Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Bsr,
je suis de l'avis de Wasicun, chasser nécessite un savoir qui ne peut s'apprendre au débotté ( je parle aux armes à feu pas à l'arc ou à l'arbalète, je ne connais pas).
le PG tradi (faisans, lapins, lièvres etc..) ne coure pas les bois, il est plus fréquent d'y voir des traces de gros (chevreuils ou sangliers) mais les prélever demande pas mal de patience et de connaissance.
Après il reste les oiseaux (grives, merles, geais, pigeons et autres) et là une 4,5 de bonne marque suffit amplement et les plombs sont très bon marché, seul obligation (en France) déclarer les armes de plus de 10joules de puissance.
Pour avoir une idée de leur efficacité, il y a des vidéos sur les sites idoines, sachant que l'ensemble arme+lunette ( d'une marque correcte) vaut largement le prix d'un 12 standard.
A+
je suis de l'avis de Wasicun, chasser nécessite un savoir qui ne peut s'apprendre au débotté ( je parle aux armes à feu pas à l'arc ou à l'arbalète, je ne connais pas).
le PG tradi (faisans, lapins, lièvres etc..) ne coure pas les bois, il est plus fréquent d'y voir des traces de gros (chevreuils ou sangliers) mais les prélever demande pas mal de patience et de connaissance.
Après il reste les oiseaux (grives, merles, geais, pigeons et autres) et là une 4,5 de bonne marque suffit amplement et les plombs sont très bon marché, seul obligation (en France) déclarer les armes de plus de 10joules de puissance.
Pour avoir une idée de leur efficacité, il y a des vidéos sur les sites idoines, sachant que l'ensemble arme+lunette ( d'une marque correcte) vaut largement le prix d'un 12 standard.
A+
billebaude- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
En Angleterre où les armes à feu sont quasi interdites on vends des carabine à air comprimé plus puissantes qu'en France: cal 5.5 diabolos et 6.35 à jupe plastique mais c'est cher (catalogue Kettner il y a qq années).
Ces calibres permettent un tir de précison à 50 mètre sous abri.
A l'origine le 5.5 à air comprimé aurait été crée pour la destruction des rats dans les entrepots d'aliments en Inde sans avoir à trop se préocuper des trajectoires. C'est gros un rat indien.
Ces calibres permettent un tir de précison à 50 mètre sous abri.
A l'origine le 5.5 à air comprimé aurait été crée pour la destruction des rats dans les entrepots d'aliments en Inde sans avoir à trop se préocuper des trajectoires. C'est gros un rat indien.
Invité- Invité
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
En situation de survie la chasse c'est bien... Mais les pièges c'est mieux.
Je m'explique :
apprendre a posez des pièges vous pouvez le faire peinard dans votre jardin dans un premier temps,
ils existe une grande panoplie de pièges bon marché ou a faire soit même. Bien moins contraignant que l'achat d'une arme a feu.
Vous gagnez un temps fou comparez a la chasse. La ration énergie dépensé / protéine ramené a la maison est bien meilleure. Vous partez le sir posez vos pièges. Le matin vous les relevés et voila. (attention quelque fois il faut savoir achever (servir est le terme exact, mais achevé est plus explicite pour les néophytes) le gibier, et cela ne supprime pas le problème de la découpe, il faut aprendre avant )
Et n'oubliez pas, on peut également piéger du poisson !
Toutefois il est bon de partir poser et relever ses piéges avec une petite arme de chasse, pour servir le gibier piéger ou s'occuper d'une opportunité
Attention en france le piégage est tres réglementé, on a pas le droit de jouer au trappeur comme cela !
Je m'explique :
apprendre a posez des pièges vous pouvez le faire peinard dans votre jardin dans un premier temps,
ils existe une grande panoplie de pièges bon marché ou a faire soit même. Bien moins contraignant que l'achat d'une arme a feu.
Vous gagnez un temps fou comparez a la chasse. La ration énergie dépensé / protéine ramené a la maison est bien meilleure. Vous partez le sir posez vos pièges. Le matin vous les relevés et voila. (attention quelque fois il faut savoir achever (servir est le terme exact, mais achevé est plus explicite pour les néophytes) le gibier, et cela ne supprime pas le problème de la découpe, il faut aprendre avant )
Et n'oubliez pas, on peut également piéger du poisson !
