Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
bonjour à tous,
je suis à la recherche d'informations concernant la survie sous terre
livres,sites web,références,etc...suite à une catastrophe nuléaire
( hiver nucléaire ) éruption volcanique exceptionnelle, ou encore
impact terrestre avec une météorite géocroiseur-destructeur genre
Apophis MN04 ?
Merci pour d'évenuelles pistes...
Bonne journnée à tous.
je suis à la recherche d'informations concernant la survie sous terre
livres,sites web,références,etc...suite à une catastrophe nuléaire
( hiver nucléaire ) éruption volcanique exceptionnelle, ou encore
impact terrestre avec une météorite géocroiseur-destructeur genre
Apophis MN04 ?
Merci pour d'évenuelles pistes...
Bonne journnée à tous.
ricci64- Membre
- Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 27/09/2008
Re: Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
Salut Ricci64,
Ta question est intéressante et tu y trouveras des réponses en lisant plusieurs sujets déjà édités sur le forum (cherches et tu trouveras...).
Par contre, tu as sauté l'étape de la lecture et de la signature de la charte, ainsi que celle de ta présentation (qui devrait se trouver à la place de ce post, ta question devant être plutôt éditée dans la "foires aux questions" de l'espace newbies)...
Ta question est intéressante et tu y trouveras des réponses en lisant plusieurs sujets déjà édités sur le forum (cherches et tu trouveras...).
Par contre, tu as sauté l'étape de la lecture et de la signature de la charte, ainsi que celle de ta présentation (qui devrait se trouver à la place de ce post, ta question devant être plutôt éditée dans la "foires aux questions" de l'espace newbies)...
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luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
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Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
bonjour ,
regarde déjà l'esperience de veronique leguen ( elle s'est suicidée
14 mois apres son expé )
extrait :
Le
18 janvier 1990, quatorze mois après sa sortie du gouffre de
Valat-Nègre en Aveyron près de Millau en France, elle succombait à une overdose
de barbituriques. Elle a laissé à son époux Francis Le Guen un court
message l'encourageant à "continuer" ses expéditions. Cette jeune
spéléologue de trente-trois ans avait séjourné cent onze jours «hors du
temps» à quatre-vingt deux mètres sous terre pour une expérience en
chronobiologie dirigée par Michel Siffre avec le concours du CNES et
d'autres organismes médicaux. Sa
réclusion volontaire servait à l’étude des rythmes biologiques
fondamentaux du corps humain en l’absence des stimulis du soleil et de
la vie sociale. En 1983, plongeuse reconnue, elle avait participé avec
Francis et trois autres compagnons à une plongée souterraine dans un
siphon géant profondément enfoui sous le désert de Nullarbor dans la
grotte de Coclebiddy en Australie. En 1989, ellle avait publié aux
éditions Arthaud un livre Seule au fond du Gouffre.
Son suicide met en question la pertinence des expériences scientifiques
qui ont pour premier but le développement du savoir sans tenir compte
des risques pour la santé mentale de la personne qui accepte librement
de servir de cobaye. Le document rédigé par Cécile Morlec et intitulé Étude sur les femmes en spéléologie,
Midi-Pyrénées, 2004 (www.comite-speleo-midipy.com), a pour objectif de
promouvoir la participation des femmes à la spéléologie. L'auteur y
établit un parallèle entre les exploits sportifs des femmes et ceux des
hommes. La prise de risque chez les femmes est moins importante que
chez les hommes. Elles manifestent moins d'attrait pour la
compétition que pour l'atmosphère de convivialité qui règne dans le
groupe. Dans la performance sportive proprement dite, elles ont
tendance à être dépendantes des hommes qui sont souvent leurs
conjoints. Tout le document est concentré sur la mise en condition
physique et mentale des femmes, sur les assurances ou la garde des
enfants ainsi que sur l'aide apportée au cours de la performance.
Cependant, aucune attention est portée sur un accompagnement
psychologique ou psychothérapeutique après l'épreuve de nature extrême.
D’après le docteur Frédéric Grunberg, interviewé par Carole Thibaudeau (La Presse,
22 avril 1990, p. B3), il aurait fallu assurer un suivi psychologique à
long terme après l’expérience. Pourtant, selon Véronique elle-même, «il
y a des revers très difficiles à vivre quand on revient sur terre.
