EOLIEN le vent tourne

Salut,


J'étudie en ce moment la question de l'éolien. 
Après avoir pas mal potassé la question voilà ce que j'en retiens et j'aimerai avoir vos avis ainsi que le témoignage de ceux qui sont concernés de près ou de loin ("contre ou pour" qu'importe..)

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Des effets polluants non recyclables :
L’installation et la construction des éoliennes est lourd de conséquences sur l’environnement.
 
- Nacelle : aimants, rouages..) beaucoup de terres rares qui sont des métaux rares et très polluants on les trouve dans les voitures électriques, les panneaux photovoltaïques, téléphones, ordinateurs. A extraire les dégâts écologiques sont terrifiants cela demande énormément d’énergie et d’eau qui devient souillée et chimique, ce qui provoque destruction de terres agricoles, pollution de l’eau, production de déchets radioactifs.
- Mât : c’est une des parties facile à recycler.
- Pales : impossible à recycler (constituée de matériaux composites, résine d’époxy). 16000 tonnes de déchets par an. Mais ça va, a trouvé la solution, on va les enfouir en Afrique. (Cette photo représente un exemple d'enfouissement au Etats-Unis)




- Socle en béton : 600 m3 de béton + ferraille = 50 tonnes = 50 toupies + deux poids lourds par éolienne + un convoi exceptionnel (grue) + 100 camions benne pour 100 mètres de piste. Tous ces travaux impactent l’environnement et le bilan carbone est très lourd et représente pour compenser une année de production par éolienne.
Remarque : il est prévu pour le démantèlement des centrales éoliennes en fin de vie une garantie financière de 50000€/éolienne. En réalité, il ne s’agit que d’une garantie financière à concurrence de 50000€, pour tout enlever, certains devis vont jusqu’à représenter 450000^€ par éolienne. Du coup, quand 20 ans après, on recherche les fonds pour financer le démantèlement qui dépasse largement les 50000€ et comme les actionnaires sont étrangers (très volatiles) et que souvent le capital social de l’entreprise est de seulement 1€. C’est le propriétaire du terrain qui doit financer le démantèlement. Celui-ci étant la plupart du temps insolvable pour de telles sommes, alors c’est la collectivité qui doit payer.
Aux Etats-Unis de nombreux parcs éoliens sont laissés à l’abandon sur place.

 cimetieres_eoliens (tempeteenbeauce.fr)



Si on souhaite faire du « repowering » (changer l’éolienne vétuste par une nouvelle plus puissante et continuer l’exploitation) au lieu du démantèlement dans ce cas ce qu’il faut savoir, c’est qu’il faut refaire un plot en béton à côté du premier.

Le paradoxe des émissions de carbone
L’objectif des éoliennes est principalement de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre alors que c’est tout le contraire. Pourquoi ?
C’est vrai, l’idée est séduisante de produire une électricité propre avec du vent. Mais l’électricité produite par l’éolien est une énergie non stockable (physiquement il est impossible de stocker l’électricité) intermittente (le vent ne souffle pas tout le temps) et non pilotable (l’électricité de l’éolien non stockable doit être envoyée immédiatement dans le réseau et quand le vent ne tourne pas on ne peut pas appuyer sur un bouton pour avoir de l’électricité en cas de pic de consommation par exemple).

D’abord il faut savoir qu’une éolienne commence à produire de l’électricité à partir d’un vent à 10 km/h et à 90km/h le système se bride pour la sécurité. Ainsi, les énergies renouvelables, l’éolien comme le photovoltaïque ne fonctionnent que très peu d’heures /an.
Sur les 8760 heures de l’année, le photovoltaïque ne fonctionne que 1000 heures/ an soit 15% et l’éolien 2000 heures /an soit environ 30% voire 22%.
Donc qu’il y ait 1000 ou 10000 éoliennes si pas de vent pas d’électricité.

Alors on est obligé de compenser cette faible production par les énergies fossiles surtout l’Allemagne qui a mis à l’arrêt la moitié de ses centrales nucléaires. Alors on produit de l’électricité avec des centrales à gaz et à charbon. Plus on arrête le nucléaire plus les centrales à gaz produisent. Les gazier se frottent les mains, Engie par exemple est anti-nucléaire, pro gaz et pour le déploiement des énergies renouvelables à savoir que Engie en France est le premier exploitant d’éoliennes, mais fournit également du gaz. C’est tout bénéfique.

Conclusion, l’éolien est cher et inefficace pour réduire les gaz à effet de serre et son déploiement conduit inexorablement à l’essor de l’énergie fossile.
L’Allemagne à cause de sa politique intensive dans l’éolien et l’arrêt de ses centrales nucléaires produit 10 fois plus de CO2 par KW/h que la France qui je le rappelle est décarbonée à plus de 90%. Du coup la France n’a pas de leçon à recevoir à ce niveau. Pourtant à cause de la transition écologique largement influencée par les lobbyistes allemands elle est obligée de mettre en œuvre des outils et des processus contraires à ses intérêts.
Les usines à charbon de l’Allemagne ont des conséquences environnementales désastreuses dans les autres pays d’Europe à cause des vents d’est en particulier vers la France.



