assurément j'étais toujours un peu trop surchargé, et le matos jamais vraiment en adéquation avec le terrain. On s'adapte mais on est plus sujets aux aléas.
En gros, le bob montagne est radicalement différent de l'urbain, semi-urbain, rural, côtier, etc.
Évidemment, l'idéal serait de faire quelques bouts de ton trajet, bien qu'en général ce soit un chemin assez peu sexy, cela donne des repères.
Perso, je pars du principe que ce genre de situation va se produire au pire moment : en hiver, avec grêle voire des giboulées de mars, au milieu de la nuit.... ou aujourd'hui à 17h !
Une petite rando sur plusieurs jours en conditions normales offrira un aperçu mais aussi une compréhension de ton équipe.
Le West Highland Way (un trajet assez simple en Ecosse, topic sur le forum), est devenu assez pénible avec une pluie de plusieurs jours et l'humidité permanente (plus rien de sec). En ajoutant une entorse, cela m'a vite entamé le moral, alors que j'étais simplement en vacances.
Amha, en réunissant toutes les conditions pénibles (mais plausibles), tu peux faire craquer pas mal de monde et créer un phénomène inattendu chez des gens que tu penses connaître.
Au niveau du couchage, cela dépend vraiment de ton trajet et des abris (naturels ou non) sur le chemin....ainsi que de ce que vous êtes capables d'accepter dans l'équipe. Certains n'arrivent pas à dormir à la belle étoile, avec moustiques ou petit crachin. J'ai de la chance que ma moitié soit plus coriace que moi (entre dormir avec des SDF ou camper dans un marécage, rien ne l'a pour l'instant rebutée).
Perso, j'ai viré la tente, qui est assez encombrante, pour la bâche tarp, qui me sert de récupérateur d'eau de pluie.
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Tu as raison sur toute la ligne. Et je suis conscient de tout ça.
Il est tout bonnement impossible de prévoir le quand, le comment, le où, le pourquoi... D'où l'équipement que j'espère polyvalent mais bien entendu impossiblement exhaustif de mon BOB. Et loi de Murphy oblige, je n'aurai surement pas ce qu'il faut exactement.
J'omet volontairement la partie confort (je ne l'oublie pas pour autant) car j'estime qu'en k2kk, on ne pourra pas tout avoir donc je privilégie les facteurs importants à mes yeux (sécurité, besoins vitaux...).
D'où mon questionnement sur la tente. En gros, quel solution entre la tente et le tarp serait la plus polyvalente d'un point de vue pratique ? (installation, transport, sécurité...). Je pose la question en me doutant qu'il n'y ai pas forcément de réponse clair mais peut être des avis et retours (comme tu l'as fait).
Il est tout bonnement impossible de prévoir le quand, le comment, le où, le pourquoi... D'où l'équipement que j'espère polyvalent mais bien entendu impossiblement exhaustif de mon BOB. Et loi de Murphy oblige, je n'aurai surement pas ce qu'il faut exactement.
J'omet volontairement la partie confort (je ne l'oublie pas pour autant) car j'estime qu'en k2kk, on ne pourra pas tout avoir donc je privilégie les facteurs importants à mes yeux (sécurité, besoins vitaux...).
D'où mon questionnement sur la tente. En gros, quel solution entre la tente et le tarp serait la plus polyvalente d'un point de vue pratique ? (installation, transport, sécurité...). Je pose la question en me doutant qu'il n'y ai pas forcément de réponse clair mais peut être des avis et retours (comme tu l'as fait).
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
J'ai passé des centaines de nuits dehors depuis mon adolescence et depuis la démocratisation du "multicouches" et des membranes "imperespi" (soit depuis le milieu des années 90) ben mes nuits ne sont plus les mêmes !!! Franchement les bâches, tarps et autres "expédients" c'est bien pour rigoler au fond du jardin mais au bout d'une semaine dès lors que les nuits deviennent un tant soit peu fraîches (et je ne parle même pas de la pluie et du vent) c'est juste une blague ...
