[AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
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[AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
Je voudrai
vous faire un petit retour d’expérience en termes d’agriculture biologique
(notre avenir à tous). Je fais partie d’une AMAP et je participe à tous les
grands chantiers (plantage de choux, ramassage de patates, plantage de poireaux
etc…), et j’ai maintenant une idée assez précise de ce qu’un maraicher peut
produire par rapport à la surface cultivée, sans intrants chimiques.
Petite précision, dès que je quitterai mon emploi actuel, je vais aller filer un coup
de main 2 ou 3 jours par semaine, je pense que dans le monde de demain un
maraîcher bio sera sans doute plus utile qu’un assistant commercial en services J
autant prendre de l’avance. C’est un métier dur, mais sûrement plus agréable qu’opérateur
sur chaîne de montage.
Quelques
données sur l’exploitation :
- 1.5 hectares cultivés entièrement en Bio, dont deux grandes serres (+1 prévue).
- 2 employés à temps plein (dont le maraîcher exploitant), environ 40h de travail par
semaine, avec un gros pic au printemps, un gros creux en hiver. Les « chantiers »
(20 personnes novices qui aident) permettent de faire plus d’une 1 semaine de
travail en 1 jour.
- Traction animale (3 ânes), presque un hectare réservé au pâturage.
- 2 hectares en attente d’un verger et quelques autres cultures. Il y aura 100 pommiers par exemple.
- 17 poules
Chaque semaine, ils fournissent 50 paniers (exemple cette semaine: 1kg de patates
+ 800g de haricots + 1 chou + 1 salade + 1kg de courgette + 1 concombre +
basilic), ils peuvent aussi se faire un peu de bonus en été et en Automne en
faisant de la vente directe ou des marchés. Base de salaire : 1 SMIC par
personne, plus des légumes bio à volonté, bientôt des œufs et des fruits.
Leurs besoins :
Ils achètent très peu de choses au final, presque tout est du travail humain. Il y a quand même quelques achats de foin pour les ânes, qui peut être supprimé en
augmentant le pâturage, achats de bouillie bordelaise, les semences sont créées
sur place. La nourriture pour les poules est plus problématique.
Récolte annuelle approximative :
Patates :
2 tonnes, pour 2500 m² soit un quart d’hectare.
Choux :
3000 unités
Poireaux :
4000 unités
Concombres :
1 tonne
Navets, carottes et dérivés : 1 tonne au moins, sur à peu près la même surface que
les patates.
Plus les concombres, radis, pâtissons, courges, aromatiques diverses et plein d’autres
choses que je ne sais pas quantifier, mais il y en a beaucoup (50 sortes de
végétaux en tout)
Il y a plusieurs sortes de haricots pour les protéines, des graines de tournesol pour
les lipides (mais peu pour l’instant)
Mon bilan de leur activité, d’un point de
vue survivaliste :
Il y a largement de quoi se nourrir en cultivant sa terre, et même avec un
demi-hectare, avec un peu d’expérience vous pouvez nourrir votre famille et
avoir pas mal d’excédents. Pour nourrir deux personnes, avec un peu d’expérience,
une heure de travail par jour suffirait amplement. Bien sûr, si vous voulez
manger de la viande, ou des œufs ou autres produits animaux, la surface à
cultiver et le temps de travail augmentent largement… J’ai vu sur plusieurs
sources qu’un végétalien pouvait cultiver sa nourriture à l’année sur 1000 m²
de terres arables environ, c’est très peu, 1/10eme d’hectare ! Mais ça
représente quand même en équivalent patates plus de 2 kilos par jour (800 kgs
en tout), environ 2000 calories par jour donc. Je peux affirmer avec mes
observations que ça me paraît plausible. Pour info, en France, nous avons
environ 5000 m² de terres arables par personne, largement de quoi faire donc
avec la population actuelle, et nous pourrons même faire globalement des œufs et
du poulet, quelques ânes et chèvres, mais pas de vaches.
