Stockage paléo

Stockage paléo
Ce post m’a fait connaître le régime paléo et je m’en suis bien porté. Dans le fil je me posais la question du stockage, les recommandations usuelles (pâtes, riz, légumineuses,etc.) n’étant plus adéquates. Ce qui m’a amené à penser à une nouvelle façon d’envisager le stockage, à la mode paléo. Le printemps est là, beaucoup de choses commencent à pourvoir être cueillies, je saisis l’occasion pour rédiger un post sur la question.
Je classerai les aliments en trois catégories : à cueillir, à cultiver, à acheter. En gardant à l’esprit que ce que l’on cueille peut être cultivé voire acheté, et que ce qu’on peut cultiver (ou élever) peut être acheté (par exemple : les noix).
En regard de chaque aliment, je mettrai un mode de conservation préférentiel, c’est-à-dire avec le minimum d’énergie possible (lactofermentation plutôt qu’appertisation par exemple) si nécessaire.

Cueillette
Je donne ce qui est disponible par chez moi (Aveyron), adaptez en fonction de votre région.
Avantages de la cueillette :
– gratuité
– ça fait un peu d’exercice
– ça oblige à observer la nature et à connaître le cycle naturel.
– la cueillette est le mode premier (avec la chasse) d’approvisionnement de l’humanité. Elle permet de renouer avec nos ancêtres (si vous êtes sensibles à l’aspect spirituel de l’affaire…).
Inconvénients :
– ça fait faire de l’exercice
– les variétaux sauvages sont souvent plus petits que les variétaux cultivés (pour les châtaignes c’est évident).





















[th] Aliment[/th][th]Conservation[/th]

Noix, noisettes	Séchage
Châtaignes	Séchage
Noisettes	Séchage
Fruits (mûres, pommes, poires, etc.)	Séchage, lactofermentation (en situation normale, on peut faire des confitures, gelées, compotes. Mais ça veut dire énergie et sucre).
Prunelles	Lactofermentation (obligatoire sinon immangeables)
Glands	Idem
Champignons	Séchage, vinaigre (est-il besoin de préciser qu’on ne ramasse que ce qu’on connaît parfaitement?)
Végétaux (notamment feuilles de tilleul)	Séchage et réduction en poudre
Boutons de pissenlits	Lactofermentation (ou vinaigre)
Épices et autres ( thym, laurier, romarin, genièvre, houblon, etc.)	Séchage

Culture
Avantages de la culture :
– on peut cultiver des variétaux plus productifs et plus charnus.
– moins de concurrence dans son jardin que s’il faut glaner.
– en situation dégradée, il est plus sur d’aller dans son jardin que dans la verte.

 

Œufs (on peut aussi glaner, mais il faut grimper aux arbres...)	Eau de chaux
Choux (mais aussi haricots verts, carottes, légumes du potager)	Lactofermentation
Courges (potimarron, potiron, butternut, etc.)	Stockage en l’état

Achat
Avantages de l’achat :
– c’est vite fait et facile.
– pour certains produits (ceux ci-dessous) on n’a pas vraiment le choix.
– d’un point de vue sanitaire, on est tranquille.
Inconvénients :
– le prix.
– la qualité des produits (suivant les produits).
Je ne parlerai pas ici des modes de conservation, les produits qu’on ne peut qu’acheter sont le plus souvent des conserves.

Conserves de poissons (sardines, maquereaux, thon).
Conserves de viandes (corned beef, jambonneau, confit de canard,


Si vous avez d’autres idées, n’hésitez à commenter. Attention, dans le régime paléo, on évite les féculents et le sucre. Par ailleurs je n'ai pas évoquer la chasse, la pêche ou l'élevage (à part les poules pour les oeufs) : je ne pratique aucune de ces activités pour lesquelles il faut des compétences que je n'ai pas. La cueillette et la culture me semblent plus faciles à maîtriser.
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Les mûres et framboises sont de bons alliés bons pour le cœur et la cardio, il faudrait étudier un peu le mode de vie des hommes du paléolithique donc faire un stock de base paléo et un stock avec nos apports actuel pour compléter, dernièrement, j'ai mangé une omelette avec des feuilles et tendres feuilles de chêne à feuilles lobés  de nos forêts et pas le chêne américain du moins, je n'ai pas tenté, il me faut plus de connaissance à ce sujet il y a une chaine sur youtube interessante et propose des formations aussi pas dans mon budget c'est " le chemin de la nature " avec Christophe de hody, on découvre un truc sympa et très instructif.


