Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Bonsoir,
Quelles sont, ou plutôt quelles devraient êtres les compétences (connaissances théoriques et pratiques), et les capacités (physiques et mentales), d'un bon survivaliste ?
C'est à dire de quelqu'un capable de s'adapter au maximum de situations différentes, et d'utiliser le maximum de moyen pour s'en sortir !
Ainsi que, dans des circonstances plus calmes, la possibilité de subvenir à ses besoins, en toute autonomie...
J'écarte tout de suite le volet guerrier, qui n'a pas sa place sur ce site, et je passe au reste :
Santé :
Secourisme et petite chirurgie (dentaire incluse).
Médecine de terrain (pansements, traitement des blessures...).
Pharmacie (utilisation opportune des produits de l'industrie, recours aux succédanés comme certaines plantes).
J'ajoute, à cela, la capacité à éviter de devoir recourir à tout ce qui précède, par une attention particulière à tout ce qui peut poser problème (intoxications, chutes, infections diverses...).
Ainsi que le maintien, sinon le développement, de la meilleure forme physique possible, notamment en matière d'endurance (capacité à développer un effort modéré pendant de très longues périodes).
Nourriture :
Identification et utilisation (plantes sauvages).
Culture et multiplication (plantes domestiques).
Chasse, pêche, piégeage (animaux sauvages).
Elevage et multiplication (animaux domestiques), ce qui implique de les nourrir, de les soigner, de les protéger...
Moyens de locomotion :
Conduite de véhicules terrestres divers : automobile, camionnette, motocyclette, bicyclette...
Conduite de véhicules nautiques divers : canoë, kayak, barque, navire à voile, navire à moteur...
Conduite de véhicules aériens divers : ULM, deltaplane, parapente, petit avion de tourisme, hélicoptère.
Equitation et attelage (cheval, mule, âne, dromadaire, chiens de traineaux, et autres animaux porteurs ou tracteurs).
Technologies :
Maçonnerie, plomberie, travail de la pierre...
Mécanique, tôlerie, soudure, travail des métaux...
Menuiserie, bûcheronnage, travail du bois...
Electricité, électronique, informatique, télécommunications...
Cuisine et conserverie.
Coupe et couture (vêtements).
Optique et divers...
Sports :
Natation, plongée sous-marine (avec et sans équipement).
Escalade (été/hiver) et spéléologie, ski et raquette à neige, patin à glace, montagne.
Randonnée (tous environnements et toutes saisons), orientation, survie.
Plus, ce qui figure déjà à la rubrique "moyens de locomotion".
Bien entendu, cette liste n'est qu'un premier jet, et elle est encore très loin d'être complète.
Toutefois, elle nous donne déjà une idée du défi que cela représente.
Surtout, dès que l'on aborde des domaines dont l'accès (par la formation et l'entraînement) est à la fois plus ou moins long, et surtout assez coûteux (avion de tourisme, et plus encore hélicoptère, par exemple...).
Par contre, pour plein d'autres techniques, il s'agit plus de la volonté de s'y mettre que de moyens financiers importants. Je pense, par exemple, au secourisme, à l'équitation, à la voile, à la plomberie, etc.
Ceux qui vivent en milieu rural sont bien placés pour tout ce qui relève de la culture et de l'élevage, pour peu qu'il aient un bout de terrain, ou bien qu'ils donnent un coup de main aux voisins.
Pour ce qui est du bricolage, c'est possible, même en ville (sauf pour le travail à la forge, par exemple, évidemment). Certains grands magasins de bricolage organisent aussi des stages gratuits.
Pour les sports, on peut trouver des stages pas trop chers, et où l'on vous prête les matériels les plus coûteux à acquérir, ce qui vous évite cette dépense, dans un premier temps.
Après, il faut avoir des idées, pour économiser son argent.
Par exemple, Jean-Louis Etienne, pour s'entraîner au froid, avant ses expéditions polaires, à passé de nombreuses nuits sur le balcon de son appartement, en plein hiver (authentique !).
Un stage d'équitation est trop cher, essayez de le négocier contre un boulot d'été, de palefrenier...
Il existe, pas partout, hélas, des garages associatifs où vous apprenez à faire vous-même votre mécanique (si vous avez une ancienne voiture ou motocyclette, qui n'impose pas de détenir la malette de diagnostic et l'ordinateur de gestion des pannes et des réglages, comme c'est le cas avec les modèles récents).
