Bonjour tous,

Bonjour à tous,


1 – le demi siècle passé, itinérant, avec une grande passion depuis toujours des nouvelles technologies devenues mâtures aujourd’hui.
2 - La toute simple observation du dernier demi siècle d’évolution de notre environnement, des changements profonds constatés et des conséquences maintenant et à venir, quasiment inévitables sur un relatif court terme.
3 - Beaucoup de choses en lien avec les nouvelles technologies, mais pas nécessairement stratégiques dans les domaines qui nous intéressent ici. Scénario actuel pas prévu dans l’orientation professionnelle. Dommage. 3ème cycle universitaire, avec une dominante sur les nouvelles technologies, …, avec l’expérience d’enseignement, ainsi que la conception, mise en œuvre et exploitation de systèmes complexes, dans des environnements parfois hostiles. Capacité à pouvoir réparer de nombreux objets technologiques, s’ils se présentent sous une forme où la réparation reste possible, sans outillage trop complexe.
Accessoirement, une connaissance des systèmes de communication radio fréquences, comment cela fonctionne, comment en tirer le meilleur parti, comment les protéger et même les préserver en environnement difficile. Exemple avec les petits baofeng qui disposent de fonctionnalités avancées, de programmation simplifié avec chirp, ainsi que de possibilité de connectivité avec des aériens additionnels, pour des meilleures conditions de réception.
Les compétences essentielles restent l’aptitude à appréhender de nouveaux périmètres mal connus ou inconnus, faire la part des choses avec justesse, s’agissant d’interlocuteurs et de leurs intentions.
4 - C’est le point noir, mis à part la maîtrise des systèmes de radio communication autonomes, tout ou presque des savoirs à maîtriser dans le contexte qui nous intéresse ici sont à apprendre pour certains et à approfondir pour d'autres, avec certaines expériences à réaliser.
5 - Savoir un peu plus, pour pouvoir aider, orienter, voir préparer, dans la mesure du possible, de jeunes enfants, de la meilleure façon possible, afin qu’ils puissent minimiser les difficultés énormes qu’ils vont rencontrer dans les décennies à venir et peut-être même, bien plus rapidement que nous pouvons nous y attendre.
6 - Rien de moins que l’écroulement total ou partiel de notre civilisation humaine, telle que nous la connaissons aujourd’hui, à partir d’une simple rupture d’un des points d’équilibre du système quasiment hors sol, dans lequel nous vivons,avec l'effet de cascade qui va faire que beaucoup de choses vont dégringoler. Dans la situation actuelle, cela peut survenir, d’un moment à l’autre, sans prévenance, avec un quasi déterminisme, si l’on considère les décennies à venir (sur les doigts d’une main).
7 - Comme déjà dit en 4°), tout ou presque est à apprendre, s’agissant de thèmes mal connus et donc pas maîtrisés. Contributions possibles, par effets de bords, si cela s’y prête, en lien avec les domaines d’expertises techniques maîtrisés.
8 - Commencer peut-être par ce qui est bien connu, contribuer si cela est d’intérêt ou insuffisamment documenté, sur le domaine des radios communications résilientes et autonomes, via les low technologies et les moyens simples, accessibles à tous.
9 - Quasiment tous, sans rechercher l’expertise dans aucun, compte tenu du niveau de connaissance actuel.
10 – A développer plus tard, suivant les attentes possibles d’autres membres.

La charte :

Les 8 règles de survie sur Olduvaï :

- 1) On n'aborde pas d'autres thématiques que les nôtres. (a).
- 2) Du signal & des faits, pas de bruit (b).
- 3) Pas de prosélytisme (c).
Les règles qui suivent sont de simples règles de bon sens.
- 4) Du sang froid & pas d'incivilités.
- 5) Nulle incitation à transgresser la loi + respect du droit d'auteur.
- 6) Ni pub, ni Spam (d).
- 7) Ecrire & s’exprimer lisiblement.
- 8) Si vous êtes nouveau, vous devez vous présenter.

(a) Préparation aux situations de crise (preparedness & prepping) et résilience communautaire.
(b) Signal = messages constructifs et pertinents, avec du contenu qui participe à transmettre du savoir, du savoir faire et/ou une expérience personnelle. Soit le contraire du bruit/blabla = opinions et ressenti personnels, querelles d'ego, hors sujets, etc. POSTEZ UTILE.
(c) Action de chercher à susciter l'adhésion à ses idées politiques, religieuses, etc.
(d) Pas de pub intéressée, intrusive et agressive. N'utilisez pas nos forums à quelque fin personnelle, mercantile ou idéologique que ce soit.

