Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
+8
MonteRosso
Nadia
logan
Rammstein
Zapata
supercureuil
vigo
tarsonis
12 participants
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Communication
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Da a écrit:Attention aux plateaux de disque durs. J'en utilise un comme miroir de signalisation dans mon bob, mais en jouant aux élastiques avec des collègues (ben oui, on reste de grands enfants), le deuxième, qui me servait de cible, à exploser en tombant à terre... Donc c'est cassant et apriori dangereux (morceaux pointus).
Effectivement, les disques sont très réfléchissants, mais semblent composé d'un genre de verre qui casse sur un choc dur.
Sinon, suite à de nombreux MP quant à la radio construite dans The Colony, je vais détailler un tout petit peu mon post de la page 4 sur la radio à galène :
Dans l'épisode, on voit la personne fabriquer une radio 'primitive'. Mais on n'y voit pas grand chose. Comme elle fonctionne sans piles l'antenne, composée d'un fil de plusieurs mètres (10m fonctionnent très bien), assure l'intégrité de l'apport de l'énergie.
Le circuit oscillant est assuré par une inductance et le condensateur variable. L'antenne y apporte les ondes radio via un couplage sur le schéma, mais il est à la rigueur possible de la relier directement en parallèle au circuit oscillant (comme dans l'épisode), avec une prise de terre.
La personne a construit une inductance de toute pièces. Comme à priori elle n'a pas de barre de ferrite comme ici, qui amplifie la valeur du bobinage :
Elle est obligée d'en construire une avec un gros diamètre de bobine (5-10 cm), et ne nombreuses spires (dans la série, c'est la grosse bobine rouge).
La différence majeure entre le circuit que j'ai décrit et celui construit dans la série est la manière de faire varier la fréquence du circuit oscillant.
Habituellement, on utilise un condensateur variable, comme celui-ci :
Du papier d'alu, un film plastique et du carton. On fait varier la
surface des plaques qui se font face, et donc la capacité du
condensateur.
Mais si on est très limité avec les moyens du bord, on peut choisir de faire varier directement l'inductance. On garde donc un condensateur fixe (deux feuilles de métal qui se font face).
C'est ce que l'on voit sur la vidéo : la personne a réalisé une dizaine de prises intermédiaires sur la bobines. En reliant un fil dessus, c'est comme si on modifiait directement le nombre de spires, et donc la valeur de l'inductance.
En version améliorée, on a un sélecteur qui fait contact sur la bobine dont le fil a été légèrement émaillé pour faire une jonction avec de dernier, sans pour autant court-circuiter chaque spire.
Cette version est bien meilleure, et pas vraiment plus compliquée à fabriquer, puisque dans l'épisode, la personne doit passer à côté de nombreuses stations radio au vu du faible nombre de jonctions qu'elle a construit.
Le composant le plus difficile à trouver une fois perdu dans la nature étant la diode à galène (quoique dans la série ils trouvent bien des alternateurs sur des carcasses de voiture...pourquoi pas un autoradio ?!), on peut en réaliser s'il fait défaut une diode de fortune (wikipedia) :
Détecteur à rouille
En appuyant légèrement une mine de crayon sur une tache de rouille (oxyde), on crée un détecteur.
Détecteur en lame de rasoir
Un récepteur à cristal se servant comme détecteur électrique: une tige d'électrode de carbone de pile saline touche légèrement une lame de rasoir.
Des récepteurs employant cette technique ont été construits pendant la Seconde Guerre mondiale, également connus avec le nom: "foxhole radio". Du nom de la station de radiodiffusion de l'armée américaine, donc des récepteurs à lame de rasoir ont été conçu pour l'écoute de cette station NVIS.
J'ai déjà tenté avec une simple diode 1N4048 (celle que l'on trouve partout), cela fonctionne aussi, mais le signal est vraiment très faible.
Voilà, je pense avoir compilé toutes mes réponses; n'hésitez pas si vous avez d'autres questions !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 14:31:43, édité 1 fois
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
tarsonis a écrit:J'ai déjà tenté avec une simple diode 1N4048 (celle que l'on trouve partout), cela fonctionne aussi, mais le signal est vraiment très faible.
Bonsoir Tarsonis,
La diode 1N4048 est une diode au silicium, de type jonction PN (ou NP, suivant le sens où on la regarde), et elle n'est pas la plus appropriée pour la détection, dans un récepteur de radio, mais elle est plutôt faite pour servir de redresseur dans des alimentations, par exemple, comme tu le sais sûrement.
Je te suggère d'utiliser plutôt une diode à pointe, au germanium, qui devrait te donner de bien meilleurs résultats, car elle est optimisée pour la détection des signaux faibles.
Pour tous :
On la reconnait au fait que l'on voit, à travers l'enveloppe de verre de cette minuscule diode, une pointe métallique qui appuie sur un substrat en germanium (dopé N), ce qui constitue la version moderne du détecteur à galène...
Pour la tester, n'utiliser qu'un contrôleur à très faible courant, sous peine de la griller (elle ne peut gérer que des intensités très faibles).
Quelques références classiques : OA91 et OA95, mais il y en a d'autres...
Pour en savoir plus, chercher sur le Net : diode pointe germanium...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut !
Bien entendu, je précisais l'utilisation de la diode 4048 en cas extrême où l'on a rien d'autre sous la main. Une meilleure solution est comme tu le cites la diode au germanium, qui est citée dans mon post page 5 :
Zapata a écrit:
La diode 1N4048 est une diode au silicium, de type jonction PN (ou NP, suivant le sens où on la regarde), et elle n'est pas la plus appropriée pour la détection, dans un récepteur de radio, mais elle est plutôt faite pour servir de redresseur dans des alimentations, par exemple, comme tu le sais sûrement.
Je te suggère d'utiliser plutôt une diode à pointe, au germanium, qui devrait te donner de bien meilleurs résultats, car elle est optimisée pour la détection des signaux faibles.
Bien entendu, je précisais l'utilisation de la diode 4048 en cas extrême où l'on a rien d'autre sous la main. Une meilleure solution est comme tu le cites la diode au germanium, qui est citée dans mon post page 5 :
...Mais les
courants étant ici très faibles, une simple diode a une tension seuil
trop élevée (1V) pour filtrer la zone qui nous intéresse. Il faut donc
une diode dont la tension seuil est bien plus basse. Une diode Schottky
(anciennement, c'était la galène qui était utilisée, et elle a donné
son nom au fameux poste 'à galène')., ou au Germanium (0.3V) sont tout
à fait appropriées. Dans le pire des cas, wiki donne quelques techniques de fabrication de diodes à partir de rien.
Diode au germanium:
Leurs
propriétés font qu'elles sont encore assez présentes dans
l'électronique, et il n'est pas rare d'en dégotter dans des
magnétoscopes/radios/hifi/TV/ordi...
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Bonjour Tarsonis,
Désolé, mais il y a déjà tellemenyt d'informations accumulées sur toutes les pages de ce thème, que ce passage m'a échappé...
J'espère ne pas commettre un autre doublon en soulignant l'intérêt de la diode thermoïonique (tube électronique), comme détecteur, car elle n'a aucun seuil de tension (contrairement aux diodes à semi-conducteurs), et elle est donc plus sensible au signaux faibles.
En contrepartie, il lui faut une basse tension pour alimenter son filament et une haute tension pour alimenter sa plaque. Toutefois, il existe des tubes miniatures qui se contentent d'environ 2 volt et quelques dizaines de milliampères pour le filament, et de quelques dizaines de volts sous quelques milliampères pour la plaque.
Sûrement pas la solution la plus simple, dans la logique de la réalisation avec les moyens du bord et sans source électrique, mais un montage éventuellement amusant à tester, pourquoi pas avec des petits panneaux solaires pour chaque alimentation (filament et plaque).
Une dernière remarque, en espérant ne pas être en retard, cette fois encore, après avoir uniquement été utilisé en réception de l'AM, des bricoleur ont conçu des récepteur sans alimentation et à simple détection capables de capter la FM, si j'en juge par ce que l'on trouve dans certains ouvrages ou textes vus sur le Net.
Salut.
Désolé, mais il y a déjà tellemenyt d'informations accumulées sur toutes les pages de ce thème, que ce passage m'a échappé...
J'espère ne pas commettre un autre doublon en soulignant l'intérêt de la diode thermoïonique (tube électronique), comme détecteur, car elle n'a aucun seuil de tension (contrairement aux diodes à semi-conducteurs), et elle est donc plus sensible au signaux faibles.
En contrepartie, il lui faut une basse tension pour alimenter son filament et une haute tension pour alimenter sa plaque. Toutefois, il existe des tubes miniatures qui se contentent d'environ 2 volt et quelques dizaines de milliampères pour le filament, et de quelques dizaines de volts sous quelques milliampères pour la plaque.
Sûrement pas la solution la plus simple, dans la logique de la réalisation avec les moyens du bord et sans source électrique, mais un montage éventuellement amusant à tester, pourquoi pas avec des petits panneaux solaires pour chaque alimentation (filament et plaque).
Une dernière remarque, en espérant ne pas être en retard, cette fois encore, après avoir uniquement été utilisé en réception de l'AM, des bricoleur ont conçu des récepteur sans alimentation et à simple détection capables de capter la FM, si j'en juge par ce que l'on trouve dans certains ouvrages ou textes vus sur le Net.
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Zapata a écrit:Bonjour Tarsonis,
Désolé, mais il y a déjà tellemenyt d'informations accumulées sur toutes les pages de ce thème, que ce passage m'a échappé...
Pas de soucis, je m'y perds aussi
J'espère ne pas commettre un autre doublon en soulignant l'intérêt de la diode thermoïonique (tube électronique), comme détecteur, car elle n'a aucun seuil de tension (contrairement aux diodes à semi-conducteurs), et elle est donc plus sensible au signaux faibles.
En contrepartie, il lui faut une basse tension pour alimenter son filament et une haute tension pour alimenter sa plaque. Toutefois, il existe des tubes miniatures qui se contentent d'environ 2 volt et quelques dizaines de milliampères pour le filament, et de quelques dizaines de volts sous quelques milliampères pour la plaque.
Sûrement pas la solution la plus simple, dans la logique de la réalisation avec les moyens du bord et sans source électrique, mais un montage éventuellement amusant à tester, pourquoi pas avec des petits panneaux solaires pour chaque alimentation (filament et plaque).
C'est une excellente idée ! Les diodes thermoïoniques sont encore monnaie courante dans les brocantes. Si on est limité, on peut même utiliser un autre type de tube; j'ai testé avec succès une pentode à la place (le culot ne s'adaptait pas) en attendant de dénicher une diode pour l'une de mes vieilles radios. Le signal était un peu tordu, mais relativement bon tout de même.
des bricoleur ont conçu des récepteur sans alimentation et à simple détection capables de capter la FM, si j'en juge par ce que l'on trouve dans certains ouvrages ou textes vus sur le Net.
Ce serait intéressant d'en faire un petit topo ici ! Si tu en as l'envie, je suis tout ouïe !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Bonsoir Tarsonis,
Je t'envoie, en MP, quelques liens URL en rapport avec la réception FM passive (ou bien avec un seul transistor), car je préfère éviter de me battre avec les balises, sur ce site...
Il y a sûrement bien d'autres choses présentes dans le Net, sur ce sujet de la réception passive en FM, mais ce n'est pas facile à dénicher. Il y a aussi quelques livres sur le sujet, vendus essentiellement en anglais, mais je n'ai pas les titres en tête, sur le moment.
Salut
Je t'envoie, en MP, quelques liens URL en rapport avec la réception FM passive (ou bien avec un seul transistor), car je préfère éviter de me battre avec les balises, sur ce site...
Il y a sûrement bien d'autres choses présentes dans le Net, sur ce sujet de la réception passive en FM, mais ce n'est pas facile à dénicher. Il y a aussi quelques livres sur le sujet, vendus essentiellement en anglais, mais je n'ai pas les titres en tête, sur le moment.
Salut
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Des ondes courtes bien subversives
Pour info, un récepteur ondes courtes peut se bricoler assez facilement avec des composants de récup (et un projet de plus...le détecteur de radioactivité va prendre du retard ! ) :
Ajout : le récepteur couvre 6/17MHz, mais on peut étendre les plages de réception en modifiant L1 et L2
Les trois transistors sont tous courants et peuvent être facilement remplacés. Le seul point difficile se situe sur la diode au germanium (1N34), mais assez courante vers facile à remplacer chez nous
Au grand dam du régime de Pyongyang, les Nord-Coréens écoutent massivement les radios étrangères, affirme un chercheur américain.
Un grand nombre de Nord-Coréens écoutent des radios étrangères. Le constat est étonnant dans un pays où les autorités ne distribuent que des postes à fréquence fixe, brouillent systématiquement les programmes étrangers et peuvent punir les citoyens surpris à écouter des radios étrangères d’une peine allant jusqu’à dix ans de camp de travail.
Les Nord-Coréens peuvent toutefois choisir de bricoler leurs radios ou d’acheter des postes à 3 dollars [2,30 euros] arrivant clandestinement de Chine. Plus d’une dizaine de stations américaines, sud-coréennes et japonaises émettent vers le pays. Voice of America (VOA), l’une des fréquences les plus écoutées, diffuse en Corée du Nord depuis 1942, tandis que Radio Free Asia (RFA), tout aussi populaire, a lancé sa version coréenne peu de temps après sa création par le Congrès américain, en 1997. VOA se concentre sur les actualités aux Etats-Unis et dans le reste du monde, tandis que RFA s’intéresse essentiellement à la vie en Corée du Nord et au sort des quelque 20 000 réfugiés vivant en Corée du Sud.
Les réfugiés nord-coréens ont aussi créé trois stations ces dernières années, notamment Free North Korea Radio (FNK). Ces radios travaillent avec des correspondants qui communiquent depuis la Corée du Nord par téléphone portable ou font passer clandestinement leurs reportages par la Chine. Résultat, les informations entrent et sortent plus vite que jamais de Corée du Nord. Il n’a fallu que quelques heures à la radio FNK pour annoncer la désastreuse réforme monétaire lancée par le gouvernement en novembre 2009. Il est impossible de dénombrer précisément les auditeurs nord-coréens, mais il n’est pas déraisonnable d’estimer que leur nombre avoisine le million, dans un pays qui compte 24 millions d’habitants. Signe tangible de l’influence de ces radios, les autorités de Pyongyang s’en prennent régulièrement aux médias étrangers, auxquels elles réservent d’ailleurs l’appellation de “reptiles”. En mars 2010, le régime a même comparé les émetteurs étrangers à des “déchets humains”. Ironiquement, cette diatribe contenait également la première mention officielle de la réévaluation bâclée de la monnaie. Ainsi, non seulement les médias étrangers irritent le régime nord-coréen, mais ils l’obligent de surcroît à aborder des sujets qu’il préférerait laisser de côté. Si les émissions étrangères n’avaient pas de public, le régime se contenterait de les ignorer au lieu de leur faire de la publicité gratuite.
Les émetteurs étrangers reçoivent régulièrement de chaleureux messages de remerciement de la part de réfugiés nord-coréens en Chine. Un auditeur écrivait sur le site de RFA que cette radio était “[notre] seul rayon d’espoir”. Depuis quelques années, les chercheurs sud-coréens
interrogent discrètement sur leurs habitudes d’écoute les milliers de déserteurs, de réfugiés ou de visiteurs nord-coréens en Chine. Une étude
non publiée menée l’été dernier auprès de Nord-Coréens en Chine a révélé que plus de 20 % d’entre eux écoutaient régulièrement les radios
interdites et que presque tous relayaient ces informations aux membres de leur famille et à leurs amis.
Pour info, un récepteur ondes courtes peut se bricoler assez facilement avec des composants de récup (et un projet de plus...le détecteur de radioactivité va prendre du retard ! ) :
Ajout : le récepteur couvre 6/17MHz, mais on peut étendre les plages de réception en modifiant L1 et L2
Les trois transistors sont tous courants et peuvent être facilement remplacés. Le seul point difficile se situe sur la diode au germanium (1N34), mais assez courante vers facile à remplacer chez nous
Dernière édition par tarsonis le Mer 26 Nov - 14:19:16, édité 2 fois (Raison : images repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Les ondes courtes semblent intéresser pas mal de monde, et j'ai reçu beaucoup de MP quant à ce montage, je vais essayer de mettre ici quelques réponses générales. Bien que ce schéma soit très répandu sur le net, je n'arrive pas à retrouver la source initiale, tout comme un internaute turc :
- Tout d'abord, la diode au germanium. Bien que classique, je n'ai pas de 1N34 sous la main, et ai utilisé à la place une simple diode de récup d'un magnétoscope (AA119).
- Les condensateurs électrochimiques anglo-saxons ne se distinguent sur les schémas que par des "+". La partie courbée ne signale pas de polarité.
- Les valeurs signalées "0.01" sont en fait écrites en µF (micro). Donc 0.01 signifie 10nF (nano)...ce qui peut dérouter au premier abord.
- Q1 est noté C1.
- Les jonctions ne sont réalisées uniquement si à leur croisement il y a un point gras, sinon il ne faut pas les relier; à l'unique exception de L2, qui selon la note (je vérifie encore la validité du schéma...) est reliée au collecteur de Q1 (et à C3), où il manque le point sur le schéma.
- Le fil utilisé est de 0,7mm de diamètre.
- Le transistor 2n2222 est commun pour un bidouilleur, mais rare dans la récup. On peut sans soucis le remplacer par un équivalent :
En gros, quasiment tous les transistors NPN petits signaux
- Les références en gras sont celles que je retrouve principalement dans les montages du commerce, en particulier la lignée BC546-550; il convient juste de vérifier si on a un doute la fréquence de transition (certains s'arrêtent à 1MHz).
- L'antenne, de 100 pieds (30 mètres) assure une réception optimale. Mais on peut à la limite la réduire au strict minimum (30cm) avec une réduction plus ou moins forte de la sensibilité et des capacité de détection.
- Le montage précise que l'on peut 'bidouiller' les bobines afin de déplacer les plages d'écoute. Perso, j'en réaliserai plusieurs afin de pouvoir en sélectionner sans intervenir sur le circuit.
- "OD" signifie le diamètre extérieur. Soit pour les bobines 2,54cm (un pouce)
Bien que je n'aie pas encore fini le montage, il semble s'adapter assez facilement en 12V; il faut juste augmenter un peu la résistance 150K des diodes et 2k de l'ampli audio
Si vous voyez des erreurs ou des améliorations, n'hésitez pas à poster (ou m'envoyer un MP si vous ne le pouvez) !
EDIT : Effectivement, il y avait quelques fautes (ou modifs) dans le schéma. Voici la source originale, de Mr Charles Kitchin :
Qui une fois monté donne :
Les ondes courtes semblent intéresser pas mal de monde, et j'ai reçu beaucoup de MP quant à ce montage, je vais essayer de mettre ici quelques réponses générales. Bien que ce schéma soit très répandu sur le net, je n'arrive pas à retrouver la source initiale, tout comme un internaute turc :
Je serais enchanté de poster la traduction de celui qui pourra nous la faire, les traducteurs automatiques turc->français étant incroyablement inefficaces...Kısa dalga alıcı Short vawe receiver. ECONOMY SHORTWAVE RECEIVER Anlaşılması güç bir şema, Q1 10n ile şasilenmiş. Giriş emiterden
yapılıyor desek, ama emiter 2000p ile şasili. Yorum size ait, özür ve de sorry. Ses manyetik kulaklık la q3 kollektöründen alınmış. Yazının
orijinal kaynağını bulamadık, ben de uashemden buraya aktardım, ortalıkta yazının metni de yok.
- Tout d'abord, la diode au germanium. Bien que classique, je n'ai pas de 1N34 sous la main, et ai utilisé à la place une simple diode de récup d'un magnétoscope (AA119).
- Les condensateurs électrochimiques anglo-saxons ne se distinguent sur les schémas que par des "+". La partie courbée ne signale pas de polarité.
- Les valeurs signalées "0.01" sont en fait écrites en µF (micro). Donc 0.01 signifie 10nF (nano)...ce qui peut dérouter au premier abord.
- Q1 est noté C1.
- Les jonctions ne sont réalisées uniquement si à leur croisement il y a un point gras, sinon il ne faut pas les relier; à l'unique exception de L2, qui selon la note (je vérifie encore la validité du schéma...) est reliée au collecteur de Q1 (et à C3), où il manque le point sur le schéma.
- Le fil utilisé est de 0,7mm de diamètre.
- Le transistor 2n2222 est commun pour un bidouilleur, mais rare dans la récup. On peut sans soucis le remplacer par un équivalent :
CROSS-REFERENCES TO 2N2222/NTE123 NPN TRANSISTORS
For the NorCal 2N2222 building contest, you are allowed to use only 2N2222's or the NTE (ECG) Equivalents. Listed below are SOME of the transistors that are NTE123/2N2222 equivalent.
REF: NTE Semiconductor Data Book, 6th Edition *** astericks indicate the primary replacement, or preferred component.
