Scénarios
5 participants
Olduvaï :: Discussions générales (réservé aux membres s'étant présentés) :: Témoignages & discussions
Page 1 sur 1
Scénarios
Salut,
Petit topic compilant les scénarios (sérieux). Merci de ne pas faire de commentaires, mais juste de poster ici les scénars intéressants (et réalistes)
Petit topic compilant les scénarios (sérieux). Merci de ne pas faire de commentaires, mais juste de poster ici les scénars intéressants (et réalistes)
Crise économique et sociale : le scénario noir.
ANTICIPATION - Chronique par Olivier RIMMEL.
Personne ne peut l’affirmer, mais il est désormais plus que probable que le monde entier a entamé la fameuse phase de décroissance annoncée par les spécialistes depuis des années.
Malheureusement, toute l’organisation humaine, à la fois économique et sociale, est aujourd’hui “indexée” sur les produits énergétiques primaires et dérivés, notamment le pétrole.
L’augmentation du prix du baril (qui a pratiquement quadruplé en l’espace de quelques années) et la faible valeur du dollar américain face aux autres monnaies conduisent à une situation jamais vue dont les conséquences immédiates, différées et latentes amènent à une criticité extrême.
Depuis des années, des centaines de scientifiques, économistes, spécialistes et autres chercheurs alarment les gouvernements partout sur la planète en expliquant qu’il est urgent d’agir, que le pétrole n’est pas éternel et que les menaces qui pèsent sur l’humanité sont immenses à partir du “peak oil” (que certains analystes considèrent comme étant déjà atteint).
Hélas, aucun pouvoir politique, nulle part sur la planète, n’a jamais cru bon devoir prendre suffisamment au sérieux les études alarmistes, pire : les déclinologues sont même décriés et critiqués.
C’est ainsi que nous nous retrouvons, en 2008, au début de la plus sérieuse “crise systémique globale” de l’histoire humaine récente, qui selon moi, conduira à un changement de civilisation dramatique et brutal dans les 5 à 20 ans à venir.
Au risque de paraître “catastrophiste”, et je le dis froidement en mesurant tout ce que ça implique : il n’existe aucun “plan B”, aucune énergie alternative, et aucun moyen de maintenir l’humanité et son système économique dans un état stationnaire viable à moyen terme.
Par conséquent, puisque c’est déjà trop tard, quoi qu’on fasse aujourd’hui, d’immenses drames vont se produire inévitablement, les contrées les plus pauvres seront bien entendu les premières à en subir les conséquences, mais nul ne sait à partir de quel seuil les contrées les plus riches seront préservées, notamment dans le monde occidental, ou dans les pays dits “émergents” ou “riches”.Je suis objectif et pragmatique.
Nous connaîtrons, y compris en Europe, une période sombre et très difficile à négocier où se dérouleront des drames qui vont plonger des millions de nos concitoyens les plus fragiles dans un état de grande pauvreté matérielle, physique et psychologique, entraînant avec eux toute la société moderne et développée dans une sorte de lente décroissance chaotique.
Depuis des années j’évalue et j’analyse des risques et leurs conséquences et je modélise et vulgarise des scénarios pour les expliquer, je concentre l’expérience et l’information tirés d’études diverses faites par tant d’autres spécialistes.
La synthèse de cet ensemble permet de produire un scénario noir qui me semble le plus réaliste, et qui aujourd’hui est connu de tous les chefs de gouvernements occidentaux.
J’évoque ci-dessous, de manière succincte et non exhaustive ce qui pourrait se produire dans les mois et années à venir.
- Recrudescence de troubles sociaux violents, qui par ailleurs s’installeront dans la durée (manifestations violentes prolongées, grèves récurrentes, mouvements sociaux inattendus pouvant éclater à tout moment n’importe où pour des motifs plus ou moins sérieux nécessitant toujours plus de moyens humains et matériels coûteux pour assurer la sécurité publique).
- Populations de moins en moins hostiles aux actions de protestation et de blocage économique et politique au niveau du pays.
- Criminalité en hausse globalement, confrontations intercommunautaires et intra-communautaires, irritations et jalousies exacerbées entre les individus conduisant à une multiplication de situations conflictuelles, de plus en plus violentes.
