NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
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NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Une nouvelle famille de bactéries ultra-résistantes a pratiquement tous les antibiotiques usuels les plus puissants découverte en 2009 est entrain de se propager dans le monde entier ce qui commence seulement à inquiéter le monde de la médecine.
Ce gène NDM-1(New Delhi métallo-beta-lactamase) qui a déjà infecté de nombreuses bactéries s’introduit dans le génome des bactéries et les rendent pratiquement indestructibles (Seule la « colistine », créée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, peut venir à bout de la dite NDM-1).
C’est bactéries se trouvent pour la plus part en Inde et au Pakistan qui a cause d’une hygiène déplorable, d’une surpopulation grandissante et d'une utilisation trop abondante d'antibiotiques est un « terro »propice a l’émergence rapide de souche bactérienne ultra-résistantes.
C’est bactéries ont été identifié avec certitude sur 150 patients en Inde et au Pakistan, 37 en Grande-Bretagne le rapport précise que l'on retrouve déjà ces bactéries en Afrique et en Australie, qu’il y aurait quelques cas probables en cours d'analyse en France et qu’un belge d’origine Pakistanaise traité a la colistine est décédé courant juin en Belgique (je tiens a précisé que celui-ci était diabétique et que suite a un accident de voiture il a été hospitalisé au Pakistan et qu’a la suite de son hospitalisation il aurait été infecté par l’une de ces bactéries).
Les populations de cette région étant très mobiles (flux migratoires très importants avec la Grande-Bretagne, l'Australie et l'Afrique), et les deux pays très touristiques, la bactérie pourrait continuer à se répandre rapidement dans le monde entier.
Ces bactéries peuvent causer des infections urinaires, abdominales, pulmonaires ou des plaies ouvertes.
Les scientifiques ne parlent pas encore de pandémie bactérienne ou de problème de santé publique mais concèdent mis a part la colistine (je rappelle extrêmement toxique pour le patient) qu’ils sont tout de même limités dans les traitements thérapeutiques.
Pour cela il est fortement déconseillé de subir des actes chirurgicaux en Inde ou au Pakistan qui je rappelle sont des pays où il y a un fort tourisme chirurgical (chirurgie esthétique, dentaire, greffe d’organe illégale…).
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Ce gène NDM-1(New Delhi métallo-beta-lactamase) qui a déjà infecté de nombreuses bactéries s’introduit dans le génome des bactéries et les rendent pratiquement indestructibles (Seule la « colistine », créée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, peut venir à bout de la dite NDM-1).
C’est bactéries se trouvent pour la plus part en Inde et au Pakistan qui a cause d’une hygiène déplorable, d’une surpopulation grandissante et d'une utilisation trop abondante d'antibiotiques est un « terro »propice a l’émergence rapide de souche bactérienne ultra-résistantes.
C’est bactéries ont été identifié avec certitude sur 150 patients en Inde et au Pakistan, 37 en Grande-Bretagne le rapport précise que l'on retrouve déjà ces bactéries en Afrique et en Australie, qu’il y aurait quelques cas probables en cours d'analyse en France et qu’un belge d’origine Pakistanaise traité a la colistine est décédé courant juin en Belgique (je tiens a précisé que celui-ci était diabétique et que suite a un accident de voiture il a été hospitalisé au Pakistan et qu’a la suite de son hospitalisation il aurait été infecté par l’une de ces bactéries).
Les populations de cette région étant très mobiles (flux migratoires très importants avec la Grande-Bretagne, l'Australie et l'Afrique), et les deux pays très touristiques, la bactérie pourrait continuer à se répandre rapidement dans le monde entier.
Ces bactéries peuvent causer des infections urinaires, abdominales, pulmonaires ou des plaies ouvertes.
Les scientifiques ne parlent pas encore de pandémie bactérienne ou de problème de santé publique mais concèdent mis a part la colistine (je rappelle extrêmement toxique pour le patient) qu’ils sont tout de même limités dans les traitements thérapeutiques.
Pour cela il est fortement déconseillé de subir des actes chirurgicaux en Inde ou au Pakistan qui je rappelle sont des pays où il y a un fort tourisme chirurgical (chirurgie esthétique, dentaire, greffe d’organe illégale…).
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
J'apprécie les commentaires sur les articles de journaux
Il serait intéressant pour les membres anglophones, germanophones et autres qui auraient le temps de pouvoir analyser les comptes rendus scientifiques (s'ils existent) sur les revues et les sites sérieux (pubmed, BEH, etc...).
Cela fait un gros boom dans la presse, qui relaye l'info sans vraiment sourcer et au final, noie un peu les faits importants dans le sensationnel
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
J'irais jeter un œil sur Pubmeb dés que j'ai un moment. J'espère que les accès du boulot me permettent de consulter la publi qui est citée. Je vous tiens au courant une fois que je l'ai lu
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Sorry j'ai omis de mettre les liens des revues scientifiques .
j'en mets deux
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Il est vrai que dans certains pays le coktail entre hygiène déficiente, population analphabète et docteurs qui donnent des antibio à haute dose pour tout et n'importe quoi (genre injection d'un cocktail de 5 antibio pour un mal de gorge...exemple vécu) ca donne forcément des résultats "rigolots"
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Bon pas d'accès via le CNRS pour le moment, j'essaierai via l'INSERM lundi, quand j'aurais récupérer les id auprès d'une collègue.
Edit : pour l'article du lancet je n'y ait pas accès, la remarque ci haut reste valable. Pour le second lien vers un deuxième article traitant du sujet, là c'est bon je l'ai récupérer ^^ Des gens intéressés ?
De ce que j'ai pu lire pour le moment, en fait c'est une bactérie qui possède un sacré beau gène de résistance.
Je vais essayer d'expliciter les choses :
-Les antibiotiques.
Ce sont des molécules plus ou moins grosses qui empêche le développement voir tue certain micro-organisme. Un antibiotique avec un faible spectre va toucher un type de micro-organisme précis, et ses cousins évolutif, ou des espèces proche par rapport à une fonction organique (bloqué la synthèse d'ATP de tel système cellulaire par exemple, a c'est con plus d'énergie, ben t'es morte à court terme). Si le spectre est plus large, il atteint plus d'espèce, en touchant quelque chose partager par une plus grande diversité de microbes. Généralement les antibiotique sont des armes créer par des micro-organisme pour lutter contre des micro-organisme (c'est comme ça qu'on les a découvert), simplement pour une lutte de survie vis à vis des ressources à disposition dans le milieu (j'ai besoin de me développer, tu bouffes ma bouffe, je te tue et je suis peinard). Un des premier découvert est la pénicilline, secrété par pénicillium (un champi, vous le connaissez tous, c'est celui du roquefort ! ).
Les antibiotiques, ça ne sert à rien contre les virus, ils n'y sont pas sensible car étant parasite intracellulaire, ils utilisent les fonction de l'hôte pour se reproduire. Donc à moins de lutter contre soit même, ben c'est mal barré (je schématise à mort).
- Les gènes de résistances bactériens.
Là on est en plein dans la course à l'armement. Les bactéries se défendent contre les armes élaborée contre elle. La pression sélective qu'a l'antibio encourage cela en ne laissant aucune chance aux moins adaptés/adaptable. Ce qui permet à des individu minoritaire dans une population donnée, de prendre le pas. C'est une règle formidable en biologie : dans toute population donné, il y a toujours une infime partie de cette population qui sera résistante à une pression sélective donnée. C'est le cas de toutes les espèces, on a même identifié des gens qui guérissent spontanément du SIDA ou du HCV. C'est en quelque sorte la magie de la biodiversité.
Chez les bactéries, il y a un magnifique système de peer-to-peer, ce sont les plasmides, des morceaux d'ADN circulaire (donc information génétique) qu'elle s'échange, en veux tu en voila. C'est un système couramment utilisé en biologie moléculaire et en génie génétique (je m'en sert toute les semaines ^^). Et ce qu'elles aiment bien se refiler c'est des choses pour vivre mieux. Par exemple des gènes de résistances.
Ces gènes de résistance bloque l'action de l'antibiotique, soit en bloquant la molécule, soit en dérivant le chemin métabolique que l'antibiotique bloquait (oui c'est vicieux).
- Le problème des maladies nosocomiale.
