Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
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Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Salut,
Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement.
Dans ce contexte d'épidémie de Covid-19, ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.
Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures.
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2636665-syndrome-de-la-cabane-definition-symptome-test-cause-solutions-deconfinement/
Le syndrome de la cabane (aussi appelé le syndrome de l'escargot) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement.
Dans ce contexte d'épidémie de Covid-19, ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.
Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel, pendant 8 semaines, on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures.
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2636665-syndrome-de-la-cabane-definition-symptome-test-cause-solutions-deconfinement/
Définition : qu'est-ce que le syndrome de la cabane ?
"Ce syndrome n'est pas nouveau, il a été théorisé au début du XXè siècle après la Ruée vers l'or qui a débuté en 1948 aux Etats-Unis en Californie. A cette époque, des hommes partaient plusieurs mois chercher les précieuses pépites et dormaient dans de petites cabanes de fortune complètement isolées de la civilisation.
A leur retour, ils éprouvaient une certaine méfiance à l'égard des gens qui les entouraient, une peur de la vie sociale ainsi qu'une nostalgie de leur vie recluse", raconte Johanna Rozenblum.
C'est aussi un syndrome visible après une longue hospitalisation ou dans certaines professions comme les gardiens de phare.
.......
Quels sont les symptômes ?
"Précisons que le syndrome de la cabane n'est pas une pathologie psychiatrique ni une maladie, c'est un état émotionnel transitoire qui a vocation à s'améliorer si on le prend en charge", tient à rétablir Johanna Rozenblum. Pour autant, la symptomatologie du syndrome de la cabane peut s'apparenter à celle de la dépression caractérisée par :
- Une fatigue émotionnelle.
- Une perte de motivation avec un versant anxieux qui prend le pas lorsqu'il s'agit de sortir.
- Une peur de tout ce qui pourrait nous arriver à l'extérieur, "un monde qui incarne alors tous les dangers", indique-t-elle.
.....
Cause, signification : comment expliquer le syndrome de la cabane ?
"Le 17 mars, nous apprenons que nous devons rester au maximum isolés à notre domicile. Cela sonne comme un changement radical de vie pour beaucoup d'entre nous.
Pour l'accepter et ne pas vivre ce confinement comme une injonction punitive ou une privation de libertés, il a fallu comprendre et accepter que cet isolement nous permettait de nous protéger nous-même, nos proches et du fait que nous participions à un effort collectif pour lutter contre le virus", relate notre interlocutrice. En restant chez nous, nous sommes devenus acteurs de la lutte contre le Covid-19, notre domicile est devenu notre première arme de défense, que certains ont pu considérer comme un "cocon protecteur", "une carapace".
A la levée du confinement, on a dû apprendre à s'adapter à un nouveau mode de vie, auquel on s'était déshabitué.
Ce syndrome de la cabane cristallise plusieurs peurs : la peur de la contamination, la peur d'être malade, la peur du regard des autres, la peur de la foule, la peur de retrouver un quotidien stressant...
.......
Test
En l'absence de symptômes typiques, il est difficile de déterminer si une personne souffre d'un syndrome de la cabane. Il n'existe d'ailleurs pas de test officiel pour le décrire. Néanmoins, certains ressentis peuvent évoquer un éventuel syndrome de la cabane et ce sont les émotions/sentiments décrits par la personne qui vont orienter le "diagnostic". Par exemple :
- Une anxiété et un pic de stress lorsqu'il s'agit d'aller dehors.
- Une impression d'être protégé exclusivement chez soi.
- Une peur de se rendre dans un espace clos, un commerce ou un transport en commun par exemple.
- Une peur de recôtoyer d'autres personnes.
- Des angoisses lorsqu'il s'agit de retourner au travail...
......
5 conseils pour vous aider à surmonter le syndrome de la cabane :
- Respecter son rythme et ses émotions
- Ajouter des temps de sortie toutes les semaines, puis tous les deux jours, quotidiennement...
- Faire preuve de patience
- Essayer de relativiser et de rationaliser ses peurs
- En discuter avec ses proches et/ou un psychologue
Beaucoup de Français attendent, avec impatience, la levée progressive du confinement à partir du 3 mai.