Toutefois il est bon de partir poser et relever ses piéges avec une petite arme de chasse, pour servir le gibier piéger ou s'occuper d'une opportunité
Attention en france le piégage est tres réglementé, on a pas le droit de jouer au trappeur comme cela !
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il ne s'agit pas de savoir si l'eau est froide,
il faut traverser.(St exupery)
supercureuil- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Je vais essayer de prendre mes pincettes ...
Je rajouterai donc que la chasse à l'arc ou à l'arbalète blesse gravement souvent plus qu'elle ne tue sur le coup, laissant la bête se cacher pour mourir des suites de ses blessures. C'est du gâchis pour tout le monde.
Ne pas oublier non plus que la "chasse" en France est responsable d'environ 30 morts humains par an et 150 blessés et surtout, surtout qu'il existe des espèces protégées (notamment dans les oiseaux) ou des espèces qui se portent pas super bien (notamment dans le petit "gibier") et elles le sont pour des raisons très sérieuses qui ne disparaîtront pas nécessairement parceque la bise sera venue, je dirais même qu'elle seront d'autant plus critiques.
Concentrez vous si possible sur les espèces abondantes (voire surabondantes), celles qui ont besoin de l'homme pour être régulée (celles dont les prédateurs ont disparu), selon votre région (ex. il y a des régions où le cerf est très abondants, d'autres où il n'arrive pas à s'implanter), et les espèces élevées et introduites par les chasseurs. Il en va de la survie des espèces à moyen et long terme (tout autant celles chassées, que celles qui chassent et celles qui dépendent d'elles).
Concernant le piégeage, la liste des pièges autorisés est assez précise, les pièges doivent être homologués et le piégeur agrémenté. Certains pièges sont inutilement cruels et les animaux ont désormais des droits juridiques !
Pour le reste pour moi on ne peut pas être chasseur (ou trappeur) sans connaître sur le bout des doigts la biologie et l'état des populations animales que l'on chasse et ce qu'il y a à savoir pour le respect de leurs habitats (sans parler de la législation en la matière bien sûr)... Être chasseur c'est un métier (pour gérer la faune et/ou pour nourrir sa famille, son peuple), pas un loisir.
Le meilleur moyens de s'entraîner à la chasse de manière sécuritaire (à l'affût par exemple), si c'est le but, reste pour moi la chasse photographique dans un premier temps. Sinon il existe des école de chasse qui proposent des stages cynégétique sérieux. Il y a aussi des écoles de tirs à l'arc et de tirs tout court.
Je rajouterai donc que la chasse à l'arc ou à l'arbalète blesse gravement souvent plus qu'elle ne tue sur le coup, laissant la bête se cacher pour mourir des suites de ses blessures. C'est du gâchis pour tout le monde.
Ne pas oublier non plus que la "chasse" en France est responsable d'environ 30 morts humains par an et 150 blessés et surtout, surtout qu'il existe des espèces protégées (notamment dans les oiseaux) ou des espèces qui se portent pas super bien (notamment dans le petit "gibier") et elles le sont pour des raisons très sérieuses qui ne disparaîtront pas nécessairement parceque la bise sera venue, je dirais même qu'elle seront d'autant plus critiques.
Concentrez vous si possible sur les espèces abondantes (voire surabondantes), celles qui ont besoin de l'homme pour être régulée (celles dont les prédateurs ont disparu), selon votre région (ex. il y a des régions où le cerf est très abondants, d'autres où il n'arrive pas à s'implanter), et les espèces élevées et introduites par les chasseurs. Il en va de la survie des espèces à moyen et long terme (tout autant celles chassées, que celles qui chassent et celles qui dépendent d'elles).
Concernant le piégeage, la liste des pièges autorisés est assez précise, les pièges doivent être homologués et le piégeur agrémenté. Certains pièges sont inutilement cruels et les animaux ont désormais des droits juridiques !
Pour le reste pour moi on ne peut pas être chasseur (ou trappeur) sans connaître sur le bout des doigts la biologie et l'état des populations animales que l'on chasse et ce qu'il y a à savoir pour le respect de leurs habitats (sans parler de la législation en la matière bien sûr)... Être chasseur c'est un métier (pour gérer la faune et/ou pour nourrir sa famille, son peuple), pas un loisir.
