Quantité minimale de nourriture
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Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Préparation : nourriture & boisson :: Nourriture
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Quantité minimale de nourriture
Bonjour,
J'aurais voulu savoir si quelqu'un ayant des notions ou connaissances en nutrition avait un ordre d'idée du nombre minimal de nourriture (viande, légumes, féculents, etc.) par personne au niveau hebdomadaire ou journalier.
J'imagine qu'il y a des variantes selon le sexe et la corpulence...
ps: j'aurais bien posté cette question dans le topic prévu à cet effet mais n'étant pas Vi Aïe Hippie je suis dans l'impossibilité de le faire. A la limite si un modérateur pouvait le déplacé, je me ferais un plaisir de lire vos réponses.
++
Staaan
J'aurais voulu savoir si quelqu'un ayant des notions ou connaissances en nutrition avait un ordre d'idée du nombre minimal de nourriture (viande, légumes, féculents, etc.) par personne au niveau hebdomadaire ou journalier.
J'imagine qu'il y a des variantes selon le sexe et la corpulence...
ps: j'aurais bien posté cette question dans le topic prévu à cet effet mais n'étant pas Vi Aïe Hippie je suis dans l'impossibilité de le faire. A la limite si un modérateur pouvait le déplacé, je me ferais un plaisir de lire vos réponses.
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Staaan
staaan- Membre
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Petrus16- Membre Premium
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Re: Quantité minimale de nourriture
Dans la section nourriture, voir en particulier le fil sur les principes Mormon
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Quantité minimale de nourriture
Sur le site "autarcies.com" il est estimé dans le cas d'une alimentation quasiment vegetarienne qu'un individu aldulte a besoin d'un kilo de cereales/graines/legumes par jour soit environ 400kg pour un an avec une petite marge de souplesse et les semences necessaires aux cultures de l'année suivante !
il y a meme une estimation des differents categories (oleagineux, cereales, noix, tubercules, etc) et meme de la surface de terrain utilisée. Je te laisse le soins d'etudier tout ça !
il y a meme une estimation des differents categories (oleagineux, cereales, noix, tubercules, etc) et meme de la surface de terrain utilisée. Je te laisse le soins d'etudier tout ça !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Quantité minimale de nourriture
Merci à vous! j'ai de la lecture
staaan- Membre
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Emploi : col blanc
Date d'inscription : 07/03/2009
Re: Quantité minimale de nourriture
A noter qu'on peut vivre temporairement avec une quantité de nourriture bien inférieure au niveau normal de nourriture.
Néanmoins au bout de 24 heures de jeûne environ le corps commence à consommer ses propres protéines (muscles notamment), et pas seulement de la graisse comme on le pense souvent. On attaque donc ses propres muscles, ce qui n'est une bonne chose :
- ni dans une situation de survie ou d'autarcie, puisqu'on s'affaiblit ;
- ni non plus quand on veut perdre du poids volontairement (séjours marches et jeûne d'une semaine, et autres du même genre) : à la réalimentation on aura des fringales terribles pour tenter de reconstituer ces muscles ; tandis que, la masse musculaire ayant baissé, on consommera moins de calories donc on prendra plein de poids : la reprise de poids étant alors probablement supérieure au poids initial.
Il faut noter aussi que le manque de nourriture favorise (entre autres) la confusion mentale, la fatigue, le découragement, et l'hypothermie. Toutes choses qui ne sont pas favorables à la survie ! Néanmoins, on considère classiquement qu\'on peut vivre 3 semaines sans nourriture. A tempérer selon le niveau d'activité et la personne. Même dans une situation avec peu d'exercice physique, certaines personnes ont eu des complications mortelles en moins de 3 semaines de jêune, tandis que d'autres résistent 40 jours et plus.
Bref, se passer de nourriture ou ou en avoir des quantités très réduites est possible, mais à éviter en situation de survie ou de crise car néfaste pour le bon fonctionnement de l'organisme.
Sur ce sujet une thèse de médecine est particulièrement intéressante :
http://manipulations.fr/grevefaim.pdf
(même si le site peut paraître douteux, c'est bien le texte de la thèse en pdf, qu'on peut retrouver aussi dans un format html, moins pratique, mais sur le site fiable de l'université de Génève : unige.ch )
Néanmoins au bout de 24 heures de jeûne environ le corps commence à consommer ses propres protéines (muscles notamment), et pas seulement de la graisse comme on le pense souvent. On attaque donc ses propres muscles, ce qui n'est une bonne chose :
- ni dans une situation de survie ou d'autarcie, puisqu'on s'affaiblit ;
- ni non plus quand on veut perdre du poids volontairement (séjours marches et jeûne d'une semaine, et autres du même genre) : à la réalimentation on aura des fringales terribles pour tenter de reconstituer ces muscles ; tandis que, la masse musculaire ayant baissé, on consommera moins de calories donc on prendra plein de poids : la reprise de poids étant alors probablement supérieure au poids initial.
Il faut noter aussi que le manque de nourriture favorise (entre autres) la confusion mentale, la fatigue, le découragement, et l'hypothermie. Toutes choses qui ne sont pas favorables à la survie ! Néanmoins, on considère classiquement qu\'on peut vivre 3 semaines sans nourriture. A tempérer selon le niveau d'activité et la personne. Même dans une situation avec peu d'exercice physique, certaines personnes ont eu des complications mortelles en moins de 3 semaines de jêune, tandis que d'autres résistent 40 jours et plus.
Bref, se passer de nourriture ou ou en avoir des quantités très réduites est possible, mais à éviter en situation de survie ou de crise car néfaste pour le bon fonctionnement de l'organisme.
