Survivalisme quésaco
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Survivalisme quésaco
Bonjour,
J'aimerai savoir ce que vous entendez exactement par : survivalisme.
Moi, j'entends pas la une autre façon de vivre, qui est plus en adéquation avec les réalités économique, biologique, écologique. Une façon de vivre qui limite la dépendance à l'extérieur et à des circonstance contingence en cas de crise du système actuel.
Je ne sais pas si ma définition est assez complète ou si d'autre personne en on une autre à proposer, afin d'enrichir cette définition ou de la mettre en rapport avec des définitions contraires, mais il me semblait utile de clarifier cela car je n'ai pas l'impression que tout le monde parle de la même chose quand on parle de survivalisme.
Par ce que la survie de stock, c'est bien dans un premier temps, mais ça ne dure qu'un temps.
J'aimerai savoir ce que vous entendez exactement par : survivalisme.
Moi, j'entends pas la une autre façon de vivre, qui est plus en adéquation avec les réalités économique, biologique, écologique. Une façon de vivre qui limite la dépendance à l'extérieur et à des circonstance contingence en cas de crise du système actuel.
Je ne sais pas si ma définition est assez complète ou si d'autre personne en on une autre à proposer, afin d'enrichir cette définition ou de la mettre en rapport avec des définitions contraires, mais il me semblait utile de clarifier cela car je n'ai pas l'impression que tout le monde parle de la même chose quand on parle de survivalisme.
Par ce que la survie de stock, c'est bien dans un premier temps, mais ça ne dure qu'un temps.
Gofor- Membre
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Localisation : Belgique
Emploi : Etudiant
Date d'inscription : 05/08/2011
Re: Survivalisme quésaco
Le survivalisme, c'est être prêt à tout, être résilient, être indépendant du système.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Survivalisme quésaco
Salut !
Selon Wikipédia in english le survivalsime est un mouvement formé d'individus, ou de groupes (appelés survivalistes, ou preppers), qui se préparent activement pour faire face à des situations d'urgence ainsi qu'à d'éventuelles perturbations dans l'ordre social ou politique, à des échelles allant du local à l'international. Les survivalistes ont souvent une formation médicale d'urgence et en autodéfense, des stocks alimentaires et de l'eau, sont partisans de l'autosuffisance et construisent des structures qui leur permettront de survivre ou «disparaître de la carte» (par exemple via une retraite de survie, ou un abri souterrain).
En ce sens le survivalisme est une philosophie et un processus de vie axés sur la survie, plus que sur le fait de juste faire face aux risques de manière globale et générale ; ce qui veut dire qu'il y a, chez nombre de survivalistes, une préférence pour la préparation aux risques mortels et majeurs au détriment de tous les autres risques (notamment moins spectaculaires, tels que l'épidémie d'obésité morbide, les maladies de civilisation, etc). Survie dans l'optique où la situation environnementale du survivaliste deviendrait assez hostile (peut importe la cause, ou le scénario... même absurde) pourvu qu'il n'y ait potentiellement plus accès, momentanément ou durablement, à une aide extérieure (voisins lambda, pouvoirs publics, sécurité civile, etc). La préparation à survivre devient alors une philosophie de vie et peu importe, dans l'absolu, pour être admise, qu'elle ne soit jamais mise en pratique, ou bien qu'elle ne soit pas fondée sur des bases rationnelles.
Choses que font aussi les primitivistes, certains membres de la green anarchy, certains décroissants et partisans de la simplicité volontaire, etc.Gofor a écrit:Moi, j'entends pas la une autre façon de vivre, qui est plus en adéquation avec les réalités économique, biologique, écologique. Une façon de vivre qui limite la dépendance à l'extérieur et à des circonstance contingence en cas de crise du système actuel.
Normal, ce courant est lui même fort diversifié et multiforme ; tout le monde ne s'y entend pas sur le fond comme sur la forme et certains s'opposent même de manière radicale (survivalistes versus preppers, suprémacistes versus suprémacistes de l'autre bord, libertariens versus anti-libéraux, etc, etc).Gofor a écrit:je n'ai pas l'impression que tout le monde parle de la même chose quand on parle de survivalisme.
Prêt à toute éventualité ; oui, mais lesquelles ? C'est l'un des problèmes, il n'y a pas consensus sur les limites à envisager (TEOTWAWKI, apocalypse biblique, invasion reptilienne, NOM, pic de pétrole, etc) et cela participe à décrédibiliser le mouvement (via les hypothèses capilotractées). Sinon toute personne, groupe, organisme, etc, prêt à faire face à de nombreuses éventualités et résiliente n'est pas forcément survivaliste ; la FEMA est-elle survivaliste ?Canis Lupus a écrit:Le survivalisme, c'est être prêt à tout, être résilient, être indépendant du système.