Le meilleur moyens de s'entraîner à la chasse de manière sécuritaire (à l'affût par exemple), si c'est le but, reste pour moi la chasse photographique dans un premier temps. Sinon il existe des école de chasse qui proposent des stages cynégétique sérieux. Il y a aussi des écoles de tirs à l'arc et de tirs tout court.
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Raffa a écrit:Je vais essayer de prendre mes pincettes ...
Bsr,
Et merci pour les pincettes, c'est en effet un sujet sensible.
C'est le débat récurrent entre ceux qui sont "pour"et ceux qui sont "contre".
Je fais partie des premiers avec les restrictions d'usage, je chasse parce que c'est en moi ( je sais c'est un argument de peu de valeur, mais c'est ainsi), je ne chasse que ce que je mange ou je donne à manger (mais en vérité je pourrais nourrir ma famille avec des graines germées), je ne tire pas juste pour faire un carton.
ah oui, dernière chose, je ne chasse que seul, sauf une ou deux fois l'an en battue, mais plus par logique de vie sociale que par goût.
et je ne compte pas ce que je prélève pas plus que je ne fais d'encoches sur la crosse à chaque animal tué.
il en est de même pour la pêche.
a+
billebaude- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Cela t'étonnera sans doute mais je ne suis pas contre la chasse... elle est indispensable. Le maintien des équilibres instables des écosystèmes relativement sauvages qui nous reste passe par là. Et comme tu le dis la chasse est en certains (et l'histoire humaine le justifie tout à fait).
Mais justement c'est un rôle crucial de l'homme qui ne doit pas être pris à la légère, surtout dans les perspectives de chute de biodiversité que l'on a (pour rappel on en a besoin pour notre survie). Et donc d'autant plus en cas de crise, il faudrait idéalement faire très attention à ne pas trop prélever ni n'importe comment.
Mais c'est sûr que je ne suis pas très favorable à certaines formes de chasse et que le comportement de certains me font dire que professionnaliser la chasse aurait été une bonne chose QUand je dis que la chasse n'est pas un loisir je veux dire que c'est une matière sérieuse que l'on doit faire avec conscience de ses responsabilités et de son impact potentiel.
Sinon j'ai des amis chasseurs/pêcheurs
Mais justement c'est un rôle crucial de l'homme qui ne doit pas être pris à la légère, surtout dans les perspectives de chute de biodiversité que l'on a (pour rappel on en a besoin pour notre survie). Et donc d'autant plus en cas de crise, il faudrait idéalement faire très attention à ne pas trop prélever ni n'importe comment.
Mais c'est sûr que je ne suis pas très favorable à certaines formes de chasse et que le comportement de certains me font dire que professionnaliser la chasse aurait été une bonne chose QUand je dis que la chasse n'est pas un loisir je veux dire que c'est une matière sérieuse que l'on doit faire avec conscience de ses responsabilités et de son impact potentiel.
Sinon j'ai des amis chasseurs/pêcheurs
Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Raffa a écrit:... elle est indispensable. Le maintien des équilibres instables des écosystèmes relativement sauvages
Et à l'écoulement des excédents viti-vinicoles d'après ce que j'ai pu voir
Invité- Invité
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Encore un peu de hors-sujet et je scinde en deux...
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Bonsoir,
Wasicun, comme je le précisais bien dans un de mes textes, je raisonnais sur l'emploi de l'arc de chasse en survie, pour une personne seule et en nomadisation (en déplacement continuel).
Dans ce cas, le GG, même s'il est abondant, ne me semble pas une bonne idée. "Descendre" ce type d'animal pour récupérer de quoi faire un ou deux repas solitaire(s) serait du gaspillage, pour ne pas dire plus !
Par contre, il est tout indiqué, ce GG, si l'on a une famille ou un groupe à nourrir, comme tu le dis toi-même, mais ce n'est pas mon contexte...
Puisque le PG se fait rare, et que le tirer à l'arc n'est pas si facile, peut-être reste-t-il la solution de la pêche à l'arc, et si un pêcheur de ce type lit ce message, qu'il nous donne son avis d'expert...