Sanctions à l'encontre des contrevenants (mettant de la mauvaise volonté à respecter la charte) ; les spammeurs, semeurs de haine, etc étant bannis d'office :

- première contravention, bannissement une semaine ;
- deuxième contravention, bannissement un mois ;
- troisième et dernière contravention, bannissement définitif.

Les membres qui titillent durablement la modération - par des provocations répétées, en provoquant et/ou en alimentant des flammewars, en floodant, etc -, sans toutefois violer la charte de manière manifeste et dont le rapport signal/bruit qu'ils apportent ici se situe largement en faveur du bruit, seront bannis.

A noter que toute contravention à la charte pourra être accompagnée d'une perte de statut(s) ; statut de premium, d'animateur, etc et du droit à poster sur nos forums.

Pour info, voici la charte que les modos s'appliquent à eux-mêmes pour modérer les fils de discussion sur nos forums (cliquez sur spoiler pour faire apparaître).[size=13]SPOILER:Par la présente, vous signifiez avoir pris connaissance de notre règlement et de notre charte.
Signer en reportant son pseudo, ici : …..

[/size]

Par la présente, vous signifiez avoir pris connaissance de notre règlement et de notre charte.
Signer en reportant son pseudo, ici : akset
Merci à tous les participants, de la capitalisation des informations et expériences déjà présentes sur ce forum.

Bonjour,
il manque la charte et son acceptation  , c'est ICI

Pt B a écrit:Bonjour,
il manque la charte et son acceptation  , c'est ICI

C'était presque bon.
J'ai édité la charte dans la présentation.

Bienvenue

Salut Akset et bienvenue sur le forum !

Si tu te prépares à l'effondrement de la civilisation et que tu ne touches pour l'instant qu'aux commos, tu as du chemin à faire, bon courage ! Après si tu es bon dans ton domaine et que tu as un réseau, tu as moins besoin de devenir couteau suisse.

Bienvenue à toi !

Welcome :-)

Disons que je dois d'abord bien identifier les différents périmètres à couvrir, particulièrement ceux dont je n'avais pas forcément conscience, de façon spontanée, sans doute fixer certaines priorités parmi ces périmètres, puis foncer, en fixant des objectifs atteignables et faisables, à mon niveau. Voir ensuite élever le niveau et réitérer sur de nouveaux objectifs plus ambitieux. Je vais procéder de façon incrémentale, afin de rendre chacune des étapes faisables et progresser.

Ça me parait être une bonne méthode de travail.
N'oublies pas que les petites rivières font les grand cours d'eau :-)

Je pense qu'une stratégie intelligente serait de partir de la situation normale et de te demander ce que tu aurais besoin d'avoir et de savoir si par exemple le réseau électrique serait coupé momentanément (puis plus tard dans ta prépa, de manière définitive), comme ça tu vas graduellement redescendre jusqu'aux technologies primitives qui représentent un peu le noyau élémentaire de la survie.
Un jour je compte finir d'écrire un bouquin un peu dans le style, mais qui partirait plutôt des compétences primitives avant d'arriver sur la conquête spatiale, un peu à la sauce Sid Meier's Civilization !

montargie a écrit:Ça me parait être une bonne méthode de travail.
N'oublies pas que les petites rivières font les grand cours d'eau :-)

Merci montargie de ton conseil. Non, je n'oublie pas et n'oublierai pas qu'avec des gouttes, nous formons des flaques et que petit à petit, nous finissons par construire quelque chose qui prend forme, pour aboutir à ce que nous souhaitons. C'est l'histoire du colibri et de l'incendie.

Cette portion de vie derrière moi m'a sacrément fait des rappels sur la façon de devoir faire les choses,si je m'égarais en chemin. Je ne dois pas être le seul .
Les chemins suivis par les participants ici ne sont forcément simples, suivant la façon d'aborder les choses, mais aussi, d'où l'on part.

Si l'on considère par exemple, d'où semble partir le dernier membre venant de se présenter sur le forum, on se dit qu'il semble déjà tremper dans un milieu propice à l'autonomie, en étant déjà immergé dans un environnement où l'adaptation à des besoins moindres semble être moins élevée que pour un citadin ne s'étant jamais trop posé de question et ne réalisant pas qu'il vit totalement hors sol.