Si vous vous inscrivez à la Croix Rouge, comme membre actif, cette dernière vous offre les stages de formation au secourisme (et aussi l'uniforme...). De plus, une fois admis, vous pouvez encore vous perfectionner (télécommunications, secourisme en montagne...).
Enfin, notamment en matière de forme physique, l'investissement est minimal, pour faire des longueurs de bassin, ou bien des kilomètres de randonnée (ou de running)...
Pour les connaissances, il y a plein de choses à lire dans les bibliothèques, pour le prix modique de l'abonnement annuel, et beaucoup d'ouvrages à trouver dans les Emmaüs, les brocantes... Sans oublier l'Internet, où des milliers de fichiers (DOC ou PDF) attendent d'être téléchargés, gratuitement...
N'oubliez pas, non plus, l'effet boule de neige : une fois que vous avez accumulé un certain nombre de compétences, vous devenez une personne intéressante à coopter, pour des voyages, des randonnées, des raids, ce qui va vous permettre d'acquérir de nouvelles compétences, en acceptant ces offres.
Ou bien, vous augmentez vos expériences, en pratiquant le troc : vous assurez le rôle de doublure pour un navigateur amateur qui préfère ne pas partir seul et, en contre-partie, il vous initie à la spéléologie, au tir à l'arc, etc.
Encore un autre exemple : vous donnez un coup de main pour entretenir un jardin, et le propriétaire vous prête son kayak...
Si vous êtes jeune, avec le BAFA, vous pouvez éventuellement encadrer d'autres jeunes, et partager certaines activités (randonnée, cannioning, spéléologie...) pas comme moniteur technique, bien sûr (sauf si vous en avez la qualification, auquel cas tout est simple), mais juste comme accompagnant.
Les chantiers internationaux bénévoles (réfection de lieux classés, ou réhabilitation de logements), sont de bons moyens de se mettre aux techniques du BTP...
Comme je le disais plus haut, si vous avez intégré la Croix Rouge, vous serez amené à assurer la sécurité de manifestations sportives diverses. De bonnes occasions de rencontrer les pratiquants, et de pouvoir vous faire initier à moindre coût...
Du temps du Service National, cette période sous les drapeaux était parfois une opportunité de passer tous ses permis routiers, en plus d'acquérir certaines spécialités (survie, notamment), si l'on faisait des stages de perfectionnement. Mais, cette circonstance n'existe plus, désormais...
Par contre, si des anciens engagés, surtout d'unités d'élite, sont parmi vos relations, ils ont plein de choses à vous apprendre, selon leur ancienne spécialité (plongée, orientation, kayak, parapente, ski, raquette à neige, escalade, télécommunications, camouflage, navigation maritime...).
Et puis, il y a tous ces professionnels retraités, qui seront (peut-être) heureux que l'on s'intéresse à leur ancienne activité et désireux d'en parler, et parfois de vous la faire découvrir ou pratiquer...
Voila, je passe maintenant la main aux membres de ce site, en espérant qu'il enrichiront ce thème de plein d'autres idées, qui ne me viennent pas à l'esprit, sur le moment...
Salut.
Quelles sont, ou plutôt quelles devraient êtres les compétences (connaissances théoriques et pratiques), et les capacités (physiques et mentales), d'un bon survivaliste ?
C'est à dire de quelqu'un capable de s'adapter au maximum de situations différentes, et d'utiliser le maximum de moyen pour s'en sortir !
Ainsi que, dans des circonstances plus calmes, la possibilité de subvenir à ses besoins, en toute autonomie...
J'écarte tout de suite le volet guerrier, qui n'a pas sa place sur ce site, et je passe au reste :
Santé :
Secourisme et petite chirurgie (dentaire incluse).
Médecine de terrain (pansements, traitement des blessures...).
Pharmacie (utilisation opportune des produits de l'industrie, recours aux succédanés comme certaines plantes).
J'ajoute, à cela, la capacité à éviter de devoir recourir à tout ce qui précède, par une attention particulière à tout ce qui peut poser problème (intoxications, chutes, infections diverses...).
Ainsi que le maintien, sinon le développement, de la meilleure forme physique possible, notamment en matière d'endurance (capacité à développer un effort modéré pendant de très longues périodes).