Pour autant, une petite minorité d’entre eux se sont accommodés des incitations à rester chez soi et à limiter les interactions sociales. Au point de ne plus souhaiter quitter leur domicile.
C’est ce que les psychologues appellent le syndrome de la cabane – ou bien de l’escargot ou encore du prisonnier.
La peur du retour à la vie normale
« C’est la difficulté que certaines personnes éprouvent à reprendre leur vie sociale d’avant la pandémie. Il s’agit d’un trouble de l’adaptation due à une tendance à l’individualisation qui s’est forgée depuis le début de la crise sanitaire », résume la psychologue Viola Choain, basée à Reims. Elle précise qu’il n’existe pas un profil type de victimes de ce syndrome. Même si « cela touche un peu plus ceux qui présentaient déjà un problème de timidité, une légère peur de l’autre et une tendance au repli social. »
Pour autant, cette praticienne croise aussi, dans son cabinet, « de plus en plus de jeunes qui ne rencontraient aucune de ces difficultés auparavant mais ne savent pas vraiment comment retourner à une vie normale avec toutes les exigences que cela comporte. Il leur est devenu plus facile de rester repliés sur eux-mêmes que d’affronter le monde extérieur. »
S’extraire de la pression sociale
La nécessité d’une prise en charge à travers des thérapies cognitives et comportementales dépend de l’ampleur que prend ce phénomène. « Dans une certaine mesure, cela peut se révéler positif en permettant à certaines personnes de s’extraire un peu de la pression de la société. En revanche, cela s’avère négatif quand ce syndrome dure trop longtemps, de manière trop prononcée et empêche de vivre au point que la peur du monde extérieur devienne une contrainte », détaille Viola Choain.
......
KrAvEn, un ptit breton, victor81, H2Monfreid et Thepoete aiment ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Epidémie d'état dépressif chez les jeunes, depuis le déconfinement et ce n'est pas que dû au covid, mais à une absence de sens, à l'éco-anxiété, à la peur de l'avenir...
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Pas que les jeunes d'ailleurs puisque ça fait quelques fois que je vois que certains de 20/40 ans ans ne font plus d'enfants par crainte du monde à venir.
Pour info mon médecin du travail m'a diagnostiqué ce syndrome mais pour lui il était déjà présent chez moi avant le confinement et le fait de vivre en forêt n'a fait que révéler la chose.
Pour info mon médecin du travail m'a diagnostiqué ce syndrome mais pour lui il était déjà présent chez moi avant le confinement et le fait de vivre en forêt n'a fait que révéler la chose.
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Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
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mathieu frank aime ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Je pense que cela affecte toutes les tranches d'âges à partir du moment ou tu te poses des questions sur le chemin vers lequel on veut nous conduire.
NonoMacbill- Membre
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
J'ai la chance d'être prof .
C'est assez inquiétant le nombre de gamins en phobie scolaire .
Le plus flippant , c'est que ça ressemble pas à un mal être simulé pour se la jouer école buissonnière .
Le nombre de fragiles que l'on a construit en 2 décennies ... je me moque pas d'eux eh , je les plains . C'est nous , les constructeurs , qui devrions avoir honte .
C'est assez inquiétant le nombre de gamins en phobie scolaire .
Le plus flippant , c'est que ça ressemble pas à un mal être simulé pour se la jouer école buissonnière .
Le nombre de fragiles que l'on a construit en 2 décennies ... je me moque pas d'eux eh , je les plains . C'est nous , les constructeurs , qui devrions avoir honte .
daeron- Membre
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
daeron a écrit:J'ai la chance d'être prof .
C'est assez inquiétant le nombre de gamins en phobie scolaire .
Le plus flippant , c'est que ça ressemble pas à un mal être simulé pour se la jouer école buissonnière .
Le nombre de fragiles que l'on a construit en 2 décennies ... je me moque pas d'eux eh , je les plains . C'est nous , les constructeurs , qui devrions avoir honte .
Ma femme est prof en lycée agricole et en cursus forestier post-bac, et c'est la cata...
Le niveau des connaissances et des maîtrises des différentes matières est aussi réellement inquiétant (voire paniquant)...Quand tu as devant toi des gamins de 15-16 ans incapables de comprendre un énoncé ou qui te balancent 40 (quarante) fautes sur une dictée de 10-15 lignes avec jusqu'à 4 fautes par mot, on peut sans risque anticiper que ces gamins ne maîtriseront jamais leur vie. Ne serait-ce que parce qu'ils seront incapables de gérer leur vie.