Tout simplement dans un hôpital, il y a énormément de maladie, et aussi énormément d'antibio, au fur et à mesure ça a amené certaines bactéries (comme le staphylococcus aureus) a récupéré des résistances un peu partout chez leur copines, et deviennent ainsi multi-résistant. Bon le truc c'est que récupérer des gènes à tire la rigot ce n'est pas illimité, et surtout ça a un coût métabolique. Un gène qui s'exprime coute des ressources à son organisme. Si il n'y en a pas besoin, l'organisme est ralentit par rapport aux autres, et au final se noie dans la masse. Si par contre il y en a besoin, ça reste le seul maître à bord. C'est pour ça que l'on n'a pas d'épidémie de maladie nosocomiale, en dehors de l'hostaux où la résistance est sans arrêt stimulé, les bactéries multi-résistante sont plus lente que leurs homologue non-résistante dans la nature.
- Le cas présent.
Ben c'est très intéressant du point de vue scientifique, puisque il y a une petite maligne qui a trouvé une seule enzyme qui bloque la plus part des antibio, là ou d'autre aurait besoin de plusieurs gène de résistance. Niveau coût métabolique c'est ultra avantageux. N'ayant pas accès à l'article, je ne sait pas si cette enzyme est codé sur un plasmide ou dans le chromosome bactérien. Donc j'ai du mal à voir si il est possible que la bactos refile le tuyaux à ses copines (ni les autres détail qui comptes, comme la taille du gène, ou ses besoin pour s'exprimer).
Mais effectivement c'est assez flippant. Ce qui me rassure, c'est que ça touche relativement peu de personne, et dans des zones ou les gens ont malheureusement une hygiène pas top, peu à bouffer, ect...
Autant de facteur qui joue sur l'organisme. Ben oui un organisme en pleine forme (par exemple jeune adulte) a beaucoup plus de chance de lutter efficacement contre une infection, qu'un individu avec un organisme déjà affaibli.
Enfin voila ce que j'en pense, j'ai fait aux plus rapide, mais si vous avez des questions je peux détaillé plus certains points. En espérant avoir été clair
Edit : pour l'article du lancet je n'y ait pas accès, la remarque ci haut reste valable. Pour le second lien vers un deuxième article traitant du sujet, là c'est bon je l'ai récupérer ^^ Des gens intéressés ?
De ce que j'ai pu lire pour le moment, en fait c'est une bactérie qui possède un sacré beau gène de résistance.
Je vais essayer d'expliciter les choses :
-Les antibiotiques.
Ce sont des molécules plus ou moins grosses qui empêche le développement voir tue certain micro-organisme. Un antibiotique avec un faible spectre va toucher un type de micro-organisme précis, et ses cousins évolutif, ou des espèces proche par rapport à une fonction organique (bloqué la synthèse d'ATP de tel système cellulaire par exemple, a c'est con plus d'énergie, ben t'es morte à court terme). Si le spectre est plus large, il atteint plus d'espèce, en touchant quelque chose partager par une plus grande diversité de microbes. Généralement les antibiotique sont des armes créer par des micro-organisme pour lutter contre des micro-organisme (c'est comme ça qu'on les a découvert), simplement pour une lutte de survie vis à vis des ressources à disposition dans le milieu (j'ai besoin de me développer, tu bouffes ma bouffe, je te tue et je suis peinard). Un des premier découvert est la pénicilline, secrété par pénicillium (un champi, vous le connaissez tous, c'est celui du roquefort ! ).
Les antibiotiques, ça ne sert à rien contre les virus, ils n'y sont pas sensible car étant parasite intracellulaire, ils utilisent les fonction de l'hôte pour se reproduire. Donc à moins de lutter contre soit même, ben c'est mal barré (je schématise à mort).
- Les gènes de résistances bactériens.
Là on est en plein dans la course à l'armement. Les bactéries se défendent contre les armes élaborée contre elle. La pression sélective qu'a l'antibio encourage cela en ne laissant aucune chance aux moins adaptés/adaptable. Ce qui permet à des individu minoritaire dans une population donnée, de prendre le pas. C'est une règle formidable en biologie : dans toute population donné, il y a toujours une infime partie de cette population qui sera résistante à une pression sélective donnée. C'est le cas de toutes les espèces, on a même identifié des gens qui guérissent spontanément du SIDA ou du HCV. C'est en quelque sorte la magie de la biodiversité.
Chez les bactéries, il y a un magnifique système de peer-to-peer, ce sont les plasmides, des morceaux d'ADN circulaire (donc information génétique) qu'elle s'échange, en veux tu en voila. C'est un système couramment utilisé en biologie moléculaire et en génie génétique (je m'en sert toute les semaines ^^). Et ce qu'elles aiment bien se refiler c'est des choses pour vivre mieux. Par exemple des gènes de résistances.
Ces gènes de résistance bloque l'action de l'antibiotique, soit en bloquant la molécule, soit en dérivant le chemin métabolique que l'antibiotique bloquait (oui c'est vicieux).
- Le problème des maladies nosocomiale.
Tout simplement dans un hôpital, il y a énormément de maladie, et aussi énormément d'antibio, au fur et à mesure ça a amené certaines bactéries (comme le staphylococcus aureus) a récupéré des résistances un peu partout chez leur copines, et deviennent ainsi multi-résistant. Bon le truc c'est que récupérer des gènes à tire la rigot ce n'est pas illimité, et surtout ça a un coût métabolique. Un gène qui s'exprime coute des ressources à son organisme. Si il n'y en a pas besoin, l'organisme est ralentit par rapport aux autres, et au final se noie dans la masse. Si par contre il y en a besoin, ça reste le seul maître à bord. C'est pour ça que l'on n'a pas d'épidémie de maladie nosocomiale, en dehors de l'hostaux où la résistance est sans arrêt stimulé, les bactéries multi-résistante sont plus lente que leurs homologue non-résistante dans la nature.
- Le cas présent.
Ben c'est très intéressant du point de vue scientifique, puisque il y a une petite maligne qui a trouvé une seule enzyme qui bloque la plus part des antibio, là ou d'autre aurait besoin de plusieurs gène de résistance. Niveau coût métabolique c'est ultra avantageux. N'ayant pas accès à l'article, je ne sait pas si cette enzyme est codé sur un plasmide ou dans le chromosome bactérien. Donc j'ai du mal à voir si il est possible que la bactos refile le tuyaux à ses copines (ni les autres détail qui comptes, comme la taille du gène, ou ses besoin pour s'exprimer).
Mais effectivement c'est assez flippant. Ce qui me rassure, c'est que ça touche relativement peu de personne, et dans des zones ou les gens ont malheureusement une hygiène pas top, peu à bouffer, ect...
Autant de facteur qui joue sur l'organisme. Ben oui un organisme en pleine forme (par exemple jeune adulte) a beaucoup plus de chance de lutter efficacement contre une infection, qu'un individu avec un organisme déjà affaibli.
Enfin voila ce que j'en pense, j'ai fait aux plus rapide, mais si vous avez des questions je peux détaillé plus certains points. En espérant avoir été clair
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
(©AFP / 13 août 2010 18h34)
PARIS, 13 août 2010 (AFP) - Une seule souche de bactérie de type NDM-1 a été identifiée à ce jour en France, a indiqué vendredi à l’AFP Patrice Nordmann, directeur de l’Unité Inserm "Résistances émergentes aux antibiotiques".
"Il ne s’agit pas d’une infection", a-t-il précisé. Le gène qui inquiète les milieux médicaux parce qu’il rend des bactéries résistantes à la plupart des antibiotiques, a été isolé dans un prélèvement de peau, au niveau d’une plaie. "Ce patient français est colonisé. Il l’a sur sa peau. C’est tout. Il n’a pas d’infection", a-t-il expliqué, expliquant qu’il s’agissait d’"une découverte fortuite". La souche isolée en France "reste sensible à plusieurs antibiotiques", a-t-il souligné. "On n’en a pas vu d’autres", a encore indiqué le Pr Nordmann. "En France, je pense qu’on peut être relativement rassuré, parce que —en dehors du fait qu’il y a peu d’Indiens et de Pakistanais et peu de contacts avec ces pays— dans toutes les infections on recherche les bactéries, on étudie la sensibilité aux antibiotiques", a-t-il affirmé.
PARIS, 13 août 2010 (AFP) - Une seule souche de bactérie de type NDM-1 a été identifiée à ce jour en France, a indiqué vendredi à l’AFP Patrice Nordmann, directeur de l’Unité Inserm "Résistances émergentes aux antibiotiques".
"Il ne s’agit pas d’une infection", a-t-il précisé. Le gène qui inquiète les milieux médicaux parce qu’il rend des bactéries résistantes à la plupart des antibiotiques, a été isolé dans un prélèvement de peau, au niveau d’une plaie. "Ce patient français est colonisé. Il l’a sur sa peau. C’est tout. Il n’a pas d’infection", a-t-il expliqué, expliquant qu’il s’agissait d’"une découverte fortuite". La souche isolée en France "reste sensible à plusieurs antibiotiques", a-t-il souligné. "On n’en a pas vu d’autres", a encore indiqué le Pr Nordmann. "En France, je pense qu’on peut être relativement rassuré, parce que —en dehors du fait qu’il y a peu d’Indiens et de Pakistanais et peu de contacts avec ces pays— dans toutes les infections on recherche les bactéries, on étudie la sensibilité aux antibiotiques", a-t-il affirmé.