Les effets sur la santé
En France, la distance limite entre une habitation et une éolienne n’est que de 500 mètres alors qu’aux Etats-Unis celle-ci est de 2000 mètres.
Témoignage : un homme entouré depuis 6 ans pas un parc de 11 éoliennes, nous dit que quand le soleil se lève, les pales en mouvement provoquent des effets stroboscopiques qui lui donnent la nausée. De plus quand il fait du vent, le bruit insupportable donne l’impression d’être au bord d’une autoroute.
De nombreuses études et témoignages révèlent des symptômes du genre : irritabilité, problèmes de concentration, de mémoire, insomnies, paniques passagères, palpitations, maux de tête, acouphènes, sensation d’augmentation de la pression intérieure des oreilles, étourdissements, vertiges, nausées, troubles de la vue, tachycardie etc..+ de 2000 pathologies ont été recensées.
 
La question des infrasons produit par les éoliennes
Infrason = onde sonore de basse fréquence inaudible à l’oreille humaine.
Ces infrasons constituent une gêne pour l’humain et l’animal. Après une exposition prolongée ces infrasons causent plus de problèmes que les sons audibles produits par les éoliennes.
 
Le monde animal en grand danger
L’éolien est une arme de destruction massive de la biodiversité. Selon de nombreuses études scientifiques, en 2010 dans le monde les éoliennes ont tué 440000 volatiles non seulement des oiseaux, mais aussi des espèces protégées (aigles royaux, rapaces, vautours  etc..) On recense un grand nombre d’oiseaux morts au pied des mats. De plus les effets barrière provoqués par les éoliennes dérangent la nidification de nombreuses espèces. On observe en Inde une perte de 70% des buses et faucons dans les zones installées.
En mer les parcs éoliens sont une véritable hécatombe pour les Fulmars, Cormorans et les Mouettes.
L’éolien tue également des millions de chauve-souris dans le monde, deux hypothèses, il semblerait que les pales qui tournent parfois à une vitesse allant jusqu’à 300km/h sont indétectables par les sonars des chauves-souris. Seconde hypothèse, la chauve-souris est un petit animal très fragile et sensible, les éoliennes créeraient une dépression et les poumons de ces fragiles chiroptères exploseraient. De même que les infrasons auraient une incidence non négligeable (cela n’est par contre pas encore prouvé)
 
Le monde marin




Les traitements anticorrosion des supports jacket immergés et servant à tenir les mâts, émettent une forte quantité d’oxyde d’aluminium dans la mer au contact de l’eau salée. Pour les seuls 6 projets en bord des côtes françaises on prévoit l’émission de 3000 tonnes d’aluminium et de 160 tonnes de zinc. Les métaux ne sont pas biodégradables et se concentrent dans certaines espèces consommées par l’homme. Très toxiques, l’écosystème situé autour des mâts est pollué par l’aluminium. Les crustacés ingèrent l’aluminium et ceux-ci sont mangés par les poissons qui parfois se retrouvent dans nos assiettes. L’ingestion de ces métaux est responsable de la maladie d’Alzheimer et de l’autisme dans nos populations.
Les infrasons produits dans la mer interfèrent le sonar des baleines qui viennent s’échouer sur nos plages. Un effet, encore plus négatif, serait les ondes émises lors de l’implantation de ces parcs éoliens offshores. Le battage des pieux génère des impulsions intenses qui se répercutent jusqu’à 50km et perturbe le milieu marin. En 2016, 29 cachalots se sont échoués sur les plages anglaises et dans des zones situées à proximité des parcs éoliens.
 
Surmortalité des vaches
On constate également de nombreuses vaches mortes à côté des éoliennes, une baisse de la qualité du lait et un stress évident de ces bovins.



La nouvelle dictature verte
Art 7 de la charte environnementale « toute personne a le droit d’avoir accès aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques »
Les citoyens peuvent agir en justice afin de faire annuler un projet qui pourrait être néfaste pour l’environnement. En France, ce sont les enquêtes publiques qu permettent de prendre en compte l’avis populaire sur un projet. (Permanences, consultations, cahier de doléances) C’est le commissaire enquêteur qui est chargé de cette mission par le Préfet.
Mais pour l’éolien, en 2018, le Ministre de la transition écologique François De Rugy a supprimé par un décret le 1^er degré de juridiction pour les recours contre l’implantation des éoliennes.
Ces recours sont maintenant examinés par les seules Cours Administratives d’Appel. En 2019 le même Ministre a dématérialisé la présence du commissaire enquêteur. L’avis des citoyens en France est négligé, les promoteurs de l’éolien font pression sur les propriétaires terriens et créent de fortes divisions entre ceux qui bénéficient de l’argent par la location de leur terrain et ceux qui subissent les nuisances.
Au Mexique certains partisans de l’éolien ont fait tuer des indigènes qui voulaient protéger leur environnement.
Dans 96% des cas, les commissaires enquêteurs sont favorables à l’éolien et donnent un avis propice au projet même si l’opposition est majoritaire. On peut se poser la question du pourquoi ?
Il faut savoir que ces commissaires sont formés par les promoteurs eux-mêmes lors de journées de formation organisées par la Préfecture. De plus, selon l’article R.123-10 du Code de l’environnement, ce sont les porteurs de projets qui animent les commissions d’enquête. Ce sont également les Présidents des Tribunaux Administratifs qui servent d’intermédiaires entre les commissaires et les promoteurs afin d’évaluer la rémunération des commissaires payées par les promoteurs. Les commissions provoquent des entretiens réguliers entre les deux parties cela obligatoirement crée des liens étroits avec ceux dont ils recevront la rémunération. Tout cela est bien ambigu.
Selon les promoteurs, 75% des français seraient favorables à l’éolien, mais 70% des projets font l’objet des recours.