Selon Wikipédia in english le survivalsime est un mouvement formé d'individus, ou de groupes (appelés survivalistes, ou preppers), qui se préparent activement pour faire face à des situations d'urgence ainsi qu'à d'éventuelles perturbations dans l'ordre social ou politique, à des échelles allant du local à l'international. Les survivalistes ont souvent une formation médicale d'urgence et en autodéfense, des stocks alimentaires et de l'eau, sont partisans de l'autosuffisance et construisent des structures qui leur permettront de survivre ou «disparaître de la carte» (par exemple via une retraite de survie, ou un abri souterrain).
En ce sens le survivalisme est une philosophie et un processus de vie axés sur la survie, plus que sur le fait de juste faire face aux risques de manière globale et générale ; ce qui veut dire qu'il y a, chez nombre de survivalistes, une préférence pour la préparation aux risques mortels et majeurs au détriment de tous les autres risques (notamment moins spectaculaires, tels que l'épidémie d'obésité morbide, les maladies de civilisation, etc). Survie dans l'optique où la situation environnementale du survivaliste deviendrait assez hostile (peut importe la cause, ou le scénario... même absurde) pourvu qu'il n'y ait potentiellement plus accès, momentanément ou durablement, à une aide extérieure (voisins lambda, pouvoirs publics, sécurité civile, etc). La préparation à survivre devient alors une philosophie de vie et peu importe, dans l'absolu, pour être admise, qu'elle ne soit jamais mise en pratique, ou bien qu'elle ne soit pas fondée sur des bases rationnelles.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Survivalisme quésaco
Oui. D'un autre côté le mélange des genres, des idées, des positions, des hypothèses, etc, au sein même du survivalisme, ainsi que le côté auberge espagnole du courant, ne facilitent pas sa compréhension et entretiennent le flou artistique, donc involontairement les risques d'amalgames. Sans compter sur le fait que le manque de consensus au sein du courant permet d'y inclure le pire comme le meilleur. Certes les journalistes ont tendance à voir dans ce courant ce qu'il y a de pire ; toutefois ce n'est pas une erreur complète que d'inclure dans ce courant les survivalistes de l'apocalypse, car ils en font bien partie, au même titre que les autres. L'erreur étant de réduire tout le mouvement à ces seuls cas ; mais comment ne pas commettre l'erreur quand on ne comprend pas la diversité et la complexité (indigestes) du bousin ? De cette grande hétérogénéité (diversité) vient une partie de la confusion qui peut exister et finir par voir amalgamer tous les survivalistes à une partie d'entre eux, les pires. En bref, ces amalgames sont possibles par le simple fait que ce courant est aussi hétérogène et non structuré. Les journalistes, peu au fait de la complexité survivaliste, ne sont donc pas les seuls à blâmer.
C'est un peu avec ça que je ne mis retrouvé pas KrAvEuNn, régulièrement quand je lis d'autres postes sur d'autres sites ou même ici, j'ai l'impression que tout le monde ne parle pas exactement de la même chose.
Franchement, ce terme est a chier et si t'as besoin d'un nom d'un truc bidon pour savoir ou t'en est, c'est fort dommage.
Je voulais juste définir ce terme pour l'utiliser de façon correcte et bien le comprendre. Je pense que vue qu'il est utilisé de multiple fois, savoir de quoi il en retourne n'est pas forcément dommage. Et avant de pourvoir dire si il est à chier ou pas je voulais le comprendre.
Merci de m'avoir éclairé.
Gofor- Membre
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Re: Survivalisme quésaco
C'est sur qu'il est bien ambiguë, je m'en tiendrai à d'autres mots si ça peut éviter des quiproquos.
Gofor- Membre
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Emploi : Etudiant
Date d'inscription : 05/08/2011
Re: Survivalisme quésaco
Cavernator a écrit:ce terme est a chier et si t'as besoin d'un nom d'un truc bidon pour savoir ou t'en est, c'est fort dommage..
Non, pas d'accord. Ce terme existe, il est largement utilisé (par les gens qui s'intéressent à nos sujets), donc on ne peut pas faire l'économie d'en parler. De nombreuses personnes évoluant dans le domaine de la survie, de la préparation, éprouvent le besoin de préciser leur positionnement par rapport à ce terme.
