Orientation : distinguer un chemin qui débouche...
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Orientation : distinguer un chemin qui débouche...
On s'est tous retrouvés un jour ou l'autre devant un chemin et on s'est demandé "est-ce qu'il débouche? est-ce que c'est le bon ? ou est-ce que je vais me fourvoyer ?". Pas facile de répondre. J'essaie dans ce post d'apporter quelques réflexions.
Tout d'abord, il faut savoir qu'il existe deux grandes catégories de chemins : ceux qui débouchent, et ceux qui débouchent pas.
Naturellement, pour aller d'un point à un autre, les premiers sont plus intéressants que les seconds. Ca paraît très con, ce que je dis, mais vous verrez que ça ne va pas de soi.
Tout d'abord, qu'est-ce que déboucher ? Bien sûr c'est aboutir quelque part, sur un autre chemin ou sur une route, tel qu'on est partis, et sans trop de difficultés ni de danger.
Exemples :
- si on prend à pied un chemin qui se finit avec 5 mètres d'escalade de niveau 3, ça sera un chemin qui débouche facilement pour l'aventurier confirmé, mais un chemin très dangereux pour une personne âgée, handicapée ou souffrant du vertige.
- avec un VTT, ça va dépendre du niveau et de la motivation du VTTiste. Quelques branches en travers ou un passage qu'on doit monter avec le VTT sur l'épaule dissuaderont le baladeur mais n'effraieront pas le VTTiste confirmé.
- avec un 4x4, un chemin qui se réduit à un sentier ne débouche pas. Quelle que soit l'habileté du pilote, un sentier étroit entre des arbres ou des rochers serrés, ça ne débouche pas, parce que le 4x4 ne passe pas en largeur.
Donc, en fait, pour trouver une définition commune à toutes ces catégories de voyageurs : un chemin qui débouche est un chemin qui aboutit sans s'être révélé impraticable ou dangereux pour celui qui l'emprunte.
Je précise ici que j'utilise chemin au sens général : ça englobe tout ce qui n'est pas goudronné, de la minuscule sente à la large piste.
Alors, les chemins qui débouchent (souvent) :
- les chemins repérés comme tels sur les cartes IGN. C'est à dire que le chemin garde la même largeur (deux traits pointillés par exemple). Sauf si la carte est fausse ou dépassée.
- les chemins balisés : balisage VTT, PR, GR : on peut généralement suivre ces chemins, ils aboutissent, même s'il peut y avoir des passages délicats.
- les chemins anciens, bien marqués, bien creux. Ils vont d'un endroit à un autre et sont empruntés de temps immémorial, c'est l'usage.
- les chemins qui n'ont pas une trop grande déclivité. A une époque où on utilisait la traction animale, un chemin trop raide était impraticable. les chemins "raisonnables" épousent les lignes de niveau ou ont une pente régulière.
- les chemins où l'on voit des traces de pneus de voiture ou de moto. Ces véhicules ont débouché avant vous. Attention, des pneus de tracteurs mènent à un champ, ce qui ne débouche pas forcément.
- les routes forestières ouvertes à la circulation.
Les chemins qui ne débouchent pas (souvent) :
- les chemins marqués "propriété privée".
- les chemins qui desservent une ferme en cul de sac. Au début il y a une route, et puis après la ferme c'est plus qu'un chemin, et puis après le champ c'est plus qu'un sentier, et puis au final, plus rien ! Pour repérer ceux-là, la seule façon, c'est la carte IGN, ou bien interroger l'autochtone. Rien n'est plus engageant qu'une petite route goudronnée, avec le panneau indiquant un lieu dit, et qui va dans la bonne direction. On se dit "ça va bient quelque part !". Eh ben non, pas toujours.
- les chemins qui vont dans les champs. Plus on avance, moins ils sont marqués. Les principales traces de passage sont des pneus de tracteur ou des sabots de bétail. Méfiance.
- d'une façon générale, quand plus on avance, moins c'est large et entretenu, méfiance.