- Augmentation du nombre d’initiatives criminelles personnelles et isolées (ou menées par des petits groupes) de type “actions terroristes” (non religieuses et indépendantes) ou de “sabotages” d’infrastructures, revendiqués ou non, visant à déstabiliser ou à critiquer les actions politiques sociales ou économiques qui nuisent aux intérêts des individus.
- Défaillance des gouvernements et débâcle politique (impossibilité de faire face aux problèmes par des mesures politiques), accentuation de la perte de confiance dans le pouvoir politique, décrédibilisation des gouvernements qui perdent en représentativité.
- Apparition du pouvoir centralisé et concentré, conduisant “mécaniquement” à des dérives vers la “dictature démocratique” puis vers le “totalitarisme démocratique” portant l’habit d’un gouvernement républicain.
- Contrôle accru des médias (l’internet en particulier), avec le risque qu’un fossé se creuse entre le pouvoir politique et le “cinquième pouvoir”. Apparition de la “censure informelle”, dite de “convenance politique”, défavorable aux journalistes indépendants et libres, qui créeront leurs propres canaux d’informations parallèles et indépendants.
- Accentuation du risque d’atteinte à l’intégrité physique des personnalités politiques ou publiques exposées, de quelque tendance que ce soit.
- Fragilisation du système bancaire par la recrudescence des faillites et des créances irrécouvrables, défaillances des remboursements des crédits à la consommation et défaillances des remboursements des crédits immobiliers.
-Amplification de la crise financière internationale, perte de lisibilité sur les principales places de marché, mouvements spéculatifs incontrôlés et trop dynamiques pour être maîtrisés, installation dans une tendance baissière lourde.
- Émergence du phénomène de “stagflation” mélange de stagnation (économie molle, faible croissance, ou croissance nulle) et d’inflation, conduisant au pire scénario économique limitant toutes les marges de manœuvres, aux conséquences incalculables.
- Création de “bulles urbaines sécurisées” (zones commerciales, autour de grandes entreprises et d’institutions, infrastructures stratégiques, agglomérations privilégiées, quartiers résidentiels protégés, villes sous contrôles d’accès) et émergence de “zones de non droit” délaissées et hors de contrôle, ruinées, notamment les petites zones urbaines ou rurales, faute de moyens financiers et humain pour en assurer la sécurité et le développement.
- Impossibilité d’assurer la sécurité de manifestations publiques massives (événements sportifs, culturels, etc.), qui deviennent progressivement proscrites.- Risque important de vandalisme dans les grandes surfaces et les grands commerces mal sécurisés et fortement fréquentés, où les gens excédés viendront se servir sans payer, lors de mouvements sociaux hostiles et localisés, qu’il sera par ailleurs très difficile de combattre ou d’empêcher.
- Stations services et dépôts de carburants dévalisés, puis vandalisés et saccagés, vols de matériaux énergétiques (recrudescence des vols de carburants depuis les réservoirs des véhicules privés et professionnels).
- Transports routiers et même trains complets de marchandises ciblés, piratés et vandalisés (vols en bandes organisées par des actions violentes de type paramilitaires).
- Apparition du marché noir et du troc, puis rapidement de la désobéissance civile, conduisant à l’impossibilité d’encaisser les taxes gouvernementales et d’assumer les budgets des États, et pour ceux qui le peuvent, fuite des capitaux vers les zones sécurisées (pays défiscalisés ou à fiscalité avantageuse).
- Difficultés pour les pays et les institutions publiques à payer les salaires des fonctionnaires, les indemnités de chômage ainsi que les retraites.
- Montée progressive du contrôle militaire dans la gestion quotidienne des crises, d’abord par l’utilisation de la gendarmerie, puis par les forces militaires conventionnelles, qui seront de plus en plus présentes et sollicitées.
- Émergence de nouveaux leaders et groupuscules “autonomes” difficiles à contrôler.
Le tableau est noir. J’en suis conscient. La liste des conséquences dans nos vies de tous les jours est encore longue. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux être préparé au pire, en espérant que le pire n’arrive jamais.