Vu le prix actuel des sursacs, des tentes 2 places ou même des bivis type GTX (imperespi) plus aucune excuse pour ne pas s'équiper "qualité" (à mon époque c'était un mois de salaire !!!).
Faites le test et venez en témoigner ...
Vu le prix actuel des sursacs, des tentes 2 places ou même des bivis type GTX (imperespi) plus aucune excuse pour ne pas s'équiper "qualité" (à mon époque c'était un mois de salaire !!!).
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
J'entends bien ton expérience. Il est effectivement indéniable qu'une tente te protégera des pires ennemis climatiques (pluie, neige, vent).
Cependant je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis que les prix sont abordables. Plus qu'avant peut être mais pas pour autant à la portée de tout le monde.
Une tente assez grande pour 2 personnes + 2 sacs, légère et avec un volume bien pensé, le prix grimpe très vite. Et étant en pleine constitution du BOB, je ne peux me permettre une telle dépense d'entrée de jeu. Surtout que d'autres modules tout aussi important valent bien cher aussi (chaussures, vêtements, outils notamment).
Pour la tente, je pensais à ce modèle-ci : Forclaz Trek 900 Ultralight 3 personnes. 250€ la bestiole et on est pas du tout dans du haut de gamme (pas non plus dans de la daube je suppose mais bon).
Cependant je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis que les prix sont abordables. Plus qu'avant peut être mais pas pour autant à la portée de tout le monde.
Une tente assez grande pour 2 personnes + 2 sacs, légère et avec un volume bien pensé, le prix grimpe très vite. Et étant en pleine constitution du BOB, je ne peux me permettre une telle dépense d'entrée de jeu. Surtout que d'autres modules tout aussi important valent bien cher aussi (chaussures, vêtements, outils notamment).
Pour la tente, je pensais à ce modèle-ci : Forclaz Trek 900 Ultralight 3 personnes. 250€ la bestiole et on est pas du tout dans du haut de gamme (pas non plus dans de la daube je suppose mais bon).
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Pour moi, la tarp est le meilleur compromis.
Coyote- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Prenons l'exemple des dernières semaines avec ses épisodes venteux aussi bien réguliers que violents : combien de nuits auriez vous pu passer au sec et à peu près au chaud sous ce type d'abri nomade ??? (réponse ... ben très peu). J'ai déjà vécu ce genre de joyeuseté - le bordel qui se barre à 50 m. en pleine obscurité et le reste de la nuit passée à grelotter recroquevillé contre arbre - au final c'est à vous de décider quel budget vous souhaiter allouer au couchage mais en ce qui me concerne il s'agit d'une priorité absolue qui vaut bien 500 euros d'investissement (tente, sac, sursac et tapis). Allez sur le Net, cherchez les promos, restez à l'affût des bonnes opportunités (pourquoi pas en occaze) et surtout apprenez à connaître les produits et les offres (la technicité de ces produits est élevée et pour une satisfaction maximale et ce, aussi bien en termes de performances que de durabilité, investir un minimum est incontournable).
PS : pour moi le meilleur compromis c'est le sursac "imperespi" avec en effet un tarp ultralight en complément (c'est d'ailleurs ce que j'ai en fond de sac dans mes 4 BOBs "nomado" pour ma copine et moi (1 hiver et 1 été pour chacun) EN REVANCHE si l'évac. doit se faire en voiture j'ai un Lavvu ultralight 6-8 personnes (cuisine et journée) et une tente GTX type igloo pour 2 personnes (couchage et nuit). Et non je n'ai pas de tente de toit pour le 4x4 (budget délirant entre la tente et la galerie).
PS : pour moi le meilleur compromis c'est le sursac "imperespi" avec en effet un tarp ultralight en complément (c'est d'ailleurs ce que j'ai en fond de sac dans mes 4 BOBs "nomado" pour ma copine et moi (1 hiver et 1 été pour chacun) EN REVANCHE si l'évac. doit se faire en voiture j'ai un Lavvu ultralight 6-8 personnes (cuisine et journée) et une tente GTX type igloo pour 2 personnes (couchage et nuit). Et non je n'ai pas de tente de toit pour le 4x4 (budget délirant entre la tente et la galerie).