Older NPN's Newer NPN's Motorola MPS
------------- -------------------------------- ------------
2N117-2N120 2N2219 *2N3904 **** MPS706-708
2N472-2N480 *2N2222 **** 2N3946-2N3947 MPS2218-2222
2N542-2N543 2N2790-2N2791 2N4046 *MPS2222 ****
2N702-2N706 2N2845-2N2848 2N4138-4141 MPS3704-3721
2N711-2N717 2N2883-2N2884 2N4400 MPS3900-3904
2N742-2N778 2N2958-2N2961 *2N4401 **** *MPS3904 ****
2N839-2N844 2N3009 2N4418-2N4422 MPS6512-6515
2N914-2N916 2N3011 2N5183-2N5187 *MPS6520 ****
2N929-2N930 2N3128-2N3130 2N5209-5210 *MPS6521 ****
2N1077 2N3241-2N3242 2N5219-5220 MPS6544-6545
2N1149-2N1153 2N3299 2N5223-2N5225 MPS9611-9623
2N1276-2N1279 2N3301 MPS9626-9634
2N1587-2N1588 2N3508-2N3512 MPS9700
2N1944-2N1952 2N3688-2N3694 MPS-A7
2N1962-2N1965 2N3903 MPS-A10
2N-6L6 MPS-A20
2N-12AU7 MPS-H05
European Types (Motorola) Panasonic
---------------------------------- -----------
BC107-BC115 BF183 PN100-107
BC107 (TO-18) BF189 PN929-930
*BC108 **** BF224-225 PN2218-2222
BC109 (TO-18) BF248 *PN2222 ****
BC118 BF250 PN3053
BC125 BF291 *PN3904 ****
BC129-135 BF293 PN4013
BC182 BF321 PN5127-5129
BC237 BF440-441 PN5131-5137
BC337 (.8A) BF596 PN5172
BC546-550 *BFR11 ****
BC550 (2dB NF) BFR26 GL es 7222, Paul NA5N
En gros, quasiment tous les transistors NPN petits signaux
- Les références en gras sont celles que je retrouve principalement dans les montages du commerce, en particulier la lignée BC546-550; il convient juste de vérifier si on a un doute la fréquence de transition (certains s'arrêtent à 1MHz).
- L'antenne, de 100 pieds (30 mètres) assure une réception optimale. Mais on peut à la limite la réduire au strict minimum (30cm) avec une réduction plus ou moins forte de la sensibilité et des capacité de détection.
- Le montage précise que l'on peut 'bidouiller' les bobines afin de déplacer les plages d'écoute. Perso, j'en réaliserai plusieurs afin de pouvoir en sélectionner sans intervenir sur le circuit.
- "OD" signifie le diamètre extérieur. Soit pour les bobines 2,54cm (un pouce)
Bien que je n'aie pas encore fini le montage, il semble s'adapter assez facilement en 12V; il faut juste augmenter un peu la résistance 150K des diodes et 2k de l'ampli audio
Si vous voyez des erreurs ou des améliorations, n'hésitez pas à poster (ou m'envoyer un MP si vous ne le pouvez) !
EDIT : Effectivement, il y avait quelques fautes (ou modifs) dans le schéma. Voici la source originale, de Mr Charles Kitchin :
This receiver costs less than $10 to build, uses commonly available components.
The three-transistor circuit in Fig 1 costs less than $10 to build, uses commonly available components, and consumes less than 10 mA from a single 9V battery. If you wind coil L1, as the figure shows, the circuit receives signals in the 5- to 15-MHz short-wave band. You can add turns to or subtract turns from L(or change C2) to receive other frequencies.
Figure 1. Receiver circuit diagram
Q1, a 10ў bipolar transistor, acts as a high-gain regenerative stage and amplifies microvolt-level signals at the antenna up to hundreds of millivolts to drive diode-detector D1. In addition to providing high gain, regeneration also greatly increases the Q (selectivity) of the circuit, producing a high-Q circuit, which can use low-cost coils (or free hand-wound coils). Using a high-transconductance bipolar transistor for Q1 rather than a vacuum tube or JFET provides much more gain per microamp of current. However, in previous bipolar circuits of this type, the regeneration level has been difficult to control. In this circuit, R1 and R2 provide a large amount of negative bias at the emitter of Q1 to achieve smooth control.
Rallows for user control of the regeneration. You should adjust the pot so that Q1 is just at the threshold of oscillation where both gain and selectivity are maximum.
Q2 and Q3, a two-transistor amplifier, which has sufficient output level to directly drive headphones or a small speaker, amplify the detected audio
signal output from D1. R3can become a volume control if you replace it with a 2-kOhms potentiometer and connect C3 to its wiper. R4 and C4 form a lowpass filter that maintains circuit stability and improves the receiver's sound quality.
D2, D3, and D4 implement a low-cost voltage regulator to keep the voltage supplying Q1fairly constant, which minimizes drift. This receiver works with a short whip antenna, which you can connect directly to the top of tuning-capacitor C2, or you can use an outside antenna for better reception. When you use an external antenna, Cmust decouple the antenna's capacitance from L1. The regenerative stage of Q1operates at less than 30 µW (50 µA at 0.6V). This low power, combined with the use of a small capacitor for C1, prevents the detector (if it oscillates) from interfering with other
receivers in the area. This problem was common in the 1920s and 1930s when tube-type regenerative receivers of this type, dissipating several watts of power,caused interference.
Qui une fois monté donne :
Dernière édition par tarsonis le Mer 26 Nov - 14:24:20, édité 1 fois (Raison : Photos repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Fabriquer un Récepteur ondes courtes schéma construction shortwave receiver
(ce post a été fusionné avec les commentaires précédents, afin d'avoir une fiche qui tienne à peu près la route )
Salut à tous !
Voici donc le récepteur HF à ondes courtes construit uniquement à partir de récupération.
Les ondes courtes représentent une grande partie des émissions internationales, s'échelonnant entre 3 et 30 MHz :
Petit rappel sur les ondes courtes en Europe :
Le schéma suivi est le second (Source originale de Mr Charles Kitchin):
Il permet une réception dans la place des 10/35MHz, mais on peut largement couvrir le reste du spectre soit en modifiant la self (resserrer les spires), soit en ajoutant un condensateur de quelques pF en parallèle au condensateur variable.
Commentaires sur ce schéma :
- la réaction doit de temps en temps être réajustée, ce qui fait que la résistance ajustable R2 a été remplacée par un potentiomètre.
- Les condensateurs électrochimiques anglo-saxons ne se distinguent sur les schémas que par des "+". La partie courbée ne signale pas de polarité.
- Les valeurs signalées "0.01" sont en fait écrites en µF (micro). Donc 0.01 signifie 10nF (nano)...ce qui peut dérouter au premier abord.
- les diodes en séries permettant de fixer une tension de 0,6V environ (pour le circuit de réaction) sur le schéma m'ont poussé à alimenter l'ensemble sous 3V, qui donnent plus d'autonomie qu'une pile 9V (environ 6 fois plus), mais avec un son à peine plus faible (circuit BF).
- L'antenne, de 100 pieds (30 mètres) assure une réception optimale. Mais on peut à la limite la réduire au strict minimum (30cm) avec une réduction plus ou moins forte de la sensibilité et des capacité de détection.
- le diamètre extérieur de la bobine fait 1 pouce, soit 2,54cm, mais je vais plus bas décrire comme nous allons en réaliser une autre.
Si vous voyez des erreurs ou des améliorations, n'hésitez pas à poster (ou m'envoyer un MP si vous ne le pouvez) !
Fabrication :
La diode au germanium 1N34 :
Elle est assez difficile à dénicher dans le matos de récupération; je l'ai remplacée par une diode au germanium d'un magnétoscope (AA119).
Les transistors (NPN):
Comme je l'avais mentionné, je n'ai pas trouvé de 2n2222 dans les circuits de récup. A la place, j'ai utilisé ceux qui trainaient dans le magnétoscope :
S9018, qui est un transistor commun (passe partout) dans les circuits nippons, et particulièrement bien adapté à la HF.
S9011, est un transistor d'amplification intermédiaire (AM/FM)
L'avantage est qu'ils tiennent jusqu'à plus de 700MHz. La hFE est par ailleurs assez proche du 2n2222. Certains bidouilleurs US ont même utilisé des transistors de la série BC sans trop de soucis (qui portent sur la fréquence de transition) !
Pour l'étage d'amplification, j'ai utilisé un simple BC547
Petite table de la plupart des équivalences du 2n2222 :
Les références en gras sont celles que je retrouve principalement dans les montages du commerce, en particulier la lignée BC546-550 (pour les fabrications bon marché); il convient juste de vérifier si on a un doute la fréquence maxi d'utilisation (certains s'arrêtent à 1MHz).
Les condensateurs :
Ils sont pour la plupart des céramiques (brun/oranges) :
De récupération facile, ils ont une tolérance de 20%. Rappel du marquage : quand il y a trois chiffres, les deux premiers indiquent la valeur et le 3e le nombre de chiffres significatifs.
Exemple 103 = 1.0.000 Soit 10000pF ou encore 10nF (sur la photo 150pF)
L'ensemble est alimenté sous 3V, ce qui représente un bon compromis entre le volume du casque, et la chute de tension créée pour alimenter la réaction (les 3 diodes). Cela permet en outre d'augmenter largement l'autonomie vis à vis du montage initial sous 9V.
Au niveau du circuit, comme il peut subir de nombreuses modifications, je ne me suis pas aventuré dans la gravure sur plaque de cuivre, mais plutôt dans un montage perfboard (disponible pour quelques euros chez tout revendeur) :
L'antenne : un simple bout de fil gainé de 1 mètre. C'est largement inférieur aux dimensions conseillées pour écouter les plages d'ondes courtes, mais suffisant ici pour capter plus d'une vingtaine de stations de jour.
Voici le schéma d'implantation : (fichier utilisable avec la version 1.0)
Détails :
Si vous suivez cette image d'implantation, je vous conseille d'en référer au schéma initial, car certain câbles peuvent présenter une ambigüité (exemple câble 0V)
- R2 est un potentiomètre.
- 8T+ correspond à la prise supérieure de L1 (il y a 8 spires après), 8T- 4T+ est la jonction au milieu de la bobine 4T- est l'autre extrémité de la bobine.
- La radio AM à MK484 est également intégrée, mais pas montée ici.
================== Partie sur la construction de la self =====================
Cette partie est facultative, mais pourrait représenter un intérêt sur la fabrication perso des selfs en HF.
La réalisation de la self montée en l'air proposée par l'auteur (et tous les sites qui ont pompé l'article sans commentaire) est peut être simple, mais a l'inconvénient de prendre beaucoup de place (2,5 * 2,5cm).
Plutôt que de suivre bêtement le schéma, on va essayer de réaliser une self beaucoup plus petite, que l'on pourra facilement intégrer dans un petit boitier.
Les selfs sont la bête noire des bidouilleurs, mais on va essayer d'appliquer les formules simplement et en douceur.
Tout d'abord, il convient de calculer la valeur de la self de ce circuit ondes courtes. Beaucoup connaissent déjà sa valeur ( ), mais on va refaire le calcul :
Pour ceux qui ont des boutons avec les formules, le site Carnet T.S.F permet de calculer automatiquement la valeur en entrant toutes les caractéristiques de la self :
- Le diamètre du fil du schéma se situe entre .20 et .22 (réf américain) soit environ 0,7mm.
On réalise 8 spires pour le circuit, et 4 pour la réaction (en général la moitié).
On va pour cela utiliser la célèbre formule de Nagaoka (cas longueur finie de quelques cm):
Avec
- D le diamètre de la bobine en cm
- l la longueur de la bobine en cm
- n le nombre de spires par cm
- K un coefficient donné par la formule approchée :
Attention, le pourcentage d'erreur est très faible pour le ratio D/l entre 1 et 10, mais devient important si ces deux valeurs s'éloignent !
Ici l~D = 1 inch = 2,54cm
On a donc (après un bête calcul avec la formule 3) K ~ 0,67
On a également n (nombre de spires par cm) :
n = 8/2,54 ~ 3,15
Et donc, en suivant la formule (2), L ~ 0,67 * (3,14 * 3,15 * 2,54)2* 2,54 /1000 ~ 0,90 µH à la louche (la formule donne des µH) et 1,08 nH avec un calcul à 4 décimales. La formule exacte de la page donne 1170 nH !
Vous l'aurez compris, la valeur de la self avoisine les 1µH
Vérifions que nos calculs ne sont pas fantaisistes :
- Le condensateur variable a une capacité maxi de 250pF (mini de 20pF en général). Quelles est la plage de résonance couverte par un circuit LC avec ces valeurs ?
La formule donnant la fréquence de résonance est bien connue et donne :
(calcul proposé en ligne ici )
Soit :
f = 10 MHz avec le condo à max (250pF)
f = 35,5 MHz avec le condo à min (20pF)
Notre self n'était donc pas fantaisiste (ouf ! )
Maintenant que l'on connaît cette valeur (1µH), nous allons pouvoir construire la nôtre, beaucoup plus petite.
Le fil de cuivre le plus commun que j'aie trouvé est du 0,5mm. L'objet permettant de bobiner est un tournevis ordinaire, d'environ 6mm de diamètre auquel j'ai ajouté une petite épaisseur d'adhésif.
On ne pourra pas prendre l (longueur) =D car mesurer 7mm de long sur une bobine est un peu ardu.
Nous allons prendre l=8mm (un des gros carreaux sur du papier commun).
Donc nous avons D/l=0,875
K=0,717 (selon la table ou les calculs)
Par les règles de multiplication/division élémentaires, nous avons
n ~ 31,62 / (rac (0,78 *0,8 ) * Pi*0,7) = 31,62 / 1,66 = 19 spires par cm (calcul à 2 décimales), soit approximativement 16 spires pour une bobine de 8mm de longueur. Les spires sont donc collées les unes aux autres.
Testons avec le programme en ligne : 1.049 µH ! (pas trop mauvais pour deux formules à la louche enchaînées )
La bobine de remplacement fait donc pour la partie circuit LC :
- 7mm de diamètre
- 8mm de long
- composé de 16 spires pour la partie longue
Pour la partie réaction :
- 4mm de long
- composé de 8 spires
La bobine fait donc 24 spires avec une jonction sur la 16e
On peut bien entendu s'amuser à tourner la formule dans tous les sens afin de trouver selon les autres variables, la longueur, le nombre de spires, le diamètre, etc...
Pour réaliser la self à air, j'ai collé une bande de scotch d'électricien, cela maintient bien les spires entre elles.
Partie la plus difficile : la jonction à la 16e spire.
Je rappelle, avant tout comptage, que la 16e se compte à partir du moment où on enroule (1 spire = 1 tour), si bien que l'on a l'impression au premier abord de n'en compter que 15, donc bien vérifier ce passage
Il convient d'écarter les spires et d'ôter la couche isolante. On peut le faire à la lime ou avec un petit coup de soudure (qui contient un décapant).
On pose un peut de soudure sur le bout de la broche qui va être reliée à la bobine, on soude l'ensemble,puis on recolle les spires entre elles.
Autre côté, où l'on voit bien la soudure :
================== Fin partie de la construction de la self =====================
- Afin d'avoir une plage d'écoute complète (sans aucun "trou"), j'ai ajouté une batterie de condensateurs en parallèle dont on peut combiner selon les valeurs à l'aide de huit interrupteurs DIP : le "condensateur" du circuit de résonance varie donc de 10pF à 3000pF (partie condo céramiques) avec en parallèle un condo variable de 200pF (soit une plage d'écoute s'étalant de 3,2MHz à 50MHz sans aucun trou).
Le circuit avant montage :
- En jaune : la batterie de condensateurs
- En rouge : les interrupteurs DIP.
- En bleu : le condensateur variable 200pF
- En vert : un condensateur ajustable 20pF, permettant de réaliser un affinage très fin sur une station. Dans les essais, je ne l'ai pas beaucoup utilisé, la sélectivité étant déjà très bonne, mais pour séparer deux signaux très proches, on peut l'utiliser pour accrocher et avoir un signal quasi-parfait.
- L'écoute se fait en monophonique à l'aide d'un haut parleur récupéré d'un casque, mais j'ai également joint un jack (qui coupe ce HP) si on souhaite écouter sur un casque, ou créer une sortie audio. Il y a un potentiomètre 500Ω en série pour régler le volume.
Vue finie, avec le circuit perfboard intégré :
Les huit interrupteurs DIP : on en trouve principalement dans les circuits informatiques (Ethernet, cartes mères, etc...)
Les essais :
Tout d'abord, la réaction ne se produit pas avec cette configuration (3V). On pourrait penser que rien ne fonctionne (en HF, cela arrive souvent aux premiers essais), mais c'est bien au niveau de l'accrochage que le circuit cafouille. Pour arriver à provoquer la réaction, il convient de remplacer
R5 (150kΩ) par une résistance de 10KΩ.
Sur la première photo, j'avais utilisé un potentiomètre logarithmique 470KΩ (R2); or l'accrochage se réalise aux alentours de 6kΩ (en comprenant R1 1KΩ). C'est pourquoi il a été remplacé par un potentiomètre logarithmique 10KΩ, permettant un accrochage plus fin, et surtout plus facile.
Au départ (R2 =0Ω), on entend le bruit blanc typique des plages vides (ou à émetteur trop lointain). C'est bon signe puisque cela signifie que notre circuit fonctionne, et est capable de détecter un signal.
En manœuvrant R2 (le potentiomètre), de manière à augmenter progressivement la résistance, on finit par entendre un souffle (accrochage).
Il ne reste qu'à parcourir la gamme avec le condensateur variable en se tenant juste avant l'accrochage pour écouter la AM et juste après pour la bande latérale unique et le morse.
Au niveau du prototype, la qualité de réception est vraiment impressionnante au vu du nombre de composants utilisés. Selon les heures de la journée (j'ai pas encore essayé au milieu de la nuit), on peut capter plusieurs pays d'Europe !
En une petite demi heure, j'ai pu capter distinctement des fréquences amateures (a priori l'une d'elle était la bande des 11m), plusieurs stations internationales (je vais tenter des QSL si j'arrive à identifier leur nom ), et une plage avec un signal périodique et régulier (horloge internationale ?)
Détail qui peut se révéler intéressant, si on relie en parallèle un condo de 300nF au condensateur ajustable, on tombe... dans la plage des Grandes Ondes, avec pour particularité de ne plus avoir besoin de doser la réaction !
Vue finie :
Bons bidouillages à tous !
Salut à tous !
Voici donc le récepteur HF à ondes courtes construit uniquement à partir de récupération.
Les ondes courtes représentent une grande partie des émissions internationales, s'échelonnant entre 3 et 30 MHz :
Petit rappel sur les ondes courtes en Europe :
Les hautes fréquences en: Europe, l'ouest du Moyen-Orient, Afrique, le nord de l'Asie (UIT région 1) ont des assignations spécifiques :
Fréquence Utilisation
2 850 à 3 155 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
3 155 à 3 230 kHz – bande marine et système de correction auditive personnelle à très courte portée
3 230 à 3 400 kHz – bande marine et radiodiffusion tropical bande des 90 mètres et détection antivol
3 400 à 3 500 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
3 500 à 3 800 kHz – Trafic radioamateur bande des 80 mètres et bande marine et Organisations divers fixes et mobiles
3 800 à 3 900 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
3 900 à 4 000 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 75 mètres
4 000 à 4 515 kHz – bande marine des 4 MHz et Organisations divers fixes et mobiles
4 515 à 4 650 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
4 650 à 4 750 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
4 750 à 4 995 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 60 mètres
4 995 à 5 005 kHz – Émission précise de fréquence et d’horaire exact à des fins scientifiques et d’étalonnage
5 005 à 5 060 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 60 mètres
5 060 à 5 480 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
5 480 à 5 730 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
5 730 à 6 200 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 49 mètres
6 200 à 6 522 kHz – bande marine des 6 MHz
6 525 à 6 765 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
6 765 à 7 000 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
7 000 à 7 200 kHz – Trafic radioamateur bande des 40 mètres
7 200 à 7 350 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 41 mètres
7 350 à 8 101 kHz – Organisations divers fixes et mobiles, détection antivol
8 101 à 8 812 kHz – bande marine des 8 MHz et Organisations divers fixes et mobiles, détection antivol
8 815 à 9 040 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
9 040 à 9 400 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
9 400 à 9 900 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 31 mètres
9 995 à 10 005 kHz – Émission précise de fréquence et d’horaire exact à des fins scientifiques et d’étalonnage
10 005 à 10 100 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
10 100 à 10 150 kHz – Trafic radioamateur bande des 30 mètres et Organisations divers fixes et mobiles
10 150 à 11 175 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
11 175 à 11 400 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
11 400 à 11 600 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
11 600 à 12 160 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 25 mètres
12 160 à 12 230 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
12 230 à 13 187 kHz – bande marine des 12 MHz
13 200 à 13 360 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
13 360 à 13 570 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
13 570 à 13 870 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 22 mètres
13 870 à 14 000 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
14 000 à 14 350 kHz – Trafic radioamateur bande des 20 mètres
14 350 à 14 990 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
14 990 à 15 010 kHz – Émission précise de fréquence et d’horaire exact à des fins scientifiques et d’étalonnage
15 010 à 15 100 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
15 100 à 15 800 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 19 mètres
15 800 à 16 360 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
16 360 à 17 407 kHz – bande marine des 16 MHz
17 407 à 17 480 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
17 480 à 17 900 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 16 mètres
17 900 à 18 030 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
18 030 à 18 068 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
18 068 à 18 168 kHz – Trafic radioamateur bande des 17 mètres
18 168 à 18 900 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
18 900 à 19 020 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 15 mètres
18 780 à 19 797 kHz – bande marine des 18 MHz
19 800 à 19 900 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
19 990 à 20 010 kHz – Émission précise de fréquence et d’horaire exact à des fins scientifiques et d’étalonnage
20 010 à 21 000 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
21 000 à 21 450 kHz – Trafic radioamateur bande des 15 mètres
21 450 à 21 850 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 13 mètres
21 850 à 21 924 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
21 924 à 22 000 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
22 000 à 22 825 kHz – bande marine des 22 MHz
22 000 à 23 200 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
23 200 à 23 350 kHz – Service aéronautique, compagnies, contrôle du trafic aérien, communications entre les aéronefs, VOLMET
23 350 à 24 890 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
24 890 à 24 990 kHz – Trafic radioamateur bande des 12 mètres
24 990 à 25 010 kHz – Émission précise de fréquence et d’horaire exact à des fins scientifiques et d’étalonnage
25 010 à 25 070 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
25 070 à 26 210 kHz – bande marine des 26 MHz
25 210 à 25 550 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
25 550 à 25 670 kHz – Radioastronomie et radioastronomie amateur.
