Recettes de pains et biscuits de conservation longue

CyberSciences - Le pain de la mer (extrait)

«Il ne faut jamais s’embarquer sans biscuits», dit un vieux proverbe marin. En effet, on peut se demander ce que serait l’histoire du monde si, à un moment de la plus haute Antiquité, un génie anonyme n’avait inventé cet aliment banal. Rien de plus ordinaire, de plus inintéressant; et de moins gastronomique, du moins au début de son histoire. Pourtant, le biscuit a bouleversé le destin de la planète.

Sans lui, sur terre comme sur mer, pas de conquêtes lointaines. Pas de grandes migrations. [...] Pas de frigos et encore moins de congélateurs. Pas de conserves. Pas de nourritures lyophilisées. Bref, rien qui se puisse conserver au-delà de quelques jours – disons quelques semaines, si on songe aux viandes séchées, salées et boucanées. Rien sauf… le biscuit.

Celui-ci remonte à loin. [...] Dans son livre L’alimentation des équipages dans la marine, l’historien français Lucien Fournier nous donne la recette de base de cet aliment dans lequel «les grandes navigations du passé trouvent l’un des principaux éléments de leur réussite». Il s’agit d’une sorte de pain, cuit pendant au moins une heure et demie au total, fait de levain, de farine de froment et d’eau, mais celle-ci «en quantité moindre que pour le pain ordinaire». [...] Mais forcément, cette pâte, contenant peu d’eau, manque de souplesse et d’élasticité. Il est impossible de la pétrir à la main. Si bien qu’on le fait… avec les pieds nus. [...]
Source

Rammstein a écrit:Hardtack
Certains spécimens fabriqués lors de la guerre civile US (vers 1860) seraient encore consommables !
Rammstein

Rammstein a écrit:Faut que j'inscrive l'expérience sur ma to-do list, tiens !
Rammstein

BigBird a écrit:dans le genre pain qui se conserve longtemps, il y a aussi les gressins, ou gressini de Turin,


et leur cousins Espagnols les rosquilletas,



leur petite section permet de les cuire jusqu'à dessication quasi-complète,
et si stockés au sec (dans une boîte métallique par exemple), trés longue conservation.

sinon, la soupe, à l'origine, c'était redonner à une tranche de pain sec (ou rassi) une deuxième "souplesse" en la trempant dans un bouillon, ou dans du vin chaud ...

Hyorogan

Hyorogan was made of ground sesame, brown rice, buckwheat, and dried bonito. Sugar and honey were added and the mixture was kneaded into small balls with sake, steamed, and the dried in the sun. Hyorogan was very high in nutrition, and eating several of these balls would be enough to sustain the body.

Kikatsugari

Carrots, buckwheat flour, yams, pigeon wheat, glutinous rice, and flour were soaked in sake for three years. This mixture was then dried and made into small pieces. This food could temporarily alleviate hunger, and only three pieces a day could relieve tiredness.

Suikatsugan

Suikatsugan was a fine mixture of pickled plum, crystal sugar, and dried fungus. It was said that when a ninja ate some of this, he would not be thirsty for several days.

Polly seed (graines de tournesol)

Polly seed was highly nutritional food that consisted of organic linoleic and amino acids. It was small, easy to carry and maintained a ninja's physical strength.

Pickled plum

Pickled plums or umeboshi are presently a very popular salty food. Pickled plums were indispensable and helped support the harsh life led by ninja with their powers of detoxification, sterilization, and the prevention of tiredness.

=> Ici une recette Ume Boshi: The Making of A Japanese Tradition et plus de précisions en français l’Umeboshi, la prune salée japonaise aux vertus étonnantes.

Source