[Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
KrAvEuNn a écrit: "Rome", "the Tudors", "the Borgias", "les piliers de la terre", "six pieds sous terre", "prison break", "game of throne", "Deadwood", "jericho", etc et, surtout, le top du top - avec "Breaking bad" et "Dexter" - "the Sopranos", "Oz", "the pacific", "band of brothers" et "the Wire".
A part "les piliers de la terre" j'ai vu toutes celles là aussi et bien d'autres encore comme Spartacus, Philadelphia , American horror story, Death valley, Legend of the seeker, Braquo, Capadocia, Falling skies, Mafiosa, Misfits.
Et si je vous dis qu'avec ma femme en c'est retapé tout les Goldorak et que j'ai dernièrement acheté l'intégral de Cobra, est-ce que ça fait de moi un geek aussi ? Non juste un homme de goût
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La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon. (Dominique Venner).
Belenos- Membre Premium
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Loisirs : Balades et bivouacs dans les dunes et les bois, lecture.
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
J'oubliais. Comme dit plus haut, c'est le rush, en ce moment, question séries. Le reste de l'année c'est vachement plus calme.ghp a écrit:Tu as vu ou tu comptes voir ?
Si tu as vu, alors c'est toi le roi des geeks !?
Il paraît que Braquo est une bonne série (française), mais j'hésite. J'aimerais bien voir un ou deux épisodes pour juger sur pièce avant de me lancer, ou pas. Les autres séries que tu cites ne me branchent, ou ne m'ont pas franchement branchées.Belenos a écrit:Spartacus, Philadelphia , American horror story, Death valley, Legend of the seeker, Braquo, Capadocia, Falling skies, Mafiosa, Misfits.
Cobra c'était fun, mais j'aurais beaucoup de mal à regarder ce genre de séries, aujourd'hui. Les mangas, moi, à part Hayao Miyazaki, bof ! On vieillit mal, hein ! Lol !Belenos a écrit:Et si je vous dis qu'avec ma femme en c'est retapé tout les Goldorak et que j'ai dernièrement acheté l'intégral de Cobra
Sortit cet été aux USA (pas vu) : The Day
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
J'ai vu un film étonnant hier: Branded
Dans un futur proche un jeune russe autodidacte en marketing, et couronné de succès, devient victime d'une conspiration visant à changer la conception de la beauté dans le monde consumériste. Il entreprend sa propre quête visant à renverser l'ordre du monde marchand.
Wanamingo- Animateur
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Date d'inscription : 27/07/2011
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Message de Ricemo14.
Rammstein
***
Critique du fim : Le monde, la chair, et le diable
TRES,TRES BON film que j'avais vu a la tele .............quand il n'y avait que .........3 chaines et surtout C'EST LE PREMIER FILM que j'ai vus sur le sujet
L'HISTOIRE
Ralph Burton (Harry Belafonte) est technicien des mines. Lors d'une mission, il se retrouve bloqué par un éboulement. Poussé par une incroyable force intérieure, il parvient à se dégager des entrailles de la terre et à regagner la surface. Seulement, une fois dehors, c'est un paysage d'apocalypse qui s'étend sous ses yeux, un monde dépeuplé, immobile et figé. Burton comprend à la lecture d'un journal abandonné qu'un nuage radioactif a décimé la population. Il pénètre dans un New York désert et commence à penser à sa survie et au moyen de trouver d'éventuels survivants...
ANALYSE ET CRITIQUE
Le Monde, la chair et le diable est un film aussi singulier et étonnant que ne l'est son titre mystérieux. La fin du monde n'est pas encore un sujet très exploré au cinéma (1) et Ranald MacDougall se place dans un tout autre registre que celui du Choc des mondes de Rudolph Maté (1951) ou de The Day the World Ended de Roger Corman (1955). Loin de faire dans la surenchère et de chercher à provoquer le frisson - à l'image des productions classiques du cinéma fantastique et de science-fiction de l'époque - MacDougall confère au contraire à son film un aspect anti-spectaculaire au possible. Il joue (du moins dans la première partie du film) sur un tempo lent et posé, sur les silences, transformant ce qui aurait pu être une angoissante histoire post-apocalyptique en méditation sur l'avenir de l'Humanité.
Dans toute la première partie d'un film qui déroule son intrigue en trois temps, MacDougall suit ainsi Harry Belafonte arpentant les rues d’un New York désertifié suite à une catastrophe nucléaire. Le cinéaste capte à merveille le vide d’une cité autrefois foisonnante et qui se croyait éternelle. Par ses cadrages inventifs, la composition millimétrée des plans, les silences étouffants, c’est une angoisse mêlée d’éblouissement devant ces tableaux somptueux qui nous étreint. Des milliers de voitures abandonnées par des personnes fuyant le cataclysme, des immeubles à demi ensevelis suite à de violents mouvements de terrains... c'est à partir de quelques images aussi simples qu'efficaces que le cinéaste nous laisse imaginer la panique de la population et la violence du cataclysme. MacDougall ne s'attarde pas sur ce qui s'est passé - Belafonte reconstitue les événements avec quelques unes de journaux et un message passant en boucle à la radio - et ne s'intéresse qu'à l'après, au vide laissé par une Humanité qui s'est comme volatilisée.