Comme on l’a vu l’éolien nécessite des matières toxiques et non recyclables, il ne sert pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre et peut avoir d’énormes conséquences sur la santé des humains ainsi que des animaux.
Alors pourquoi l’éolien se multiplie-t-il ?
Parce que cela génère des bénéfices colossaux, un marketing alarmiste (il faut faire de l’éolien pour sauver la planète), c’est un objectif prioritaire, derrière ces discours apocalyptiques se cachent de nombreux financiers qui veulent bénéficiers de la manne gigantesque du capitalisme vert.
L’état a pris des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. Exonération d’impôts, subventions, tarifs subventionnés, émission de certificats carbone, leviers financiers etc..
Toutes ces mesures conduisent à un transfert financier considérable qui passe par l’intermédiaire des Etats sur les comptes des promoteurs et certaines compagnies éoliennes ont parfois des structures mafieuses. Comme la compagnie espagnole Iberdrola.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/italie-la-mafia-investit-dans-l-eolien-pour-blanchir-son-argent_10588
C’est un racket à l’échelle planétaire, des contribuables qui sont par petites touches prélevés par les impôts indirects. Au début indolores, facture d’électricité, taxe carbone sur la facture d’essence et ces impôts vont augmenter progressivement pour devenir insupportables.

Explication :
Si on prend les sites éoliens les plus récents, depuis 2017, un site moyen dégage 31% de bénéfice net après impôts. Un business équivalent dans le monde des affaires est unique et cela attire des hordes d’investisseurs étrangers de tous bords qui n’ont souvent rien à voir avec le monde industriel.
Du coup environ 200 acteurs gravitent sur le marché français.
- En 2000 pour développer l’éolien, le chancelier allemand Gerhard Schröder a fait une loi qui garantit aux producteurs d’énergies renouvelables un tarif d’achat très supérieur au tarif normal.
- Yves Cocher veut adopter les mêmes mesures en France. C’est pourquoi en 2001 le prix pour l’électricité produite par le renouvelable est fixé pour 15 ans à 82€ le Mégawattheure au lieu de 35€ prix normal et la différence est compensée par la facture EDF (donc nous tous sur notre facture). C’est une aubaine pour les investisseurs et on assiste à une véritable ruée vers l’or. Mais globalement ces mesures ne suffisaient pas, n’étaient pas suffisamment incitatives, la mise en place de la production industrielle de ces énergies renouvelables était trop lente et le monde avait grand besoin de décarboner. La France bénéficiant de nucléaire était trop en retard on a donc donné un autre coup de pouce à l’éolien par le biais de l’Union Européenne en inventant le « Paquet climat » qui oblige tous les pays de l’U.E a des objectifs identiques concernant le développement durable (et cela malhabilement sans prendre en compte les particularités de chaque pays) alors que la France est décarbonée à 90 % avec son nucléaire, l’Allemagne étant le plus gros émetteur de CO2 de l’U.E.
- François Hollande souhaite alors amplifier la politique de l’éolien. L’Allemagne au niveau de L’U.E considérant qu’elle était trop concurrencée par le prix de l’électricité française (grâce au nucléaire), nous a obligé à nous mettre à force de négociation à leur niveau considérant EDF comme un monopole. C’est pourquoi l’Europe a obligé la France à séparer son réseau de distribution de son réseau de production. EDF a donc été découpée en petits morceaux et des fournisseurs alternatifs sont alors apparus. Ces fournisseurs alternatifs d’électricité s’approvisionnent sur une bourse européenne et pour l’essentiel ceux-ci ne produisent pas d’électricité.
Ils vendent principalement de l’électricité produite par EDF, mais à des prix plus bas par rapport au prix de l’EDF cela grâce aux subventions attribuées aux producteurs éoliens.
Ces fournisseurs alternatifs sont devenus des « Traders subventionnés ». De plus, EDF est obligée de mettre à la disposition de ses concurrents ¼ de sa production nucléaire à un tarif inférieur à son prix de revient. Pourtant EDF prend tous les risques de production et d’investissement tout en subventionnant les concurrents pour que ceux-ci comme demandé par l’Union Européenne puissent prendre des parts de marché.
La question étant, est-ce que la France doit perdre son nucléaire pour faire baisser le CO2 au profit de l’éolien et du solaire ? Il faut bien croire que non, car comme démontré le nucléaire est bien meilleur à tout point de vue en l’état actuel.
Pour une même puissance installée, le nucléaire occupe 400 fois moins de place et d’un côté, 58 réacteurs produisent 70% de notre électricité et de l’autre, plus de 8000 éoliennes produisent seulement 6% à condition que le vent souffle. Le nucléaire produit deux fois moins de C02 que l’éolien, l’éolien n’est donc pas la solution pour lutter contre le réchauffement climatique.

On peut dire effectivement que le nucléaire n’est pas une bonne chose, certes, il faut trouver quelque chose d’efficace pour un jour le remplacer. Mais actuellement nous n’avons que lui pour lutter contre le réchauffement climatique. Certains et surtout les promoteurs diront que si l’on est contre l’éolien on est automatiquement pour le nucléaire. C’est totalement faux. Nous n’avons simplement pas pour l’instant d’autres solutions.

Imaginons que vous soyez dans une pièce avec un poêle à bois. Le sol représente la terre et le volume de cette pièce l’atmosphère. Il s’avère que le poêle a un mauvais tirage et émet du CO2 le choix est vite fait on allume le radiateur nucléaire et on éteint le poêle.