25 670 à 26 100 kHz – Radiodiffusion OC publique longue distance bande des 11 mètres
26 100 à 26 310 kHz – bande marine des 26 MHz
26 300 à 26 500 kHz – Anciens téléphones sans fil agréés analogiques
26 500 à 26 960 kHz – Organisations divers fixes et mobiles, 26 600 à 26 880 kHz Radiomessagerie sur site
26 965 à 27 405 kHz – CB bande des citoyens, dite bande « 27 MHz » et bande des 11 mètres, 26 957 à 27 283 kHz Télécommande d'aéromodélisme
27 410 à 28 000 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
28 000 à 29 700 kHz – Trafic radioamateur bande des 10 mètres
29 700 à 30 000 kHz – Organisations divers fixes et mobiles
Le schéma suivi est le second (Source originale de Mr Charles Kitchin):
Il permet une réception dans la place des 10/35MHz, mais on peut largement couvrir le reste du spectre soit en modifiant la self (resserrer les spires), soit en ajoutant un condensateur de quelques pF en parallèle au condensateur variable.
Commentaires sur ce schéma :
- la réaction doit de temps en temps être réajustée, ce qui fait que la résistance ajustable R2 a été remplacée par un potentiomètre.
- Les condensateurs électrochimiques anglo-saxons ne se distinguent sur les schémas que par des "+". La partie courbée ne signale pas de polarité.
- Les valeurs signalées "0.01" sont en fait écrites en µF (micro). Donc 0.01 signifie 10nF (nano)...ce qui peut dérouter au premier abord.
- les diodes en séries permettant de fixer une tension de 0,6V environ (pour le circuit de réaction) sur le schéma m'ont poussé à alimenter l'ensemble sous 3V, qui donnent plus d'autonomie qu'une pile 9V (environ 6 fois plus), mais avec un son à peine plus faible (circuit BF).
- L'antenne, de 100 pieds (30 mètres) assure une réception optimale. Mais on peut à la limite la réduire au strict minimum (30cm) avec une réduction plus ou moins forte de la sensibilité et des capacité de détection.
- le diamètre extérieur de la bobine fait 1 pouce, soit 2,54cm, mais je vais plus bas décrire comme nous allons en réaliser une autre.
Si vous voyez des erreurs ou des améliorations, n'hésitez pas à poster (ou m'envoyer un MP si vous ne le pouvez) !
Fabrication :
La diode au germanium 1N34 :
Elle est assez difficile à dénicher dans le matos de récupération; je l'ai remplacée par une diode au germanium d'un magnétoscope (AA119).
Les transistors (NPN):
Comme je l'avais mentionné, je n'ai pas trouvé de 2n2222 dans les circuits de récup. A la place, j'ai utilisé ceux qui trainaient dans le magnétoscope :
S9018, qui est un transistor commun (passe partout) dans les circuits nippons, et particulièrement bien adapté à la HF.
S9011, est un transistor d'amplification intermédiaire (AM/FM)
L'avantage est qu'ils tiennent jusqu'à plus de 700MHz. La hFE est par ailleurs assez proche du 2n2222. Certains bidouilleurs US ont même utilisé des transistors de la série BC sans trop de soucis (qui portent sur la fréquence de transition) !
Pour l'étage d'amplification, j'ai utilisé un simple BC547
Petite table de la plupart des équivalences du 2n2222 :
Listed below are SOME of the transistors that are NTE123/2N2222 equivalent.
REF: NTE Semiconductor Data Book, 6th Edition *** astericks indicate the primary replacement, or preferred component. Older NPN's Newer NPN's Motorola MPS
------------- -------------------------------- ------------
2N117-2N120 2N2219 *2N3904 **** MPS706-708 2N472-2N480 *2N2222 **** 2N3946-2N3947 MPS2218-2222 2N542-2N543 2N2790-2N2791 2N4046
*MPS2222 **** 2N702-2N706 2N2845-2N2848 2N4138-4141 MPS3704-3721 2N711-2N717 2N2883-2N2884 2N4400 MPS3900-3904 2N742-2N778 2N2958-2N2961 *2N4401 **** *MPS3904 **** 2N839-2N844 2N3009 2N4418-2N4422 MPS6512-6515 2N914-2N916 2N3011 2N5183-2N5187 *MPS6520 **** 2N929-2N930 2N3128-2N3130 2N5209-5210 *MPS6521 **** 2N1077 2N3241-2N3242 2N5219-5220 MPS6544-6545 2N1149-2N1153 2N3299 2N5223-2N5225 MPS9611-9623
2N1276-2N1279 2N3301 MPS9626-9634 2N1587-2N1588 2N3508-2N3512 MPS9700 2N1944-2N1952 2N3688-2N3694 MPS-A7 2N1962-2N1965 2N3903 MPS-A10
2N-6L6 MPS-A20 2N-12AU7 MPS-H05
European Types (Motorola) Panasonic
---------------------------------------------
BC107-BC115 BF183 PN100-107 BC107 (TO-18) BF189 PN929-930 *BC108 **** BF224-225 PN2218-2222 BC109 (TO-18) BF248 *PN2222 **** BC118 BF250 PN3053 BC125 BF291 *PN3904 **** BC129-135 BF293 PN4013 BC182 BF321 PN5127-5129 BC237 BF440-441 PN5131-5137 BC337 (.8A) BF596 PN5172 BC546-550 *BFR11 **** BC550 (2dB NF) BFR26 GL es 7222, Paul NA5N
Les références en gras sont celles que je retrouve principalement dans les montages du commerce, en particulier la lignée BC546-550 (pour les fabrications bon marché); il convient juste de vérifier si on a un doute la fréquence maxi d'utilisation (certains s'arrêtent à 1MHz).
Les condensateurs :
Ils sont pour la plupart des céramiques (brun/oranges) :
De récupération facile, ils ont une tolérance de 20%. Rappel du marquage : quand il y a trois chiffres, les deux premiers indiquent la valeur et le 3e le nombre de chiffres significatifs.
Exemple 103 = 1.0.000 Soit 10000pF ou encore 10nF (sur la photo 150pF)
L'ensemble est alimenté sous 3V, ce qui représente un bon compromis entre le volume du casque, et la chute de tension créée pour alimenter la réaction (les 3 diodes). Cela permet en outre d'augmenter largement l'autonomie vis à vis du montage initial sous 9V.
Au niveau du circuit, comme il peut subir de nombreuses modifications, je ne me suis pas aventuré dans la gravure sur plaque de cuivre, mais plutôt dans un montage perfboard (disponible pour quelques euros chez tout revendeur) :
L'antenne : un simple bout de fil gainé de 1 mètre. C'est largement inférieur aux dimensions conseillées pour écouter les plages d'ondes courtes, mais suffisant ici pour capter plus d'une vingtaine de stations de jour.
Voici le schéma d'implantation : (fichier utilisable avec la version 1.0)
Détails :
Si vous suivez cette image d'implantation, je vous conseille d'en référer au schéma initial, car certain câbles peuvent présenter une ambigüité (exemple câble 0V)
- R2 est un potentiomètre.
- 8T+ correspond à la prise supérieure de L1 (il y a 8 spires après), 8T- 4T+ est la jonction au milieu de la bobine 4T- est l'autre extrémité de la bobine.
- La radio AM à MK484 est également intégrée, mais pas montée ici.
================== Partie sur la construction de la self =====================
Cette partie est facultative, mais pourrait représenter un intérêt sur la fabrication perso des selfs en HF.
La réalisation de la self montée en l'air proposée par l'auteur (et tous les sites qui ont pompé l'article sans commentaire) est peut être simple, mais a l'inconvénient de prendre beaucoup de place (2,5 * 2,5cm).
Plutôt que de suivre bêtement le schéma, on va essayer de réaliser une self beaucoup plus petite, que l'on pourra facilement intégrer dans un petit boitier.
Les selfs sont la bête noire des bidouilleurs, mais on va essayer d'appliquer les formules simplement et en douceur.
Tout d'abord, il convient de calculer la valeur de la self de ce circuit ondes courtes. Beaucoup connaissent déjà sa valeur ( ), mais on va refaire le calcul :
Pour ceux qui ont des boutons avec les formules, le site Carnet T.S.F permet de calculer automatiquement la valeur en entrant toutes les caractéristiques de la self :
- Le diamètre du fil du schéma se situe entre .20 et .22 (réf américain) soit environ 0,7mm.
On réalise 8 spires pour le circuit, et 4 pour la réaction (en général la moitié).
On va pour cela utiliser la célèbre formule de Nagaoka (cas longueur finie de quelques cm):
Avec
- D le diamètre de la bobine en cm
- l la longueur de la bobine en cm
- n le nombre de spires par cm
- K un coefficient donné par la formule approchée :
Attention, le pourcentage d'erreur est très faible pour le ratio D/l entre 1 et 10, mais devient important si ces deux valeurs s'éloignent !
Ici l~D = 1 inch = 2,54cm
On a donc (après un bête calcul avec la formule 3) K ~ 0,67
On a également n (nombre de spires par cm) :
n = 8/2,54 ~ 3,15
Et donc, en suivant la formule (2), L ~ 0,67 * (3,14 * 3,15 * 2,54)2* 2,54 /1000 ~ 0,90 µH à la louche (la formule donne des µH) et 1,08 nH avec un calcul à 4 décimales. La formule exacte de la page donne 1170 nH !
Vous l'aurez compris, la valeur de la self avoisine les 1µH
Vérifions que nos calculs ne sont pas fantaisistes :
- Le condensateur variable a une capacité maxi de 250pF (mini de 20pF en général). Quelles est la plage de résonance couverte par un circuit LC avec ces valeurs ?
La formule donnant la fréquence de résonance est bien connue et donne :
(calcul proposé en ligne ici )
Soit :
f = 10 MHz avec le condo à max (250pF)
f = 35,5 MHz avec le condo à min (20pF)
Notre self n'était donc pas fantaisiste (ouf ! )
Maintenant que l'on connaît cette valeur (1µH), nous allons pouvoir construire la nôtre, beaucoup plus petite.
Le fil de cuivre le plus commun que j'aie trouvé est du 0,5mm. L'objet permettant de bobiner est un tournevis ordinaire, d'environ 6mm de diamètre auquel j'ai ajouté une petite épaisseur d'adhésif.
On ne pourra pas prendre l (longueur) =D car mesurer 7mm de long sur une bobine est un peu ardu.
Nous allons prendre l=8mm (un des gros carreaux sur du papier commun).
Donc nous avons D/l=0,875
K=0,717 (selon la table ou les calculs)
Par les règles de multiplication/division élémentaires, nous avons
n ~ 31,62 / (rac (0,78 *0,8 ) * Pi*0,7) = 31,62 / 1,66 = 19 spires par cm (calcul à 2 décimales), soit approximativement 16 spires pour une bobine de 8mm de longueur. Les spires sont donc collées les unes aux autres.
Testons avec le programme en ligne : 1.049 µH ! (pas trop mauvais pour deux formules à la louche enchaînées )
La bobine de remplacement fait donc pour la partie circuit LC :
- 7mm de diamètre
- 8mm de long
- composé de 16 spires pour la partie longue
Pour la partie réaction :
- 4mm de long
- composé de 8 spires
La bobine fait donc 24 spires avec une jonction sur la 16e
On peut bien entendu s'amuser à tourner la formule dans tous les sens afin de trouver selon les autres variables, la longueur, le nombre de spires, le diamètre, etc...
Pour réaliser la self à air, j'ai collé une bande de scotch d'électricien, cela maintient bien les spires entre elles.
Partie la plus difficile : la jonction à la 16e spire.
Je rappelle, avant tout comptage, que la 16e se compte à partir du moment où on enroule (1 spire = 1 tour), si bien que l'on a l'impression au premier abord de n'en compter que 15, donc bien vérifier ce passage
Il convient d'écarter les spires et d'ôter la couche isolante. On peut le faire à la lime ou avec un petit coup de soudure (qui contient un décapant).
On pose un peut de soudure sur le bout de la broche qui va être reliée à la bobine, on soude l'ensemble,puis on recolle les spires entre elles.
Autre côté, où l'on voit bien la soudure :
================== Fin partie de la construction de la self =====================
- Afin d'avoir une plage d'écoute complète (sans aucun "trou"), j'ai ajouté une batterie de condensateurs en parallèle dont on peut combiner selon les valeurs à l'aide de huit interrupteurs DIP : le "condensateur" du circuit de résonance varie donc de 10pF à 3000pF (partie condo céramiques) avec en parallèle un condo variable de 200pF (soit une plage d'écoute s'étalant de 3,2MHz à 50MHz sans aucun trou).
Le circuit avant montage :
- En jaune : la batterie de condensateurs
- En rouge : les interrupteurs DIP.
- En bleu : le condensateur variable 200pF
- En vert : un condensateur ajustable 20pF, permettant de réaliser un affinage très fin sur une station. Dans les essais, je ne l'ai pas beaucoup utilisé, la sélectivité étant déjà très bonne, mais pour séparer deux signaux très proches, on peut l'utiliser pour accrocher et avoir un signal quasi-parfait.
- L'écoute se fait en monophonique à l'aide d'un haut parleur récupéré d'un casque, mais j'ai également joint un jack (qui coupe ce HP) si on souhaite écouter sur un casque, ou créer une sortie audio. Il y a un potentiomètre 500Ω en série pour régler le volume.
Vue finie, avec le circuit perfboard intégré :
Les huit interrupteurs DIP : on en trouve principalement dans les circuits informatiques (Ethernet, cartes mères, etc...)
Les essais :
Tout d'abord, la réaction ne se produit pas avec cette configuration (3V). On pourrait penser que rien ne fonctionne (en HF, cela arrive souvent aux premiers essais), mais c'est bien au niveau de l'accrochage que le circuit cafouille. Pour arriver à provoquer la réaction, il convient de remplacer
R5 (150kΩ) par une résistance de 10KΩ.
Sur la première photo, j'avais utilisé un potentiomètre logarithmique 470KΩ (R2); or l'accrochage se réalise aux alentours de 6kΩ (en comprenant R1 1KΩ). C'est pourquoi il a été remplacé par un potentiomètre logarithmique 10KΩ, permettant un accrochage plus fin, et surtout plus facile.
Au départ (R2 =0Ω), on entend le bruit blanc typique des plages vides (ou à émetteur trop lointain). C'est bon signe puisque cela signifie que notre circuit fonctionne, et est capable de détecter un signal.
En manœuvrant R2 (le potentiomètre), de manière à augmenter progressivement la résistance, on finit par entendre un souffle (accrochage).
Il ne reste qu'à parcourir la gamme avec le condensateur variable en se tenant juste avant l'accrochage pour écouter la AM et juste après pour la bande latérale unique et le morse.
Au niveau du prototype, la qualité de réception est vraiment impressionnante au vu du nombre de composants utilisés. Selon les heures de la journée (j'ai pas encore essayé au milieu de la nuit), on peut capter plusieurs pays d'Europe !
En une petite demi heure, j'ai pu capter distinctement des fréquences amateures (a priori l'une d'elle était la bande des 11m), plusieurs stations internationales (je vais tenter des QSL si j'arrive à identifier leur nom ), et une plage avec un signal périodique et régulier (horloge internationale ?)
Détail qui peut se révéler intéressant, si on relie en parallèle un condo de 300nF au condensateur ajustable, on tombe... dans la plage des Grandes Ondes, avec pour particularité de ne plus avoir besoin de doser la réaction !
Vue finie :
Bons bidouillages à tous !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 10:42:31, édité 1 fois (Raison : Images repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Fabrication d'un cristal de galène diode détectrice
Nous avions déjà parlé sur une autre page de la fabrication de fortune de condensateur variable avec du papier d'alu, un film de plastique et du carton :
Nous avons les solutions bien connues de la lame de rasoir rouillée et du crayon, mais aussi le tutoriel très bien décrit de Mr Dessapt sur le site perso : Raconte moi la Radio : Galène Artificielle où il est décrit étape par étape la fabrication d'un cristal de galène à partir de plomb et de soufre. C'est avec son autorisation que je mets un petit extrait ici
Mais on m'a demandé si l'on pouvait fabriquer aisément une diode à faible chute de tension.tarsonis a écrit:
....permet avec un minimum extrême de moyens de fabriquer un condo 7/370 pf:
Nous avons les solutions bien connues de la lame de rasoir rouillée et du crayon, mais aussi le tutoriel très bien décrit de Mr Dessapt sur le site perso : Raconte moi la Radio : Galène Artificielle où il est décrit étape par étape la fabrication d'un cristal de galène à partir de plomb et de soufre. C'est avec son autorisation que je mets un petit extrait ici
Bonne expérience à tous !Les morceaux de galène que l'on voit sur la photo ci-dessus ont été fractionnés puis montés sur le porte galène d'un poste d'essais.
Ces morceaux comportent de minuscules cristaux que l'on voit très bien avec une loupe à fort grossissement ou sous un binoculaire. Le pouvoir de détection de cette galène est remarquable. Le son est puissant , clair et stable. La qualité est supérieure à celle de nombreux morceaux de galène naturelle.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
C'est super que tu remontes ce fil, car j'ai presque terminé ma radio de fortune et le sujet est passionnant !
En me renseignant sur tout ce qui peut faire office de cristal, je suis tombé sur un bricolage de prisonniers de guerre, qui utilisaient un morceau de charbon de la taille d'une cacahouète associé à un ressort en fil de fer !
Plus d'informations là !
Réception sans doute très aléatoire, mais faute de mieux l'astuce mérite d'être connue !
Rammstein
En me renseignant sur tout ce qui peut faire office de cristal, je suis tombé sur un bricolage de prisonniers de guerre, qui utilisaient un morceau de charbon de la taille d'une cacahouète associé à un ressort en fil de fer !
Plus d'informations là !
Réception sans doute très aléatoire, mais faute de mieux l'astuce mérite d'être connue !
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8186
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut !
Comme ça on sera deux ! Je suis également en train de finaliser une meilleure version de la radio ondes courtes, capable de résister (éteinte) à une IEM, l'ancienne était trop compacte et assez difficile à monterRammstein a écrit:C'est super que tu remontes ce fil, car j'ai presque terminé ma radio de fortune et le sujet est passionnant !
Merci pour l'astuce, je ne connaissais pas la faisabilité avec du charbon !
En me renseignant sur tout ce qui peut faire office de cristal, je suis tombé sur un bricolage de prisonniers de guerre, qui utilisaient un morceau de charbon de la taille d'une cacahouète associé à un ressort en fil de fer !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Au vu du petit paquet de MPs que j'ai reçu, le sujet de la radio à ondes courtes me semble intéresser bon nombre de membres.
Je vous remercie tous pour les commentaires et suggestions que vous m'avez envoyés !
Je vais profiter de certaines interrogations des membres pour décrire la fabrication de cette radio, 2e version, capable de résister à une Impulsion Électromagnétique.
Le problème de disponibilité des composants étant posé pour plusieurs membres (pas de magasin, rupture, etc...), l'enjeu est de nouveau de la réaliser avec un maximum de récup, et un minimum de matériel.
On m'a plusieurs fois demandé de détailler le passage au sujet de la batterie de condensateurs ajoutée au condensateur variable de la radio ondes courtes du post précédent; ce sera fait ici
Une seconde demande était de proposer un circuit assez "aéré" pour permettre une implantation plus "grossière", mais en conservant le côté récup.
En effet, l'implantation sur perfboard était "optimisée" pour tenir sur une surface très petite, ce qui peut se révéler assez compliqué à fabriquer Les pistes des ces plaques d'essai ont causé beaucoup de soucis avec la soudure impossible à enlever sur les pistes jointives.
Ici, je propose un schéma d'implantation qui est à la fois "aéré", mais qui permettra aussi d'inter-changer tous les composants.
Pourquoi ?
J'ai de nombreuses fois testé des dizaines de valeurs différentes pour chaque composant, afin de trouver le meilleur compromis sélectivité/sensibilité de cette radio, tout en abaissant la tension d'alimentation de 9V à 3V (ratio poids/autonomie). Ceci a au final détruit le circuit perfboard, en décollant les pastilles sous la chaleur des soudages-dessoudages répétés, ainsi que les composants aux pattes fragiles (transistors).
Voici donc une manière simple qui pallie à ce problème :
Les contacts tulipe, utilisés pour fixer les circuits intégrés, ou parfois des circuits ensembles (exemple classique : les modules Aurel).
Caractéristiques :
- Diamètre 1,4mm
- Petit ergot de 1,45mm, qui permet d'enficher solidement le contact dans l'époxy
- Nombre de cycles clips/déclips supporté en général > 300
- Tension maxi 1000V
- Intensité maxi : en général 1A
Attention, je ne propose pas de souder les contacts tulipe dans un trou 0.7mm, mais bien de faire un trou de 1,4mm de diamètre afin d'insérer complètement le contact. Car la pointe 0.7mm est en elle même très fragile (nous l'ôterons d'ailleurs à la fin du montage).
Cela apporte plusieurs avantages
-Seuls les contacts "tulipe" sont soudés, les composants sont seulement (solidement) fixés, et détachables.
- on peut ôter tous les composants en quelques secondes.
Ceci permettant par exemple de changer leur valeur, ou bien de les tester un à un en cas de panne.
Pour quiconque a déjà essayé de dépanner un circuit sans défaut apparent, il sait que les compos soudés rendent vraiment compliqué le moindre test de dépistage.
Par exemple, dans la version précédente, j'ai tourné en rond un sacré bout de temps avant de comprendre d'où venait une panne. C'était la datasheet du fabricant qui était erronée sur un transistor (brochage ECB au lieu de EBC). Mais cela, on ne s'en rend compte qu'après avoir dessoudé tous les composants et qu'il ne reste de notre plaque qu'un bout carbonisé d'époxy.