Nourriture :
Identification et utilisation (plantes sauvages).
Culture et multiplication (plantes domestiques).
Chasse, pêche, piégeage (animaux sauvages).
Elevage et multiplication (animaux domestiques), ce qui implique de les nourrir, de les soigner, de les protéger...
Moyens de locomotion :
Conduite de véhicules terrestres divers : automobile, camionnette, motocyclette, bicyclette...
Conduite de véhicules nautiques divers : canoë, kayak, barque, navire à voile, navire à moteur...
Conduite de véhicules aériens divers : ULM, deltaplane, parapente, petit avion de tourisme, hélicoptère.
Equitation et attelage (cheval, mule, âne, dromadaire, chiens de traineaux, et autres animaux porteurs ou tracteurs).
Technologies :
Maçonnerie, plomberie, travail de la pierre...
Mécanique, tôlerie, soudure, travail des métaux...
Menuiserie, bûcheronnage, travail du bois...
Electricité, électronique, informatique, télécommunications...
Cuisine et conserverie.
Coupe et couture (vêtements).
Optique et divers...
Sports :
Natation, plongée sous-marine (avec et sans équipement).
Escalade (été/hiver) et spéléologie, ski et raquette à neige, patin à glace, montagne.
Randonnée (tous environnements et toutes saisons), orientation, survie.
Plus, ce qui figure déjà à la rubrique "moyens de locomotion".
Bien entendu, cette liste n'est qu'un premier jet, et elle est encore très loin d'être complète.
Toutefois, elle nous donne déjà une idée du défi que cela représente.
Surtout, dès que l'on aborde des domaines dont l'accès (par la formation et l'entraînement) est à la fois plus ou moins long, et surtout assez coûteux (avion de tourisme, et plus encore hélicoptère, par exemple...).
Par contre, pour plein d'autres techniques, il s'agit plus de la volonté de s'y mettre que de moyens financiers importants. Je pense, par exemple, au secourisme, à l'équitation, à la voile, à la plomberie, etc.
Ceux qui vivent en milieu rural sont bien placés pour tout ce qui relève de la culture et de l'élevage, pour peu qu'il aient un bout de terrain, ou bien qu'ils donnent un coup de main aux voisins.
Pour ce qui est du bricolage, c'est possible, même en ville (sauf pour le travail à la forge, par exemple, évidemment). Certains grands magasins de bricolage organisent aussi des stages gratuits.
Pour les sports, on peut trouver des stages pas trop chers, et où l'on vous prête les matériels les plus coûteux à acquérir, ce qui vous évite cette dépense, dans un premier temps.
Après, il faut avoir des idées, pour économiser son argent.
Par exemple, Jean-Louis Etienne, pour s'entraîner au froid, avant ses expéditions polaires, à passé de nombreuses nuits sur le balcon de son appartement, en plein hiver (authentique !).
Un stage d'équitation est trop cher, essayez de le négocier contre un boulot d'été, de palefrenier...
Il existe, pas partout, hélas, des garages associatifs où vous apprenez à faire vous-même votre mécanique (si vous avez une ancienne voiture ou motocyclette, qui n'impose pas de détenir la malette de diagnostic et l'ordinateur de gestion des pannes et des réglages, comme c'est le cas avec les modèles récents).
Si vous vous inscrivez à la Croix Rouge, comme membre actif, cette dernière vous offre les stages de formation au secourisme (et aussi l'uniforme...). De plus, une fois admis, vous pouvez encore vous perfectionner (télécommunications, secourisme en montagne...).
Enfin, notamment en matière de forme physique, l'investissement est minimal, pour faire des longueurs de bassin, ou bien des kilomètres de randonnée (ou de running)...
Pour les connaissances, il y a plein de choses à lire dans les bibliothèques, pour le prix modique de l'abonnement annuel, et beaucoup d'ouvrages à trouver dans les Emmaüs, les brocantes... Sans oublier l'Internet, où des milliers de fichiers (DOC ou PDF) attendent d'être téléchargés, gratuitement...
N'oubliez pas, non plus, l'effet boule de neige : une fois que vous avez accumulé un certain nombre de compétences, vous devenez une personne intéressante à coopter, pour des voyages, des randonnées, des raids, ce qui va vous permettre d'acquérir de nouvelles compétences, en acceptant ces offres.
