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Quand on a vraiment besoin d'aide

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Message par Zapata Dim 1 Juin 2008 - 13:26

Bonjour,

Un texte que j'espère aucun de nous obligé de mettre en application, bien sûr.

Parfois, les choses tournent mal, et nous sommes amenés à devoir appeler à l'aide, des tiers.

En plein air, la situation de randonneur en solo est très plaisante, mais en cas de pépin physique empêchant de continuer la progression, la situation peut très vite devenir problématique.

En groupe, il est bien plus facile d'être pris en charge par les autres, et d'être tiré d'affaire, mais là aussi, les accompagnants peuvent ne plus pouvoir gérer la situation.

Voici une rapide tour d'horizon des moyens de se signaler, de contacter des secours, etc.



Commençont par les systèmes les plus classiques :

La voix humaine : elle ne porte pas très loin, et elle sera vite "usée" ; passons...

Le sifflet : c'est déjà mieux, utilisable plus longtemps, avec une portée supérieur (dépendant du bruit ambient, et de la situation des personnes pouvant l'entendre : à pied, en véhicule...).

Le miroir de détresse : si l'on est de jour, s'il y a du soleil, et que le temps est clair, et si la zone à atteindre est dégagée d'obstacles, la portée se chiffre en dizaines de kilomètres.

La lampe électrique : portée variable, selon la puissance, les conditions météorologiques et l'environnement, avec une utilisation pratique limitée à la nuit.

La lampe stroboscopique : avec les mêmes commentaires que pour la lampe électrique, en soulignant simplement que les modèles les plus puissants portent à de grandes distances (une bonne vingtaine de kilomètres, la nuit, par temps clair), et aussi en faisant remarquer que les éclats cadencés attirent facilement le regard. L'autonomie peut dépasser la dizaine d'heures d'utilisation en continu, avec une seule pile R14 (avec l'épuisement de la pile, la cadence des éclairs diminue progressivement).

Les panneaux internationaux (longues bandes colorées, disposées selon des motifs précis) : très efficace en terme de visibilité, mais utile uniquement pour les aéronefs passant à proximité, et à condition d'être en terrain dégagé.

Les fusées éclairantes et les pots fugmigènes : visibilités variables, entre le jour et la nuit, selon la force du vent... Capacité, pour les fusées éclairantes à éclat ou à parachute, de monter au dessus de la végétation environnante, mais elles ne peuvent être utilisées si un risque d'incendie est probable...

Dans tous les cas, il est nécessaire que quelqu'un soit à portée, pour voir ou entendre vos signaux, et comprendre qu'il doit donner l'alerte. Evident avec des professionnels, nettement moins avec des promeneurs, touristes, plaisanciers...



Je viens de citer les principaux moyens de "basse et moyenne technologies", qui peuvent être mobilisés pour donner l'alerte, et je passe maintenant aux moyens de "haute technologie".

Le téléphone portable : très répandu dans la population, il permet de contacter des secours, même si son abonnement est terminé ou si son crédit de consommation est épuisé. Toutefois, il ne "passe" pas partout, et souvent pas dans tous les coins "tordus" où justement on a toutes les "chances" d'avoir un pépin (endroit encaissé, éloigné des relais...).

Les appareils UHF (de type LPD ou PMR) : portée réduite à quelques kilomètres tout au plus, normalement, et souvent bien moins en milieu dense (forêt) ou encaissé (montagne).

Les appareils CB : portée plus grande, mais ayant les mêmes limitations que précédemment et pour les mêmes raisons.

De plus, dans les deux cas, et surtout pour la CB, encore faut-il que votre appel soit entendu (brouillages divers), mais surtout pris au sérieux (ce qui n'est pas évident, au milieu de tout ce que l'on peut entendre, parfois...).

Les appareils VHF sur réseaux professionnels (Croix Rouge, Secours en Montagne) : portée encore plus grande, présence de relais, assurance d'une intervention rapide et efficace. Le top en restant sur Terre, mais pas accessible à tout le monde...

