Avez-vous déjà anticipé l'aprés pandémie au NCov?

On va avoir une remise en cause de toute la société, de la mondialisation, du système de santé... qui dépendront essentiellement de l'évolution de la pandémie.
Le confinement actuel pourrait durer trois mois, avec les pénuries d'approvisionnement en nourriture que ça implique.

Sur le long terme, on sera en alerte permanente jusqu'à la découverte d'un vaccin (si c'est possible) pendant un à deux ans, avec des nouvelles vagues potentielles. Bosser va devenir complexe et tendu. La surveillance généralisée va gagner en puissance de manière importante.

L'épopée des croisières touche à sa fin. Le tourisme va morfler, aussi.

C'est clair pour le tourisme. Surtout s'ils raccourcissent les vacances d'été pour que les enfants ne pâtissent pas trop du manque de cours.

Il y a un très intéressant live de Jancovici sur le sujet
https://www.youtube.com/watch?v=CXA2BA9in30

Il explique notamment qu'il voit l’effondrement comme un escalier et qu'on vient de se prendre une marche. Il constate que plein d'industries vont devoir être nationalisées, comme l'aviation. Que le gouvernement navigue à vue et arrose de cash mais que cette relance va se heurter au mur du manque de pétrole. Il y voit par contre une occasion unique de faire un plan de relance qui allierait la décarbonation. Ne pas essayer de relancer toutes les industries mais créer de l'emploi dans la transition. Et pas forcément high tech.

Sur la surveillance, il y a ce podcast pas mal. "Never let a good crisis go to waste" https://www.vice.com/en_us/article/wxekaz/how-coronavirus-might-help-surveillance-boom?utm_content=1584716927&utm_medium=social&utm_source=MOTHERBOARD_facebook

Sur la stratégie du choc libérale : https://lalignejaune.fr/c/lien_naomi_klein__comment_lelite_mondiale_va_tenter_dex_7815264

Le recul des droits sociaux : https://www.marianne.net/societe/c-est-confirme-la-loi-urgence-coronavirus-va-revenir-sur-les-droits-aux-conges-les-35-heures?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1584711081

Un article en anglais sur les possibles après, notamment un plan de relance écologique : https://www.vice.com/en_us/article/wxekvw/the-world-after-coronavirus-healthcare-labor-climate-internet?utm_content=1584731456&utm_medium=social&utm_source=MOTHERBOARD_facebook

L'après:
- transports en commun autonomes pour éviter contamination des conducteurs/droit de retrait
- même chose pour les routiers
- même chose dans les industries qui peuvent automatiser encore plus
- fin de l'argent liquide
- droit du travail rogné
- surveillance accrue de la population pour meilleure réactivité en cas de nouvelle pandémie

Liste non exhaustive...

Salut !

Catharing a écrit:,certains d'entre vous ont peut-être déjà anticipé la sortie de crise?
Concrètement est-ce vous pensez que cette pandémie aura un impact sur votre vie privée,professionnelle?
Quelles leçons pratiques pourrait-on tirer de cette situation?

Pour revenir à la base de ce topic : pour sortir de la crise, après ce merdier et à titre perso - pour l'instant je suis confiné et cela ne change pas grand chose, enfin peu ou prou, à l'habitude (mode loup solitaire/indépendantriste) - c'est de continuer dans la droite lignée de mon processus de vie actuel, plutôt bien engagé. C'est à dire un choix de vie en semi autonomie, sur ma BAD, peu ou prou comme vivaient mes grands parents, en mode simplicité assumée. Ça a fait ses preuves des siècles durant, c'est aussi le choix de l'économie d’efforts et de moyens (quand on a ni trop l'un ni l'autre) ; puis rien n'empêche de greffer là dessus un peu de modernité (électricité, Internet, médecine moderne, etc).

Et quand ça ira mieux, que la pandémie aura reculée sans risque de deuxième vague, réinvestir le milieu associatif local, pour l'entraide. Faire marcher le commerce local.
Enfin continuer de me montrer relativement indifférent aux sirènes qui appellent à se conformer à la Vérité et autres tentatives de revival des anciennes mythologies modernes (retour à l'âge d'or, refaire comme avant, etc).  