Ou bien, vous augmentez vos expériences, en pratiquant le troc : vous assurez le rôle de doublure pour un navigateur amateur qui préfère ne pas partir seul et, en contre-partie, il vous initie à la spéléologie, au tir à l'arc, etc.
Encore un autre exemple : vous donnez un coup de main pour entretenir un jardin, et le propriétaire vous prête son kayak...
Si vous êtes jeune, avec le BAFA, vous pouvez éventuellement encadrer d'autres jeunes, et partager certaines activités (randonnée, cannioning, spéléologie...) pas comme moniteur technique, bien sûr (sauf si vous en avez la qualification, auquel cas tout est simple), mais juste comme accompagnant.
Les chantiers internationaux bénévoles (réfection de lieux classés, ou réhabilitation de logements), sont de bons moyens de se mettre aux techniques du BTP...
Comme je le disais plus haut, si vous avez intégré la Croix Rouge, vous serez amené à assurer la sécurité de manifestations sportives diverses. De bonnes occasions de rencontrer les pratiquants, et de pouvoir vous faire initier à moindre coût...
Du temps du Service National, cette période sous les drapeaux était parfois une opportunité de passer tous ses permis routiers, en plus d'acquérir certaines spécialités (survie, notamment), si l'on faisait des stages de perfectionnement. Mais, cette circonstance n'existe plus, désormais...
Par contre, si des anciens engagés, surtout d'unités d'élite, sont parmi vos relations, ils ont plein de choses à vous apprendre, selon leur ancienne spécialité (plongée, orientation, kayak, parapente, ski, raquette à neige, escalade, télécommunications, camouflage, navigation maritime...).
Et puis, il y a tous ces professionnels retraités, qui seront (peut-être) heureux que l'on s'intéresse à leur ancienne activité et désireux d'en parler, et parfois de vous la faire découvrir ou pratiquer...
Voila, je passe maintenant la main aux membres de ce site, en espérant qu'il enrichiront ce thème de plein d'autres idées, qui ne me viennent pas à l'esprit, sur le moment...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Encore un post intéressant ! (où trouves-tu le temps d'écrire ??)
Ca me fait penser aux jeux de rôle sur ordinateur où tu dois gagner de l'expérience pour accéder à certaines quêtes, qui elles-mêmes te feront gagner de l'expérience etc etc. J'adore le concept !Zapata a écrit:N'oubliez pas, non plus, l'effet boule de neige : une fois que vous avez accumulé un certain nombre de compétences, vous devenez une personne intéressante à coopter, pour des voyages, des randonnées, des raids, ce qui va vous permettre d'acquérir de nouvelles compétences, en acceptant ces offres.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
A la relecture de ton message, je ne peux m'empêcher de pousser un grand cri : Au secouuuuuuuuuurs !
On peut certes expérimenter pas mal de choses mais on ne peut pas être compétent dans tous les domaines que tu cites. Je proposerais plus une double ou triple spécialisation avec à côté des expériences permettant de ne pas être un débutant. Exemple : spécialisations méchanicien/électricien/plombier avec des expériences en potager/menuiserie/voile .
On peut certes expérimenter pas mal de choses mais on ne peut pas être compétent dans tous les domaines que tu cites. Je proposerais plus une double ou triple spécialisation avec à côté des expériences permettant de ne pas être un débutant. Exemple : spécialisations méchanicien/électricien/plombier avec des expériences en potager/menuiserie/voile .
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Zapata a écrit:Conduite de véhicules aériens divers : ULM, deltaplane, parapente, petit avion de tourisme, hélicoptère.
Autant le reste je comprends où tu veux en venir, autant là je ne vois pas l'utilité de savoir piloter ces engins-là... A moins qu'ils ne soient nécessaires pour accéder à ton plan B
trollinet- Membre Premium
- Nombre de messages : 223
Loisirs : GN, randonnée
Date d'inscription : 14/12/2006
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
ouuuchhh
je rejoint le chien loup !!! tu en demande pas mal !
pour etre un bon survivor ou survivaliste je pense qu'il faut surtout un grand sens du systeme demerde ! et une bonne cervelle;le reste se fait pour ainsi dire tout seul quitte a reinventer des techniques et des gestes qui seront parfois mal-adroits
l'entrainement sur plusieurs jours dans un milieu proche du notre est un bon exercisse en emportant juste un minum de matos.
