Survie à long terme, arbres fruitiers
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Survie à long terme, arbres fruitiers
Bonjour,
Mon post part de l'hypothèse suivante: la société telle que nous la connaissons aujourd'hui à muté, et le temps ou chacun pouvait trouver de quoi se nourrir au supermarché est révolu. Les Hommes sont donc obligés de produire une part non négligeable de leur nourriture.
Je souhaite évoquer le cas des arbres fruitiers.
Par leurs apports énergétiques, les fruits qui poussent sous nos contrées ne permettraient surement pas de survivre (en se nourrissant exclusivement de fruits); en revanche ils apportent une ration importante de vitamines et minéraux. Chacun, peut dès aujourd'hui planter des arbres fruitiers, puisqu'il faut plusieurs années pour qu'ils fructifient.
Que choisir? Arbres du commerce, greffage, autres?
Il me semble que le plus intéressant est de garder les noyaux/pépins des fruits qui vous plaisent (lorsq'une prune ou un abricot a un gout qui vous plait) et de les planter. Les arbres que l'on obtiendra, résultat d'une reproduction sexuée n'auront pas les mêmes caractéristiques que l'arbre d'origine. Les fruits seront peut être plus petits, ou plus gros. Ils seront peut être plus sucrés, ou au contraire plus acides. Le greffage vise à éliminer cette part d'aléa en reproduisant à l'identique un végétal qui nous donne déjà satisfaction.
Pourquoi dès lors choisir de planter des noyaux et d'assumer cette part de risque?
Si vous décidez de planter , par exemple, 15 pruniers, dans 20 ans, ils pourraient bien vous permettre de vivre (en mangeant, en produisant de l'alcool que vous échangerez ensuite, en vendant votre production...)
Mais qu'adviendrait il, si vos arbres, génétiquement identiques se révélaient vulnérable à un insecte, ou à une maladie; vous pourriez tous les perdre d'un coup. Certes, il est possible de s'éviter bien des tracas en greffants de nombreuses variétés différentes, ce qui stoppe le risque énoncé ci dessus. Le greffage n'est pas si complexe qu'il y parait. Simplement, pour une personne qui ne souhaite pas s'y lancer et qui ne connait personne susceptible de lui fournir des greffons, la solutions des noyaux plantés est la meilleure à mon sens. Et si par bonheur le pire n'arrivait pas, vos enfants et petits enfants profiteront d'une variété importante de fruits à manger!
Mon post part de l'hypothèse suivante: la société telle que nous la connaissons aujourd'hui à muté, et le temps ou chacun pouvait trouver de quoi se nourrir au supermarché est révolu. Les Hommes sont donc obligés de produire une part non négligeable de leur nourriture.
Je souhaite évoquer le cas des arbres fruitiers.
Par leurs apports énergétiques, les fruits qui poussent sous nos contrées ne permettraient surement pas de survivre (en se nourrissant exclusivement de fruits); en revanche ils apportent une ration importante de vitamines et minéraux. Chacun, peut dès aujourd'hui planter des arbres fruitiers, puisqu'il faut plusieurs années pour qu'ils fructifient.
Que choisir? Arbres du commerce, greffage, autres?
Il me semble que le plus intéressant est de garder les noyaux/pépins des fruits qui vous plaisent (lorsq'une prune ou un abricot a un gout qui vous plait) et de les planter. Les arbres que l'on obtiendra, résultat d'une reproduction sexuée n'auront pas les mêmes caractéristiques que l'arbre d'origine. Les fruits seront peut être plus petits, ou plus gros. Ils seront peut être plus sucrés, ou au contraire plus acides. Le greffage vise à éliminer cette part d'aléa en reproduisant à l'identique un végétal qui nous donne déjà satisfaction.
Pourquoi dès lors choisir de planter des noyaux et d'assumer cette part de risque?
Si vous décidez de planter , par exemple, 15 pruniers, dans 20 ans, ils pourraient bien vous permettre de vivre (en mangeant, en produisant de l'alcool que vous échangerez ensuite, en vendant votre production...)
Mais qu'adviendrait il, si vos arbres, génétiquement identiques se révélaient vulnérable à un insecte, ou à une maladie; vous pourriez tous les perdre d'un coup. Certes, il est possible de s'éviter bien des tracas en greffants de nombreuses variétés différentes, ce qui stoppe le risque énoncé ci dessus. Le greffage n'est pas si complexe qu'il y parait. Simplement, pour une personne qui ne souhaite pas s'y lancer et qui ne connait personne susceptible de lui fournir des greffons, la solutions des noyaux plantés est la meilleure à mon sens. Et si par bonheur le pire n'arrivait pas, vos enfants et petits enfants profiteront d'une variété importante de fruits à manger!
Xan- Membre
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Arfff...tu vas faire plaisir à Geispe !Xan a écrit:Je souhaite évoquer le cas des arbres fruitiers !
C'est d'apres lui le principal sauf-conduit pour l'avenir....Et il a raison !
On peux considerer (à la louche) que les arbres fruitiers peuvent fournir 50% de notre ration alimentaire.
Je me rends compte qu'on en en parle pas assez d'ailleurs !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Sans rien à cultiver, juste ramasser !
Skeld- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Volga743 a écrit:Sans rien à cultiver, juste ramasser !
Des tailles tout de même contraignantes à ce que j'en sais, mais en effet , dans l'absolu, il y a plus de plaisir (la cueillette ou le ramassage), que de contraintes (tailles etc).
Xan- Membre
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Volga743 a écrit:Sans rien à cultiver, juste ramasser !