Notre chemin à parcourir semble dépendre pour beaucoup d'où nous partons, en plus des savoirs essentiels que nous avons ou pas.
Quelqu'un qui vit déjà hors des villes et cités, qui travaille et vit de la terre semble avoir un avantage considérablement décisif, dans sa façon d'appréhender les choses. Le chemin à suivre et son parcours d'adaptation pourraient en être considérablement facilités. Disons qu'il s'agit de ma vision actuelle des choses. Je me trompe peut-être. Disons que c'est l'idée que je m'en fais, si je devais traduire mon état d'esprit.
Sans caricaturer les choses, j'ai cette perception que naître paysan semble être un avantage décisif pour ce parcours : Beaucoup de bons réflexes, de meilleures habitudes, une bien meilleure éducation vis à vis des choses réellement essentielles et aussi, moins de dépendances aux choses futiles (liste non limitative) . Encore merci et bonne journée.

Canis Lupus a écrit:Je pense qu'une stratégie intelligente serait de partir de la situation normale et de te demander ce que tu aurais besoin d'avoir et de savoir si par exemple le réseau électrique serait coupé momentanément (puis plus tard dans ta prépa, de manière définitive), comme ça tu vas graduellement redescendre jusqu'aux technologies primitives qui représentent un peu le noyau élémentaire de la survie.
Un jour je compte finir d'écrire un bouquin un peu dans le style, mais qui partirait plutôt des compétences primitives avant d'arriver sur la conquête spatiale, un peu à la sauce Sid Meier's   Civilization !

Oui Canis Lupus, se poser un instant et songer aux choses justes essentielles, réellement indispensables. C'est une démarche tellement simple à poser, mais tellement compliquée que de devoir juste imaginer cet essentiel, quand on baigne dans une multitude de mauvaises habitudes dont nous n'avons même plus forcément conscience.
Ce confort que nous donne notre société (dans nos contrés dites civilisées), nous a façonné d'une telle façon, que nous ne réalisons même plus, dans de nombreuses circonstances, par nos actions et activités, les coûts réels (en terme de contribution GES, Gaz à Effet de Serre, dépense d'énergie fossile, impact sur notre environnement, ...) mis en oeuvre.
En fait, nous ne réalisons même plus, notre réelle contribution à la destruction insidieuse de notre environnement, qui fait, que nous devons en venir à nous poser des questions, envisager l'écroulement de l'édifice, pour anticiper les conséquences désastreuses qui fait que nous en sommes à ce stade, avec cette posture de contournement des difficultés à devoir prendre, donc s'adapter, comme le font les membres de cet espace.
Tu l'auras compris, mis à part une grande lucidité de la situation telle qu'elle est vraiment, j'ai un sacré bout de chemin à parcourir. La lucidité est ma plus grande alliée, mais aussi le moteur pour me faire avancer. L'objectif final est d'être "prêt", non pas pour sauver ma peau (j'ai un âge raisonnable qui fait que cela n'est plus essentiel), mais aider à préparer concrètement de jeunes enfants à ce qu va suivre et qui me fait craindre pour eux. Encore merci de tes conseils et bonne journée.

Bonjour et bienvenue. 

Asket a écrit:Sans caricaturer les choses, j'ai cette perception que naître paysan semble être un avantage décisif pour ce parcours : Beaucoup de bons réflexes, de meilleures habitudes, une bien meilleure éducation vis à vis des choses réellement essentielles et aussi, moins de dépendances aux choses futiles (liste non limitative). 

Je ne veux pas généraliser, mais certains paysans de mon coin sont très loin de cette image. 
Si on leur enlève le tracteur, les engrais et la PAC, ils sont morts à brève échéance. 
Beaucoup par chez moi n'ont même pas un potager...

Par contre, je connais bien les directeurs des lycées agricoles de mon coin, qui font de la formation pour adultes. Les seuls projets agricoles un peu originaux et qui ont potentiellement un avenir, sont ceux portés par des urbains en reconversion professionnelle.
Les enfants d'agriculteurs, généralement, s'orientent plutôt vers des filières "mécanique agricole". 

