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La voie des airs, une option possible ?

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Message par Zapata Ven 9 Mai 2008 - 21:29

Bonjour,

La voie des airs ne semble pas un moyen de déplacement évident, à première vue, quand l'on est en situation de survie, et pourtant :

D'abord, c'est le vecteur le plus rapide pour aller d'un point à un autre, puisque en ligne droite, et cela peut faire une énorme différence, surtout en terrains montagneux, avec des routes en lacets qui double, triple, et plus encore, la longueur du trajet.

C'est aussi un moyen de franchir des zones très difficiles, ou bien impossibles, sans effort démesurés, même avec l'aide d'un véhicule terrestre. Songer aux forêts impénétrables, aux étendues désertiques, aux terrains très pentus et même verticaux...

C'est également un moyen d'éviter la confrontation avec des entités plus ou moins sympathiques (animaux dangereux, maladies liées à des parasites, etc.).

Reste à sélectionner la machine volante, et là, il y a beaucoup à dire, et à trier...

L'on peut tout de suite éliminer les gros porteurs, à hélices comme à réacteurs. D'abord, parce qu'ils nécessitent des heures de formation, et d'entraînement spécial. Ensuite, parce qu'ils sont des gouffres à carburants divers, dont l'on peut supposer qu'en situation de survie, la disponibilité sera bien amoindrie, sinon nulle.

Une fois ramenés aux moyens et aux petits appareils à hélices, il faut tout de suite écarter l'hélicoptère, bien trop fragile, très difficile à bien maintenir en état de marche, et trop consommateur de carburant.

L'idéal, c'est un modèle rustique, donc de technologie ancienne ou simple : commandes mécaniques ou hydrauliques, et pas d'électronique...



Il n'y en a plus guère en service, mais le DC-3 est un bel exemple de ce type d'appareil, très simple à entretenir, à piloter, capable d'utiliser des terrains très sommaires, etc.

LIEN1

LIEN2

Cependant, se former à voler sur de tels appareils multimoteurs, et déjà gros, ne serait pas à la portée de n'importe qui, et imposerait la présence d'autres personnes en assistance (mécanique, etc.).



Dans la catégorie inférieure (en taille), il y a tous ces petits appareils d'aéroclubs, genre Piper Cub, et similaires.

LIEN1

LIEN2



Aujourd'hui disparu, le Fieseler Storch aurait été encore plus adapté aux situations de survie : décollage et atterrissage en moins de cent mètres, sur des terrains à peine aménagés.

LIEN


Egalement un appareil militaire, le modèle de l'ex-URSS, est très rustique :

LIEN

Encore plus simple, il y a tous ces appareils en kits, et dont le précurseur (des années 1930) fut le "pou du ciel". En quelques mots : un modèle fabricable dans un garage ou un atelier de bricolage, et équipable d'un moteur utilisant de l'essence normale (de voiture) ou du diesel.

LIEN

Plus récents, il y a tous ces ULM actuels, que nous connaissons tous.

Les hydravions ou les modèles mixtes (eau et terrain solide) sont bien intéressants, car ils offrent des possibilités d'accès à des zones très boisées, où atterrir est impossible. De plus, avec l'eau, on risque moins la casse que sur un terrain inconnu, lors de l'atterrissage.


Moins connu mais si intéressant, il ne faut pas oublier l'autogire, qui combine les avantages de l'avion et de l'hélicoptère, en évitant une bonne partie de leurs inconvénients respectifs : besoin d'une longue piste pour l'un, fragilité et consommation pour l'autre.

Lui décolle et se pose en quelques mètres, et ne consomme que le carburant nécessaire à son moteur de propulsion, la sustentation se faisait par autorotation libre.

LIEN

Dans tous les cas, quelques dizaines d'heures de pratique suffisent pour pouvoir se débrouiller correctement, sur tous ces petits appareils. Et si la navigation se fait uniquement à vue, de jour, elle est vite maîtrisée.

Et quand le carburant vient à manquer totalement ?

Il resterait le planeur, bien sûr...

Mais alors, il faut un avion, pour le mettre en service ?

Pas obligatoirement, car il y a aussi le départ au treuil (qui peut éventuellement être mû à la vapeur). Et peut-être aussi le remorquage derrière une voiture, si la configuration du terrain s'y prête (en pente forte).

Plus, les modèles automoteurs, pourvus d'un petit moteur qui est utilisé juste le temps de décoller, et qui s'escamote dans le fuselage, dès que l'on peut s'en passer. Bien qu'impliquant une très faible consommation de carburant, ils sont tributaires de ce carburant, quand même.

Si les conditions sont favorables, un trajet aller et retour, d'un bout à l'autre de l'Europe, dans le sens Est-Ouest est possible, en une journée de vol. De même que le franchissement de la Méditerranée, en plein par son milieu.