Sur ce sujet une thèse de médecine est particulièrement intéressante :
http://manipulations.fr/grevefaim.pdf
(même si le site peut paraître douteux, c'est bien le texte de la thèse en pdf, qu'on peut retrouver aussi dans un format html, moins pratique, mais sur le site fiable de l'université de Génève : unige.ch )
Dernière édition par Barnabé le Mar 24 Mar 2009 - 14:03, édité 2 fois
Barnabé- Membre Premium
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Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Il faut néanmoins préciser que cette attaque des muscles ne se fait que si... les muscles ne sont pas utilisés. Dans un jeûne le corps prend en priorité ce qui ne lui est pas vital ni utile (c'est d'ailleurs pour cela que le jeûne a des vertus thérapeutiques). Si le jeûne est accompagné d'utilisation de son cerveau et de ses muscles, c'est ailleurs que le corps piochera à condition que cela ne dure pas trop longtemps bien sûr. C'est dans cette optique que sont normalement fait les stages marche + jeûne et a priori, cela ne doit pas être dans une optique de perte de poids effectivement (illusoire comme tu le dis).
Pour ma part je ne trouve pas que le jeûne soit comparable à la grêve de la faim. Enfin cela ne devrait pas être comparable. Une grêve de la faim peut aller très loin, cela ne devrait jamais être le cas dans un jeûne (un jeune de 3 semaines est un jeûne thérapeutique et ne se fait normalement qu'avec un suivi médical - dès que le jeûne dépasse une semaine - en clinique spécialisée comme il en existe en Allemagne et avec un objectif médical). Il y a par ailleurs de nombreuses contrindication au jeûne.
Merci pour la thèse !
Pour ma part je ne trouve pas que le jeûne soit comparable à la grêve de la faim. Enfin cela ne devrait pas être comparable. Une grêve de la faim peut aller très loin, cela ne devrait jamais être le cas dans un jeûne (un jeune de 3 semaines est un jeûne thérapeutique et ne se fait normalement qu'avec un suivi médical - dès que le jeûne dépasse une semaine - en clinique spécialisée comme il en existe en Allemagne et avec un objectif médical). Il y a par ailleurs de nombreuses contrindication au jeûne.
Merci pour la thèse !
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Raffa a écrit:. Pour ma part je ne trouve pas que le jeûne soit comparable à la grêve de la faim. Enfin cela ne devrait pas être comparable. Une grêve de la faim peut aller très loin, cela ne devrait jamais être le cas dans un jeûne.
Physiologiquement le jeûne et la grève de la faim sont la même chose. Tout est question de durée, d'aménagements éventuels (consommation de bouillons, de compléments de vitamines, etc.), et de savoir si un effort physique est maintenu ou non pendant le jeûne.
Cf définition : http://www.cnrtl.fr/definition/jeune (avec un accent circonflexe sur le u mais le site refuse de le prendre dans un lien !). C'est un terme générique qui recouvre aussi bien les jeûnes volontaires (à but de santé [visant la détoxication, l'amaigrissement, etc.], spirituel [dans diverses religions] ou politique[grève de la faim]) que le jeûne subi (situation de manque de nourriture, famine).
Jeûne : privation partielle ou totale (à l'exception, le plus souvent, d'eau), forcée ou non, de toute alimentation pendant un certain temps
Si j'ai mis cette thèse en lien, c'est bien parce que toute la partie qui décrit les mécanismes physiologique du jeûne est applicable au jeûne en général.
Je ne vois pas de logique à distinguer jeûne et grève de la faim. Les bases physiologiques sont les mêmes.
Si j'ai mis cette thèse en lien, c'est justement parce qu'il y a un long rappel sur les bases physiologiques du jeûne, et que ces bases sont valables quel que soit le jeûne.
Il faut néanmoins préciser que cette attaque des muscles ne se fait que si... les muscles ne sont pas utilisés. Dans un jeûne le corps prend ce qui ne lui est pas vital ni utile (c'est d'ailleurs pour cela que le jeûne a des vertus thérapeutiques). Si le jeûne est accompagné d'utilisation de son cerveau et de ses muscles, c'est ailleurs que le corps piochera à condition que cela ne dure pas trop longtemps bien sûr
Je ne suis pas médecin, et je n'ai donc pas d'avis définitif sur la question, mais je pense que ce que tu affirmes est erronné et, comme à chaque fois qu'il est question de la santé, je ne trouve pas correct de faire de telles affirmations sans source fiable. Peux-tu citer une étude médicale à l'appui de tes propos ?
Déjà tu mets le cerveau et les muscles dans le même paquet. Or, le cerveau est constitué surtout de lipides, et le corps a des réserves importantes de lipides. Il n'y a donc pas de raisons d'attaquer rapidement le cerveau. En revanche il n'y a pas de réserves de protéines "inutiles" alors que le mécanisme physiologique du jeûne a besoin de protéines. Voici ce que dit la thèse sur ce sujet :
Comme il n'y a pas, à proprement parler, de réserves de protéines, le catabolisme de celles-ci pour la production de glucose passe forcément par une destruction tissulaire. Ce sont
les protéines viscérales et musculaires qui sont utilisées en premier, ce qui entraîne une atrophie progressive des muqueuses digestives et des muscles (15).
Et celà dès que sont épuisées les réserves de glycogène (24 heures).
Raffa a écrit:c'est ailleurs que le corps piochera à condition que cela ne dure pas trop longtemps bien sûr
Ah et quelles sont les réserves de protéines situées "ailleurs" dans lesquelles le corps peut piocher ? Si c'est dans les viscères c'est guère mieux. Toute la masse de protéines est utile, en général ! Vitale, non, mais utile, oui !