Avec ce brochage, que l'on souhaite remplacer la diode au germanium (la clef du montage) pour un modèle plus adapté, ou encore tester si T3 a cramé, on ôte le composant en 2s et on le remplace
- le foret de perçage des circuits imprimés n'est plus de 0.7mm, assez fragile et cassant, mais un bon 1,5mm (ou 1,4mm), soit le double donc plus robuste à mon goût pour le mauvais traitement qui va suivre.
- la maintenance nécessite pas d'outillage particulier
Le fait de mettre beaucoup plus de moyens dans l'élaboration du circuit imprimé (contacts tulipe, foret 1,4mm....) permet au final, dans la brousse, de pouvoir se passer de tout matériel pour dépanner un appareil : pas de fer à souder en particulier.
Au final, je pense utiliser cette technique pour tous les circuits à venir (le régulateur d'éolienne, tripleur de tension pour panneau solaire, et ce qui suivra...), et le conseille pour tous les éternels déçu de leurs circuits qui les bidouillent sans arrêt.
Pour le typon, voici le circuit vite fait avec le freeware TCI. Mon routage n'est pas vraiment optimisé, mais permet de séparer les différents étages : tension fixe, réaction, ampli.
L'emplacement des composants peut varier de quelques mm sans soucis, à l'exception de la broche à 3 contacts pour les selfs qui a un pas précis.
Plusieurs membres (ou simples lecteurs que je salue au passage) m'ont demandé des astuces pour réaliser des circuits imprimés avec des moyens très précaires. Comme c'est l'un des premiers circuits "importants" (>10 composants ) que je poste, je vais également donner quelques pistes de fabrication avec, hormis la plaque d'époxy, uniquement des outils rustiques et bon marché (pas d'insoleuse, de perceuse à colonne, ni de plaque présensibilisée).
Voici le schéma d'implantation vu du côté composants :
Erratum : la résistance de 2K au dessus de "OUT" est une résistance de 200Ω.
Et le typon du circuit :
Comme mon log d'image s'amuse avec les échelles, il convient uniquement d'ajuster de votre côté selon le pas du connecteur à cavaliers (rangée tout à droite sur le typon) et du bordier à self.
Comme c'est un circuit HF, dont les contacts risquent d'être beaucoup sollicités par les changements de composants, je conseille de prendre un une plaque époxy, largement plus résistante aux contraintes mécaniques que la bakélite.
- 100mm*75mm sont largement suffisants (1,40€ époxy, 0.70€ bakélite)
Pour tracer un circuit sur une plaque simple de cuivre (sans pré-sensibilisation ni insoleuse), vous pouvez aller voir mon post:
Dessiner et graver avec du blanc correcteur, à ceci près que j'ai mis une couche avec un feutre indélébile à la place du blanc correcteur.
Pour la gravure de fortune, vous pouvez aller voir mon post :
La gravure à l'acide chlorhydrique
Voici, l'horrible circuit imprimé (tracé à la main) juste après sa gravure et un premier rinçage. Le feutre indélébile a laissé des marques noires tachetées sur les pistes : on enlève le tout à l'alcool, acétone ou white spirit (ou de l'huile de coude....).
A droite, il y a deux "taches" non gravées. Elles sont encore présentes car le marquage sur le circuit commençait à s'effacer face à l'acide et un bain prolongé aurait commencé à ronger les pistes. Quelques petites erreurs persistent et sont corrigées au cutter.
Au sujet des pistes , nous allons renforcer et protéger notre circuit imprimé (35μm de cuivre, c'est pas grand chose), avec un étamage. Vous pouvez utiliser de l'étain à froid du commerce (par ailleurs très toxique et périssable), mais je préfère poser une couche d'étain avec le fer et de la bonne soudure 99,9% étain.
Étamage :
J'en ai rarement parlé mais je conseille malgré tout d'étamer tous vos circuits imprimés. Cela évite la corrosion du cuivre avec l'humidité (notre point clef ici vis à vis de la longévité), assure une meilleure conductivité, et rend la soudure des composants beaucoup plus facile (car soudure étain-étain).
Afin de réaliser un étamage correct, nous allons tout d'abord utiliser un flux de soudure.
En effet, quiconque a déjà essayé de souder sur du cuivre propre a déjà remarqué à quel point c'était difficile (aucune uniformité, pâtés, dégradation des pistes.
Si l'on barbouille un flux auparavant, l'étamage sera très fin (l'étain va "coller" instantanément) et sera vraiment net.
Pour réaliser du flux de soudure, on peut soit en acheter un tout fait, soit en fabriquer un soi-même. Je renvoie dans ce cas à mon post [Energie] Fabrication d'un accumulateur Nickel - Fer Edison / Batteries où sa synthèse est décrite avec les moyens du bord
On l'applique à l'aide d'un coton-tige (pas plus de quelques gouttes sur tout le circuit !).
Le cuivre va rougir un peu. Puis avec le fer à souder, nous allons déposer une fine couche d'étain. Il ne m'a pas fallu plus de 5cm de fil d'étain pour toute la plaque.
Étamage vite fit en 5 minutes :
Le chlorure de zinc continue son action sur l'étain de soudure si l'on en a trop mis. Cela cause une oxydation de l'étain, qui devient noir.
Mais ce n'est absolument pas grave car, après avoir nettoyé notre circuit avec un chiffon, on repasse la panne du fer à souder près des pistes, ce qui fait refondre l'étain et lui redonne sa couleur brillante.
Dernier avantage de ce flux : il permet de réutiliser de la soudure de récup; celle que l'on met de côté quand on utilise la pompe à dessouder et qui n'a plus de flux décapant.
Voilà notre circuit prêt à être percé.
Maintenant, petite question qui doit tarauder les pros : pourquoi ne pas avoir procédé au perçage avant l'étamage ?
C'est un choix personnel. Étant donné que l'on ne travaille pas dans le cadre de ce post avec perceuse à colonne j'ai, comme bon nombre de bidouilleurs, déjà eu l'expérience du foret qui dérape à côté de la pastille, fait un trou au mauvais endroit, voire coupe parfois des pistes.
Avec une légère couche d'étain, malléable, nous pouvons à l'aide d'un clou imprimer une "marque" de trou, où le foret s'enfoncera sans déraper.
(vue des pré-trous réalisés au clou)
Perçage :
Pour le perçage, j'ai tenté une méthode très pittoresque pour ceux qui n'ont ni dremel, ni perceuse à colonne : la chignole (cf topic Vieux outils ) !
Incroyable mais vrai, pour peu qu'elle soit maintenue droite avec le creux de l'épaule, le perçage est très rapide et vraiment propre !
(vue avec le foret 1,4mm)
Attention ! Il convient dans ce cas d'utiliser des forets classiques (HSS, aux alentours de 0.75€ pièce) et non en carbure de tungstène (chers), qui cassent à la moindre contrariété, et adaptés aux perceuses à colonne.
Perçage presque terminé avec le foret 1,4mm :
Pour le foret 0.8mm (pour le sélecteur, à droite), la chignole à manivelle a très bien fonctionné également, mais il convient d'être beaucoup plus précautionneux et moins lourd afin de ne pas casser le foret.
Mise en place des contacts Tulipe, un à un, ainsi que les borniers de self.
Les trous à droite ne sont pas tous identiques afin de pouvoir accueillir différents pas de condensateurs, car les composants de récup ne sont pas tous uniformes).
On vérifie s'il y a des faux contacts ou coupures à l'ohmmètre; c'est théoriquement difficile d'avoir ce souci si soudures et étamage ont été réalisés correctement.
Les contacts tulipes permettent justement ce test côté composant sans passer par les pistes.
Le schéma permet de sélectionner l'une ou l'autre self, afin de ne pas les changer sans arrêt.
En effet, si l'on souhaite une sélectivité acceptable, une seule self ne suffit pas, car si l'on ajoute au fur et à mesure des condensateurs afin d'accroitre la précision de l'accord (au KHz près), on ne peut plus couvrir de plage très large.
Mais en changeant de self, on peut changer la fréquence de réception de plusieurs MHz.
Pour "sélectionner" parmi les condensateurs du circuit d'accord (voir plus bas), j'ai opté pour un interrupteur d'alim HS :
Pour la prise d'antenne, j'ai utilisé une fiche mâle molex (à gauche)
On implante les composants : un simple "clips" est suffisant, et cela tient très fort. J'ai fait tomber le circuit plusieurs fois, rien ne s'est déconnecté.
Vue du circuit lors du premier test, très concluant, sans condos ajoutés à gauche.
Ps : pour la construction des selfs et la longueur de l'antenne, merci de se référer à la page précédente, où tout y est décrit
Partie sur la batterie de condensateurs
Rappel du passage sur la page précédente :
Tout d'abord, je me suis trompé sur la valeur du condensateur variable. Sa valeur n'est pas de 200pF, mais de 650pF, ce qui m'a permis de vous sortir une échelle plus correcte.
Comment peut-on calculer la valeur d'un condensateur quelconque ?
C'est la question que l'on se pose lorsque l'on tombe devant un condensateur variable récupéré d'une vieille radio, ou de celui que l'on a fabriqué avec du scotch et de l'alu...
Il suffit de le placer dans un circuit oscillant (RC ou LC) et de comparer avec d'autres condensateurs dont la valeur est fixe et connue (selon la tolérance, en général 10%).
On relie notre générateur de signaux à un haut parleur.
La distinction se fait à l'oreille, il faut donc adapter R (ou L, si nous sommes en LC) pour obtenir une fréquence proche de 3000KHz, qui permet
de distinguer clairement les sifflements.
Perso j'utilise un générateur de signaux carrés à CD4017.
(test comparatif de valeur avec des condos céramiques, attention, prendre au moins des tolérance <5% pour avoir une valeur du composant mystère avec peu de marge....)
Pour ceux qui sont patients, je vais décrire en détail le fonctionnement d'un générateur de signaux carrés à transistors à l'occasion du post sur le détecteur de radioactivité (patience ! ).
En comparant avec les autres condensateurs, on trouve en valeur Min 20pF (aucune plaque n'en chevauche une autre) et en valeur Max 650pF. Il provient d'une radio des années 80, et comprend plusieurs bornes (grosso modo 400pF ondes longues-160pF ondes moyennes-40pF FM) que j'ai relié en parallèle avec d'obtenir la valeur de 650pF.
Attention à bien vérifier que toutes les plaques vont dans le même sens pour obtenir une valeur qui augmente progressivement de la valeur min à max; si elles ne se chevauchent pas en même temps, nous aurons une progression erratique, et il conviendra alors de démonter l'ensemble pour les repositionner.
Mais à ce condensateur variable, j'ai ajouté toute une batterie de condensateurs en parallèle, afin d'additionner leurs valeurs, et au final changer la sélectivité de l'appareil en réduisant l'étendue de la plage d'écoute.
Voici par exemple un petit tableau réalisé à l'aide de trois selfs L1, L2 et L3 :
Explications du tableau :
Dans la première partie, le calcul a été fait pour trois selfs L1, L2, L3.
Par exemple pour L3, selon la formule qui nous donne la fréquence d'un circuit résonant, nous couvrons avec notre condensateur variable 20/650pF une plage allant de 1,14 à 6,5MHz, soit 5,36MHz. 1° de tour de notre condensateur variable couvre donc 15KHz.
Le tableau du dessous indique les mêmes données obtenues avec la self L1 à laquelle nous avons ajouté un condensateur fixe. Ainsi, avec L1 CV+2000pF, notre condensateur va couvrir 3.09->3.54MHz, soit 1,29KHz par degré de notre condensateur variable.
J'ai donc ici découpé le spectre en deux zones; chacune étant couverte avec une self.
L'une fera couvre la plage 1->15MHz
L'autre couvre 15->35MHz
Nous obtenons une meilleure "sélectivité" au fur et à mesure que l'on ajoute des condensateurs, en réduisant la plage d'écoute qui diminue en fréquence.
Il faut en effet un certain doigté lorsque l'on accroche une fréquence entre 25MHz et 35MHz.
L'idéal est alors de pouvoir sélectionner plusieurs selfs, comme sur les anciens postes radio où l'on choisissait GO MO, PO, OC....
Partie électronique terminée : on vérifie que tout fonctionne correctement. Avec une simple antenne de 20cm vous devriez au moins pouvoir entendre (un peu) quelques stations.
Si cela ne fonctionne pas, pas d'inquiétudes ! En général, il s'agit juste d'un composant mal monté, ou du fil mal connecté.
Modifications de dernières minutes :
Comme ce post traîne depuis pas mal de temps dans mes brouillons, j'ai amélioré depuis les capacités d'écoute.
- la résistance de 150K entre le +3V et les diodes a été remplacée par une 2,2K. La diminution de la tension d'alimentation a fait chuter celle disponible pour la réaction, et on peut diminuer cette résistance pour obtenir de bien meilleurs résultats pour une consommation quasi-inchangée.
- La résistance 1k en parallèle au potentiomètre a été remplacée par un potentiomètre 1k, afin d'ajuster très précisément la réaction, et ainsi capter aussi bien les radios ondes courtes "parlées", que les émissions en morse, et avec une qualité acceptable la bande latérale unique (avant, pendant et après l'accrochage)
- tous les transistors peuvent être remplacés par des NPN classiques petits signaux. Il convient juste que leur fréquence de coupure soit supérieure à 50MHz (presque tous).
- La diode au germanium est une 1N60, d'un magnétoscope
Le blindage IEM
Selon l'article Electromagnetic_Pulse_and_the_Radio_Amateur.pdf
Bien que les effets d'une IEM touchent tous les composants d'un circuit électronique, par les courants induits, nous pouvons constater que la plus grande partie de l'énergie est comprise dans le spectre des ondes de fréquence inférieure à 100MHz.
Ceci est pile notre plage d'écoute, mais qui correspond aussi à une longueur d'onde de 3 mètres, et donc un maillage de Faraday très grossier.
Les montages radio non protégés sont donc extrêmement sensibles aux courants induits et sont d'ailleurs l'une des cibles principales d'une IEM.
Malgré tout, nous allons isoler notre radio avec une cage de Faraday parfaite.
On pourrait croire qu'il est nécessaire de posséder une technologie militaire pour résister à un blast électromagnétique, alors qu'une cage faite de plaques sans trous (c'est à dire à maillage bloquant toutes les longueurs d'ondes) fait l'affaire.
Par ailleurs (fouiller sur le forum), les cages sont efficaces à partir de quelques 1/100 de mm d'épaisseur. Celle que nous allons utiliser ici fait un bon mm d'épaisseur en acier, donc pare à tout ce qui pourrait se présenter.....notre merveilleuse boite à thé.
On découpe l'ensemble pour réaliser notre coque de blindage, et que ce soit un minimum compact.
Si l'on souhaite pas s'amuser sur la fin avec l'étanchéité, on peut aussi la conserver telle quelle.
On réduit de moitié la carcasse :
On insère la radio, et lime les bords (et ceux des interrupteurs) pour ajuster la hauteur.
Attention ici, les selfs sont certes isolées de l'extérieur, mais la proximité du blindage modifie légèrement leur valeur, et donc les plages d'écoute peuvent être un peu décalées si vous avez pris des repères avant.
Si l'on souhaite parfaire l'étanchéité, il convient d'ajouter un bourrelet d'aluminium.
Un test de base consiste à appeler un cellulaire placé dans la boite. Appeler dans un ascenseur prouve que la cage n'est pas parfaite.
Mais même sans ce bourrelet, je ne suis pas parvenu à l'appeler; le relai est pourtant à moins de 100m de chez moi (peut être qu'il a une puissance d'émission trop faible...).
Cependant, on ne prend pas de risques, avec le bourrelet d'aluminium écrasé la cage est parfaite sans défaut d'étanchéité.
Deux piles bâton sont en dessous; on pourrait y placer également tous les composants de rechange dans un petit sachet zip
La radio IEM terminée :
Voilà, la radio est protégée de la poussière et des IEM entre deux utilisations; j'espère que cela répondra du mieux possible aux interrogations reçues...
Bonne construction à tous !
Au vu du petit paquet de MPs que j'ai reçu, le sujet de la radio à ondes courtes me semble intéresser bon nombre de membres.
Je vous remercie tous pour les commentaires et suggestions que vous m'avez envoyés !
Je vais profiter de certaines interrogations des membres pour décrire la fabrication de cette radio, 2e version, capable de résister à une Impulsion Électromagnétique.
Le problème de disponibilité des composants étant posé pour plusieurs membres (pas de magasin, rupture, etc...), l'enjeu est de nouveau de la réaliser avec un maximum de récup, et un minimum de matériel.
On m'a plusieurs fois demandé de détailler le passage au sujet de la batterie de condensateurs ajoutée au condensateur variable de la radio ondes courtes du post précédent; ce sera fait ici
Une seconde demande était de proposer un circuit assez "aéré" pour permettre une implantation plus "grossière", mais en conservant le côté récup.
En effet, l'implantation sur perfboard était "optimisée" pour tenir sur une surface très petite, ce qui peut se révéler assez compliqué à fabriquer Les pistes des ces plaques d'essai ont causé beaucoup de soucis avec la soudure impossible à enlever sur les pistes jointives.
Ici, je propose un schéma d'implantation qui est à la fois "aéré", mais qui permettra aussi d'inter-changer tous les composants.
Pourquoi ?
J'ai de nombreuses fois testé des dizaines de valeurs différentes pour chaque composant, afin de trouver le meilleur compromis sélectivité/sensibilité de cette radio, tout en abaissant la tension d'alimentation de 9V à 3V (ratio poids/autonomie). Ceci a au final détruit le circuit perfboard, en décollant les pastilles sous la chaleur des soudages-dessoudages répétés, ainsi que les composants aux pattes fragiles (transistors).
Voici donc une manière simple qui pallie à ce problème :
Les contacts tulipe, utilisés pour fixer les circuits intégrés, ou parfois des circuits ensembles (exemple classique : les modules Aurel).
Caractéristiques :
- Diamètre 1,4mm
- Petit ergot de 1,45mm, qui permet d'enficher solidement le contact dans l'époxy
- Nombre de cycles clips/déclips supporté en général > 300
- Tension maxi 1000V
- Intensité maxi : en général 1A
Attention, je ne propose pas de souder les contacts tulipe dans un trou 0.7mm, mais bien de faire un trou de 1,4mm de diamètre afin d'insérer complètement le contact. Car la pointe 0.7mm est en elle même très fragile (nous l'ôterons d'ailleurs à la fin du montage).
Cela apporte plusieurs avantages
-Seuls les contacts "tulipe" sont soudés, les composants sont seulement (solidement) fixés, et détachables.
- on peut ôter tous les composants en quelques secondes.
Ceci permettant par exemple de changer leur valeur, ou bien de les tester un à un en cas de panne.
Pour quiconque a déjà essayé de dépanner un circuit sans défaut apparent, il sait que les compos soudés rendent vraiment compliqué le moindre test de dépistage.
Par exemple, dans la version précédente, j'ai tourné en rond un sacré bout de temps avant de comprendre d'où venait une panne. C'était la datasheet du fabricant qui était erronée sur un transistor (brochage ECB au lieu de EBC). Mais cela, on ne s'en rend compte qu'après avoir dessoudé tous les composants et qu'il ne reste de notre plaque qu'un bout carbonisé d'époxy.
Avec ce brochage, que l'on souhaite remplacer la diode au germanium (la clef du montage) pour un modèle plus adapté, ou encore tester si T3 a cramé, on ôte le composant en 2s et on le remplace
- le foret de perçage des circuits imprimés n'est plus de 0.7mm, assez fragile et cassant, mais un bon 1,5mm (ou 1,4mm), soit le double donc plus robuste à mon goût pour le mauvais traitement qui va suivre.
- la maintenance nécessite pas d'outillage particulier
Le fait de mettre beaucoup plus de moyens dans l'élaboration du circuit imprimé (contacts tulipe, foret 1,4mm....) permet au final, dans la brousse, de pouvoir se passer de tout matériel pour dépanner un appareil : pas de fer à souder en particulier.
Au final, je pense utiliser cette technique pour tous les circuits à venir (le régulateur d'éolienne, tripleur de tension pour panneau solaire, et ce qui suivra...), et le conseille pour tous les éternels déçu de leurs circuits qui les bidouillent sans arrêt.
Pour le typon, voici le circuit vite fait avec le freeware TCI. Mon routage n'est pas vraiment optimisé, mais permet de séparer les différents étages : tension fixe, réaction, ampli.
L'emplacement des composants peut varier de quelques mm sans soucis, à l'exception de la broche à 3 contacts pour les selfs qui a un pas précis.
Plusieurs membres (ou simples lecteurs que je salue au passage) m'ont demandé des astuces pour réaliser des circuits imprimés avec des moyens très précaires. Comme c'est l'un des premiers circuits "importants" (>10 composants ) que je poste, je vais également donner quelques pistes de fabrication avec, hormis la plaque d'époxy, uniquement des outils rustiques et bon marché (pas d'insoleuse, de perceuse à colonne, ni de plaque présensibilisée).
Voici le schéma d'implantation vu du côté composants :
Erratum : la résistance de 2K au dessus de "OUT" est une résistance de 200Ω.
Et le typon du circuit :
Comme mon log d'image s'amuse avec les échelles, il convient uniquement d'ajuster de votre côté selon le pas du connecteur à cavaliers (rangée tout à droite sur le typon) et du bordier à self.
Comme c'est un circuit HF, dont les contacts risquent d'être beaucoup sollicités par les changements de composants, je conseille de prendre un une plaque époxy, largement plus résistante aux contraintes mécaniques que la bakélite.