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Je vois que les avis divergent rien qu'en 2 commentaires ^^ je me doutais que la question n'allait pas être simple.
@Wasicun : Il est vrai qu'avec un temps comme il y a peu, ce serait rock-n-roll la vie au grand air. Après je n'ai pas l'expérience pour savoir si une tente aurait mieux fait le taf en terme de tenue contre le vent j'entends.
500€ pour tente + sac + sursac + tapis ???
Difficilement faisable si on part du principe de mettre le prix pour avoir de la qualité.
Pas forcément impossible cependant en tapant comme tu dis dans de l'occasion. Je vais voir ce que je peux avoir quitte à acheter plus bas pour ensuite upgrade sur du plus qualitatif. Ça fera certe plus cher au final mais au moins j'aurai immédiatement de l'équipement pour prendre de l'expérience sur le terrain.
@Wasicun : Il est vrai qu'avec un temps comme il y a peu, ce serait rock-n-roll la vie au grand air. Après je n'ai pas l'expérience pour savoir si une tente aurait mieux fait le taf en terme de tenue contre le vent j'entends.
500€ pour tente + sac + sursac + tapis ???
Difficilement faisable si on part du principe de mettre le prix pour avoir de la qualité.
Pas forcément impossible cependant en tapant comme tu dis dans de l'occasion. Je vais voir ce que je peux avoir quitte à acheter plus bas pour ensuite upgrade sur du plus qualitatif. Ça fera certe plus cher au final mais au moins j'aurai immédiatement de l'équipement pour prendre de l'expérience sur le terrain.
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Arf ... acheter de la memerde pour la revendre et upgrader ensuite est une connerie que tous les vieux cons (y compris moi) ont fait.
Achète module après module quand tes finances te le permettront (en commençant par la tente).
500 euros pas faisable ???
. sac de couchage correct 100 à 125-
. tapis de sol correct 50 à 75-
. tente correcte 200 à 250-
. sursac imperespi 50 à 75-
Mes derniers achats en la matière datent des années 2005/2010 et à cette époque on trouvait du surplus de l'armée US à de très très bon prix (j'insiste sur le fait que les fournisseurs de l'armée américaine sont tous issus désormais du marché de l'outdoor : MSR, Thermarest, Euréka, Tennier, etc. etc.). En sac j'ai principalement du Carinthia (et à votre place j'éviterais comme la peste la marque Snugpak qui n'est plus que l'ombre d'elle même depuis une décennie).
PS : un tarp sous le vent c'est comme une voile (ça semble pourtant logique)
Achète module après module quand tes finances te le permettront (en commençant par la tente).
500 euros pas faisable ???
. sac de couchage correct 100 à 125-
. tapis de sol correct 50 à 75-
. tente correcte 200 à 250-
. sursac imperespi 50 à 75-
Mes derniers achats en la matière datent des années 2005/2010 et à cette époque on trouvait du surplus de l'armée US à de très très bon prix (j'insiste sur le fait que les fournisseurs de l'armée américaine sont tous issus désormais du marché de l'outdoor : MSR, Thermarest, Euréka, Tennier, etc. etc.). En sac j'ai principalement du Carinthia (et à votre place j'éviterais comme la peste la marque Snugpak qui n'est plus que l'ombre d'elle même depuis une décennie).
PS : un tarp sous le vent c'est comme une voile (ça semble pourtant logique)
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Je vais voir ce que je peux trouver dans ces tarifs.
J'avais lu de travers le tapis de sol, je pensais à un matelas (dont les prix sont costauds pour de la bonne came) mais avec un tapis à la place dans l'équation c'est effectivement bien plus jouable en terme de tarif global pour la couchage. Je verrai à ce niveau là ce que je fais aussi. Le dos c'est important mais c'est un autre débat.
