présentation de Paco

Une enfance heureuse, dans une famille ouvrière, un père syndicaliste, humaniste, dans la belle et agréable ville de Genève, une adolescence Rock and Roll, avec Bill Halley et Gène Vincent. J'avais vingt ans en 1968, d'un naturel social et joyeux mais très souvent fâché – révolté – Comme Pierre Péret dans sa chanson "Je suis vert de colère" – C'était l'époque des hippies, de l'an 01 dans Charlie Hebdo "On arrête tout, et on recommence, dans vingt ans ça sera trop tard" On lisait "Savoir revivre de Jacques Massacrier, que l'on peu retrouver sur Internet toujours actif. (un personnage à suivre) On n'avait pas encore inventé la décroissance, mais on était déjà dans le mouvement - J'ai appris le métier d'imprimeur typographe, j'ai imprimés et fait parti de comité de rédaction, pendant plusieurs années au journal satirique, "La Pilule", ce contact libertaire, à stimulé ma curiosité, et mon envie de voyage pour voir comment les autres vivent. C'était l'époque de l'Afghanistan heureuse, les gens étaient joyeux, joueurs, ouverts, curieux, vivant comme nos arrières, arrières grands parents, mais dans une douceur de vivre, que nous avions déjà perdu en Europe. Puis j'ai vécu quelques années en Afrique de l'ouest. J'ai monté et géré un poulailler de 200 poules pondeuses en Cote d'Ivoire, puis, avec mon amie (qui est devenue ma femme) nous avons travaillé dans l'installation d'un centre d'handicapé polio au Cameroun, pour le compte de l'ONG Terre des Hommes. Sensibilisé par les problèmes de malnutrition au Tchad, j'avais remarqué dans la région du lac, des femmes appartenant à la tribu des Kanembus, qui ramassaient à l'aide de paniers finement tressés, une sorte de boue verte qui surnage à la surface de l'eau peu profonde. Cette boue verte, appelée Dihé, et renversée à même le sable, étalée en galettes. En quelques heures la galette est sèche, puis on la retrouve au marché du village, ou elle est achetée et consommée pas les habitants. Quelques années plus tard de retour à Genève, pour la naissance de notre fils, je cherchait un bon projet de développement, pour repartir en Afrique, Je cherchais avec un désir d'autarcie, d'autonomie, de production de protéines, en lisant un livre sur les cultures d'algues, je suis tombé sur un article qui parlait d'un biologiste américain, Ripley Fox, qui vivait dans le sud de la France et qui avait mis au point un système intégré de culture d'une algue microscopique, a très hautes valeur nutritionnelle, nommée spiruline.

En fait, cette algue à été découverte par notre monde occidental, en 1968, grâce à deux médecins belges, qui faisaient une enquête de santé publique, des populations de l'Afrique de l'Ouest. Au Tchad, ils ont constaté qu'une population, parmi les plus pauvres de cette région, n'avait pas de carences alimentaire, que le taux de mortalité enfantine, était bien moindre que dans les tribus avoisinantes, que tout le monde visiblement ce portait bien. Ils ont découvert ce que j'ai vu 8 ans plus tard, le Dihé, qu'ils ont analysé et nommé spiruline cette cyanobactérie tout en constatant la très grandes richesse nutritionnel, de cette petite algue. Ensuite ils ont constaté que le repas quotidien des Kanembus est composé, tout au long de l'année, (à l'exception d'une ou deux fois à l'occasion d'une fête, on l'on mange un peu de viande) est constitué, de mil, (une céréale) accompagné d'une sauce de dihé à raison de environ 40g. par personne, et d'un vin de datte légèrement fermenté (riche en vit.C).

A l'analyse nutritionnelle de ce frugal repas, ils ont constaté, que tous les éléments essentiels étaient présents en quantité suffisante, et que l'on pouvait, vivre, sinon survivre, en bonne santé en consommant, même sur le long terme, une aussi modeste nourriture.

J'ai pris contact avec Ripley Fox, qui ma très généreusement ouvert sa maison, son laboratoire, sa bibliothèque et a accepter de me prendre en stage, pour me former à son système intégré de culture de spiruline.

En résumer, et pour faire court, la spiruline a besoin pour ce développer d'azote et de Co2. Dans la nature, elle ce développe, principalement grâce, à une symbiose entre les flamants roses et la spiruline. Les flamants consomment la spiruline, qui ce développe dans des eaux à caractère volcanique riche de carbonate et bicarbonate, (Co2) ce faisant ils défèquent dans l'eau apportent l'azote nécessaire à la spiruline.

Dans le système de Ripley Fox, les flamants sont remplacés par un digesteur de biogaz.

Le biogaz est l'outil majeur, N° 1, pour la vie autonome, il apporte les piliers indispensables, pour la vie en autarcie:

• Une amélioration de l'hygiène par le recyclage des déchets organique,
  
• Une production d'énergie sous forme de gaz.
  
• Du Co2 pour la spiruline
  
• De l'engrais riche en azote fixé, pour la spiruline et le jardin.
  

Conforté par Internet et par des sites comme Olduvai, qui sont des éveilleurs de conscience, je propose à votre attention de survivalistes d'échanger mes connaissances en matière de Spiruline - Biogaz – et partager et confronter nos idées, je me passionne par la transmission des connaissances sur la reforestation, et toutes les plantes et les énergies renouvelables –

Une information sur les cultures artisanales et solidaire de spiruline dans le monde.

www.sodis.ch Une solution efficace dans le traitement de l'eau par irradiation solaire. C'est un procédé très simple et bon marché.

www.antenna.ch Qui travaille dans le monde entier dans la lutte contre la malnutrition avec la spiruline, et promeut également un autre procédé pour lutter contre les maladies de l'eau. Ce, sont les petits appareils que propose l'association Antenna-Wata, pour la fabrication de chlore, l'appareil standard que propose Antenna peut produire 24 litres de chlore (eau de Javel) par jour, permettant le traitement de 40 000 litres d'eau de boisson.

Ouf, c'est déjà plus lisible comme ça...

Bienvenue Paco,
merci beaucoup pour tes liens. Je vais les épucher.

Bonne lecture et à bientôt

@+
Philippe

Bonjour et bienvenue Paco.
Merci pour les infos.

Bienvenue Paco

Merci de partager avec nous ton expérience.
J'avais entendu parler de la spiruline, mais je ne connaissais pas l'usage traditionnel en Afrique.
C'est vrai qu'on oublie souvent le potentiel extraordinaire des algues!

Salut Paco,

Je suis intéressé par la spiruline et la reforestation. J'aurais plus de temps la semaine prochaine pour converser...