- 100mm*75mm sont largement suffisants (1,40€ époxy, 0.70€ bakélite)
Pour tracer un circuit sur une plaque simple de cuivre (sans pré-sensibilisation ni insoleuse), vous pouvez aller voir mon post:
Dessiner et graver avec du blanc correcteur, à ceci près que j'ai mis une couche avec un feutre indélébile à la place du blanc correcteur.
Pour la gravure de fortune, vous pouvez aller voir mon post :
La gravure à l'acide chlorhydrique
Voici, l'horrible circuit imprimé (tracé à la main) juste après sa gravure et un premier rinçage. Le feutre indélébile a laissé des marques noires tachetées sur les pistes : on enlève le tout à l'alcool, acétone ou white spirit (ou de l'huile de coude....).
A droite, il y a deux "taches" non gravées. Elles sont encore présentes car le marquage sur le circuit commençait à s'effacer face à l'acide et un bain prolongé aurait commencé à ronger les pistes. Quelques petites erreurs persistent et sont corrigées au cutter.
Au sujet des pistes , nous allons renforcer et protéger notre circuit imprimé (35μm de cuivre, c'est pas grand chose), avec un étamage. Vous pouvez utiliser de l'étain à froid du commerce (par ailleurs très toxique et périssable), mais je préfère poser une couche d'étain avec le fer et de la bonne soudure 99,9% étain.
Étamage :
J'en ai rarement parlé mais je conseille malgré tout d'étamer tous vos circuits imprimés. Cela évite la corrosion du cuivre avec l'humidité (notre point clef ici vis à vis de la longévité), assure une meilleure conductivité, et rend la soudure des composants beaucoup plus facile (car soudure étain-étain).
Afin de réaliser un étamage correct, nous allons tout d'abord utiliser un flux de soudure.
En effet, quiconque a déjà essayé de souder sur du cuivre propre a déjà remarqué à quel point c'était difficile (aucune uniformité, pâtés, dégradation des pistes.
Si l'on barbouille un flux auparavant, l'étamage sera très fin (l'étain va "coller" instantanément) et sera vraiment net.
Pour réaliser du flux de soudure, on peut soit en acheter un tout fait, soit en fabriquer un soi-même. Je renvoie dans ce cas à mon post [Energie] Fabrication d'un accumulateur Nickel - Fer Edison / Batteries où sa synthèse est décrite avec les moyens du bord
On l'applique à l'aide d'un coton-tige (pas plus de quelques gouttes sur tout le circuit !).
Le cuivre va rougir un peu. Puis avec le fer à souder, nous allons déposer une fine couche d'étain. Il ne m'a pas fallu plus de 5cm de fil d'étain pour toute la plaque.
Étamage vite fit en 5 minutes :
Le chlorure de zinc continue son action sur l'étain de soudure si l'on en a trop mis. Cela cause une oxydation de l'étain, qui devient noir.
Mais ce n'est absolument pas grave car, après avoir nettoyé notre circuit avec un chiffon, on repasse la panne du fer à souder près des pistes, ce qui fait refondre l'étain et lui redonne sa couleur brillante.
Dernier avantage de ce flux : il permet de réutiliser de la soudure de récup; celle que l'on met de côté quand on utilise la pompe à dessouder et qui n'a plus de flux décapant.
Voilà notre circuit prêt à être percé.
Maintenant, petite question qui doit tarauder les pros : pourquoi ne pas avoir procédé au perçage avant l'étamage ?
C'est un choix personnel. Étant donné que l'on ne travaille pas dans le cadre de ce post avec perceuse à colonne j'ai, comme bon nombre de bidouilleurs, déjà eu l'expérience du foret qui dérape à côté de la pastille, fait un trou au mauvais endroit, voire coupe parfois des pistes.
Avec une légère couche d'étain, malléable, nous pouvons à l'aide d'un clou imprimer une "marque" de trou, où le foret s'enfoncera sans déraper.
(vue des pré-trous réalisés au clou)
Perçage :
Pour le perçage, j'ai tenté une méthode très pittoresque pour ceux qui n'ont ni dremel, ni perceuse à colonne : la chignole (cf topic Vieux outils ) !
Incroyable mais vrai, pour peu qu'elle soit maintenue droite avec le creux de l'épaule, le perçage est très rapide et vraiment propre !
(vue avec le foret 1,4mm)
Attention ! Il convient dans ce cas d'utiliser des forets classiques (HSS, aux alentours de 0.75€ pièce) et non en carbure de tungstène (chers), qui cassent à la moindre contrariété, et adaptés aux perceuses à colonne.
Perçage presque terminé avec le foret 1,4mm :
Pour le foret 0.8mm (pour le sélecteur, à droite), la chignole à manivelle a très bien fonctionné également, mais il convient d'être beaucoup plus précautionneux et moins lourd afin de ne pas casser le foret.
Mise en place des contacts Tulipe, un à un, ainsi que les borniers de self.
Les trous à droite ne sont pas tous identiques afin de pouvoir accueillir différents pas de condensateurs, car les composants de récup ne sont pas tous uniformes).
On vérifie s'il y a des faux contacts ou coupures à l'ohmmètre; c'est théoriquement difficile d'avoir ce souci si soudures et étamage ont été réalisés correctement.
Les contacts tulipes permettent justement ce test côté composant sans passer par les pistes.
Le schéma permet de sélectionner l'une ou l'autre self, afin de ne pas les changer sans arrêt.
En effet, si l'on souhaite une sélectivité acceptable, une seule self ne suffit pas, car si l'on ajoute au fur et à mesure des condensateurs afin d'accroitre la précision de l'accord (au KHz près), on ne peut plus couvrir de plage très large.
Mais en changeant de self, on peut changer la fréquence de réception de plusieurs MHz.
Pour "sélectionner" parmi les condensateurs du circuit d'accord (voir plus bas), j'ai opté pour un interrupteur d'alim HS :
Pour la prise d'antenne, j'ai utilisé une fiche mâle molex (à gauche)
On implante les composants : un simple "clips" est suffisant, et cela tient très fort. J'ai fait tomber le circuit plusieurs fois, rien ne s'est déconnecté.
Vue du circuit lors du premier test, très concluant, sans condos ajoutés à gauche.
Ps : pour la construction des selfs et la longueur de l'antenne, merci de se référer à la page précédente, où tout y est décrit
Partie sur la batterie de condensateurs
Rappel du passage sur la page précédente :
Afin d'avoir une plage d'écoute complète (sans aucun "trou"), j'ai ajouté une batterie de condensateurs en parallèle dont on peut combiner selon les valeurs à l'aide de huit interrupteurs DIP : le "condensateur" du circuit de résonance varie donc de 10pF à 3000pF (partie condo céramiques) avec en parallèle un condo variable de 200pF (soit une plage d'écoute s'étalant de 3,2MHz à 50MHz sans aucun trou).
Tout d'abord, je me suis trompé sur la valeur du condensateur variable. Sa valeur n'est pas de 200pF, mais de 650pF, ce qui m'a permis de vous sortir une échelle plus correcte.
Comment peut-on calculer la valeur d'un condensateur quelconque ?
C'est la question que l'on se pose lorsque l'on tombe devant un condensateur variable récupéré d'une vieille radio, ou de celui que l'on a fabriqué avec du scotch et de l'alu...
Il suffit de le placer dans un circuit oscillant (RC ou LC) et de comparer avec d'autres condensateurs dont la valeur est fixe et connue (selon la tolérance, en général 10%).
On relie notre générateur de signaux à un haut parleur.
La distinction se fait à l'oreille, il faut donc adapter R (ou L, si nous sommes en LC) pour obtenir une fréquence proche de 3000KHz, qui permet
de distinguer clairement les sifflements.
Perso j'utilise un générateur de signaux carrés à CD4017.
(test comparatif de valeur avec des condos céramiques, attention, prendre au moins des tolérance <5% pour avoir une valeur du composant mystère avec peu de marge....)
Pour ceux qui sont patients, je vais décrire en détail le fonctionnement d'un générateur de signaux carrés à transistors à l'occasion du post sur le détecteur de radioactivité (patience ! ).
En comparant avec les autres condensateurs, on trouve en valeur Min 20pF (aucune plaque n'en chevauche une autre) et en valeur Max 650pF. Il provient d'une radio des années 80, et comprend plusieurs bornes (grosso modo 400pF ondes longues-160pF ondes moyennes-40pF FM) que j'ai relié en parallèle avec d'obtenir la valeur de 650pF.
Attention à bien vérifier que toutes les plaques vont dans le même sens pour obtenir une valeur qui augmente progressivement de la valeur min à max; si elles ne se chevauchent pas en même temps, nous aurons une progression erratique, et il conviendra alors de démonter l'ensemble pour les repositionner.
Mais à ce condensateur variable, j'ai ajouté toute une batterie de condensateurs en parallèle, afin d'additionner leurs valeurs, et au final changer la sélectivité de l'appareil en réduisant l'étendue de la plage d'écoute.
Voici par exemple un petit tableau réalisé à l'aide de trois selfs L1, L2 et L3 :
Explications du tableau :
Dans la première partie, le calcul a été fait pour trois selfs L1, L2, L3.
Par exemple pour L3, selon la formule qui nous donne la fréquence d'un circuit résonant, nous couvrons avec notre condensateur variable 20/650pF une plage allant de 1,14 à 6,5MHz, soit 5,36MHz. 1° de tour de notre condensateur variable couvre donc 15KHz.
Le tableau du dessous indique les mêmes données obtenues avec la self L1 à laquelle nous avons ajouté un condensateur fixe. Ainsi, avec L1 CV+2000pF, notre condensateur va couvrir 3.09->3.54MHz, soit 1,29KHz par degré de notre condensateur variable.
J'ai donc ici découpé le spectre en deux zones; chacune étant couverte avec une self.
L'une fera couvre la plage 1->15MHz
L'autre couvre 15->35MHz
Nous obtenons une meilleure "sélectivité" au fur et à mesure que l'on ajoute des condensateurs, en réduisant la plage d'écoute qui diminue en fréquence.
Il faut en effet un certain doigté lorsque l'on accroche une fréquence entre 25MHz et 35MHz.
L'idéal est alors de pouvoir sélectionner plusieurs selfs, comme sur les anciens postes radio où l'on choisissait GO MO, PO, OC....
Partie électronique terminée : on vérifie que tout fonctionne correctement. Avec une simple antenne de 20cm vous devriez au moins pouvoir entendre (un peu) quelques stations.
Si cela ne fonctionne pas, pas d'inquiétudes ! En général, il s'agit juste d'un composant mal monté, ou du fil mal connecté.
Modifications de dernières minutes :
Comme ce post traîne depuis pas mal de temps dans mes brouillons, j'ai amélioré depuis les capacités d'écoute.
- la résistance de 150K entre le +3V et les diodes a été remplacée par une 2,2K. La diminution de la tension d'alimentation a fait chuter celle disponible pour la réaction, et on peut diminuer cette résistance pour obtenir de bien meilleurs résultats pour une consommation quasi-inchangée.
- La résistance 1k en parallèle au potentiomètre a été remplacée par un potentiomètre 1k, afin d'ajuster très précisément la réaction, et ainsi capter aussi bien les radios ondes courtes "parlées", que les émissions en morse, et avec une qualité acceptable la bande latérale unique (avant, pendant et après l'accrochage)
- tous les transistors peuvent être remplacés par des NPN classiques petits signaux. Il convient juste que leur fréquence de coupure soit supérieure à 50MHz (presque tous).
- La diode au germanium est une 1N60, d'un magnétoscope
Le blindage IEM
Selon l'article Electromagnetic_Pulse_and_the_Radio_Amateur.pdf
Radio Frequencies
The energy of a high-altitude EMP is spread over a major part of the RF spectrum.
Since the pulse has such a fast rise time and short duration, it covers a broad frequency range extending from 10 kilohertz to 100 megahertz. The electric field strength remains fairly constant in the 10-kHz to I-MHz band; it decreases by a factor of 100 in the 1- to 100-MHz band and continues to decrease at a faster rate for frequencies greater than 100 MHz. Most high-altitude EMP energy is at frequencies between 100 kHz and 10 MHz, and 99% lies in the frequency spectrum below 100 MHz (Fig 5).
Bien que les effets d'une IEM touchent tous les composants d'un circuit électronique, par les courants induits, nous pouvons constater que la plus grande partie de l'énergie est comprise dans le spectre des ondes de fréquence inférieure à 100MHz.
Ceci est pile notre plage d'écoute, mais qui correspond aussi à une longueur d'onde de 3 mètres, et donc un maillage de Faraday très grossier.
Les montages radio non protégés sont donc extrêmement sensibles aux courants induits et sont d'ailleurs l'une des cibles principales d'une IEM.
Malgré tout, nous allons isoler notre radio avec une cage de Faraday parfaite.
On pourrait croire qu'il est nécessaire de posséder une technologie militaire pour résister à un blast électromagnétique, alors qu'une cage faite de plaques sans trous (c'est à dire à maillage bloquant toutes les longueurs d'ondes) fait l'affaire.
Par ailleurs (fouiller sur le forum), les cages sont efficaces à partir de quelques 1/100 de mm d'épaisseur. Celle que nous allons utiliser ici fait un bon mm d'épaisseur en acier, donc pare à tout ce qui pourrait se présenter.....notre merveilleuse boite à thé.
On découpe l'ensemble pour réaliser notre coque de blindage, et que ce soit un minimum compact.
Si l'on souhaite pas s'amuser sur la fin avec l'étanchéité, on peut aussi la conserver telle quelle.
On réduit de moitié la carcasse :
On insère la radio, et lime les bords (et ceux des interrupteurs) pour ajuster la hauteur.
Attention ici, les selfs sont certes isolées de l'extérieur, mais la proximité du blindage modifie légèrement leur valeur, et donc les plages d'écoute peuvent être un peu décalées si vous avez pris des repères avant.
Si l'on souhaite parfaire l'étanchéité, il convient d'ajouter un bourrelet d'aluminium.
Un test de base consiste à appeler un cellulaire placé dans la boite. Appeler dans un ascenseur prouve que la cage n'est pas parfaite.
Mais même sans ce bourrelet, je ne suis pas parvenu à l'appeler; le relai est pourtant à moins de 100m de chez moi (peut être qu'il a une puissance d'émission trop faible...).
Cependant, on ne prend pas de risques, avec le bourrelet d'aluminium écrasé la cage est parfaite sans défaut d'étanchéité.
Deux piles bâton sont en dessous; on pourrait y placer également tous les composants de rechange dans un petit sachet zip
La radio IEM terminée :
Voilà, la radio est protégée de la poussière et des IEM entre deux utilisations; j'espère que cela répondra du mieux possible aux interrogations reçues...
Bonne construction à tous !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 11:04:10, édité 1 fois (Raison : Photos repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
C'est quand que tu nous déposes un petit brevet, lui donne un petit coté fashion (logo oldu par exemple), et que tu la vend par correspondance ??
Parce que même si c'est "très bien" expliqué, ca reste amha encore accessible à une minorité. Faut un peu de matériel et surtout l'habitude de bidouiller ce genre de matos. Ceci dit avec un peu entrainement ..
Merci en tout cas ! C'est vraiment très intéressant ..
PS : Sur le coté IEM, on a parlé plusieurs fois des boites métalliques de ce type. A ton avis, celà est vraiment suffisant pour parer les effets d'une EMP ? Il n'y a pas de notion d'épaisseur de parois, de type de métal selon les boites, où c'est vraiment générale à toute boite métallique ?
Parce que même si c'est "très bien" expliqué, ca reste amha encore accessible à une minorité. Faut un peu de matériel et surtout l'habitude de bidouiller ce genre de matos. Ceci dit avec un peu entrainement ..
Merci en tout cas ! C'est vraiment très intéressant ..
PS : Sur le coté IEM, on a parlé plusieurs fois des boites métalliques de ce type. A ton avis, celà est vraiment suffisant pour parer les effets d'une EMP ? Il n'y a pas de notion d'épaisseur de parois, de type de métal selon les boites, où c'est vraiment générale à toute boite métallique ?
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut !
Mais pour tous les autres montages, les trois cours (depuis zéro connaissances) sur le topic électronique devraient être suffisants pour saisir intégralement leur fonctionnement; je ne dépasse jamais l'utilisation des transistors (pas de CI)
Rooo, en tout et pour tout :
- un fer à souder 30W, important à avoir si l'on souhaite pouvoir réparer un appareil en panne llbsv.
- de la soudure
- de l'acide chlorhydrique pour la gravure
- du zinc pour le flux.
- des composants récupérés d'épaves (magnétoscopes, réveils, alims de PC...).
quoique pour la chignole de brocante pour faire les trous.....
J'ai pour ma part cramé bon nombre de composants à mes débuts
Donc comme toujours, s'il y a une ambiguïté, un détail obscur ou une interrogation, n'hésitez pas à participer ou à MP
Oui, une cage de faraday d'épaisseur 1/10e de mm possède déjà un très fort potentiel de protection. Ici, c'est de l'acier 1mm, l'atténuation est complète.
Le type de métal influe lorsque l'on souhaite réaliser une cage pour protéger de grandes structures (salle des serveurs de plusieurs centaines de m3. En effet, la résistance électrique doit être très faible afin que toute la cage ait le même potentiel, sinon on voit apparaître des différences de potentiel par la loi d'ohm, et des courants de surface; c'est pourquoi on utilise pour les grandes structures une feuille de cuivre (de 1/100e à 1/10e) plutôt que de l'acier.
Sur une échelle aussi petite que notre boite, la résistance est nulle d'un point à un autre et donc le type de matériaux n'influe pas vraiment.
Pourquoi pas un petit sticker "Vu sur Olduvaï"logan a écrit:C'est quand que tu nous déposes un petit brevet, lui donne un petit coté fashion (logo oldu par exemple), et que tu la vend par correspondance ??
Il est vrai que je ne suis pas entré dans les détails de fonctionnement de cette radio; décrire le mécanisme de réaction et le montage du transistor T1 en base commune me semblait plus long qu'utile pour ce circuit; j'ai préféré le livrer tel quel de son auteur, à ceci près que j'ai adapté la tension d'alimentation pour 3V, et adjoint deux circuits bouchons avec changement de la valeur du CV.
Parce que même si c'est "très bien" expliqué, ca reste amha encore accessible à une minorité.
Mais pour tous les autres montages, les trois cours (depuis zéro connaissances) sur le topic électronique devraient être suffisants pour saisir intégralement leur fonctionnement; je ne dépasse jamais l'utilisation des transistors (pas de CI)
Faut un peu de matériel
Rooo, en tout et pour tout :
- un fer à souder 30W, important à avoir si l'on souhaite pouvoir réparer un appareil en panne llbsv.
- de la soudure
- de l'acide chlorhydrique pour la gravure
- du zinc pour le flux.
- des composants récupérés d'épaves (magnétoscopes, réveils, alims de PC...).
quoique pour la chignole de brocante pour faire les trous.....
Oui, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de se lancer dans ce genre d'électronique (radio, bidouilles & co), les tensions sont rarement plus élevées que 12V (risques d'électrocution quasi-nuls) et les possibilités sont assez larges dans une optique llbsv avec très peu de moyens.
et surtout l'habitude de bidouiller ce genre de matos. Ceci dit avec un peu entrainement ..
J'ai pour ma part cramé bon nombre de composants à mes débuts
Donc comme toujours, s'il y a une ambiguïté, un détail obscur ou une interrogation, n'hésitez pas à participer ou à MP
Merci pour ton comm !
Merci en tout cas ! C'est vraiment très intéressant ..
PS : Sur le coté IEM, on a parlé plusieurs fois des boites métalliques de ce type. A ton avis, celà est vraiment suffisant pour parer les effets d'une EMP ? Il n'y a pas de notion d'épaisseur de parois, de type de métal selon les boites, où c'est vraiment générale à toute boite métallique ?
Oui, une cage de faraday d'épaisseur 1/10e de mm possède déjà un très fort potentiel de protection. Ici, c'est de l'acier 1mm, l'atténuation est complète.
Le type de métal influe lorsque l'on souhaite réaliser une cage pour protéger de grandes structures (salle des serveurs de plusieurs centaines de m3. En effet, la résistance électrique doit être très faible afin que toute la cage ait le même potentiel, sinon on voit apparaître des différences de potentiel par la loi d'ohm, et des courants de surface; c'est pourquoi on utilise pour les grandes structures une feuille de cuivre (de 1/100e à 1/10e) plutôt que de l'acier.
Sur une échelle aussi petite que notre boite, la résistance est nulle d'un point à un autre et donc le type de matériaux n'influe pas vraiment.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Dernièrement, je suis tombé sur le livre Je construis ma première radio, de Gérard Chevalier.
L'œuvre se découpe en trois chapitres qui pourront intéresser certains bidouilleurs du forum :
- Réalisation d'une radio à galène pour ondes courtes (3 / 7 MHz)
- Réalisation d'une radio à réaction ondes courtes.
- Réalisation d'une radio FM superhétérodyne.
Les commentaires sont très clairs, et il y a beaucoup d'illustrations pour décrire les points critiques (bobinages, soudures, etc...).
La radio OC à galène se compose de quelques composants à peine (condensateur variable, diode, self, écouteur cristal....) et permet d'obtenir une réception intéressante à peu de frais.
La plupart des notions importantes sont abordées comme les formules (composants, radio, etc....).
Au niveau des points noirs, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer l'utilisation de certains composants.
Dans la radio à réaction, le changement de fréquence se fait par potentiomètre couplé à une diode varicap BB112 afin de remplacer le condensateur variable.
Cela offre de nombreux avantages, mais demande un composant très rare dans la récup (avec ces caractéristiques). La BB112 n'est plus fabriquée et son prix s'échelonne de quelques euros avec les bidouilleurs du net à près de 12€ pièce chez le fournisseur local.
Le composant étant quasi-unique, il sera difficile de le remplacer d'ici quelques années.