Seul inconvénient, le faible volume utile, pour l'emport de charges.


Et le ballon libre ? Peu intéressant, du fait de sa grande consommation de gaz propane (un dérivé du pétrole, et donc pouvant devenir rare, lui aussi), sans parler de sa faible maniabilité (pour aller dans la direction que l'on veut). Il en est de même pour les dirigeables, dont le gaz hélium n'est pas facile à obtenir, en situation de pénurie...


A usage strictement individuel (sauf saut en tandem), il y a le parapente qui, en cas de progression en terrain très accidenté, peut faire gagner bien du temps, et économiser bien de la fatigue.

A chaque fois que l'on arrive sur une crête assez dégagée et alors que l'on devrait normalement redescendre la nouvelle pente, jusqu'au fond de la vallée, avant d'entamer la pente suivante, il suffit de déployer sa voile, et de se laisser glisser jusqu'au bas de la pente suivante (ou même un peu plus haut, si c'est possible), en évitant la descente et la traversée de la vallée. Une fois arrivé, on replie le parapente, jusqu'à la prochaine occasion de l'utiliser.

Le deltaplane, par contre, est de très peu d'utilité, du fait de son poids, et de son encombrement, comme aide à la progression en terrain montagneux, pour une personne seule.

Tout ceci étant dit, employer un moyen de transport aérien, en temps de crise, implique que l'on en dispose avant, ou bien que l'on arrive à s'en procurer un, ou bien encore que l'on est capable de le fabriquer. Chaque cas présentant bien plus de complications et de difficultés, que les précédents...

Tout bien considéré, l'ULM, surtout le trois axes (celui qui a des ailes rigides), pourrait être un bon choix : faible coût (par rapport à beaucoup des autres options), facilité de maintenance, décollage et atterrissage sur des terrains courts, prise en main rapide, indépendance (au contraire du planeur, sauf si ce dernier est automoteur)...

Bien que la consommation horaire de carburant, de la plupart des appareils volants, à moteurs, soit plus élevée que celle des véhicules terrestres, elle est souvent inférieure, si l'on raisonne en distance parcourue, pour un même volume de carburant. Toujours l'effet de ligne droite, par rapport à une progression sinueuse, sur le terrain. Et puis, dès que l'on quitte le macadam, pour rouler en terrain naturel, la consommation d'un véhicule terrestre grimpe en flèche.

Salut.

édit modo : merci de mettre tes liens entre balises ( règle 8 de la charte et tuto ici)

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Message par Invité Ven 9 Mai 2008 - 21:53

Interressant comme sujet,


Perso, je serais plus "Paramoteur" vis à vis de ce sujet.
La voie des airs, une option possible ? Mon_paramoteur-1
Léger,et surtout convertible.

Propulsion vélo
La voie des airs, une option possible ? Paramoteur
Propulsion d'une barque.

Le parapente ne prend pas beaucoup de place, peut se dissimuler facilement.

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Message par ipphy Ven 9 Mai 2008 - 23:06

Quelle est la capacité d'emport d'un ULM?

Peut-on y embarquer des marchandises/bob en plus du pilote?

T'as des références de livres donnant les bases du pilotage? [/i]
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Message par Armageddon974 Sam 10 Mai 2008 - 11:44

La capacité d'emport d'un ULM, c'est 0 pointé.
Par contre, avoir un ULM après la crise, peut s'avérer très utile pour de la surveillance ou une évacuation d'un blessé, à condition de pouvoir le faire fonctionner à l'alcool produite par nos soin.
La mécanique n'est pas plus compliquée qu'une moto 600cc ; il faut juste stocker des pièces pour le long terme.

Pour une évacuation massive (avec armes et bagages) il faut tabler sur un avion de transport et cela devient couteux et problématique, mais envisageable en mutualisant les moyens et avec un plan d'action sur le long terme. Il faut former au moins deux pilotes, par exemple.
Il peut s'avérer indispensable dans un projet de départ d'Europe ravagée vers des contrées tropicales suffisamment isolées pour être des sanctuaires.

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Message par Wasicun Sam 10 Mai 2008 - 12:36

Je serais plutôt tenté par le parapente (non motorisé ...) c'est pas bête si on est en montagne ... maintenant une fois que l'on est "en bas" il faut bien remonter ... et ça c'est moins drôle ...

;-)

Globalement le principe est intéressant ... mais soumis à de nombreuses conditions ... si l'occaze se présente ... pkoi pas ?
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Message par Zapata Sam 10 Mai 2008 - 15:39

Wasicun a écrit:Je serais plutôt tenté par le parapente (non motorisé ...) c'est pas bête si on est en montagne ... maintenant une fois que l'on est "en bas" il faut bien remonter ... et ça c'est moins drôle ...