seul l'experience peut réellement etre utile a mon humble avis
je rejoint le chien loup !!! tu en demande pas mal !
pour etre un bon survivor ou survivaliste je pense qu'il faut surtout un grand sens du systeme demerde ! et une bonne cervelle;le reste se fait pour ainsi dire tout seul quitte a reinventer des techniques et des gestes qui seront parfois mal-adroits
l'entrainement sur plusieurs jours dans un milieu proche du notre est un bon exercisse en emportant juste un minum de matos.
seul l'experience peut réellement etre utile a mon humble avis
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Je suis assez d'accord avec cette liste de compétences utiles. Utiles mais pas absoluement indispensables... surtout qu'on ne peut pas les acquérir du jour au lendemain.
Personnellement, par exemple, j'aimerais apprendre à monter à cheval et à tirer à l'arc. Mon niveau dans chacun de ces domaines ne dépasse pas celui résultant de quelques heures d'initiation. Pour autant, je ne suis pas sûr du tout de trouver le temps d'apprendre cela cette année. Ca risque bien d'attendre encore une année de plus.
Comme trollinet, je ne trouve pas que savoir piloter un engin volant soit prioritaire, compte tenu qu'on va vers la fin du pétrole, et que dans certain type de crises, un engin volant est plus dangereux qu'autre chose (à caus de la météo ou à cause d'un état de guerre où les engins volants seraient pris pour cible).
Par contre, il manque dans cette liste deux compétences essentielles :
1) résistance au stress et capacité à faire face aux situations tordues sans s'affoler.
2) capacité de relation interpersonnelle : savoir désarmer l'agressivité et les conflits. Amener les gens à travailler ensemble. Motiver une équipe. Etre capable d'aquérir les gens à sa cause : par exemple, obtenir d'eux une faveur (eau, nourriture, renseignement utile, etc.).
A mon humble avis, ces deux capacités sont absolument primordiales pour la survie. Les autres savoir-faire viennent après.
Par contre, on n'est clairement pas tous égaux dans ces capacités, et il est assez difficile de progresser dans ces domaines. Il s'agit aussi de compétences subtiles, dont on ne peut pas quantifier facilement le niveau.
Si j'essaie de définir comment on peut progresser dans ces domaines (je réfléchis à haute voix, je ne prétends pas détenir la réponse) :
1) résistance au stress
a) un travail sur soi pour réduire le stress et appaiser les vieilles angoisses. Quelle que soit la forme que prend ce travail ! Certaines personnes appaisent leurs angoisses en se récitant des poésies, en faisant des exercices de respiration, ou en répétant des mantras. D'autres font 20 ans de psychanalyse. Chacun son truc !
b) acquérir de l'expérience. Plus on a d'expérience pratique de situations similaires, plus le corps et l'esprit seront capables de réagir en situation de survie/survivalisme. Le sentiment "ça je connais, j'ai déjà fait, donc je sais comment faire" permet d'éviter une grande partie de la peur et du stress, de prendre les bonnes décisions, et de faire les bons gestes.
Une personne inexpérimentée aura beaucoup plus de stress et de peur. Elle ne connaîtra pas les gestes à faire.
Une personne ayant lu des bouquins de survie sans pratiquer sera presque autant paniquée : elle se rendra compte avec horreur qu'elle a oublié la moitié de ce qu'elle avait lu, et que ce qu'elle tente ne réussit pas comme dans le bouquin ! Cela augmentera sa panique et un sentiment d'auto-dévaluation.
2) capacité de relation interpersonnel... euh, là je sais pas trop dire comment ça s'apprend. Il y a bien sûr des techniques, qui marchent et qui sont d'ailleurs largement utilisées en entreprises, en techniques de vente et en gestion des ressources humaines, par exemple. Mais, plus profondément, on n'est vraiment convaincant et rassurant que si on est honnête et cohérent. On ne peut pas rassurer réellement si on cache une grande trouille. On ne peut pas convaincre réellement quelqu'un de ses bonnes intentions, si on fond de soi, on est plein de haine et de conflits non résolus.
Personnellement, par exemple, j'aimerais apprendre à monter à cheval et à tirer à l'arc. Mon niveau dans chacun de ces domaines ne dépasse pas celui résultant de quelques heures d'initiation. Pour autant, je ne suis pas sûr du tout de trouver le temps d'apprendre cela cette année. Ca risque bien d'attendre encore une année de plus.