En gros continuer et renforcer mon autonomisation, l'esprit critique, l'indépendance, la maturité (dur pour l'enfant d'une génération d’adulescents élevés dans le virtuel et biberonnés aux mythes de la modernité progressiste/universaliste que je suis), la responsabilité et la bonne gestion (de bon père de famille ; vilain mot s'il en est).

Sinon, question taf, continuer à me former et à cumuler les expériences et compétences utiles dans mon domaine. Privilégier un taf qui ne peut être ni informatisable, ni automatisé. 

Leçons à tirer ? Dire merde aux mythes et à leurs sirènes, se prendre en main et en charge ; redevenir des adultes responsables et autonomes. 
Relisez la fable des trois petits cochons, tout y est.  
Le temps n'est plus aux adulescents metro, mais aux adultes responsables.

Amen

Comme pour KrAvEn, le confinement ne change rien pour moi. A vrai dire je m'en fous dan le sens où il ne me pèse pas du tout. C'est plus pour ma fille que ce n'est pas top pour voir ses copines.
L'après me donne envie de continuer encore plus dans la résilience. Ce qui sera sans doute bien pour moi, c'est que toutes ces années de théories, viennent d'être confrontées à la pratique. Et même si je n'ai pas acquis beaucoup de connaissances (de mon point de vue, qui est exigeant en général), j'ai au moins acquis le mental pour ne pas être au accablé psychologiquement par ce qui se passe.
Donc pour l'après (qui peut être temporaire avant l'automne et l'hiver), je veux voir pour me former sur d'autres sujets. Me remettre sur le potager, avoir enfin des poules, voir pour un second boulot en informatique qui serait faisable de la maison. Vendre des choses inutiles. Apprendre à faire certains produits/objets pour ne pas devoir les acheter en cas de rebelote. Bref, j'espère que cette crise m'aidera à me concentrer sur les préparatifs pour avancer car j'ai tendance à m'éparpiller. Et comme toujours, continuer à acquérir des connaissances (psychologique, médecine, sociologique, techniques etc...).
Et potentiellement commencer à vraiment réfléchir à tout ce qui est résistance numérique au cas où.. Prévoir aussi du matériel informatique nomade.. Bref, il y a de quoi faire.

Pour moi, ma famille... je vois ou je pêche, notamment protection (j'ai mon stock, mais pas assez si la durée se prolonge, et je constate qu'il n'est adapté qu a un type de menace).

Constat que les informations sont a vérifier, et que pire les alertes gouvernementales sont trop tardives, et adaptées non pas aux personnes , mais au système.

Dur de faire des conclusions définitives, mais pour le moment, le confinement strict, nous réussi pas mal, je suis le seul a sortir depuis le début du confinement (chez nous on est confinés depuis le 14), mais que je prends des protections supplémentaires , je considère que le virus est aéroporté a moyen terme.

Dans ma société (prestataire santé a domicile), notre seul positif au corona, a été contaminé selon lui, a cause des municipales...

comme il va y avoir 30 a 50% de la population mondiale qui va disparaître d'ici 2025(covid 20,21,22,et 23))) et que j'aurais du disparaître en 1984/85 pour moi   la vie et belle

Les prévisions de Deagel seraient donc vraies ?

http://www.deagel.com/country/forecast.aspx

Rammstein

Rammstein a écrit:Les prévisions de Deagel seraient donc vraies ?  

http://www.deagel.com/country/forecast.aspx

Rammstein

Lol ! Pour parler de prévisions il faudrait savoir sur quoi celles-ci reposent. Non ? 

politiquement, ça risque de tanguer grave également dans les mois/années à venir,
le post-macronisme risque de nous réserver des surprises, pour le meilleur ou pour le pire,
le président actuel va surement jouer son va-tout en changeant de cap (et de 1er ministre par la même occasion), mais ça ne suffira sans doute pas pour redresser la barre;

un article assez bien roulé sur le webzine BREIZH-INFO, dénonçant cette gestion de crise de nos élites,
Coronavirus : le déclin du courage

... Soumis à ses dogmes et emberlificoté dans les règles de Schengen, le gouvernement a refusé de fermer les frontières. Quant aux Français qui manquent de masques et de tests, qu’ils soient rassurés : les normes AFNOR, les procédures ISO, les exigences « qualité », et le code des marchés publics ont été respectés ! « L’action, jeu divin du héros », disait le général de Gaulle. « Le respect des procédures, maladie sénile des bureaucrates ! », pourrait-on dire de la V^e République finissante.

