[Energie] Biogaz, Méthaniseur, Digesteur & Co

Le_Celte a écrit:

Concernant l'utilisation d'une bouteille de gaz 13kilos, ce n'est pas possible étant donné qu'elles sont remplies de gaz liquide (haute pression).
Une fois vide elle ne contientent plus que de l'air.
Mais la pression produite par les bidons sera insuffisante pour y loger beaucoup de biogaz car il faudra déja comprimer l'air restant à l'interieur.
L'avantage des chambres à air est qu'elles sont completement vide à plat est qu'elles peuvent se dilater.

Méthane

Contrairement a ce qu'il semble avoir été dit sur ce forum, une fosse septique n'est pas tout a fait la source idéale de gaz méthane.
Une fosse septique fonctionne a de rares exceptions près en circuit ouvert. C'est la raison pour laquelle on installe une sortie d'air au niveau du toit, qui est fortement recommandée justement pour éliminer= ET les gaz ET... les odeurs.

L'espoir de tirer quelques litres de gaz méthane est bien limité dans un système classique. Mais...vous pouvez toujours essayer de récolter quelques cm3 de gaz de votre fosse septique. Bonne chances !

Pour obtenir du gaz méthane [ CH4, densité 0,0555] de nos rejets, il faut une enceinte CLOSE afin d'obtenir un circuit ANAEROBIQUE c'est a dire SANS présence d'air. Avant de vous lancer dans une tel système pour votre autonomie énergétique, vous pouvez expérimenter avec de très modestes moyens.
Un Baril a fermeture étanche du type des GROS pots de peinture en vrac de 20 litres au MINIMUM ou un GROS baril type fuel de 100 litres et plus.
Une grosse chambre a air de camion et quelques tubes.



La source pour débuter sera vos déchets de gazon ou déchets ménagers légumes/fruits épluchures de toutes sortes AVANT d'envisager d'utiliser
vos fientes et autres rejets.

PAS de graisses ni de savons !


Remplissez le récipient de ces herbes coupées et autres au MINIMUM a sa moitié. Limite, environ les 3/4 du contenant. Un peu d'urine peut aider au processus.
Fermez le couvercle et fermez le robinet. Attendez quelques jours. Lorsque vous verrez la chambre a air gonflée, vous avez une provision de gaz méthane que vous pourriez utiliser pour vos premiers tests.

Au bout de quelques dizaine de jours ou semaines, la source est épuisée. Videz les boues résiduelles qui sont alors un excellent amendement pour votre jardin. Ensuite recommencez le processus si cela vous semble OK.

ATTENTION car ce gaz incolore est la plupart du temps inodore EST un gaz TRÈS explosif lorsque mélangé a l'air. Alors PRUDENCE, même PRUDENCE que celle que vous avez en utilisant des bonbonnes de gaz Butane ou Propane.

Au bout de quelques dizaine de jours ou semaines, la source est épuisée. Videz les boues résiduelles qui sont alors un excellent amendement pour votre jardin. Ensuite recommencez le processus si cela vous semble OK.

moustique 21 a écrit:L'utilisation se limite à la cuisson car les applications pour un chauffage central nécessite soit une chaudière adaptée, soit la modification des injecteurs (il paraît que c'est courant, alors pourquoi on ne trouve aucune info sur les chaudière individuelles fonctionnant au biogaz ???).

moustique 21 a écrit:

Mon objectif est d'avoir une source d'énergie "réactive", notamment pour la cuisson. En effet, mon nouveau logement dispose à ce jour de 2 systèmes de cuisson: 1 cuisinière bois et 1 plaque induction. Pour les préparations demandant une cuisson longue, la cuisinière bois est idéale, surtout en mi-saison et en hiver puisqu'elle tourne en permanence pour la fonction chauffage. Par contre, pour les aliments à saisir, c'est l'induction qui prime. Essayez de faire des crèpes sur une cuisinière bois...vous serez convaincus !

argoth a écrit:Ralala, c'est quoi cette mauvaise pub sur la cuisson au bois. c'est jeune,(j'ai 31 ans je précise ^^) avec quoi tu crois que ma grand mère les cuissait c'est crêpe? Si tu veux cuisiné au bois, tu dois avoir une réserve de diverse petit bois poêle a bois adapter. Ça, ça veux dire un poêle avec la section de cuissons en fonte, pas en métal. Il peut aussi être deux pont. Lorsque tu veux faire cuire des crêpes par exemple, il te faut du bois qui fournit une flambé très rapide et très chaude. Donc on oublier le hêtre, le chêne, l'érable. Tu dois bourré ton poêle avec du tremble fendu très fin et sec, du petit bois, voir du sapin ou de l'épinette (mais je suis pas friant de ça, ca encrasse les tuyaux.) Tu retirera aussi ton rond au dessus du feux et y placera ta poêle en fonte directement sous les flammes au besoin. Le but est d'atteindre une température élever, sur une courte période. Pour évité que tout le monde chercher a ouvrir les fenêtre ou a ce mette tout nue. (quoi que si tes juste avec ta douce ). il faut apprendre à connaitre son poèle et les différent type de bois.

Bien sur, c,est bien plus compliquer que juste tournée le rond et laisser faire la magie de l'électricité. Mais dieux comme c'est meilleurs cuit au bois sur la fonte. Que se soit, crêpe, toast directement sur la plaque, steak, saucisse, oeuf, boeuf-a-mode. Miam (merde il est que 9:11 du mat et j,ai faim a présent lol)

Au plaisir et amuse toi bien a cuisinée.

moustique 21 a écrit:Bonjour à tous,

comme annoncé, je poursuis mon projet de production/utilisation de biogaz.

En 1974, alors qu'éclatait la crise énergétique due au premier choc pétrolier, les Français cherchaient des solutions pour dépenser moins d'argent dans leurs factures. Monsieur Chapuis, lui, avait trouvé carrément le Graal. Cet ingénieux agriculteur lorrain profitait de son élevage bovin pour se chauffer et cuisiner à l'aide du précieux fumier de ses vaches.
Son système était des plus simples : « 3 cuves de ciment de 8 mètres cube chacune sont remplies de fumier en moyenne une fois par mois. Pendant une semaine, le fumier est quotidiennement arrosé afin d'activer la fermentation qui donnera naissance au purin et au méthane. Un essai de brûlage sera alors effectué au bec d'une des cuves puis le méthane gagnera le gazomètre où la cloche métallique lui assurera une pression convenable. Chaque cuve a une autonomie journalière d'environ 4m3. Seuls inconvénients, les trop grands froids qui risquent de freiner la fermentation. »