Et les consignes sont claires : pas de notation trop "discriminante" ni trop "vexatoire"...Mais certains bruits de couloirs laissent penser que ça risque de changer.
________________________________________________________
"Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir" Franklin Roosvelt
“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Prof également. Je n'aurais pas écrit "chance"...daeron a écrit:J'ai la chance d'être prof .
pvo12- Membre
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merlin06 aime ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Ouais , quand même , chuis en collège de province , j'ai pu gérer en parallèle avec une activité agricole , mais là en approchant de la cinquantaine , ça commence à piquer un peu .
Le truc, qui m'a grave manqué dans ma carrière , c'est la patience , en vieillissant j'en ai acquis un peu .
Pendant longtemps , j'ai pas aimé ce boulot , maintenant j'ai appris à y trouver mon compte .
Je trouve de plus en plus indécent , notre propension à nous plaindre , et je parle pas du tout que du corps enseignant eh , plutôt en temps que peuple , voire civilisation .
Y a peut être un peu de provoc dans ce "j 'ai de la chance" , mais c'est en grande partie ce que je pense .
Le truc, qui m'a grave manqué dans ma carrière , c'est la patience , en vieillissant j'en ai acquis un peu .
Pendant longtemps , j'ai pas aimé ce boulot , maintenant j'ai appris à y trouver mon compte .
Je trouve de plus en plus indécent , notre propension à nous plaindre , et je parle pas du tout que du corps enseignant eh , plutôt en temps que peuple , voire civilisation .
Y a peut être un peu de provoc dans ce "j 'ai de la chance" , mais c'est en grande partie ce que je pense .
daeron- Membre
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
quand on voit ce qu'est devenu le monde , et les relations interhumaines, je me demande si ce syndrome n'est pas tout simplement avoir eu le temps de voir la réalité en face ,une fois sorti du tourbillon obnubilant de la vie quotidienne
Dernière édition par mathieu frank le Lun 18 Mar 2024 - 17:10, édité 1 fois
mathieu frank- Membre
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Peut-on penser qu'il faudra toujours des livreurs Uber et des aides-soignantes en EHPAD ?Résilient a écrit:
Le niveau des connaissances et des maîtrises des différentes matières est aussi réellement inquiétant (voire paniquant)...Quand tu as devant toi des gamins de 15-16 ans incapables de comprendre un énoncé ou qui te balancent 40 (quarante) fautes sur une dictée de 10-15 lignes avec jusqu'à 4 fautes par mot, on peut sans risque anticiper que ces gamins ne maîtriseront jamais leur vie. Ne serait-ce que parce qu'ils seront incapables de gérer leur vie.
Il faut bien les "former".
L'éducation nationale fait son travail.
Purée, mon fils est passé par les classes prépa. Il se faisait défoncer par certains enseignants.Et les consignes sont claires : pas de notation trop "discriminante" ni trop "vexatoire"...Mais certains bruits de couloirs laissent penser que ça risque de changer.
Même moi qui suis un vilain répressif, je trouvais certaines notations très vexatoires.
Il faudrait trouver un moyen terme entre le laisser-aller total et pourrir un gamin sans lui dire comment s'améliorer.
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Je suis un vilain pas beau.
voilavoila- Membre
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Bref roman d’une centaine de pages, « La cabane » est un texte impactant, empreint de la sensibilité d’un adolescent bloqué chez lui, incapable de franchir la porte d’entrée de sa maison. Abordant avec une vraie intelligence narrative le syndrome de la cabane, Ludovic Lecomte délivre un roman captivant autour de ce sujet méconnu. Une perle qui se dévore en deux heures seulement, mais marque indéniablement son lectorat.
https://leslecturesdechloe.art.blog/2024/02/01/un-roman-prenant-et-bref-sur-un-syndrome-meconnu-la-cabane-de-ludovic-lecomte/
14 Mai. Un jour exceptionnel pour moi.
À condition de réussir, d’aller jusqu’au bout.
