La peur du choc

Imago a écrit:Je dis pas que ça m'empêche de dormir, mais tout de même, j'y pense beaucoup, surtout ces temps où tout le monde (ma femme compris) s'excite avec les préparatifs de noêl: le décalage entre notre situation, notre situation à venir et l'insouciance générale me laisse songeur.

Une chose est sûre, peu importe notre niveau de préparation, nous regretterons tous sans exception, de ne pas nous être préparés plus !
Peu importe la quatité de stock dont nous disposerons, ils finiront par être épuisés.
Peu importe notre niveau d'autonomie, il est quasi impossible d'être autarcique à 100%.
Peu importe nos niveaux de connaissances, personnes ne peux tout savoir.
Une autre chose est sûre....Comparé à ceux qui par déni ou par insouciance n'auront rien fait ni rien vu venir, nous aurons un avantage énorme !
Même si envisager des achats de derniére minute est trés aléatoire pour ne pas dire trés risqué, il y a encore du temps entre maintenant (que nous voyons la bise commencer à soufler) et ce moment où la panique gagnera la population....
Mais ce temps est peut être plus court que nous le pensons.....Il suffirait d'une trés mauvaise année de récolte en 2008 pour nous faire entrer dans l'attrition (voir le post d'Andros sur le sujet).
Bref, il faut mettre les "bouchées doubles" et ne pas désespérer !

Capausoleil a écrit:

Mais ce temps est peut être plus court que
nous le pensons.....Il suffirait d'une trés mauvaise année de récolte
en 2008 pour nous faire entrer dans l'attrition (voir le post d'Andros
sur le sujet).
Bref, il faut mettre les "bouchées doubles" et ne pas désespérer !

J'avoue beaucoup aimer le terme "attrition"
Politiquement correct pour massacre général ??

Jeff nous raconte:

"je crois que ça irait mieux si je faisait ça avec quelques personnes, un petit groupe de survivalistes se serait cool pour peaufiner tout ça. Par contre pour trouver ça par ici.... "

Ba pourquoi tu crois que je (et même qu'une partie) squatte pas mal ici?
-Oui on apprend des tas de choses, mais comme je n'aborde pas trop le sujet avec mes amis (ouah le psychopathe; ils n'ont pas tout à fait tord, ni entièrement raison) : trop sensible...surtout les historiens...très têtu et plein d'arrogance parfois (je m'inclu dans le tas remarque).

Alors ici on trouve plein de gens très sympathiques qui vous tiennent lieu de "cercle d'amis conspirationnistes" mdr

Telimectar a écrit:Ba pourquoi tu crois que je (et même qu'une partie) squatte pas mal ici?
-Oui on apprend des tas de choses, mais comme je n'aborde pas trop le sujet avec mes amis (ouah le psychopathe; ils n'ont pas tout à fait tord, ni entièrement raison) : trop sensible...surtout les historiens...très têtu et plein d'arrogance parfois (je m'inclu dans le tas remarque).

Alors ici on trouve plein de gens très sympathiques qui vous tiennent lieu de "cercle d'amis conspirationnistes" mdr

Ouais bah squatte pas trop sinon j'envoie la meute de bergers allemands...

Be constructive !

Capausoleil à dit:

"Peu importe la quatité de stock dont nous disposerons, ils finiront par être épuisés."
+1
"Peu importe notre niveau d'autonomie, il est quasi impossible d'être autarcique à 100%."
+10
"Peu importe nos niveaux de connaissances, personnes ne peux tout savoir."
+100

Ces trois postulats simples, et je pense bien intégrés par nos esprits olduvaï-addict me confortent:

Le stock, c'est bien pour un an ou deux, et tout préparatif réduit proportionellement notre capacité à nous déplacer.
La survie est inenvisageable seul, ni même à plusieur si les personnes en question ne maitrisent pas une autarcie totale nourriture/vêture, seuls domaines ou l'autarcie à 100 % est -envisageable- (mis à part la question du sel) avec seulement quelques outils.

C'est pas pour faire polémiquer, mais je n'arrive pas encore à conçevoir comment Outback peut envisager un futur à long terme avec sérénité, ou comment d'autres peuvent carrément envisager des modes de vie "Rahan"...enfin, c'est l'éternelle querelle sédentaire/nomade...antagonisme auquel il n'existe sans doute aucune réponse. d'autant plus que je suis plus que partie prenante; saleté d'éducation.