Apprêtons-nous donc à traverser une période douloureuse en se disant qu’il y a toujours pire ailleurs, et profitons de chaque jour qui passe. Pensons également à prendre les bonnes décisions et à faire les bons choix. Voyons loin.
Après tout, le catastrophisme, c’est aussi un principe de précaution.
Olivier RIMMEL
Analyses & Stratégies
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Scénarios
C'est assez "classique" mais complet comme tableau en effet ... manque peut-être simplement l'aspect "environnemental" (catastrophes naturelles, accidents industriels etc.). Un "volet" aggravant à ne pas négliger qui de surcroît (dans le deuxième cas / pollutions par ex.) sera fatalement proportionnel au niveau de "bordel ambiant" ...
:-|
:-|
Wasicun- Membre Premium
- Nombre de messages : 3495
Age : 52
Localisation : Ost Front (definitiv)
Emploi : Nihiliste (für immer)
Loisirs : Boit Sans Soif (und ewig)
Date d'inscription : 23/02/2007
Re: Scénarios
Ajoutons une tentative de coup d'état militaire d'anciens d'afghanistan, lassés du bordel ambiant et l'apparition de "brigades de la mort" comme au Brésil: policiers lassés des limites de la légalité réglant des comptes après le service.
Invité- Invité
Re: Scénarios
En gros on devient un pays du tiers-monde .
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Scénarios
Plutot un pays intermédiaire avec la modernité qui cottoie le tiers monde comme la Russie ou le Brésil qui vends des avions de transports à réaction même aux pays européens et a à coté ses favellas et ses villages sous-développés du Nordeste.
Invité- Invité
Re: Scénarios
Je pensais aussi au Brésil (j'ai regardé La Cité de Dieu hier soir). Dans tous les cas, ça va faire bizarre à beaucoup de gens !!
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Scénarios
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
- Nombre de messages : 1405
Age : 70
Localisation : Aquitaine - France
Emploi : Retraitée
Date d'inscription : 10/08/2008
Re: Scénarios
Eh bien je suis d'accord sur le scénario proposé que je ne vais pas reécrire: j'annonce (apostolique) la suite.
Invité- Invité
Re: Scénarios
Vivre ou survivre après la société de consommation : 4 scénarios à l'horizon 2050
Emission radio sur France culture d'aujourd'hui
France Culture
Visible aussi sur Canal U
Canal-U - Vivre ou survivre après la société de consommation : 4 scénarios à l'horizon 2050
Le moment de crise est à la fois douloureux et fécond. En ce second semestre 2009, parce qu’il est un néologisme en vogue, le terme « déconsommation » a vraisemblablement un rôle à jouer dans la définition d’un équilibre alternatif pour le futur. Le rapport intitulé « La déconsommation en France à l’horizon 2050 » a pour ambition de contribuer à l’investigation de ce concept en appliquant à l’univers de la consommation la méthode prospective des scénarios. Ce travail d’analyse prospective a été mené dans le cadre de la majeure Alternative Management, spécialisation de dernière année du programme Grande Ecole d’HEC. Depuis 2006, cette majeure s’intéresse aux différentes critiques formulées à l’encontre des modèles classiques (critique sociale, écologique, conservatrice…) et aux pratiques alternatives de gestion et d’organisation.
Les scénarios
LE GOULAG VERT : Face aux dérives de l’hyperconsommation, la consommation est encadrée par une dictature.
LABEL VIE : Le lien social est à la base de la consommation dans une société qui croit à la modération et à la responsabilité.
AU PIED DES MURS : L'humanité se meurt. L’accès aux biens est une lutte sans merci.
SOUS PERFUSION : Soutenue par de nouvelles techniques, la consommation est reine. Pour combien de temps ?