Un muscle peut très bien fonctionner avec moins de volume, si on lui demande un effort de fond (marche par exemple). L'argument "le corps conserve ce qui sert" ne me semble donc pas exclure une fonte partielle des muscles, même ceux sollicités. Une fonte des muscles n'est pas un problème en soi, puisque, comme l'indique aussi cette thèse, le jeûne ne laisse quasiment jamais de séquelles sur des durées assez courtes (7 à 10 jours). Mais cette fonte des muscles pose les problèmes que j'ai indiqué : affaiblissement pendant le jeûne, difficulté ultérieure à reconstituer cette masse musculaire, fringales...
Dernière édition par Barnabé le Mar 24 Mar 2009 - 14:06, édité 2 fois
Barnabé- Membre Premium
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Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Wow...
Bon je prendrais le temps de te répondre (et de sourcer, sache que je ne suis pas du genre à me baser sur des on dit ou les opinions des autres si j'ai répondu si vite c'est simplement que j'ai écrit sur le sujet du jeûne il y a 3 ans).
Concernant la première partie de ton message, j'ai bien dit "pour ma part je ne trouve pas" il s'agit bien du domaine de l'opinion et c'était présenté comme tel. Je trouve qu'on fait trop souvent l'amalgame entre les jeûneurs (de max une semaine mais plus souvent 1 à 3 jours) et les grévistes de la faim (même si d'un point de vue physiologique ce sont bien les mêmes processus mis en oeuvre, au début du moins). Une personne strictement contrindiquée au jeûne peut très faire une grêve de la faim pour une raison x ou y (ce qui est quasi du suicide) elle ne devrait, a priori, pas "faire un jeûne" comme on l'entend dans le grand public dans l'absolu.
Pour ce qui est du cerveau et des muscles je voulais juste dire par là qu'il s'agissait de rester actif pour limiter cela et effectivement il existe une fonte partielle. Mon message n'était pas en opposition avec le tien, peut être trop catégorique oui (mea culpa).
Par ailleurs je n'ai absolument rien contre le fait que tu ai mis cette thèse en lien qui me semble très intéressante et pertinente dans le cadre de ce sujet.
Il me semble, vu ta réaction, que ce thème te touche je prendrais donc le temps de te répondre posément mais il ne me semble pas avoir tenu des propos encourageant le jeûne ou mettant la santé des autres en danger.
Bon je prendrais le temps de te répondre (et de sourcer, sache que je ne suis pas du genre à me baser sur des on dit ou les opinions des autres si j'ai répondu si vite c'est simplement que j'ai écrit sur le sujet du jeûne il y a 3 ans).
Concernant la première partie de ton message, j'ai bien dit "pour ma part je ne trouve pas" il s'agit bien du domaine de l'opinion et c'était présenté comme tel. Je trouve qu'on fait trop souvent l'amalgame entre les jeûneurs (de max une semaine mais plus souvent 1 à 3 jours) et les grévistes de la faim (même si d'un point de vue physiologique ce sont bien les mêmes processus mis en oeuvre, au début du moins). Une personne strictement contrindiquée au jeûne peut très faire une grêve de la faim pour une raison x ou y (ce qui est quasi du suicide) elle ne devrait, a priori, pas "faire un jeûne" comme on l'entend dans le grand public dans l'absolu.
Pour ce qui est du cerveau et des muscles je voulais juste dire par là qu'il s'agissait de rester actif pour limiter cela et effectivement il existe une fonte partielle. Mon message n'était pas en opposition avec le tien, peut être trop catégorique oui (mea culpa).
Par ailleurs je n'ai absolument rien contre le fait que tu ai mis cette thèse en lien qui me semble très intéressante et pertinente dans le cadre de ce sujet.
Il me semble, vu ta réaction, que ce thème te touche je prendrais donc le temps de te répondre posément mais il ne me semble pas avoir tenu des propos encourageant le jeûne ou mettant la santé des autres en danger.
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Raffa a écrit:"faire un jeûne" comme on l'entend dans le grand public dans l'absolu.
OK, donc tu disais jeûne pour évoquer "jeûne volontaire de courte durée", et dans ce cas c'est effectivement différent d'une grève de la faim. Encore que, il existe aussi des grèves de la faim à durée limitée et sous contrôle médical, et dans ce cas c'est vraiment très similaire au niveau physiologique.
Mais, comme je l'ai rappelé, le mot jeûne est un terme générique, et c'est pour ça que je ne comprenais pas que tu sépares deux choses essentiellement identiques du point de vue physiologique. Problème de vocabulaire.
Il faudrait donc que tu précises que tu parles du "jeûne volontaire de courte durée". Même si ça semble un peu artificiel comme ça, tous les termes comptent dans cette expression, car des gens se sont abîmé la santé en faisant des jeûnes, certes volontaires, mais trop longs ou pas encadrés médicalement.
Il est clair qu'un jeûne volontaire de court durée, et de préférence sous surveillance médicale, est différent et a priori non dangereux. Encore que, reste à définir le terme "courte durée". J'ai déjà lu des choses sur les bienfaits et l'absence de dangers des jeûnes volontaires de courte durée et je suis tout disposé à en lire d'autres.
Je n'ai pas d'opposition a priori à cette pratique, si ce n'est l'argument qu'un stage de type jeûne + marche n'est guère conseillé pour perdre du poids : "à la réalimentation on aura des fringales terribles pour tenter de reconstituer ces muscles ; tandis que, la masse musculaire ayant baissé, on consommera moins de calories donc on prendra plein de poids : la reprise de poids étant alors probablement supérieure au poids initial." (entendu à peu près tel quel de la bouche d'un diététicien, à propos d'un stage d'une semaine marche + jeûne avec juste un peu de bouillon de légumes). Ca n'empêche pas qu'on puisse éventuellement y trouver d'autres bienfaits, de type détoxication ou gain de sérénité.