Pour installer de l’éolien le processus est simple, les promoteurs contactent les petites communes et vendent aux élus la rentabilité potentielle, s’il y a accord, le promoteur constitue le dossier, une enquête publique se met en place, on demande les autorisations et une fois ficelé les développeurs mettent le produit en vente sur le marché mondial, les acheteurs investisseurs payent le matériel en plus du projet et l’installation du parc ensuite la production est vendue à EDF qui devra acheter le Mégawattheure à un prix bien supérieur à celui du prix du marché. De surcroit, les vendeurs d’électricité éoliens sont prioritaires dans le réseau, ils sont sûrs de vendre et c’est un gros avantage pour un industriel de pouvoir vendre sa production n’importe quand. Le gain est énorme avec des garanties très avantageuses. Tout cela financé par les taxes à la charge du contribuable.


Quelques chiffres
Les subventions de l’éolien sur terre :
Depuis Ségolène Royal le tarif éolien représente 82€ le MgW/h pendant 10 ans et entre 28 et 82€ les 5 ans restants. Alors que le prix marché EDF est de 35€.
Pour l’éolien en mer en France il y a un projet de 6 centrales représentant 400 éoliennes. Le prix de rachat a été négocié bien plus cher à la revente soit 180€, le gouvernement a invoqué un tel prix en raison de la création d’une filière française. Finalement cette filière française n’a pas eu lieu car Alstom et Areva ER ont été revendues à des étrangers et il est établi aujourd’hui qu’aucun acteur industriel français ne participera à la construction des centrales éoliennes. C’est une véritable gabegie financière. Finalement le prix a été renégocié à 150€ le MgW/h hors raccordement qui lui est prévu entre 20€ et 30€ le MgW/h. Total 175€.
 
Toutes ces dépenses et subventions sont financées de la façon suivante :
Dans la facture EDF, il y a la CSPE (contribution au service public de l’électricité)
 
A savoir que : « .. la CSPE a augmenté de : +650% depuis 2002.
[size=13]Son montant était fixé à 3 €/MWh en 2002. Il a légèrement évolué en 2003 (à 3,3 €/MWh) et en 2004 (à 4,5 €/MWh). ... Le 1er janvier 2016, la CSPE a augmenté une nouvelle fois, passant à 22,5€/MWh, montant toujours en vigueur en 2020… »

Cette contribution permet à EDF de financer ce surcoût d’achat fixé par le gouvernement, EDF étant obligée d’acheter l’électricité produite par l’éolien et le photovoltaïque 82€ au lieu de 35€.
Par ailleurs, ces subventions (largesses pour inciter les producteurs d’énergies renouvelables) sont également financées par la TCP, la fameuse taxe carbone sur nos factures d’essence qui vient alimenter le « CAS » (compte d’affectation spécial), c’est d’ailleurs l’augmentation de cet impôt qui a provoqué la crise des gilets jaunes.

De nombreux commentateurs se sont insurgés et ont contesté la justification d’un tel montant par le contribuable et le consommateur. Par ailleurs, la Cours des Comptes elle-même a considéré que le soutien aux éoliennes est particulièrement coûteux et peu efficace par rapport à l’objectif recherché c’est-à-dire la baisse des émissions de CO2.
Le comble également c’est qu’EDF ne peut pas elle-même compenser intégralement son manque à gagner dû au rachat de l’électricité alors l’Etat est obligé de venir à son secours en lui versant des milliards d’euros.
Le résultat s’avère désastreux pour les finances du gouvernement et le porte monnaies des français.
Pour les énergies soit disant renouvelables on estime sur 20 ans la dépense à 120 milliards d’euros.


Et partout dans le monde on assiste à ce déploiement inconsidéré d’argent sous forme de subventions.
En Allemagne c’est une catastrophe, on arrivera en 2025 à 500 milliards d’euros dépensés alors que les émissions de CO2 n’auront presque pas baissé malgré cette politique coûteuse.
Souvent montrée comme un exemple à suivre de la transition écologique, la politique énergétique allemande par l’installation d’éoliennes est en fait un échec retentissant.
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J'ai relevé quelques petites erreurs :

1/ il n'y a pas ou prou de terres rares (qui ne sont en réalité pas si rares, mais c'est un autre sujet) dans une nacelle d'éolienne terrestre, seulement dans les éoliennes offshore. Pour des raisons de coûts, les terrestres utilisent un bobinage de cuivre (générateur asynchrone), et en mer une génératrice à aimants permanents car facilite la maintenance (compliquée en mer).

https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-et-stockage/492-terres-rares-energies-renouvelables-et-stockage-d-energies.html

2/ Pour les pales c'est un peu plus mitigé, cette photo a été prise aux US et non en Afrique et le recyclage est à l'étude depuis longtemps. Il y a des exemples de réemplois en garage à vélo aux pays-bas par exemple, et on essaye souvent de les valoriser par incinération. Une vrai bonne solution serait la réparation, facile à faire sur les matériaux fibreux, mais aujourd'hui pas rentable économiquement ... Il suffirait de légiférer.

https://factuel.afp.com/impossible-denterrer-des-pales-deoliennes-en-france-mais-leur-recyclage-pose-probleme

3/ pour les effets sur la santé humaine et animale, aucune étude n'a encore réussi à montrer quelque chose de tangible. Des vaches mortes aux pieds d'éolienne il y en a eu, mais il y a aussi des dizaines de milliers de vaches vivantes qui y pâturent sans problème. Pour les effets humains, ça ressemble beaucoup plus à un problème de NIMB, un peu comme les antennes GSM. Il est vrai qu'une éolienne fait un bruit peu agréable, j'en ai eu une sur mon toit pendant 2 ans, et j'ai fini par la démonter car le peu qu'elle produisait ne valait pas les nuisances. Mais il y a des sites d'implantations ou elles emmerdent pas grand monde. Dans tous les cas, quelle que soit la techno de production d'électricité, elle aura des inconvénients.