Si cette voie n'est pas non plus très "rentable", il faut alors considérer que se déplacer en "vraie survie" (furtivité maximale et déplacements constants, en solitaire et sur des distances non-négligeables), en zone européenne, est incompatible avec un "nourrissage" sur le terrain, et sa faune à sang chaud, au moyen d'armes "manuelles" (arc, arbalète...).
Dans ce cas, de plus, les armes à feu ne sont pas envisageables (trop bruyantes), ni les pièges (qui impliquent d'attendre trop longtemps, au même endroit).
Au risque d'être encore plus iconoclaste, il resterait peut-être le lance-pierre (avec billes d'acier), sur du tout petit gibier (oiseaux, etc.)..., comme source d'alimentation ?
Les jeunes d'autres générations arrivaient à des "tirs au but" fréquents, malgré la faible portée de l'engin et la petite taille des "cibles"...
Bien entendu, pour ma part, je parle de ce thème en dehors de toute incitation au braconnage (puisque le mot a été écrit), dans les circonstances actuelles, et seulement d'un recours possible en situation de survie dure...
Salut.
Wasicun, comme je le précisais bien dans un de mes textes, je raisonnais sur l'emploi de l'arc de chasse en survie, pour une personne seule et en nomadisation (en déplacement continuel).
Dans ce cas, le GG, même s'il est abondant, ne me semble pas une bonne idée. "Descendre" ce type d'animal pour récupérer de quoi faire un ou deux repas solitaire(s) serait du gaspillage, pour ne pas dire plus !
Par contre, il est tout indiqué, ce GG, si l'on a une famille ou un groupe à nourrir, comme tu le dis toi-même, mais ce n'est pas mon contexte...
Puisque le PG se fait rare, et que le tirer à l'arc n'est pas si facile, peut-être reste-t-il la solution de la pêche à l'arc, et si un pêcheur de ce type lit ce message, qu'il nous donne son avis d'expert...
Si cette voie n'est pas non plus très "rentable", il faut alors considérer que se déplacer en "vraie survie" (furtivité maximale et déplacements constants, en solitaire et sur des distances non-négligeables), en zone européenne, est incompatible avec un "nourrissage" sur le terrain, et sa faune à sang chaud, au moyen d'armes "manuelles" (arc, arbalète...).
Dans ce cas, de plus, les armes à feu ne sont pas envisageables (trop bruyantes), ni les pièges (qui impliquent d'attendre trop longtemps, au même endroit).
Au risque d'être encore plus iconoclaste, il resterait peut-être le lance-pierre (avec billes d'acier), sur du tout petit gibier (oiseaux, etc.)..., comme source d'alimentation ?
Les jeunes d'autres générations arrivaient à des "tirs au but" fréquents, malgré la faible portée de l'engin et la petite taille des "cibles"...
Bien entendu, pour ma part, je parle de ce thème en dehors de toute incitation au braconnage (puisque le mot a été écrit), dans les circonstances actuelles, et seulement d'un recours possible en situation de survie dure...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Pour les pièges, rien ne t'empêcherais (si c'était légal) de poser quelques collets le soir prés du campement et les relever le matin en partant. Tu peut également tendre 1 ou 2 ligne de fonds dans un lac ou un cours d'eau. Ça permet d'avoir un bonus le matin quant on est chanceux. Et et quelque collets et ligne de pêche ne tiennent pas beaucoup de place dans un BOB.
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supercureuil- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
bjr,
Pour rester dans le sujet et éviter d'encourir les foudres du Loup, AMHA l'un des aspects qui plaide en la défaveur du prélèvement régulier de gibier, particulièrement du petit gibier classique de chasse et que ce soit à l'arc, arbalète ou arme à feu est l'impérative nécessité de chasser au chien.
Sans un chien de bonne tenue, il est assez illusoire d'espérer trouver du petit gibier, sauf en des lieux de fortes concentration, et ils sont extrêmement rares.
Qui dit chien, dit une bouche de plus à nourrir.....
Seule exception à la règle, les oiseaux en période de migration, mais cela demeure limité dans le temps et en des périodes précises.
il en est de même pour les pièges, on piège essentiellement les oiseaux lors des passages (on piégeait), pour le petit gibier terrestre (lapins, lièvres) c'est faisable sous réserve toujours de concentrations suffisantes et d'un très bon savoir faire.