;-)

Globalement le principe est intéressant ... mais soumis à de nombreuses conditions ... si l'occaze se présente ... pkoi pas ?

Bonjour,

Pour information, cette façon de procéder : montée à pied, et descente en parapente, est déjà utilisée par certaines troupes de montagne, ce qui accélère la vitesse de progression, minimise la fatigue (et donc augmente le rayon d'action), permet de passer par dessus certains obstacles de tous ordres...

Seul inconvénient du système, pour tout utilisateur, c'est le surpoids du parapente. Par contre, le saut peut être effectué avec des bagages, en plus du pilote. Un parapente prévu pour le saut en tandem pourrait même emmener plusieurs dizaines de kilos de charge utile.

Salut.

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Message par Zapata Sam 10 Mai 2008 - 15:46

Armageddon974 a écrit:La capacité d'emport d'un ULM, c'est 0 pointé.
Par contre, avoir un ULM après la crise, peut s'avérer très utile pour de la surveillance ou une évacuation d'un blessé, à condition de pouvoir le faire fonctionner à l'alcool produite par nos soin.
La mécanique n'est pas plus compliquée qu'une moto 600cc ; il faut juste stocker des pièces pour le long terme.

Pour une évacuation massive (avec armes et bagages) il faut tabler sur un avion de transport et cela devient couteux et problématique, mais envisageable en mutualisant les moyens et avec un plan d'action sur le long terme. Il faut former au moins deux pilotes, par exemple.
Il peut s'avérer indispensable dans un projet de départ d'Europe ravagée vers des contrées tropicales suffisamment isolées pour être des sanctuaires.

Bonjour,

Pour l'ULM, puisqu'il en existe des modèles biplaces, on peut quand même considérer qu'une charge utile d'une centaine de kilogrammes est possible, à la place du passager, et en plus du pilote.

Pour les avions de transport, les vieux tacots (cités dans le message initial : le DC-3, par exemple) sont parfaits. Si l'on y ajoute un planeur cargo (cela a existé), qui soit tracté par l'avion, on peut pratiquement doubler la charge utile, au prix d'une légère hausse de la consommation de carburant, et de la présence d'un autre pilote, à bord du planeur...

On peut même envisager un "train" de deux ou de trois planeurs, tous en file indienne, mais cela demande de grandes qualités de pilotage, tant pour celui qui est dans l'avion tracteur, que pour ceux qui sont dans les planeurs tractés.

Salut.

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Message par Le_Celte Sam 10 Mai 2008 - 16:36

On peut même envisager un "train" de deux ou de
trois planeurs, tous en file indienne, mais cela demande de grandes
qualités de pilotage, tant pour celui qui est dans l'avion tracteur,
que pour ceux qui sont dans les planeurs tractés.

Je dirai que ca demande non seulement de grandes qualités de pilotage mais aussi des paires de c.....s de la taille de pastèques de la part de tout les pilotes... affraid

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Message par Canis Lupus Sam 10 Mai 2008 - 18:25

Le autogire à la Mad Max ! Ca coût quand même bonbon... Le M22 a une capacité d'emport de 272kg, deux places donc au pire on peut loger un couple et un ptiot. Pour la conso, ils donnent 18L par heure, avec une vitesse de croisière de 145km/h. Il faut savoir (tout le monde n'a pas fait des études en aéronautique) que la vitesse du vent influe fortement sur la vitesse réelle de l'avion, comme en voiture mais de manière plus importante. Bon alors, 145km avec 18L... Ca fait du 12L pour 100km, un 4x4 quoi Very Happy.

Au fait, tu penses à une évacuation d'urgence comme situation de survie, genre fuir l'armée chinoise ?

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Message par Armageddon974 Sam 10 Mai 2008 - 21:17

Canis Lupus a écrit:Le autogire à la Mad Max ! Ca coût quand même bonbon... Le M22 a une capacité d'emport de 272kg, deux places donc au pire on peut loger un couple et un ptiot. Pour la conso, ils donnent 18L par heure, avec une vitesse de croisière de 145km/h. Il faut savoir (tout le monde n'a pas fait des études en aéronautique) que la vitesse du vent influe fortement sur la vitesse réelle de l'avion, comme en voiture mais de manière plus importante. Bon alors, 145km avec 18L... Ca fait du 12L pour 100km, un 4x4 quoi Very Happy.

Au fait, tu penses à une évacuation d'urgence comme situation de survie, genre fuir l'armée chinoise ?

Que ce soit l'armée chinoise ou russe, ou une centrale nucléaire qui pète, ou même un virus de type "aérien" et mortel qui se propage à travers l'Europe, moi je réfléchis pas trop... j'me tire. Il sera toujours temps de revenir si c'est possible...
Mais je préfère un bon voilier qui pourrait resservir après la fuite.
De toute façons, j'suis déjà dans une ile "paradisiaque", donc de ce coté la y a moins de risques...