En tout cas, ma première intervention était plutôt positive, dans le sens : "il est rassurant de savoir qu'en cas de besoin, on peut passer plusieurs jours sans manger ou avec une alimentation limitée". Et c'est bien ce que confirme la thèse : en général, pas de gros problème la première semaine, a part des malaises mineurs possibles et une fonte corporelle.
Il me semble, vu ta réaction, que ce thème te touche je prendrais donc le temps de te répondre posément mais il ne me semble pas avoir tenu des propos encourageant le jeûne ou mettant la santé des autres en danger.
Ca ne me touche pas plus que d'autres, c'est juste qu'il faut faire gaffe à ce qu'on dit dans le domaine de la santé.
J'ai déjà lu sur un autre forum quelqu'un qui disait "on peut rester 40 jours sans manger sans danger", et ça m'avait fait bondir. Ce genre d'affirmation (sans commune mesure avec la tienne) me semble franchement dangereuse et trompeuse.
En particulier, en situation de survie, le manque de nourriture peut entraîner, comme indiqué, fatigue, découragement, hypothermie, malaises, etc. Je précise que ces réactions physiologiques vont dépendre des personnes, bien sûr, et ne se manifesteront pas systématiquement.
Cela relativise le "on survit 3 heures sans régulation thermique, 3 semaines sans manger" : car, une protection thermique normale peut s'avérer insuffisante à une personne mal nourrie, qui va passer plus vite en hypothermie. Par exemple, j'ai fait l'expérience (et d'autres personnes le relatent aussi le forum de DM) que lors d'un bivouac en hiver, on a beaucoup plus froid au petit matin si on n'a pas pris un repas copieux la veille.
Je prends donc la peine de mentionner cela car ces inconvénients peuvent rapidement devenir dangereux voire mortels en situation de survie, où on peut tout à fait cumuler jeûne involontaire + blessure + efforts importants + situation de choc psychologique + climat froid avec protection thermique limite ou insuffisante + manque de sommeil.
Tu comprends que dans une telle situation limite, le jeûne, volontaire ou subi, peut rapidement contribuer à faire la différence entre survie ou mort par hypothermie ou par accident. Or, on est dans un forum de survivalistes, donc il me semble que le jeûne volontaire et médicalement encadré dans un contexte de relatif confort par ailleurs ne peut pas être notre hypothèse de travail implicite, car il n'est pas conforme aux situations auxquelles nous nous préparons !
J'essaie seulement de dispenser une info précise, mesurée, et complète pour que chacun puisse au mieux apprécier les risques et les conséquences, selon le contexte.
Barnabé- Membre Premium
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Merci d'avoir assoupli tes messages précédents.
Bien... je vois que nous sommes d'accord et qu'il s'agit encore des problèmes de communication classique : sens des termes et intention.
Donc les choses allant mieux en les disant, je reprécise mon intention de départ : il ne s'agissait pas de mettre en cause ce que tu disais ou de critiquer le document fourni mais bien d'apporter des précisions que je jugeais utile dans le cadre de ce fil et de ce forum de survivaliste.
Néanmoins il est évident que j'ai répondu de manière assez catégorique en réponse à ton tout autant catégorique "marche + jêune et autres conneries du genre" que tu as modifié depuis. Il m'a semblé y voir un jugement de valeur à l'emporte pièce et j'ai voulu préciser en quoi la marche n'était pas forcément une connerie lors d'un jeûne et préciser aussi qu'en dehors des massmédias, le jeûne n'a pas pour but premier de perdre du poids.
Autrement dit je pensais utile de dire que si un jeûne provisoire, volontaire ou non, se présente, il vaut mieux rester modérément actif (pour chercher de la nourriture par exemple ) que de s'allonger dans un coin en pensant s'"économiser". Ce n'était d'ailleurs pas en contradiction avec la thèse dont tu parles
D'autres part il s'agissait aussi d'attirer l'attention sur le fait qu'il est important, pour moi, de savoir de quoi on parle quand on parle de jeûne. Un jeûne de grêve de la faim n'est pas comparable selon moi a un jeûne diététique (le jeûne habituel pratiqué par des millions de gens et qui dure de 1 à 7 jours qui recouvre lui même une dizaine de pratiques différentes) ou un jeûne thérapeutique sous suivi médical (au delà d'une semaine, en général de max 3 semaines voire dans certains cas de 40 jours). Or tu mélangeais le tout dans ton premier post (en te basant avec raison sur le sens générique de jeûne). Dans ta dernière intervention tu reconnais que la distinction peut-être importante. Nous sommes donc d'accord.
Ceci dit j'ai suffisamment insisté à plusieurs reprise dans mon premier post sur la durée du jeûne pour qu'il me semble suffisament clair que je parlais de jeûne de courte durée (en l'occurence volontaire ou non).
Sinon je suis tout à fait d'accord avec l'essentiel de ce que tu dis et je n'ai pas eu l'impression de le mettre en cause. Je garderai mes précisions pour moi la prochaine fois si je sais que je n'aurais pas le temps de me lancer dans un débat à coup de références bibliographiques (en matière de jeûne on trouvera dans la littérature scientifique tout et son contraire, comme le dit bien ta thèse d'ailleurs les auteurs ayant obtenus certains résultats contradictoires avec les résultats antérieurs).
Je n'ai pas beaucoup de temps et il m'en faudrait vraiment pour expliquer tout ce que j'ai à dire sur le sujet du "jeûne" et d'un apport minimal de nourriture et j'avoue que le début de ce débat ne me donne pas envie de le poursuivre et que cela peut largement devenir HS. Peut-être en déplaçant le sujet ailleurs...