Les 2 problèmes principaux sont les suivants :
- Une terre ravagée par les pesticides et engrais met du temps à se reconstituer. Prévoir
quelques années, avec étalage massif de purin ou compost.
- Il faut peu de matériel, mais un peu quand même. Des serres (en plastique…) sont très utiles, ainsi que quelques outils basiques mais difficiles à se procurer si
plus de pétrole. Un petit bâtiment agricole de stockage est indispensable
aussi, un garage peut faire l’affaire.
Bref, si on se prépare au niveau national, on pourra nourrir largement la France entière,
au prix d’une diminution drastique de la consommation de viande. En plus de
préparer des milliers d’hectares à ce type d’agriculture, il faudrait planter
des millions de pommiers, chataîgners etc… pour être tranquilles. Si peu de
personnes se préparent, je vois mal comment défendre un champ à une dizaine de
gars même bien entraînés, si des milliers de mal-nourris l’envahissent.
Conclusion :
agissez maintenant, plantez des arbres, préparez vos terres, la survie sera aisée
mais il faudra s’y préparer. Astuce : Un maraîcher peut acheter des terres
agricoles, pour un particulier c’est difficile. Un hectare agricole coûte entre
5000 et 10000 € ce n’est pas si cher.
vous faire un petit retour d’expérience en termes d’agriculture biologique
(notre avenir à tous). Je fais partie d’une AMAP et je participe à tous les
grands chantiers (plantage de choux, ramassage de patates, plantage de poireaux
etc…), et j’ai maintenant une idée assez précise de ce qu’un maraicher peut
produire par rapport à la surface cultivée, sans intrants chimiques.
Petite précision, dès que je quitterai mon emploi actuel, je vais aller filer un coup
de main 2 ou 3 jours par semaine, je pense que dans le monde de demain un
maraîcher bio sera sans doute plus utile qu’un assistant commercial en services J
autant prendre de l’avance. C’est un métier dur, mais sûrement plus agréable qu’opérateur
sur chaîne de montage.
Quelques
données sur l’exploitation :
- 1.5 hectares cultivés entièrement en Bio, dont deux grandes serres (+1 prévue).
- 2 employés à temps plein (dont le maraîcher exploitant), environ 40h de travail par
semaine, avec un gros pic au printemps, un gros creux en hiver. Les « chantiers »
(20 personnes novices qui aident) permettent de faire plus d’une 1 semaine de
travail en 1 jour.
- Traction animale (3 ânes), presque un hectare réservé au pâturage.
- 2 hectares en attente d’un verger et quelques autres cultures. Il y aura 100 pommiers par exemple.
- 17 poules
Chaque semaine, ils fournissent 50 paniers (exemple cette semaine: 1kg de patates
+ 800g de haricots + 1 chou + 1 salade + 1kg de courgette + 1 concombre +
basilic), ils peuvent aussi se faire un peu de bonus en été et en Automne en
faisant de la vente directe ou des marchés. Base de salaire : 1 SMIC par
personne, plus des légumes bio à volonté, bientôt des œufs et des fruits.
Leurs besoins :
Ils achètent très peu de choses au final, presque tout est du travail humain. Il y a quand même quelques achats de foin pour les ânes, qui peut être supprimé en
augmentant le pâturage, achats de bouillie bordelaise, les semences sont créées
sur place. La nourriture pour les poules est plus problématique.
Récolte annuelle approximative :
Patates :
2 tonnes, pour 2500 m² soit un quart d’hectare.
Choux :
3000 unités
Poireaux :
4000 unités
Concombres :
1 tonne
Navets, carottes et dérivés : 1 tonne au moins, sur à peu près la même surface que
les patates.