C’est une alternance de hauts et de bas. Néanmoins, c’est une
expérience à vivre. C’est une expérience que l’on met dix ans à digérer
totalement.»
regarde déjà l'esperience de veronique leguen ( elle s'est suicidée
14 mois apres son expé )
extrait :
Le
18 janvier 1990, quatorze mois après sa sortie du gouffre de
Valat-Nègre en Aveyron près de Millau en France, elle succombait à une overdose
de barbituriques. Elle a laissé à son époux Francis Le Guen un court
message l'encourageant à "continuer" ses expéditions. Cette jeune
spéléologue de trente-trois ans avait séjourné cent onze jours «hors du
temps» à quatre-vingt deux mètres sous terre pour une expérience en
chronobiologie dirigée par Michel Siffre avec le concours du CNES et
d'autres organismes médicaux. Sa
réclusion volontaire servait à l’étude des rythmes biologiques
fondamentaux du corps humain en l’absence des stimulis du soleil et de
la vie sociale. En 1983, plongeuse reconnue, elle avait participé avec
Francis et trois autres compagnons à une plongée souterraine dans un
siphon géant profondément enfoui sous le désert de Nullarbor dans la
grotte de Coclebiddy en Australie. En 1989, ellle avait publié aux
éditions Arthaud un livre Seule au fond du Gouffre.
Son suicide met en question la pertinence des expériences scientifiques
qui ont pour premier but le développement du savoir sans tenir compte
des risques pour la santé mentale de la personne qui accepte librement
de servir de cobaye. Le document rédigé par Cécile Morlec et intitulé Étude sur les femmes en spéléologie,
Midi-Pyrénées, 2004 (www.comite-speleo-midipy.com), a pour objectif de
promouvoir la participation des femmes à la spéléologie. L'auteur y
établit un parallèle entre les exploits sportifs des femmes et ceux des
hommes. La prise de risque chez les femmes est moins importante que
chez les hommes. Elles manifestent moins d'attrait pour la
compétition que pour l'atmosphère de convivialité qui règne dans le
groupe. Dans la performance sportive proprement dite, elles ont
tendance à être dépendantes des hommes qui sont souvent leurs
conjoints. Tout le document est concentré sur la mise en condition
physique et mentale des femmes, sur les assurances ou la garde des
enfants ainsi que sur l'aide apportée au cours de la performance.
Cependant, aucune attention est portée sur un accompagnement
psychologique ou psychothérapeutique après l'épreuve de nature extrême.
D’après le docteur Frédéric Grunberg, interviewé par Carole Thibaudeau (La Presse,
22 avril 1990, p. B3), il aurait fallu assurer un suivi psychologique à
long terme après l’expérience. Pourtant, selon Véronique elle-même, «il
y a des revers très difficiles à vivre quand on revient sur terre.
C’est une alternance de hauts et de bas. Néanmoins, c’est une
expérience à vivre. C’est une expérience que l’on met dix ans à digérer
totalement.»
grizzly- Membre Premium
- Nombre de messages : 249
Localisation : Pyrenée
Loisirs : randonnées hivernales
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
Bonne référence Grizzly !
J'avais lu le livre de Veronique Leguen à sa sortie et il m'avait fortement impressionné. Je le recommande.
Bon, il faut relativiser le suicide dans le sens où les cobayes volontaires sont à mon avis généralement des sujets perturbés (je trouve qu'il faut être perturbé pour mettre volontairement sa santé physique ou mentale en jeu, même dans le noble cadre de la recherche!).
Mais ce que je peux rapporter comme expérience personnelle spéléo, c'est un séjour de 4 jours sous terre, avec un camp à -180 m. Ce que j'en ai retenu, c'est avant tout les emme*des : sous terre, il y a de l'eau et de l'air mais... c'est tout.
Par exemple, il n'y a pas véritablement d'odeur dans l'air. Donc la moindre odeur, celle de la popotte du cuistot avec trop d'oignon, celle du gars qui transpire, celle du coin WC, deviennent une agression.
Ensuite, il faut transporter dans des conditions difficiles, toute la nourriture et tous les éléments de confort. Donc on limite tout au maximum.