Tout cette partie du film est magnifique, envoûtante. On est à la fois sonné en découvrant les ruines, les vestiges d'une société humaine qui a fait son temps, et avide de découvrir cet outre-monde qui s'étend dorénavant à nos pieds. Ce territoire silencieux et paisible est rendu d'autant plus fascinant que le très beau noir et blanc d'Harold J. Marzorati magnifie chaque décor et confère à ce monde post-apocalyptique une forme d'immuabilité, d'atemporalité qui tranche avec l'éphémère société humaine qui vient de disparaître.
C'est la première fois que le cinéma offre de telles images de fin du monde et il faudra attendre encore longtemps pour qu'un film d'anticipation retrouve la même puissance d'évocation, peut-être jusqu'au célèbre final de La Planète des singes qui en 1968 propose l'une des plus saisissantes images de l'histoire du cinéma de science-fiction avec sa Statue de la Liberté engloutie par les sables.
La puissance dégagée par ces visions d'un New York désert tient au fait que MacDougall refuse de recourir aux seuls trucages qui se limitent à quelques matte paintings d'ailleurs brillamment intégrés. Les scènes extérieures sont ainsi tournées dans la rue entre 4h00 et 6h00 du matin, avant que l'activité bouillonnante de la ville ne reprenne. La sensibilité de la pellicule noir et blanc utilisée permet de photographier avec peu de lumière, ce qui offre au chef opérateur l'opportunité de travailler avec la luminosité si particulière qu'offre l'aurore et qui s'accorde parfaitement avec l’atmosphère du film. Cette pellicule permet aussi de réduire l'équipe technique qui peut ainsi rapidement être sur le pied de guerre. Il n'y a pas, comme sur un film classique, tout ce temps passé à installer et à régler les éclairages, ce qui permet de répondre aux impératifs d'un tournage en plein New York.
MacDougall parvient à obtenir de la ville que telle ou telle rue soit bloquée sur un court laps de temps et il suffit dès lors de couper l'éclairage municipal et de demander aux habitants de ne pas faire les curieux à leurs fenêtres pour mettre en boîte ces visions de fin du monde. La légèreté de l'équipe, l'efficacité dont elle fait preuve, permettent au cinéaste de filmer les endroits les plus célèbres de New York : Wall Street, le Federal Hall et la statue de George Washington, le bâtiment des Nations Unies, Times Square, la Cinquième Avenue... autant de lieux mille fois vus, mille fois filmés mais qui débarrassés de l'effervescence de la mégalopole nous apparaissent sous un jour nouveau. Les cadrages subliment encore la découverte de ce New York d'apocalypse. Belafonte est ainsi souvent placé en amorce de plans filmés en contre-plongée, compositions qui renforcent l'effet écrasant des décors déserts qu'il parcourt. Ce sont autrement des plans larges dans lesquels il n'est plus qu'une silhouette fragile, une poussière d'humanité qui semble à tout moment pouvoir être emportée par le vent de mort qui a soufflé sur la Terre. Le ciéaste multiplie les images saisissantes, telle cette église et son cimetière perdus au milieu des grattes-ciels ou encore une succession de lions de pierre (que MacDougall monte en rendant hommage au Cuirassé Potemkine) qui sont comme les sentinelles d'un monde éteint. Belafonte erre dans ce no man's land, se perd dans un labyrinthe de tours gigantesques qui ressemblent maintenant à des totems, à des sculptures dressées en hommage à des dieux ou des peuples mythiques aujourd'hui disparus. L'Humanité est déjà une légende, quelque chose qui appartient au passé, et ce qui était il y a encore quelques jours des lieux grouillants de vie deviennent des constructions mystérieuses dont l'objet déjà nous échappe.
Après cette grandiose première partie, on suit Ralph se reconstruisant une vie, des habitudes. Il s'invente de la compagnie avec deux mannequins, s'entoure d'objets d'art, se recrée des instants de bonheur et de magie comme lorsqu'il parvient à remettre le courant dans la rue. Passé l'hébétude, la colère et le désespoir, Ralph semble s'adapter à ce nouveau monde. Seulement, MacDougall contredit très finement cette visible résurrection en glissant à l'image des objets mécaniques - un train miniature, un automate dans un magasin - rappelant par là que Ralph agit lui aussi comme un automate. Il ne peut qu'imiter la vie car sans personne d'autre pour partager ses émotions il en est réduit à n'être qu'une simple machine à survivre. Lorsqu'il danse dans la rue, heureux de la voir s'illuminer, MacDougall ne filme que son ombre sur le mur, puis le place dans un autre plan au même niveau qu'un mannequin mécanique, le cinéaste nous rappelant par ces deux compositions qu'il n'est guère plus qu'un homoncule.
On ne peut être pleinement humain que grâce au regard de l'autre, et pour que la vie renaisse vraiment sur cette Terre dévastée il faut une Eve à notre Adam. C'est là que le personnage féminin du film entre en jeu. Le récit va organiser la rencontre entre Ralph et Sarah (Inge Stevens), une jeune femme qui observe longtemps de loin notre héros avant d'oser l'approcher. C'est au moment où Ralph se rebelle contre ce monde artificiel qu'il a recréé, lorsqu'il lance l'un des mannequins par sa fenêtre et que celui-ci s'écrase aux pieds de Sarah, que la rencontre entre eux deux peut se faire.