https://www.youtube.com/@LeChemindelaNature-LaChaine

je fais un truc bizarre ces temps-ci quand je me balade en foret, j'enfouis en lisière de foret ou une clairière aux abords mes pelures de pommes de terres qui ont commencé à germer j'ai vu des vidéos des jardiniers couper une patate en morceaux avec des germes et les planter dans leur potager ça fonctionne .

Bonjour,

Quelque précisions :
Prunelles : congeler ou attendre qu'elles aient gelé pour enlever le goût âpre
Glands : les anciens les mettaient 9 jours dans un sac de jute dans l'eau d'un ruisseau pour enlever les tanins. On peut aussi les faire cuire à plusieurs eaux jusqu'à ce que l'eau soit claire. Les variétés comme quercus ilex ballota à glands doux ne nécessitent pas ou peu de traitement car peu chargées en tanins.
Courges : elles se conservent mieux autour de 15°C et si elles n'ont pas subi de chocs. Les lipides étant importants en régime paléo, c'est intéressant de cultiver les courges de Styrie dont les graines n'ont pas à être débarrassées d'une coque et donc la chair, inintéressante, peut être donnée aux poules en hiver. Elles poussent en quelques mois. https://www.boutique-vegetale.com/p/cucurbita-pepo-convar-citrullia-var-styriaca-courge-de-styrie

Le régime paléo est le plus facile à mettre en place en autonomie : les céréales demandent beaucoup d'énergie (faire son pain soi-même de la graine à la table demande plus d'énergie pour le faire que ce qu'il donne quand on le mange) et de place.

Outre les poules, les cailles prennent peu de place, font peu ou pas de bruit et les asiatiques utilisent leurs œufs pour soigner les allergies. Les cochons d'inde demandent seulement de l'herbe pour les nourrir et comme ils ne creusent pas on peut les gérer en "tondeuse mobile" avec une cage basse posée sur l'herbe qu'on bouge régulièrement. Ils ont l'avantage d'être plus rustiques et moins sujets aux maladies que les lapins.

luxferrrare a écrit:.... les courges de Styrie ...

La Styrie est une région d'Autriche frontalière de la Slovénie, donc au sud où pousse la vigne mais quand même. Je n'imaginais pas des coucourdes, comme on dit dans le midi, pousser là!

luxferrrare a écrit:Bonjour,

Quelque précisions :
Prunelles : congeler ou attendre qu'elles aient gelé pour enlever le goût âpre
Glands : les anciens les mettaient 9 jours dans un sac de jute dans l'eau d'un ruisseau pour enlever les tanins. On peut aussi les faire cuire à plusieurs eaux jusqu'à ce que l'eau soit claire. Les variétés comme quercus ilex ballota à glands doux ne nécessitent pas ou peu de traitement car peu chargées en tanins.[...]

La lactofermentation permet de contourner ces problèmes, sans gélée pour les prunelles ni rinçage pour les glands. Sinon tu as raison.

le rincage permet de retirer les tanins des glands, est tu sur que la lactofermentation les eliminent?

je suis passé par une période lactofermentation cela dépend des individus mais trop en consommer même avec les bonnes vitamines c il faut pas en consommer en grande quantité chaque jour ,sinon votre intestin vous le fera savoir , c'est pas très bon c'est acide ....(je connait une musique en vinyl 80's acidhouse et tu scracth ),
ce qui passe le mieux c'est les carottes ,alors le choux tellement acide que je préfère la moins cher en boite du supermarché j'ai tout essayer pour diminuer cette acidité rien ni fait , en plus si vous avez de l'acide urique en trop dans votre corps comme ceux qui on la goutte (alimentation trop riche) vaut mieux l'éviter c'est néanmoins la plus fiable des conservations .les muscles n'aime pas trop les inflammations ni les articulations ni les caries .un peu c'est bien pour le microbiote intestinale mais trop souvent niet.
ya vol mein herr

victor81 a écrit:le rincage permet de retirer les tanins des glands, est tu sur que la lactofermentation les eliminent?