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Message par Zapata Sam 10 Mai 2008 - 21:24

Bonsoir Le_Celte,

Cela c'est déjà fait, le train de plusieurs planeurs, tractés par un avion à hélice.

Ce n'est pas facile, mais faisable, avec un risque modéré (une fois bien en l'air), et si les conditions sont bonnes (météorologie clémente)...

Bien entendu, à l'arrivée, tout le monde se libère des autres, et se débrouille tout seul, pour atterrir...

Salut.

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Message par Zapata Sam 10 Mai 2008 - 21:32

Canis Lupus a écrit:Le autogire à la Mad Max ! Ca coût quand même bonbon... Le M22 a une capacité d'emport de 272kg, deux places donc au pire on peut loger un couple et un ptiot. Pour la conso, ils donnent 18L par heure, avec une vitesse de croisière de 145km/h. Il faut savoir (tout le monde n'a pas fait des études en aéronautique) que la vitesse du vent influe fortement sur la vitesse réelle de l'avion, comme en voiture mais de manière plus importante. Bon alors, 145km avec 18L... Ca fait du 12L pour 100km, un 4x4 quoi Very Happy.

Au fait, tu penses à une évacuation d'urgence comme situation de survie, genre fuir l'armée chinoise ?

Bonsoir,

Même si cela consomme autant qu'un 4x4, cela va bien plus loin, puisque cela avance en ligne droite, quel que soit l'état et la forme du terrain, en dessous...

Donc, avec quelques heures d'autonomie, on est déjà bien plus loin...

La voie des airs, comme je le disais, cela évite aussi beaucoup d'ennuis divers, surtout si l'on vole assez haut...

Cet engin, entre ses faibles exigences pour décoller et atterrir (un bout de route, ou de champ bien dégagé, suffit), son petit encombrement, etc., est très pratique.

On le range dans un garage (le rotor peut se plier avec les deux pales alignées, sur certains modèles). On peut partir en quelques minutes, une fois l'engin mis en position.

A la limite, on peut se poser près d'une station d'essence, ou bien d'un dépot de carburant prévu au préalable, pour faire le plein, avant de repartir...

Salut.

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Message par Le_Celte Mer 14 Mai 2008 - 23:23

Le plus petit hélicoptère du monde

75kg, 60 000 dollars, vitesse de pointe 50km heure, un passager...

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Message par Zapata Ven 16 Mai 2008 - 18:00

Le_Celte a écrit:Le plus petit hélicoptère du monde

75kg, 60 000 dollars, vitesse de pointe 50km heure, un passager...

Le Celte

Bonjour Le_Celte,

Un gadget amusant, qui ferait très bien dans un film de James Bond.

Mais, pour le prix équivalent, j'investirais plutôt dans du classique (planeur autopropulsé, Piper Cub, ULM 3 axes).

En gros, un cahier des charges raisonnable serait :

Emport de deux personnes, et d'environ 200 kg de bagages.

Plafond utile d'environ 3000 à 4000 mètres (pour franchir des chaînes de montagnes, sans avoir à les contourner, ce qui rallonge les distances à parcourir, et quitte à devoir passer par les cols, nombreux à moins de 4000 mètres).

De plus, avec un plafond à 4000 mètres, pas besoin d'oxygène, et pas de risque d'hypoxie (manque de pression partielle suffisante d'oxygène dans le sang, et perte de connaissance, parfois sans signe d'avertisement).

Monomoteur (simplicité mécanique et gain de poids).

Vitesse comprise entre 100 km/h et 200 km/h, ce qui est amplement suffisant, sans nécessiter une très grosse consommation de carburant.

Rayon d'action d'au moins 1000 km.

Ailes en profils hyper-sustentateurs (très grande portance, même à faible vitesse, et distance de décollage courte).

Distance de décollage à pleine charge de moins de 100 mètres.

Distance d'atterrissage de moins de 200 mètres.

Version mixte (hydravion et sol dur) bienvenue


Merci pour le lien URL

Salut.