Deuxième point, la détection ne se fait plus par diode au germanium (toutes confondues), mais à l'aide d'un JFET à canal N. Il est lui aussi abordable sur le net, mais très rare en récup.
Le circuit FM offre lui aussi des capacités très intéressantes, mais dépend des fameux circuits TDA7000 (7€) et LM386(2€).
Au final, les circuits sont très intéressants à étudier, et à construire sois même, afin d'aborder en tout sérénité les circuits tels que la réaction et la détection, mais d'un point de vue approvisionnement des composants, il faudra passer par la poste envers plusieurs fournisseurs et admettre que les circuits peuvent ne pas être constructibles ou réparables aisément avec de la récup.
Bons bidouillages à tous !
Dernièrement, je suis tombé sur le livre Je construis ma première radio, de Gérard Chevalier.
L'œuvre se découpe en trois chapitres qui pourront intéresser certains bidouilleurs du forum :
- Réalisation d'une radio à galène pour ondes courtes (3 / 7 MHz)
- Réalisation d'une radio à réaction ondes courtes.
- Réalisation d'une radio FM superhétérodyne.
Les commentaires sont très clairs, et il y a beaucoup d'illustrations pour décrire les points critiques (bobinages, soudures, etc...).
La radio OC à galène se compose de quelques composants à peine (condensateur variable, diode, self, écouteur cristal....) et permet d'obtenir une réception intéressante à peu de frais.
La plupart des notions importantes sont abordées comme les formules (composants, radio, etc....).
Au niveau des points noirs, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer l'utilisation de certains composants.
Dans la radio à réaction, le changement de fréquence se fait par potentiomètre couplé à une diode varicap BB112 afin de remplacer le condensateur variable.
Cela offre de nombreux avantages, mais demande un composant très rare dans la récup (avec ces caractéristiques). La BB112 n'est plus fabriquée et son prix s'échelonne de quelques euros avec les bidouilleurs du net à près de 12€ pièce chez le fournisseur local.
Le composant étant quasi-unique, il sera difficile de le remplacer d'ici quelques années.
Deuxième point, la détection ne se fait plus par diode au germanium (toutes confondues), mais à l'aide d'un JFET à canal N. Il est lui aussi abordable sur le net, mais très rare en récup.
Le circuit FM offre lui aussi des capacités très intéressantes, mais dépend des fameux circuits TDA7000 (7€) et LM386(2€).
Au final, les circuits sont très intéressants à étudier, et à construire sois même, afin d'aborder en tout sérénité les circuits tels que la réaction et la détection, mais d'un point de vue approvisionnement des composants, il faudra passer par la poste envers plusieurs fournisseurs et admettre que les circuits peuvent ne pas être constructibles ou réparables aisément avec de la récup.
Bons bidouillages à tous !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Certains d'entre vous ont eu des problèmes avec la radio ondes courtes décrite plus haut. La réaction ne s'amorçait jamais sur T1, et le son écouté restait très faible.
Je pense avoir la solution commune à tous, et pour ceux qui ne sont pas inscrits :
Beaucoup d'entre ceux qui m'ont communiqué leur problème ont utilisé des transistors 2N2222A, comme l'auteur originel.
Or, ce dernier offre un gain (Hfe) d'environ 50, dans nos conditions d'utilisation. Les miens étaient des C954-BL, de récupération d'un magnétoscope.
Ces derniers ont un gain typique compris entre 300 et 700, donc la réaction s'amorçait sans soucis !
Afin de résoudre ce problème, il convient de diminuer la valeur de la résistance entre la base de T1 et les diodes de régulation. Elle vaut initialement 100KΩ. Il faut l'abaisser aux alentours de 2KΩ pour créer notre réaction.
Le montage à contacts tulipe commence à présenter ses nombreux avantages. On peut tester, remplacer, faire varier toutes les valeurs des composants sans abîmer le circuit ni utiliser le fer à souder....
Le condensateur en série avec l'antenne peut également être ajusté. Il est prévu pour éviter à l'antenne d'amortir le circuit oscillant. Or, sa valeur initiale de 2-5pF dégrade sérieusement les capacités d'écoute. Un condensateur de 470pF fait largement l'affaire. D'une manière générale, plus on augmente sa valeur, plus il s'apparente à un simple fil pour les fréquences HF.
On peut donc faire varier et adapter selon l'écoute et l'amortissement de l'antenne.
La résistance de polarisation R3 (2k) m'a semblé un peu faiblarde; on entendait suffisamment les stations radio, mais pas d'un volume trop fort. 580Ω me semblent plus adaptés.
Voici donc les principales modifications apportées au schéma sous 3V avec des transistors à faible gain :
Depuis la construction, il y a eu de nombreuses améliorations, surtout vis à vis de la sélectivité de réception :
Je me suis rendu compte qu'avec les condensateurs ajoutés en parallèle au variable, j'augmentais sensiblement la sélectivité du début du spectre des OC (3-10MHz), mais le haut en était délaissé.
Cependant, sans grande modification, on peut facilement récupérer la sensibilité de cette plage de fréquence.
Le montage de mise en série permutable avec parallèle avec les cellules solaires m'a poussé à faire la même chose avec le circuit de résonance :
Au lieu d'ajouter la batterie de condos en parallèle, on va les ajouter en série.
En effet, on diminue ainsi la capacité du CV, dont les 20-650pF seront raccourcis. Par exemple, en ajoutant en série un condo de 20pF, notre valeur globale s'étendra de 10pF à 20pF, pour une plage de fréquences comprises entre 40MHz et 50MHz (c'est un exemple).
Cependant, il est hors de question d'avoir deux batteries de condensateurs et alourdir la complexité, mais de réutiliser les mêmes, puisque l'on utilise qu'un seul mode à la fois.
La manip est donc simple, elle se base sur un interrupteur double.
Tous les branchements du circuit concernent l'antenne (en faisant abstraction du condensateur de 2-5pF pour simplifier l'explication), le condensateur variable, la diode et la masse. Il s'agit uniquement de remplacer le CV par ce montage.
J'ai précisé sur le schéma les parties reliées entre elles dans chaque position de l'interrupteur :
On va ainsi pouvoir permuter simplement les branchements série et parallèle du circuit d'accord.
Je tiens à préciser qu'au fur et à mesure des modifications, il y a eu plusieurs câbles ajoutés, notamment si on utilise un interrupteur sélecteur (12 voies). Ces câbles créent des capacités parasites. Il n'est pas rare d'avoir une différence de 20pF entre la valeur estimée et celle mesurée, ce qui peut créer des décalages de fréquences si on a a mis des repères (genre BBC sur 15,4MHz à 40°).
C'est pour cela que les repères de réception doivent être faits une fois les stations reçues, et non l'inverse
Lors du précédent post, il manquait plusieurs données de test :
-L'antenne : je ne me suis pas foulé. Autant il faudrait adapter la réception à l'aide d'une antenne de longueur adaptée, autant ici, j'ai expérimenté
avec un fil d'électricité de 3 mètres environs, sans prise de terre. C'était largement suffisant pour capter une vingtaine de stations en intérieur proche d'une fenêtre (dont éloignées comme une asiatique et roumaine). Une antenne de longueur adaptée et en extérieur donne bien évidemment de meilleurs résultats.
-La prise de terre : ici il n'y en a pas, mais pour les stations très faibles et lointaines, cela améliore la stabilité du montage.
- la consommation : Il faut compter environ 12mA pendant une recherche sans accrochage, et 15mA pour une écoute à volume assez fort.
Étant donné que j'ai diminué la tension d'alimentation à 3V au lieu de 9V (qui offre une piètre capacité de quelques centaines de mAh), nous avons une meilleure polyvalence dans la brousse : 3V avec 2 piles bâton 1,5V, 2,4V (voire 3,6V) avec 2 accus NiCd ou NiMH 1,2V, 3,6V avec un accu Li-ion (ou Li-po) de téléphone portable, etc....
C'est à dire que l'on peut même alimenter cette radio avec une petite cellule solaire de jardin stabilisée (2,5V sous 20mA avec condo).
- Avec des piles alcalines neuves, dont la capacité se situe entre 1000 et 1500mAh, nous pouvons donc espérer une centaine d'heures d'écoute.
- Avec trois accus NiMH de 2200mAh, à peu près 200 heures.
- Avec une batterie de portable au Lithium 800mAh, environ 50 heures.
- Avec un accu Li-ion de lampe à dynamo de 200mAh remonté à bloc, environ 10 heures.
Enfin, pour ceux qui hésitent encore à se lancer dans l'aventure de la radio avec des petits bidouillages comme celui-ci, je les encourage vivement à expérimenter sans plus attendre !
On peut soit partir de composants de récupération; ceux nécessaires pour ce projet se trouvent partout, soit partir de composants neufs. Dans ce cas, l'investissement global ne dépasse pas 8€ max, plaque, câbles et et CV inclus (en prenant comme base de tarifs Conrad).
Lors de vos premiers essais, vous serez bluffés d'entendre Radio Roumanie International (7370KHz) en français vers 18h, plusieurs radios arabes, russes, allemandes, latines (il me semble argentine), etc ....avec si peu de moyens et de composants !
Bons bidouillages à tous !
Certains d'entre vous ont eu des problèmes avec la radio ondes courtes décrite plus haut. La réaction ne s'amorçait jamais sur T1, et le son écouté restait très faible.
Je pense avoir la solution commune à tous, et pour ceux qui ne sont pas inscrits :
Beaucoup d'entre ceux qui m'ont communiqué leur problème ont utilisé des transistors 2N2222A, comme l'auteur originel.
Or, ce dernier offre un gain (Hfe) d'environ 50, dans nos conditions d'utilisation. Les miens étaient des C954-BL, de récupération d'un magnétoscope.
Ces derniers ont un gain typique compris entre 300 et 700, donc la réaction s'amorçait sans soucis !
Afin de résoudre ce problème, il convient de diminuer la valeur de la résistance entre la base de T1 et les diodes de régulation. Elle vaut initialement 100KΩ. Il faut l'abaisser aux alentours de 2KΩ pour créer notre réaction.
Le montage à contacts tulipe commence à présenter ses nombreux avantages. On peut tester, remplacer, faire varier toutes les valeurs des composants sans abîmer le circuit ni utiliser le fer à souder....
Le condensateur en série avec l'antenne peut également être ajusté. Il est prévu pour éviter à l'antenne d'amortir le circuit oscillant. Or, sa valeur initiale de 2-5pF dégrade sérieusement les capacités d'écoute. Un condensateur de 470pF fait largement l'affaire. D'une manière générale, plus on augmente sa valeur, plus il s'apparente à un simple fil pour les fréquences HF.
On peut donc faire varier et adapter selon l'écoute et l'amortissement de l'antenne.
La résistance de polarisation R3 (2k) m'a semblé un peu faiblarde; on entendait suffisamment les stations radio, mais pas d'un volume trop fort. 580Ω me semblent plus adaptés.
Voici donc les principales modifications apportées au schéma sous 3V avec des transistors à faible gain :
Depuis la construction, il y a eu de nombreuses améliorations, surtout vis à vis de la sélectivité de réception :
Je me suis rendu compte qu'avec les condensateurs ajoutés en parallèle au variable, j'augmentais sensiblement la sélectivité du début du spectre des OC (3-10MHz), mais le haut en était délaissé.
Cependant, sans grande modification, on peut facilement récupérer la sensibilité de cette plage de fréquence.
Le montage de mise en série permutable avec parallèle avec les cellules solaires m'a poussé à faire la même chose avec le circuit de résonance :
Au lieu d'ajouter la batterie de condos en parallèle, on va les ajouter en série.
En effet, on diminue ainsi la capacité du CV, dont les 20-650pF seront raccourcis. Par exemple, en ajoutant en série un condo de 20pF, notre valeur globale s'étendra de 10pF à 20pF, pour une plage de fréquences comprises entre 40MHz et 50MHz (c'est un exemple).
Cependant, il est hors de question d'avoir deux batteries de condensateurs et alourdir la complexité, mais de réutiliser les mêmes, puisque l'on utilise qu'un seul mode à la fois.
La manip est donc simple, elle se base sur un interrupteur double.
Tous les branchements du circuit concernent l'antenne (en faisant abstraction du condensateur de 2-5pF pour simplifier l'explication), le condensateur variable, la diode et la masse. Il s'agit uniquement de remplacer le CV par ce montage.
J'ai précisé sur le schéma les parties reliées entre elles dans chaque position de l'interrupteur :
On va ainsi pouvoir permuter simplement les branchements série et parallèle du circuit d'accord.
Je tiens à préciser qu'au fur et à mesure des modifications, il y a eu plusieurs câbles ajoutés, notamment si on utilise un interrupteur sélecteur (12 voies). Ces câbles créent des capacités parasites. Il n'est pas rare d'avoir une différence de 20pF entre la valeur estimée et celle mesurée, ce qui peut créer des décalages de fréquences si on a a mis des repères (genre BBC sur 15,4MHz à 40°).
C'est pour cela que les repères de réception doivent être faits une fois les stations reçues, et non l'inverse
Lors du précédent post, il manquait plusieurs données de test :
-L'antenne : je ne me suis pas foulé. Autant il faudrait adapter la réception à l'aide d'une antenne de longueur adaptée, autant ici, j'ai expérimenté
avec un fil d'électricité de 3 mètres environs, sans prise de terre. C'était largement suffisant pour capter une vingtaine de stations en intérieur proche d'une fenêtre (dont éloignées comme une asiatique et roumaine). Une antenne de longueur adaptée et en extérieur donne bien évidemment de meilleurs résultats.
-La prise de terre : ici il n'y en a pas, mais pour les stations très faibles et lointaines, cela améliore la stabilité du montage.
- la consommation : Il faut compter environ 12mA pendant une recherche sans accrochage, et 15mA pour une écoute à volume assez fort.
Étant donné que j'ai diminué la tension d'alimentation à 3V au lieu de 9V (qui offre une piètre capacité de quelques centaines de mAh), nous avons une meilleure polyvalence dans la brousse : 3V avec 2 piles bâton 1,5V, 2,4V (voire 3,6V) avec 2 accus NiCd ou NiMH 1,2V, 3,6V avec un accu Li-ion (ou Li-po) de téléphone portable, etc....
C'est à dire que l'on peut même alimenter cette radio avec une petite cellule solaire de jardin stabilisée (2,5V sous 20mA avec condo).
- Avec des piles alcalines neuves, dont la capacité se situe entre 1000 et 1500mAh, nous pouvons donc espérer une centaine d'heures d'écoute.
- Avec trois accus NiMH de 2200mAh, à peu près 200 heures.
- Avec une batterie de portable au Lithium 800mAh, environ 50 heures.
- Avec un accu Li-ion de lampe à dynamo de 200mAh remonté à bloc, environ 10 heures.
Enfin, pour ceux qui hésitent encore à se lancer dans l'aventure de la radio avec des petits bidouillages comme celui-ci, je les encourage vivement à expérimenter sans plus attendre !
On peut soit partir de composants de récupération; ceux nécessaires pour ce projet se trouvent partout, soit partir de composants neufs. Dans ce cas, l'investissement global ne dépasse pas 8€ max, plaque, câbles et et CV inclus (en prenant comme base de tarifs Conrad).
Lors de vos premiers essais, vous serez bluffés d'entendre Radio Roumanie International (7370KHz) en français vers 18h, plusieurs radios arabes, russes, allemandes, latines (il me semble argentine), etc ....avec si peu de moyens et de composants !
Bons bidouillages à tous !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 11:08:49, édité 1 fois (Raison : Photos repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Je parlais dans le premier post d'un émetteur AM morse 137KHZ d'une puissance assez élevée, et relativement simple à construire.
En rangeant mes cartons, je suis retombé sur l'article en question.
D'après mes souvenirs, il fonctionnait sans trop de soucis, mais j'avais perdu l'article, puis racheté, et reperdu...donc sa construction va
recommencer
Il s'agit d'un émetteur Grandes Ondes calé entre 135,7 et 137,8 KHz. Le montage tourne autour du tube 807 (ou en version W), assez répandu chez les amateurs, surtout pour les amplis de guitare, un diviseur 74LS93 (remplaçable avec de la récup) et quelques transistors et tores.
La puissance d'émission est de 4 watts efficaces.
Le magazine contient un article supplémentaire : l'ampli de puissance pour le 137KHz, qui fait monter la puissance d'émission à 70 watts efficaces (attention à la réglementation !).
Détails par MP
Je parlais dans le premier post d'un émetteur AM morse 137KHZ d'une puissance assez élevée, et relativement simple à construire.
En rangeant mes cartons, je suis retombé sur l'article en question.
D'après mes souvenirs, il fonctionnait sans trop de soucis, mais j'avais perdu l'article, puis racheté, et reperdu...donc sa construction va
recommencer
Il s'agit d'un émetteur Grandes Ondes calé entre 135,7 et 137,8 KHz. Le montage tourne autour du tube 807 (ou en version W), assez répandu chez les amateurs, surtout pour les amplis de guitare, un diviseur 74LS93 (remplaçable avec de la récup) et quelques transistors et tores.
La puissance d'émission est de 4 watts efficaces.
Le magazine contient un article supplémentaire : l'ampli de puissance pour le 137KHz, qui fait monter la puissance d'émission à 70 watts efficaces (attention à la réglementation !).
Détails par MP
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 11:09:38, édité 1 fois (Raison : Image repostée)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t2206p150-electronique-recuperation-reparation-maintenance-fabrica
Petites questions pour les experts des circuits imprimés et de la bidouille, Tarsonis en tête :
Je vais construire la radio AM miniature, basée sur le MK484, mais afin d'économiser la pile et réduire le montage à sa plus simple expression, je ne souhaite pas ajouter l'étage d'amplification pour les écouteurs standards (j'ai déjà un mini-écouteur haute impédance).
Mon projet comportera donc (voir schéma) :
- une pile bouton ou une LR3 de 1,5V
- le MK484
- quelques condos / résistances
- le circuit d'accord : antenne ferrite (170 µH environ) + condensateurs ajustables (90pF pour chercher les stations à la louche + 10pF pour ajuster)
- des condensateurs montés en parallèle, que j'activerai si besoin avec un interrupteur DIL afin de parcourir les fréquences jusqu'aux grandes ondes
Voici mes interrogations :
- Existe-t'il un type de haut-parleur (miniature) équivalent aux écouteurs haute impédance des
postes à galène, qui n'ont pas besoin d'amplification pour émettre un son suffisant, quitte à coller l'oreille au poste ?
- dois-je utiliser un type particulier de condensateurs montés en parallèle ? Je comptais partir sur des condensateurs céramiques multicouches pour minimiser la taille du montage.
- Voici les valeurs prévues, afin de couvrir toutes les valeurs de 0 à 10nF : 100pF - 180pF - 330pF - 680pF - 1nF - 2,2nF - 3,3nF - 6,8nF. J'ai bon ?
- Je pense prendre des condensateurs ajustables plutôt que des condos variables. Sont-ils fragiles ? Combien de cycles peuvent-ils tenir ?
- et enfin : mon bâton de ferrite mesure 10 cm, mais le bobinage n'occupe que 4 cm. Puis-je scier ou casser la ferrite, sans perdre en qualité de réception ?
Merci d'avance
Je vais construire la radio AM miniature, basée sur le MK484, mais afin d'économiser la pile et réduire le montage à sa plus simple expression, je ne souhaite pas ajouter l'étage d'amplification pour les écouteurs standards (j'ai déjà un mini-écouteur haute impédance).
Mon projet comportera donc (voir schéma) :
- une pile bouton ou une LR3 de 1,5V
- le MK484
- quelques condos / résistances
- le circuit d'accord : antenne ferrite (170 µH environ) + condensateurs ajustables (90pF pour chercher les stations à la louche + 10pF pour ajuster)
- des condensateurs montés en parallèle, que j'activerai si besoin avec un interrupteur DIL afin de parcourir les fréquences jusqu'aux grandes ondes
Voici mes interrogations :
- Existe-t'il un type de haut-parleur (miniature) équivalent aux écouteurs haute impédance des
postes à galène, qui n'ont pas besoin d'amplification pour émettre un son suffisant, quitte à coller l'oreille au poste ?
- dois-je utiliser un type particulier de condensateurs montés en parallèle ? Je comptais partir sur des condensateurs céramiques multicouches pour minimiser la taille du montage.
- Voici les valeurs prévues, afin de couvrir toutes les valeurs de 0 à 10nF : 100pF - 180pF - 330pF - 680pF - 1nF - 2,2nF - 3,3nF - 6,8nF. J'ai bon ?
- Je pense prendre des condensateurs ajustables plutôt que des condos variables. Sont-ils fragiles ? Combien de cycles peuvent-ils tenir ?
- et enfin : mon bâton de ferrite mesure 10 cm, mais le bobinage n'occupe que 4 cm. Puis-je scier ou casser la ferrite, sans perdre en qualité de réception ?
Merci d'avance
Dernière édition par tarsonis le Dim 7 Aoû - 19:10:45, édité 2 fois (Raison : mauvais lien pour fusionner les sujets)
Nadia- Membre Premium
- Nombre de messages : 222
Date d'inscription : 13/03/2011
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut !
Tu peux tout de même sans soucis ajouter l'étage ampli; la consommation du circuit complet est rarement supérieure à 5mA en pleine écoute sur casque. Alimenté par une pile alcaline (en général 1500-2500mAh), tu as entre 300 et 400 heures d'écoute. Avec un montage alimenté sur dynamo, quelques tours de manivelle t'offrent plusieurs heures sans soucis.
Tu peux aussi réaliser une bobine longue avec plusieurs prises intermédiaires, cela t'augmente la sélectivité sur certaines plages.
Pour un peu plus d'un euro chez tout bon revendeur. Il est ensuite possible de dévisser la partie transparente pour émettre à proximité, mais sans étage ampli BF, ce sera un peu faiblard pour une écoute à plusieurs.