Mais il faut savoir que l'on regroupe sous le terme de jeûne des pratiques
extrêmement diverses. Les études médicales sont rares simplement parceque la médecine occidentale n'accordait que peu d'intérêt aux vertus thérapeutiques du jeûne, voire le confondait avec l'inanition, la malnutrition, la dénutrition et que les études cliniques coûtent cher. Il y a donc eu quelques études sur les grêves de la faim collectives puisque les équipes médicales y sont présentes en général, quelques raports d'accidents lors de jeûnes pratiqués n'importe comment et évidemment toute la littérature sur la malnutrition, l'anorexie etc.
En parallèle il y a les médecins et nutritionnistes (occidentaux ou non) qui ont utilisés sciemment le jeûne contre vents et marées, avec des protocoles précis, et qui ont publié leurs résultats sous différentes formes, les résultats publiés par les cliniques spécialisés comme il y en a aux USA, au Canada, en Australie, en Suisse ou en Allemagne. Cette documentation est mesistimée (si pas totalement inconnue) par la communauté médicale pour les mêmes raisons que celles données précédemment. Elle concerne pourtant les observations compilées de milliers de jeûneurs volontaires et encadrés, pendant des années. Pour moi c'est loin d'être à jeter, mais je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Ces livres sérieux sont disponibles au milieu de toute la "littérature de gare" sans intérêt qui a fleuri sur ce genre de sujet.
Néanmoins il est intéressant de constater que les recherches sur le
vieillissement (qui est très financée en occident...) ont amené les chercheurs, particulièrement depuis 5-6 ans, à constater sans aucun doute possible que le jeûne intermittent, le jeûne partiel ou la restriction calorique augmente la durée et la qualité de vie et a de nombreux effets bénéfiques, protecteur et réparateur à différents niveaux dans l'organisme. L'effet de la restriction calorique semble être globalement le même que le jeûne intermitent. La RC concernée est en général une ration normale diminuée de 30-40%, un jeûne intermitent c'est par exemple manger normalement mais un jour sur 2, ou un jeûne hebdomadaire d'un jour. Cela a été démontré chez de très nombreuses espèces animales, jusqu'aux singes. les études sur l'homme commencent juste (mais c'est difficile d'étudier ce genre de choses chez l'homme).
Donc on en est qu'au début pour comprendre les mécanismes mis en oeuvre lors d'un jeûne ou d'une restriction calorique, mais il est désormais certain que cela intéresse grandement la médecine et que cela a, contre tout attente, plus d'effets bénéfiques que négatifs, l'équilibre alimentaire restant plus important que la quantité et le nombre de calories (dont l'apport minimum en fonction de l'âge et du sexe reste en fait à définir à la lumière de ces résultats).
Autres précisions, l'activité de digestion consomme 30% d'énergie, 30% qui sont économisées lors d'un jeûne. La prise de jus de légumes ou jus de fruits, de bouillon, les monodiètes, le thé et les tisanes sucrés etc. (qui sont présent dans l'essentiel des jeûnes volontaires de courte durée) apportent des hydrates de carbone à l'organisme qui lui permettent d'économiser ses protéines (si y'a apport de sucre y'a pas besoin de prendre dans les proteines, ou moins) ainsi que sels minéraux, oligoéléments et vitamines.
Pour ce qui est de l'autolyse spécifique ("digérer" d'abord ce dont le corps n'a pas besoin), ce n'est pas si extraordinaire Je donne l'exemple classique du développement des amphibiens, qui ont une grande queue et des petites pattes quand ils sont jeunes, et des grandes pattes et pas de queue à l'âge adulte. Lors de sa dernière transformation le tétard ne s'alimente pas, il fait une autolyse de sa queue. A propos d'animaux : les insectes en métamorphoses, les animaux en rut, les animaux en migration, les animaux malades... ne s'alimentent pas. Et un homme malade aurait tendance spontanément à faire de même... cela n'est peut-être pas si débile que ça. La plupart des animaux en bonne santé, dont l'homme, sont adaptés à vivre des périodes
de disettes allant parfois jusqu'à un mois sans cesser leur activité. Mais là encore il me faudrait des heures pour détailler et argumenter.
Mais des protéines contenues dans des tissus inutiles il ne faut pas croire, il y en a plus qu'on ne le pense. Un organisme, même en bonne santé, est très loin d'être "parfait". Que ce soit du tissus cicatriciel de certaines petites blessures anciennes, des kystes et nodules, des petites tumeurs bénines, des cellules malades etc.
En cas de jeûne de longue durée le coeur et les testicules ne sont pas touchés... De nombreux jeûneurs ont constaté la disparition de verrues ou de nodules. Moi même je peux témoigner de cela pour l'avoir constater sur moi sur une excroissance que j'avais au niveau du haut des fesses, un genre de vieux reste de queue , qui est la première à avoir disparue avant que je ne commence à fondre (je ne pratique pas le jeûne je précise, il m'est d'ailleurs contrindinqué vu mon indice de masse corporelle, mais la restriction calorique oui par la force des choses, mon centre de la faim et de la satiété ne fonctionne pas comme il faut depuis des années à cause d'un problème de santé. J'aurais à témoigner de pas mal de choses à ce sujet qui pourrait intéressé un survivaliste mais bon comme dit ailleurs je ne tiens pas à étaler ma situation ici).
Concernant des références en appui de mes propos et pistes de réflexion, lire par exemple (ce ne sont que des exemples j'ai une biblio de plusieurs pages).
Tout ceci n'est pas pour te contredire ni lancer une polémique ou un débat houleux mais d'expliquer mon propos. je ne tiens à convaincre personne de quoique ce soit ni à encourager qui que ce soit à faire des jeûnes ou à diminuer son apport calorique. J'ai moi même mis des années et des heures de lectures pour me faire mon propre avis sur la question. Je constate sur moi même que gérer une restriction calorique n'est pas simple. Et il faudra encore des années de recherche avant d'avoir des réponses plus claires et définitives.
Bien... je vois que nous sommes d'accord et qu'il s'agit encore des problèmes de communication classique : sens des termes et intention.
Donc les choses allant mieux en les disant, je reprécise mon intention de départ : il ne s'agissait pas de mettre en cause ce que tu disais ou de critiquer le document fourni mais bien d'apporter des précisions que je jugeais utile dans le cadre de ce fil et de ce forum de survivaliste.
Néanmoins il est évident que j'ai répondu de manière assez catégorique en réponse à ton tout autant catégorique "marche + jêune et autres conneries du genre" que tu as modifié depuis. Il m'a semblé y voir un jugement de valeur à l'emporte pièce et j'ai voulu préciser en quoi la marche n'était pas forcément une connerie lors d'un jeûne et préciser aussi qu'en dehors des massmédias, le jeûne n'a pas pour but premier de perdre du poids.
Autrement dit je pensais utile de dire que si un jeûne provisoire, volontaire ou non, se présente, il vaut mieux rester modérément actif (pour chercher de la nourriture par exemple ) que de s'allonger dans un coin en pensant s'"économiser". Ce n'était d'ailleurs pas en contradiction avec la thèse dont tu parles
Première semaine de grève
Le jeûne est bien toléré malgré la sensation de faim et les spasmes gastriques, qui disparaissent généralement après quelques jours, quelquefois après une ou deux semaines. Le taux de glucose dans le sang baisse initialement pour redevenir stable un peu en dessous du niveau normal. La perte quotidienne de poids est en moyenne de 660 g/jour. L'exercice physique est tout à fait possible ; le gréviste encourt peu de risques à condition de s'hydrater suffisamment (8).
D'autres part il s'agissait aussi d'attirer l'attention sur le fait qu'il est important, pour moi, de savoir de quoi on parle quand on parle de jeûne. Un jeûne de grêve de la faim n'est pas comparable selon moi a un jeûne diététique (le jeûne habituel pratiqué par des millions de gens et qui dure de 1 à 7 jours qui recouvre lui même une dizaine de pratiques différentes) ou un jeûne thérapeutique sous suivi médical (au delà d'une semaine, en général de max 3 semaines voire dans certains cas de 40 jours). Or tu mélangeais le tout dans ton premier post (en te basant avec raison sur le sens générique de jeûne). Dans ta dernière intervention tu reconnais que la distinction peut-être importante. Nous sommes donc d'accord.
Ceci dit j'ai suffisamment insisté à plusieurs reprise dans mon premier post sur la durée du jeûne pour qu'il me semble suffisament clair que je parlais de jeûne de courte durée (en l'occurence volontaire ou non).
Sinon je suis tout à fait d'accord avec l'essentiel de ce que tu dis et je n'ai pas eu l'impression de le mettre en cause. Je garderai mes précisions pour moi la prochaine fois si je sais que je n'aurais pas le temps de me lancer dans un débat à coup de références bibliographiques (en matière de jeûne on trouvera dans la littérature scientifique tout et son contraire, comme le dit bien ta thèse d'ailleurs les auteurs ayant obtenus certains résultats contradictoires avec les résultats antérieurs).
Je n'ai pas beaucoup de temps et il m'en faudrait vraiment pour expliquer tout ce que j'ai à dire sur le sujet du "jeûne" et d'un apport minimal de nourriture et j'avoue que le début de ce débat ne me donne pas envie de le poursuivre et que cela peut largement devenir HS. Peut-être en déplaçant le sujet ailleurs...
Mais il faut savoir que l'on regroupe sous le terme de jeûne des pratiques
extrêmement diverses. Les études médicales sont rares simplement parceque la médecine occidentale n'accordait que peu d'intérêt aux vertus thérapeutiques du jeûne, voire le confondait avec l'inanition, la malnutrition, la dénutrition et que les études cliniques coûtent cher. Il y a donc eu quelques études sur les grêves de la faim collectives puisque les équipes médicales y sont présentes en général, quelques raports d'accidents lors de jeûnes pratiqués n'importe comment et évidemment toute la littérature sur la malnutrition, l'anorexie etc.
En parallèle il y a les médecins et nutritionnistes (occidentaux ou non) qui ont utilisés sciemment le jeûne contre vents et marées, avec des protocoles précis, et qui ont publié leurs résultats sous différentes formes, les résultats publiés par les cliniques spécialisés comme il y en a aux USA, au Canada, en Australie, en Suisse ou en Allemagne. Cette documentation est mesistimée (si pas totalement inconnue) par la communauté médicale pour les mêmes raisons que celles données précédemment. Elle concerne pourtant les observations compilées de milliers de jeûneurs volontaires et encadrés, pendant des années. Pour moi c'est loin d'être à jeter, mais je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Ces livres sérieux sont disponibles au milieu de toute la "littérature de gare" sans intérêt qui a fleuri sur ce genre de sujet.
Néanmoins il est intéressant de constater que les recherches sur le
vieillissement (qui est très financée en occident...) ont amené les chercheurs, particulièrement depuis 5-6 ans, à constater sans aucun doute possible que le jeûne intermittent, le jeûne partiel ou la restriction calorique augmente la durée et la qualité de vie et a de nombreux effets bénéfiques, protecteur et réparateur à différents niveaux dans l'organisme. L'effet de la restriction calorique semble être globalement le même que le jeûne intermitent. La RC concernée est en général une ration normale diminuée de 30-40%, un jeûne intermitent c'est par exemple manger normalement mais un jour sur 2, ou un jeûne hebdomadaire d'un jour. Cela a été démontré chez de très nombreuses espèces animales, jusqu'aux singes. les études sur l'homme commencent juste (mais c'est difficile d'étudier ce genre de choses chez l'homme).