Comme trollinet, je ne trouve pas que savoir piloter un engin volant soit prioritaire, compte tenu qu'on va vers la fin du pétrole, et que dans certain type de crises, un engin volant est plus dangereux qu'autre chose (à caus de la météo ou à cause d'un état de guerre où les engins volants seraient pris pour cible).
Par contre, il manque dans cette liste deux compétences essentielles :
1) résistance au stress et capacité à faire face aux situations tordues sans s'affoler.
2) capacité de relation interpersonnelle : savoir désarmer l'agressivité et les conflits. Amener les gens à travailler ensemble. Motiver une équipe. Etre capable d'aquérir les gens à sa cause : par exemple, obtenir d'eux une faveur (eau, nourriture, renseignement utile, etc.).
A mon humble avis, ces deux capacités sont absolument primordiales pour la survie. Les autres savoir-faire viennent après.
Par contre, on n'est clairement pas tous égaux dans ces capacités, et il est assez difficile de progresser dans ces domaines. Il s'agit aussi de compétences subtiles, dont on ne peut pas quantifier facilement le niveau.
Si j'essaie de définir comment on peut progresser dans ces domaines (je réfléchis à haute voix, je ne prétends pas détenir la réponse) :
1) résistance au stress
a) un travail sur soi pour réduire le stress et appaiser les vieilles angoisses. Quelle que soit la forme que prend ce travail ! Certaines personnes appaisent leurs angoisses en se récitant des poésies, en faisant des exercices de respiration, ou en répétant des mantras. D'autres font 20 ans de psychanalyse. Chacun son truc !
b) acquérir de l'expérience. Plus on a d'expérience pratique de situations similaires, plus le corps et l'esprit seront capables de réagir en situation de survie/survivalisme. Le sentiment "ça je connais, j'ai déjà fait, donc je sais comment faire" permet d'éviter une grande partie de la peur et du stress, de prendre les bonnes décisions, et de faire les bons gestes.
Une personne inexpérimentée aura beaucoup plus de stress et de peur. Elle ne connaîtra pas les gestes à faire.
Une personne ayant lu des bouquins de survie sans pratiquer sera presque autant paniquée : elle se rendra compte avec horreur qu'elle a oublié la moitié de ce qu'elle avait lu, et que ce qu'elle tente ne réussit pas comme dans le bouquin ! Cela augmentera sa panique et un sentiment d'auto-dévaluation.
2) capacité de relation interpersonnel... euh, là je sais pas trop dire comment ça s'apprend. Il y a bien sûr des techniques, qui marchent et qui sont d'ailleurs largement utilisées en entreprises, en techniques de vente et en gestion des ressources humaines, par exemple. Mais, plus profondément, on n'est vraiment convaincant et rassurant que si on est honnête et cohérent. On ne peut pas rassurer réellement si on cache une grande trouille. On ne peut pas convaincre réellement quelqu'un de ses bonnes intentions, si on fond de soi, on est plein de haine et de conflits non résolus.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Canis Lupus a écrit:A la relecture de ton message, je ne peux m'empêcher de pousser un grand cri : Au secouuuuuuuuuurs !
On peut certes expérimenter pas mal de choses mais on ne peut pas être compétent dans tous les domaines que tu cites. Je proposerais plus une double ou triple spécialisation avec à côté des expériences permettant de ne pas être un débutant. Exemple : spécialisations méchanicien/électricien/plombier avec des expériences en potager/menuiserie/voile .
Bonsoir,
Tout dépend de ce que tu mets dans le mot "compétent", entre s'y connaître assez pour régler des cas simples, et être un expert.
Pour ce qui est de la mécanique auto et moto, je penses que nous sommes nombreux à avoir fait nous-mêmes l'entretien (plus ou moins poussé, plus ou moins complet) de nos machines et véhicules.
Pour ce qui est du bricolage domestique, pas mal, d'entre nous ont dû intervenir en plomberie, peinture, électricité...
Du côté des sports, entre la natation, la voile, le motonautisme, le VTT, la raquette à neige, le tir, l'escalade, la plongée sous-marine, l'on reste dans les sports assez communs et, en règle générale, nous pratiquons souvent plusieurs sports...