Plus les concombres, radis, pâtissons, courges, aromatiques diverses et plein d’autres
choses que je ne sais pas quantifier, mais il y en a beaucoup (50 sortes de
végétaux en tout)
Il y a plusieurs sortes de haricots pour les protéines, des graines de tournesol pour
les lipides (mais peu pour l’instant)
Mon bilan de leur activité, d’un point de
vue survivaliste :
Il y a largement de quoi se nourrir en cultivant sa terre, et même avec un
demi-hectare, avec un peu d’expérience vous pouvez nourrir votre famille et
avoir pas mal d’excédents. Pour nourrir deux personnes, avec un peu d’expérience,
une heure de travail par jour suffirait amplement. Bien sûr, si vous voulez
manger de la viande, ou des œufs ou autres produits animaux, la surface à
cultiver et le temps de travail augmentent largement… J’ai vu sur plusieurs
sources qu’un végétalien pouvait cultiver sa nourriture à l’année sur 1000 m²
de terres arables environ, c’est très peu, 1/10eme d’hectare ! Mais ça
représente quand même en équivalent patates plus de 2 kilos par jour (800 kgs
en tout), environ 2000 calories par jour donc. Je peux affirmer avec mes
observations que ça me paraît plausible. Pour info, en France, nous avons
environ 5000 m² de terres arables par personne, largement de quoi faire donc
avec la population actuelle, et nous pourrons même faire globalement des œufs et
du poulet, quelques ânes et chèvres, mais pas de vaches.
Les 2 problèmes principaux sont les suivants :
- Une terre ravagée par les pesticides et engrais met du temps à se reconstituer. Prévoir
quelques années, avec étalage massif de purin ou compost.
- Il faut peu de matériel, mais un peu quand même. Des serres (en plastique…) sont très utiles, ainsi que quelques outils basiques mais difficiles à se procurer si
plus de pétrole. Un petit bâtiment agricole de stockage est indispensable
aussi, un garage peut faire l’affaire.
Bref, si on se prépare au niveau national, on pourra nourrir largement la France entière,
au prix d’une diminution drastique de la consommation de viande. En plus de
préparer des milliers d’hectares à ce type d’agriculture, il faudrait planter
des millions de pommiers, chataîgners etc… pour être tranquilles. Si peu de
personnes se préparent, je vois mal comment défendre un champ à une dizaine de
gars même bien entraînés, si des milliers de mal-nourris l’envahissent.
Conclusion :
agissez maintenant, plantez des arbres, préparez vos terres, la survie sera aisée
mais il faudra s’y préparer. Astuce : Un maraîcher peut acheter des terres
agricoles, pour un particulier c’est difficile. Un hectare agricole coûte entre
5000 et 10000 € ce n’est pas si cher.
Goodmusik- Membre
- Nombre de messages : 47
Localisation : Côte Haut-Normande
Date d'inscription : 19/01/2011
Re: [AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
Salut Goodmusik et merci pour ce facta,
Je suis également adhérente sur une AMAP et propose aussi régulièrement mon aide ce qui permet "d'apprécier" les légumes une fois cueillis ( Après quelques heures à désherber, on comprend ce genre de fatigue.°°); Elle propose également 50 paniers par semaine, surface plus réduite, je ne sais plus exactement. (et veut pas dire de bêtises! )
Ton AMAP est donc située en Normandie, je suppose. .. (le climat compte beaucoup dans ce genre de travail agricole .) la mienne en Provence entre Toulon et Hyères approximativement, nous avons peu de légumes en commun, au vu de la terre d'ici.
En ce moment , encore des poivrons,des tomates, déjà des poireaux, encore des figues, du maïs,des oignons,du raison, des fraises, 12 oeufs par semaine ... sachant que patates et carottes viennent d'un échange inter amap, car le sol n'est pas apte à ce genre de culture.
Quid des poules : 17 c'est assez peu pour fournir 50 paniers par semaine , et je vois dans ton exemple qu'il n'y a pas d'oeufs ... Sur la "mienne", il y en a environ une centaine, qui sont parquées dans les figuiers, double bénéfice : ombre l'été pour les cotcot , et enrichissement du sol . L'exploitante peut aussi vendre ses œufs en plus et du coup le nombre de poules se justifie ) ce qui améliore le bénéfice, sachant que l'hiver les poules pondent moins;
Les poules aiment aussi les restes agricoles ou les produits pas vendables. Sur mon AMAP elles ont du grain germé ! et tout les restes possibles.
Les ânes aussi sont friands d'herbes et de pâturages, j'ai remarqué qu'ils aiment la bourrache (les coquins...)et se la disputent.
Concernant l'eau, c'est une dérivation du canal de Provence , sans quoi rien n'est cultivable ici (pour info on n'a eu que 2 jours (oui 1 +1) de pluie correcte depuis... fin juin. )
Hum la terre agricole n'est pas hélas aussi facile que cela à acquérir, et effectivement il y a préemption pour les agriculteurs.
et sinon : vive les jardins ouvriers .
mes deux oignons,
Je suis également adhérente sur une AMAP et propose aussi régulièrement mon aide ce qui permet "d'apprécier" les légumes une fois cueillis ( Après quelques heures à désherber, on comprend ce genre de fatigue.°°); Elle propose également 50 paniers par semaine, surface plus réduite, je ne sais plus exactement. (et veut pas dire de bêtises! )
Ton AMAP est donc située en Normandie, je suppose. .. (le climat compte beaucoup dans ce genre de travail agricole .) la mienne en Provence entre Toulon et Hyères approximativement, nous avons peu de légumes en commun, au vu de la terre d'ici.
En ce moment , encore des poivrons,des tomates, déjà des poireaux, encore des figues, du maïs,des oignons,du raison, des fraises, 12 oeufs par semaine ... sachant que patates et carottes viennent d'un échange inter amap, car le sol n'est pas apte à ce genre de culture.
Quid des poules : 17 c'est assez peu pour fournir 50 paniers par semaine , et je vois dans ton exemple qu'il n'y a pas d'oeufs ... Sur la "mienne", il y en a environ une centaine, qui sont parquées dans les figuiers, double bénéfice : ombre l'été pour les cotcot , et enrichissement du sol . L'exploitante peut aussi vendre ses œufs en plus et du coup le nombre de poules se justifie ) ce qui améliore le bénéfice, sachant que l'hiver les poules pondent moins;
Les poules aiment aussi les restes agricoles ou les produits pas vendables. Sur mon AMAP elles ont du grain germé ! et tout les restes possibles.
Les ânes aussi sont friands d'herbes et de pâturages, j'ai remarqué qu'ils aiment la bourrache (les coquins...)et se la disputent.
Concernant l'eau, c'est une dérivation du canal de Provence , sans quoi rien n'est cultivable ici (pour info on n'a eu que 2 jours (oui 1 +1) de pluie correcte depuis... fin juin. )
Hum la terre agricole n'est pas hélas aussi facile que cela à acquérir, et effectivement il y a préemption pour les agriculteurs.
et sinon : vive les jardins ouvriers .
mes deux oignons,
________________________________________________________
3 enfants maintenant, (mode on ) youpi!!! on a droit à la carte famille nombreuse, c'est sur on a des gosses pour les allocs.... (mode off), ... Menfin!
monastère de Minsk
miserere
agni partene
opaline- Membre Premium
- Nombre de messages : 819
Localisation : dans le coin en bas
Emploi : A quoi j'emploie mon temps? Mais vous êtes bien curieux...
Date d'inscription : 06/07/2010
Re: [AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
Merci pour le retour, ca c'est du facta, pragmatique et utile !!
Re: [AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
Goodmusik a écrit:Il y a largement de quoi se nourrir en cultivant sa terre, et même avec un
demi-hectare, avec un peu d’expérience vous pouvez nourrir votre famille et
avoir pas mal d’excédents. Pour nourrir deux personnes, avec un peu d’expérience,
une heure de travail par jour suffirait amplement. Bien sûr, si vous voulez
manger de la viande, ou des œufs ou autres produits animaux, la surface à
cultiver et le temps de travail augmentent largement… J’ai vu sur plusieurs
sources qu’un végétalien pouvait cultiver sa nourriture à l’année sur 1000 m²
de terres arables environ, c’est très peu, 1/10eme d’hectare ! Mais ça
représente quand même en équivalent patates plus de 2 kilos par jour (800 kgs
en tout), environ 2000 calories par jour donc. Je peux affirmer avec mes
observations que ça me paraît plausible.
Hop là, tu pars quand même sur des surfaces très importantes à cultiver : un demi-hectare.... Le temps que tu mets en face, 1 heure par jour, me semble très très optimiste.
Avec 1 h par jour, si tout est fait avec des outils manuels, il est impossible d'entretenir un demi-hectare, surtout si c'est du jardin !
De ton expérience, je calcule, si je compte bien : ils livrent 50 familles + les 2 salariés à volonté. Disons 52 familles. Avec 1,5 ha. 15000/52 = 288 m² par famille.
Temps de travail : combien y at-il de chantiers par an ? De toute façon entre les chantiers et la traction animale, on peut considérer que ça ajoute largement un équivalent temps plein. Ca fait donc 1 temps plein par demi-hectare, ça, soit 8 heures par jour, pas une heure par jour !
Dans le petit guide du jardinage biologique, l'auteur préconise de viser 100 m² par personne à nourrir. C'est cohérent avec les 300 m² environ par famille de ton AMAP.
Certes, avec ces surfaces, on n'atteint pas vraiment l'autosuffisance alimentaire. Mais si on se lance seulement dans le jardinage, au-delà de quelques centaines de m², cela risque de tourner au cauchemard : trop de boulot, explosion des mauvaises herbes, production excessive donc perdue sauf à avoir 3 congélateurs, etc.
Au total, il faut bien distinguer 2 choses :
-est-ce qu'on vise l'autosuffisance alimentaire d'emblée, ou d'abord un jardin bien productif mais pas trop prenant, quitte à continuer à acheter à l'extérieur les cultures les plus difficiles à réussir ou pas évidentes à faire à petite échelle et en manuel (notamment les légumineuses et les céréales) ?
-est-ce qu'on est tout en jardin classique, très prenant en main d'oeuvre, ou bien est-ce qu'on ruse avec tout ou partie en modes d'exploitation plus ou moins permaculturistes ou moins intensifs (par exemple un jardin forestier, un pré ou un verger avec des bestioles qui mangent l'herbe, ça fait moins de travail qu'un jardin classique, à surface égale) ?
En tout cas, à mon humble avis, faut démarrer petitement, faire ses expériences tranquillement, et ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre sous peine de se dégouter à la tâche.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: [AMAP] Retour d'expérience, production globale d'une amap bio
Effectivement, je n'ai pas précisé : Dans mon demi-hectare, je compte une partie verger, et une partie jachère, et quelques annexes (compost, batiment etc...). Plus une partie potager (disons 1000m² environ) pas en intensif, c'est mieux. D'où les 1h de travail par jour, mais c'est clair qu'il faut en plus quelques heures plusieurs fois par an pour les grosses tâches.
Pour le stockage je pense que le plus simple c'est de faire pas mal de patates, poireaux, navets et carottes parce que ça se garde 6 mois voire un an dans des bonnes conditions, là pas besoin de congel, juste une cave bien isolée (ça sera plus pratique pour quand y'aura plus d'éléctricité).
Des chantiers y'en à 4 par an sinon.
Pour le stockage je pense que le plus simple c'est de faire pas mal de patates, poireaux, navets et carottes parce que ça se garde 6 mois voire un an dans des bonnes conditions, là pas besoin de congel, juste une cave bien isolée (ça sera plus pratique pour quand y'aura plus d'éléctricité).
Des chantiers y'en à 4 par an sinon.
Goodmusik- Membre
- Nombre de messages : 47
Localisation : Côte Haut-Normande
Date d'inscription : 19/01/2011
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