Donc on en est qu'au début pour comprendre les mécanismes mis en oeuvre lors d'un jeûne ou d'une restriction calorique, mais il est désormais certain que cela intéresse grandement la médecine et que cela a, contre tout attente, plus d'effets bénéfiques que négatifs, l'équilibre alimentaire restant plus important que la quantité et le nombre de calories (dont l'apport minimum en fonction de l'âge et du sexe reste en fait à définir à la lumière de ces résultats).
Autres précisions, l'activité de digestion consomme 30% d'énergie, 30% qui sont économisées lors d'un jeûne. La prise de jus de légumes ou jus de fruits, de bouillon, les monodiètes, le thé et les tisanes sucrés etc. (qui sont présent dans l'essentiel des jeûnes volontaires de courte durée) apportent des hydrates de carbone à l'organisme qui lui permettent d'économiser ses protéines (si y'a apport de sucre y'a pas besoin de prendre dans les proteines, ou moins) ainsi que sels minéraux, oligoéléments et vitamines.
Pour ce qui est de l'autolyse spécifique ("digérer" d'abord ce dont le corps n'a pas besoin), ce n'est pas si extraordinaire Je donne l'exemple classique du développement des amphibiens, qui ont une grande queue et des petites pattes quand ils sont jeunes, et des grandes pattes et pas de queue à l'âge adulte. Lors de sa dernière transformation le tétard ne s'alimente pas, il fait une autolyse de sa queue. A propos d'animaux : les insectes en métamorphoses, les animaux en rut, les animaux en migration, les animaux malades... ne s'alimentent pas. Et un homme malade aurait tendance spontanément à faire de même... cela n'est peut-être pas si débile que ça. La plupart des animaux en bonne santé, dont l'homme, sont adaptés à vivre des périodes
de disettes allant parfois jusqu'à un mois sans cesser leur activité. Mais là encore il me faudrait des heures pour détailler et argumenter.
Mais des protéines contenues dans des tissus inutiles il ne faut pas croire, il y en a plus qu'on ne le pense. Un organisme, même en bonne santé, est très loin d'être "parfait". Que ce soit du tissus cicatriciel de certaines petites blessures anciennes, des kystes et nodules, des petites tumeurs bénines, des cellules malades etc.
En cas de jeûne de longue durée le coeur et les testicules ne sont pas touchés... De nombreux jeûneurs ont constaté la disparition de verrues ou de nodules. Moi même je peux témoigner de cela pour l'avoir constater sur moi sur une excroissance que j'avais au niveau du haut des fesses, un genre de vieux reste de queue , qui est la première à avoir disparue avant que je ne commence à fondre (je ne pratique pas le jeûne je précise, il m'est d'ailleurs contrindinqué vu mon indice de masse corporelle, mais la restriction calorique oui par la force des choses, mon centre de la faim et de la satiété ne fonctionne pas comme il faut depuis des années à cause d'un problème de santé. J'aurais à témoigner de pas mal de choses à ce sujet qui pourrait intéressé un survivaliste mais bon comme dit ailleurs je ne tiens pas à étaler ma situation ici).
Concernant des références en appui de mes propos et pistes de réflexion, lire par exemple (ce ne sont que des exemples j'ai une biblio de plusieurs pages).
- jeûne et physiologie
- jeûne et métabolisme
- Bien veillir la nutrition clé de la longévité
- Jeûne (passeport santé)
- Alternate-day fasting and chronic disease prevention: a review of human and animal trials.
- ENERGY INTAKE, MEAL FREQUENCY, AND HEALTH: A Neurobiological Perspective
- Overview of caloric restriction and ageing
- Caloric restriction and intermittent fasting: Two potential diets for successful brain aging
- Beneficial effects of intermittent fasting and caloric restriction on the cardiovascular and cerebrovascular systems.
- Fasting may boost recovery from spinal injury
- Starving before chemotherapy could save more lives
- Le jeûne protège les cellules saines des souris contre la chimiothérapie
- Fasting is good for the heart
- Interaction du jeûne intermittent sur les effets cytotoxiques rénaux du nickel chez le rat pubère
- Effects of calorie restriction on thymocyte growth, death and maturation
- Calorie restriction, aging, and cancer prevention: mechanisms of action and applicability to humans.
Tout ceci n'est pas pour te contredire ni lancer une polémique ou un débat houleux mais d'expliquer mon propos. je ne tiens à convaincre personne de quoique ce soit ni à encourager qui que ce soit à faire des jeûnes ou à diminuer son apport calorique. J'ai moi même mis des années et des heures de lectures pour me faire mon propre avis sur la question. Je constate sur moi même que gérer une restriction calorique n'est pas simple. Et il faudra encore des années de recherche avant d'avoir des réponses plus claires et définitives.
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Un peu a coté mais bon, je témoigne comme je peux. Dans les forums de sports d'endurance on parle beaucoup d'entraînement à jeun, loué et contesté à la fois. Pour moi qui fait attention à ma nourriture à vie, tout excès me met en difficulté digesive. Or j'ai remarqué d'une manière sure qu'un entrainement à jeun de natation (1 heure normal) ou vélo (une heure trente moins que normal) me "purgeait" et supprimait toute pesanteur, sensation d'écoeurement ou autre symptomes. Je pars lesté d'un grand verre d'eau fraîche puis d'un bol de café chicorée sans sucre ni lait. Pour le vélo le bidon habituel d'eau plate sur le vélo. Au retour, un complément léger pain (80 g) margarine allégée (1 noisette) 1 fruit ou yaourt soit mon petit déjeuner habituel.