Rien à cultiver, rien à cultiver... ici dans le sud, tes arbres, si tu ne les traite pas, si tu ne retourne pas la terre à leur pieds, si tu ne les taille pas où il faut quand il faut, si tu ne les arrose pas un minimum en période de sécheresse et bien au mieux ils ne donneront rien, et au pire ils crèveront rapidement.
Un verger, dans certains coins, ça nécessite un soin régulier.
Je ne dis pas ça pour décourager, mais pour avertir ceux qui croient qu'il suffit de planter quelques noyaux d'abricots sur le terrain de sa retraite de montagne pour récolter des brouettes de beaux fruits dans 10 ans.
Des abricotiers, pêchers, pruniers, pommiers, cerisiers, poiriers ne donneront que si vous en prenez soin toute l'année.
Il est plus sage je crois de ne compter que sur des arbres robustes "du cru" qui poussent à l'état sauvage. Par ici, ce serait des figuiers et des mûriers par exemple ; ça pour peu que ce soit sur un terrain un peu humide, c'est increvable.
Stalker- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Oui....Mais il faut aussi faire secher les récoltes trop abondantes pour être mangées imediatement et necessaires pour passer l'hiver ou éventuellement faire des confitures !Volga743 a écrit:Sans rien à cultiver, juste ramasser !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Je suis d'accord avec toi, Stalker !Stalker a écrit:Il est plus sage je crois de ne compter que sur des arbres robustes "du cru" qui poussent à l'état sauvage.
Parmi les arbres que j'ai planté, il y a 1 pecher et 1 nectarinier....Déja, ce ne sont pas des arbres "naturels" de ma région donc des fructifications alléatoires et en plus ils ont "chopé" la cloque du pecher....
Ils iront chez le voisin à l'automne subir des traitement anti fongique à vie et moi je les remplacerai par des arbres plus adaptés au climat.
Soit ça pousse tout seul (sans traitement)....Soit ça laisse sa place !
C'est la dure loi du....Survivalisme !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
je pense surtout - là où il pousse bien - au noyer, noisetier : 650 calories aux 100g... çà fait la moitié ou le tiers des besoins quotidiens, selon. le reste peut être complété assez facilement avec des plantes sauvages ou d'autres choses en cas de scénario vraiment cata...
ensuite les fruits qui se sèchent bien... chez nous c'est pommes, poires, prunes, raisin... - en fait presque tout - et du fait de leur concentration en matière sèche ils vont eux aussi devenir très caloriques...
çà fait une bonne base : un peu de culture en plus et on doit s'en sortir...
ensuite les fruits qui se sèchent bien... chez nous c'est pommes, poires, prunes, raisin... - en fait presque tout - et du fait de leur concentration en matière sèche ils vont eux aussi devenir très caloriques...
çà fait une bonne base : un peu de culture en plus et on doit s'en sortir...
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Salut,
il y a déjà eu pas mal de discussions à ce sujet. J'ai planté un jardin forestier, fait un peu de taille et de greffage, mais je suis loin d'être un pro. Voici mon petit avis sur le sujet :
1) avant tout, regarder ce qui réussit chez les voisins. Le climat, le sol, ont beaucoup d'importance. Par exemple, j'étais sur un terrain où les arbres à pépins réussissaient mal : pommiers, poiriers. Un voisin m'avait prévenu. J'ai essayé quand même, ça n'a pas raté : ça pousse, mais les arbres et les fruits choppent des maladies. Si le voisin vous dit : tel arbre, telle variété, super, pas de traitements, plein de fruits, très bons : bingo, c'est ça qu'il faut mettre ! Vous économisez 20 ans d'essais et de galère.
2) planter des arbres greffés. La reproduction sexuée est aléatoire, et même je pense qu'elle a tendance à faire ressortir des tares. Les pépinéristes historiques ont produit des variétés interessantes, mais c'est au prix d'essais sur des milliers d'arbres, à l'époque où la main d'oeuvre ne coûtait pas cher ! Qui a envie de planter mille arbres pour en sélectionner un bon ? On me l'avait dit, j'ai fait des essais quand même, et le résultat a été conforme aux prévisions : fruits petits et acides. Ca ne marche pas, sauf quelques rares espèces où on a de meilleures chances sans être 100 % sûr non plus.
3) les arbres du magasin, et même de la grande surface, conviennent très bien. Les prendre en scion pour payer moins cher. Il faut juste choisir les variétés citées dans les bouquins (par exemple le petit guide du jardinage biologique) comme "rustiques" et "résistantes aux maladies". Greffer soi-même est intéressant surtout pour reproduire à partir d'un greffon une variété qu'un voisin vous indique comme parfaitement adaptée : pas de maladies, productive, bon goût... Greffez sur le même porte-greffe que le voisin si possible, et vous bénéficiez d'un seul coup de toute son expérience accumulée, plutôt que de vous faire chier avec des arbres mal adaptés au contexte (cf 1). A noter que certains arbres ou arbustes non greffés peuvent se reproduire de façon végétative (figuier, groseillier) : on a un morceau du même individu, donc c'est aussi fiable que le greffage.
4) il est important de tailler correctement, surtout la taille de formation. Ca s'apprend. Eviter les tailles trop sévères : ça affaiblit l'arbres qui est alors plus sensible aux maladies et aux parasites la saison suivante. Cela dit, c'est parfois indispensable pour essayer de redonner un coup de jeune à un vieil arbre longtemps délaissé. Dans ce cas ne pas lésiner sur le mastic sous peine de voir le viel arbre pourrir très rapidement.