- les pistes et tires de débardages. Contrairement à une piste forestière permanente, il s'agit d'une piste ou d'une tire (étroit chemin en travers de la pente, desservant la piste) qui n'ont été créés que pour exploiter une parcelle forestière. Lorsqu'ils sont récents, ces chemins sont bien tracés, semblent bien volontaires, en plus ils vont vers une parcelle dégagée, où on voit le soleil. On se dit "youpi, de là on aura une vue dégagée, on pourra s'orienter...". En fait, ces chemins n'ont pas été faits pour aller d'un endroit à un autre, mais seulement pour draîner le bois de la parcelle vers un point d'avacuation, piste ou route. Comme la feuille de l'arbre, il y a une nervure principale (piste, et des nervures latérales (tires de débardage) mais ça mène à un seul point : le pétiole. L'autre côté de la feuille ne débouche pas, si j'ose dire. Ainsi, ces chemins se terminent en cul de sac, au milieu d'une parcelle dévastée par les roues des engins et souvent envahies par la végétation qui recolonise, notamment les ronces. Donc, méfiance absolue envers les chemins forestiers récents, tout droits, et qui ne sont pas sur la carte.
Les chemins : ptêt ben que oui, ptêt ben que non :
- D'une manière générale, les chemins qu'on vous décommande. Le chemin marqué d'une croix rouge et blanche (GR : mauvaise direction), celui marqué impasse, celui interdit à tout circulation... Parfois ça passe, mais parfois, il y avait bel et bien une raison pour l'interdire.
- les sentiers de bête : très étroits, quelques branches portent des poils arrachés à la toison des bêtes qui l'empruntent... Quand c'est vraiment un sentier de bête, on est obligé de se baisser, voire de se mettre à 4 pattes : le sentier est dégagé à hauteur de bête mais pas à hauteur d'homme ! J'aime bien ces sentiers, ils ont leur propre intelligence. Souvent ils finissent pas vous emmener quelques part... mais pas sans quelques égratignures et une grosse suée !
De façon plus globale et complexe, il faut apprendre à lire le paysage. Par exemple, un plateau agricole peut être parcouru par de nombreux chemins, mais il y a de fortes chances que ces chemins servent à accéder aux parcelles et finissent donc, les uns après les autres, au milieu des champs. Arrivé au bord de ce plateau agricole, il n'y a pas beaucoup de chemins qui descendent dans la plaine, et ils peuvent se réduire fortement (d'un chemin agricole, se transformer en raidillon).
Il faut donc prendre l'habitude, dès qu'on a une vue un peu dégagée, de regarder la conformation du paysage et de l'enregistrer sous forme de "carte mentale". On repère les chemins visibles, les villages, le relief, les endroits dangereux (forêts touffues, barres rocheuses, cascades...).
Autre façon d'aborder le sujet : autour d'un lieu habité par des hommes, il y a souvent des chemins qui rayonnent, mais peu d'entre eux vont loin. Entre deux lieux habités par les hommes, il ya souvent un chemin. Reste à trouver le bon.
Ce qui complique encore la lecture du paysage : les chemins sont très différents d'un territoire à l'autre. Par exemple, dans la guarrigue gardoise, j'ai été effaré de la densité du couvert (impossible de couper au travers même à pied) et du fait que presque tous les chemins sont privés et fermés. Dans d'autres territoires, au contraire, les chemins sont plus "accueillants", façonnés par l'histoire humaine, agricole ou forestière.
Enfin, de façon très terre à terre : avoir une carte IGN au 1/25000, une boussole, et savoir s'en servir, ça aide quand même beaucoup et ça évite bien des fourvoiements dans les chemins qui débouchent pas. Je dis bien 1/25000 e. La carte au 100 000 est beaucoup trop imprécise. Des chemins intéressants n'y figurent pas, d'autres merdiques y figurent, et puis le nombre des chemins et des détails du paysage est tellement réduit et simplifié qu'il devient très difficile de s'orienter.
Vous vous en serez doutés, si je fais ce soir cette classification des chemins qui débouchent, c'est parce que, par goût, souvent je me ballade sans carte et boussole, ou bien je ne les sors pas du sac, et je tente de "voir si ça débouche". Je précise que je fais cela dans des contrées habitées et peu dangereuses, et avec une certaine expérience de la rando. Faire cela dans un zone dangereuse sans être expérimenté serait simplement stupide et dangereux...
Mais bon, on aura pas toujours une carte au 1/25000 et une boussole sous la main à l'instant T, et donc savoir se débrouiller sans, c'est aussi une forme de "preparedness".
Je précise aussi qu'avant, je faisais surtout de la ballade et de la rando à pied, et donc, même quand ça débouchait pas, je partais en hors piste ou en raccourci. Maintenant que je fais aussi de la moto trail, mais en étant très limité dans mes compétences tout-terrain, j'ai retrouvé un grand intérêt pour les chemins qui débouchent... parce que sinon, je n'ai plus qu'à faire demi-tour.