4/ tu dis que "l’électricité produite par l’éolien est une énergie non stockable". Ce n'est pas tout à fait vrai, on peut stocker via des batteries, via des STEP, via du "power-to-gaz-to-power", via du "power-to-heat", ..., même si toutes ces solutions coûtent chères et engendrent de fortes pertes de rendement et alourdissent considérablement la facture finale.

Je fais juste mon avocat du diable, je suis contre le développement à outrance de l'éolien. Mais ne jamais perdre de vue que de toute façon il faut bien produire l'énergie dont on a besoin.
Il n'y a aucune source d'énergie parfaite et je pense que le meilleur compromis est un mix bien équilibré.
Dans tous les cas le développement actuel de l'éolien n'a plus rien à voir avec des soucis environnementaux mais uniquement pour engraisser un nouveau lobby bien agressif.
Malgré ça, si on arrivait à sortir de l'influence de ce lobby, l'éolien est une technologie qui peut rendre service à l'avenir, en complément de beaucoup d'autres.
Mais ce n'est clairement pas LA solution énergétique de l'avenir comme le pensent beaucoup d'écolos.

@Jeff01
Merci pour tes précisions. 

1/ il n'y a pas ou prou de terres rares (qui ne sont en réalité pas si rares, mais c'est un autre sujet) dans une nacelle d'éolienne terrestre, seulement dans les éoliennes offshore. Pour des raisons de coûts, les terrestres utilisent un bobinage de cuivre (générateur asynchrone), et en mer une génératrice à aimants permanents car facilite la maintenance (compliquée en mer).

Cela semble exact. Il y en a donc surtout dans l'offshore. Comme celui-ci tente de se développer à grande échelle. Moins ou plus quelque part cela fera toujours trop.
Ce qu'il faut retenir, c'est que extraire les terres rares est tellement polluant que certains pays ont interdit son extraction. 

Pour les pales c'est un peu plus mitigé, cette photo a été prise aux US et non en Afrique

 Des pales enterrées dans un endroit ou un autre, ma foi c’est pareil. C’était pour illustrer. Mais tu as raison, j'ai rectifié dans le commentaire en précisant.

et le recyclage est à l'étude depuis longtemps. Il y a des exemples de réemplois en garage à vélo aux pays-bas par exemple,

C’est certes une bonne idée, mais qui reste à mon avis isolée par rapport au nombre d’éoliennes à démanteler chaque année. De plus, j’ai des doutes sur l’esthétique de la réalisation.
 

et on essaye souvent de les valoriser par incinération.

L’incinération est un système trop polluant, cela encrasse trop rapidement les filtres des incinérateurs et respirer la fumée émise est tout aussi cancérigène que l’amiante. (Carbone, résine d’époxy etc…)

Mais il y a des sites d'implantations ou elles emmerdent pas grand monde. Dans tous les cas, quelle que soit la techno de production d'électricité, elle aura des inconvénients.

Le monde humain indirectement, ces centrales impacteront de toutes façon la faune du coin et ses espèces protégées. 



 

3/ pour les effets sur la santé humaine et animale, aucune étude n'a encore réussi à montrer quelque chose de tangible. 

C’est toujours le même discours quand des associations sans moyens affrontent des lobbys bardés d’avocats et d’experts.

C’était la même chose avec l’amiante. Il a fallu beaucoup de temps pour le reconnaitre. J'espère qu'il en faudra moins pour l'éolien. Mais en tout cas le temps que prend les batailles d'experts est suffisant pour continuer à implanter ces centrales.

https://www.inrs.fr/risques/amiante/historique-problematique-amiante.html

Connaissance et prévention du risque « amiante »

Les premiers soupçons sur la dangerosité de l'amiante ont été émis au tout début du XXe siècle (Rapport de l’inspecteur du travail Auribault – 1906). C'est en 1931 qu'apparaît, au Royaume-Uni, la première réglementation pour la protection des travailleurs contre l'exposition à l'amiante. En France, l'asbestose a été prise en charge comme maladie professionnelle à partir de 1945. Les premières règles spécifiques de protection des travailleurs ont été émises en 1977. Ensuite, l'usage a été de plus en plus limité, sous l'impulsion de directives européennes relatives tant à la limitation des utilisations qu'à la protection des travailleurs. L'interdiction complète a été annoncée en 1996 pour l'année suivante, avec quelques rares exceptions, qui ont pris fin le 1er janvier 2002.
Une directive européenne a interdit l’amiante au 1er janvier 2005 dans tous les Etats Membres (directive 1999/77/CEE du 26 juillet 1999). Les conditions de dérogations à l’interdiction de l’amiante au niveau européen sont fixées dans le règlement REACH (annexe 17).

Au-delà de la nocivité, il y a la notion de gêne. Et à mon avis, à long terme, la gêne devient nocive comme le bruit et l’ombre des pales sur les maisons, mais également à l’intérieur de celles-ci.

Ceux qui habitent à côté c'est à devenir cinglé. Sans compter la moins-value sur ton bien, car qui voudrait habiter à côté de ça :

 

Jeff01 a écrit:Dans tous les cas le développement actuel de l'éolien n'a plus rien à voir avec des soucis environnementaux mais uniquement pour engraisser un nouveau lobby bien agressif.

Oui.
Le problème, c'est qu'on va retrouver ce genre de lobbying dans toutes les activités subventionnées, que ce soit la production d'énergie, la pose de double vitrage, les PAC ou la défiscalisation immobilière.