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Message par Silex Lun 26 Mai 2008 - 15:20

Salutations Camarades

La voie des airs, une option possible ?
En lisant les posts, je constate que cette solution est surtout envisagée dans un but de "fuite".
Ponctuellement, pourquoi pas, j'ai quelques heures de vol et un brevet en poche mais pour ce qui est d'une utilisation plus réguliére (post PO), j'abandonnerai tout de suite l'idée.
Quelque soit l'appareil, l'entretien ne souffre d'aucun manquement sous peine de se planter. C'est pas comme une voiture ou on se dit: je perds du liquide de refroidissement mais ça peut tenir encore. Avec un avion, c'est la panne garantie et le crash si on ne peut assurer un entretien suivi et parfait.
C'est encore pire avec les hélicos et autres autogyres qui eux sont plus létaux dans le sens ou en cas de panne (fréquentes en Autogyre), l'abscence d'ailes les empêche de planer et de se farcir un atterissage "aux fesses" dans les régles.
Tous ces moyens aériens sont trop gourmands en infrastructure et en entretien pour étre à mon sens viables. Même des modéles rustiques demeurent non seulement gourmands en carburant mais aussi en huile, en filtres, et parfois même en personnel. (même fait de bois et de toile, Il faut au moins étre 2 pour démarrer un Jodel D112)
Pour les pressés, Il faut savoir aussi que n'importe quel type d'aéronef ne se démarre pas comme une tondeuse ou une bagnole. Il faut suivre une procédure précise et effectuer des vérifications indispensables.
Si l'appareil sort d'un hivernage, ou d'un stockage dans un garage, la préparation au vol va prendre plusieurs heures.
Pour se barrer vite fait, autant se pointer à l'aéroclub du coin avec 150 litres de super et "emprunter" un appareil qui vole réguliérement aprés l'avoir gavé de carburant.
De plus, charger un petit aéronef en bagages comme en passagers nécéssite d'effectuer un centrage. Autrement dit il faut effectuer un calcul précis de répartition des masses dans la cellule sous peine de faire peiner le moulin et de consommer, voir même de bouffer toute la longueur de piste au décolage et de finir dans les betteraves.
Autre souci, la météo. Elle entrave gravement les possibilités de maneuvre de tous types d'appareils (gros et petits). Je ne parle pas forcément d'un cumulo-nimbus qui vous deversent un torrent d'éclair et de grêles mais plus simplement d'un jour venteux, brumeux ou pluvieux. C'est pas indiqué pour un Ultra léger et il y en a beaucoup dans l'année...
Enfin, apprendra à piloter un aéronef est couteux, en argent et en temps. Et l'utilité d'un tel bagage technique même si c'est un plus, reste pour moi assez limité en cas de crise.
A choisir, je conseillerez plutôt de passer un permis Bateau type "cotier" associé à un permis moto et pourquoi pas un stage de franchissement en 4x4. Le tout vous reviendra pour bien moins cher et aura une utilité certaine dans le sens où ces moyens de transports sont assez communs.
Bien sûr, ce n'est que mon avis.

Moi, je verrai plutôt "la voie des airs" dans un sens plus large.
Puisqu'on est dans la rubrique "aprés la faillite de la société", "transport et mécanique" je voudrais apporter mon point de vue sur une hypothése de ce que pourrait étre le transport aérien quand les vannes du pétrole fermeront.
J'ose espérer que certains industriels (trop rares à l'heure actuelle du fait du monopole de l'avion) remettront au gout du jour le zeppelin.
Dans les années 30 ce mode de transport a démontré des capacités étonnantes aussi bien en terme d'autonomie que de capacité de chargement.
L'incendie du hindenburg en 36 a marqué la chute de ce moyen de transport. Petite parenthése: le hindenburg a été rempli d'hydrogéne car l'Allemagne, sous le coup d'un embargo, ne pouvait importer d'hélium des USA, seul pays producteur de ce gaz à l'époque. Gonflé à l'hélium, l'avenir du hindenburg et des zeppelins en général aurait été tout autre.

Moi, j'aimerai bien voir les zeppelins revenir sur le devant de la scéne. j'imagine assez bien une enveloppe gonflée à l'hélium, (où même hydrogéne si l'hélium devient rare) couverte de panneaux solaires souples qui alimenteraient un rack de batteries assurant l'autonomie des moteurs électriques.
Ne serait ce pas le moyen de transport aérien le plus écolo ?
La voie des airs, une option possible ? Zeppelinnt

c'est sûr que ça ne passerait pas le mur du son mais ça assurerait quand même le transport de passagers ou de marchandises par la voie des airs.
Certains constructeurs contemporains ont mis au point des modéles (à moteurs thermiques) mais affichant des capacités d'emport assez ahurissantes (cargo lifter et autres clônes du même type...)
Moi, j'avoue que l'idée me séduit.
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Message par Zapata Mer 28 Mai 2008 - 21:14

Bonjour Silex,

Si tu pratiques le pilotage, tu sais que les hélicoptères, mais surtout les autogires, dont c'est d'ailleurs le principe même de fonctionnement normal, peuvent supporter une panne moteur, en mode dit "autorotation", qui permet, sinon de planer, de revenir au sol avec une vitesse verticale raisonnable.