Les appareils radioamateurs (VHF/UHF/HF) : possibilité de contacter facilement quelqu'un, si l'on peut "accrocher" un relais (VHF/UHF), ou être à portée (HF). Mais cela implique d'avoir passé la licence correspondante, pour avoir le droit d'utiliser ces fréquences. Encore que, dans le cas très précis d'une réelle détresse, établir un contact en bandes amateurs, même si on ne l'est pas, est toléré.



Cette fois, j'ai fait un rapide tour des moyens de télécommunication terrestres, pouvant aider à obtenir de l'aide. Il reste à voir le domaine spatial.

Le téléphone satellitaire (IRIDIUM et autres systèmes) : couverture presque mondiale, coût conséquent (matériel et frais de communication).

La balise SARSAT-COSPAS (dénomination initiale) : assurance d'être localisé en moins d'une heure, avec une précision initiale de quelques kilomètres, presque partout sur la planète, pourvu que l'on soit à un endroit assez dégagé pour être capté par un des satellites de localisation. Coût élevé de la balise, encombrement et poids non-négligeables. Un codage préalable de la balise y inscrit toute une série de renseignements obligatoires : votre identité, votre nature (piéton, navire, véhicule terrestre...), etc.



Dans tous les cas impliquant le recours aux télécommunications, sauf le dernier (balise), encore faut-il être capable de fournir une position assez précise pour pouvoir approcher de l'endroit où vous êtes. Sauf avec certains téléphones qui intègrent un récepteur GPS.

Si vous êtes précis à 10 mètres près, il faut vous chercher dans une zone maximale d'environ 300 mètres carrés (superficie d'un cercle de 10 mètres de rayon) ; si vous êtes précis à un kilomètre près, il faut battre une aire d'environ 3 km carrés (superficie d'un cercle de 1000 mètre de rayon), ce qui commence à faire beaucoup (par exemple en forêt dense).

Pour mémoire, et quand tout est parfait, un GPS vous "place" à trois mètres près (cercle d'incertitude). A défaut de GPS, on a tout intérêt à calculer sa position (et à la noter), tous les quart d'heure (pour une progression à pied), en cas de besoin...

Une assurance spécifique est indispensable, parce que, si l'on met les moyens pour vous extraire de votre situation délicate, la note va vite grimper (équipe de secours, hélicoptère...).

Bien entendu, on prend toutes les mesures pour éviter de se trouver dans la situation de devoir appeler de l'aide.

Avant toute sortie, surtout en solo, on prévient quelqu'un de son itinéaire prévu (et l'on s'y tient ensuite), du temps estimé, ainsi que de la limite au delà de laquelle, la personne en charge doit considérer qu'il y a un problème, et qu'il lui faut donner l'alerte.

Se barder de moyens de signalisation n'est pas une garantie absolue de pouvoir se tirer d'affaire : certains dispositifs peuvent être en panne, ne pas être utilisables du fait des circonstances, et (en solo) on peut être dans l'incapacité de les activer (blessure, chute et perte de conscience...).

Prudence, donc.

Salut.

Zapata
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Message par phimouk Dim 1 Juin 2008 - 13:36

peut etre etre responsable
ne pas s engager trop audela de ses limites
mais il est vrai il y as l accident
mais le b a ba n est il pas de signaler sont depart et son retour probable et son itineraire ??

en algerie avant de partir au sud vers tamanraset on s inscris a guardaia
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Message par Zapata Dim 1 Juin 2008 - 13:42

phimouk a écrit:peut etre etre responsable
ne pas s engager trop audela de ses limites
mais il est vrai il y as l accident
mais le b a ba n est il pas de signaler sont depart et son retour probable et son itineraire ??

en algerie avant de partir au sud vers tamanraset on s inscris a guardaia
c est obligatoire
en thailande pour les trek idem et plein d endroit isem

Bonjour,

C'est bien sur quoi j'insiste fortement, en fin de mon texte.

Toutefois, le seul moyen d'éliminer totalement le risque en plein air, c'est de ne pas y aller, et ce serait dommage...

Salut.

Zapata
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Message par phimouk Dim 1 Juin 2008 - 13:46

oui la prudence
mais ne pas se priver de plein air
c est si beau

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