Ranald MacDougall nous offre par la suite de très beaux moments d'intimité, montrant comment Ralph et Sarah s'apprivoisent, se rapprochent, comment leur désir peu à peu s'éveille, non pas par nécessité (la survie de l'espèce) mais par attirance physique mutuelle.
Mais les nouveaux Adam et Eve viennent à peine de faire connaissance qu'un troisième survivant fait son apparition : Benson (Mel Ferrer). A partir de ce moment-là, le film se transforme en un thriller en forme de huis clos certes rondement mené mais qui sacrifie quelque peu le mystère du début au profit d'une dramatisation des enjeux plus classique et attendue.
MacDougall dépeint les relations de ce petit groupe et fait le constat amer d’une société qui, la catastrophe passée, est toujours aussi paranoïaque et incapable de solidarité et de fraternité. Alors qu'ils sont réduits à un trio de survivants, il y a toujours ancré en eux l'idée que l'autre représente un danger. Sarah a mis bien du temps à oser approcher Raplh et Benson se méfie immédiatement de lui, persuadé qu'il a comme dessein de l'éliminer. MacDougall d'ailleurs ne fait pas de Ralph un ange blanc et on partage les craintes de Benson. Il faut dire que ce dernier trouve légitime que Sarah, une femme blanche, soit en couple avec lui et non avec Ralph, ce qui ne peut qu'attiser la rancœur de notre héros.
La tension va ainsi crescendo jusqu'à la dernière séquence du film qui est une longue traque entre Ralph et Benson. Les deux hommes se poursuivent dans la ville déserte et une fois encore MacDougall joue brillamment avec l'architecture de New York, l'imbrication des façades d'immeubles appuyant par leur côté tranchant la confrontation absurde qui a lieu entre les deux adversaires.
En observant cette humanité réduite à peau de chagrin qui s'entredéchire, MacDougall raconte la folie générale qui s’est emparée de son pays à l’heure de la guerre froide. Alors que le cinéma de science-fiction américain utilise habituellement le genre pour évoquer la menace communiste (les invasions d'aliens belliqueux faisant office d'armée rouge prête à envahir le territoire américain), MacDougall à l'instar de Don Siegel avec L'Invasion des profanateurs (1956) propose un tout autre discours. S'il pointe très clairement du doigt les dangers de la prolifération nucléaire et la folie de la théorie de « l'équilibre de la terreur » (2), il montre avant tout comment la paranoïa guide la politique américaine et la façon dont la peur s'insinue dans toutes les strates de la société et, ce faisant, met en danger la démocratie et la liberté.
Ce discours progressiste se double d'un discours antiraciste assez courageux pour l'époque, le film dénonçant via le personnage de Benson - mais aussi celui de Sarah - ce racisme si profondément ancré dans la société américaine. C'est certainement en grande partie cet aspect qui a conduit Harry Belafonte à monter et à produire ce projet via la société HarBel Production qu'il vient de monter. Impliqué dans la lutte pour les droits civiques, militant dès le départ au côté de Martin Luther King, il ne pouvait qu'être sensible à la portée morale de ce récit d'anticipation. L'autre film qu'il produit la même année, Le Coup de l'escalier de Robert Wise, est également une autre fable antiraciste. Le Monde, la chair et le diable lui offre en outre l'opportunité de porter un discours pacifique et anti-nucléaire qui est aussi au cœur de ses préoccupations de citoyen américain engagé et militant. MacDougall montre ainsi comment est totalement intégré dans l'esprit de chaque citoyen le principe de discrimination raciale. Même Ralph s'y soumet, endossant le rôle du serviteur noir lors d'un dîner d'anniversaire qu'il offre à Sarah. S'il ne parviennent pas à former un couple, c'est que la barrière raciale est toujours là, présente, alors même qu'ils pensent être les derniers humains sur Terre. Lorsque Benson apparaît, Ralph s'efface, s'imaginant qu'il n'y a plus de place pour lui face à ce couple WASP, ravalant sa rancœur, sa jalousie, jusqu'au climax qui manque de faire basculer l'Humanité à son point de non retour.
Car malgré son terrible postulat de départ, le film se veut une fable optimiste et la dernière image montre les trois survivants marchant main dans la main tandis que « The Beginning » apparaît à l'écran en lieu et place de l'habituel « The End ». Pour Ranald MacDougall, l'avenir de l'humanité ne peut reposer que sur la remise en cause de nos préjugés, le refus de la peur de l'autre, et le dernier plan de son film qui montre la naissance d'un couple à trois et un futur de la race humaine qui passerait par le métissage est à ce titre particulièrement éloquent.
On l'aura compris, Le Monde, la chair et le diable est un film rare et unique qui, à l'écart de la production lambda de science-fiction des années 50, annonce par bien des aspects le cinéma critique des années 60/70. De l'anticipation intelligente, magnifiquement mise en scène, poétique, humaniste... à découvrir impérativement donc !