Bien sûr que le dirigeable à des qualités, mais il est trop bridé, en conditions météorologiques acceptables, pour assurer des service réguliers. Quant à l'usage de l'hydrogène, sur un engin pourvu de paneaux solaires et donc utilisant l'énergie électrique, je n'y tiens pas, personnellement.

Pour ce qui est de la difficulté d'apprendre à piloter, il faut distinguer le décollage de l'atterrissage. Il est très facile de décoller avec un appareil de taille et de complexité raisonnable, se poser proprement, c'est autre chose...

Il y a même eu des cas de ce type (par exemple le vol d'un petit appareil à réaction, par un mécanicien), donc de gens partant avec un tel engin, sans aucune pratique du pilotage (mais la connaissance des commandes et de leurs fonctions).

N'oublions pas que, en France, depuis très longtemps, l'âge minimal pour voler et piloter a été inférieur à celui exigé pour conduire un véhicule terrestre...

Ce n'est pas suffisant pour dire que piloter est facile, mais ce n'est pas non plus très difficile (avec un petit appareil simple).

Salut.

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Message par Silex Jeu 29 Mai 2008 - 0:37

Oui, tu as raison, en ce qui concerne les voilures tournantes, c'est vrai qu'il y a l'autorotation mais la maneuvre n'est pas sans risque puisqu'elle consiste à laisser "tomber" l'appareil pour le freiner au dernier moment avant l'impact, sur une aire dégagée et face au vent svp. Autant dire qu'il faut ingurgiter un certain nombre d'heures de vol pour maitriser une technique que je qualifie de "hasardeuse" et qui demande une sacré dose de sang froid.

Pour ma part, et ça n'engage que moi, je ne mettrais jamais le cul dans un autogyre parce que ce type d'appareil, en cas de panne, nécessite une maneuvre d'atterissage d'urgence "verticale" alors qu'un avion, dans les mêmes conditions permet une maneuvre d'urgence utilisant la "tangeante", à mon sens, beaucoup plus sécurisante.
Ben oui, si je saute de 5 métres, j'ai mal. Si de la même hauteur, je glisse sur un tobogan, j'ai chaud aux miches mais moins mal...
Pour moi, la sécurité est trés dependante du type d'appareil utilisé.
(Tout comme les motos sont moins sécurisantes que les bagnoles du fait de l'abscence de carrosserie)
Je ne sais pas piloter d'autogire mais en tout cas, je n'aimerai pas assister à un atterissage forcé. Parce que se planter dans un appareil sans carroserie, avec un rotor qui tournoie au dessus de la tête, ça doit pas faire du bien.
D'autant que les accidents d'autogyre même si ces appareils sont rares en France, sont proportionnellement beaucoup plus fréquents que les accidents d'avion.

Maintenant, concernant mon point de vue sur les zeppelins, renseigne toi, tu seras étonné de ce que les modéles allemands ont accomplis pendant l'âge d'or de ces appareils.
Et surtout, si tu as une meilleure idée pour faire voler un appareil transportant des passagers ou de la marchandise en supprimant le carburant (Peak Oil oblige), ne te prive pas de m'en faire part, je suis ouvert à toutes les idées et J'aime bien réver d'un "autre monde".

Si j'ai abordé l'hydrogéne en remplacement de l'hélium c'est parce que l'hélium est un gaz relativement rare à l'état naturel et couteux (100Euros/m3) et il ne peut étre produit artificiellement que par le nucléaire.
La solution de l'hydrogéne est évoquée dans un sens de pénurie d'hélium. c'est sûr que se trimballer avec une envelloppe remplie de gaz inflammable, c'est dangereux mais l'hydrogéne est facile à produire. Pour le danger incendie, pourquoi ne pas imaginer un systéme de sécurité ?.

Je me rappelle un reportage sur un systéme d'évacuation des plates formes pétrolières. En gros, les occupants montent dans une sorte de "space mountain" sorte de chaloupe/suppositoire inclinée vers le bas. Lors du largage, la chaloupe tombe 80 métres plus bas, percute les flots, passe sous l'eau et ressort à la surface quelques centaines de métres plus loin afin d'éviter aux occupants d'affronter le risque d'une mer enflammée.

Pourquoi ne pas imaginer un systéme similaire sur un zeppelin hydrogéne. Si un incendie se déclare, la nacelle se détache, tombe en déployant 2 petites ailes destinée à l'éloigner en planant de l'envelloppe qui crame, et un parachute se déploie. Sensations garantie et expérience de survie à la clef pour les passagers !. C'est beau de réver non ?

Je respecte ton opinion sur le pilotage mais décoller sans savoir atterrir, j'avoue que je ne comprends pas bien.... à moins qu'on ne soit un pote de Ben Laden.