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
merci F.B., ton petit topo était tout-à-fait clair, voire "éclairant" pour l' homo-vulgarus que je suis.Fallout Boy a écrit:... En espérant avoir été clair
sinon, pour les antibiotiques, il y a eu (l'année passée) une campagne TV pour éviter d'y avoir recours "abusivement", je ne sais pas si ça a fait descendre les chiffres de consommation en France (j'en doute), par contre, ce que je peux dire, c'est que pour certaine personne, une prise d'antibio "non opportune" peut leur être fatale : une amie a fait une allergie (sévère) à un antibio peu courant qui lui avait été prescrit par son médecin précisément parce qu'elle avait déjà fait des allergies avec des antibios plus classiques,
... résultat, elle a rapidement gonflé d'un peu partout, prise de vertige, et a failli crever étouffée si son copain n'était pas arrivé à temps pour l'amener dare-dare aux urgences ...
elle s'en est remise en 48h, on a ajouté cette molécule à la liste des interdits dans son dossier médical, et maintenant elle appréhende sa prochaine consultation, jouer au cobaye "à l'insu de son plein gré", c'est pas trés fun, et en plus il faut payer pour jouer ...
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Une question pour les chercheurs du forum : cette nouvelle bactérie est-elle résistante à l'argent colloïdal ?
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Nous ingérons des antibiotiques via la viande....un bon reportage TV montrait la relation entre les vêtos, les labos, les agriculteurs et les consommateurs ( j'ai oublié le titre, c'était il y a un petit mois ).
On devait s'attendre à ce genre de problème...déjà des pneumopathies étaient devenues resistantes.
Et là pas de vaccins (et oui c'est pas des virus).
De la prévention par l'hygiène semble être le premier rempart.
On devait s'attendre à ce genre de problème...déjà des pneumopathies étaient devenues resistantes.
Et là pas de vaccins (et oui c'est pas des virus).
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vigo- Membre Premium
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
vigo a écrit:Et là pas de vaccins (et oui c'est pas des virus).
Euh ???
Désolé mais les vaccins existent aussi bien contre les bactéries que contre les virus :
Le BCG par exemple (vaccin Bilié de Calmette et Guérin), protège contre l'infection (grâce à une antigénicité croisée, en effet c'est une souche atténué de Mycobactérium bovis) par Mycobactérium Tuberculosis, encore connue sous le nom de Tuberculose.
D'autre aussi : vaccin contre la toxine tétanique (ok là c'est pas contre la bactos, mais contre ce qu'elle produit).
Grosso modo un vaccin c'est quoi ?
C'est un moyen de se protégé contre un pathogène donné, en aidant son système immunitaire à le reconnaître et le combattre. Pour ça on injecte l'organisme à vacciner avec soit le pathogène mort, soit atténué (il y a aussi d'autres mode mais je ne vais pas détaillé c'est plus anecdotique et plus tordu).
Donc en gros dès que ça peu nous infecté, on peut s'en vacciné. Après ça c'est la théorie, dans la pratique il est parfois très difficile de mettre au point un vaccin. Différente notion entre en compte : est-on sur de neutralisé la bestiole, le système immunitaire va-t-il répondre si c'est mort ? Dans ce cas faut-il plutôt l'atténué ? La souche n'a-t-elle pas des chances de redevenir virulente ? Combien y a-t-il de sérotypes ? Combien de neutralisation croisées possible ? , ect...
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Il n'y a pas vraiment de topic approprié, je le mets donc ici
Les cafards pourraient être les antibiotiques de demain
Les cafards pourraient être les antibiotiques de demain
Les cafards, insectes à jamais associés aux immondices, pourraient contribuer à de nouveaux traitements contre les bactéries résistantes, selon une étude publiée lundi 6 septembre par des chercheurs britanniques qui ont découvert des substances aux propriétés antibiotiques inattendues chez ces insectes.
Une équipe de l'Université de Nottingham a identifié jusqu'à neuf molécules différentes dans les cerveaux et les tissus nerveux de cafards et de sauterelles. Des substances toxiques pour les bactéries et qui pourraient déboucher sur des traitements pour certaines infections fréquemment résistantes aux antibiotiques communs.
Selon ces chercheurs, ces tissus sont ainsi capables de tuer plus de 90 % de staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM) et d'Eschirichia coli (E. coli), sans endommager les cellules humaines. Ils sont actuellement en train d'étudier les propriétés spécifiques des substances découvertes dans leur laboratoire.
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
ben quand les bactéries auront développé une résistance aux substances "cafardesques" là on pourra vraiment avoir le cafard!!!! car le temps de la métamorphose des cloportes sera venu
Elle est bonne non?
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une nouvelle pandémie???
bonsoir
moi je pense que le principal danger est là,enfin pas dans cette article, mais si le peak-oil ou la crise énergétique ne fait pas diminuer le transport de personne je pense qu'on risque de revivre un épisode peste noire ou 'tierce personne péri"
moi je pense que le principal danger est là,enfin pas dans cette article, mais si le peak-oil ou la crise énergétique ne fait pas diminuer le transport de personne je pense qu'on risque de revivre un épisode peste noire ou 'tierce personne péri"
La nouvelle "super-bactérie" venue d'Inde: une bombe à retardement mondiale
De Jean-Louis SANTINI (AFP) – Il y a 2 jours
BOSTON (Etats-Unis) — L'émergence dans le sous-continent indien d'un pathogène résistant aux antibiotiques et qui s'est déjà propagé à la surface du globe est une bombe à retardement requérant une mobilisation immédiate des autorités sanitaires, insistent des infectiologues.
"Il y a urgence à mettre en place un système de surveillance international dans les prochains mois et à tester tous les patients hospitalisés" dans le plus grand nombre de pays possible, explique lundi le Dr Patrice Nordmann, de l'Hôpital Bicêtre (près de Paris). "Ces mesures ont déjà été décidées en France et sont très sérieusement envisagées au Japon, à Singapour et en Chine", rappelle-t-il, lors d'un entretien avec l'AFP.
Cet infectiologue participe à la 50e conférence annuelle de l'ICAAC (Interscience conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy), le plus grand colloque mondial sur les maladies infectieuses qui réunit du 12 au 14 septembre à Boston (Massachusetts, nord-est) quelque 12.000 spécialistes.
"Pour l'instant, on ne connaît pas encore la rapidité d'expansion du phénomène (...), mais ce qui est certain c'est que ça va se diffuser", prédit le Dr Nordmann, comparant la situation à "une bombe à retardement", vu l'énorme réservoir que représente pour ce pathogène les 1,3 milliard d'habitants du sous-continent indien.
L'origine de ce "super-pathogène", en fait un gène appelé NDM-1 (New Delhi metallo-lactamase-1), remonte à des patients hospitalisés pour la plupart en Inde, au Pakistan et au Bangladesh.
Les premiers cas hors de ces pays ont été observés en Grande-Bretagne dès 2007. Ensuite, le nombre de personnes infectées a commencé à augmenter avec plus de 70 dénombrées au Royaume-Uni et plus de 170 en Inde et au Pakistan.
Cette nouvelle menace infectieuse est venue à l'attention des médias après la publication d'une étude en août dans la revue britannique The Lancet.
Cette recherche expliquait que le NDM a été rapporté en Grande-Bretagne par des "médico-touristes" (patients se faisant opérer à l'étranger) revenant d'Inde.
Depuis la publication de cette étude, des cas d'infection ont été signalés au Canada, aux Etats-Unis, en Belgique, aux Pays-Bas, en Autriche, en France, en Allemagne, au Kenya, en Australie, à Hong Kong et au Japon.
Un Belge hospitalisé au Pakistan à la suite d'un accident est la première personne connue à ce jour à y avoir succombé.
"Beaucoup de ces souches sont résistantes à pas mal d'antibiotiques voire à tous les antibiotiques", explique le Dr Nordmann, qui craint une propagation dans les milieux hospitaliers chez les personnes gravement malades, avec une mortalité élevée.
Contrairement à nombre de pathogènes multirésistants apparus ces vingt dernières années, comme le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM), le gène du NDM a été repéré dans d'autres bactéries totalement différentes.
"Ce gène a ainsi sauté dans des espèces bactériennes se trouvant normalement dans le tube digestif humain et qui peuvent provoquer des infections pulmonaires et urinaires", ajoute le médecin.