La pêche me semble un moyen plus régulier de se nourrir, mais la aussi en complément d'autre chose.
Une inconnue: comment le gibier se développerait il si les modes culturaux changeaient (moins de traitement, plus de cultures tradi etc...)
A+
Pour rester dans le sujet et éviter d'encourir les foudres du Loup, AMHA l'un des aspects qui plaide en la défaveur du prélèvement régulier de gibier, particulièrement du petit gibier classique de chasse et que ce soit à l'arc, arbalète ou arme à feu est l'impérative nécessité de chasser au chien.
Sans un chien de bonne tenue, il est assez illusoire d'espérer trouver du petit gibier, sauf en des lieux de fortes concentration, et ils sont extrêmement rares.
Qui dit chien, dit une bouche de plus à nourrir.....
Seule exception à la règle, les oiseaux en période de migration, mais cela demeure limité dans le temps et en des périodes précises.
il en est de même pour les pièges, on piège essentiellement les oiseaux lors des passages (on piégeait), pour le petit gibier terrestre (lapins, lièvres) c'est faisable sous réserve toujours de concentrations suffisantes et d'un très bon savoir faire.
La pêche me semble un moyen plus régulier de se nourrir, mais la aussi en complément d'autre chose.
Une inconnue: comment le gibier se développerait il si les modes culturaux changeaient (moins de traitement, plus de cultures tradi etc...)
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billebaude- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Moins ou plus du tout de maïs = moins de sangliers c'est sur. J'ai loué une maison isolée dans la Sarthe dans un coin sableux, il y avait une concentration invraissemblable de lapins réputés presque disparus partout ailleurs. La pêche prends du temps mais ne coute que peu de calories.
Etant donné le nombre de gens qui à la campagne chassent, ont chassé ont eu un parent chasseur, le nombre de fusils de chasse disponibles, ils seront les premiers à se servir et dans des coins qu'ils connaissent.
Dans la mesure ou la nomadisation ne serai que le temps de traverser la
France vers un lieu de refuge, aucun intéret, perte de temps et d'énergie.
Et nomadiser au long cours en France est un pur fantasme on n'est pas aux USA ou au Canada.
Quant à y voir une ressource une fois une fois la maison de campagne atteinte il vaut mieux se consacrer à l'élevage du lapin en clapier pour les protéïnes. Le campagnards d'autrefois considéraient la chasse comme un loisir, le seul souvent, non comme une ressource (bien que cela servait un peu d'excuse) en général ils avaient une vision aigue de l'indispensable, du rentable et de l'utile.
Etant donné le nombre de gens qui à la campagne chassent, ont chassé ont eu un parent chasseur, le nombre de fusils de chasse disponibles, ils seront les premiers à se servir et dans des coins qu'ils connaissent.
Dans la mesure ou la nomadisation ne serai que le temps de traverser la
France vers un lieu de refuge, aucun intéret, perte de temps et d'énergie.
Et nomadiser au long cours en France est un pur fantasme on n'est pas aux USA ou au Canada.
Quant à y voir une ressource une fois une fois la maison de campagne atteinte il vaut mieux se consacrer à l'élevage du lapin en clapier pour les protéïnes. Le campagnards d'autrefois considéraient la chasse comme un loisir, le seul souvent, non comme une ressource (bien que cela servait un peu d'excuse) en général ils avaient une vision aigue de l'indispensable, du rentable et de l'utile.
Invité- Invité
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Bonjour,
Ce qui précède confirme un fait avéré qui remonte à la Deuxième Guerre Mondiale : ce qui a le plus entravé le développement des maquis, plus encore que le manque d'armes et de munitions, c'était le ravitaillement...
D'où la nécessité de se faire aider (de gré ou de force) par les fermes environnantes...
Mais, il s'agissait de groupes assez importants, et non pas d'une personne isolée, dont on peut considérer que la pression de prélèvement sera moindre, surtout si elle se déplace, et n'épuise donc pas le cheptel (plumes, poils, écailles...) local...
En ce qui concerne le "fantasme" de la nomadisation au long cours, il me faut rappeler que des réfractaires à la conscription (Premier Empire), et des déserteurs (Première Guerre Mondiale) ont su se cacher de nombreuses années, en évitant les recherches (assorties de belles primes) de la gendarmerie comme de particuliers intéressés par le gain potentiel...