Je discutais avec un agriculteur ce WE, qui m'expliquait les montages financiers pour la pose de panneaux solaires sur les hangars agricoles : c'est une vraie mafia...

Au final, on voit fleurir des hangars solaires partout qui ne servent qu'à générer un produit financier et n'ont pas d'utilité "primaire" pour l'exploitant : ils ne sont construits que pour générer du pognon, sont financés à grands coups de subventions (donc, par le contribuable) et devront, en fin de vie, être démantelés à un coût exorbitant. Ça me rappelle les investissements immobiliers Robien / Borloo qui ressemblaient plus à des véhicules financiers subventionnés par voie de défiscalisation et pour lesquels ton premier interlocuteur n'était pas un promoteur immobilier mais une banque et un assureur... 

Le top du truc : des centaines de m2 de toitures sans même une gouttière reliée à une citerne souple de 50 m3 (moins de 4000 euros d'investissement), alors que ça, ça permettrait de résoudre d'autres problèmes plus urgents pour les éleveurs. Mais bon, c'est pas subventionné...

@Aristote

Pour les hangars à vélo, c'est pas si moche :



(et c'était au Danemark, erratum)
https://positivr.fr/pale-eolienne-transformee-garage-velos-danemark/

Mais on est d'accord, ça ne permettra d'en réemployer qu'un petit nombre. Disons que sur un développement raisonné de l'éolien, associé à une réparation des pales abîmées, ça serait viable.

Pour l'impact sur les oiseaux, la LPO avait sorti une étude montrant qu'effectivement il y avait un impact sur les oiseaux et mammifères volants, mais un peu plus mesuré qu'annoncés par certains anti éoliens.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-mortalite-oiseaux-LPO-29243.php4

Pour l'impact humain, il doit bien y avoir quelques exceptions ou effectivement les nuisances sont véritables, mais vu ou sont implantés les éoliennes en général, je reste convaincu que c'est encore une fois un problème de NIMB (not in my backyard) que tu retrouve pour à peu près n'importe quoi, de l'antenne GSM à la centrale nucléaire en passant par la nouvelle étable du cultivateur local.

Encore une fois, je suis pas pro éolien, juste que comme tout combat il faut choisir savamment les arguments, au risque d'être décrédibilisé.

L'éolien sur un plan purement technique est un outil avec ses avantages et inconvénients, il faut juste garder conscience que l'éolien à pointer du doigt est celui politisé et lobbytisé.

@résilient
oui, malheureusement chaque solution technique est détournée de ses usages efficients pour en faire des usines à frics et au final ça les décrédibilisent ...
A la fin le commun des mortel ne veux plus d'éolienne, de photovoltaïque, de nucléaire, de barrages, de centrales à charbon mais sans restreindre sa consommation d'électricité... c'est compliqué  

A la fin le commun des mortel ne veux plus d'éolienne, de photovoltaïque, de nucléaire, de barrages, de centrales à charbon mais sans restreindre sa consommation d'électricité... c'est compliqué

Oui, tout cela veut bien dire qu'il n'y a pas de solutions probantes à l'heure actuelle et que l'on est pas sorti de l'auberge avec les nouvelles énergies non fossiles comme on souhaiterait nous le faire croire.

Que le développement durable semble être un échec à moyen terme et que pourtant nous avons engrangé des milliards d'euros qui auraient pu être utilisés à autre chose.

Il ne faut pas être pour le nucléaire, il n'y a effectivement pas de risque 0. Mais c'est pour l'instant avec l'hydraulique la seule énergie décarbonée et pilotable. 

Soit on souhaite arrêter comme les  allemands le nucléaire et on continue à utiliser les énergies fossiles (charbon, gaz), pas mieux car on crée du CO2 et on ne lutte aucunement contre le réchauffement climatique avec tous les risques à court terme que cela comporte, soit on continue pour l'instant à utiliser le nucléaire en attendant de trouver une énergie adaptée. 


La France maitrise de façon exemplaire le nucléaire et il faut savoir que notre pays est décarboné à plus de 90 %. Contrairement aux autres pays européens. 

tout cela veut bien dire qu'il n'y a pas de solutions probantes à l'heure actuelle

Il n'y aura jamais de solution probante pour la simple et bonne raison que la production d'énergie suis les lois de la thermodynamique.
D'ailleurs on ne produit pas d'énergie, on la transforme d'une forme en une autre, puisque la quantité d'énergie dans un système est constante et immuable.

Donc il faudra bien faire avec les contraintes physiques et se satisfaire de ce qu'il est possible de faire, il n'y a malheureusement pas d'autre solution.
Quand Mélenchon proclame qu'il faut "inventer de nouvelles énergies", il montre juste qu'il a séché physique dès le lycée et que son niveau de connaissance du sujet frise le zéro absolu. 

et que l'on est pas sorti de l'auberge avec les nouvelles énergies non fossiles comme on souhaiterait nous le faire croire.

Sauf qu'il va bien falloir y passer. Déjà pour un problème de CO2, puis ensuite simplement parce que les fossiles ne sont pas éternels

Que le développement durable semble être un échec à moyen terme et que pourtant nous avons engrangé des milliards d'euros qui auraient pu être utilisés à autre chose

La encore il va bien falloir y passer, de gré ou de force. On a beau bruler des cierges, notre monde a des limites physiques, la planète fait 13000 km de diamètre. Les ressources sont donc limités et certaines ont déjà un état des stocks dans la zone rouge (argent, hélium, phosphore, ...).
Donc on peut effectivement investir ailleurs, mais ça ne fera que nous amener plus vite au bord du gouffre.