Le Dr Timothy Walsh, de l'Université de Cardiff (Grande-Bretagne), s'inquiète du fait que plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires en Inde, ce qui fait "qu'on ignore l'étendue de la diffusion du NDM".
De plus, "l'utilisation massive d'antibiotiques dans ces pays ne peut qu'accélerer la résistance microbienne", déclare-t-il à la presse.
Le Dr Nordmann déplore l'absence d'observatoire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour détecter l'émergence de résistance microbienne.
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Sujets fusionnées, merci de vérifier si le topic n'existe pas au préalable d'un post
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Au cas où, ç'est pour rebondir sur la question de Rammstein
La solution d’argent colloïdal à 25 ppm
De quoi s’agit-il ?
L’argent colloïdal est une solution de particules d’argent dont la finesse est entre 4 et 10 nm (nanomètre) dans une eau distillée reconduite à une résistivité proche de 25 mS(microSiemens). Selon la littérature médicale ce colloïde est très légèrement doré, preuve de sa qualité, et de plus il est injectable. Cette solution garde son efficacité pendant au moins 6 semaines.Une conservation dans le noir peut facilement porter ce délai à une bonne année.
En quoi consiste la valeur thérapeutique de cette solution colloïdale d’argent?
Prenant référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie un enzyme, lequel agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, il y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie puis meurent. Cela à été vérifié par le laboratoire médical de l’ UCLA. Les microbes polymorphes ainsi que les mutants sont également sensibles à ce colloïde . La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents causant de maladies alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 diverses maladies.
Les vétérinaires trouvent là une solution pour le parovirus du chien et d’autres maladies des petits et gros animaux.
Le soluté d’argent colloïdal est utilisable aussi bien comme thérapie que comme prophylactique, en tant que protection issue de la nature,agissant en facilitant le renforcement du système immunitaire. Le Journal médical anglais communique également que les états inflammatoires sont régulés en peu de temps et que le processus de guérison est nettement amélioré.
Comment utilise–t–on la solution d’argent colloïdal
L’usage ne pose pas de problèmes spécifiques. Il s’agit d’une solution quasi insipide à prendre en buvable au cours des maladies telles que des parasitoses, candida, herpes, fatigue chronique, fatigue printanière, maladies à staphylocoques et à streptocoques, zona etc. Cette solution devrait être employée avec succès également dans les maladies septiques en bouche comme les pyorrhées , amygdalites et les inflammations de la cavité buccale en général, y compris les aphtes. Lors d’une application sur la peau on aura un bon effet sur l’acné, les verrues, les plaies ouvertes, les mycoses plantaires, par exemple.
Dans les yeux, elle sera utile lors des conjonctivites ainsi que d’autre états inflammatoires ou irritatifs. En fait le lavage de chaque orifice naturel du corps est possible. Le rinçage du nez est particulièrement favorable.
Quels sont les effets collatéraux de la solution d’argent colloïdal à 25 ppm ?
Suivant la littérature médicale, il n’y a aucun effet indésirable ou collatéral connu à ce jour, à cette dilution.
Le dosage n'est pas pour autant libre, il doit être respecté. Il demande le conseil d'un praticien avisé.
En complément on peut ajouter qu’aucune intolérance en liaison avec d’autres médicaments n’ a été observée. L’argent colloïdal ne s’accumule pas dans l’organisme. Les études démontrent qu’aucun dépôt n’est formé sous la peau , contrairement à d’autres formes de liaisons comprenant de l’Argent non colloïdal qui, elles, laissent des traces grisâtres au niveau des téguments.
Cette solution n'est pas à comparer avec des solution de sels d'argent. Sa préparation garanti l'absence de ces sels, souvents toxiques.
La solution est insipide, inodore, non toxique et non irritante,même au niveau de l’œil. Elle peut être employée chez la femme enceinte ou allaitante.
On pensera à intégrer cette solution lors d'une cure de drainage visant à éliminer les résidus d'amalgames dentaires après dépose de ceux-ci.
Pourquoi avons nous si peu entendu parler de cette solution ?
Il y a plus de 70 ans la solution d’argent colloïdal était d’un usage général. Suite à une augmentation des coûts de fabrication, elle est devenue invendable. Dans les années 30, la journée de soins est arrivée au prix exorbitant de 225 US dollars.
Le travail de laboratoire était devenu trop cher.
Suite à une révolution du mode préparatoire nous sommes en mesure de fabriquer cette solution à un prix que l’on peut aisément qualifier de bon marché.
Le matériel est à la portée de chaque cabinet de naturopathie, compte tenu que le produit et apte à diminuer les coûts de la santé tout en présentant une efficacité remarquable.
Cette nouvelle méthode de soin à de très beaux jours devant elle !
Que dit la FDA ( Food & Drug Administration aux USA ) de l’argent colloïdal.
La solution d’argent colloïdal à 25 ppm en tant que produit de traitement naturel, connu depuis 1938 peut être mise sur le marché suivant les indications et prescriptions établies cette année là.
Quel est le dosage habituel de la solution d’argent colloïdal?
Le traitement habituel consiste en une prise 3 x par jour. La dose est de 5 ml ou une cuillère à café, les enfants prennent la demi-dose, les bébés un quart de cette dose.
La bouteille est à agiter avant chaque emploi.
Si cela ne suffit pas on peut sans autre doubler cette dose sur 1 semaine.
Le rythme, sur le long terme, est de 3 semaines de soins par mois.
De ce fait on a la possibilité d'aider à contrecarrer un refroidissement ou une grippe en 3 à 4 jours.
La cure peut être prise conjointement à un traitement d'antibiotiques ou d'anti-inflammatoires.
Ces informations ne sont données qu’à titre informatif et ne remplacent en aucun cas le conseil de votre thérapeute .
La littérature en francais est une peu mince mais en allemand et en anglais c'est très différent. Internet est une mine de renseignements sous Silber Kolloidal ou silver colloidal. de plus le livre de Josej Pies Immun mit kolloidalem Silber . Wirkung, Anwendung, Erfahrung. ( VAK Concept. ISBN 3-93208-31-5) CHF 13.--
En cas de doute la consultation de votre médecin traitant est recommandée.
La solution d’argent colloïdal à 25 ppm
De quoi s’agit-il ?
L’argent colloïdal est une solution de particules d’argent dont la finesse est entre 4 et 10 nm (nanomètre) dans une eau distillée reconduite à une résistivité proche de 25 mS(microSiemens). Selon la littérature médicale ce colloïde est très légèrement doré, preuve de sa qualité, et de plus il est injectable. Cette solution garde son efficacité pendant au moins 6 semaines.Une conservation dans le noir peut facilement porter ce délai à une bonne année.
En quoi consiste la valeur thérapeutique de cette solution colloïdale d’argent?
Prenant référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie un enzyme, lequel agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, il y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie puis meurent. Cela à été vérifié par le laboratoire médical de l’ UCLA. Les microbes polymorphes ainsi que les mutants sont également sensibles à ce colloïde . La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents causant de maladies alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 diverses maladies.
Les vétérinaires trouvent là une solution pour le parovirus du chien et d’autres maladies des petits et gros animaux.
Le soluté d’argent colloïdal est utilisable aussi bien comme thérapie que comme prophylactique, en tant que protection issue de la nature,agissant en facilitant le renforcement du système immunitaire. Le Journal médical anglais communique également que les états inflammatoires sont régulés en peu de temps et que le processus de guérison est nettement amélioré.
Comment utilise–t–on la solution d’argent colloïdal
L’usage ne pose pas de problèmes spécifiques. Il s’agit d’une solution quasi insipide à prendre en buvable au cours des maladies telles que des parasitoses, candida, herpes, fatigue chronique, fatigue printanière, maladies à staphylocoques et à streptocoques, zona etc. Cette solution devrait être employée avec succès également dans les maladies septiques en bouche comme les pyorrhées , amygdalites et les inflammations de la cavité buccale en général, y compris les aphtes. Lors d’une application sur la peau on aura un bon effet sur l’acné, les verrues, les plaies ouvertes, les mycoses plantaires, par exemple.
Dans les yeux, elle sera utile lors des conjonctivites ainsi que d’autre états inflammatoires ou irritatifs. En fait le lavage de chaque orifice naturel du corps est possible. Le rinçage du nez est particulièrement favorable.
Quels sont les effets collatéraux de la solution d’argent colloïdal à 25 ppm ?
Suivant la littérature médicale, il n’y a aucun effet indésirable ou collatéral connu à ce jour, à cette dilution.