Fais le test. 6 mois de lacto ça devrait être bon.

luxferrrare a écrit:...
Courges : ...
Les lipides étant importants en régime paléo, c'est intéressant de cultiver les courges de Styrie dont les graines n'ont pas à être débarrassées d'une coque et donc la chair, inintéressante, peut être donnée aux poules en hiver. Elles poussent en quelques mois. https://www.boutique-vegetale.com/p/cucurbita-pepo-convar-citrullia-var-styriaca-courge-de-styrie
...

ça fait quelques années maintenant que j'en fais au potager,

il faut compter entre 8 et 12 courges pour obtenir environ 1kg de graines,
la variété que je fais (Williams Naked Needed) donne une chair comestible, même si moins goûteuse que d'autres courges "à graines habillées"
je consomme donc et la chair et les graines, jusqu'en avril de l'année suivant la production, et plus pour les graines si bien séchées et conservées en boite hermétique.

BigBird a écrit:ça fait quelques années maintenant que j'en fais au potager,

il faut compter entre 8 et 12 courges pour obtenir environ 1kg de graines,
la variété que je fais (Williams Naked Needed) donne une chair comestible, même si moins goûteuse que d'autres courges "à graines habillées"
je consomme donc et la chair et les graines, jusqu'en avril de l'année suivant la production, et plus pour les graines si bien séchées et conservées en boite hermétique.

Salut, 

tu as déjà essayé d'en faire de l'huile, par hasard ? 
Je cherche une oléagineuse facile à récolter pour me faire l'huile que j'utilise pour faire mes onguents et mes baumes en phytothérapie et je trouve un peu con de dépendre de l'huile d'olives que je ne pourrais jamais produire par chez moi.

Je viens de passer commande sur ton site, je vais essayer de les presser cet automne.

pour l'huile, par chez moi, j'ai les oliviers.

mais effectivement, ça pourrait se faire avec des graines de courges,
sauf que là, pour 1L d'huile, c'est pas entre 8 et 12 courges qu'il te faudra, mais plutôt entre 30 et 40 !  

perso, je les consomme en les incorporant à ma pâte à pain, et aussi en mode "soufflées/salées" ... les graines récoltées en mars-avril, souvent ont un taux d'humidité assez fort, et certaines peuvent même "coller au doigt" au contact,
ces graines sont parfaites pour un passage immédiat sur une plaque sur le poêle à bois, ...
au bout de 10mn, elles vont "popper" en se soufflant (et parfois en sautant), c'est pourquoi je mets une cloche dessus, pour éviter qu'elles ne sautent partout;
au final, un peu de fleur de sel dessus, c'est très parfumé*, ça craque sous la dent et ça se grignote volontiers (en sans modération) à l'apéro par exemple !

* la saveur est décuplée, comme toutes les graines oléagineuses quand elles sont légèrement torréfiées.
 

Résilient a écrit:...
Je viens de passer commande sur ton site, je vais essayer de les presser cet automne.

euh... il doit y avoir erreur, ce n'est certainement pas mon site, car je ne vend rien, ni semences, ni moulin à oléagineux, 

par contre, en utilisation, on peut aussi en faire une purée (perso, je fais ça au mortier/pilon, mais ça doit pouvoir se faire aussi au blender),
et j'en fais un "pesto maison", avec beaucoup de basilic, de l'ail, et un peu de vieux fromage finement rappé, + un filet d'huile d'olive et de vinaigre balsamique, ... en gros, ça remplace les pignons de la recette traditionnelle italienne, le pignon étant aussi un oléagineux.