Dans deux heures
il faudra poser la main sur la poignée de la porte
l’ouvrir
franchir le seuil
traverser le jardin
dépasser le portillon
faire quelques pas sur le trottoir
demi-tour
rentrer.
Alors… j’aurai réussi
Je serai juste sorti dans la rue
J’aurai juste marché quelques mètres dehors
Mais ce sera la première fois
depuis six moi.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
KrAvEn aime ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Ma femme, cadre hospitalier, retraitée maintenant, a été sollicitée pour donner des cours dans un institut de préparation au test d'entrée en formation d'aide-soignant. Public majoritaire : des femmes d’Afrique francophone n'ayant pu suivre qu'une scolarité chaotique dans des pays très pauvres, mais aussi des candidates de très faible niveau et ce pour des personnes nées ici et ayant pu suivre toute leur scolarité en France.voilavoila a écrit:
Peut-on penser qu'il faudra toujours des livreurs Uber et des aides-soignantes en EHPAD ?
Il faut bien les "former".
On était au niveau de la reprise de la lecture dès que les phrases s'allongent et à la vérification des capacités de calculs 4 opérations (tout en mode exemple médicaux comme le calcul de nombre de boite de cachets pour x jours de traitement).
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Étant encore un peu actif dans le milieu de la santé, je ne travaillerai jamais avec ce type de personnel.Philippe-du-75013 a écrit:Ma femme, cadre hospitalier, retraitée maintenant, a été sollicitée pour donner des cours dans un institut de préparation au test d'entrée en formation d'aide-soignant. Public majoritaire : des femmes d’Afrique francophone n'ayant pu suivre qu'une scolarité chaotique dans des pays très pauvres, mais aussi des candidates de très faible niveau et ce pour des personnes nées ici et ayant pu suivre toute leur scolarité en France.
On était au niveau de la reprise de la lecture dès que les phrases s'allongent et à la vérification des capacités de calculs 4 opérations (tout en mode exemple médicaux comme le calcul de nombre de boite de cachets pour x jours de traitement).
C'est dément cette idée de recréer l'esclavage, à une époque de pénurie de main d'œuvre de toute façon trop chère, y a de l'avenir, faut pas dénigrer !
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Que pourrions-nous apprendre de ton intervention dans le cadre du sujet? Facta?chaton-laveur a écrit:Étant encore un peu actif dans le milieu de la santé, je ne travaillerai jamais avec ce type de personnel.
C'est dément cette idée de recréer l'esclavage, à une époque de pénurie de main d'œuvre de toute façon trop chère, y a de l'avenir, faut pas dénigrer !
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
1. Je n'occuperai jamais la position de 'donneur de leçon' donc 'apprendre' est hors sujet.merlin06 a écrit:Que pourrions-nous apprendre de ton intervention dans le cadre du sujet? Facta?
2. La première ligne de mon poste est une mise en garde (à demi mot peut-être) sur la dégradation du soin qui résulte de la généralisation de ce type de personnel, fondée sur mon expérience (je dirige la plus importante -en nombre de collaborateurs- SEL para-médicale de la Nouvelle-Aquitaine, mais j'ai horreur de devoir être amené à me justifier ainsi, ça fait genre je'm la pète grave).
3. La seconde ligne, teintée d'une ironie rafraîchissante, pointe cette tendance, qu'on observe encore plus particulièrement dans le cadre de la régularisation des sans papiers, de fournir à des secteurs sous tension un néo lumpen-prolétariat.
4. La synthèse de ce deux lignes entendait prolonger le post auquel je répondais pour développer une orientation politique néfaste et allant dans le sens d'un effondrement su système en place (notamment dans ses valeurs sociales).
J'ai été clair, là, tu ne peux le nier. Je veux bien que tu me dises que clair, peut-être, tu t'en balec (je sais aussi parler jeune) néanmoins, vu que c'est pas 'facta' (que je traduirai par hors charte).
Il est fort possible que mes occupations ailleurs (je ne bosse pas que dans ce secteur) débordent dans mon intervention, m'amenant à poser que le survivalisme est d'abord la survie, càd la confrontation à la cité comme milieu social organisé. Le reste, (bushcraft, par exemple) est essentiel. Pour les survivants.
Je ne développerai pas plus, parce que, je te le dis avec toute mon affection, je ne cherche pas plus à vendre un avis (d'où mes ellipses) qu'à emmerder l'éventuel lecteur dont je remercie la mansuétude.