Invité- Invité
Re: Quantité minimale de nourriture
Raffa : post super intéressant, merci.
Je soulignerais juste, encore une fois, la différence entre la vie quotidienne et une situation de survie. Une personne sédentaire va effectivement avoir intérêt pour sa santé et sa longévité à manger moins, à réduire sa ration de protéines animales, de lipides saturés, d'hydrates de carbone, etc...
La même personne qui doit soudainement trimer ou marcher 10 heures par jour dans un milieu hostile et froid, parce qu'elle est perdue ou que sais-je, va voir ses besoins en calories exploser. Et même si le corps est potentiellement capable de faire face à un jeûne forcé pendant une semaine, cela lui cause tout de même une baisse de ses chances de survie à cause de "fatigue, découragement, hypothermie, malaises, etc. " déjà cités. En termes de probabilités de survie, je pense qu'elle a intérêt à manger beaucoup pendant cette période de situation hostile, même si ces aliments sont très peu diététiques... avec deux nuances :
- ne pas manger des produits avariés, inconnus, ou potentiellement toxiques : une intoxication ou une grosse chiasse sont encore plus invalidantes que de ne pas manger du tout ;
- la digestion demande de l'eau, surtout pour les produits "concentrés" (beaucoup moins pour les fruits, légumes, herbes comestibles). Toujours en situation de survie, il faut donc éviter de manger beaucoup, voire de manger du tout, si on manque d'eau.
Soit dit en passant, personellement, je suis surtout intéressé, non pas par le jeûne total, mais par les régimes tendant à se rapprocher de l'alimentation préhistorique, y compris les monodiètes temporaires genre cure de raisin. Dans la vie quotidienne, hors situation de survie, naturellement.
Pour le jeûne intermittent, dans notre monde qui tend vers l'obésité, je suis un peu plus sceptique à cause du risque de yoyo et fringales associées. Autrement dit, c'est très bien dans l'absolu, mais ça risque de mettre à rude épreuve la volonté de gens qui ont déjà un problème avec l'alimentation. Sans doute y a-t-il des infos là-dessus dans la littérature : à moi de faire l'effort de me documenter davantage.
Je soulignerais juste, encore une fois, la différence entre la vie quotidienne et une situation de survie. Une personne sédentaire va effectivement avoir intérêt pour sa santé et sa longévité à manger moins, à réduire sa ration de protéines animales, de lipides saturés, d'hydrates de carbone, etc...
La même personne qui doit soudainement trimer ou marcher 10 heures par jour dans un milieu hostile et froid, parce qu'elle est perdue ou que sais-je, va voir ses besoins en calories exploser. Et même si le corps est potentiellement capable de faire face à un jeûne forcé pendant une semaine, cela lui cause tout de même une baisse de ses chances de survie à cause de "fatigue, découragement, hypothermie, malaises, etc. " déjà cités. En termes de probabilités de survie, je pense qu'elle a intérêt à manger beaucoup pendant cette période de situation hostile, même si ces aliments sont très peu diététiques... avec deux nuances :
- ne pas manger des produits avariés, inconnus, ou potentiellement toxiques : une intoxication ou une grosse chiasse sont encore plus invalidantes que de ne pas manger du tout ;
- la digestion demande de l'eau, surtout pour les produits "concentrés" (beaucoup moins pour les fruits, légumes, herbes comestibles). Toujours en situation de survie, il faut donc éviter de manger beaucoup, voire de manger du tout, si on manque d'eau.
Soit dit en passant, personellement, je suis surtout intéressé, non pas par le jeûne total, mais par les régimes tendant à se rapprocher de l'alimentation préhistorique, y compris les monodiètes temporaires genre cure de raisin. Dans la vie quotidienne, hors situation de survie, naturellement.
Pour le jeûne intermittent, dans notre monde qui tend vers l'obésité, je suis un peu plus sceptique à cause du risque de yoyo et fringales associées. Autrement dit, c'est très bien dans l'absolu, mais ça risque de mettre à rude épreuve la volonté de gens qui ont déjà un problème avec l'alimentation. Sans doute y a-t-il des infos là-dessus dans la littérature : à moi de faire l'effort de me documenter davantage.
Dernière édition par Barnabé le Mer 25 Mar 2009 - 17:45, édité 1 fois
Barnabé- Membre Premium
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Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Quantité minimale de nourriture
Barnabé a écrit:
Soit dit en passant, personellement, je suis surtout intéressé, non pas par le jeûne total, mais par les régimes tendant à se rapprocher de l'alimentation préhistorique, y compris les monodiètes temporaires genre cure de raisin. Dans la vie quotidienne, hors situation de survie, naturellement.
Moi c'est aussi ce que j'aimerais pouvoir réaliser. Un régime alimentaire me permettant d'avoir JUSTE ce dont j'ai besoin pour une vie plutôt sédentaire avec un peu de sport. Pour qu'en cas de situation de survie je ne sois pas trop démoralisé par le "trop peu de nourriture".
Mais après faut surement voir un spécialiste.
staaan- Membre
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Localisation : Région parisienne
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Date d'inscription : 07/03/2009
Re: Quantité minimale de nourriture
staaan a écrit: Un régime alimentaire me permettant d'avoir JUSTE ce dont j'ai besoin pour une vie plutôt sédentaire avec un peu de sport. Pour qu'en cas de situation de survie je ne sois pas trop démoralisé par le "trop peu de nourriture".
C'est à rapprocher de ce topic là
Petrus.
Petrus16- Membre Premium
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