La France maitrise de façon exemplaire le nucléaire et il faut savoir que notre pays est décarboné à plus de 90 %. Contrairement aux autres pays européens. 

Non, seulement notre électricité est décarbonée, pas la France. Sur la totalité de notre énergie consommée, l'électricité ne représente que 25%.
Donc notre énergie est décarbonée à 90% de 25% soit 22,5% seulement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_France

Mais sinon tu as raison, le nucléaire est dans tous les outils possibles à notre disposition ce qu'il y a de moins pire, et j'en suis un fervent défenseur.
Sauf qu'encore une fois ça ne sera qu'une partie de la solution, le reste sera de la sobriété, voulue ou forcée.

Si tu veux avoir une très bonne vision de notre dépendance énergétique, ses contraintes et son avenir, je te conseille fortement de regarder les excellents cours de l'école des mines de Jean marc Jancovici. Il vulgarise très bien le problème : 
https://jancovici.com/publications-et-co/cours-mines-paristech-2019/cours-mines-paris-tech-juin-2019/

Jeff01 a écrit:le reste sera de la sobriété, voulue ou forcée.

Oui. D'où l'hypocrisie qu'il y a à parler de "transition énergétique". On ferait mieux de parler de décroissance contrainte, ce serait politiquement plus honnête, et cela reflèterait mieux la réalité,qui sera plus proche d'une "transition sociétale", voire, "démographique".

Mais personne ne veut/peut l'entendre.

On est encore au stade ou on peut transformer certaines industries fortement polluantes (centrales à charbon, fabrication de ciment, ...) en des trucs moins pires. Donc transition énergétique reste un peu adapté. Mais effectivement personne n'élira un responsable politique qui parlera de décroissance, le mot est tabou pour encore quelques temps j'ai l'impression, comme le thème de la régulation démographique.

Même sans aller jusque là, est-ce qu'on est prêts à entendre que la mobilité électrique ne remplacera pas à iso-périmètre la mobilité thermique ? Que les vacances en avion, c'est fini pour la plèbe ? Que les déplacements en voiture, faciles et systématiques, c'est terminé ? Que l'avenir c'est vélo et trottinette pour 95% des gens ? 

Va falloir trouver des éléments de langage et un storytelling vraiment convaincants...

Le marché de la mobilité électrique explose, il n'a pas besoin de storytelling convaincant pour le moment. Peut-être juste comme pour d'autres sujets, pour convaincre (ou pas) les derniers 10%

Mais il est clair que ça ne sera pas un remplacement à iso périmètre, c'est évident.
Il y aura à la fois des efforts faciles (65% des déplacements en voiture font moins de 3km, source Ademe) et des plus difficiles (la mécanisation de l'agriculture notamment).

Les vacances en avion resteront possible, mais peut-être seulement 1 fois par an ou tous les 2 ans. Je pense que survivre sans l'aller retour à Barcelone sur le week-end restera possible.

On connait déjà un monde 100% renouvelable et à énergie contrainte, c'est avant la première révolution industrielle, donc espérance de vie à 50 ans et 80% de la main d'œuvre dans les champs.
Nos progrès technologiques amélioreront ces scores, à n'en pas douter, mais sans faire de miracle non plus.

De toute façon l'avenir est un monde en contraction énergétique, qu'on le veuille ou non, donc autant anticiper

Jeff01 a écrit:
On connait déjà un monde 100% renouvelable et à énergie contrainte, c'est avant la première révolution industrielle, donc espérance de vie à 50 ans et 80% de la main d'œuvre dans les champs.
Nos progrès technologiques amélioreront ces scores, à n'en pas douter, mais sans faire de miracle non plus.

Un bémol, c'est l'accroissement (énergétique et son cortège) qui a porté l'espérance de vie à 50 ans.
Dans le cadre d'une diminution énergétique importante, qui plus est non-maîtrisée-pilotée, dont l'écrasante majorité pour ne pas dire la totalité dépend, avec une société qui c'est structurée autour de cette énergie abondante et bon marché au point de ne plus savoir faire sans (matériel, distances, process, compétences, capacités physiques, mentales) : le risque me semble supérieur au seul retour à des niveaux antérieurs.
Qui plus est en intégrant le facteur politique-organisationnel (pas besoin que les champs soient vides pour que les assiettes le soient).

Résilient a écrit:

Jeff01 a écrit:Dans tous les cas le développement actuel de l'éolien n'a plus rien à voir avec des soucis environnementaux mais uniquement pour engraisser un nouveau lobby bien agressif.

Le top du truc : des centaines de m2 de toitures sans même une gouttière reliée à une citerne souple de 50 m3 (moins de 4000 euros d'investissement), alors que ça, ça permettrait de résoudre d'autres problèmes plus urgents pour les éleveurs. Mais bon, c'est pas subventionné...

les subventions sont une calamité, ca provoque en plus une hausse des prix.et c'est au final toujours le consommateur qui paie, via les impots

Jeff01 a écrit:Le marché de la mobilité électrique explose, il n'a pas besoin de storytelling convaincant pour le moment. Peut-être juste comme pour d'autres sujets, pour convaincre (ou pas) les derniers 10% 

Dis pas ça : j'ai acheté une tronçonneuse sans fil aujourd'hui...

Saint Lithium, priez pour lui

L'avenir? Ca "serait" peut-êtredans l'Helium3 sur la Lune!  
Les ressources convoitées de la Lune (pourleco.com)

Sinon pour le stockage, j'attends toujours l'industrialisation de batterie graphene..

victor81 a écrit:

Résilient a écrit:

Jeff01 a écrit:Dans tous les cas le développement actuel de l'éolien n'a plus rien à voir avec des soucis environnementaux mais uniquement pour engraisser un nouveau lobby bien agressif.