Le dosage n'est pas pour autant libre, il doit être respecté. Il demande le conseil d'un praticien avisé.
En complément on peut ajouter qu’aucune intolérance en liaison avec d’autres médicaments n’ a été observée. L’argent colloïdal ne s’accumule pas dans l’organisme. Les études démontrent qu’aucun dépôt n’est formé sous la peau , contrairement à d’autres formes de liaisons comprenant de l’Argent non colloïdal qui, elles, laissent des traces grisâtres au niveau des téguments.
Cette solution n'est pas à comparer avec des solution de sels d'argent. Sa préparation garanti l'absence de ces sels, souvents toxiques.
La solution est insipide, inodore, non toxique et non irritante,même au niveau de l’œil. Elle peut être employée chez la femme enceinte ou allaitante.
On pensera à intégrer cette solution lors d'une cure de drainage visant à éliminer les résidus d'amalgames dentaires après dépose de ceux-ci.
Pourquoi avons nous si peu entendu parler de cette solution ?
Il y a plus de 70 ans la solution d’argent colloïdal était d’un usage général. Suite à une augmentation des coûts de fabrication, elle est devenue invendable. Dans les années 30, la journée de soins est arrivée au prix exorbitant de 225 US dollars.
Le travail de laboratoire était devenu trop cher.
Suite à une révolution du mode préparatoire nous sommes en mesure de fabriquer cette solution à un prix que l’on peut aisément qualifier de bon marché.
Le matériel est à la portée de chaque cabinet de naturopathie, compte tenu que le produit et apte à diminuer les coûts de la santé tout en présentant une efficacité remarquable.
Cette nouvelle méthode de soin à de très beaux jours devant elle !
Que dit la FDA ( Food & Drug Administration aux USA ) de l’argent colloïdal.
La solution d’argent colloïdal à 25 ppm en tant que produit de traitement naturel, connu depuis 1938 peut être mise sur le marché suivant les indications et prescriptions établies cette année là.
Quel est le dosage habituel de la solution d’argent colloïdal?
Le traitement habituel consiste en une prise 3 x par jour. La dose est de 5 ml ou une cuillère à café, les enfants prennent la demi-dose, les bébés un quart de cette dose.
La bouteille est à agiter avant chaque emploi.
Si cela ne suffit pas on peut sans autre doubler cette dose sur 1 semaine.
Le rythme, sur le long terme, est de 3 semaines de soins par mois.
De ce fait on a la possibilité d'aider à contrecarrer un refroidissement ou une grippe en 3 à 4 jours.
La cure peut être prise conjointement à un traitement d'antibiotiques ou d'anti-inflammatoires.
Ces informations ne sont données qu’à titre informatif et ne remplacent en aucun cas le conseil de votre thérapeute .
La littérature en francais est une peu mince mais en allemand et en anglais c'est très différent. Internet est une mine de renseignements sous Silber Kolloidal ou silver colloidal. de plus le livre de Josej Pies Immun mit kolloidalem Silber . Wirkung, Anwendung, Erfahrung. ( VAK Concept. ISBN 3-93208-31-5) CHF 13.--
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
Passé hier sur France Culture:
Fiche et émission
En gros, de ce que j'en ai retenu, je conduisais en même temps:
-NDM-1 peut refiler ses gênes aux autres bactéries
-NDM-1 résiste à énormément d'antibiotique sauf quelques rares, dont des vieux anciennement répandus
-NDM-1 fait parti d'une famille comportant d'autres bactéries
-Il existe d'autres bactéries résistantes, qui se fixent sur le système digestif, aucun antibio n'y fait.
Les industriels auraient été invités à l'émission, la déclinant.
Vous avez résisté à la panique orchestrée autour du virus H1N1. Mais le NDM-1 pourrait vous inquiéter beaucoup plus. Il ne s’agit ni d’un virus ni d’une bactérie mais d’une mutation génétique qui rend certaines bactéries résistantes à presque tous les antibiotiques actuellement utilisés. Une étude parue en août dans la revue médicale britannique The Lancet montre que le NDM-1 aurait été importé en Grande-Bretagne par des patients ayant été soignés à l’étranger, des médico-touristes. Un Belge hospitalisé au Pakistan serait la première victime. Seuls deux antibiotiques, la colistine et la tigécycline, sont encore efficaces contre les bactéries qui ont subies la mutation NDM-1 et qui affectent le système urinaire et les poumons. Lors de la 50e conférence annuelle ICAAC qui s’est tenue du 12 au 14 septembre à Boston et qui a réuni 12 000 spécialistes des maladies infectieuses, la question de la résistance des bactéries aux antibiotiques et, en particuliers, le NDM-1 était au centre des débats. Et les microbiologistes ne cachent pas leur inquiétude.
« Il y a urgence à mettre en place un système de surveillance international dans les prochains mois et à tester tous les patients hospitalisés dans le plus grand nombre de pays possible », a déclaré à l’AFP Patrice Nordmann, de l’hôpital Bicêtre, près de Paris. Il note que de telles mesures « ont été décidées en France et sont très sérieusement envisagées au Japon, à Singapour et en Chine ». Mais la mutation, dont les premiers cas ont été observé en 2007, semble être apparue en Inde où 600 millions de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires. D’où l’inquiétude des spécialistes en matière de suivi de la propagation de cette nouvelle forme de résistance aux antibiotiques.
Sommes-nous arrivés au bout de la voie ouverte par Alexander Flemming en 1928 avec la mise au point de la pénicilline ?
Comment les bactéries peuvent-elles développer de telles résistances aux antibiotiques et est-il possible de créer de nouveaux antibiotiques pour y faire face ?
Comment s’articule recherche privée et publique sur ces sujets et quelle est la situation vis-à-vis d’autres agents pathogènes comme les virus ?
Faut-il craindre une crise sanitaire mondiale liée aux objectifs de rentabilité des firmes pharmaceutiques ?
Fiche et émission
En gros, de ce que j'en ai retenu, je conduisais en même temps:
-NDM-1 peut refiler ses gênes aux autres bactéries
-NDM-1 résiste à énormément d'antibiotique sauf quelques rares, dont des vieux anciennement répandus
-NDM-1 fait parti d'une famille comportant d'autres bactéries
-Il existe d'autres bactéries résistantes, qui se fixent sur le système digestif, aucun antibio n'y fait.
Les industriels auraient été invités à l'émission, la déclinant.
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
y a pas 36 solutions, il faut renforcer son organisme, un vie saine, quelques compléments végétales bien vu (extrait d'echinacea, pepins de pamplemousse, ortie chaque jour...par exemple...) et adapter a chacun, et on peut peut-être passer au travers....
je dis peut-être car la medecine est quand même bien utile aussi, parfois. l'an dernier, en pleine cricrise de la grippe, tout le monde à la maison y a eu droit (même un cousin eloigné de mon mari qui y est passé, mais bon...) moi qui ne suis jamais malade (ça tombe bien je n'aime pas prendre de medocs), j'ai été terrassée comme tous le monde (sauf la petite de 10 ans, la plus fragile de la maison, qui elle est resté en pleine forme !) mon homme a pris du tamiflu dès le départ, au bout d'une semaine il était remis sur pieds....moi, bien sûr chlorure de sodium et argent colloidal....pfff, au bout de 3 semaines de maladie, totalement épuisée, j'ai pris le Tamiflu....et guerit en quelques jours.
l'an dernier je ne connaissais pas l'echinacea, qui, selon les dernieres etudes que j'ai pu lire, renforce bien le syteme immunitaire, et je ne prenais pas d'ortie quotidiennement non plus, et puis c'était un virus, pas une bactérie, le corps ne réagit pas pareil. mais bon, c'est comme tout, je pense qu'il faut un ensemble de choses pour nous maintenir en forme, et un organisme bien renforcé sera peut-être plus a même de se défendre contre ce genres de bactéries multiresistantes, enfin c'est a espérer si il ne trouve pas d'antibiotiques pour ces dernieres.
je dis peut-être car la medecine est quand même bien utile aussi, parfois. l'an dernier, en pleine cricrise de la grippe, tout le monde à la maison y a eu droit (même un cousin eloigné de mon mari qui y est passé, mais bon...) moi qui ne suis jamais malade (ça tombe bien je n'aime pas prendre de medocs), j'ai été terrassée comme tous le monde (sauf la petite de 10 ans, la plus fragile de la maison, qui elle est resté en pleine forme !) mon homme a pris du tamiflu dès le départ, au bout d'une semaine il était remis sur pieds....moi, bien sûr chlorure de sodium et argent colloidal....pfff, au bout de 3 semaines de maladie, totalement épuisée, j'ai pris le Tamiflu....et guerit en quelques jours.
l'an dernier je ne connaissais pas l'echinacea, qui, selon les dernieres etudes que j'ai pu lire, renforce bien le syteme immunitaire, et je ne prenais pas d'ortie quotidiennement non plus, et puis c'était un virus, pas une bactérie, le corps ne réagit pas pareil. mais bon, c'est comme tout, je pense qu'il faut un ensemble de choses pour nous maintenir en forme, et un organisme bien renforcé sera peut-être plus a même de se défendre contre ce genres de bactéries multiresistantes, enfin c'est a espérer si il ne trouve pas d'antibiotiques pour ces dernieres.
Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
pour faire un croos-over avec le sujet sur les glands de chêne, la moisissure qui se développe sur la farine de glands humide a des propriétés antibiotiques (selon F.COUPLAN)
Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
CRILa Chine demande à ses institutions médicales d'être préparées au traitement de la bactérie NMD-1
A savoir que la page wikipedia a été complétée:
-en anglais
-en français
Il est dit ailleurs que ça reste sensible à la collistine dans la majorité des cas...
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
TORONTO - L'Agence de la santé publique du Canada a confirmé mercredi que huit personnes ont officiellement été infectées par la NDM-1, une superbactérie hyper-résistante aux antibiotiques. Il s'agit d'une hausse par rapport aux trois cas déclarés à la fin du mois d'août.
Quatre patients aux prises avec la NDM-1 provenaient de la Colombie-Britannique. Les autres étaient de l'Ontario (deux cas), le Québec (un cas) et l'Alberta (un cas), a indiqué le chef du département de la résistance aux antimicrobiens et des infections nosocomiales, le Dr. Michael Mulvey.
Deux de ces personnes sont mortes — une femme de 76 ans de la Colombie-Britannique et un patient québécois dont le sexe n'a pas été divulgué. La dame est morte à la suite de complications découlant d'une infection alors que le Québécois a succombé à un cancer.ici
La résistance aux antibiotiques sera le thème de la Journée mondiale de la Santé 2011, en avril prochain. Car la bactérie « pan-résistante » NDM1 a matérialisé l’émergence d’une nouvelle forme de résistance, à l’ensemble ou presque des antibiotiques existantes, transmissible à d’autres bactéries et a été identifiée sur l’E coli, une des bactéries les plus fréquentes. Face à une absence de développement proche de nouveaux anti-microbiens, l’OMS alerte aujourd’hui sur l’urgence d’utiliser les antibiotiques existants à bon escient sous peine d’un retour« à l’époque où les antibiotiques n’existaient pas ».
Quand la «superbactérie» NDM1 a touché l’Inde, le Pakistan et le Royaume-Uni au début de cette année, le tourisme médical a été incriminé pour expliquer sa propagation. Aujourd’hui, le Pr.John Conly, Professeur de médecine, microbiologie et maladies infectieuses, d’anatomopathologie et de médecine de laboratoire au Centre for Antimicrobial Resistance de l’Université de Calgary au Canada, rappelle à nouveau qu'une utilisation exagérée ou à mauvais escient des antibiotiques est le principal facteur favorisant la résistance bactérienne.
Sur la bactérie NDM1, le Pr. Conly explique que la nouveauté de cette nouvelle résistance est sa « panrésistance » ou résistance à tous les antibiotiques connus. Que cette panrésistance est d’autant plus inquiétante qu’aucun développement nouveau d’antimicrobiens ne se profile à l’horizon. Troisièmement, ce mode de panrésistance est facilement transmissible d’une bactérie à l’autre. Enfin, par l’intermédiaire de la bactérie le NDM1, cette nouvelle forme de résistance a été identifiée dans la bactérie la plus couramment rencontrée chez l’homme, à savoir l’E. coli.
La situation est grave en raison de l’existence de ces souches multirésistantes renfermant le NDM1 et du risque potentiel de les voir se propager partout dans le monde. Dans le fond, alerte le Pr. Conly, « nous retournons à l’époque où les antibiotiques n’existaient pas ». La propagation de ces souches a été observée au niveau mondial : Depuis septembre dernier, les États-Unis d’Amérique ont notifié des cas dans trois États, et le Canada dans trois provinces. L’Australie, la Belgique, le Japon, la Suède et le Viet Nam ont fait de même, c’est-à-dire que d’autres pays que l’Inde, le Pakistan et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord sont également touchés.
Un enjeu primordial pour la Journée mondiale de la Santé 2011 : Le rapport de l’OMS (2000) intitulé Vaincre la résistance aux antimicrobiens, qualifiait la montée de la résistance aux antimicrobiens de crise mondiale, pourtant le lancement de la stratégie et de la campagne mondiales menées par l’OMS s’est soldé par un échec pur et simple, explique le Pr. Conly. La Journée mondiale de la Santé 2011 sera donc, pour l’OMS, une occasion unique de rappeler à l’ensemble des Etats membres, l’usage rationnel des médicaments, l’importance des réseaux de surveillance, des laboratoires et de créer un groupe spécial à l’échelle de l’Organisation chargé d’actualiser les travaux menés il y a une décennie.
C’est une situation particulièrement préoccupante dans certains pays où la prescription d’antimicrobiens n’est pas réglementée et où les antibiotiques sont en vente libre, comme la Chine et l’Inde, beaucoup de pays d’Afrique et d’Amérique centrale et latine. Le Pr. Conly cite en exemple la France, et son concept « Les antibiotiques c’est pas automatique », entrainant une baisse de 26,5% des prescriptions d’antibiotiques pour soigner les syndromes de type grippal. – Néanmoins, on sait qe la France demeure l'un des pays toujours les plus consomateurs La «tragédie des biens communs» : En septembre 2010, un rapport du United States Institute of Medicine qualifiait la résistance aux antimicrobiens de «tragédie des biens communs». Il faisait référence à un article de la revue Science, évoquant les prairies communes où rien ne pousse car aucune surveillance n’a été exercée. C’est là la «tragédie des biens communs». En matière d’antibiotiques, explique le Pr. Conly, « malheureusement, nous avons laissé s’installer une catastrophe écologique analogue à celle des «biens communs».
Gouvernements et associations de patients doivent de toute urgence travailler main dans la main, rappelle l’OMS. La Journée mondiale de la Santé 2011 devra jouer un rôle déterminant pour rappeler les messages importants au grand public.
Source : OMS, mise en ligne Alexis Yapnine, Santé log, le 10 novembre 2010 ici
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Re: NDM-1: Bactéries Ultra-Résitantes...
La pollution des écosystèmes et l’antibiorésistance, deux questions étroitement liées:
"....
Interview de : Marion Vittecop (chercheuse à la tour du Valat, rattachée à l’UMR Mivegec CNRS / IRD / UM)
Propos recueillis par : Hugo Dugast (chargé de communication à la FRB)
Relecture : Agnès Hallosserie (secrétaire scientifique IPBES), Hélène Soubelet (docteur vétérinaire et directrice de la FRB), Jean-François Silvain (président de la FRB), Julie de Bouville (responsable communication de la FRB)
Chaque année en France, plus de 150 000 personnes sont infectées par des bactéries multirésistantes, c’està-dire résistantes à plusieurs antibiotiques, comme par exemple certains staphylocoques dorés en milieu hospitalier (Carlet & Le Coz, 2015). Ce phénomène, qualifié d’antibiorésistance, provient principalement de notre utilisation fréquente d’antibiotiques pour soigner les humains et les animaux d’élevage, mais pas uniquement. Le rôle de notre environnement dans ces échanges bactériens fait l’objet de nouvelles recherches. Les résidus d’antibiotiques dans les eaux usées, le contact de la faune sauvage avec les bactéries multirésistantes et même la pollution causée par d’autres biocides, tels que les désinfectants, sont des facteurs de propagation de la résistance aux antibiotiques. Marion Vittecoq, chargée de recherche en écologie de la santé à l’Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes (Tour du Valat), revient sur ces problématiques encore à l’étude.
Comment se manifeste l’antibiorésistance et quelle menace fait-elle peser sur la santé humaine ?
Pour lutter contre une infection bactérienne, l’un des moyens les plus efficaces est d’utiliser des antibiotiques. Mais à force d’avoir massivement recours aux mêmes molécules, chez l’Homme ou chez l’animal, nous exerçons une pression bien spécifique sur les populations de bactéries. Parmi tous ces micro-organismes, ceux qui possèdent des gènes de résistance à l’antibiotique utilisé vont avoir un avantage compétitif majeur sur le reste des bactéries du même type : ils vont pouvoir survivre et se multiplier malgré sa présence. La proportion des individus résistants dans la population de bactéries va donc augmenter. Ce phénomène se vérifie à l’échelle planétaire comme à l’échelle locale : dans les villes de la région Bourgogne Franche-Comté, de 2008 à 2015, la proportion de souches d’Escherichia coli1 résistantes à certains antibiotiques a plus que triplé, passant de 1,3 à 4,8% (Rapport Santé publique France).
