augmentation significative de la criminalité en France

n France, la quasi-totalité des indicateurs de la délinquance enregistrée sont en hausse en 2022 par rapport à l’année précédente. Ces hausses poursuivent celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les violences sexuelles et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie. Ainsi, le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistrées augmente fortement en 2022 (+15 %, après +12 % en 2021). La hausse est légèrement plus forte pour les victimes de violences intrafamiliales enregistrées (+17 %) que pour les victimes d’autres coups et blessures volontaires (+14 %). La hausse est également très nette pour le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées (+11 % en 2022, après +33 % en 2021). Le nombre de victimes d’escroqueries enregistrées augmente nettement (+8 % en 2022).

" Au cours des dernières années, l’insécurité et l’insalubrité du quartier se sont fortement intensifiées. La sécurité des étudiants, des enseignants et des membres du personnel n’est aujourd’hui plus assurée." Voilà le mail qu’ont reçu mardi 3 octobre les étudiants de la faculté d’économie et de gestion de Colbert, à Marseille.

Eric Berton, le doyen de la faculté d'économie et de gestion du site Colbert à Marseille a décidé de fermer les portes de l'établissement vendredi et jusqu'au 13 octobre. En cause, des problèmes d'insécurité et d'insalubrité sur la place de la halle Puget (1ᵉʳ). La délocalisation de l'établissement est une piste envisagée. Les cours seront assurés en distanciel. 

L’établissement va fermer ses portes une semaine, à compter de vendredi, et assurer les cours à distance. Une mesure qui peut être reconductible si cela est nécessaire. Implanté dans le quartier de Balsunce (1ᵉʳ) depuis 1991, le site Colbert d’Aix-Marseille, l’établissement voit la situation se dégrader et l’insécurité grimper, sur la place de la halle Puget. Rixes, trafics de drogues, agressions… la situation n’est plus tenable, autant pour le corps enseignant que pour les étudiants.

"Quand on sait à quel point c’est sensible, qu’il y a des balles perdues, on se dit que nos gamins sont sacrifiés. C’est un problème de sécurité qui peut être évité", confie la mère d’un étudiant à France 3 Provence-Alpes. La fermeture temporaire de la fac une alerte et il faut marquer le coup pour avoir une prise de conscience. Mais je pense qu’on recule le problème en faisant ça." 

La fermeture temporaire de l’établissement, le renforcement du dispositif de sécurité, "ces solutions ne peuvent être que temporaires. C’est pourquoi nous menons actuellement une enquête auprès des personnels. Selon son résultat, l’option d’une relocalisation de la fac à Marseille, à Aix ou ailleurs est non nulle", explique à La Provence Éric Berton, président de l’AMU.

Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, "l'objectif est de reprendre le terrain, et tous les moyens sont déployés pour y arriver". Trouver des solutions qui permettent à la faculté de travailler sereinement et tout mettre en œuvre pour que les cours se tiennent en présentiel et sereinement, voilà l’objectif.

C’est bien, mais pour la mère, ce n’est pas suffisant. "On n’en est plus à la négociation, il faut agir et pas essayer de ménager l’électorat. La situation est censée interpeler les pouvoirs publics."

Les meurtres occupent une large place dans la chronique des faits divers, mais on oublie de rappeler une tendance très nette : on s’entretue de moins en moins. Il y a 20 ans, on comptait 1 400 meurtres par an. Aujourd’hui, on en dénombre 1,5 fois moins. Le taux d’homicide pour 100 000 habitants a été divisé par deux (de 3 à 1,4) entre 1993 et 2022.
Mais les homicides restent assez nombreux, plus de deux par jour, pour alimenter la chronique médiatique.

Ce qui permet aussi d’éviter de traiter des sujets moins marquants, mais tout aussi primordiaux, comme le chômage et la précarité. Sources principales de violence.

Catharing a écrit:Le nombre d’homicides est stable depuis la fin des années 2000 en France
https://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/divers-tendances_conditions/evolution-homicides/#note-3657-1

Les meurtres occupent une large place dans la chronique des faits divers, mais on oublie de rappeler une tendance très nette : on s’entretue de moins en moins. Il y a 20 ans, on comptait 1 400 meurtres par an. Aujourd’hui, on en dénombre 1,5 fois moins. Le taux d’homicide pour 100 000 habitants a été divisé par deux (de 3 à 1,4) entre 1993 et 2022.
Mais les homicides restent assez nombreux, plus de deux par jour, pour alimenter la chronique médiatique.

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Ce qui permet aussi d’éviter de traiter des sujets moins marquants, mais tout aussi primordiaux, comme le chômage et la précarité. Sources principales de violence.

KrAvEn a écrit:Le père, assez affaibli au vu de son grand âge, a survécu quelques semaines et est décédé. La justice a décidée que la mort n'avait rien à voir avec l'agression. Le fils, lui, est resté handicapé toute sa vie.

un ptit breton a écrit:De mémoire les accidents de la route c'est 5 jours avant de passer dans la case décédé ou non. 

Résilient a écrit:
C'était passé à 30 jours en 2005, pour faire coller la méthodologie française au mode de comptage européen. 

Près de la moitié des Françaises redoutent une agression physique, et plus d’une sur quatre indique avoir renoncé à sortir l’an dernier pour des raisons de sécurité.

C’est le constat dressé par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) dans sa dernière enquête « vécu et ressenti en matière de sécurité » (VRS) publiée ce jeudi. Un pavé de 300 pages, réalisé en collaboration avec l’Insee, qui constitue la photographie la plus complète à ce jour du niveau d’insécurité en France.

Les statistiques officielles de la délinquance souffrent de nombreuses limites. Faute de dépôt de plainte, la majorité des infractions passe sous les radars du ministère de l’Intérieur. Seules 21 % des victimes de violences physiques poussent la porte d’un commissariat de police ou d’une gendarmerie. Pour les autres atteintes à la personne, les taux sont encore plus faibles : à peine 5 % pour les victimes de violences sexuelles physiques. Même les cambriolages ne donnent lieu à dépôt de plainte qu’une fois sur deux (54 %).

Le sentiment d’insécurité est plus marqué dans les grandes agglomérations et quartiers prioritaires, ainsi que chez les populations modestes, au chômage ou d’origine étrangère - souvent victimes de discriminations, dont les principaux motifs sont les origines (41 %), la couleur de peau (24 %), avant la religion (22 %) et le sexe (18 %). 

Le sentiment d’insécurité est plus fort chez les jeunes (18-24 ans), davantage victimes d’atteintes individuelles, que chez les seniors (65-74 ans). Seule exception : les cambriolages, dont la perspective inquiète beaucoup moins les jeunes (35 %) que leurs aînés (53 %). 

« Ce sont des résultats qu’on doit regarder comme une photographie, pas comme une évolution », prévient Olivier Filatriau, chef du bureau de la méthodologie et des études statistiques du SSMSI. Impossible de déterminer, par exemple, comment a progressé le sentiment d’insécurité. Mais les futures éditions de cette enquête, réalisée annuellement auprès d’un échantillon de plus de 100 000 répondants, devraient permettre de dessiner des tendances.

Un autre critère a été largement jugé à la baisse, il s’agit de la sûreté des personnes, avec une perte de 11,8 points. Après une année particulièrement mouvementée et des protestations qui continuent en 2024, cela ne présente pas une réelle surprise. Entre les émeutes ou encore les menaces terroristes, la sécurité enregistre « le score le plus bas depuis la création de l’indice en 2015 »,