5) on a une fructification plus rapide et un moindre encombrement avec des tailles compactes (demi-tige, espalier, etc.). La haute tige, c'est bon pour les arbres de grand vent, ceux qu'on mettait dans les prés quand le foin n'était pas mécanisé. Aujourd'hui, pour une surface de jardin donnée, la haute tige c'est surtout de l'emmerdement : des années avant fructification, beaucoup d'ombre et de surface consommée, des fruits inaccessibles tellement ils sont hauts... Pour les cerisiers et noyers, la haute tige a du sens, mais alors il faut les mettre au fond du jardin, là où il y a la place.
6) ne pas négliger les petits fruits, très productifs et très rustiques : fraises des bois, framboises (à cantonner sévèrement), groseilles, groseilles à maquereaux, cassis.
7), bien sûr, les soigner les premières années : grand trou, compost, tuteur, désherber au pied, les protéger de la dent du bétail et du gibier si nécessaire, arroser en été, etc. Au bout de quelques années, ils sont moins fragiles, mais les soins qu'on leur apportera seront quand même les bienvenus.
8) multiplier les espèces et les variétés pour répartir la production sur l'année et limiter la fragilité de l'ensemble, sauf si vous envisagez une production commerciale, ou dans ce cas une spécialisation peut être souhaitable... mais elle nécessite alors de la main d'oeuvre abondante au moment où tous les arbes identiques produisent ensemble.
9) pour beaucoup d'arbres, si on veut avoir une production "de table", avec des fruits assez gros, peu abîmés et qui peuvent se conserver quelques temps, il faudra probablement éclaircir (faire tomber les fruits en surnombre quand ils sont encore tout petits), et traiter un peu, en bio si possible. Sinon, on risque d'avoir des fruits petits et vivants dans tous les sens du terme (c'est à dire hébergeant champignons, vers et autres hôtes), ce qui va pour la compote et la confiture mais c'est un peu juste pour la table.
Je ne crois pas beaucoup aux arbres sauvages ! Déjà, une grande part des arbres "sauvages" sont en fait des arbres de vergers abandonnés ou issus d'arbres de vergers abandonnés, mais pas "natifs" (au sens où il n'ont jamais été importés par l'homme). Ensuite, les arbres vraiment sauvages font des fruits petits et acides sauf quelques rares exceptions. Essayez en ballade à l'automne de manger des fruits d'arbres vraiment sauvages et natifs (sorbiers, cormiers, pommiers, amélanchier, prunelier...) c'est pas fameux. Et si c'est bon, regardez voir si vous n'êtes pas par hasard sur d'anciennes terres agricoles...
Par contre, leur présence donnent des indications intéressantes. S'il y a une variété d'arbres sauvages dans votre coin, la variété domestique devrait bien réussir.
On peut aussi greffer ces arbres sauvages, de préférence quand ils sont tout jeunes, que ce soit chez soi ou du terrain communal ou abandonné autour de chez soi. Avantage : porte-greffe jamais déplacé donc excellent enracinement, solide, rustique, adapté au terrain... Inconvénient : produit souvent de grands arbres "encombrants" ; il faut couper souvent les gourmands (=rejets depuis le porte-greffe sauvage).
Je suis bien conscient que mon avis est assez sévère, opposé à une vision idéaliste où les arbres laissés à eux-même prospèreraient tous seuls... d'une manière générale les plantes cultivées ne sont pas des plantes sauvages qui réussissent toutes seules, elles ont besoin de soin. Elles sont plus productives, plus grosses, moins amères ou moins acides, et c'est pour ça qu'elles sont été sélectionnées au fil du temps, mais en contrepartie elles sont plus fragiles et ont besoin de nos soins pour prospérer. C'est le deal.
Mais bon, libre à vous de faire vos propres essais... Sauf que, sur une culture annuelle, on peut faire tous les essais qu'on veut parce qu'on a le résultat très rapidement. Un arbre, c'est beaucoup de surface utilisée, c'est 5, 10 ou 20 ans avant de savoir si on a eu raison, donc ça vaut vraiment, vraiment le coup de profiter de l'expérience des voisins et jardiniers expérimentés plutôt que de réinventer l'eau tiède.
Par exemple, un arbre peut très bien réussir, et puis geler au bout de 10 ans. Si vous aviez écouté le vieux voisin qui vous disait "ça, j'ai arrêté, ça marchait bien mais ça a gelé deux fois", vous auriez gagné 10 ans.
P.S. : pour les cerisiers, seuls les burlats et plus précoces évitent la mouche du cerisier. Sinon, il y a un petit ver blanc dans la cerise. Quand on dénoyaute pour faire de la confiture, ils rampent sur la table, c'est si mignon...
il y a déjà eu pas mal de discussions à ce sujet. J'ai planté un jardin forestier, fait un peu de taille et de greffage, mais je suis loin d'être un pro. Voici mon petit avis sur le sujet :
1) avant tout, regarder ce qui réussit chez les voisins. Le climat, le sol, ont beaucoup d'importance. Par exemple, j'étais sur un terrain où les arbres à pépins réussissaient mal : pommiers, poiriers. Un voisin m'avait prévenu. J'ai essayé quand même, ça n'a pas raté : ça pousse, mais les arbres et les fruits choppent des maladies. Si le voisin vous dit : tel arbre, telle variété, super, pas de traitements, plein de fruits, très bons : bingo, c'est ça qu'il faut mettre ! Vous économisez 20 ans d'essais et de galère.