Rammstein
***
Critique du fim : Le monde, la chair, et le diable
TRES,TRES BON film que j'avais vu a la tele .............quand il n'y avait que .........3 chaines et surtout C'EST LE PREMIER FILM que j'ai vus sur le sujet
L'HISTOIRE
Ralph Burton (Harry Belafonte) est technicien des mines. Lors d'une mission, il se retrouve bloqué par un éboulement. Poussé par une incroyable force intérieure, il parvient à se dégager des entrailles de la terre et à regagner la surface. Seulement, une fois dehors, c'est un paysage d'apocalypse qui s'étend sous ses yeux, un monde dépeuplé, immobile et figé. Burton comprend à la lecture d'un journal abandonné qu'un nuage radioactif a décimé la population. Il pénètre dans un New York désert et commence à penser à sa survie et au moyen de trouver d'éventuels survivants...
ANALYSE ET CRITIQUE
Le Monde, la chair et le diable est un film aussi singulier et étonnant que ne l'est son titre mystérieux. La fin du monde n'est pas encore un sujet très exploré au cinéma (1) et Ranald MacDougall se place dans un tout autre registre que celui du Choc des mondes de Rudolph Maté (1951) ou de The Day the World Ended de Roger Corman (1955). Loin de faire dans la surenchère et de chercher à provoquer le frisson - à l'image des productions classiques du cinéma fantastique et de science-fiction de l'époque - MacDougall confère au contraire à son film un aspect anti-spectaculaire au possible. Il joue (du moins dans la première partie du film) sur un tempo lent et posé, sur les silences, transformant ce qui aurait pu être une angoissante histoire post-apocalyptique en méditation sur l'avenir de l'Humanité.
Dans toute la première partie d'un film qui déroule son intrigue en trois temps, MacDougall suit ainsi Harry Belafonte arpentant les rues d’un New York désertifié suite à une catastrophe nucléaire. Le cinéaste capte à merveille le vide d’une cité autrefois foisonnante et qui se croyait éternelle. Par ses cadrages inventifs, la composition millimétrée des plans, les silences étouffants, c’est une angoisse mêlée d’éblouissement devant ces tableaux somptueux qui nous étreint. Des milliers de voitures abandonnées par des personnes fuyant le cataclysme, des immeubles à demi ensevelis suite à de violents mouvements de terrains... c'est à partir de quelques images aussi simples qu'efficaces que le cinéaste nous laisse imaginer la panique de la population et la violence du cataclysme. MacDougall ne s'attarde pas sur ce qui s'est passé - Belafonte reconstitue les événements avec quelques unes de journaux et un message passant en boucle à la radio - et ne s'intéresse qu'à l'après, au vide laissé par une Humanité qui s'est comme volatilisée.
Tout cette partie du film est magnifique, envoûtante. On est à la fois sonné en découvrant les ruines, les vestiges d'une société humaine qui a fait son temps, et avide de découvrir cet outre-monde qui s'étend dorénavant à nos pieds. Ce territoire silencieux et paisible est rendu d'autant plus fascinant que le très beau noir et blanc d'Harold J. Marzorati magnifie chaque décor et confère à ce monde post-apocalyptique une forme d'immuabilité, d'atemporalité qui tranche avec l'éphémère société humaine qui vient de disparaître.
C'est la première fois que le cinéma offre de telles images de fin du monde et il faudra attendre encore longtemps pour qu'un film d'anticipation retrouve la même puissance d'évocation, peut-être jusqu'au célèbre final de La Planète des singes qui en 1968 propose l'une des plus saisissantes images de l'histoire du cinéma de science-fiction avec sa Statue de la Liberté engloutie par les sables.
La puissance dégagée par ces visions d'un New York désert tient au fait que MacDougall refuse de recourir aux seuls trucages qui se limitent à quelques matte paintings d'ailleurs brillamment intégrés. Les scènes extérieures sont ainsi tournées dans la rue entre 4h00 et 6h00 du matin, avant que l'activité bouillonnante de la ville ne reprenne. La sensibilité de la pellicule noir et blanc utilisée permet de photographier avec peu de lumière, ce qui offre au chef opérateur l'opportunité de travailler avec la luminosité si particulière qu'offre l'aurore et qui s'accorde parfaitement avec l’atmosphère du film. Cette pellicule permet aussi de réduire l'équipe technique qui peut ainsi rapidement être sur le pied de guerre. Il n'y a pas, comme sur un film classique, tout ce temps passé à installer et à régler les éclairages, ce qui permet de répondre aux impératifs d'un tournage en plein New York.
MacDougall parvient à obtenir de la ville que telle ou telle rue soit bloquée sur un court laps de temps et il suffit dès lors de couper l'éclairage municipal et de demander aux habitants de ne pas faire les curieux à leurs fenêtres pour mettre en boîte ces visions de fin du monde. La légèreté de l'équipe, l'efficacité dont elle fait preuve, permettent au cinéaste de filmer les endroits les plus célèbres de New York : Wall Street, le Federal Hall et la statue de George Washington, le bâtiment des Nations Unies, Times Square, la Cinquième Avenue... autant de lieux mille fois vus, mille fois filmés mais qui débarrassés de l'effervescence de la mégalopole nous apparaissent sous un jour nouveau. Les cadrages subliment encore la découverte de ce New York d'apocalypse. Belafonte est ainsi souvent placé en amorce de plans filmés en contre-plongée, compositions qui renforcent l'effet écrasant des décors déserts qu'il parcourt. Ce sont autrement des plans larges dans lesquels il n'est plus qu'une silhouette fragile, une poussière d'humanité qui semble à tout moment pouvoir être emportée par le vent de mort qui a soufflé sur la Terre. Le ciéaste multiplie les images saisissantes, telle cette église et son cimetière perdus au milieu des grattes-ciels ou encore une succession de lions de pierre (que MacDougall monte en rendant hommage au Cuirassé Potemkine) qui sont comme les sentinelles d'un monde éteint. Belafonte erre dans ce no man's land, se perd dans un labyrinthe de tours gigantesques qui ressemblent maintenant à des totems, à des sculptures dressées en hommage à des dieux ou des peuples mythiques aujourd'hui disparus. L'Humanité est déjà une légende, quelque chose qui appartient au passé, et ce qui était il y a encore quelques jours des lieux grouillants de vie deviennent des constructions mystérieuses dont l'objet déjà nous échappe.
Après cette grandiose première partie, on suit Ralph se reconstruisant une vie, des habitudes. Il s'invente de la compagnie avec deux mannequins, s'entoure d'objets d'art, se recrée des instants de bonheur et de magie comme lorsqu'il parvient à remettre le courant dans la rue. Passé l'hébétude, la colère et le désespoir, Ralph semble s'adapter à ce nouveau monde. Seulement, MacDougall contredit très finement cette visible résurrection en glissant à l'image des objets mécaniques - un train miniature, un automate dans un magasin - rappelant par là que Ralph agit lui aussi comme un automate. Il ne peut qu'imiter la vie car sans personne d'autre pour partager ses émotions il en est réduit à n'être qu'une simple machine à survivre. Lorsqu'il danse dans la rue, heureux de la voir s'illuminer, MacDougall ne filme que son ombre sur le mur, puis le place dans un autre plan au même niveau qu'un mannequin mécanique, le cinéaste nous rappelant par ces deux compositions qu'il n'est guère plus qu'un homoncule.
On ne peut être pleinement humain que grâce au regard de l'autre, et pour que la vie renaisse vraiment sur cette Terre dévastée il faut une Eve à notre Adam. C'est là que le personnage féminin du film entre en jeu. Le récit va organiser la rencontre entre Ralph et Sarah (Inge Stevens), une jeune femme qui observe longtemps de loin notre héros avant d'oser l'approcher. C'est au moment où Ralph se rebelle contre ce monde artificiel qu'il a recréé, lorsqu'il lance l'un des mannequins par sa fenêtre et que celui-ci s'écrase aux pieds de Sarah, que la rencontre entre eux deux peut se faire.
Ranald MacDougall nous offre par la suite de très beaux moments d'intimité, montrant comment Ralph et Sarah s'apprivoisent, se rapprochent, comment leur désir peu à peu s'éveille, non pas par nécessité (la survie de l'espèce) mais par attirance physique mutuelle.
Mais les nouveaux Adam et Eve viennent à peine de faire connaissance qu'un troisième survivant fait son apparition : Benson (Mel Ferrer). A partir de ce moment-là, le film se transforme en un thriller en forme de huis clos certes rondement mené mais qui sacrifie quelque peu le mystère du début au profit d'une dramatisation des enjeux plus classique et attendue.
MacDougall dépeint les relations de ce petit groupe et fait le constat amer d’une société qui, la catastrophe passée, est toujours aussi paranoïaque et incapable de solidarité et de fraternité. Alors qu'ils sont réduits à un trio de survivants, il y a toujours ancré en eux l'idée que l'autre représente un danger. Sarah a mis bien du temps à oser approcher Raplh et Benson se méfie immédiatement de lui, persuadé qu'il a comme dessein de l'éliminer. MacDougall d'ailleurs ne fait pas de Ralph un ange blanc et on partage les craintes de Benson. Il faut dire que ce dernier trouve légitime que Sarah, une femme blanche, soit en couple avec lui et non avec Ralph, ce qui ne peut qu'attiser la rancœur de notre héros.
La tension va ainsi crescendo jusqu'à la dernière séquence du film qui est une longue traque entre Ralph et Benson. Les deux hommes se poursuivent dans la ville déserte et une fois encore MacDougall joue brillamment avec l'architecture de New York, l'imbrication des façades d'immeubles appuyant par leur côté tranchant la confrontation absurde qui a lieu entre les deux adversaires.
En observant cette humanité réduite à peau de chagrin qui s'entredéchire, MacDougall raconte la folie générale qui s’est emparée de son pays à l’heure de la guerre froide. Alors que le cinéma de science-fiction américain utilise habituellement le genre pour évoquer la menace communiste (les invasions d'aliens belliqueux faisant office d'armée rouge prête à envahir le territoire américain), MacDougall à l'instar de Don Siegel avec L'Invasion des profanateurs (1956) propose un tout autre discours. S'il pointe très clairement du doigt les dangers de la prolifération nucléaire et la folie de la théorie de « l'équilibre de la terreur » (2), il montre avant tout comment la paranoïa guide la politique américaine et la façon dont la peur s'insinue dans toutes les strates de la société et, ce faisant, met en danger la démocratie et la liberté.