Je retrouve sur ces colonnes (comprend qui peut) une façon qui m'incite à retourner lurker peinard.
Donc, merlin06, je suis enchanté (NDLR tentative désespérée d'humour) d'avoir moi, et on demeure un éternel apprenti, appris de toi, "et facta est lux".
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
Catharing, merlin06 et victor81 aiment ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Chaton-laveur a écrit:mais j'ai horreur de devoir être amené à me justifier ainsi, ça fait genre je'm la pète grave).
Ben, disons que dans la mesure où ces précisions permettent au lecteur de saisir la profondeur analytique de tes propos, je pense qu'il est effectivement fondamental de préciser "d'où tu parles".
Parce que là, en l'occurrence, cette précision donne tout son sens et toute sa légitimité à ton intervention, puisque ça transforme instantanément une opinion de comptoir en témoignage professionnel.
Tu avoueras que c'est loin de s'équivaloir....
Merci pour tes précisions.
Juste une question : SEL, c'est pour "société d'exercice libéral", je présume ? Mais en para-médical, pour les professions réglementées, je ne connais que les kinésithérapeutes ou les laboratoires d'analyses médicales, de mémoire. On en est rendu à ce point de difficulté pour les recrutements dans ces secteurs ? (tu ne réponds que si tu les souhaites, je précise)
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Mouais. Mais justifier la pertinence de ses propos (j'ai plus de copain trotskiste depuis 68 pour parler de quelque part ) m'a toujours paru inappropriée sur un forum sous pseudos.Résilient a écrit:Chaton-laveur a écrit:mais j'ai horreur de devoir être amené à me justifier ainsi, ça fait genre je'm la pète grave).
Ben, disons que dans la mesure où ces précisions permettent au lecteur de saisir la profondeur analytique de tes propos, je pense qu'il est effectivement fondamental de préciser "d'où tu parles".
Parce que là, en l'occurrence, cette précision donne tout son sens et toute sa légitimité à ton intervention, puisque ça transforme instantanément une opinion de comptoir en témoignage professionnel.
Tu avoueras que c'est loin de s'équivaloir....
Bon voila, pour en finir avec ce 'passage obligé': BTS d'ingénierie & maintenance des machinismes agricoles et industriels, DE infirmier (j'ai mon cabinet=cette SEL), ingénieur-conseil en rétro-ingénierie numérique de sécurité (je suis directeur associé avec Mme de notre agence/labo de recherche), directeur associé de recherche au CNRS, Centre Internet et Sécurité, groupe 2091.
Je ne recommencerai pas à donner mon pedigree.
Bien sûr. Je ne suis pas bougon ! Jamais ! Les SEL concernent toutes les professions réglementées, de quelque secteur que ce soit. Dans les para-médicales il y a aussi les infirmiers. Puisqu'on se la pète, ma SEL a été crée en même temps que celle d'un copain, lui à Paris. Ensemble on a créé les deux premières SEL para-médicales (12/1992): pondu le truc, fait du forcing contre tout le monde -CPAM, syndicats, URSSAF, CNAM,...- convaincu quelques députés pour faire avancer les décrets d'application alors qu'on était déjà inscrit à nos CCI (obligatoire à l'époque, plus depuis,hélas), fait les textes légaux (statuts, RI, contrats etc.) avec nos juristes et comptables respectifs (et y avait du monde, c'était une première), assigné la CNAM en justice (on a gagné. On gagne toujours, parce qu'on est assez fous pour ne pas perdre).Résilient a écrit:Juste une question : SEL, c'est pour "société d'exercice libéral", je présume ? Mais en para-médical, pour les professions réglementées, je ne connais que les kinésithérapeutes ou les laboratoires d'analyses médicales, de mémoire. On en est rendu à ce point de difficulté pour les recrutements dans ces secteurs ? (tu ne réponds que si tu les souhaites, je précise)
Bon, maintenant le recrutement. On est rendu bien pire que ce que tu sembles imaginer.