2) planter des arbres greffés. La reproduction sexuée est aléatoire, et même je pense qu'elle a tendance à faire ressortir des tares. Les pépinéristes historiques ont produit des variétés interessantes, mais c'est au prix d'essais sur des milliers d'arbres, à l'époque où la main d'oeuvre ne coûtait pas cher ! Qui a envie de planter mille arbres pour en sélectionner un bon ? On me l'avait dit, j'ai fait des essais quand même, et le résultat a été conforme aux prévisions : fruits petits et acides. Ca ne marche pas, sauf quelques rares espèces où on a de meilleures chances sans être 100 % sûr non plus.
3) les arbres du magasin, et même de la grande surface, conviennent très bien. Les prendre en scion pour payer moins cher. Il faut juste choisir les variétés citées dans les bouquins (par exemple le petit guide du jardinage biologique) comme "rustiques" et "résistantes aux maladies". Greffer soi-même est intéressant surtout pour reproduire à partir d'un greffon une variété qu'un voisin vous indique comme parfaitement adaptée : pas de maladies, productive, bon goût... Greffez sur le même porte-greffe que le voisin si possible, et vous bénéficiez d'un seul coup de toute son expérience accumulée, plutôt que de vous faire chier avec des arbres mal adaptés au contexte (cf 1). A noter que certains arbres ou arbustes non greffés peuvent se reproduire de façon végétative (figuier, groseillier) : on a un morceau du même individu, donc c'est aussi fiable que le greffage.
4) il est important de tailler correctement, surtout la taille de formation. Ca s'apprend. Eviter les tailles trop sévères : ça affaiblit l'arbres qui est alors plus sensible aux maladies et aux parasites la saison suivante. Cela dit, c'est parfois indispensable pour essayer de redonner un coup de jeune à un vieil arbre longtemps délaissé. Dans ce cas ne pas lésiner sur le mastic sous peine de voir le viel arbre pourrir très rapidement.
5) on a une fructification plus rapide et un moindre encombrement avec des tailles compactes (demi-tige, espalier, etc.). La haute tige, c'est bon pour les arbres de grand vent, ceux qu'on mettait dans les prés quand le foin n'était pas mécanisé. Aujourd'hui, pour une surface de jardin donnée, la haute tige c'est surtout de l'emmerdement : des années avant fructification, beaucoup d'ombre et de surface consommée, des fruits inaccessibles tellement ils sont hauts... Pour les cerisiers et noyers, la haute tige a du sens, mais alors il faut les mettre au fond du jardin, là où il y a la place.
6) ne pas négliger les petits fruits, très productifs et très rustiques : fraises des bois, framboises (à cantonner sévèrement), groseilles, groseilles à maquereaux, cassis.
7), bien sûr, les soigner les premières années : grand trou, compost, tuteur, désherber au pied, les protéger de la dent du bétail et du gibier si nécessaire, arroser en été, etc. Au bout de quelques années, ils sont moins fragiles, mais les soins qu'on leur apportera seront quand même les bienvenus.
8) multiplier les espèces et les variétés pour répartir la production sur l'année et limiter la fragilité de l'ensemble, sauf si vous envisagez une production commerciale, ou dans ce cas une spécialisation peut être souhaitable... mais elle nécessite alors de la main d'oeuvre abondante au moment où tous les arbes identiques produisent ensemble.
9) pour beaucoup d'arbres, si on veut avoir une production "de table", avec des fruits assez gros, peu abîmés et qui peuvent se conserver quelques temps, il faudra probablement éclaircir (faire tomber les fruits en surnombre quand ils sont encore tout petits), et traiter un peu, en bio si possible. Sinon, on risque d'avoir des fruits petits et vivants dans tous les sens du terme (c'est à dire hébergeant champignons, vers et autres hôtes), ce qui va pour la compote et la confiture mais c'est un peu juste pour la table.
ne compter que sur des arbres robustes "du cru" qui poussent à l'état sauvage
Je ne crois pas beaucoup aux arbres sauvages ! Déjà, une grande part des arbres "sauvages" sont en fait des arbres de vergers abandonnés ou issus d'arbres de vergers abandonnés, mais pas "natifs" (au sens où il n'ont jamais été importés par l'homme). Ensuite, les arbres vraiment sauvages font des fruits petits et acides sauf quelques rares exceptions. Essayez en ballade à l'automne de manger des fruits d'arbres vraiment sauvages et natifs (sorbiers, cormiers, pommiers, amélanchier, prunelier...) c'est pas fameux. Et si c'est bon, regardez voir si vous n'êtes pas par hasard sur d'anciennes terres agricoles...
Par contre, leur présence donnent des indications intéressantes. S'il y a une variété d'arbres sauvages dans votre coin, la variété domestique devrait bien réussir.
On peut aussi greffer ces arbres sauvages, de préférence quand ils sont tout jeunes, que ce soit chez soi ou du terrain communal ou abandonné autour de chez soi. Avantage : porte-greffe jamais déplacé donc excellent enracinement, solide, rustique, adapté au terrain... Inconvénient : produit souvent de grands arbres "encombrants" ; il faut couper souvent les gourmands (=rejets depuis le porte-greffe sauvage).
Je suis bien conscient que mon avis est assez sévère, opposé à une vision idéaliste où les arbres laissés à eux-même prospèreraient tous seuls... d'une manière générale les plantes cultivées ne sont pas des plantes sauvages qui réussissent toutes seules, elles ont besoin de soin. Elles sont plus productives, plus grosses, moins amères ou moins acides, et c'est pour ça qu'elles sont été sélectionnées au fil du temps, mais en contrepartie elles sont plus fragiles et ont besoin de nos soins pour prospérer. C'est le deal.
Mais bon, libre à vous de faire vos propres essais... Sauf que, sur une culture annuelle, on peut faire tous les essais qu'on veut parce qu'on a le résultat très rapidement. Un arbre, c'est beaucoup de surface utilisée, c'est 5, 10 ou 20 ans avant de savoir si on a eu raison, donc ça vaut vraiment, vraiment le coup de profiter de l'expérience des voisins et jardiniers expérimentés plutôt que de réinventer l'eau tiède.
Par exemple, un arbre peut très bien réussir, et puis geler au bout de 10 ans. Si vous aviez écouté le vieux voisin qui vous disait "ça, j'ai arrêté, ça marchait bien mais ça a gelé deux fois", vous auriez gagné 10 ans.
P.S. : pour les cerisiers, seuls les burlats et plus précoces évitent la mouche du cerisier. Sinon, il y a un petit ver blanc dans la cerise. Quand on dénoyaute pour faire de la confiture, ils rampent sur la table, c'est si mignon...
Dernière édition par Barnabé le Mer 12 Aoû 2009 - 23:02, édité 6 fois
Barnabé- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Pour les cerisiers et noyers, la haute tige a du sens,
les noyers, oui... çà tombe tout seul... les cerisiers je ne suis pas sûr. j'ai laissé la moitié supérieure chez moi plutôt que de me casser le cou avec une échelle...
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
geispe a écrit:Pour les cerisiers et noyers, la haute tige a du sens,
les noyers, oui... çà tombe tout seul... les cerisiers je ne suis pas sûr. j'ai laissé la moitié supérieure chez moi plutôt que de me casser le cou avec une échelle...
J'ai dit que ça avait du sens, ce qui ne veut pas dire qu'on peut tout récolter, ça veut juste dire qu'il y a au moins une bonne raison à cela ! Pour le cerisier, la conduite en haute tige, non taillée après la taille de formation, a surtout pour intérêt que le cerisier nécessite une taille particulière (en vert, après la récolte des fruits) et cicatrise mal. La principale raison de ne pas le tailler après la taille de formation, c'est donc d'éviter de massacrer l'arbre.
On en laisse d'autant plus dans un cerisier qu'il est peu prudent de grimper dedans : c'est un bois qui est réputé pour casser sans prévenir.
Barnabé- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
j'en ai décapité un pour essayer il s'en est très bien tiré. mais j'en ai vu un chez quelqu'un d'autre qui l'a taillé et il en est mort...
au sujet du travail dans un verger : lorsque je dis que çà ne fait pas de travail, il faut comparer à la culture d'un potager ou d'un champ, mais il y a quand même un travail minime d'entretien (taille de "nettoyage", herbe) sauf quelques rares arbres que l'on ne taille jamais (le noyer je crois bien)...
au sujet du travail dans un verger : lorsque je dis que çà ne fait pas de travail, il faut comparer à la culture d'un potager ou d'un champ, mais il y a quand même un travail minime d'entretien (taille de "nettoyage", herbe) sauf quelques rares arbres que l'on ne taille jamais (le noyer je crois bien)...
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
comparé à un potager, c'est sur qu'un arbre, même s'il y a un peu de taille/desherbage, c'est toujours moins qu'un jardin, et pas de probleme avec les semences à garder chaque années.
Skeld- Membre Premium
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
mon ceriser, je le taille chaque hiver : je supprime les branche hautes qui ne nourrissent que les oiseaux.
Au bout de quelques années, je lui ai donné une forme très étalée, qui me permet de tout cueillir avec un simple escabeau.
Quant à mes autres espèces (noisetier, prunier), je confirme que pour obtenir une production conséquente, l'arbre à besoin de soins et d'attention constants
Au bout de quelques années, je lui ai donné une forme très étalée, qui me permet de tout cueillir avec un simple escabeau.
Quant à mes autres espèces (noisetier, prunier), je confirme que pour obtenir une production conséquente, l'arbre à besoin de soins et d'attention constants
grosminet- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/04/2009
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
l'arbre à besoin de soins et d'attention constants
euh... constants ? combien de jours par an tu lui prodigues soins et attention ? moi c'est tout au plus une heure de taille une fois l'année... :-)
il me semble bien qu'un cerisier adulte ne fait pas de branches nouvelles tous les ans ? le mien en tous cas ne bouge plus et je ne m'en occupe pas.
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
oui, c'est pareil pour moi, bien sûr.geispe a écrit:euh... constants ? combien de jours par an tu lui prodigues soins et attention ? moi c'est tout au plus une heure de taille une fois l'année... :-)
il me semble bien qu'un cerisier adulte ne fait pas de branches nouvelles tous les ans ? le mien en tous cas ne bouge plus et je ne m'en occupe pas.
Je veux dire par "constant" qu'après chaque coup de vent, je cherche les éventuelles branches cassées pour les couper proprement, et que je surveille également l'apparition de parasites (genre champignons sur l'écorce).
Du fait des tailles régulières, mon ceriser fait des branches nouvelles chaque année (je ne sais pas de quelle variété il s'agit, mais c'est un tardif)
grosminet- Membre Premium
- Nombre de messages : 2305
Date d'inscription : 14/04/2009
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Salut tout le monde.
Perso moi j'ai deux cerisiers, deux mirabellier, pommiers, poiriers et pèche de vigne. Vivant a paris la plupart de l'année je n'ai pas la possibilité de m'en occuper donc je fais rien... mais quand je dis rien c'est vraiment rien !!!(a part manger les fruits , j'avoue). Et perso j'ai pas de problèmes avec eux. Les deux seul souci c'est pour les cerisiers d'être la a temps avant que les oiseaux ce régalent et que certaine année pas beaucoup de fruits ( 1 année sur 3 en moy.). Sinon une fois une branche importante d'un mirabellier c'est cassé sous le poids des mirabelles non cueillis mais il s'en est remit le pauvre. Pomme, Poire immangeable trop acides, peut-être est-il possible de faire de l'alcool avec mais je mis connais pas assez... et pêche de vigne pas très bon (mon avis) mais en temps de crise, pas bon, trop acide ou pas je ne ferais pas la fine bouche !!!
$$$.
Perso moi j'ai deux cerisiers, deux mirabellier, pommiers, poiriers et pèche de vigne. Vivant a paris la plupart de l'année je n'ai pas la possibilité de m'en occuper donc je fais rien... mais quand je dis rien c'est vraiment rien !!!(a part manger les fruits , j'avoue). Et perso j'ai pas de problèmes avec eux. Les deux seul souci c'est pour les cerisiers d'être la a temps avant que les oiseaux ce régalent et que certaine année pas beaucoup de fruits ( 1 année sur 3 en moy.). Sinon une fois une branche importante d'un mirabellier c'est cassé sous le poids des mirabelles non cueillis mais il s'en est remit le pauvre. Pomme, Poire immangeable trop acides, peut-être est-il possible de faire de l'alcool avec mais je mis connais pas assez... et pêche de vigne pas très bon (mon avis) mais en temps de crise, pas bon, trop acide ou pas je ne ferais pas la fine bouche !!!
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$$$.XV2- Membre
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Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Bonjour,
dans la maison que je retape j'ai un cerisier et un poirier pour les fruitiers, mais aussi un laurier.
Le laurier pas de problème, il pousse très bien et de temps en temps je le taille (2.5 à 3 mètre)
Pour le poirier, arbre de plus de cent ans je crois, une dizaine de mètre de haut, fruit abondant mais pas sucré, en ce moment pas mal de petites poires tombent. Pas de récolte prévue.
Pour le cerisier, plusieurs dizaine d'année (cent ans possible ? ) 3 mètre de haut, forme plutôt en "parasol", les oiseaux se régale, mais les fruits rouge/noir ne servaient que pour la liqueur. l'arbre est malade depuis plusieurs année mais toujours vivant, le tronc est en partie séparé dont une est morte avec pas mal d'insectes xylophage, pas de traitement de prévu (jamais sur place sauf pour les travaux de maison) et pas le temps de m'en occuper, taille sévère de temps en temps, comme il y a 3 semaines : c'est surtout quand je peux, je ne respecte pas la saison, c'est pour éviter d'avoir trop d'ombre dans le petit jardin et pour ne pas gêner les voisins.
Le tout est situé dans le NOOORD. Je compte couper ces deux arbres pour en replanter deux ou trois autre de plus petite taille. toujours du fruitier. A voir dans quelques mois, année ...
Rien d'autre dessus.
+++
dans la maison que je retape j'ai un cerisier et un poirier pour les fruitiers, mais aussi un laurier.
Le laurier pas de problème, il pousse très bien et de temps en temps je le taille (2.5 à 3 mètre)
Pour le poirier, arbre de plus de cent ans je crois, une dizaine de mètre de haut, fruit abondant mais pas sucré, en ce moment pas mal de petites poires tombent. Pas de récolte prévue.
Pour le cerisier, plusieurs dizaine d'année (cent ans possible ? ) 3 mètre de haut, forme plutôt en "parasol", les oiseaux se régale, mais les fruits rouge/noir ne servaient que pour la liqueur. l'arbre est malade depuis plusieurs année mais toujours vivant, le tronc est en partie séparé dont une est morte avec pas mal d'insectes xylophage, pas de traitement de prévu (jamais sur place sauf pour les travaux de maison) et pas le temps de m'en occuper, taille sévère de temps en temps, comme il y a 3 semaines : c'est surtout quand je peux, je ne respecte pas la saison, c'est pour éviter d'avoir trop d'ombre dans le petit jardin et pour ne pas gêner les voisins.
Le tout est situé dans le NOOORD. Je compte couper ces deux arbres pour en replanter deux ou trois autre de plus petite taille. toujours du fruitier. A voir dans quelques mois, année ...
Rien d'autre dessus.
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économie et écologie : l'avenir de l'homme en un mot : l'éconologie !
stefeck- Membre
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Date d'inscription : 02/05/2009
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
essaye de planter aussi un chataignier, c'est très robuste, pas besoin d'entretien et c'est très nourissant.$$$.XV2 a écrit:Salut tout le monde.
Perso moi j'ai deux cerisiers, deux mirabellier, pommiers, poiriers et pèche de vigne. Vivant a paris la plupart de l'année je n'ai pas la possibilité de m'en occuper donc je fais rien... mais quand je dis rien c'est vraiment rien !!!(a part manger les fruits , j'avoue). Et perso j'ai pas de problèmes avec eux. Les deux seul souci c'est pour les cerisiers d'être la a temps avant que les oiseaux ce régalent et que certaine année pas beaucoup de fruits ( 1 année sur 3 en moy.). Sinon une fois une branche importante d'un mirabellier c'est cassé sous le poids des mirabelles non cueillis mais il s'en est remit le pauvre. Pomme, Poire immangeable trop acides, peut-être est-il possible de faire de l'alcool avec mais je mis connais pas assez... et pêche de vigne pas très bon (mon avis) mais en temps de crise, pas bon, trop acide ou pas je ne ferais pas la fine bouche !!!
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On peut aussi planter un chêne, les glands sont comestibles et le bois permet de fabriquer de nombreuses choses.
marocain- Membre
- Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Pompompom...
Moi je crois bien que le plus de boulot que j'ai au jardin... c'est la taille. Essentiellement parceque mon jardin est petit et que je dois impérativement les contrôler sous peine de ne plus avoir de soleil pour d'autres ou plus de place.
J'ai dans ma haie (6 m de long) 2 pruneliers, 1 aubépine, 1 chêne (qui sera taillé en tétard), encore très jeunes Les premières prunelles cette année.
+ 1 truc à fleurs blanches qui me fait de longues tiges tous les ans et qui poussent n'importe comment (si je le coupe à ras, ça repars de là dans les 2 semaines) et 1 truc à fleurs roses et fruits en boule blanche dont je ne connais pas les noms. Ils étaient là avant nous. La taille la plus contraignantes c'est le truc à fleurs blanches... et les sapins de la haie du voisin de mon côté (2 à 3 fois par an sinon rien ne pousse en dessous).
Pour ce qui est des fruits, j'ai 3 groseilliers qui poussent pas ou quasi (???) Et un framboisier en pot cette année (+ les fraises)
En fait si c'est contraignant c'est surtout qu'il faut ensuite s'occuper des tailles (pas d'endroit pour stocker en vrac) : tout couper pour du brf au sécateur (mon homme est précisément en train de brfiser les tailles que j'ai fait tout l'après midi) ou du bois à brûler, ou des tuteurs ou une palissade ou ou ou.... Donc du coup on est aussi obligé d'étaler dans le temps (un peu à la fois).
Ici en Belgique, il y a des pommiers sauvages partout ou presque. J'ai aussi dans le bois d'à coté : fraises des bois, mûres, noisettes, tilleul, chênes, chataigniers etc.
Moi je crois bien que le plus de boulot que j'ai au jardin... c'est la taille. Essentiellement parceque mon jardin est petit et que je dois impérativement les contrôler sous peine de ne plus avoir de soleil pour d'autres ou plus de place.
J'ai dans ma haie (6 m de long) 2 pruneliers, 1 aubépine, 1 chêne (qui sera taillé en tétard), encore très jeunes Les premières prunelles cette année.
+ 1 truc à fleurs blanches qui me fait de longues tiges tous les ans et qui poussent n'importe comment (si je le coupe à ras, ça repars de là dans les 2 semaines) et 1 truc à fleurs roses et fruits en boule blanche dont je ne connais pas les noms. Ils étaient là avant nous. La taille la plus contraignantes c'est le truc à fleurs blanches... et les sapins de la haie du voisin de mon côté (2 à 3 fois par an sinon rien ne pousse en dessous).
Pour ce qui est des fruits, j'ai 3 groseilliers qui poussent pas ou quasi (???) Et un framboisier en pot cette année (+ les fraises)
En fait si c'est contraignant c'est surtout qu'il faut ensuite s'occuper des tailles (pas d'endroit pour stocker en vrac) : tout couper pour du brf au sécateur (mon homme est précisément en train de brfiser les tailles que j'ai fait tout l'après midi) ou du bois à brûler, ou des tuteurs ou une palissade ou ou ou.... Donc du coup on est aussi obligé d'étaler dans le temps (un peu à la fois).
Ici en Belgique, il y a des pommiers sauvages partout ou presque. J'ai aussi dans le bois d'à coté : fraises des bois, mûres, noisettes, tilleul, chênes, chataigniers etc.
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Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
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ressources
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Bonne idée de sujet,
Moi j'ai 6 noyers, quelques pruniers, 2 pommier, un cognacier, quelques groseiller et des framboisier.
Pour que les arbre produisent beaucoup il faut quand même s'en occuper énormément, mais si on a de l'espace (c'est mon cas) on peut se contenter d'en planter plein, d'espèces différentes et d'âge différents : sur l'ensemble ça donnera assez (je ne sais même plus quoi faire de mes fruits) en se contentant de tailler.
Un détail important : choisissez des espèces autofertiles où bien si vous plantez une variété autostérile n'oubliez pas de lui mettre un compagnon d'une espèce voisine. Sinon pas de fruit. Soyez également attentif à la santé des pollinisateur de votre région : pas d'abeille, pas de fruit ...
Moi je préfère aussi avoir des variétés qui fructifie à des périodes différentes : comme ça en cas de gel tardif j'ai quand même des fruits, et en cas de pas gel tardif j'ai des fruits très tôt.
D'une manière générale gardez vous sous le coude une solution de rechange (potager chasse élevage conserve).
Moi j'ai 6 noyers, quelques pruniers, 2 pommier, un cognacier, quelques groseiller et des framboisier.
Pour que les arbre produisent beaucoup il faut quand même s'en occuper énormément, mais si on a de l'espace (c'est mon cas) on peut se contenter d'en planter plein, d'espèces différentes et d'âge différents : sur l'ensemble ça donnera assez (je ne sais même plus quoi faire de mes fruits) en se contentant de tailler.
Un détail important : choisissez des espèces autofertiles où bien si vous plantez une variété autostérile n'oubliez pas de lui mettre un compagnon d'une espèce voisine. Sinon pas de fruit. Soyez également attentif à la santé des pollinisateur de votre région : pas d'abeille, pas de fruit ...
Moi je préfère aussi avoir des variétés qui fructifie à des périodes différentes : comme ça en cas de gel tardif j'ai quand même des fruits, et en cas de pas gel tardif j'ai des fruits très tôt.