C’est la peur qui a conduit le gouvernement à imposer aux Français des mesures disproportionnées par rapport aux seules nécessités de la distanciation physique : pénalisation des petits commerces, fermeture des librairies et des bibliothèques, clôture des fleuristes, interruption des activités sportives, interdiction d’accès aux parcs, aux plages, aux forêts, aux sentiers de montagne, prohibition de la messe. Une dictature sanitaire a été mise en place, disproportionnée par rapport aux exigences de la lutte contre le virus. Une dictature sanitaire qui se poursuit et qui se pérennise à l’occasion du déconfinement.

dénonciation facile certes, mais quand le mal est fait, ça laisse des traces dans les têtes de nos concitoyens, on réfléchit à tout ce qui cloche, et on se rend compte que presque tout cloche, multiplication de rouages inutiles dans la machine, et du gravier en guise de graisse ...

vaccin ou pas vaccin, ça va vite tanguer sur le bateau France, ... gare à celui qui n'aura pas "le pied marin" !

Malgré que la situation semble s’aggraver de semaine en semaine: Décision politique liberticide, situation sur les marchés financiers, paupérisation de la population etc... Je pense qu'il nous reste encore une petite fenêtre de tir pour se préparer.
Ahma je pense pas qu'il nous reste encore 10 ans devant nous, et le temps commence à jouer contre nous.

Quel serait les domaines de nos préparations qui semble être le plus aigus au vu de la situation actuelle?

montargie a écrit:Malgré que la situation semble s’aggraver de semaine en semaine: Décision politique liberticide, situation sur les marchés financiers, paupérisation de la population etc... Je pense qu'il nous reste encore une petite fenêtre de tir pour se préparer.
Ahma je pense pas qu'il nous reste encore 10 ans devant nous, et le temps commence à jouer contre nous.

Quel serait les domaines de nos préparations qui semble être le plus aigus au vu de la situation actuelle?

Salut, 

C'est très compliqué actuellement de réfléchir à ce genre de problèmes alors qu'on nous maintient, volontairement ou non, la tête sous l'eau avec le confinement, le déconfinement, le reconfinement éventuel...On nous contraint à des raisonnements court-terme, alors qu'il faudrait au moins raisonner à moyen terme.

Perso, je suis particulièrement actif, en termes de réalisations et de réflexion, sur les volets suivants de ma préparation : 

- autonomie alimentaire : j'ai agrandi et sécurisé le poulailler (court terme), et je travaille depuis 2 ans à son auto-reproduction (7 poussins l'année dernière, 3 cette année pour l'instant) ; j'ai fortement augmenté la surface cultivée pour les "bases" (pdt, haricots, choux, maïs, blé, tomates, raisins...) ; je continue à planter des fruitiers (une centaine d'arbres plantés depuis 6 ans + des petits fruits que je reproduis moi-même)

- autonomie en eau : Actuellement, tests et installation temporaire d'une alimentation en eau de source, avec stockage de plusieurs dizaines de m3 d'eau en cuves PHD et je travaille avec mon plombier pour finaliser l'installation (ça devrait normalement se concrétiser à l'automne, si j'ai le temps de dégager l'espace qui doit accueillir les cuves) avec pompe, filtres et surpresseur. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai surtout étudié les débits, les variations saisonnières, les sources de pollution éventuelle, et j'ai sécurisé les points de puisage

- autonomie en bois de chauffage : toujours mes fameux têtards, et un test cet hiver sur l'utilisation du broyat de branches en combustible. Je m'intéresse également à une installation de production d'eau chaude et de chauffage centrale adaptable sur un poêle à bois classique, ce qui me permettrait de diminuer les besoins en électricité et de dimensionner une installation plus petite. 

- production de denrées à forte valeur ajoutée : je compte apprendre à produire de l'alcool rapidement et je produis mon tabac en petites quantités depuis 4 ans. Il me suffirait d'augmenter les surfaces et les quantités pour devenir "producteur".  