Du coup, après tes commentaires, je n'ose plus parler de ce que je sais faire, pour ne pas passer pour un mythomane...
En tout cas, j'ai eu la chance d'acquérir, à des degrés divers de maîtrise, ce qui semble être plus que la moyenne courante, en matière de compétences et de capacités diverses...
Outre le plaisir de la diversité et de l'intérêt de tous ces vécus, il y aura, peut-être, un jour, leur utilité vitale...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Oooh, faut pas dire ça !Zapata a écrit:Du coup, après tes commentaires, je n'ose plus parler de ce que je sais faire, pour ne pas passer pour un mythomane...
Tiens, je vais faire un sujet connexe sur les Essentiels de la Survie, je suis sûr qu'on va pouvoir faire une échelle de compétences entre le champion et le rookie survivaliste.
Réponse à Barnabé qui date de l'indisponibilité de cet après-midi, donc non postée :
Canis Lupus a écrit:Alors pour ces deux aspects management du stress et relations publiques, je conseillerais les livres de Dale Carnegie : Comment se faire des amis (1936 !) et Comment dominer le stress et les soucis. J'ai lu le premier et, malgrès le titre un peu limite, il y a plein de conseils très pertinents pour gagner en leadership et en relations. Je suppose que le second livre est aussi bien que le premier mais ne l'ayant pas lu je n'en dirais pas plus ; faites vous votre propre avis en l'achetant d'occasion.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
Bonsoir Barnabé,
Tu as tout à fait raison, dans tes propos.
Je vais me permettre d'être un peu caricatural, mais je pense être ainsi plus clair, dans ma démonstration.
S'il suffisait, pour être mieux armé à survivre, et dans une logique darwinienne (struggle for life), d'être le plus costaud, il y a longtemps que, par le phénomène de la sélection naturelle, il ne devrait plus y avoir, sur cette planète, que des sapiens sapiens costaux comme Rambo ou Shwartzy...
Or, ce n'est pas le cas, donc d'autres traits psycho-physiologiques sont également des avantages concurrentiels...
Je sais que, pour certaines personnes, le fait que nos sociétés, par leur dimension de protection des "faibles" (je mets entre parenthèse, pour montrer que je cite) permet à ceux-ci de perdurer.
Mais, j'objecte que, même dans des temps très reculés, cette logique existait déjà.
Il y a aussi des contre-exemples, c'est vrai :
On a trouvé, à diverses périodes de la préhistoires, des traces de massacres (squelettes d'hommes de femmes et d'enfants, portant des traces de leur mort violente, par armes diverses).
Preuve qu'il n'y a pas eu "d'âge d'or" où, du fait de l'abondance des ressources, l'absence de propriété du sol (nomadisme) et la faible densité humaine, la paix reignait...
D'un autre côté, on a aussi trouvé, au moins le cas que je connais, un squelette humain qui était la preuve que cette personne était un handicapé lourd, incapable de survivre par lui-même, et qui, pourtant à duré longtemps (pour l'époque), ce qui prouve que d'autres membres de son groupe ont veillé sur lui, et accepté de supporter la charge supplémentaire de travail qu'il représentait.
Et c'est là, après ce détour d'illustration, que je te rejoins sur la double faculté, quand les choses tournent vraiment mal, d'être apte à bien se "gérer", et aussi à "réguler" (sinon optimiser) les intercations et les relations interpersonnelles, au sein d'un groupe, et qui sont des atouts essentiel de survie.
Personnellement, entre une personne qui est super compétente dans pleins de domaines, mais présentant des défauts relationnels ; et une autre, moins compétente, mais plus sociable, je n'hésite pas à choisir la seconde.
Être un groupe n'a pas que des avantages, mais je pense que les avantages l'emportent sur les inconvénients.
Au pire, si l'on ne se sent pas bien dans un groupe, on en change.
Je suis très dubitatif sur le survivalisme à l'américaine : je stocke chez moi de quoi équiper une division de para-commandos, et je me barricade chez moi, après quoi, j'ouvre le feu sans sommation sur tout ce qui passe à portée de tir...
Une stratégie qui me semble peu valable à long terme.
Pour mémoire, la citée de Sparte, pourtant très militarisée, et pratiquant un heugénisme actif (élimination des nouveaux-nés ne présentant pas des critères de qualité suffisants), aura duré moins longtemps que celle d'Athène, plus tolérante sur ces points...