La médecine est aujourd'hui entièrement gérée par des comptables œuvrant aux sein des caisses. Quelques vieux mandarins continuent d'user de leurs privilèges (médecines de très haut niveau, recherches, etc.) au sein de quelques pôles d'excellence qui sont mis en avant par les pouvoirs publics pour entretenir un mythe d'excellence générale qui s'est réduit à peau de chagrin. Et on assiste à une hémorragie du personnel hospitalier (privé comme public) que le gouvernement a, ar exemple, tentée de masquer lors de l'épisode Covidien où c'est en fait surtout l'hôpital qui était malade au point de pas être en mesure d'accueillir l'ensemble des cas se présentant, d'où les transferts de patients ici et là.
D'où je parle ici aussi: j'ai été un peu plus de deux années responsable de la logistique sanitaire lors du suivi d'une lèpre pandémique en sub-sahel. Disons que j'ai une courte idée sur la logistique de santé.
En libéral, c'est fini, pour paraphraser les magistrats de Marseille. Les quelques toubibs qui restent sont des vieux de la vieille qui restent car ils ne trouvent plus de successeurs, de rares jeunes qui ne se déplacent plus, les kinés c'est pareil et se déplacent encore moins. Les infirmières (le mouvement national de hier 19/03 n'est pas, je l'espère, passé inaperçu. Un autre est prévu à Paris le 04/04) sont au bout du rouleau.
Les raison sont multiples, aussi bien du côté du choix politique du financement de la santé qui glisse presque entièrement du côté beveridgien au détriment de son financement historique bismarckien, càd abandonnant le financement assurantiel pour se tourner vers une logique assistancielle (choix politique et démographique oblige mais ce n'est pas le lieu pour en parler, je pense) reposant sur la solidarité, que du côté de la paupérisation planifiée des acteurs de la santé. Là non plus je ne m'étendrai pas sur un sujet éminemment clivant.
Alors recruter... De jeunes s'installent gaiement, par un manque de culture professionnelle qui leur rêver de l'eldorado que ce fut (et c'est vrai) jusqu'à ce que leurs banques ou comptables leur remettent les pieds sur terre. Ce qui est dramatique car la culture de chef d'entreprise leur fait défaut pour saisir pleinement ce qui leur arrive. Malheureusement les schémas de leurs contestations se fondent sur la reconnaissance de leurs fonctions comme acteurs du soin alors que l'état distribue lesdites fonctions à d'autres personnels, moins formés, moins payés. Il y a aussi l'astuce de sauver quelques acteurs de guichets publics d'une fonction publique elle aussi en déshérence. Et puis cette phrase de Nietzsche est si vraie: "tout désir de reconnaissance est un désir d'esclave".
Je suis toujours aussi (même vieux) un soignant. Heureusement, cela me permet de naviguer, pour moi-même et mes proches, en recadrant de jeunes blancs-becs maladroits, de devenir prepper pour compenser la perte de notre souveraineté médicamenteuse. Tout le monde n'a pascette chance.
Un exemple: il ont instauré un 'zonage' des cabinets qui fait que dans certains territoires nulle installation n'est possible que si elle succède à un départ. Et on refuse des soins: pas rentables car trop éloignés (les carburants sont plus chers), pas assez de place aux heures demandées par les patients, et, désormais, soins non rentable (le soignant travaille à perte).
Je viens de lire qu'Attal recommence à pointer les soignants comme responsables de fraudes majeures. Fors bien. Peut-être mais certainement pas autant (en sous). Qu'importe, je milite pour ma part pour une grève dure, sans réquisition, et longue. On verra qui cède le premier. Ce n'est pas parce qu tu as un diplôme de soignant que tu dois soigner qui que ce soit. Ce serait d'une part trop simple, d'autre part une nouvelle forme d'esclavage.
Foutaise ce qu'est devenu cet état de la santé (où je déambule depuis 1973) ! Ce qu'on en a tous laissé faire. Il est donc normal que le patient, au final, en paie le prix. Il a cautionné cette dérive. Comme la grenouille dans la casserole placée sur le feu qu'on vient d'allumer et qui ne perçoit pas l'ébouillantage à venir, chacun râler dans son coin car il lui fallait patenter trois mois pour voir qui son gynéco, qui son dermato, l'autre son oculiste. Puis six mois pour son scanner mais la ville moyenne à trente bornes alors qu'il habite dans celle où il y a un CHRU. Toujours se plaignant. Spécialité largement répandue chez les fragiles.