Le top du truc : des centaines de m2 de toitures sans même une gouttière reliée à une citerne souple de 50 m3 (moins de 4000 euros d'investissement), alors que ça, ça permettrait de résoudre d'autres problèmes plus urgents pour les éleveurs. Mais bon, c'est pas subventionné...

les subventions sont une calamité, ca provoque en plus une hausse des prix.et c'est au final toujours le consommateur qui paie, via les impots

Tout à fait d'accord avec l'idée des subventions que le consommateur paie en fin de boucle. Mais là, l'idée de mettre simplement des gouttières reliées à un réservoir (souple ou pas) me semble impératif. Dans mon Poitou, un m² de toiture donne (en moyenne bien sûr !) 600l d'eau par an. Quand on voit les surfaces de panneaux solaires, ça peut représenter quelques dizaines de m3 par an, qui ne nuirait à personne et rendrait bien service. Je pense à tous les problèmes des bassines de rétention d'eau... qui pourrait être évités si on faisait les choses dans l'ordre.
Ah, les bassines sont aussi en partie subventionnées...

ENERGIE - Christophe Béchu lance une vaste campagne d’enfouissement des éoliennes.
 "On aura le bénéfice de l’éolien sans l’inconvénient sur le paysage", a annoncé le ministre de la transition écologique, sans expliquer comment l’éolienne allait capter les vents souterrains.
https://malheursactuels.com/category/ecologie

Une étude de la NASA montre que les parcs éoliens installés au Texas assèchent localement les sols et ont réchauffé l'air ambiant de 0,72°C par décennie.

Texas wind farm affects land temperature
A Texas region containing four of the world's largest wind farms showed an increase in land surface temperature over nine years that researchers have connected to local meteorological effects of the turbines.
The land surface temperature around the west-central Texas wind farms warmed at a rate of 0.72 degrees Celsius per decade during the study period relative to nearby regions without wind farms, an effect most likely caused by the turbulence in turbine wakes acting like fans to pull down warmer air from higher altitudes at night, said lead author Liming Zhou at the University of Albany, State University of New York.
Source : https://climate.nasa.gov/news/728/texas-wind-farm-affects-land-temperature/

En Allemagne, le Mecklenburg-Vorpommern, région balayée par les vents humides en provenance de l'Atlantique et qui accueille de nombreux parcs éoliens, pourrait aussi voir son agriculture affectée par ce phénomène, d'après un scientifique. L'assèchement des sols et de l'air ambiant constitue une grosse menace pour les cultures.
Source : https://www.nordkurier.de/politik/alarmierende-studie-klimaerwaermung-durch-windraeder-1625706

Rammstein

Rammstein

Nouvelle alerte sur l'éolien en mer : un projet phare de Vattenfall gelé 
L'énergéticien suédois a annoncé arrêter le développement de la ferme éolienne de Norfolk Boreas située en mer du Nord. En cause : la flambée des coûts de construction.

Remporté par Vattenfall à l'été 2020, ce projet fait partie des chantiers majeurs lancés par le Royaume-Uni pour accélérer sa transition énergétique d'ici à 2030. Il devait fournir 1,4 GW de puissance électrique, soit 90 à 180 turbines situées à 47 kilomètres des côtes Est de l'Angleterre.

Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nouvelle-alerte-sur-leolien-en-mer-un-projet-phare-de-vattenfall-gele-1963831

La transition flinguée par l'inflation...

Rammstein

La filière éolienne mondiale proche de la déflagration !

De graves difficultés liées aux vieillissements des éoliennes qui prennent feu

La première annonce de Siemens Energy en juin n'est que l’arbre qui cache la forêt. Les informations, jusque-là parcellaires, du fabricant consistaient à évoquer qu’il allait falloir vérifier et contrôler un certain nombre de turbines d’éoliennes, dont les composants avaient vieilli un peu trop rapidement. Le coût estimé des travaux à entreprendre était évalué entre 1 et 1,5 milliards d’euros. La réalité est que les éoliennes installées de plus en plus vite – avec une baisse de la qualité – ont des composants qui vieillissent de plus en plus rapidement. Concrètement, cette obsolescence conduit à des incendies spontanés de turbines d’éoliennes, avec les conséquences environnementales que l’on sait.

Un avenir très sombre avec la fin des exportations des aimants permanents venants de Chine

Mais ce qui pourrait être le coup de grâce pour la filière industrielle éolienne pourrait venir de Chine. En effet, les enjeux géopolitiques liés aux approvisionnements en terres rares ou en aimants permanents venant d’Asie vont entraîner des conséquences telluriques. En effet, les éoliennes consomment – selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) – environ 10% des terres rares produites dans le monde. Le BRGM évalue que ce pourcentage va augmenter dans les 10 prochaines années.

« L’industrie éolienne européenne est en bonne voie pour se crasher. »

Source : https://factuel.media/blogs/blog-articles/la-filiere-eolienne-mondiale-proche-de-la-deflagration_ba_20534113

Rammstein

Salut,

Énergie éolienne : la catastrophe se précise
Énergie éolienne : la catastrophe se précise
Quelques nouvelles conjoncturelles concernant l'industrie de l'éolienne.

Énergie éolienne : la catastrophe se précise
ENERGIE EOLIENNE LA CATASTROPHE SE PRECISE


[size=16]https://youtu.be/_Zugo_hSbPI?t=2161[/size]