Texte pdf
Emission radio sur France culture d'aujourd'hui
France Culture
Visible aussi sur Canal U
Canal-U - Vivre ou survivre après la société de consommation : 4 scénarios à l'horizon 2050
Le moment de crise est à la fois douloureux et fécond. En ce second semestre 2009, parce qu’il est un néologisme en vogue, le terme « déconsommation » a vraisemblablement un rôle à jouer dans la définition d’un équilibre alternatif pour le futur. Le rapport intitulé « La déconsommation en France à l’horizon 2050 » a pour ambition de contribuer à l’investigation de ce concept en appliquant à l’univers de la consommation la méthode prospective des scénarios. Ce travail d’analyse prospective a été mené dans le cadre de la majeure Alternative Management, spécialisation de dernière année du programme Grande Ecole d’HEC. Depuis 2006, cette majeure s’intéresse aux différentes critiques formulées à l’encontre des modèles classiques (critique sociale, écologique, conservatrice…) et aux pratiques alternatives de gestion et d’organisation.
Les scénarios
LE GOULAG VERT : Face aux dérives de l’hyperconsommation, la consommation est encadrée par une dictature.
LABEL VIE : Le lien social est à la base de la consommation dans une société qui croit à la modération et à la responsabilité.
AU PIED DES MURS : L'humanité se meurt. L’accès aux biens est une lutte sans merci.
SOUS PERFUSION : Soutenue par de nouvelles techniques, la consommation est reine. Pour combien de temps ?
Texte pdf
________________________________________________________
Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
Qui s'instruit sans agir laboure sans semer Proverbe africain
ressources
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Scénarios
Salut,
Un avant-goût d'après-crise 2011.
La suite sur le lien...
Un avant-goût d'après-crise 2011.
Dans l'Europe affaiblie, toute forme de considération sociale a disparu.
Cet article de Philippe Boggio est une fiction, une anticipation, mais toute ressemblance avec des personnages existants ou des événements qui pourraient arriver n'est pas fortuite...
les vieux pays d'Europe changent, ils ont déjà changé depuis la première crise de 2010, et beaucoup de ses habitants se sentent dépassés. Inadaptés, même, dorénavant. Plus moralement encore que matériellement. Le «vivre ensemble», déjà malmené depuis le début du XXIe siècle, à en croire nombre d'essais éditoriaux et de points de vue, est désormais soumis à des pressions de plus en plus fortes. Les pactes anciens, contrats sociaux, principes d'égalité et de répartition, fondés ou réaffirmés, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'émiettent sous les contraintes variées, dans un esprit du temps très ouvert aux évolutions dérégulatrices.
Personne ne veut la mise à mal du modèle européen, entend-on, mais chaque secousse boursière provoque désormais les mêmes effets d'affaiblissement des systèmes de protection et d'entraide. La presse s'essouffle à tenir à jour, de la Grande-Bretagne à l'Italie, la chronique des restrictions d'investissements publics. Ici, les impôts augmentent pour les classes moyennes; là, les retraites baissent, ou les salaires garantis, ou encore l'assistance aux chômeurs; là-bas, ce sont les crèches ou les hôpitaux qui sont privatisés. Et évidemment, les prix d'admission y sont à la hausse. Partout, le nombre de fonctionnaires tend à devenir peau de chagrin, rengaine à laquelle plus personne ne prête attention. Sauf les fonctionnaires, bien sûr.
une autre force se manifeste qui tend à submerger les nuances idéologiques perceptibles, longtemps, entre libéraux européens et sociaux-démocrates, et pénètre peu à peu toutes les vies, en les hantant, sur le continent. Une sorte d'esprit de pillage –on a même parlé de «rapacité». D'urgence individuelle à s'enrichir, comme s'il n'y avait plus assez de richesses pour tout le monde. Se sauver soi seul, ou les siens, en s'exonérant des règles ou des idées de partage.
On a cru d'abord, tout au long de 2010, et encore, ces mois-ci, en 2011, que les syndicats du continent allaient s'unir pour protester contre de tels réflexes, assez étrangers aux traditions, et que l'Europe avait contenus, pour les dernières générations, par la seule évidence de ses convictions; que des citoyens allaient partout renforcer, en Espagne, en Italie, en France, les partis de gauche. Des manifs, il y en a eu. Mais si peu importantes! Si déprimantes. Depuis bientôt deux ans, «l'Europe des peuples » brille par sa passivité. Elle peine à défendre ses valeurs, pour lesquelles certains de ses pères se sont fait tuer.