En conclusion : réduire les besoins "d'intrants" en termes de consommation, et devenir producteur de quelque chose qui a une valeur d'échange.

Salut la Compagnie

Un chemin parallèle au tien Résilient , mais vivant près d'un centre urbain de presque  20 000 habitants , je n'ai aucune illusion sur ma résilience lors d'un effondrement brutal .
Pour des situations similaires aux miennes , se préparer familialement ou en micro structure de type voisinage , risque d'être insuffisant voire inutile si le système chute .
Je me dis que ce que je construis pourra servir à ceux qui ramasseront les miettes après .

J'envisage parfois , une relocalisation dans un coin de France beaucoup plus isolé , mais c'est pas facile de quitter le lieu ou on a placé 12 ans de labeur .
Si je franchis le pas , cela sera pour mettre en place un projet collectif , au moins 2 ou 3 couples avec gamins .
Y a des pistes , mais mes racines sont profondes ici , le confort agréable , et avec l'âge , l'inertie suit .

Salut,
Résilient il y a possibilité de bénéficier d'une exonération d'impot sur la surface des vergers. Les situations sont tellement différentes que je te laisse te renseigner !
Pour devenir producteur de quelque chose qui a une valeur d'échange, nous y pensons aussi,mais à une échelle moindre.
On a des fruitiers précoces entre autre,les premiers fruits sont toujours plus recherchés.
On essaye de se concentrer sur la première transformation, elle a une forte valeur ajoutée et permet de lisser les échanges dans le temps pour les produits de saison: conserves,deshydrateur(tomates séchées en hiver vs tomates en pleine saison par exemple)
J'ai ressorti un bouquin d'apiculture qui parle de vinaigre de miel: 1kg de miel pour 4 litres d'eau, on fera un essais cette année. Mais 5 litres de vinaigres sont ils plus recherchés qu'1kg de miel ?
Tu as aussi l'apiculture, mais plus compliqué.Avec mes trois saisons, je n'ai pas encor asses d'expérience pour conseiller les gens et alimenter le post dédié.
L'alcool à bien sûr une forte valeur ajoutée mais risque d'attirer la convoitise, c'est aussi à prendre en compte.
Sinon bon weekend à tous, il y a du boulot dehors !

montargie a écrit:

Quel serait les domaines de nos préparations qui semble être le plus aigus au vu de la situation actuelle?

Pour notre part, on est ok du coté,maison, boulot,vehicules et électroménager (très dur à changer en période de crise). On profite des beaux jours pour effectuer les derniets travaux dans la maison qu'on a laissé traîner. Je part du principe que pour l'instant, l'euro vault encor quelque chose et que les matériaux sont diponibles.
Pour l'alimentaire, s'il y a grosse inflation, on réduira la voilure sur les loisirs et le confort, mais on est confiant aussi .On est très loin d'être autosuffisants et on ne le recherche pas, mais on aura de quoi agrémenter l'ordinaire avec le potager.

Seb1985 a écrit:Résilient il y a possibilité de bénéficier d'une exonération d'impot sur la surface des vergers. Les situations sont tellement différentes que je te laisse te renseigner ! 

Oui, c'est fait. L'intérêt, c'est aussi de pouvoir bénéficier de certaines facilités sur la distillation du surplus de ta production. C'est un peu complexe, faut que je m'y jette un peu. 

La difficulté majeure, c'est la régularité de la production d'une année sur l'autre. Certaines années, tu n'as pas de pommes, ou pas ou peu de miel...c'est compliqué. 

Perso, j'ai investi pas mal de pognon dans un petit atelier de transformation alimentaire (miel, huile, sève de bouleau, découpe de gibier, conservation, séchoirs, conserves...) avec tout le mobilier qui-va-bien, les pompes de filtration, les BIB, les bouchonneuses, les remplisseuses.. toussa. reste à acheter le pressoir à fruits et le pasteurisateur pour les jus, et on devrait être bons...

C'est cher mais, avec le recul, ça vaut la peine de prévoir un local spécifique et l'ensemble de ses facilités (eau, électricité, gaz...) pour ce genre de truc. Semblant de rien, au moment des récoltes, l'autonomie alimentaire impose d'y passer quelques jours par semaine. Autant ne pas pourrir la cuisine...

La prochaine étape, c'est de monter une petite chambre froide.

Pour la régularité de la récolte, tu as déjà une partie de la solution,grâce à l'atelier de transformation !

La deuxième solution est dans la diversité et l'irrigation, pour le reste, on a beau aider, la nature à ses mystères.
L'observation est très importante aussi et consigner dans un livre dédié est très important. J'ai sauvé un jeune pommier des chenilles ce printemps, en passant à côté, on passe son tour,en l'archivant on y repense et on compare les années.
Pour la chambre froide, essaye d'aménager un crochet pour palan au plafond, il ne servira pas souvent, mais le jour où, c'est bien pratique et ça évite de prendre appuis avec l'épaule contre les parroies.

Seb1985 a écrit:Pour la chambre froide, essaye d'aménager un crochet pour palan au plafond, il ne servira pas souvent, mais le jour où, c'est bien pratique et ça évite de prendre appuis avec l'épaule contre les parroies.

Lol, effectivement...je me suis ramassé dans un armoire froide cet hiver en essayant d'y accrocher un quart de cerf...

L'épidémie a coïncidé pour moi à la fin d'un cycle dans ma vie et à la prise de conscience de ma compagne sur ses orientations de travail. C'est en quelque sorte une bonne chose car cela va nous permettre de nous recentrer sur ce qui arrive.

Mon sentiment est que certaines personnes ont jugé que notre civilisation allait dans une mauvaise direction et compte agir, ou on déjà commencé à agir. Mais je pense que ce nombre est infime comparé au nombre de gens qui vont aller faire trois heures de queue au mac-do, ou qui seront très content de retrouver leurs collègues de bureau dans un travail virtuel.

La crise a montré une fois de plus que les gouvernements utilisent tout pour avancer dans une moutonisation des populations et que cela marche plutôt pas mal. Un test grandeur nature de restrictions des libertés avec des moyens parfois disproportionnés (hélicoptères au dessus des plages...), des laisser-passer comme à une certaine époque, et la tentative d'instaurer un contrôle numérique montre à mon avis le peu de cas que l'on fait des individus. Mon opinion est que cela ne va pas aller en s'améliorant.

Le système bancaire craque. Charles Sannat (un économiste qui fait des réserves de nourriture) envisage un gros choc dans six mois environ. Ce ne serait pas surprenant que les états fasse la razzia sur les économies en banques, sur les assurances vie et compagnie. Pas surprenant car cela a déjà été fait en Zone euro et que là en plus il y aurait une espèce de justification morale.

On va dire donc que je n'ai pas beaucoup d'espoir que cela vire vers le rose-bonbon-candy-et-tous-ses-amis.

Dans un autre post il y avait un sujet sur ce que cette crise vous avez montré de votre préparation et je vais répondre rapidement là :

* anticipé bien en amont et suivi. OK
* zéro coup émotionnel. OK
* stocks trop faibles. Mise à jour des stocks pour nous et ma mère qui vit seul (d'ailleurs sa réaction était étonnante !)
* une vision claire de ce qui allait se passer et des réactions des gens. OK
* vivre avec peu. OK
* santé physique, mentale et émotionnelle, OK
* pas de plan à long terme NOK !!!

J'ai déjà repris mon projet que j'avais dû abandonné pour diverses raisons :
* autosuffisance alimentaire (en cours)
* autosuffisance en chauffage (fait)
* autosuffisance en eau (fait)
* autosuffisance électrique (0%)
* travail autonome (fait mais à consolider)
* renforcement de liens avec d'autres personnes compétentes dans leur domaine (en cours)
* augmentation des compétences dans différents domaines

L'idée va être d'être solide pour la suite quand tout le monde paniquera.