Derrière chez moi il y a, non pas un bois mais une clinique. Qui déménage à la cloche de bois plusieurs de ses services (rhumato, chirurgie viscérale...) par manque de personnel. Lui même sans doute par manque d'attrait. Dû sans doute au manque de financement du personnel. Après tout, on (sur)paye qui on veut, hein. Tout est une question de choix.
Un lumpen-prolétariat ne prodiguera qu'un lumpen-service.
Et je laisse de côté, car il faut être 'dedans' pour en saisir l'ampleur (et puis comme c'est mon autre job, je serai trop bavard) la réglementation (tarifaire particulièrement, qu'on appelle la NGAP - Nomenclature Générale des Actes Professionnels) encadrée par des conventions d'exercice conclues par des syndicats complaisants avec leurs maîtres et intégrée dans des logiciels dont l'orientation générale aliène le praticien de tout final cut (au prétexte d'homologation) dont je m'amuse à constater années après années la simplification (aujourd'hui on touche au simpliste) de l'interface (dans mon cabinet nous co-développons -pour la partie télétransmission qui nécessite un agrément payant et cher- notre logiciel métier) parallèle à la gadgetisation des appareils, alors vendus au prix fort.
Le désert médical/para-médical français, d'abord inventé pour masquer une réalité sociétale réserve quelques surprises qu'on commence à peine à voire éclore quelque part ici où là comme des bulles éclatant à la surface.
Survivalisme, camarade. Et survie de prime abord !
Désolé d'avoir été long, mais j'ai été provoqué
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
victor81 et Résilient aiment ce message
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Chaton Laveur a écrit:Bon voila, pour en finir avec ce 'passage obligé': BTS d'ingénierie & maintenance des machinismes agricoles et industriels, DE infirmier (j'ai mon cabinet=cette SEL), ingénieur-conseil en rétro-ingénierie numérique de sécurité (je suis directeur associé avec Mme de notre agence/labo de recherche), directeur associé de recherche au CNRS, Centre Internet et Sécurité, groupe 2091.
Je ne recommencerai pas à donner mon pedigree.
On s'est mal compris, ou je ne me suis pas exprimé avec suffisamment de clarté : ma remarque était une forme de "remerciement" d'avoir précisé que tes propos résultaient de ton expérience personnelle, et non de brèves de comptoir.
Je me serais contenté de ces précisions-là, en fait :
Chaton laveur a écrit:la dégradation du soin qui résulte de la généralisation de ce type de personnel, fondée sur mon expérience (je dirige la plus importante -en nombre de collaborateurs- SEL para-médicale de la Nouvelle-Aquitaine,
je n'en demandais pas tant (je ne demandais rien, à vrai dire).
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
T'inquiète. C'était juste du bavardageRésilient a écrit:je n'en demandais pas tant (je ne demandais rien, à vrai dire).
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
directeur associé de recherche au CNRS, Centre Internet et Sécurité, groupe 2091.
tu es membre du CIS, le Centre Internet et Societe?
Mazette!!
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victor81- Membre Premium
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Voilà ce que je voulais éviter.victor81 a écrit:directeur associé de recherche au CNRS, Centre Internet et Sécurité, groupe 2091.
tu es membre du CIS, le Centre Internet et Societe?
Mazette!!
Sur le site du CIS on trouve la liste des membres. J'ai un pseudo. David (suite à un vieil échange de mails) est en mesure de doxer ce pseudo. Je le remercie pour sa discrétion.
EOT sur ce point, svp.
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Si tu préfères, on peut enlever les posts trop "indiscrets".
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Re: Le syndrome de la cabane,la peur du déconfinement.
Merci, c'est gentil. Bon, j'ai pas honte non plusRésilient a écrit:Si tu préfères, on peut enlever les posts trop "indiscrets".
Les gens ont lu ce qu'ils ont lu, l'oubli passera dessus. Je ne veux surtout pas jouer le cador (ce que je ne suis légitimement en rien) ni le Tartarin de kermesse.
Laissons l'eau passer sous les ponts, il y en a beaucoup. Mes rares avis demeurent personnels et sont souvent politiquement incorrects. Ça fera le job
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On pourrait dire que j'ai le pardon rancunier.
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