Pour ce montage, le type n'est pas critique, le céramique de base, qui va de 1pF à plus de 100nF (marquage "104") est largement suffisant :
Si tu utilises une self de 170uH, pour couvrir 150KHz-3MHz, tu auras besoin pour C :
-minimum : 15 à 20 pF pour aller jusqu'à 3MHz
- maximum : 10nF, pour descendre jusqu'à 150KHz.
Donc tu as tout bon avec la batterie de condos à additionner que tu as donnée .
Tu peux diminuer le nombre de condos en prenant une self avec plus de spires (avec prises intermédiaires pour les diminuer), ou avoir un plus gros CV.
Disons que les "ajustables" sont assez difficiles à manipuler; l'encoche est petite, et l'effet main (à chaque fois que tu approches) dérègle un peu trop à mon goût le circuit bouchon. Pour une manœuvre plus rapide, les ajustables seraient à mon avis plus difficiles à utiliser que les variables.
Donc le montage avec un seul condensateur variable, plus une batterie me semble préférable, car tu conserves la possibilité d'ajuster au pF près (surtout en ondes courtes)
N'hésites pas à questionner s'il y a des points obscurs ou si je ne suis pas clair.
Bons bidouillages !
Je suis enchanté qu'un membre s'intéresse à ce circuit, on en avait parlé il y a quelques temps dans un topic sur la radio. Le MK484 (alias ZN414 pour les anciennes versions) permet de démoduler et amplifier toutes les fréquences entre 150KHz et 3MHz (GO, MO et début des OC); le tout avec un CAB pour améliorer l'écoute.Nadia a écrit:
Je vais construire la radio AM miniature, basée sur le MK484
, mais afin d'économiser la pile et réduire le montage à sa plus simple expression, je ne souhaite pas ajouter l'étage d'amplification pour les écouteurs standards (j'ai déjà un mini-écouteur haute impédance).
Tu peux tout de même sans soucis ajouter l'étage ampli; la consommation du circuit complet est rarement supérieure à 5mA en pleine écoute sur casque. Alimenté par une pile alcaline (en général 1500-2500mAh), tu as entre 300 et 400 heures d'écoute. Avec un montage alimenté sur dynamo, quelques tours de manivelle t'offrent plusieurs heures sans soucis.
- le circuit d'accord : antenne ferrite (170 µH environ) + condensateurs ajustables (90pF pour chercher les stations à la louche + 10pF pour ajuster)
- des condensateurs montés en parallèle, que j'activerai si besoin avec un interrupteur DIL afin de parcourir les fréquences jusqu'aux grandes ondes
Tu peux aussi réaliser une bobine longue avec plusieurs prises intermédiaires, cela t'augmente la sélectivité sur certaines plages.
Tu as les écouteurs "cristal", spécialement prévus pour remplacer les écouteurs haute impédance des postes à galène :
- Existe-t'il un type de haut-parleur (miniature) équivalent aux écouteurs haute impédance des postes à galène, qui n'ont pas besoin d'amplification pour émettre un son suffisant, quitte à coller l'oreille au poste ?
Pour un peu plus d'un euro chez tout bon revendeur. Il est ensuite possible de dévisser la partie transparente pour émettre à proximité, mais sans étage ampli BF, ce sera un peu faiblard pour une écoute à plusieurs.
- dois-je utiliser un type particulier de condensateurs montés en parallèle ? Je comptais partir sur des condensateurs céramiques multicouches pour minimiser la taille du montage.
Pour ce montage, le type n'est pas critique, le céramique de base, qui va de 1pF à plus de 100nF (marquage "104") est largement suffisant :
Dans le post Fabriquer un Récepteur ondes courtes, il y a un site qui donne la fréquence de résonance en fonction de C et L.
- Voici les valeurs prévues, afin de couvrir toutes les valeurs de 0 à 10nF : 100pF - 180pF - 330pF - 680pF - 1nF - 2,2nF - 3,3nF - 6,8nF. J'ai bon ?
Si tu utilises une self de 170uH, pour couvrir 150KHz-3MHz, tu auras besoin pour C :
-minimum : 15 à 20 pF pour aller jusqu'à 3MHz
- maximum : 10nF, pour descendre jusqu'à 150KHz.
Donc tu as tout bon avec la batterie de condos à additionner que tu as donnée .
Tu peux diminuer le nombre de condos en prenant une self avec plus de spires (avec prises intermédiaires pour les diminuer), ou avoir un plus gros CV.
- Je pense prendre des condensateurs ajustables plutôt que des condos variables. Sont-ils fragiles ? Combien de cycles peuvent-ils tenir ?
Disons que les "ajustables" sont assez difficiles à manipuler; l'encoche est petite, et l'effet main (à chaque fois que tu approches) dérègle un peu trop à mon goût le circuit bouchon. Pour une manœuvre plus rapide, les ajustables seraient à mon avis plus difficiles à utiliser que les variables.
Donc le montage avec un seul condensateur variable, plus une batterie me semble préférable, car tu conserves la possibilité d'ajuster au pF près (surtout en ondes courtes)
Tu modifies les propriétés, mais cela ne pose pas de problèmes particuliers, cela semble de mon côté surtout diminuer la sensibilité de l'antenne; attention lors de la découpe, car cela casse un peu partout...- et enfin : mon bâton de ferrite mesure 10 cm, mais le bobinage n'occupe que 4 cm. Puis-je scier ou casser la ferrite, sans perdre en qualité de réception ?
N'hésites pas à questionner s'il y a des points obscurs ou si je ne suis pas clair.
Bons bidouillages !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Radio ondes courtes blindée audion transistor démodulateur
Salut à tous !
Suite et fin des améliorations de la radio ondes courtes.
Avec les précédents montages, la radio pouvait être protégée des EMP lors du transport (cage de faraday), mais l'utilisation se faisait à cœur ouvert.
Ceci n'était pas vraiment gênant pour l'écoute des stations les plus puissantes, mais cela compliquait sérieusement la réception des faibles émissions, mais aussi de la BLU (radioamateurs) et du morse.
En effet, lors des manipulations du condensateur variable, le corps entier de l'utilisateur sert d'antenne et de masse, et influe sur les caractéristiques de l'antenne, le CV et l'inductance, et donc sur la fréquence du circuit oscillant.
Il n'est pas rare lors de l'écoute que le moindre geste de l'auditeur que la fréquence change de plusieurs KHz, faisant perdre le signal.
Il est donc extrêmement difficile d'écouter la BLU ou le morse car la réception doit être très fine, juste après l'oscillation de la réaction, qui recrée l'onde porteuse pour la BLU, ou pour créer une résultante en morse (on se cale sur une fréquence juste à côté de l'émission : 4MHz - 3.995MHz = un signal à 5KHz).
Ceci peut être soigneusement évité si on blinde le circuit. On accroît encore les caractéristiques si ce blindage est correctement relié à la masse du circuit.
Voici donc la même radio, mais blindée dans une cage métallique. Cette dernière peut être une boite de bonbons de récup, ou comme ici un boitier HF (2€ chez un détaillant).
Petite amélioration en rapport à la version précédente : il n'y a plus qu'une seule inductance, avec des prises intermédiaires.
A l'aide d'un interrupteur bipolaire, il est ainsi possible de sélectionner 10 spires ou 40. Ceci afin bien entendu de choisir la plage d'écoute.
Edit : selon le schéma suivant :
L1 couvre ainsi 10-25MHz tandis que L2 couvre 2-11MHz.
Si on souhaite affiner les plages, il est possible de créer plus de spires intermédiaires, et de les sélectionner à l'aide d'un interrupteur multipolaire (sélecteur).
Ici, la self est de plus grand diamètre par rapport au montage précédent. Ceci offre plus de sélectivité car la résistance linéique (ohmique) étant quasi-nulle, le facteur Q est plus élevé.
Au niveau des connecteurs terre/antenne, j'ai choisi ce type de fiche (voir plus bas pourquoi) :
L'une est reliée à la carcasse (la terre), l'autre en est isolée (l'antenne).
Bien entendu, il y a une lamelle isolante entre le circuit et la carcasse afin de les séparer électriquement, et d'éviter ainsi les court-circuits.
Le boitier une fois refermé : (désolé pour le flou...)
Pourquoi cette horrible couleur rose à la bombe sur la carcasse ? Tout simplement une habitude du BOB où les objets importants sont de couleur flashy : c'est beaucoup plus simple à retrouver si cela tombe dans l'herbe, la terre, ou encore pendant la nuit.
Petite note importante : il n'existe quasiment plus de prise jack à visser dont la carcasse (reliée à la masse) ne soit pas isolée d'une voie. Or, si on observe attentivement le schéma, la sortie audio se fait entre +3V et le collecteur du transistor. Si on ne prend garde à cela, on relie le +3V à la carcasse et donc la masse ! Pas de son, et deux piles qui brûlent. Il convient alors d'isoler le pas de vis et l'écrou du jack, ou d'en prendre un en plastique et le coller. Les plus acharnés pourront plutôt remplacer le transistor final NPN par un PNP, et ainsi avoir une prise jack à la masse.
Pourquoi ces prises type 220V pour l'antenne et la terre ?
Tout simplement pour pouvoir brancher facilement un cordon 220V récupéré :
Un bout part à la terre, l'autre relie (ou sert de) l'antenne. Ce n'est pas optimal, mais très pratique.
Voilà pour ce modèle de radio. Au niveau de l'écoute, la plupart des fréquences morse que j'ai pu détecter sont aux alentours des 4-4.5MHz et 7MHz. Au niveau BLU, avec le blindage, il n'y a plus d'effet main et la réception est très stable après cinq minutes d'écoute. J'ai pu capter plusieurs conversations aux alentours de 4MHz, majoritairement sur la bande des 80m, le tout avec une antenne filaire horizontale de 6m et une bonne prise de terre.
Sinon, bien entendu une soixantaine de radios étrangères, majoritairement en début de soirée (une vingtaine en journée), dont les plus faciles à capter : Radio Roumanie internationale, Voice of America, BBC, Voix de la Russie, Radio Canada Internationale, Radio France internationale (RFI), et de nombreuses stations en arabe, espagnol, russe, allemand, anglais, italien, slave (je ne peux dire lesquelles), etc....
Si le circuit est réalisé avec beaucoup de soins, la qualité de réception ainsi que le nombre de stations que l'on peut recevoir est conditionné, en plus de l'antenne, presque exclusivement à l'habileté de l'utilisateur.
En effet, l'accord fin de réaction permet de séparer (sélectivité) complètement une radio lointaine et une locale qui seraient proches.
Sur les récepteurs superhet du commerce, c'est parfois impossible...quand ceux-ci proposent la réception morse et BLU !
De nouveau, je conseille tous les bidouilleurs intéressés de se lancer dans ce montage. C'est simple, bon marché, et très instructif
Je profite de cet article pour évoquer un second récepteur à réaction : celui proposé par Conrad ici :
Radio onde courte style rétro à monter soi-même
Le schéma, librement téléchargeable sur le site, est très simple et utilise un circuit dit "audion", plutôt inconnu.
Pour faire simple : dans la plupart des radios à transistors, on utilise un transistor pour la réaction, et une diode au germanium pour la détection.
Dans le cas de l'audion, un seul transistor sert d'amplificateur et de démodulateur.
Ceci présente plusieurs avantages :
Un simple BC547 ou tout autre de récup offre de bonnes capacités de détection. Il n'est plus nécessaire d'utiliser une diode au germanium, qui peut se révéler rare dans certains endroits du monde (je pense à mon correspondant du Burkina).
Le transistor permet une sélectivité accrue, avec une largeur de bande d'à peine 5KHz (le transistor agit comme une diode à capacité variable de quelques pF lors de la réaction).
La qualité de réception en morse est similaire au modèle précédent; petit exemple :
Mais au niveau de la BLU, le résultat est bien meilleur (moins de parasites); c'est assez bluffant:
Le circuit proposé offre un spectre de réception compris entre 3.5MHz et 9MHz, ce qui permet d'écouter toutes les radios ondes courtes dans cette plage, mais aussi la bande des 80m et 40m, morse et BLU.
Il est cependant possible d'élargir le spectre moyennant quelques modifications sur l'inductance.
Dernier avantage : le montage comprend un condensateur variable double cage de 265pF, devenu assez rare à dégoter ces derniers temps.
Consommation d'environ 5mA. L'amplification se fait avec le LM386, qui alimente directement un HP. Il est possible pour ceux qui détestent les circuits intégrés de modifier le circuit pour le remplacer par des transistors.
Le montage se contente d'une antenne filaire, dont on peut sélectionner le couplage....
Au niveau alimentation, c'est sous 9V, mais cette radio avait été testée dans mon post Circuit Survolteur : convertir 1,5V en 9V - 12V - 15V, et peut s'accommoder sans soucis d'une tension fixe jusqu'à 5V, conditionnée bien entendu par le LM386.
Moyennant quelques modifications (résistances, LM->transistors), on peut sans soucis l'adapter en 3V comme la précédente radio.
Voilà pour cette petite radio en kit à 10€, que je conseille également pour les aficionados de la radio et de l'électronique. Il n'y a pas de difficulté en général, le montage se construit proprement en moins d'une heure.
Comme on le dit souvent, avec les radios ondes courtes, on passe plus de temps à apprendre le doigté pour la réception, que de temps à les construire...
Bons bidouillages à tous !
Suite et fin des améliorations de la radio ondes courtes.
Avec les précédents montages, la radio pouvait être protégée des EMP lors du transport (cage de faraday), mais l'utilisation se faisait à cœur ouvert.
Ceci n'était pas vraiment gênant pour l'écoute des stations les plus puissantes, mais cela compliquait sérieusement la réception des faibles émissions, mais aussi de la BLU (radioamateurs) et du morse.
En effet, lors des manipulations du condensateur variable, le corps entier de l'utilisateur sert d'antenne et de masse, et influe sur les caractéristiques de l'antenne, le CV et l'inductance, et donc sur la fréquence du circuit oscillant.
Il n'est pas rare lors de l'écoute que le moindre geste de l'auditeur que la fréquence change de plusieurs KHz, faisant perdre le signal.
Il est donc extrêmement difficile d'écouter la BLU ou le morse car la réception doit être très fine, juste après l'oscillation de la réaction, qui recrée l'onde porteuse pour la BLU, ou pour créer une résultante en morse (on se cale sur une fréquence juste à côté de l'émission : 4MHz - 3.995MHz = un signal à 5KHz).
Ceci peut être soigneusement évité si on blinde le circuit. On accroît encore les caractéristiques si ce blindage est correctement relié à la masse du circuit.
Voici donc la même radio, mais blindée dans une cage métallique. Cette dernière peut être une boite de bonbons de récup, ou comme ici un boitier HF (2€ chez un détaillant).
Petite amélioration en rapport à la version précédente : il n'y a plus qu'une seule inductance, avec des prises intermédiaires.
A l'aide d'un interrupteur bipolaire, il est ainsi possible de sélectionner 10 spires ou 40. Ceci afin bien entendu de choisir la plage d'écoute.
Edit : selon le schéma suivant :
L1 couvre ainsi 10-25MHz tandis que L2 couvre 2-11MHz.
Si on souhaite affiner les plages, il est possible de créer plus de spires intermédiaires, et de les sélectionner à l'aide d'un interrupteur multipolaire (sélecteur).
Ici, la self est de plus grand diamètre par rapport au montage précédent. Ceci offre plus de sélectivité car la résistance linéique (ohmique) étant quasi-nulle, le facteur Q est plus élevé.
Au niveau des connecteurs terre/antenne, j'ai choisi ce type de fiche (voir plus bas pourquoi) :
L'une est reliée à la carcasse (la terre), l'autre en est isolée (l'antenne).
Bien entendu, il y a une lamelle isolante entre le circuit et la carcasse afin de les séparer électriquement, et d'éviter ainsi les court-circuits.
Le boitier une fois refermé : (désolé pour le flou...)
Pourquoi cette horrible couleur rose à la bombe sur la carcasse ? Tout simplement une habitude du BOB où les objets importants sont de couleur flashy : c'est beaucoup plus simple à retrouver si cela tombe dans l'herbe, la terre, ou encore pendant la nuit.
Petite note importante : il n'existe quasiment plus de prise jack à visser dont la carcasse (reliée à la masse) ne soit pas isolée d'une voie. Or, si on observe attentivement le schéma, la sortie audio se fait entre +3V et le collecteur du transistor. Si on ne prend garde à cela, on relie le +3V à la carcasse et donc la masse ! Pas de son, et deux piles qui brûlent. Il convient alors d'isoler le pas de vis et l'écrou du jack, ou d'en prendre un en plastique et le coller. Les plus acharnés pourront plutôt remplacer le transistor final NPN par un PNP, et ainsi avoir une prise jack à la masse.
Pourquoi ces prises type 220V pour l'antenne et la terre ?
Tout simplement pour pouvoir brancher facilement un cordon 220V récupéré :
Un bout part à la terre, l'autre relie (ou sert de) l'antenne. Ce n'est pas optimal, mais très pratique.
Voilà pour ce modèle de radio. Au niveau de l'écoute, la plupart des fréquences morse que j'ai pu détecter sont aux alentours des 4-4.5MHz et 7MHz. Au niveau BLU, avec le blindage, il n'y a plus d'effet main et la réception est très stable après cinq minutes d'écoute. J'ai pu capter plusieurs conversations aux alentours de 4MHz, majoritairement sur la bande des 80m, le tout avec une antenne filaire horizontale de 6m et une bonne prise de terre.
Sinon, bien entendu une soixantaine de radios étrangères, majoritairement en début de soirée (une vingtaine en journée), dont les plus faciles à capter : Radio Roumanie internationale, Voice of America, BBC, Voix de la Russie, Radio Canada Internationale, Radio France internationale (RFI), et de nombreuses stations en arabe, espagnol, russe, allemand, anglais, italien, slave (je ne peux dire lesquelles), etc....
Si le circuit est réalisé avec beaucoup de soins, la qualité de réception ainsi que le nombre de stations que l'on peut recevoir est conditionné, en plus de l'antenne, presque exclusivement à l'habileté de l'utilisateur.
En effet, l'accord fin de réaction permet de séparer (sélectivité) complètement une radio lointaine et une locale qui seraient proches.
Sur les récepteurs superhet du commerce, c'est parfois impossible...quand ceux-ci proposent la réception morse et BLU !
De nouveau, je conseille tous les bidouilleurs intéressés de se lancer dans ce montage. C'est simple, bon marché, et très instructif
Je profite de cet article pour évoquer un second récepteur à réaction : celui proposé par Conrad ici :
Radio onde courte style rétro à monter soi-même
Le schéma, librement téléchargeable sur le site, est très simple et utilise un circuit dit "audion", plutôt inconnu.
Pour faire simple : dans la plupart des radios à transistors, on utilise un transistor pour la réaction, et une diode au germanium pour la détection.
Dans le cas de l'audion, un seul transistor sert d'amplificateur et de démodulateur.
Ceci présente plusieurs avantages :
Un simple BC547 ou tout autre de récup offre de bonnes capacités de détection. Il n'est plus nécessaire d'utiliser une diode au germanium, qui peut se révéler rare dans certains endroits du monde (je pense à mon correspondant du Burkina).
Le transistor permet une sélectivité accrue, avec une largeur de bande d'à peine 5KHz (le transistor agit comme une diode à capacité variable de quelques pF lors de la réaction).
La qualité de réception en morse est similaire au modèle précédent; petit exemple :
Mais au niveau de la BLU, le résultat est bien meilleur (moins de parasites); c'est assez bluffant:
Le circuit proposé offre un spectre de réception compris entre 3.5MHz et 9MHz, ce qui permet d'écouter toutes les radios ondes courtes dans cette plage, mais aussi la bande des 80m et 40m, morse et BLU.
Il est cependant possible d'élargir le spectre moyennant quelques modifications sur l'inductance.
Dernier avantage : le montage comprend un condensateur variable double cage de 265pF, devenu assez rare à dégoter ces derniers temps.
Consommation d'environ 5mA. L'amplification se fait avec le LM386, qui alimente directement un HP. Il est possible pour ceux qui détestent les circuits intégrés de modifier le circuit pour le remplacer par des transistors.
Le montage se contente d'une antenne filaire, dont on peut sélectionner le couplage....
Au niveau alimentation, c'est sous 9V, mais cette radio avait été testée dans mon post Circuit Survolteur : convertir 1,5V en 9V - 12V - 15V, et peut s'accommoder sans soucis d'une tension fixe jusqu'à 5V, conditionnée bien entendu par le LM386.
Moyennant quelques modifications (résistances, LM->transistors), on peut sans soucis l'adapter en 3V comme la précédente radio.
Voilà pour cette petite radio en kit à 10€, que je conseille également pour les aficionados de la radio et de l'électronique. Il n'y a pas de difficulté en général, le montage se construit proprement en moins d'une heure.
Comme on le dit souvent, avec les radios ondes courtes, on passe plus de temps à apprendre le doigté pour la réception, que de temps à les construire...
Bons bidouillages à tous !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 24 Mar - 11:13:47, édité 3 fois (Raison : Images repostées)
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t2206p150-electronique-recuperation-reparation-maintenance-fabrica
Petit retour d'expérience : ça marche !!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai acheté quelques composants, ainsi qu'une plaque de test pour être sûre de bien comprendre le montage et tester diverses combinaisons de condos et d'antennes.
Puis j'ai assemblé tout ça sur une plaque pastillée :
Petite précision amusante : la bobine est faite avec du fil déco de fleuriste. C'est du cuivre émaillé, disponible dans plein de couleurs et de diamètres. Avantage : c'est moins cher que chez un électricien, et c'est joli. J'avais déjà réalisé une méga bobine pour un poste à galène (30cm x 5cm de diamètre).
Un peu de mal pour les soudures (c'est minuscule ), et premier test : ça crachote , mais aucune radio...