Et voilà, les chemins nous parlent, ils ont chacun leur logique, leur histoire, leur état d'entretien ou d'abandon, leur façon de nous emmener... mais vers où ? Et surtout, est-ce qu'ils débouchent ?
Si vous voyez d'autres exemples de chemins typiques de "débouchent", "débouchent pas", ou de "ptêt ben qu'oui ptêt ben que non", n'hésitez pas à completer, commenter, enrichir...
Tout d'abord, il faut savoir qu'il existe deux grandes catégories de chemins : ceux qui débouchent, et ceux qui débouchent pas.
Naturellement, pour aller d'un point à un autre, les premiers sont plus intéressants que les seconds. Ca paraît très con, ce que je dis, mais vous verrez que ça ne va pas de soi.
Tout d'abord, qu'est-ce que déboucher ? Bien sûr c'est aboutir quelque part, sur un autre chemin ou sur une route, tel qu'on est partis, et sans trop de difficultés ni de danger.
Exemples :
- si on prend à pied un chemin qui se finit avec 5 mètres d'escalade de niveau 3, ça sera un chemin qui débouche facilement pour l'aventurier confirmé, mais un chemin très dangereux pour une personne âgée, handicapée ou souffrant du vertige.
- avec un VTT, ça va dépendre du niveau et de la motivation du VTTiste. Quelques branches en travers ou un passage qu'on doit monter avec le VTT sur l'épaule dissuaderont le baladeur mais n'effraieront pas le VTTiste confirmé.
- avec un 4x4, un chemin qui se réduit à un sentier ne débouche pas. Quelle que soit l'habileté du pilote, un sentier étroit entre des arbres ou des rochers serrés, ça ne débouche pas, parce que le 4x4 ne passe pas en largeur.
Donc, en fait, pour trouver une définition commune à toutes ces catégories de voyageurs : un chemin qui débouche est un chemin qui aboutit sans s'être révélé impraticable ou dangereux pour celui qui l'emprunte.
Je précise ici que j'utilise chemin au sens général : ça englobe tout ce qui n'est pas goudronné, de la minuscule sente à la large piste.
Alors, les chemins qui débouchent (souvent) :
- les chemins repérés comme tels sur les cartes IGN. C'est à dire que le chemin garde la même largeur (deux traits pointillés par exemple). Sauf si la carte est fausse ou dépassée.
- les chemins balisés : balisage VTT, PR, GR : on peut généralement suivre ces chemins, ils aboutissent, même s'il peut y avoir des passages délicats.
- les chemins anciens, bien marqués, bien creux. Ils vont d'un endroit à un autre et sont empruntés de temps immémorial, c'est l'usage.
- les chemins qui n'ont pas une trop grande déclivité. A une époque où on utilisait la traction animale, un chemin trop raide était impraticable. les chemins "raisonnables" épousent les lignes de niveau ou ont une pente régulière.
- les chemins où l'on voit des traces de pneus de voiture ou de moto. Ces véhicules ont débouché avant vous. Attention, des pneus de tracteurs mènent à un champ, ce qui ne débouche pas forcément.
- les routes forestières ouvertes à la circulation.
Les chemins qui ne débouchent pas (souvent) :
- les chemins marqués "propriété privée".
- les chemins qui desservent une ferme en cul de sac. Au début il y a une route, et puis après la ferme c'est plus qu'un chemin, et puis après le champ c'est plus qu'un sentier, et puis au final, plus rien ! Pour repérer ceux-là, la seule façon, c'est la carte IGN, ou bien interroger l'autochtone. Rien n'est plus engageant qu'une petite route goudronnée, avec le panneau indiquant un lieu dit, et qui va dans la bonne direction. On se dit "ça va bient quelque part !". Eh ben non, pas toujours.
- les chemins qui vont dans les champs. Plus on avance, moins ils sont marqués. Les principales traces de passage sont des pneus de tracteur ou des sabots de bétail. Méfiance.
- d'une façon générale, quand plus on avance, moins c'est large et entretenu, méfiance.