Pour en revenir à la tente, du coup le modèle que j'ai cité plus haut vaut son prix ou bien il vaut mieux taper sur d'autres marques ? En sachant que je suis un beau bébé donc le coup du 2 places qui fait 1m de large... non merci pour 2 personnes + les sacs (même si abside présent). D'où mon potentiel choix d'une 3 places qui accueil bien plus pour peu de grammes supplémentaires (même s'il faut se méfier de ces fameux grammes à la longue).
J'avais lu de travers le tapis de sol, je pensais à un matelas (dont les prix sont costauds pour de la bonne came) mais avec un tapis à la place dans l'équation c'est effectivement bien plus jouable en terme de tarif global pour la couchage. Je verrai à ce niveau là ce que je fais aussi. Le dos c'est important mais c'est un autre débat.
Pour en revenir à la tente, du coup le modèle que j'ai cité plus haut vaut son prix ou bien il vaut mieux taper sur d'autres marques ? En sachant que je suis un beau bébé donc le coup du 2 places qui fait 1m de large... non merci pour 2 personnes + les sacs (même si abside présent). D'où mon potentiel choix d'une 3 places qui accueil bien plus pour peu de grammes supplémentaires (même s'il faut se méfier de ces fameux grammes à la longue).
Ayrx- Membre
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Le tarp reste quand même une bonne solution légère.
Le bon vieux 3X3 est fiable même si peu confortable lors de météo pourrie, c'est une question de montage. J'ai donné en Suède avec la météo pourrie 3 jours de suite à deux dessous.
Il existe par ailleurs des tarps avec des formes intéressantes.
Teepee que j'utilise l'hiver(et que j'ai acheté lorsqu'il était abordable): https://fr.aliexpress.com/item/32952735570.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.1c5076a3BCYXLo&algo_pvid=5b7b58a3-afc8-4a27-9c14-34d56adbe7c6&algo_expid=5b7b58a3-afc8-4a27-9c14-34d56adbe7c6-0&btsid=0b0a0ae215838254983013939e8a09&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_
"Canadienne": https://fr.aliexpress.com/item/32969146320.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.bef96ecaAFZ4BE&algo_pvid=2bc3a105-80a9-4731-8390-83b85353745c&algo_expid=2bc3a105-80a9-4731-8390-83b85353745c-15&btsid=0b0a0ae215838252734558740e8a09&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_
Par exemple sur RL: https://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=33736
Le bon vieux 3X3 est fiable même si peu confortable lors de météo pourrie, c'est une question de montage. J'ai donné en Suède avec la météo pourrie 3 jours de suite à deux dessous.
Il existe par ailleurs des tarps avec des formes intéressantes.
Teepee que j'utilise l'hiver(et que j'ai acheté lorsqu'il était abordable): https://fr.aliexpress.com/item/32952735570.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.1c5076a3BCYXLo&algo_pvid=5b7b58a3-afc8-4a27-9c14-34d56adbe7c6&algo_expid=5b7b58a3-afc8-4a27-9c14-34d56adbe7c6-0&btsid=0b0a0ae215838254983013939e8a09&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_
"Canadienne": https://fr.aliexpress.com/item/32969146320.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.bef96ecaAFZ4BE&algo_pvid=2bc3a105-80a9-4731-8390-83b85353745c&algo_expid=2bc3a105-80a9-4731-8390-83b85353745c-15&btsid=0b0a0ae215838252734558740e8a09&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_
Par exemple sur RL: https://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=33736
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
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Localisation : Auvergne
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Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Question bête, pourquoi ne pas faire le trajet en bagnole ?
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La faim est proche
Eco.foxtrot- Membre
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Localisation : Au fond du fun
Emploi : Glaneur à temps plein
Date d'inscription : 24/10/2007
Re: Abri et couchage en survie, comment optimiser...
Je ne compte pas sur la voiture en k2kk. Trop de risques.
Et le module "abris" est censé me servir bien après le début des problèmes, pour la vie de tous les jours le temps de rejoindre un endroit safe.
Et le module "abris" est censé me servir bien après le début des problèmes, pour la vie de tous les jours le temps de rejoindre un endroit safe.
Ayrx- Membre
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