Connaitre les instruments et leurs fonctions est une chose mais je vois mal un "survivaliste", donc quelqu'un d'attaché à sa survie, prendre le risque de s'envoler avec pour tout bagage technique: la connaissance du tableau de bord !!!!.
Je ne saurais que trop conseiller à ceux qui envisagent sérieusement de se mettre dans un cockpit avec seulement 5500 heures de vols sur Microsoft flight simulator de prendre quelques heures de leçons "en réel".

On aura la surprise d'y apprendre, entre autres, que piloter je cite: "un petit appareil simple", requiert surtout de faire preuve d'un minimum d'humilité. mrsgreen

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Message par Zapata Jeu 29 Mai 2008 - 20:31

Bonsoir Silex,

Tes objections, sur les voilures tournantes sont tout à fait recevables, mais le risque bas, en aéronautique, est relatif, et un parapente motorisé ou un ULM doit avoir un degré de risque assez proche d'un autogire ou d'un hélicoptère, non ?

Je veux dire que la panne moteur est toujours grave, sur des structures légères, bien plus sensibles aux conditions aérologiques qu'un vieux DC3 ou JU52, ou similaire, dont la masse "assure" dans les turbulences, bien que le posé soit alors plus problématique, naturellement...

C'est un peu comme certains navires légers qui, privés de propulsion dans une mer formée, ont plus de mal à tenir la lame qu'un bateau plus gros.

Si tu peux trouver une vidéo sur l'incendie du dirigeable Indenburg, aux USA en 1936, tu constateras que les millions de mètres cubes d'hydrogène de cet engin ont brûlé en quelques secondes à peine, dans un délai bien insuffisant pour rejoindre une nacelle de survie, eut-elle existé sur cet appareil.

L'inflammabilité de l'hydrogène est telle qu'une simple décharge d'électricité statique, comme quand on enlève un pull en synthétique, est suffisante pour amorcer la combustion.

Or, l'hydrogène est un gaz qui traverse facilement son contenant, du fait de sa constitution (et même des enveloppes en métal).

Du coup, il diffuse hors des ballonnets qui compartimentent l'enveloppe du dirigeable et vient se mélanger à l'air ambiant, présent en dehors des ballonnets, et alors tout peut arriver en quelques fractions de secondes...

Pour ce qui est de la facilité de piloter tu m'as fait revenir en mémoire un vol en Jodel, au cours duquel mon père a pris le manche, sur la proposition de l'instructeur, alors que mon paternel n'avait pas piloté depuis des années et même bien plus, avec un résultat qui était acceptable.

Ce qui semble indiquer une relative facilité de la chose, et j'insiste sur relative.

Bien entendu, l'appareil aurait été un modèle plus "exigeant", il n'aurait sûrement pas pu en faire autant, à supposer que l'instructeur l'y ait autorisé...

J'insiste sur le fait que faire décoller, très erratiquement et cahotiquement, un petit appareil, est possible, mais risqué, le tenir en ligne de vol approximative envisagable, le poser sans casse étant une toute autre paire de manche (avec ou sans jeu de mot).

J'appuie cette opinion sur de nombreux exemples de tels "exploits", parfois sans perte de vie humaine, ce qui semble aussi prouver qu'il existe une entité protectrice pour certains inconscients.

Ne pensant pas bénéficier d'une telle protection, je ne m'y risquerais pas personnellement, sauf cas de force plus que majeure et en situation de danger absolu imminent, du genre "plus rien à perdre". Comme je n'hésiterais pas à sauter en parachute, même sans aucune pratique préalable, si c'était la seule option restante. Bref, en contexte de "quitte ou double" avec sa peau en guise de lot. Ce qui n'impacte donc pas mon humilité.

Sauf erreur de ma part, les pilotes des planeurs d'attaque du D day n'avaient eu qu'une instruction très sommaire en matière de pilotage, se comptant en poignée d'heures plus qu'en dizaines, et le taux de casse en fut le reflet..., mais jugé acceptable, dans les circonstances.

Vers la toute fin de la guerre, on envoyait au combat, du côté allemand, des jeunes adolescents qui n'avaient que très peu d'heures de vol, et à qui on confiait des chasseurs extrêmement puissants, et pas du tout faciles à maîtriser.

Du côté japonais, il n'y avait même plus de carburant pour des vols d'entrainement, et ce dernier finit par se faire exclusivement sur simulateur, avant de laisser décoller les derniers Kamikaze, dont un certain nombre rataient leur décollage (premier et dernier), tandis que d'autres y arrivaient, avec le Zero qui n'était pas non plus une bête facile (comme tout chasseur de combat). C'était donc possible, mais avec un niveau de risque que sûrement personne parmi nous accepterait d'affronter, sans circonstances comme celles que j'évoquais pour moi. Que ce soit possible n'implique pas du tout de ma part qu'il faut en déduire que l'on n'a pas besoin de leçons de pilotage, pour avoir l'occasion de vieillir dans cette activité.