On peut supposer qu'ils "tenaient" parce qu'ils étaient aidés par des proches, mais justement ces derniers étaient étroitement surveillés.
Dernier point à prendre en compte : si les troupes spéciales occidentales sont sensées assurer leur subsistance à partir de leurs rations lyophilisées, etc., plus un peu de survie, si nécessaire ; dans d'autres pays, leurs homologues sont entraînés à se débrouiller intrégralement sur le terrain, et aucune nourriture ne fait partie de leur dotation.
Je précise que cette aptitude à survivre intégralement sur l'environnement local était prévue pour être utilisée en Europe occidentale, donc là où nous envisageons la faisabilité ou pas de cette possibilité.
Bien entendu, pas question, pour eux, de "stagner" plus de quelques heures au même endroit, ni d'utiliser des moyens bruyants... Tout en devant quand même se procurer au moins 2500 Kcalories par jour.
Salut.
Ce qui précède confirme un fait avéré qui remonte à la Deuxième Guerre Mondiale : ce qui a le plus entravé le développement des maquis, plus encore que le manque d'armes et de munitions, c'était le ravitaillement...
D'où la nécessité de se faire aider (de gré ou de force) par les fermes environnantes...
Mais, il s'agissait de groupes assez importants, et non pas d'une personne isolée, dont on peut considérer que la pression de prélèvement sera moindre, surtout si elle se déplace, et n'épuise donc pas le cheptel (plumes, poils, écailles...) local...
En ce qui concerne le "fantasme" de la nomadisation au long cours, il me faut rappeler que des réfractaires à la conscription (Premier Empire), et des déserteurs (Première Guerre Mondiale) ont su se cacher de nombreuses années, en évitant les recherches (assorties de belles primes) de la gendarmerie comme de particuliers intéressés par le gain potentiel...
On peut supposer qu'ils "tenaient" parce qu'ils étaient aidés par des proches, mais justement ces derniers étaient étroitement surveillés.
Dernier point à prendre en compte : si les troupes spéciales occidentales sont sensées assurer leur subsistance à partir de leurs rations lyophilisées, etc., plus un peu de survie, si nécessaire ; dans d'autres pays, leurs homologues sont entraînés à se débrouiller intrégralement sur le terrain, et aucune nourriture ne fait partie de leur dotation.
Je précise que cette aptitude à survivre intégralement sur l'environnement local était prévue pour être utilisée en Europe occidentale, donc là où nous envisageons la faisabilité ou pas de cette possibilité.
Bien entendu, pas question, pour eux, de "stagner" plus de quelques heures au même endroit, ni d'utiliser des moyens bruyants... Tout en devant quand même se procurer au moins 2500 Kcalories par jour.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Zapata a écrit:
Je précise que cette aptitude à survivre intégralement sur l'environnement local était prévue pour être utilisée en Europe occidentale, donc là où nous envisageons la faisabilité ou pas de cette possibilité.
Bien entendu, pas question, pour eux, de "stagner" plus de quelques heures au même endroit, ni d'utiliser des moyens bruyants... Tout en devant quand même se procurer au moins 2500 Kcalories par jour.
Un nouveau fil plus détaillé sur ce sujet serait intéressant
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Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
J'ai souvenir que peu avant mon service militaire une opération de ce type en France s'était mal terminée: empoisonnement 2 morts.
Invité- Invité
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Bonjour,
Les techniques employées, outre celles de la survie, bien connues de tous (consommation de racines et de plantes, piégeage par assommoir et autres classiques, pêche au filet submergé, etc.), sont celles dites délictueuses, en se basant sur le fait que la densité rurale est suffisante en Europe de l'ouest, pour ne jamais être très loin d'une zone cultivée où l'on peut dériver une partie de la production, sans que cela se remarque ni ne se sache.
Pour des raisons évidentes, je ne vais pas plus loin, dans ces techniques permettant d'accéder à de la nourriture (située à l'extérieur, je ne parle pas de fouiller dans un domicile), sans laisser aucune trace du passage ni de "l'emprunt"..., même sur un sol détrempé, etc.