C'est un peu décousu, parce que rédigé au fil des idées, mais c'est ce que j'avais envie d'exprimer...
Salut.
Tu as tout à fait raison, dans tes propos.
Je vais me permettre d'être un peu caricatural, mais je pense être ainsi plus clair, dans ma démonstration.
S'il suffisait, pour être mieux armé à survivre, et dans une logique darwinienne (struggle for life), d'être le plus costaud, il y a longtemps que, par le phénomène de la sélection naturelle, il ne devrait plus y avoir, sur cette planète, que des sapiens sapiens costaux comme Rambo ou Shwartzy...
Or, ce n'est pas le cas, donc d'autres traits psycho-physiologiques sont également des avantages concurrentiels...
Je sais que, pour certaines personnes, le fait que nos sociétés, par leur dimension de protection des "faibles" (je mets entre parenthèse, pour montrer que je cite) permet à ceux-ci de perdurer.
Mais, j'objecte que, même dans des temps très reculés, cette logique existait déjà.
Il y a aussi des contre-exemples, c'est vrai :
On a trouvé, à diverses périodes de la préhistoires, des traces de massacres (squelettes d'hommes de femmes et d'enfants, portant des traces de leur mort violente, par armes diverses).
Preuve qu'il n'y a pas eu "d'âge d'or" où, du fait de l'abondance des ressources, l'absence de propriété du sol (nomadisme) et la faible densité humaine, la paix reignait...
D'un autre côté, on a aussi trouvé, au moins le cas que je connais, un squelette humain qui était la preuve que cette personne était un handicapé lourd, incapable de survivre par lui-même, et qui, pourtant à duré longtemps (pour l'époque), ce qui prouve que d'autres membres de son groupe ont veillé sur lui, et accepté de supporter la charge supplémentaire de travail qu'il représentait.
Et c'est là, après ce détour d'illustration, que je te rejoins sur la double faculté, quand les choses tournent vraiment mal, d'être apte à bien se "gérer", et aussi à "réguler" (sinon optimiser) les intercations et les relations interpersonnelles, au sein d'un groupe, et qui sont des atouts essentiel de survie.
Personnellement, entre une personne qui est super compétente dans pleins de domaines, mais présentant des défauts relationnels ; et une autre, moins compétente, mais plus sociable, je n'hésite pas à choisir la seconde.
Être un groupe n'a pas que des avantages, mais je pense que les avantages l'emportent sur les inconvénients.
Au pire, si l'on ne se sent pas bien dans un groupe, on en change.
Je suis très dubitatif sur le survivalisme à l'américaine : je stocke chez moi de quoi équiper une division de para-commandos, et je me barricade chez moi, après quoi, j'ouvre le feu sans sommation sur tout ce qui passe à portée de tir...
Une stratégie qui me semble peu valable à long terme.
Pour mémoire, la citée de Sparte, pourtant très militarisée, et pratiquant un heugénisme actif (élimination des nouveaux-nés ne présentant pas des critères de qualité suffisants), aura duré moins longtemps que celle d'Athène, plus tolérante sur ces points...
C'est un peu décousu, parce que rédigé au fil des idées, mais c'est ce que j'avais envie d'exprimer...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Comment essayer de devenir un champion de la survie ?
trollinet a écrit:Zapata a écrit:Conduite de véhicules aériens divers : ULM, deltaplane, parapente, petit avion de tourisme, hélicoptère.
Autant le reste je comprends où tu veux en venir, autant là je ne vois pas l'utilité de savoir piloter ces engins-là... A moins qu'ils ne soient nécessaires pour accéder à ton plan B
Bonsoir Trollinet,
J'avoue avoir un peu chargé la mule, dans le domaine aérien...
Mais je voulais être un peu exhaustif...
Toutefois, en ce qui concerne l'ULM, et le parapente (motorisé ou pas), cela peut réellement servir, le matériel est très facile à maintenir, et à utiliser (je veux dire plus qu'un avion ou un hélicoptère), et cela reste de la "basse technologie", que l'on ne construit pas avec des bouts de ficelles mais que l'on peut maintenir en état de fonctionnement, pendant un certain temps, avec les moyens du bord.
L'ULM surtout pour des trajets déjà assez longs, le parapente (motorisé ou pas) pour le franchissement ponctuel de zones dangereuses...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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