La suite sur le lien...
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Scénarios
PROSPECTIVES 2024 Reymond s'essaie à imaginer 2024.
En résumé :
La belle caste cosmopolite et ses serviteurs à cols blancs (grands fonctionnaires, notables... voir bobos (candaulisme pour ces derniers)), dans leurs tours d'ivoire du centre des grandes mégapoles mondialisées, servis par leurs grouillots issus des banlieues diversifiées et semi esclavagisés 2.0., lâchent la périphérie (cambrousse des déplorables perdants de la mondialisation heureuse, genre "brave new world") et les villes non intégrées dans le processus de globalisation des vainqueurs, pour se reconcentrer sur ce qui leur est vital : leur entre-soi métaverssel urbain et surprotégé.
Ca ressemble plus à un effondrement sur les derniers bastions de la globalisation intégrée, qu'à une grande victoire sur les déplorables (peuples cocus et pas contents).
La bonne nouvelle c'est que si on nous lâche, on aura peut être plus de bride. Enfin, sauf si oncle big brother y met son grain de sel.
L'agriculture, l'industrie et la production énergétique sont, encore et toujours, délaissées pour des activités économiques non essentielles. Le cosmopolite des villes mégapolisées a le gite et le couvert assurés, vous pensez bien. Pourtant, vous, déplorables des campagnes et autres shiteholes urbanisés, il vous faut bien bouffer et si la caste et l'état ne prévoient rien pour palier à ça, faudra vous bouger pour becter.
Pétrole, gaz, charbon, uranium en peak/pic de la mort qui tue.
La Russie, petite économie de rien du tout, avec PIB de puceau, met la branlée à l'Otan, 10 fois plus riche (en monnaie de singe et économie virtuelle de services d'eunuques) et plus peuplée.
L'immobilier chute.
Les crises politiques à l'horizon.
En résumé :
La belle caste cosmopolite et ses serviteurs à cols blancs (grands fonctionnaires, notables... voir bobos (candaulisme pour ces derniers)), dans leurs tours d'ivoire du centre des grandes mégapoles mondialisées, servis par leurs grouillots issus des banlieues diversifiées et semi esclavagisés 2.0., lâchent la périphérie (cambrousse des déplorables perdants de la mondialisation heureuse, genre "brave new world") et les villes non intégrées dans le processus de globalisation des vainqueurs, pour se reconcentrer sur ce qui leur est vital : leur entre-soi métaverssel urbain et surprotégé.
Ca ressemble plus à un effondrement sur les derniers bastions de la globalisation intégrée, qu'à une grande victoire sur les déplorables (peuples cocus et pas contents).
La bonne nouvelle c'est que si on nous lâche, on aura peut être plus de bride. Enfin, sauf si oncle big brother y met son grain de sel.
L'agriculture, l'industrie et la production énergétique sont, encore et toujours, délaissées pour des activités économiques non essentielles. Le cosmopolite des villes mégapolisées a le gite et le couvert assurés, vous pensez bien. Pourtant, vous, déplorables des campagnes et autres shiteholes urbanisés, il vous faut bien bouffer et si la caste et l'état ne prévoient rien pour palier à ça, faudra vous bouger pour becter.
Pétrole, gaz, charbon, uranium en peak/pic de la mort qui tue.
La Russie, petite économie de rien du tout, avec PIB de puceau, met la branlée à l'Otan, 10 fois plus riche (en monnaie de singe et économie virtuelle de services d'eunuques) et plus peuplée.
L'immobilier chute.
Les crises politiques à l'horizon.
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Sujets similaires
» Les scénarios de perspectives pour 2040 en Europe
» Vers une classification des scénarios
» Et maintenant qu'est ce qui peut arriver ? digressions érratiques en zone chaotique
» Ressources & liens divers
» "Collection" de scénarios économiques de différents experts
» Vers une classification des scénarios
» Et maintenant qu'est ce qui peut arriver ? digressions érratiques en zone chaotique
» Ressources & liens divers
» "Collection" de scénarios économiques de différents experts
Olduvaï :: Discussions générales (réservé aux membres s'étant présentés) :: Témoignages & discussions
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum