L'encerclement cognitif,mode d'emploi.
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L'encerclement cognitif,mode d'emploi.
Salut,
« Être victorieux dans tous les combats n’est pas la fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. »
Manipulations sur le web et les réseaux sociaux : l'encerclement cognitif [Christian Harbulot,Directeur de l'Ecole de Guerre Economique et Directeur associé du cabinet Spin Partners]
Quelques exemples
Encerclement cognitif par l’« agribashing »
https://www.ege.fr/infoguerre/2019/12/encerclement-cognitif-l-agribashing
Bilan en 2019 de la guerre économique sur la filière laitière
L’Europe est le premier et un des trois seuls exportateurs mondiaux de lait avec la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis.
La France est le deuxième producteur de lait en Europe après l’Allemagne. Les exploitations sont de plus en plus grandes, produisent plus et de meilleure qualité. Cependant, la situation des producteurs laitiers en France reste alarmante.
Aujourd’hui le prix du lait en France est le même qu’il y a 30 ans. Le court du lait est en moyenne à 330 Euros à la tonne, alors que l’on devrait être à 450 Euros en Euros constant aujourd’hui. Effectivement, les exploitations sont plus grandes, les contraintes environnementales et sanitaires sont plus fortes et les contraintes sociétales, comme le bien-être animal, le bio, induisent des coûts de production toujours en hausse.
De plus, les différentes attaques informationnelles depuis plus de 10 ans, provenant des Végan, des associations comme L-214, les discours anti-lait des nutritionnistes et diététiciens d’ONG comme PETIA, les mouvements environnementaux (prônant entre autre le sans pesticide, le sans médicaments, la protection de l’eau) engendrent une crise profonde des producteurs de laits, une baisse du moral de la profession quant à la viabilité et la durabilité économique de leurs exploitations.
Le bilan de ce travail de sape est clair sur le plan humain : un taux de suicides chez les producteurs de lait 30 fois plus élevé par rapport aux autres catégories professionnelles (statistiquement : un suicide tous les jours).
C’est la deuxième cause de mortalité après le cancer chez les producteurs laitiers. Un producteur sur deux a plus de 50 ans ; 42% d’exploitations ont disparu en moins en 10 ans, dont 20% dans les 5 dernières années (rapport officiel 2019 du CNIEL). Le moral de la profession est vraiment atteint ; il montre des signes d’abandon de leur combat car ils ont l’impression de ne pas pouvoir vaincre. Ainsi nous constatons que pour qu’une guerre par l’information réussisse, il est primordial de saper le moral de son ennemi.
Cela répond à un principe de Sun Tzu : « Être victorieux dans tous les combats n’est pas la fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. ». La situation actuelle des producteurs laitiers en est une illustration parfaite : les actions de guerre par l’information depuis plus de 10 ans sur la filière portent tous leurs fruits actuellement.
Les producteurs laitiers sont les victimes d’un encerclement cognitif réussi
Le cas des producteurs laitiers est un cas d’école d’un d’encerclement cognitif réussi : lors d’interview, la profession des producteurs n’est pas capable de définir d’où viennent réellement les attaques informationnelles et surtout à quelle fin elles sont mises en œuvre.
De plus, lorsque la profession déclare « On nous a appris et demandé de produire plus et aujourd’hui nous sommes les empoisonneurs », cela montre bien que le malaise de la profession vient de la réussite par un travail de sape lors de ces 10 dernières années, à détruire la légitimité, la crédibilité et l’image des producteurs Français ; c’est par ailleurs et sans aucune coïncidence la définition même du but de l’encerclement cognitif de l’attaquant pour sa cible.
La cible a tellement bien été atteinte que la profession même n’attire plus les ressources et les repreneurs parmi les jeunes générations dans la production laitière. Si nous nous projetons dans l’avenir et que nous ne faisons rien pour contre-attaquer, dans 25 ans il n’y aura plus de producteurs.
La France sera dépendante alimentairement et donc plus souveraine. La Chine aura racheté nos terres agricoles, comme cela est déjà le cas dans le Berry, afin de nourrir sa population.
L’entrée de nouveaux joueurs venant de la Silicon Valley
Il est important de connaitre ses ennemis et donc les commanditaires de cet encerclement cognitif. Un premier niveau d’analyse met en lumière les acteurs classiques de la filière, bien connus des producteurs de lait et de viande : ce sont les transformateurs (comme Lactalis, numéro 1 mondial, avec un chiffre d’affaire de 20,7 milliards d’USD en 2017) et les distributeurs (Auchan, Carrefour, Leclerc, etc.), qui se focalisent sur leurs marges, au détriment du coût des matières premières et de ceux qui les produisent.
Il est maintenant important d’expliquer aux producteurs que l’encerclement cognitif dont ils sont les victimes et cette guerre économique qu’ils subissent, vient de commanditaires ayant des cercles d’influences et d’intérêts différents, mais qui se retrouvent sur un objectif principal : favoriser la cellule végétale au détriment de la cellule animale afin de s’ouvrir de nouveaux marchés pour continuer à croître économiquement, répondre aux besoins des actionnaires et rester ou devenir encore plus puissant.
Les premiers commanditaires sont les filières et multinationales étrangères faisant leur business sur la cellule végétale.
Les deuxièmes commanditaires sont les nouveaux acteurs entrant ces dernières années dans le marché de l’alimentation : les grandes entreprises et les startups de la Silicon Valley.
Enfin, les troisièmes commanditaires qui doivent être pris en compte car ils sont très puissants, influents, et quelle que soit la conclusion de la guerre entre la cellule végétale ou animale y voient des opportunités économiques : ce sont les grands laboratoires et leurs filiales qui vont pouvoir fournir les compléments, additifs et tous produits issus de la chimie de synthèse, afin de pallier les carences du « full » végétal et donc se créer de nouveau marchés et de nouveaux vecteurs d’accroissement économique.
« Être victorieux dans tous les combats n’est pas la fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. »
Une définition:
L’encerclement cognitif est une démarche, non visible, de ou des attaquants visant leur cible, sans que celle-ci ne puisse savoir d’où l’attaque provient directement. Il a pour but de détruire la légitimité, la crédibilité, et l’image de sa cible.
La problématique de l’encerclement cognitif est au cœur de nos préoccupations dans la mesure où elle est l’expression la plus habile de la dissimulation de la recherche de suprématie.
Les Etats-Unis ont acquis dans ce domaine une expérience très importante. La première puissance du monde a compris qu’il fallait à tout prix éviter la « haine mondiale » découlant d’une position de suprématie.
Cette préoccupation n’est pas nouvelle.
Au début du XXè siècle, l’ingénieur allemand Herzog l’exprimait dans son ouvrage traduit en français « Le plan de guerre commerciale de l’Allemagne ». A la fin des années 90, des membres de l’administration Clinton soulignaient aussi ce risque.
La dissimulation de la conquête passe par des stratégies d’influence qui s’appuient le plus souvent sur une moralisation de l’activité économique. Ce « blanchiment » de la volonté de conquête de marchés s’exprime par le biais du « storytelling » de fondations privées positionnées comme « neutres ». L’encerclement cognitif n’est pas que passif, il est aussi actif.
Ce nouvel art de la guerre économique contemporaine consiste à exploiter habilement le cadre polémique de la société civile ainsi que la caisse de résonance des réseaux sociaux.
La dissimulation de l’attaque passe par l’instrumentalisation d’acteurs de la société civile qui mènent des attaques informationnelles contre des secteurs, des filières ou des entreprises prises pour cible par des intérêts nord-américains.
Manipulations sur le web et les réseaux sociaux : l'encerclement cognitif [Christian Harbulot,Directeur de l'Ecole de Guerre Economique et Directeur associé du cabinet Spin Partners]
Quelques exemples
http://www.communicationetinfluence.fr/2020/06/04/n111-mai-2020-chineetats-unis-sortie-de-crise-la-guerre-economique-systemique-comme-grille-de-decryptage/
« La guerre économique aujourd’hui est systémique parce que les puissances sont obligées de travailler sur plusieurs échiquiers et d’orchestrer des jeux d’acteurs, sur le terrain ouvert, tout en dissimulant leur stratégie, ce qui exige un savoir-faire bien plus subtil qu’il n’y paraît.
Il s’agit là d’une guerre systémique. Or, faire face à des logiques systémiques implique que l’on intègre dans son raisonnement le jeu caché des acteurs, différents types d’échiquiers où se déploient des rapports de force, différents types de guerre de l’information – ouvertes, semi-fermées ou fermées…
C’est l’objet de ces Cahiers que de s’attaquer à ces questions »…
De fait, jamais les jeux informationnels et communicationnels n’ont été autant au cœur des préoccupations de nos sociétés.PDF
.................Encerclement cognitif chinois, soft colonialisme ?
https://www.ege.fr/infoguerre/encerclement-cognitif-chinois-soft-colonialisme
Cet encerclement cognitif qui fonde un des systèmes stratégiques de ce « soft colonialisme », a permis à la Chine de progressivement conquérir des positions dominantes sur les différents échiquiers en présence (économique, politique, sociétal) à l’échelle mondiale.PDF
.....
Encerclement cognitif par l’« agribashing »
https://www.ege.fr/infoguerre/2019/12/encerclement-cognitif-l-agribashing
Bilan en 2019 de la guerre économique sur la filière laitière
L’Europe est le premier et un des trois seuls exportateurs mondiaux de lait avec la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis.
La France est le deuxième producteur de lait en Europe après l’Allemagne. Les exploitations sont de plus en plus grandes, produisent plus et de meilleure qualité. Cependant, la situation des producteurs laitiers en France reste alarmante.
Aujourd’hui le prix du lait en France est le même qu’il y a 30 ans. Le court du lait est en moyenne à 330 Euros à la tonne, alors que l’on devrait être à 450 Euros en Euros constant aujourd’hui. Effectivement, les exploitations sont plus grandes, les contraintes environnementales et sanitaires sont plus fortes et les contraintes sociétales, comme le bien-être animal, le bio, induisent des coûts de production toujours en hausse.
De plus, les différentes attaques informationnelles depuis plus de 10 ans, provenant des Végan, des associations comme L-214, les discours anti-lait des nutritionnistes et diététiciens d’ONG comme PETIA, les mouvements environnementaux (prônant entre autre le sans pesticide, le sans médicaments, la protection de l’eau) engendrent une crise profonde des producteurs de laits, une baisse du moral de la profession quant à la viabilité et la durabilité économique de leurs exploitations.
Le bilan de ce travail de sape est clair sur le plan humain : un taux de suicides chez les producteurs de lait 30 fois plus élevé par rapport aux autres catégories professionnelles (statistiquement : un suicide tous les jours).
C’est la deuxième cause de mortalité après le cancer chez les producteurs laitiers. Un producteur sur deux a plus de 50 ans ; 42% d’exploitations ont disparu en moins en 10 ans, dont 20% dans les 5 dernières années (rapport officiel 2019 du CNIEL). Le moral de la profession est vraiment atteint ; il montre des signes d’abandon de leur combat car ils ont l’impression de ne pas pouvoir vaincre. Ainsi nous constatons que pour qu’une guerre par l’information réussisse, il est primordial de saper le moral de son ennemi.
Cela répond à un principe de Sun Tzu : « Être victorieux dans tous les combats n’est pas la fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. ». La situation actuelle des producteurs laitiers en est une illustration parfaite : les actions de guerre par l’information depuis plus de 10 ans sur la filière portent tous leurs fruits actuellement.
Les producteurs laitiers sont les victimes d’un encerclement cognitif réussi
Le cas des producteurs laitiers est un cas d’école d’un d’encerclement cognitif réussi : lors d’interview, la profession des producteurs n’est pas capable de définir d’où viennent réellement les attaques informationnelles et surtout à quelle fin elles sont mises en œuvre.
De plus, lorsque la profession déclare « On nous a appris et demandé de produire plus et aujourd’hui nous sommes les empoisonneurs », cela montre bien que le malaise de la profession vient de la réussite par un travail de sape lors de ces 10 dernières années, à détruire la légitimité, la crédibilité et l’image des producteurs Français ; c’est par ailleurs et sans aucune coïncidence la définition même du but de l’encerclement cognitif de l’attaquant pour sa cible.
La cible a tellement bien été atteinte que la profession même n’attire plus les ressources et les repreneurs parmi les jeunes générations dans la production laitière. Si nous nous projetons dans l’avenir et que nous ne faisons rien pour contre-attaquer, dans 25 ans il n’y aura plus de producteurs.
La France sera dépendante alimentairement et donc plus souveraine. La Chine aura racheté nos terres agricoles, comme cela est déjà le cas dans le Berry, afin de nourrir sa population.
L’entrée de nouveaux joueurs venant de la Silicon Valley
Il est important de connaitre ses ennemis et donc les commanditaires de cet encerclement cognitif. Un premier niveau d’analyse met en lumière les acteurs classiques de la filière, bien connus des producteurs de lait et de viande : ce sont les transformateurs (comme Lactalis, numéro 1 mondial, avec un chiffre d’affaire de 20,7 milliards d’USD en 2017) et les distributeurs (Auchan, Carrefour, Leclerc, etc.), qui se focalisent sur leurs marges, au détriment du coût des matières premières et de ceux qui les produisent.
Il est maintenant important d’expliquer aux producteurs que l’encerclement cognitif dont ils sont les victimes et cette guerre économique qu’ils subissent, vient de commanditaires ayant des cercles d’influences et d’intérêts différents, mais qui se retrouvent sur un objectif principal : favoriser la cellule végétale au détriment de la cellule animale afin de s’ouvrir de nouveaux marchés pour continuer à croître économiquement, répondre aux besoins des actionnaires et rester ou devenir encore plus puissant.
Les premiers commanditaires sont les filières et multinationales étrangères faisant leur business sur la cellule végétale.
- Spoiler:
Typiquement, on y retrouve les céréaliers qui y voient une opportunité d’augmenter leurs marges en vendant leurs produits pour l’alimentation humaine et non uniquement pour l’alimentation des animaux d’élevages. Ils ouvrent de nouveaux marchés en proposant des produits de substitution aux produits issus de la cellule animale comme la viande et le lait.
On retrouve aussi dans ce premier niveau l’ensemble des filières internationales de production de viande et de lait concurrentes, qui vise à déstabiliser et détruire l’autonomie alimentaire du marché Français et Européen, afin par la suite de s’ouvrir facilement et sans résistance un nouveau marché, qui est à forte valeur ajoutée, car très mature en France et en Europe. Leurs actions de guerre par l’information, d’influence et de lobbying se retrouvent et s’expriment, de façon voilée, dans les différents accords internationaux (comme le CETA, le Mercosur, etc.) ou dans des actions de financement des ONG et associations ou autres intermédiaires pour déstabiliser la filière Française et Européenne.
Les deuxièmes commanditaires sont les nouveaux acteurs entrant ces dernières années dans le marché de l’alimentation : les grandes entreprises et les startups de la Silicon Valley.
- Spoiler:
Ces acteurs (Bill Gates, Microsoft, Richard Branson, Virgin, et Jack Welch, General Motors) investissent massivement dans les startups de production de viande artificielle (comme Memphis Meats), et ont levé près de 1 milliard d’euros en 2018. Ils sont donc les commanditaires de loin les plus agressifs actuellement car ils sont non seulement à la conquête des parts de marché classique, mais aussi dans la création et le développement de la demande et du marché de la viande de substitution.
Deux facteurs expliquent ces investissements massifs.
Le premier, trop sous-estimé, est l’influence des contre-cultures californiennes pro végan sur les dirigeants des entreprises high tech (Pour exemple, Steve Jobs était un ardent végétarien, ou encore Mark Zuckerberg qui a adopté ce régime alimentaire depuis 2011), qui développe la culture d’investisseurs impliqués socialement : « gagner de l’argent tout en agissant pour une bonne cause ».
Le deuxième est l’ouverture d’un nouveau marché prêt à décoller : en effet, l’ensemble des financements d’actions menées via des associations et des ONG a permis de créer la demande sur ce nouveau marché (prendre de nombreuses parts de marché sur le marché mondial de la viande mais également créer un nouveau produit technologique), qui est estimée à plus de 110 milliards dans 10 ans (source Barclays). Les technologies de production de viande artificielle et d’industrialisation sont présentes et deviennes matures. Dans ce contexte, il est normal de voir des manœuvres de déstabilisation des filières viande et lait en France ainsi qu’une guerre par l’information anti viande afin de favoriser le marché des start-ups du secteur de la viande artificielle (Memphis Meats Beyond Meat, Impossible Foods, The Vegetarian Butcher, Moving Mountains). Pour exemple, le financement de deux associations américaines : l’Human League en 2016 et en 2017 l’Open Philanthropy Project fait un don de 1,1 million d’euros au profit de L214. Or, les mêmes fonds financent les start-ups de produits de substitution à la viande. Il n’y a pas de coïncidences dans cet exemple : en effet, par le biais de ses financements « philanthropiques », les entreprises de la Silicon Valley utilisent l’association L214 comme un « bras armé » en France et un outil efficace de déstabilisation de la filière d’élevage à des fins de guerre économique.
Enfin, les troisièmes commanditaires qui doivent être pris en compte car ils sont très puissants, influents, et quelle que soit la conclusion de la guerre entre la cellule végétale ou animale y voient des opportunités économiques : ce sont les grands laboratoires et leurs filiales qui vont pouvoir fournir les compléments, additifs et tous produits issus de la chimie de synthèse, afin de pallier les carences du « full » végétal et donc se créer de nouveau marchés et de nouveaux vecteurs d’accroissement économique.
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