- les pistes et tires de débardages. Contrairement à une piste forestière permanente, il s'agit d'une piste ou d'une tire (étroit chemin en travers de la pente, desservant la piste) qui n'ont été créés que pour exploiter une parcelle forestière. Lorsqu'ils sont récents, ces chemins sont bien tracés, semblent bien volontaires, en plus ils vont vers une parcelle dégagée, où on voit le soleil. On se dit "youpi, de là on aura une vue dégagée, on pourra s'orienter...". En fait, ces chemins n'ont pas été faits pour aller d'un endroit à un autre, mais seulement pour draîner le bois de la parcelle vers un point d'avacuation, piste ou route. Comme la feuille de l'arbre, il y a une nervure principale (piste, et des nervures latérales (tires de débardage) mais ça mène à un seul point : le pétiole. L'autre côté de la feuille ne débouche pas, si j'ose dire. Ainsi, ces chemins se terminent en cul de sac, au milieu d'une parcelle dévastée par les roues des engins et souvent envahies par la végétation qui recolonise, notamment les ronces. Donc, méfiance absolue envers les chemins forestiers récents, tout droits, et qui ne sont pas sur la carte.
Les chemins : ptêt ben que oui, ptêt ben que non :
- D'une manière générale, les chemins qu'on vous décommande. Le chemin marqué d'une croix rouge et blanche (GR : mauvaise direction), celui marqué impasse, celui interdit à tout circulation... Parfois ça passe, mais parfois, il y avait bel et bien une raison pour l'interdire.
- les sentiers de bête : très étroits, quelques branches portent des poils arrachés à la toison des bêtes qui l'empruntent... Quand c'est vraiment un sentier de bête, on est obligé de se baisser, voire de se mettre à 4 pattes : le sentier est dégagé à hauteur de bête mais pas à hauteur d'homme ! J'aime bien ces sentiers, ils ont leur propre intelligence. Souvent ils finissent pas vous emmener quelques part... mais pas sans quelques égratignures et une grosse suée !
De façon plus globale et complexe, il faut apprendre à lire le paysage. Par exemple, un plateau agricole peut être parcouru par de nombreux chemins, mais il y a de fortes chances que ces chemins servent à accéder aux parcelles et finissent donc, les uns après les autres, au milieu des champs. Arrivé au bord de ce plateau agricole, il n'y a pas beaucoup de chemins qui descendent dans la plaine, et ils peuvent se réduire fortement (d'un chemin agricole, se transformer en raidillon).
Il faut donc prendre l'habitude, dès qu'on a une vue un peu dégagée, de regarder la conformation du paysage et de l'enregistrer sous forme de "carte mentale". On repère les chemins visibles, les villages, le relief, les endroits dangereux (forêts touffues, barres rocheuses, cascades...).
Autre façon d'aborder le sujet : autour d'un lieu habité par des hommes, il y a souvent des chemins qui rayonnent, mais peu d'entre eux vont loin. Entre deux lieux habités par les hommes, il ya souvent un chemin. Reste à trouver le bon.
Ce qui complique encore la lecture du paysage : les chemins sont très différents d'un territoire à l'autre. Par exemple, dans la guarrigue gardoise, j'ai été effaré de la densité du couvert (impossible de couper au travers même à pied) et du fait que presque tous les chemins sont privés et fermés. Dans d'autres territoires, au contraire, les chemins sont plus "accueillants", façonnés par l'histoire humaine, agricole ou forestière.
Enfin, de façon très terre à terre : avoir une carte IGN au 1/25000, une boussole, et savoir s'en servir, ça aide quand même beaucoup et ça évite bien des fourvoiements dans les chemins qui débouchent pas. Je dis bien 1/25000 e. La carte au 100 000 est beaucoup trop imprécise. Des chemins intéressants n'y figurent pas, d'autres merdiques y figurent, et puis le nombre des chemins et des détails du paysage est tellement réduit et simplifié qu'il devient très difficile de s'orienter.
Vous vous en serez doutés, si je fais ce soir cette classification des chemins qui débouchent, c'est parce que, par goût, souvent je me ballade sans carte et boussole, ou bien je ne les sors pas du sac, et je tente de "voir si ça débouche". Je précise que je fais cela dans des contrées habitées et peu dangereuses, et avec une certaine expérience de la rando. Faire cela dans un zone dangereuse sans être expérimenté serait simplement stupide et dangereux...
Mais bon, on aura pas toujours une carte au 1/25000 et une boussole sous la main à l'instant T, et donc savoir se débrouiller sans, c'est aussi une forme de "preparedness".