Ce discours progressiste se double d'un discours antiraciste assez courageux pour l'époque, le film dénonçant via le personnage de Benson - mais aussi celui de Sarah - ce racisme si profondément ancré dans la société américaine. C'est certainement en grande partie cet aspect qui a conduit Harry Belafonte à monter et à produire ce projet via la société HarBel Production qu'il vient de monter. Impliqué dans la lutte pour les droits civiques, militant dès le départ au côté de Martin Luther King, il ne pouvait qu'être sensible à la portée morale de ce récit d'anticipation. L'autre film qu'il produit la même année, Le Coup de l'escalier de Robert Wise, est également une autre fable antiraciste. Le Monde, la chair et le diable lui offre en outre l'opportunité de porter un discours pacifique et anti-nucléaire qui est aussi au cœur de ses préoccupations de citoyen américain engagé et militant. MacDougall montre ainsi comment est totalement intégré dans l'esprit de chaque citoyen le principe de discrimination raciale. Même Ralph s'y soumet, endossant le rôle du serviteur noir lors d'un dîner d'anniversaire qu'il offre à Sarah. S'il ne parviennent pas à former un couple, c'est que la barrière raciale est toujours là, présente, alors même qu'ils pensent être les derniers humains sur Terre. Lorsque Benson apparaît, Ralph s'efface, s'imaginant qu'il n'y a plus de place pour lui face à ce couple WASP, ravalant sa rancœur, sa jalousie, jusqu'au climax qui manque de faire basculer l'Humanité à son point de non retour.
Car malgré son terrible postulat de départ, le film se veut une fable optimiste et la dernière image montre les trois survivants marchant main dans la main tandis que « The Beginning » apparaît à l'écran en lieu et place de l'habituel « The End ». Pour Ranald MacDougall, l'avenir de l'humanité ne peut reposer que sur la remise en cause de nos préjugés, le refus de la peur de l'autre, et le dernier plan de son film qui montre la naissance d'un couple à trois et un futur de la race humaine qui passerait par le métissage est à ce titre particulièrement éloquent.
On l'aura compris, Le Monde, la chair et le diable est un film rare et unique qui, à l'écart de la production lambda de science-fiction des années 50, annonce par bien des aspects le cinéma critique des années 60/70. De l'anticipation intelligente, magnifiquement mise en scène, poétique, humaniste... à découvrir impérativement donc !
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
déjà vu Je confirme très beau film, une ode à New York ! Merci de me le rappeler
Wanamingo- Animateur
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
non, je voulais dire en VO sous titré Français..argoth a écrit:Tu veux dire en VOST ou en VO, parce que si tu las trouver en VF révolution alors qu'elle est pas encore édité en VF, je me pose des question.
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--On pensait être prêt, mais ce qui se passa était pire que tout ce que l'on avait pu imaginer!!--(les Chroniques du Khaos)
--BP : Be Prepared (Baden Powell)
--Mon EDC
Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Salut les geeks !
Remake du "red dawn" ("l'aube rouge") de 1984, "red dawn" (le remake) débarquera normalement sur nos écrans courant novembre
L'histoire : ils sont beau, ils sont jeunes, ils sont propres sur eux, ils sont américains ; un groupe d'adolescents ricains organise la résistance lorsque l'armée nord-coréenne envahit leur ville. Lol ! Le ridicule ne tue pas... heureusement.
Dans la version originale de 1984, c'était la Russie qui envahissait les USA ; dans la nouvelle mouture cela aurait dû être la Chine, mais ce sera donc finalement la Corée du nord communiste. Snif, snif ! C'est moi ou ça sent le bon gros navet des familles à 3 kms.
Remake du "red dawn" ("l'aube rouge") de 1984, "red dawn" (le remake) débarquera normalement sur nos écrans courant novembre
L'histoire : ils sont beau, ils sont jeunes, ils sont propres sur eux, ils sont américains ; un groupe d'adolescents ricains organise la résistance lorsque l'armée nord-coréenne envahit leur ville. Lol ! Le ridicule ne tue pas... heureusement.
Dans la version originale de 1984, c'était la Russie qui envahissait les USA ; dans la nouvelle mouture cela aurait dû être la Chine, mais ce sera donc finalement la Corée du nord communiste. Snif, snif ! C'est moi ou ça sent le bon gros navet des familles à 3 kms.
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Impossible
Film dans les salles en ce moment : the impossible
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19412733&cfilm=146630.html
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19412733&cfilm=146630.html
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004.
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Dans un futur post-apocalyptique, un groupe de 5 personnes erre sur la route. Affamés, ils luttent pour survivre. Lorsqu’ils découvrent ce qu’ils pensent être une maison abandonnée où se réfugier, le piège se referme brutalement sur eux : un gang assoifé de sang les prend en chasse…
The day
A mi-chemin entre "LA ROUTE" et "LE LIVRE D'ELI"...
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s
Ouais je l'ai repéré aussi, il a l'air sympa, on vient juste de le charger... en toute légalité bien sûr
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Salut !
Ca se regarde, mais ça ne restera amha pas dans les anales. Sujet anthropophagique post-apo déjà traité dans "the road", "hell", "the walking dead" (le comics), etc.
Sinon "Dredd", violent mais distrayant (sans plus amha), tiré du comics éponyme "Judge Dredd" : "Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter."