Pour ceux qui ont l'estomac solide, je signale également que tout ce qui précède en terme de discussion sur le GB et le PG, n'a été envisagé que pour le gibier sauvage, alors qu'en Europe de l'Ouest, plein d'autres gibiers potentiels et domestiques sont à portée de main (et je ne parle pas que des moutons, des poulets, etc.)...
Mais, je ne suis pas sûr que tout cela mérite un nouveau fil, du fait de l'auto-limitation qui s'impose sur ce site, tout à fait justement, en ce qui concerne des activités hors la loi.
Plus légalement, et pour des durées raionnables, on peut aussi jouer, très légalement, sur une sur-alimentation initiale (et bien menée), suivie d'une sous-alimentation subie, le temps de la mission (par exemple, des apports journaliers à 1500 Kcalories, au lieu de 2500 Kcalories).
Autre possibilité, limiter les pertes au maximum, pour compenser le déficit en intrants (nourriture), en optimisant sa protection contre le froid, l'humidité, etc., bref tout ce qui cause des pertes énergétiques inutiles, avec des techniques diverses, dont l'accoutumance de l'organisme à une légère hypothermie, sans qu'il se sente obligé de mobiliser les moyens de lutte (frissonnement, etc.) qui coûtent cher en réserves de glycogène et de graisse.
Salut.
Les techniques employées, outre celles de la survie, bien connues de tous (consommation de racines et de plantes, piégeage par assommoir et autres classiques, pêche au filet submergé, etc.), sont celles dites délictueuses, en se basant sur le fait que la densité rurale est suffisante en Europe de l'ouest, pour ne jamais être très loin d'une zone cultivée où l'on peut dériver une partie de la production, sans que cela se remarque ni ne se sache.
Pour des raisons évidentes, je ne vais pas plus loin, dans ces techniques permettant d'accéder à de la nourriture (située à l'extérieur, je ne parle pas de fouiller dans un domicile), sans laisser aucune trace du passage ni de "l'emprunt"..., même sur un sol détrempé, etc.
Pour ceux qui ont l'estomac solide, je signale également que tout ce qui précède en terme de discussion sur le GB et le PG, n'a été envisagé que pour le gibier sauvage, alors qu'en Europe de l'Ouest, plein d'autres gibiers potentiels et domestiques sont à portée de main (et je ne parle pas que des moutons, des poulets, etc.)...
Mais, je ne suis pas sûr que tout cela mérite un nouveau fil, du fait de l'auto-limitation qui s'impose sur ce site, tout à fait justement, en ce qui concerne des activités hors la loi.
Plus légalement, et pour des durées raionnables, on peut aussi jouer, très légalement, sur une sur-alimentation initiale (et bien menée), suivie d'une sous-alimentation subie, le temps de la mission (par exemple, des apports journaliers à 1500 Kcalories, au lieu de 2500 Kcalories).
Autre possibilité, limiter les pertes au maximum, pour compenser le déficit en intrants (nourriture), en optimisant sa protection contre le froid, l'humidité, etc., bref tout ce qui cause des pertes énergétiques inutiles, avec des techniques diverses, dont l'accoutumance de l'organisme à une légère hypothermie, sans qu'il se sente obligé de mobiliser les moyens de lutte (frissonnement, etc.) qui coûtent cher en réserves de glycogène et de graisse.
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Dérives de la discussion autour de l'arbalète de chasse
Zapata a écrit:Bonjour,
plein d'autres gibiers potentiels et domestiques sont à portée de main (et je ne parle pas que des moutons, des poulets, etc.)...Salut.
On trouve sur le Ebay un livre qui s'est vendu pendant près d'un siècle:
"LA CUISINE DE TANTE MARIE
et l'art d'accomoder les restes"
C'est bel et bien le titre majuscules et minuscules comprises. Les édition le plus anciennes d'avant 1914 et j'en ai eu une jetée hélas car ruinée, mentionne des trucs qui peuvent paraitre incroyable aujourd'hui pour déterminer si la bête achetée est bien celle qu'elle prétent être. Genre si le lapin avant son trépas courrait après les souris ou les carottes même si on a ni la tête ni les pattes (c'est l'omoplate avec ou sans épine qui fait la différence). Bon bouquin en passant d'ailleurs.
Invité- Invité
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