Le nombre de malades infectés par ces bactéries va mécaniquement augmenter, en raison de l’inefficacité de certaines molécules. La première solution est alors de changer d’antibiotique mais cela signifie généralement un traitement plus long et plus coûteux, chez l’Homme comme chez l’animal. Cette situation devient encore plus problématique lorsqu’en utilisant une deuxième ou une troisième génération d’antibiotiques, il reste impossible de se débarrasser de l’infection. Si la bactérie est résistante à toutes les classes et générations connues, une impasse thérapeutique est atteinte. Il n’existe alors plus de solution pour soigner l’infection. Aujourd’hui en France, on dénombre plus de 12 000 décès par an dus à ces impasses, alors même que la proportion des bactéries multirésistantes et la diversité de leurs résistances s’accroissent (Synthèse EARS-Net France).
Ce phénomène va-t-il s’aggraver ? Comment le combattre ?
D’après une projection assez alarmiste à l’échelle mondiale, si nous ne changeons pas nos pratiques à l’horizon 2050, 10 millions de personnes pourraient mourir chaque année des conséquences de l’antibiorésistance ([url=https://amr-review.org/sites/default/files/AMR Review Paper - Tackling a crisis for the health and wealth of nations_1.pdf]O’Neill Commission, 2014[/url]). Cependant, en France et en Europe, la réglementation évolue pour limiter les usages des antibiotiques et juguler le phénomène. Ainsi, depuis 2006, l’usage des antibiotiques comme facteur de croissance est interdit dans les élevages de l’Union européenne (Commission européenne, 2005). Par ailleurs, en médecine humaine, comme en médecine vétérinaire, les tests de sensibilité des bactéries à plusieurs antibiotiques, appelés antibiogrammes, sont de plus en plus souvent utilisés avant traitement. Ils permettent de bien sélectionner l’antibiotique le moins avancé en termes de classe et le plus efficace sur une infection donnée, minimisant ainsi le risque de développement de résistances plus problématiques.
La prise en compte de l’antibiorésistance dans les pratiques médicales et vétérinaires est nécessaire mais pas suffisante pour lutter contre ce phénomène. Notre environnement fait grandement partie de l’équation. En effet, de nombreuses molécules antibiotiques sont issues de la biodiversité, en particulier celle des sols (bactéries ou champignons). Ces organismes qui produisent naturellement des molécules antibiotiques conduisent une partie de la biodiversité voisine, notamment d’autres bactéries environnementales, à évoluer pour tolérer ces molécules. Par une succession d’échanges et de mutations, de nombreux gènes de résistance se retrouvent ainsi chez une petite proportion des bactéries pathogènes pour l’Homme, avant même la première utilisation médicale des antibiotiques. La biodiversité forme ici un réservoir d’antibiotiques pour les organismes et en même temps un réservoir de résistances pour les bactéries. Sur ce terreau fertile à la résistance, l’utilisation d’antibiotiques par les humains favorise encore le passage de gènes de résistances chez les bactéries vectrices de maladies infectieuses. Pourtant, le rôle exact de l’environnement au sens large (sols, eaux mais également faune sauvage) dans la circulation de ces bactéries multirésistantes jusqu’à l’Homme est encore méconnu et fait l’objet de recherches relativement récentes.
Quels sont les premiers enseignements tirés de ces recherches ?
Certaines souches de bactéries multirésistantes sont retrouvées à l’identique dans les élevages, chez les humains, dans les cours d’eau ou encore chez des espèces sauvages telles que les sangliers. On constate que plus le milieu est anthropisé, plus la résistance des bactéries pathogènes présentes est probable et multiple. Ce schéma a été confirmé de manière récurrente, notamment dans nos travaux sur deux colonies de goélands près de Marseille. Une plus grande diversité de résistances a été identifiée au sein des bactéries de la flore intestinale du groupe le plus anthropophile (qui se nourrit en partie dans les poubelles ou les décharges et rentre en contact physique avec le milieu urbain), par rapport au deuxième groupe, qui se tient plus à l’écart. On a notamment retrouvé dans le groupe le plus anthropophile des gènes de résistance aux carbapénèmes, dernière génération d’antibiotiques utilisée uniquement en milieu hospitalier (Vittecoq et al., 2017). Par ailleurs, les cours d’eau dans lesquels sont rejetées nos eaux usées et des effluents d’élevage contiennent des résidus d’antibiotiques et des bactéries multirésistantes qui peuvent contaminer les milieux. Toutes les voies d’échange de gènes de résistances ne sont pas identifiées mais des méthodes de prévention sont déjà à l’étude, notamment des systèmes de traitement des eaux usées permettant de limiter la contamination par les antibiotiques et par d’autres polluants pouvant jouer un rôle similaire de sélection des bactéries multirésistantes.
Comment des polluants peuvent participer à l’apparition de résistances ?
Les bactéries qui possèdent le moyen de résister à une contamination, par exemple aux métaux lourds, peuvent parfois utiliser un même mécanisme pour résister aux antibiotiques. Une bactérie pouvant évacuer des composés étrangers hors de sa cellule peut dans certains cas éjecter un médicament (Vittecoq et al., 2016). Ce phénomène de co-sélection a été identifié notamment dans l’agriculture. En nourrissant leurs bêtes avec des aliments contenant des suppléments de zinc, pour éviter d’utiliser des antibiotiques, certains éleveurs ont observé une sélection équivalente de bactéries résistantes (Bednorz et al., 2013). Certaines pollutions peuvent donc favoriser l’antibiorésistance, ce qui élargit grandement l’éventail des activités humaines à prendre en compte pour contrer son développement.
Quelles solutions mettre en place pour endiguer cette propagation ?
La meilleure façon de lutter est de limiter au maximum l’utilisation d’antibiotiques et de polluants, pour ne plus sélectionner les bactéries résistantes, jusqu’à ce que ces souches disparaissent ou deviennent moins fréquentes. En effet, la résistance a généralement un coût pour les bactéries : en l’absence d’antibiotique elles sont moins compétitives que des bactéries non-résistantes. Elles vont donc être remplacées progressivement par des populations bactériennes moins problématiques. Ce phénomène a été observé dans les villes de la région Bourgogne Franche-Comté : la diminution des consommations de deux classes d’antibactériens utilisées contre de nombreuses infections – céphalosporines de 3e génération (-40 %) et fluoroquinolones (-30 %) – entre 2012 et 2017, a précédé le reflux de la proportion des souches d’Escherichia coli résistantes à ces mêmes céphalosporines (de 4,8% en 2015 à 3,6% en 2017) (Rapport Santé publique France). Cette solution est efficace mais n’est pas universelle. Certaines bactéries sont capables d’acquérir des gènes permettant de réduire les coûts de la résistance et sont donc plus difficiles à combattre.
Dans ces situations, de nouveaux antibiotiques sont donc nécessaires ?..."
https://www.fondationbiodiversite.fr/la-pollution-des-ecosystemes-et-lantibioresistance-deux-questions-etroitement-liees/?fbclid=IwAR0cABFnG91vMyXx9IKTtJvKjaHpm_vNAh1seei6x4oml6CdELiWdIsG5po
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Interview de : Marion Vittecop (chercheuse à la tour du Valat, rattachée à l’UMR Mivegec CNRS / IRD / UM)
Propos recueillis par : Hugo Dugast (chargé de communication à la FRB)
Relecture : Agnès Hallosserie (secrétaire scientifique IPBES), Hélène Soubelet (docteur vétérinaire et directrice de la FRB), Jean-François Silvain (président de la FRB), Julie de Bouville (responsable communication de la FRB)
Aujourd’hui, plus de 12 000 personnes en France perdent la vie chaque année à cause de bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Ce phénomène provient principalement de notre utilisation fréquente d’antibiotiques, mais également des pollutions diverses dans les milieux. Alors, quel rôle joue notre environnement dans la propagation de l’antibiorésistance ?