Enfin, un dernier point : le monde agricole (par chez moi) est traversé par des "modes" qui tendent à financiariser l'activité, comme par exemple les hangars solaires, qui ne sont que des montages financiers ; ou les élevages bovins hors-sol, dans lesquels l'agriculteur n'est plus qu'un bailleur de surface bétonnée financée à grands coups de subventions PAC, un gestionnaire de flux de merde de veaux et un surveillant de niveau des silos de bouffe. 

Je ne généralise pas, bien évidemment, mais la tendance est effrayante.

Bienvenue a toi

Résilient a écrit:...
Je ne veux pas généraliser, mais certains paysans de mon coin sont très loin de cette image. 
Si on leur enlève le tracteur, les engrais et la PAC, ils sont morts à brève échéance. 
Beaucoup par chez moi n'ont même pas un potager...

Par contre, je connais bien les directeurs des lycées agricoles de mon coin, qui font de la formation pour adultes. Les seuls projets agricoles un peu originaux et qui ont potentiellement un avenir, sont ceux portés par des urbains en reconversion professionnelle.
Les enfants d'agriculteurs, généralement, s'orientent plutôt vers des filières "mécanique agricole". 

Enfin, un dernier point : le monde agricole (par chez moi) est traversé par des "modes" qui tendent à financiariser l'activité, comme par exemple les hangars solaires, qui ne sont que des montages financiers ; ou les élevages bovins hors-sol, dans lesquels l'agriculteur n'est plus qu'un bailleur de surface bétonnée financée à grands coups de subventions PAC, un gestionnaire de flux de merde de veaux et un surveillant de niveau des silos de bouffe. 

Je ne généralise pas, bien évidemment, mais la tendance est effrayante.

Oui, Résilient, le témoignage que tu nous partages est plutôt sombre, mais hélas réaliste (tu as les yeux dessus et tu vois donc la réalité des choses telle qu'elle est).
C'est sans doute dommage. Les campagnes offrent plus de facilités pour ne pas se laisser pervertir où plutôt, le devraient.
Heureusement, il existe d'autres situations où tous n'ont pas sombré dans cette perversion, en ne se laissant pas tenter. Sont-ils les plus nombreux ? Ton témoignage ne laisse pas vraiment de suspens sur la situation.
Cette chasse à la subvention dénature les comportements et participe à générer ce que tu décris. L'appât du gain financier perverti l'homme et fini par lui faire faire n'importe quoi. Il ne pense plus avec son cerveau, mais avec l'épaisseur de son portefeuille. Sa priorité devient l'enrichissement personnel : Faire de l'argent, sans songer aux conséquences et à la finalité.
Nous sommes face à la nature humaine

Disons que l'environnement des campagnes est bien plus propice à l'autonomie, en offrant des possibilités de s'alimenter, s'abriter, assurer sa sécurité physique, sans certaines difficultés rencontrées dans les citées et milieux urbains. Après, tout dépend de ce que l'on en fait, d'être en campagne. Comme tu le décris, on peut vivre en campagne, sans profiter des possibilités positives que cela pourrait offrir. C'est donc pas un avantage décisif dont tout le monde profite.

De toute façon, la vie dans les campagnes n'est pas plus simple. Disons qu'elle est plus favorable, en permettant d'avoir plus facilement "la main", pour être autonome, donc moins dépendant d'un système et des autres. Le prix à payer est plus de rudesse, plus d'exigences personnelles, pour moins de confort. Après, il faut savoir ce que nous voulons. L'autonomie a un prix

Dans les villes, les urbains sont contraints et dépendants. C'est un autre prix que beaucoup payent pour le niveau de confort souhaité. C'est une forme de compromission qui ne le dit pas explicitement. Par ce choix, c'est une vie "hors sol" que vivent les urbains, pour une grande majorité d'entre eux. Ils sont les plus éloignés de la possibilité simple de cultiver leur autonomie. C'est aussi une question de priorité. Tout dépend des personnes et des aspirations.

C'est à partir d'un tel constat qu'on se pose la question du "où vivre", où s'installer". Mais là, il existe un tas de paramètres qui entrent en jeux. L'activité pro, la proximité de proches aimés, l'attachement qu'on peut avoir ou pas aux lieux, ... C'est un vaste sujet qui a sans doute déjà été débattu ici. Il me faut balayer vos échanges et contributions, afin d'aller plus loin.
Merci Résilient de ce témoignage, merci à tous de votre accueil et bonne journée