Je me suis finalement rendue compte qu'un petit fil s'était dessoudé --> un coup de fer et
L'effet "main" reste minime, même lorsque je règle les stations. Je capte une bonne vingtaine de fréquences (RTL, RMC, France Info, espagnole, allemande, arabe, anglaise, ....). Le son est très bon (pour de l'AM). Bref, un grand merci à Tarsonis et les autres pour avoir posté des plans de radio et répondu à mes questions. Il me reste à scier la plaque pour fourrer tout ça dans une petite boite.
Une petite question encore : j'ai acheté un super condo (0,1F et 5,5V). Mon idée était de le charger avec une lampe dynamo.
Combien de temps puis-je espérer faire fonctionner la radio avec ?
Quel résistance dois-je mettre en série avec pour faire chuter la tension vers 1,1V (tension optimale pour le mk484) ?
J'ai acheté quelques composants, ainsi qu'une plaque de test pour être sûre de bien comprendre le montage et tester diverses combinaisons de condos et d'antennes.
Puis j'ai assemblé tout ça sur une plaque pastillée :
Petite précision amusante : la bobine est faite avec du fil déco de fleuriste. C'est du cuivre émaillé, disponible dans plein de couleurs et de diamètres. Avantage : c'est moins cher que chez un électricien, et c'est joli. J'avais déjà réalisé une méga bobine pour un poste à galène (30cm x 5cm de diamètre).
Un peu de mal pour les soudures (c'est minuscule ), et premier test : ça crachote , mais aucune radio...
Je me suis finalement rendue compte qu'un petit fil s'était dessoudé --> un coup de fer et
L'effet "main" reste minime, même lorsque je règle les stations. Je capte une bonne vingtaine de fréquences (RTL, RMC, France Info, espagnole, allemande, arabe, anglaise, ....). Le son est très bon (pour de l'AM). Bref, un grand merci à Tarsonis et les autres pour avoir posté des plans de radio et répondu à mes questions. Il me reste à scier la plaque pour fourrer tout ça dans une petite boite.
Une petite question encore : j'ai acheté un super condo (0,1F et 5,5V). Mon idée était de le charger avec une lampe dynamo.
Combien de temps puis-je espérer faire fonctionner la radio avec ?
Quel résistance dois-je mettre en série avec pour faire chuter la tension vers 1,1V (tension optimale pour le mk484) ?
Nadia- Membre Premium
- Nombre de messages : 222
Date d'inscription : 13/03/2011
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Bravo pour ton montage !
On est surpris, hein, quand on entend autant de radio sur un montage pareil ?!
Si on suppose le condensateur chargé à 5V, avec une consommation de entre 0.3 et 1mA (à vérifier à l'ampèremètre), une résistance entre 15 et 4 ohm devrait faire l'affaire. Le mieux serait de commencer par la plus forte valeur pour ne pas dépasser les 1.8V maxi du MK
Mais comme la décharge d'un condensateur est une exp décroissante, la tension n'est pas régulière.
Pour plus de confort, tu peux carrément utiliser un accu NiMH, car la plage du MK peut descendre jusqu'à 1.1V, cela te donnera des centaines d'heures d'écoute pour une courte charge sur du solaire.
Avec ce circuit, il est même possible d'alimenter directement en solaire, avec une cellule 1.5V et une zener 1.5V en parallèle (en cas de surtension).
Encore bravo pour ce retour !
On est surpris, hein, quand on entend autant de radio sur un montage pareil ?!
ça m'intéresse ! Quel prix pour quelle longueur ?Nadia a écrit:
Petite précision amusante : la bobine est faite avec du fil déco de fleuriste. C'est du cuivre émaillé, disponible dans plein de couleurs et de diamètres. Avantage : c'est moins cher que chez un électricien, et c'est joli. J'avais déjà réalisé une méga bobine pour un poste à galène (30cm x 5cm de diamètre).
Pourquoi pas mettre l'antenne dans le premier emplacement du rack de piles, le circuit dans le second, et la pile dans le 3e ?
Il me reste à scier la plaque pour fourrer tout ça dans une petite boite.
De mémoire, j'avoisinais un peu plus de deux minutes avec un condo de 0.22F. C'est dû en particulier au courant très faible consommé par le MK484 et l'écouteur cristal, environ 0.3mA (et 1-4mA sur un petit écouteur casque).
Une petite question encore : j'ai acheté un super condo (0,1F et 5,5V). Mon idée était de le charger avec une lampe dynamo.
Combien de temps puis-je espérer faire fonctionner la radio avec ?
Quel résistance dois-je mettre en série avec pour faire chuter la tension vers 1,1V (tension optimale pour le mk484) ?
Si on suppose le condensateur chargé à 5V, avec une consommation de entre 0.3 et 1mA (à vérifier à l'ampèremètre), une résistance entre 15 et 4 ohm devrait faire l'affaire. Le mieux serait de commencer par la plus forte valeur pour ne pas dépasser les 1.8V maxi du MK
Mais comme la décharge d'un condensateur est une exp décroissante, la tension n'est pas régulière.
Pour plus de confort, tu peux carrément utiliser un accu NiMH, car la plage du MK peut descendre jusqu'à 1.1V, cela te donnera des centaines d'heures d'écoute pour une courte charge sur du solaire.
Avec ce circuit, il est même possible d'alimenter directement en solaire, avec une cellule 1.5V et une zener 1.5V en parallèle (en cas de surtension).
Encore bravo pour ce retour !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Radio de Nadia à MK484
Ok pour le super condo. J'espérais plus d'autonomie... Je vais me rabattre sur un accu, voire une pile bouton.
C'est une bonne idée d'utiliser le porte-pile comme boitier, mais j'ai trouvé un petit étui fermé qui acceptera tout ce petit monde
(direction le fond de sac après)
Pour le fil de fleuriste, j'ai trouvé ça par hasard sur le site www.floralisa.fr. On peut peut-être trouver moins cher ailleurs (fleuriste du coin ?).
- cuivre 0,3mm, 50m, disponible en 20 couleurs : 3,70 € (contre 3,90€ chez Conrad)
- cuivre 0,5mm, 50m, disponible en 26 couleurs : 4,80 € (contre 4,80€ les 23m chez Conrad, soit moitie prix)
Ca met des couleurs aux montages, et ça marche pas plus mal que le "vrai" fil d'électricien.
C'est une bonne idée d'utiliser le porte-pile comme boitier, mais j'ai trouvé un petit étui fermé qui acceptera tout ce petit monde
(direction le fond de sac après)
Pour le fil de fleuriste, j'ai trouvé ça par hasard sur le site www.floralisa.fr. On peut peut-être trouver moins cher ailleurs (fleuriste du coin ?).
- cuivre 0,3mm, 50m, disponible en 20 couleurs : 3,70 € (contre 3,90€ chez Conrad)
- cuivre 0,5mm, 50m, disponible en 26 couleurs : 4,80 € (contre 4,80€ les 23m chez Conrad, soit moitie prix)
Ca met des couleurs aux montages, et ça marche pas plus mal que le "vrai" fil d'électricien.
Nadia- Membre Premium
- Nombre de messages : 222
Date d'inscription : 13/03/2011
Re: Emetteur Récepteur Radio : Schéma, Construction, Portée...
Salut à tous !
Nous avons décrit ci et là plusieurs émetteurs et récepteurs, mais n'avons jamais réellement parlé d'antenne.
Le plus souvent en réception, si l'on ne souhaite pas s'encombrer de détails ni de constructions onéreuses, on se contente d'une simple filaire accordée sur la longueur d'onde voulue.
Je comptais faire un petit tuto des différentes antennes à construire jusqu'à ce que je retombe sur LA référence dans le genre : le livre d'André Ducros (F5AD), Théorie & Pratique, Emission & réception, réédité chez Elektor.
Je crois qu'à peu près tout y est; on ne pourrait plus complet. L'ensemble est limpide, bien expliqué en partant depuis les bases. Les formules parmi les plus importantes sont détaillées.
Donc plutôt que de réinventer la roue, je conseille fortement aux intéressés de se ruer à la bibliothèque dessus (et ceux qui souhaiteraient suivre mon prochain post sur l'émetteur OC).
L'ancienne version est tout aussi intéressante car il ne lui manque que la dernière partie sur le wifi et quelques bricoles.
La table des matières :
Nous avons décrit ci et là plusieurs émetteurs et récepteurs, mais n'avons jamais réellement parlé d'antenne.
Le plus souvent en réception, si l'on ne souhaite pas s'encombrer de détails ni de constructions onéreuses, on se contente d'une simple filaire accordée sur la longueur d'onde voulue.
Je comptais faire un petit tuto des différentes antennes à construire jusqu'à ce que je retombe sur LA référence dans le genre : le livre d'André Ducros (F5AD), Théorie & Pratique, Emission & réception, réédité chez Elektor.
Je crois qu'à peu près tout y est; on ne pourrait plus complet. L'ensemble est limpide, bien expliqué en partant depuis les bases. Les formules parmi les plus importantes sont détaillées.
Donc plutôt que de réinventer la roue, je conseille fortement aux intéressés de se ruer à la bibliothèque dessus (et ceux qui souhaiteraient suivre mon prochain post sur l'émetteur OC).
L'ancienne version est tout aussi intéressante car il ne lui manque que la dernière partie sur le wifi et quelques bricoles.
La table des matières :
CHAPITRE I LA PROPAGATION
1.1 LE SOLEIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.1.1 Les taches solaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2 LA PROPAGATION IONOSPHÉRIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.1 L’ionisation des hautes couches atmosphériques. . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.2 Propriétés réflectrices des couches ionisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.3 Angle et fréquence critiques, FMU, « skip » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.4 L’absorption ionosphérique, F.O.T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.5 Aurores boréales, traînées de météorites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.6 La propagation ionosphérique des bandes allouées aux amateurs . . . . .
1.2.7 Polarisation de l’onde réfléchie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I.3 LA PROPAGATION TROPOSPHÉRIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.3.1 L’atmosphère terrestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.3.2 La réfraction atmosphérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.3.3 La recherche des inversions de température . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE II LES LIGNES
DÉFINITIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
II.2 LA LIGNE EN ONDES PROGRESSIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.2.1 Impédance caractéristique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.2.2 Transport d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.2.3 Vitesse de propagation, coefficient de vélocité . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.2.4 Les ondes progressives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.2.5 La ligne adaptée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.3 LA LIGNE EN ONDES STATIONNAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.3.1 La ligne ouverte à une extrémité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.3.2 La ligne en court-circuit à une extrémité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.3.3 La ligne désadaptée, le ROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.3.4 Impédance à l’entrée de la ligne, ligne λ/2, ligne λ/4 . . . . . . . . . . . . . .
II.4 LA LIGNE RÉELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.4.1 Causes de pertes, décibels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.4.2 Influence du ROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.4.3 Puissance admissible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II.4.4 Réalisation par l’amateur de lignes de transmission . . . . . . . . . . . . . . .
II.5 LE GUIDE D’ONDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
II.5.1 Le guide d’ondes rectangulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
II.5.2 Le guide d’ondes circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
CHAPITRE III GÉNÉRALITÉS SUR LES ANTENNES
III.1 LE GAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.1.1 La directivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.1.2 Les lobes de rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.1.3 Surface équivalente de réception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.2 LES FORMULES DU RAYONNEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.2.1 Le champ électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.2.2 La polarisation circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.2.3 L’atténuation de propagation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.3 COURANTS ET TENSIONS LE LONG DU FIL D’ANTENNE . . . . .
III.3.1 La résonance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.3.2 La résistance de rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.3.3 Le rendement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.3.4 La sélectivité de l’antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.4 GROUPEMENTS D’ANTENNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.4.1 Augmentation du gain et de la directivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.4.2 Espace optimum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.4.3 L’impédance mutuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.5 L’ANTENNE EN PRÉSENCE DU SOL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.5.1 Le sol réflecteur d’ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.5.2 Le sol réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.5.3 Influence sur la résistance de rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE IV LES ANTENNES FILAIRES
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
IV.1.1 Classement des antennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
IV.1.2 Réalisation mécanique des antennes filaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
IV.2 LES ANTENNES HORIZONTALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
IV.2. 1 Le doublet demi onde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
IV.2.2 L’antenne en V inversé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
IV.2.3 Le doublet demi onde et l’harmonique 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
IV.2.4 L’antenne Lévy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
IV.2.5 Le doublet demi onde et la Lévy repliés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
L’antenne Zeppelin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Les antennes « long fil » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
L’antenne Hertz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
IV.3 LES ANTENNES VERTICALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IV.3.l Le doublet vertical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IV.3.2 L’antenne ground plane (GPA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IV.3.3 La verticale au sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IV.4 CADRE ONDE ENTIÈRE (QUAD) ET DELTA LOOP . . . . . . . . . . . 143
IV.4.1 Cadre onde entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
IV.4.2 Delta loop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
CHAPITRE V LES ANTENNES À GAIN
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
GAIN ET IMPÉDANCE MUTUELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
GROUPEMENTS COLINÉAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
RÉSEAUX A RAYONNEMENT TRANSVERSAL
(broadside arrays). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
V.4.1 Antennes verticales en phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
V.4.2 L’antenne bobtail curtain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
V.5 RIDEAUX DE DOUBLETS DEMI-ONDE (curtains). . . . . . . . . . . . . . 183
V.5.1 L’antenne « Lazy H ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
V.5.2 Antenne X quad et carreaux Chirex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
V.6 RÉSEAUX À RAYONNEMENT LONGITUDINAL (end fire arrays)
V.6.1 Principe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.6.2 L’antenne W8JK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.6.3 L’antenne Lazy quad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.6.4 L’antenne ZL spéciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.6.5 Antennes verticales déphasées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.7 L’ANTENNE YAGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.7.1 Principe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.7.2 L’antenne Yagi à deux éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.7.3 L’antenne Yagi à trois éléments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.8 L’ANTENNE CUBICAL QUAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.8.1 Principe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.8.2 L’antenne cubical quad à deux éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.8.3 L’antenne cubical quad à trois éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V.8.4 Réalisations pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quad ou Yagi ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
Antennes dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235
CHAPITRE VI LES ANTENNES THF
VI.1 LE DOUBLET DEMI-ONDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.1.1 Longueur de résonance du doublet demi onde. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.1.2 Impédance au centre du doublet demi onde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.1.3 Le doublet replié (folded dipôle, trombone) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2 ANTENNES VERTICALES OMNIDIRECTIVES. . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.1 L’antenne ground plane (GPA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.2 L’antenne à jupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.3 La verticale demi onde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.4 L’antenne en J . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.5 L’antenne coaxiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.6 L’antenne 5/8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.2.7 Antennes colinéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.3 ANTENNES HORIZONTALES OMNIDIRECTIVES . . . . . . . . . . . .
VI.3.1 L’antenne halo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.3.2 L’antenne trèfle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.3.3 L’antenne omni-V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.3.4 L’antenne tourniquet (turnstile) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’ANTENNE DIEDRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
LES RIDEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
L’ANTENNE HB9CV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
VI.7 L’ANTENNE YAGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.l Yagi trois éléments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.2 Gain et longueurs de boom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.3 Dimensions des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.4 Espacement entre éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.5 Mise au point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.6 Directivité, mise en phase, « stacking » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.7.7 L’antenne squelette (skelton slot) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.8 LA CUBICAL QUAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.8.l Cubical quad 2 et 3 éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.8.2 Cubical quad multi-éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.8.3 Double Quad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LA QUAGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
VI.10 LES ANTENNES À POLARISATION CIRCULAIRE . . . . . . . . . . . .
VI.10.1 Effet des croisements de polarisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.l0.2 Intérêt de la polarisation circulaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.10.3 Polarisation circulaire par doublets croisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.l0.4 Yagi croisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.10.5 L’antenne en hélice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LE CORNET PYRAMIDAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
VI.12 LE RÉFLECTEUR PARABOLIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.1 Parabole et paraboloïde de révolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.2 Gain et directivité du réflecteur parabolique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.3 Qualité du réflecteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.4 Éclairement du réflecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.5 Éclairage indirect, Cassegrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.6 Réalisations pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.12.7 Éclairage offset. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LES RELAIS PASSIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
VI.14 ANTENNES POUR TRAFIC SPATIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.14.l Antennes 21 et 28 MHz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.14.2 Antennes THF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.14.3 Trafic via la lune (E.M.E.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE VII ANTENNES COURTES
VII.1 LE FOUET VERTICAL RACCOURCI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
VII.1.1 Résistance de rayonnement et rendement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
VII.1.2 Réactance et sélectivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319
VII.2 FOUET AVEC SELF À LA BASE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
VII.2.1 Compensation de la capacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
VII.2.2 Adaptation de l’impédance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
FOUET AVEC SELF AU CENTRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
VII.4 FOUET AVEC CAPACITÉ AU SOMMET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
VII.4.1 Principe et résistance de rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
VII.4.2 Exemples de capacités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
5 LES ANTENNES - André Ducros - ISBN 978-2-86661-165-1 - Elektor/Publitronic
LE FOUET SPIRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
LES DOUBLETS RACCOURCIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
CHAPITRE VIII ANTENNES À LARGE BANDE ET MULTIBANDES
VIII.1 ANTENNES À LARGE BANDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.1.1 Influence du diamètre du fil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.1.2 Prismes de fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.1.3 Doublets en parallèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.1.4 Artifices divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2 ANTENNES MULTIBANDES SÉLECTIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIH.2.l Le multidoublet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2.2 Les antennes à trappes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2.3 Les antennes à self . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2.4 La G4ZU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2.5 Les jupes d’arrêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.2.6 La G5RV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.3 L’ANTENNE DISCÔNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
VIII.4 L’ANTENNE LOG-PÉRIODIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.4.1 Principes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.4.2 Calcul d’une antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.4.3 Modes d’alimentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VIII.4.4 Log périodiques monobandes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VII.I.5 V ET RHOMBICS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
VIII.5.1 L’antenne en V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
VIII.5.2 L’antenne losange ou rhombic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
CHAPITRE IX LES ANTENNES DE RÉCEPTION
LE BRUIT ATMOSPHÉRIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
L’ANTENNE BEVERAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
LE CADRE ACCORDÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
CHAPITRE X L’ADAPTATION DES IMPÉDANCES ET LES APPAREILS DE MESURE
X.1 LES SYMÉTRISEURS (OU « BALUNS ») . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
X.1.1 Le symétriseur 1/1 à bande étroite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376
Le symétriseur 4/1 à bande étroite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
Le symétriseur 1/1 à large bande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
Le symétriseur 4/1 à large bande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381
X.2 CIRCUITS ADAPTATEURS D’IMPÉDANCES . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.2.1 Le circuit en pi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.2.2 Les circuits en L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.2.3 Boîtes d’accord asymétrique-symétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.2.4 Boîtes d’accord asymétrique-asymétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.2.5 Ligne quart d’onde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.3 ADAPTATION DES IMPÉDANCES AU NIVEAU DE L’ANTENNE 392
X.3.1 Inducto et capacimatch épingle à cheveux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
X.3.2 Le delta match . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
X.3.3 Le T match . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
X.3.4 Le gamma match . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398
X.3.5 L’oméga match. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
X.3.6 Stubs d’accord λ/4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401
X.4 MESURES ET APPAREILS DE MESURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.4.1 Mesure de champ et de gain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.4.2 Recherche des résonances au grid-dip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.4.3 Le ROS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
X.4.4 Impédance Mètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE XI CONSTRUCTION ET SÉCURITÉ
LA POUSSÉE DU VENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
XI.2 RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.2.1 Limites d’élasticité et de rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.2.2 Moment d’une force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.2.3 Moment fléchissant maximum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.2.4 Point d’application des forces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3 PYLÔNES ET HAUBANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.1 Répartitions des forces le long d’un pylône . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.2 Transmissions des forces aux haubans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.3 Transmission des forces au pylône. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.4 Ancrage des haubans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.5 L’escalade d’un pylône . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.3.6 Cage à rotor et cage prolongée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.4 LA FOUDRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.4.1 L’éclair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.4.2 Limiter les risques de coup direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.4.3 Limitation des dégâts en cas de coup direct. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.4.4 Coup indirect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
THF ET BRÛLURES INTERNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
COMPLÉMENT
VI.15 LES ANTENNES WI-FI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.1 Antenne Ground Plane (GPA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.2 Antenne en J . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.3 Antennes « Cantenna ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.4 La double quad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.5 Quadruples et sextuples quads . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.6 La loop Yagi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.7 Le cornet pyramidal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.8 La parabole « prime focus ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VI.15.9 La parabole offset. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
XI.6
EFFETS NON THERMIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451
XI.6.1 Conseils pour les téléphones portables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452
XI.6.2 Le DAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453
ANNEXES
LE DROIT À L’ANTENNE POUR LES STATIONS DU SERVICE AMATEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.I.1 Le droit à l’antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.I.2 Code de l’urbanisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.I.3 Installations radioélectriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CADRE JURIDIQUE DES ANTENNES RELAIS DE TÉLÉPHONIE MOBILE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.II.1 Code de l’urbanisme et de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.II.2 Textes publiés au journal officiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.II.3 Guide des relations entre opérateurs et communes . . . . . . . . . . . . . . .
III LE DROIT À L’ANTENNE DE TÉLÉVISION . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.III.1 Le droit à l’antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.III.2 Conditions d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A.III.3 Code de l’urbanisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Récepteurs de radio
» Emetteur-récepteur multibandes
» Avis pour un récepteur radio...?
» Détecteur de métaux : construction, schéma, plan
» [Aménagement] Protection EMP
» Emetteur-récepteur multibandes
» Avis pour un récepteur radio...?
» Détecteur de métaux : construction, schéma, plan
» [Aménagement] Protection EMP
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Communication
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum