Quel couteau acheter ?

Et comme j'ai dit plus haut sa dépent des besoin.. Et des régions, bien des truc son étrange pour moi et bien des truc que je peux ammener sont étrange pour vous.. Différence d'océan..

Donc la meilleur lame pour toi vien après des test et d'autre test selon tes besoin...

Salut,

Je vis et travaille dans la Verte, le couteau est au centre de mon EDC.
Le Spyderco Tenacious, ou un bon gros Spartan Cold steel rendent bien des services suivant que je travail en foret ou en montagne...sans prendre trop de place et de poids.

Rammstein, je considère aussi que fendre du bois avec un couteau est rarement nécessaire...et perso, je n'ai pas encore connu de situation ou cela s'est révélé Vital...pour l'instant

Rammstein a écrit: D'autant qu'il existe d'autres techniques moins "bourrines" pour atteindre la partie sèche du bois ou sêcher du bois humide.

Lesquelles stp ?

Déjà, tu peux l'écorcer, faut éviter les nœuds évidemment, et en faire des lamelles fines, c'est un exemple

Belenos a écrit:

Rammstein a écrit: D'autant qu'il existe d'autres techniques moins "bourrines" pour atteindre la partie sèche du bois ou sêcher du bois humide.

Lesquelles stp ?

Je disais plus haut que je n'ai jamais connu de situation ou fendre du bois avec un couteau ma sauvé la vie...
Si je fais un Bivouac en foret, et que le temps est humide, je prend une hachette, pour fendre le bois sec.(pour l'instant c'est un loisir).

Maintenant, il est certain, qu'après plusieurs jours d'orages, en Automne, le sous bois est détrempé et il devient difficile de trouver du bois sec au sol.
Là...le bois mort, sec sur pied est idéal pour démarrer un feu, le fendre en petites buchettes permet d'obtenir la bonne température pour bruler du bois moins sec, et ensuite faire sécher le bois humide récolté autour du feu...
Là...le "gros" couteau de camp peut remplacer idéalement la hache...surtout si on la oubliée

j'ai reçu mes couteaux il y a quelques semaines et du matériel pour mes sorties en forêt. je me suis fait opérer du genoux droit il y a une semaine donc je ne peux toujours pas tester tous ça, mais les regarder me donne bien envie de sortir. j'espère pouvoir faire une petite sortie d'ici un mois si tous se passe bien.

kolchok.

Rammstein a écrit:Le bâtonnage est parfait pour endommager une lame. Il faut également envisager l'éventualité où le couteau reste irrémédiablement coincé dans la bûche (et dans ce cas on est content d'avoir un Merlin sous la main)...
Bref, c'est un peu la roulette russe, un jeu dont il vaut mieux s'abstenir en situation de survie. D'autant qu'il existe d'autres techniques moins "bourrines" pour atteindre la partie sèche du bois ou sêcher du bois humide.

je relativise un peu... :
- si on a deux couteaux (un de camp, un plus petit), on ne risque pas de se retrouver sans couteau, même si on endommage le couteau de camp ;
- un couteau "solide" peut subir énormément avant d'être endommagé. Il faut regarder les tests des bargeots du site knife tests pour voir à quel point, pour un couteau solide, le batonnage sur de la bûche standard est encore une promenade de santé par rapport à ce qu'ils leur font subir. Il ne faut bien évidemment pas conseiller de faire comme eux ; c'est juste pour rappeller qu'avec un fixe très solide, il y a quand même un très grosse marge de sécurité avant de l'endommager sérieusement.

Zut, j'ai zappé la question de Belenos !

Effectivement, on peut :
- écorcer le bois pour atteindre la partie sèche,
- faire sécher le bois humide à proximité du feu.

Si l'on dispose d'une scie et d'une longue bûche à débiter, il suffit de tronçonner la moitié de la bûche à un tiers de sa longueur, puis d'user de sa brutalité naturelle pour la fendre. C'est pas clair ? Démonstration

Par dommages, je n'entendais pas forcément le cas extrême de la casse de la lame mais plutôt les petits bobos embêtants, comme la lame qui plie (vite arrivé avec un CS Bushman), le fil irrémédiablement abimé parce que la lame aterri par accident dans la caillasse ou la terre, etc. AMHA lors du bâtonage la lame reste peu contrôlable, et il est parfois difficile de prévoir où le couteau va aller.

Bref, si la situation me laisse le choix, je tente autre chose avant de me lancer dans le bâtonage...

Rammstein

+1 avec Ram.
Le batonage est une technique à connaître et à tester (avec par ex, une machette tramontina retaillée), mais je la réserve aux situations d'urgence: par ex, je n'ai ni scie, ni temps, bois mouillé, je dois absolument me réchauffer: OK.

Pour le reste, en condition normale, on arrive la plupart du temps à se débrouiller: en récoltant du résineux ou autre mort sur pied, en utilisant la technique du la scie (voir poste Ram juste au-dessus).
On n'est jamais à l'abri d'une paille dans l'acier ou autre merde qui peut arriver (y compris se blesser en bâtonnant), donc quand on peut utiliser une technique avec un risque moindre, pourquoi s'en priver ?

Cavernator a écrit:Heuu Rammstein, le lame de bushman qui plie, faut étre un terrible boeuf pour arriver à ça. Depuis quinze piges que je fais subir au mien toutes sortes de travaux pas forcément prévus pour un couteau, et bien ça m'est jamais arrivé. Faut savoir s'arréter à temps .....

Bijour,
J'ai plié l'extrémité de la lame d'un Bushman en l'utilisant en mode "spear" (comme une lance).
Pour m'entrainer au lancer sur tronc d'arbre....le poids du manche a rapidement tordu la lame aprés l'impact .

Ceci étant, je vais rarement a la chasse au "tigre a dent de sabre" avec mon CS Bushman

Je suis un terrible Boeuf...j'aurais jamais du regarder cette video de démonstration ou le Monsieur lance sur du bois...faut pas croire tout ce qu'il y a sur internet

Tiens juste pour relativiser le besoin de gros couteaux lors de nos sorties nature. J'ai lu avec passion sur un site les aventures d'un gars qui étudie les loups du Québec depuis 3 ans, il est donc installé au fond des bois depuis 2008 !

Evidemment le gars à besoin de faire beaucoup de coupe de bois quasiment tout les jours, il une hachette pour cela, jusque là, normal, il n'à ressenti le besoin d'une scie pour un peu plus de confort que au bout d'un an pour son deuxième hiver sur place.

Pour ce qui est des couteaux avant que l'on lui offre une petite lame fixe il ne voyait pas l'intérêt d'avoir plus gros que son opinel !

C't'une joke ?

Pour relativiser le besoin d'un outil polyvalent (coupe précise, coupe à la volée, bâtonnage, dépeçage etc) et de poids-encombrement moyen dans sa catégorie : l'exemple d'un gars rustique, aux techniques et mental solidement éprouvés, qui avait un outil plus lourd-encombrant spécialisé (coupe de bois : besoin primaire dans son cas) associé à un outil plus léger et fragile uniquement coupant pour ouvrir les boîtes arrivant régulièrement, sans oublier du matos un minimum adapté : habits, poêle à bois au camp de base, réchaud à bois lors des vadrouilles, duvet, abri (campement, tente, tarp selon les moments).

C'est clair que par chez nous des vêtements adaptés à la saison et pas de mauvaises blagues : le besoin d'un couteau costaud et polyvalent peux sembler très limité. D'autant plus si l'on dispose d'un abri, d'un sac de couchage et d'un change.

Lab, porteur d'une lame de 4 cm au quotidien.

Pour ma part je pense avoir trouvé la combinaison qu'il me faut et me suffit.

- Le Sak de mon EDC, je le compte même pas vraiment comme une lame puisque je m'en sers très rarement (de la lame), j'utilise surtout le tournevis, les ciseaux ou la petite scie, (le tire bouchon des fois aussi )

- Mon opinel quasi uniquement pour manger.

- Bientôt un Mora classique à 13€ pour mes sorties en forêt et le petit côté bushcraft que j'aime bien.

- Peut être un jour un scie pliante et encore ça serait plus pour le jardinage.

En fait, en vrai lames utiles j'aurais donc l'opinel et le Mora = 20€ le tout à des années lumières des gringos qui se ballade avec 3 ou 4 couteaux qui valent la peau du cul.