Edit : pour les fans de post-apo, à noter la sortie en avril prochain de la nouvelle série US Defiance, (dans la lignée de "Falling Skies" ?) : "Sur notre planète, ravagée par plusieurs décennies de guerre, les humains et les extra-terrestres vivent désormais ensemble. Jeff Nolan, le shérif d'un des rares villages prospères du monde, proche d'une frontière très agitée, est un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits et qui, depuis, tente de survivre seul dans ce monde nouveau mais encore dangereux..."
Ca se regarde, mais ça ne restera amha pas dans les anales. Sujet anthropophagique post-apo déjà traité dans "the road", "hell", "the walking dead" (le comics), etc.
Sinon "Dredd", violent mais distrayant (sans plus amha), tiré du comics éponyme "Judge Dredd" : "Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter."
Edit : pour les fans de post-apo, à noter la sortie en avril prochain de la nouvelle série US Defiance, (dans la lignée de "Falling Skies" ?) : "Sur notre planète, ravagée par plusieurs décennies de guerre, les humains et les extra-terrestres vivent désormais ensemble. Jeff Nolan, le shérif d'un des rares villages prospères du monde, proche d'une frontière très agitée, est un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits et qui, depuis, tente de survivre seul dans ce monde nouveau mais encore dangereux..."
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https://www.le-projet-olduvai.com/t121p375-culture-geek-films-d-anticipation-fictions#120800
pour avoir vu le film je le trouve plutot bof vraiment rien a voir avec the road et autre film post apo
on est sur un relatif huis clos et des individualités ds ce huis clos de la violence et on s'arrete là
pour se distraire seulement et encore j'ai fait avancer le film a certain momment
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LEROUX- Membre Premium
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Nouveau film ! "It's a disaster". Quatre couples se rencontrent pour un brunch dominical ennuyant, pour finalement se rendre compte qu'ils doivent calfeutrer la maison tandis que la fin du monde se déroule à l'extérieur !
Une comédie très sympathique à mon avis. Très bonne note sur IMDB !
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
houps le ftlm c'est the day
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pouf pouf pouf
LEROUX- Membre Premium
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je viens de finir la première saison d'une série suédoise: Real Humans alias Akta Manniskor (je vous recommande de googler le titre suédois ).
Hé bien c'est une petite bombe, sûrement un des meilleurs trucs que j'ai vu depuis un an ! J'ai regardé 7 épisodes d'un coup, je ne pouvais plus décrocher. Puis j'ai fini les 3 suivant le lendemain.
La série est programmée sur Arte à partir du mois d'avril, elle comporte 10 épisodes pour la première saison. La deuxième n'est pas encore parue.
Synopsis:
Dans un futur très très proche, des robots à l'apparence humaine exécutent les tâches domestiques, les travaux physiques, ou les services sexuels dans la société suédoise. Seulement les progrès techniques les amènent à ressembler de plus en plus aux êtres humains ce qui n'est pas sans créer de problèmes. Entre les extrémistes anti-robots du parti Akta Manniskor, les transhumano-sexualo dépendants, les personnes âgées sous tutelle, ou les robots intelligents insurgés...
toute une toile se tisse entre les différents personnages, tous aussi profonds.
A mon avis cette série pousse Azimov ou P.K Dick dans leurs derniers retranchements. C'est beaucoup plus profond que Blade Runner, çà enterre complètement I.Robot ou assimilé...
Hé bien c'est une petite bombe, sûrement un des meilleurs trucs que j'ai vu depuis un an ! J'ai regardé 7 épisodes d'un coup, je ne pouvais plus décrocher. Puis j'ai fini les 3 suivant le lendemain.
La série est programmée sur Arte à partir du mois d'avril, elle comporte 10 épisodes pour la première saison. La deuxième n'est pas encore parue.
Synopsis:
Dans un futur très très proche, des robots à l'apparence humaine exécutent les tâches domestiques, les travaux physiques, ou les services sexuels dans la société suédoise. Seulement les progrès techniques les amènent à ressembler de plus en plus aux êtres humains ce qui n'est pas sans créer de problèmes. Entre les extrémistes anti-robots du parti Akta Manniskor, les transhumano-sexualo dépendants, les personnes âgées sous tutelle, ou les robots intelligents insurgés...
toute une toile se tisse entre les différents personnages, tous aussi profonds.
A mon avis cette série pousse Azimov ou P.K Dick dans leurs derniers retranchements. C'est beaucoup plus profond que Blade Runner, çà enterre complètement I.Robot ou assimilé...
Wanamingo- Animateur
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Bonjour !
sous-titré français ? Seulement anglais ? Parce que le suédois...
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Oui elle existe en sous titré français
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
LEROUX a écrit:on est sur un relatif huis clos et des individualités ds ce huis clos de la violence et on s'arrete là
Bien résumé, difficile pour les réalisateurs d'éviter le post-apo "holywoodïen" et l'inverse presque intimiste mais souvent chiant par manque d'action ou de vrai bon scénario. Disons que The day aurait fait un épisode correct de Walking dead mais trop linéaire et sans surprise pour un film d'une heure et demi.
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Belenos a écrit:Salut les poilus est ce que par hasard vous pourriez me conseiller des films traitant de "l'amérique profonde" un peu style redneck avec dans l'idéal un décor planté autour de village de mobilhome et caravane mais sans que ça verse trop dans le coté social/sentimental, plutôt un film qui tend vers l'organisation de ce style de vie, merci d'avance et bonne journée à vous.