D'une manière générale gardez vous sous le coude une solution de rechange (potager chasse élevage conserve).
sushi_destroy- Membre
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Date d'inscription : 28/05/2009
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
c'est parce que nous avons énormément d'autres choses que nous pouvons acheter que, aujourd'hui, nous sommes parfois débordés de fruits ou de légumes. ne pas oublier qu'en cas de crise çà ne sera pas le cas, et nous serons contents si nous avons beaucoup.
il n'y a pas que l'abeille qui pollinise les fruitiers - d'ailleurs si elle a autre chose elle préfère - mais il y a énormément d'autres insectes pollinisateurs que l'on peut favoriser en laissant subsister des espaces naturels tardivement fauchés et non aménagés.
il n'y a pas que l'abeille qui pollinise les fruitiers - d'ailleurs si elle a autre chose elle préfère - mais il y a énormément d'autres insectes pollinisateurs que l'on peut favoriser en laissant subsister des espaces naturels tardivement fauchés et non aménagés.
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les mesures anti famine de nos anciens
En Corse (et certainement ailleurs aussi) particulièrement en Castagniccia, l'histoire a prouvé que des initiatives personnelles et les obligations "intelligentes" et adaptées avaient réussi à endiguer nombre de famines.
"Le châtaignier, surnommé « l'arbre à pain », présent en Corse dès le néolithique, a été fortement développé par les Génois à partir du xive siècle. Une ordonnance de 1584 obligeait chaque paysan à planter 4 arbres fruitiers par an." (source wikipedia)
La Castagniccia est encore aujourd'hui l'illustration vivante qu'une "bonne" obligation a des résultats extrêmement positifs.
A l'heure actuelle, ne serai-'il pas "sage" de revenir à de telles mesures ?
Planter pommiers, châtaignier, oliviers... là où c'est possible dés aujourd'hui n'est peut-être pas si bête. Même à l'âge d'or de la conserve et du surgelé.
Imaginons les communes rurales (qui dans des zones compatibles avec la bio-diversité) se voient imposer un quota d'arbres à fruits comestibles - hors exploitation commerciale - et entretien... les promeneurs pourraient en bénéficier ainsi que la faune locale.
Et le "patrimoine" nourricier serait entretenu pour un futur.
"Le châtaignier, surnommé « l'arbre à pain », présent en Corse dès le néolithique, a été fortement développé par les Génois à partir du xive siècle. Une ordonnance de 1584 obligeait chaque paysan à planter 4 arbres fruitiers par an." (source wikipedia)
La Castagniccia est encore aujourd'hui l'illustration vivante qu'une "bonne" obligation a des résultats extrêmement positifs.
A l'heure actuelle, ne serai-'il pas "sage" de revenir à de telles mesures ?
Planter pommiers, châtaignier, oliviers... là où c'est possible dés aujourd'hui n'est peut-être pas si bête. Même à l'âge d'or de la conserve et du surgelé.
Imaginons les communes rurales (qui dans des zones compatibles avec la bio-diversité) se voient imposer un quota d'arbres à fruits comestibles - hors exploitation commerciale - et entretien... les promeneurs pourraient en bénéficier ainsi que la faune locale.
Et le "patrimoine" nourricier serait entretenu pour un futur.
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"Garde toi, je me garde"
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Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Oui.
D'ailleurs, tout ce que nous plantons, devrait des aujourd'hui être comestible.
Du balcon Parisien aux jardins de banlieues…
En plus de cette mise en place pragmatique, un stock de graine s'impose.
D'ailleurs, tout ce que nous plantons, devrait des aujourd'hui être comestible.
Du balcon Parisien aux jardins de banlieues…
En plus de cette mise en place pragmatique, un stock de graine s'impose.
Re: Survie à long terme, arbres fruitiers
Il est vrai que nos anciens étaient plus malins et prévoyant que "nous". Notre "époque" a oublié le manque et plus beaucoup d'entre nous stockons l'été en prévision des mauvais jours... Le supermarché est toujours bien garni mais jusqu'a quand ? Et ne nous reposons-nous pas trop sur l'Etat providence pour parer a tous les problèmes qui pourraient venir ébranler notre système et notre façon de vivre ?
Tout le monde si ça ne l'est pas déjà fait et dans la mesure du possible devrait planter des arbres fruitiers ect... tant qu'il en n'est encore temps
Stocker des graines et pour moi une mesure indispensable que ce sois a notre niveau ou au niveau Etatique de plus bien stocké celle-ci se gardent des décennies.
"L’Arche de Noé verte" Ils ont d’ailleurs déjà commencé a stocker dans un bunker au nord de la Norvège dans le Therma-Frost ils veulent y stocker 4,5 millions de semences en prévisions des "mauvais jours"
Planter pommiers, châtaignier, oliviers... là où c'est possible dés aujourd'hui n'est peut-être pas si bête. Même à l'âge d'or de la conserve et du surgelé.
Tout le monde si ça ne l'est pas déjà fait et dans la mesure du possible devrait planter des arbres fruitiers ect... tant qu'il en n'est encore temps
un stock de graine s'impose
Stocker des graines et pour moi une mesure indispensable que ce sois a notre niveau ou au niveau Etatique de plus bien stocké celle-ci se gardent des décennies.
"L’Arche de Noé verte" Ils ont d’ailleurs déjà commencé a stocker dans un bunker au nord de la Norvège dans le Therma-Frost ils veulent y stocker 4,5 millions de semences en prévisions des "mauvais jours"
$$$.XV2- Membre
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