Véronique Leguen était au fond d'un gouffre, donc un treuil a permis de lui descendre tout le confort possible. Mais un gouffre pour se préserver d'un risque majeur, ce n'est pas le meilleur choix car il y a un échange d'air conséquent entre la caverne et l'extérieur.
Il vaut mieux une cavité large avec un boyau en syphon pouvant être noyé si besoin. Mais ça complique l'acheminement des ressources de survie.
Autre limite à la mise en oeuvre de cette solution de survie : l'accès public.
A moins de penser à une grotte privée, la plupart des cavités sont répertoriées, et topographiées. Et d'autres gens que toi pourraient avoir la même intention de s'y réfugier... avec les conséquences qu'on imagine.
Bref, il me semble qu'une grotte naturelle ne saurait être qu'un abri temporaire capable d'abriter une famille pendant une semaine ou deux.
A moins que... on s'offre carrément une grotte privée, disposant de tout l'équipement nécessaire.
Si 10 olduviens sont disposés à y mettre 100 000 € chacun, on pourrait s'offrir CECI ! (me contacter par MP)
J'avais lu le livre de Veronique Leguen à sa sortie et il m'avait fortement impressionné. Je le recommande.
Bon, il faut relativiser le suicide dans le sens où les cobayes volontaires sont à mon avis généralement des sujets perturbés (je trouve qu'il faut être perturbé pour mettre volontairement sa santé physique ou mentale en jeu, même dans le noble cadre de la recherche!).
Mais ce que je peux rapporter comme expérience personnelle spéléo, c'est un séjour de 4 jours sous terre, avec un camp à -180 m. Ce que j'en ai retenu, c'est avant tout les emme*des : sous terre, il y a de l'eau et de l'air mais... c'est tout.
Par exemple, il n'y a pas véritablement d'odeur dans l'air. Donc la moindre odeur, celle de la popotte du cuistot avec trop d'oignon, celle du gars qui transpire, celle du coin WC, deviennent une agression.
Ensuite, il faut transporter dans des conditions difficiles, toute la nourriture et tous les éléments de confort. Donc on limite tout au maximum.
Véronique Leguen était au fond d'un gouffre, donc un treuil a permis de lui descendre tout le confort possible. Mais un gouffre pour se préserver d'un risque majeur, ce n'est pas le meilleur choix car il y a un échange d'air conséquent entre la caverne et l'extérieur.
Il vaut mieux une cavité large avec un boyau en syphon pouvant être noyé si besoin. Mais ça complique l'acheminement des ressources de survie.
Autre limite à la mise en oeuvre de cette solution de survie : l'accès public.
A moins de penser à une grotte privée, la plupart des cavités sont répertoriées, et topographiées. Et d'autres gens que toi pourraient avoir la même intention de s'y réfugier... avec les conséquences qu'on imagine.
Bref, il me semble qu'une grotte naturelle ne saurait être qu'un abri temporaire capable d'abriter une famille pendant une semaine ou deux.
A moins que... on s'offre carrément une grotte privée, disposant de tout l'équipement nécessaire.
Si 10 olduviens sont disposés à y mettre 100 000 € chacun, on pourrait s'offrir CECI ! (me contacter par MP)
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Conditions de survie sous terre ( mine,carrière,grotte,abris
Sinon, il y a les abris de protection civile suisses (cf post voisin). Pas toujours enterrés, mais très solides.
Il y a aussi l'expérience de deux frères qui ont vécu 14 dans la forêt pour échapper à la conscription russe (je crois que c'était en Ukraine). La cabane était enterrée. Un poêle à bois était utilisé avec un tuyau d'évacuation des fumées sortant dans un buisson à quelques mètres, par discrétion. Par contre, ils vivaient au-dessus du sol, de chasse, cueillette et menus larçins.
Il y a aussi l'expérience de deux frères qui ont vécu 14 dans la forêt pour échapper à la conscription russe (je crois que c'était en Ukraine). La cabane était enterrée. Un poêle à bois était utilisé avec un tuyau d'évacuation des fumées sortant dans un buisson à quelques mètres, par discrétion. Par contre, ils vivaient au-dessus du sol, de chasse, cueillette et menus larçins.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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