Salut.


Dernière édition par Zapata le Jeu 29 Mai 2008 - 21:11, édité 2 fois

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Message par Tabula Rasa Jeu 29 Mai 2008 - 20:53

bonsoir tout le monde

je me permets de mettre mon petit grain de sel concernant ce qui suit:

un parapente motorisé ou un ULM doit avoir un degré de risque assez proche d'un autogire ou d'un hélicoptère ?

En ce qui concerne les ulm, ce sont des aéronefs capables de planer en cas de panne moteur pour pouvoir se vacher sur un terrain, sans danger. Mais pour le parapente, et là croyez moi, il est loin d'être aussi dangeureux qu'un autogyre. Soit, avec sa voilure souple, il reste sensible aux fermetures asymétriques et frontales en cas de cisaillement violent en entrée ou en sortie de thermique ou en accélérant à fond pour effectuer des transitions entre les différentes ascendances. Mais TOUS ces incidents de vols sont normaux et gérables. De plus sachez que pour la plupart des pilotes, nous sommes équipés de parachutes de secours (tous comme les ulm pendulaires d'ailleurs) qui reste malgrès tout la dernière solution en cas de prob. La dernière ? Oui car tout est gérable. Maintenant le probleme du moteur en parapente n'a d'incidence qu'en cas de chute du pilote heurtant le sol. La rotation de l'hélice située dans le dos de celui ci peut rapidement devenir léthale pour lui et l'entourage. En cas de panne de celui ci; le vol reste possible sans difficultés aucunes. Le seul petit hic reste la prise de vitesse en vol standard du au surpoid du moteur par rapport au poid total volant et le fait que sous les paramoteurs nous utilisons un systeme pour compenser la poussée du moteur (les trims) qu'il est possible de détendre en vol avec un peu d'expérience.

En conclusion, je pense que le parapente est un aéronef qui peut être sûr à condition d'avoir un équipement en état et adapté, de l'expérience et de respecter les conditions aérologiques.

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Message par Zapata Jeu 29 Mai 2008 - 21:18

Bonsoir Tabula Rasa,

Pourrais-tu confirmer ou infirmer ce qui suit :

Il existe différents variétés d'ailes de parapente, plus ou moins techniques, les plus techniques pouvant être aussi celles dont il est le plus difficile de rattraper certaines réactions, dans certaines circonstances, avec les conséquences qui peuvent s'en suivre. Je pense à un accident mortel, d'un débutant, avec un type d'aile assez technique, lors d'un vol d'entraînement, dans le département 74, et dont se faisait l'écho un autre site, analysant cet accident.

Salut.

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Message par Tabula Rasa Jeu 29 Mai 2008 - 21:48

Effectivement, il y a plusieurs types de voiles:

- les voiles sortie d'école ( norme DHV1) qui sont très stables et sécurisante et surtout qui accepte facilement des erreurs de pilotage
- les intermédiaires qui sont un peu plus pointues et avec lesquelles on peut s'amuser en sécurité durant toute une vie de pilote, effectuer ses premiers cross (DHV 1/2)
-les volies de cross qui sont beaucoup plus sensibles et performantes ( DHV 2)
-les voiles de compet qui sont souvent des protos fabriqués sur mesure et qui ont pdes perfs hallucinantes.

Biensûr plus tu vas vers les performances plus ta voile est sensible. Nombre d'accidents sont dus à la surestimation des pilotes concernant leur niveau et leur matos. J'avais encore l'année derniere une voile de cross ( pour info c'était une Advance Sigma 6 ) mais je suis repassé sous une voile plus calme parceque j'en avais un peu assez de serrer les fesses lors de manoeuvres un peu chaudes.

Maintenant il faut aussi se dire que si un type décide d'acheter sa voile et de se lancer seul dans l'activité sans passer par la case formation il est normal que le crash soit imminant..

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Message par Zapata Jeu 29 Mai 2008 - 22:03

Bonsoir,

Le problème, dans le cas que j'évoquais brièvement, c'est que l'élève avait été équipé avec cette voile, par le club concerné, alors qu'il allait voler "radioguidé" par son instructeur, dans le cadre d'une formation...

Salut.

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Message par Tabula Rasa Jeu 29 Mai 2008 - 22:29

C'est clair que dans ce cas les moniteurs sont en cause.

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Message par Zapata Ven 30 Mai 2008 - 18:38

Tabula Rasa a écrit:C'est clair que dans ce cas les moniteurs sont en cause.

Bonjour,

D'où un procès en cours...

Salut.

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Message par Bouh-riko Sam 7 Juin 2008 - 19:11

Avions à propulsion musculaire


Comme sa pas de problème de carburant :p

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