Je viens de voir "straw dogs". Selon allocine " Un Anglais et sa femme quittent le pays pour aller s'installer au fin fond des États-Unis. Ils se heurtent bientôt à la violence locale. ".
En fait, le monsieur est scénariste à succés. Il a connu son épouse sur un tournage de série dans laquelle elle est comédienne. Madame est issue du grand sud des Etats-Unis d'Amérique, sur les bords du Mississipi. Le couple retourne s'installer provisoirement dans la maison familiale dont a hérité madame. La population est ravie de revoir l'enfant du pays.
La situation se gâte quand l'ex-petit ami de la dame fait son apparition. Il est embauché par le couple pour réparer la grange familiale avec son équipe de
A partir de là, on a une joyeuse succession d'événements : le "coach" de l'équipe de foot locale raciste et violent qui s'en prend à l'idiot du village, la chasse illégale pour impliquer monsieur, le viol de madame (pendant la chasse), les tentatives de meurtres directes et indirectes (avec outils variés dont piège à ours et clouteuse électrique). Le plus grave, c'est que monsieur se fait piller son stock de bières fraîches. Faut pas déconner non plus...
J'ai vu la version de 2011 :
Il y a une version originale avec Dustin Hoffman en 1971.
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Dans la version originale c'est exactement l'inverse : le mari américain - un mathématicien pour le coup - s'installe dans le trou paumé de la campagne anglaise d'où est originaire son épouse, ce qui donne tout de suite un ton plus "orange mécanique" à l'ambiance.
Le scénario est librement adapté du roman The Siege of Trencher's Farm.
Rammstein
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Salut les geeks !
J'ai vu "red dawn" ("l'aube rouge"). Oui, bon, comme je le soupçonnait, c'est gentil. Pas indispensable donc.
Le cinéma post-apo est toujours à la mode.
"Rapturepalooza" est une comédie post-apo qui devrait sortir le 1 août aux states.
Deux adolescents, lors d'une apocalypse religieuse, ont pour mission de vaincre l'Antéchrist.
J'en parlais ici il y a plusieurs mois : "Oblivion" sort le 10 avril 2013.
"After Earth" : 1000 ans après un cataclysme forçant les humains à quitter la Terre, Nova Prime est devenue la nouvelle planète occupée par notre espèce. Le général Cypher Raige, de retour d’une longue mission, retrouve sa famille (et son rôle de père auprès de Kitai, son fils de 13 ans). Lorsqu'une tempête d’astéroïdes endommage le vaisseau de Cypher et Kitai, ils s'écrasent sur la Terre, devenue très dangereuse. Alors que son père à l’agonie dans le cockpit, Kitai va devoir entreprendre seul, un voyage en terrain hostile pour retrouver leur balise de détresse. Kitai a toujours voulu être un soldat comme son père. Aujourd'hui, il en a l’opportunité...
Sinon très bon crû pour cette troisième saison de "the walking dead" qui arrive à son terme.
J'ai vu "red dawn" ("l'aube rouge"). Oui, bon, comme je le soupçonnait, c'est gentil. Pas indispensable donc.
Le cinéma post-apo est toujours à la mode.
"Rapturepalooza" est une comédie post-apo qui devrait sortir le 1 août aux states.
Deux adolescents, lors d'une apocalypse religieuse, ont pour mission de vaincre l'Antéchrist.
J'en parlais ici il y a plusieurs mois : "Oblivion" sort le 10 avril 2013.
"After Earth" : 1000 ans après un cataclysme forçant les humains à quitter la Terre, Nova Prime est devenue la nouvelle planète occupée par notre espèce. Le général Cypher Raige, de retour d’une longue mission, retrouve sa famille (et son rôle de père auprès de Kitai, son fils de 13 ans). Lorsqu'une tempête d’astéroïdes endommage le vaisseau de Cypher et Kitai, ils s'écrasent sur la Terre, devenue très dangereuse. Alors que son père à l’agonie dans le cockpit, Kitai va devoir entreprendre seul, un voyage en terrain hostile pour retrouver leur balise de détresse. Kitai a toujours voulu être un soldat comme son père. Aujourd'hui, il en a l’opportunité...
Sinon très bon crû pour cette troisième saison de "the walking dead" qui arrive à son terme.
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Red Dawn, check ! Il fait mal aux yeux
C'est une sorte de remake de "demain, quand la guerre a commencé", qui est déjà un nanar assez profond.
C'est une sorte de remake de "demain, quand la guerre a commencé", qui est déjà un nanar assez profond.
Wanamingo- Animateur
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Wanamingo a écrit:Red Dawn, check ! Il fait mal aux yeux
C'est une sorte de remake de "demain, quand la guerre a commencé", qui est déjà un nanar assez profond.
Patrick Swayze qui fait du camping dans la verte, ça vaut le détour...
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Jennifer Grey joue aussi dans Red Dawn. On retrouvera d'ailleurs un peu plus tard le couple Patrick / Jennifer dans un autre chef-d'oeuvre de la culture survivaliste : Dirty Dancing !
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Re: [Film] Florilège de films d'anticipation & de fiction
Je parlais de la version 2012! Je dois découvrir celle de 1984 maintenant
Wanamingo- Animateur
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