Wikipedia / Krzysztof GolikChaque année en France, plus de 150 000 personnes sont infectées par des bactéries multirésistantes, c’està-dire résistantes à plusieurs antibiotiques, comme par exemple certains staphylocoques dorés en milieu hospitalier (Carlet & Le Coz, 2015). Ce phénomène, qualifié d’antibiorésistance, provient principalement de notre utilisation fréquente d’antibiotiques pour soigner les humains et les animaux d’élevage, mais pas uniquement. Le rôle de notre environnement dans ces échanges bactériens fait l’objet de nouvelles recherches. Les résidus d’antibiotiques dans les eaux usées, le contact de la faune sauvage avec les bactéries multirésistantes et même la pollution causée par d’autres biocides, tels que les désinfectants, sont des facteurs de propagation de la résistance aux antibiotiques. Marion Vittecoq, chargée de recherche en écologie de la santé à l’Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes (Tour du Valat), revient sur ces problématiques encore à l’étude.
Comment se manifeste l’antibiorésistance et quelle menace fait-elle peser sur la santé humaine ?
Pour lutter contre une infection bactérienne, l’un des moyens les plus efficaces est d’utiliser des antibiotiques. Mais à force d’avoir massivement recours aux mêmes molécules, chez l’Homme ou chez l’animal, nous exerçons une pression bien spécifique sur les populations de bactéries. Parmi tous ces micro-organismes, ceux qui possèdent des gènes de résistance à l’antibiotique utilisé vont avoir un avantage compétitif majeur sur le reste des bactéries du même type : ils vont pouvoir survivre et se multiplier malgré sa présence. La proportion des individus résistants dans la population de bactéries va donc augmenter. Ce phénomène se vérifie à l’échelle planétaire comme à l’échelle locale : dans les villes de la région Bourgogne Franche-Comté, de 2008 à 2015, la proportion de souches d’Escherichia coli1 résistantes à certains antibiotiques a plus que triplé, passant de 1,3 à 4,8% (Rapport Santé publique France).
Le nombre de malades infectés par ces bactéries va mécaniquement augmenter, en raison de l’inefficacité de certaines molécules. La première solution est alors de changer d’antibiotique mais cela signifie généralement un traitement plus long et plus coûteux, chez l’Homme comme chez l’animal. Cette situation devient encore plus problématique lorsqu’en utilisant une deuxième ou une troisième génération d’antibiotiques, il reste impossible de se débarrasser de l’infection. Si la bactérie est résistante à toutes les classes et générations connues, une impasse thérapeutique est atteinte. Il n’existe alors plus de solution pour soigner l’infection. Aujourd’hui en France, on dénombre plus de 12 000 décès par an dus à ces impasses, alors même que la proportion des bactéries multirésistantes et la diversité de leurs résistances s’accroissent (Synthèse EARS-Net France).
Ce phénomène va-t-il s’aggraver ? Comment le combattre ?
D’après une projection assez alarmiste à l’échelle mondiale, si nous ne changeons pas nos pratiques à l’horizon 2050, 10 millions de personnes pourraient mourir chaque année des conséquences de l’antibiorésistance ([url=https://amr-review.org/sites/default/files/AMR Review Paper - Tackling a crisis for the health and wealth of nations_1.pdf]O’Neill Commission, 2014[/url]). Cependant, en France et en Europe, la réglementation évolue pour limiter les usages des antibiotiques et juguler le phénomène. Ainsi, depuis 2006, l’usage des antibiotiques comme facteur de croissance est interdit dans les élevages de l’Union européenne (Commission européenne, 2005). Par ailleurs, en médecine humaine, comme en médecine vétérinaire, les tests de sensibilité des bactéries à plusieurs antibiotiques, appelés antibiogrammes, sont de plus en plus souvent utilisés avant traitement. Ils permettent de bien sélectionner l’antibiotique le moins avancé en termes de classe et le plus efficace sur une infection donnée, minimisant ainsi le risque de développement de résistances plus problématiques.
La prise en compte de l’antibiorésistance dans les pratiques médicales et vétérinaires est nécessaire mais pas suffisante pour lutter contre ce phénomène. Notre environnement fait grandement partie de l’équation. En effet, de nombreuses molécules antibiotiques sont issues de la biodiversité, en particulier celle des sols (bactéries ou champignons). Ces organismes qui produisent naturellement des molécules antibiotiques conduisent une partie de la biodiversité voisine, notamment d’autres bactéries environnementales, à évoluer pour tolérer ces molécules. Par une succession d’échanges et de mutations, de nombreux gènes de résistance se retrouvent ainsi chez une petite proportion des bactéries pathogènes pour l’Homme, avant même la première utilisation médicale des antibiotiques. La biodiversité forme ici un réservoir d’antibiotiques pour les organismes et en même temps un réservoir de résistances pour les bactéries. Sur ce terreau fertile à la résistance, l’utilisation d’antibiotiques par les humains favorise encore le passage de gènes de résistances chez les bactéries vectrices de maladies infectieuses. Pourtant, le rôle exact de l’environnement au sens large (sols, eaux mais également faune sauvage) dans la circulation de ces bactéries multirésistantes jusqu’à l’Homme est encore méconnu et fait l’objet de recherches relativement récentes.
Quels sont les premiers enseignements tirés de ces recherches ?
Certaines souches de bactéries multirésistantes sont retrouvées à l’identique dans les élevages, chez les humains, dans les cours d’eau ou encore chez des espèces sauvages telles que les sangliers. On constate que plus le milieu est anthropisé, plus la résistance des bactéries pathogènes présentes est probable et multiple. Ce schéma a été confirmé de manière récurrente, notamment dans nos travaux sur deux colonies de goélands près de Marseille. Une plus grande diversité de résistances a été identifiée au sein des bactéries de la flore intestinale du groupe le plus anthropophile (qui se nourrit en partie dans les poubelles ou les décharges et rentre en contact physique avec le milieu urbain), par rapport au deuxième groupe, qui se tient plus à l’écart. On a notamment retrouvé dans le groupe le plus anthropophile des gènes de résistance aux carbapénèmes, dernière génération d’antibiotiques utilisée uniquement en milieu hospitalier (Vittecoq et al., 2017). Par ailleurs, les cours d’eau dans lesquels sont rejetées nos eaux usées et des effluents d’élevage contiennent des résidus d’antibiotiques et des bactéries multirésistantes qui peuvent contaminer les milieux. Toutes les voies d’échange de gènes de résistances ne sont pas identifiées mais des méthodes de prévention sont déjà à l’étude, notamment des systèmes de traitement des eaux usées permettant de limiter la contamination par les antibiotiques et par d’autres polluants pouvant jouer un rôle similaire de sélection des bactéries multirésistantes.
Comment des polluants peuvent participer à l’apparition de résistances ?
Les bactéries qui possèdent le moyen de résister à une contamination, par exemple aux métaux lourds, peuvent parfois utiliser un même mécanisme pour résister aux antibiotiques. Une bactérie pouvant évacuer des composés étrangers hors de sa cellule peut dans certains cas éjecter un médicament (Vittecoq et al., 2016). Ce phénomène de co-sélection a été identifié notamment dans l’agriculture. En nourrissant leurs bêtes avec des aliments contenant des suppléments de zinc, pour éviter d’utiliser des antibiotiques, certains éleveurs ont observé une sélection équivalente de bactéries résistantes (Bednorz et al., 2013). Certaines pollutions peuvent donc favoriser l’antibiorésistance, ce qui élargit grandement l’éventail des activités humaines à prendre en compte pour contrer son développement.
Quelles solutions mettre en place pour endiguer cette propagation ?
La meilleure façon de lutter est de limiter au maximum l’utilisation d’antibiotiques et de polluants, pour ne plus sélectionner les bactéries résistantes, jusqu’à ce que ces souches disparaissent ou deviennent moins fréquentes. En effet, la résistance a généralement un coût pour les bactéries : en l’absence d’antibiotique elles sont moins compétitives que des bactéries non-résistantes. Elles vont donc être remplacées progressivement par des populations bactériennes moins problématiques. Ce phénomène a été observé dans les villes de la région Bourgogne Franche-Comté : la diminution des consommations de deux classes d’antibactériens utilisées contre de nombreuses infections – céphalosporines de 3e génération (-40 %) et fluoroquinolones (-30 %) – entre 2012 et 2017, a précédé le reflux de la proportion des souches d’Escherichia coli résistantes à ces mêmes céphalosporines (de 4,8% en 2015 à 3,6% en 2017) (Rapport Santé publique France). Cette solution est efficace mais n’est pas universelle. Certaines bactéries sont capables d’acquérir des gènes permettant de réduire les coûts de la résistance et sont donc plus difficiles à combattre.
Dans ces situations, de nouveaux antibiotiques sont donc nécessaires ?..."
https://www.fondationbiodiversite.fr/la-pollution-des-ecosystemes-et-lantibioresistance-deux-questions-etroitement-liees/?fbclid=IwAR0cABFnG91vMyXx9IKTtJvKjaHpm_vNAh1seei6x4oml6CdELiWdIsG5po
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