Je précise aussi qu'avant, je faisais surtout de la ballade et de la rando à pied, et donc, même quand ça débouchait pas, je partais en hors piste ou en raccourci. Maintenant que je fais aussi de la moto trail, mais en étant très limité dans mes compétences tout-terrain, j'ai retrouvé un grand intérêt pour les chemins qui débouchent... parce que sinon, je n'ai plus qu'à faire demi-tour.
Et voilà, les chemins nous parlent, ils ont chacun leur logique, leur histoire, leur état d'entretien ou d'abandon, leur façon de nous emmener... mais vers où ? Et surtout, est-ce qu'ils débouchent ?
Si vous voyez d'autres exemples de chemins typiques de "débouchent", "débouchent pas", ou de "ptêt ben qu'oui ptêt ben que non", n'hésitez pas à completer, commenter, enrichir...
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Orientation : distinguer un chemin qui débouche...
De la part de Jocelyn :
C'est un sujet très intéressant, merci Barnabé!
"qui débouchent"
- Chemins le long des cours d'eau. Appréciés des promeneurs, de pêcheurs, et pour l'entretien des berges
- Les voies de chemin de fer. (Attention au danger potentiel... à pratiquer dans un monde alternatif où les trains ne circulent plus et où ce n'est pas interdit.)
"qui ne débouchent pas"
- Mauvaise expérience au Etats-Unis: joli chemin, mais qui malheureusement traversait le terrain d'un "redneck" en colère...
C'est un sujet très intéressant, merci Barnabé!
"qui débouchent"
- Chemins le long des cours d'eau. Appréciés des promeneurs, de pêcheurs, et pour l'entretien des berges
- Les voies de chemin de fer. (Attention au danger potentiel... à pratiquer dans un monde alternatif où les trains ne circulent plus et où ce n'est pas interdit.)
"qui ne débouchent pas"
- Mauvaise expérience au Etats-Unis: joli chemin, mais qui malheureusement traversait le terrain d'un "redneck" en colère...
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Orientation : distinguer un chemin qui débouche...
C'est vrai pour les chemins de halage et les larges chemins bien entretenus... mais :Jocelyn a écrit:
"qui débouchent"
- Chemins le long des cours d'eau. Appréciés des promeneurs, de pêcheurs, et pour l'entretien des berges
- la propriété privée est passée par là. Cela détourne ou coupe certains chemins.
- les sentiers (une seule trace de large) du bord de l'eau sont beaucoup plus capricieux. Les pêcheurs ne vont que jusqu'à leur spot préféré et reviennent à leur voiture : ils ne cherchent pas à déboucher. Ainsi, on peut très bien avoir un sentier qui suit la rivière jusqu'à la première difficulté (cascade, rive abrupte, barrage) et qui s'interrompt alors brutalement. Les sentiers du bord de l'eau sont à mettre dans les "ptet ben qu'oui, p'tet ben que non".
Y compris les ponts et tunnels, très intéressants car ils franchissent montagnes et ravins et économisent donc d'énormes détours. Mais d'autant plus dangereux si les trains circulent, car il n'y a pas beaucoup de place pour les laisser passer.- Les voies de chemin de fer. (Attention au danger potentiel... à pratiquer dans un monde alternatif où les trains ne circulent plus et où ce n'est pas interdit.)
Tous les promeneurs aventureux ont entendu un jour "c'est privé ici, monsieur". C'est pourquoi je recommandais implicitement de respecter les panneaux "propriété privée" et autres du même tonneau.
- Mauvaise expérience au Etats-Unis: joli chemin, mais qui malheureusement traversait le terrain d'un "redneck" en colère...
Cela dit, il n'est pas rare, quand on prend des petits sentiers ou qu'on coupe à travers bois, qu'on arrive dans une propriété par le côté non clotûré. Il m'est arrivé de passer près de la maison et de ressortir par le portail. Au cas où on m'engueulerait, la défense est facile "excusez moi, je suis descendu par le bois, je n'ai vu ni panneau ni cloture, je ne savais pas que c'était privé ! Maintenant que je suis là, je vais finir de traverser et vous laisser tranquille. Excusez-moi, désolé, bonjour, au revoir".
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Orientation : distinguer un chemin qui débouche...
Très bien !
Ronces, boues et passages raides, que de souvenirs, mais je n'avais jamais fait l'effort de verbaliser tout ça.
Ronces, boues et passages raides, que de souvenirs, mais je n'avais jamais fait l'effort de verbaliser tout ça.
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Et vous, ça se voit ? _ _ _ ... _ _ _ la crise !
Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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