"...
La Banque de France prudente, ne fait pas de prévisions mais des projections… Il vaut mieux, et si je suis de nature critique, les hypothèses évoquées dans ce document sont crédibles à défaut d’être forcément très justes.
Je pense même qu’elles seront fausses, mais soyons honnête, la situation économique est tellement grave, qu’il est strictement impossible au moment où j’écris ces lignes de savoir ce qu’il va se passer.
Pourquoi ?
Pas tant parce que les possibilités sont nombreuses. Elles ne sont pas si nombreuses que cela.
Les 3 scénarios de l’équipe du Grenier de l’éco (Grisouille, Neige, Charbon et Charles). 
Nous pouvons travailler sur la base de trois scénarios principaux avec quelques variations.
Première hypothèse, le virus disparaît (tout seul, parce qu’il y a un vaccin, parce qu’on le soigne, la raison n’a pas d’utilité pour le raisonnement et l’analyse), tout se passe bien, nous retournons tous à nos vieilles habitudes et le « business as usual » ou « les affaires comme d’habitude » reprennent leurs cours aussi vite que nous avions été confinés. La récession sera brutale, mais la reprise tout aussi forte que l’arrêt a été violent. C’est le profil de reprise dit en « V ». Forte baisse suivie d’une forte reprise. Vous l’aurez compris, c’est l’hypothèse que l’on pourrait qualifier d’optimiste ou du meilleur scénario.
Deuxième hypothèse, le virus « traînote » longtemps… nous maintenons nos mesures barrières pendant 1 à 3 ans avant de réussir à nous débarrasser de cette bestiole. Le tourisme est durablement affecté, les compagnies aériennes en faillite mais sauvées des eaux et tournent au ralenti, de même que l’ensemble du secteur aéronautique. Les mesures barrières diminuent durablement la productivité et nous serions ici avec un profil de reprise qui n’a jamais été évoqué par aucun économiste et qui serait ressemblant à une reprise en « racine carrée »… symbole mathématique que nous connaissons tous 
Pour la reprise en racine carrée, nous aurions plutôt un profil comme ce dessin que je viens de vous faire ! Dans un tel scénario la croissance ne retrouvera pas son potentiel très rapidement et le PIB restera durablement bas, même si la reprise est forte dans un premier temps. Tant que les mesures barrières sont nécessaires, alors nous éviterons le pire avec une reconfinement, mais au prix d’un ralentissement volontaire de nos échanges. Manger au restaurant avec un masque est peu aisé et tous dîner en terrasse c’est bien, mais cela a ses limites également… ne serait-ce évidemment que climatiques ! Vous voyez donc l’idée. C’est le scénario médian et sans doute le plus probable. Nous en reparlerons dans la prochaine lettre Stratégie consacrée à la seconde vague…
La troisième hypothèse est, vous l’aurez deviné, celle du pire. Deuxième vague, et pourquoi pas 3ème ou 4ème, au point où nous en serons, cela n’aura plus beaucoup d’importance. Dans un tel scénario, nous aurons soit beaucoup de morts soit une économie à plat avec de terribles pénuries. Si nous sommes confrontés à ce type d’hypothèse, il n’y aura pas de reprise durable mais des séries de « W » on chute brutalement, on remonte, on rechute, avec un bémol de taille… à chaque chute il y aura du côté des entreprises de moins en moins de survivants, ce qui veut dire que le potentiel de reprise s’émoussera et diminuera à chaque vague. SI le SRAS-Cov-2 devient endémique ou mute vers une forme plus létale, nous aurons tiré le pompon. Dans une telle hypothèse, nous passerons collectivement d’une économie moderne, évoluée, et prospère, à une économie de subsistance. Gare à ceux qui sont en ville et qui n’ont pas de refuge à la campagne ou de lopin de terre… ce sera le scénario à la Yves Cochet chef de file du courant collapsologue.
A partir de ces 3 hypothèses centrales vous pouvez vous amuser à jouer toutes les gammes et variations que vous souhaitez, mais globalement cela va tourner autour de ça. En fonction de ce qu’il se passera, les choses, économiquement, tourneront plus ou moins bien ou plus ou moins mal en fonction de la manière dont vous voudrez regarder le verre ! Vous voyez donc qu’il est illusoire, non pas de faire des prévisions, mais de se prononcer sur la certitude de ces prévisions car l’avenir va dépendre de l’hypothèse que le destin et les hommes par leur attitude retiendront pour notre futur.
Passons maintenant aux projections de la Banque de France
Projections macroéconomiques – Juin 2020..."



https://insolentiae.com/les-projections-officielles-de-la-banque-de-france-ledito-de-charles-sannat/

Salut,

Action!

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d'une société suspendue à l'évolution du coronavirus.
https://www.liberation.fr/france/2020/06/23/et-je-remets-le-masque_1792097

[..]
A ce stade, je donnerais quelques conseils, qu’écouteront ceux qui veulent. De la même manière qu’avec d’autres médecins, j’avais conseillé de coudre des masques dès le mois de mars, je vous propose cette mini to-do list :

Achetez des masques. Ce n’est pas parce que vous trouvez facilement une boîte de 50 masques aujourd’hui que cela sera le cas dans trois mois. Nous connaissons le coût de l’impéritie et de l’aveuglement de nos gouvernements. Ne reproduisons pas leurs erreurs.

Ne jetez pas vos masques chirurgicaux. Ne les jetez pas n’importe où parce que c’est dégueulasse. Ne les jetez pas parce qu’ils sont, au moins un certain temps, réutilisables. Un masque chirurgical perd ses capacités de filtration au bout de quelques heures, du fait de l’humidité de la respiration. Il est efficace quatre heures maximum, moins si vous parlez beaucoup. Sa structure s’altère à l’humidité, il devient poreux et protège moins bien contre le Sars-CoV-2. Mais vous pouvez le détacher en ne touchant que les élastiques, et le laisser pendre en hauteur avec une pince à linge, dans une pièce peu humide, bien ventilée. Le salon, par exemple, plutôt que la cuisine ou la salle de bains. Au bout de quelques jours, le masque en séchant aura retrouvé ses caractéristiques, et le virus, s’il est présent sur sa face externe, sera inactivé. Il est possible, avec un jeu de quelques masques accrochés l’un à côté de l’autre avec un minimum de soin, de les réutiliser au bout de quelques jours, un certain temps (pour des raisons d’hygiène à moyen terme, et d’odeurs).

Achetez un oxymètre. Pendant plusieurs mois, ce petit appareil dans lequel on glisse le doigt, et qui permet de mesurer la quantité d’oxygène circulant dans le sang artériel, a disparu des pharmacies et des plateformes de vente en ligne tant la demande était forte. Peu onéreux, utilisable par le médecin ou par une personne un peu expérimentée, il permet de savoir si une personne fragile s’aggrave au niveau respiratoire, ou pas. Et donc de fournir au téléphone une indication extrêmement utile si on appelle un régulateur du Samu, un médecin de ville… Un oxymètre de pouls coûte une vingtaine d’euros. Attention cependant à ne pas utiliser cet appareil sans quelques notions de base : par exemple, une personne dont les poumons sont atteints par le Covid peut maintenir sa saturation en oxygène élevée pendant un bon moment en accélérant son rythme respiratoire, au prix d’un épuisement, et décompenser brutalement, donc la saturation en oxygène n’est qu’un des éléments à prendre en compte si la personne semble respirer plus mal.

Achetez un thermomètre. Un instrument extrêmement utile, autrefois fréquemment retrouvé à domicile, mais étrangement de plus en plus rare, s’appelle un «thermomètre». Oui, je sais, je suis une brute en blanc

Aérez, aérez, aérez. Lorsqu’on tousse, lorsqu’on éternue, mais aussi lorsqu’on parle, lorsqu’on chante, on peut aérosoliser un nuage de particules virales. Aux Etats-Unis, début mars, les soixante membres d’une chorale qui avaient respecté les distances de sécurité mais avaient répété tous ensemble pendant deux heures et demie dans une salle fermée en ont été victimes. L’un des leurs, patient asymptomatique, a infecté 45 personnes, dont deux sont mortes. On considère ainsi que 90% des contaminations se produisent de manière aéroportée dans des lieux clos et mal ventilés.

Portez des masques quand c’est nécessaire. Exercez votre droit de retrait si votre entreprise ne prend pas les mesures nécessaires. Portez des masques dans les magasins, dans les transports en commun, dans les endroits où vous ne pouvez respecter les mesures de sécurité parce qu’il y a trop de monde. Certes, vous n’aurez pas l’air aussi cool et rebelle que Bernard-Henri Lévy. Je vous souhaite d’y survivre.