Par exemple, volwest dit en substance : je suis survivaliste, mais un survivaliste "moderne", pas un bunkeriste à la Saxon/tappan/Rawles : http://lesurvivaliste.blogspot.fr/p/presentation.html
Davis Manise dit : je ne suis pas survivaliste : http://www.davidmanise.com/je-ne-suis-pas-survivaliste/
Nous, on a décidé de ne pas définir le forum comme survivaliste, pour ne pas s'enfermer dans une vision qui peut s'avérer étroite et/ou catastrophiste.
Gofor a écrit:Moi, j'entends pas la une autre façon de vivre, qui est plus en adéquation avec les réalités économique, biologique, écologique. Une façon de vivre qui limite la dépendance à l'extérieur et à des circonstance contingence en cas de crise du système actuel.
circonstance contingence > cette expression ne veut rien dire. Ce n'est pas très efficace de définir un mot en employant une expression incompréhensible !
M'enfin, si j'essaie de comprendre ce que tu veux dire : ta définition est trop vaste. Tous les décroissants, permaculturistes, gens qui essaient de vivre de manière autonome ou non-polluante, simplicité volontaire, self-sufficiency, oasis en tous lieux, etc., se retrouvent inclus dans ta définition du survivalisme. Ca fait beaucoup de monde. Alors que si on leur explique ce que font vraiment les survivalistes, et notamment les survivalistes américains, ils risquent de te dire qu'ils ne se reconnaissent pas dans ce mouvement.
Comme je disais dans l'autre fil : toute la question est : définition étroite ou large ?
1) Définition étroite : les survivalistes sont perçus comme "hard" (retraite limite bunker, armes... dans la suite des Saxon, Tapan, Rawles). C'est notamment pour ça que beaucoup d'américains utilisent le mot prepper, pour se démarquer du survivalisme hard.
2) se réapproprier le mot, élargir la définition. C'est pour ça qu'on voit des gens parler de survivalisme "moderne", ou "soft", ou "à la française"... M'enfin, si on est obligé d'ajouter ces adjectifs pour adoucir et élargir la signification du terme, c'est bien parce qu'il est connoté !
Une autre question, c'est : on change de mode de vie dès maintenant, ou bien se prépare en attendant TEOTWAWAKI ? Ta définition penche vers un changement de mode de vie dès maintenant. Alors que beaucoup de survivalistes gardent leur emploi, leur mode de vie etc. et se contentent de faire des stocks et de se préparer. Tu parles d'écologie : ces derniers survivalistes (qui gardent leur mode de vie et y ajoutent des préparations) sont en fait plus polluants que s'ils n'étaient pas survivalistes. Sur un mode de vie déjà fortement consommateur de ressources, ils rajoutent des achats de stocks... dont une partie finira à la benne car périmé/rouillé/obsolète.
Indépendant du système ? Beaucoup de survivalistes dépensent des milliers d'euros ou de dollars (argent qu'ils ont parce qu'ils sont dans le système) pour constituer des stocks, pour se préparer à une catastrophe (qui n'arrive pas, en général).Canis Lupus a écrit:Le survivalisme, c'est être prêt à tout, être résilient, être indépendant du système.
Aux US, par exemple, le Y2K bug a provoqué une vague de préparations "survivalistes". 12 ans après, quelle proportion de ces gens est devenue "indépendants du système" ? Quelle proportion a juste un stock en train de se périmer et de se dépareiller ?
Idéalement, oui, le survivalisme, c'est ce que tu dis. Une expérience comme celle de DrSnuggles fait rêver : non seulement il est prêt pour faire face à bien des soucis à venir, mais en plus il a d'ores et déjà un mode de vie qui semble correspondre à ses aspirations.
Mais, pour un DrSnuggles, combien y a-t-il de survivalistes "acheteurs-stockeurs" ? Qui pensent parfois à changer de mode de vie pour être plus "indépendants du système" mais ne le font pas et ne le feront jamais ???
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Survivalisme quésaco
Ta définition penche vers un changement de mode de vie dès maintenant.
Oui dans ma définition du "survivalisme" qui n'engage que moi je préfère anticiper les risques que de les subir. Et sortir d'un système défectueux afin de vivre autrement dés maintenant (enfin le plus tôt possible), limitera l'impact futur sur ma vie en cas de catastrophe quelconque.
J'avoue que circonstance contingente c'est peut-être un peu trop, disons les circonstances de l'éventuelle crise qu'il pourrait avoir.
Quand à DrSnuggles, son mode de vie entre dans ma définition du "survivalisme", il est autonome, ne sombre pas (apparemment) dans l'extrémisme (extrémisme par rapport à ma position que je qualifie de neutre), est garde encore des contacts avec la société et y participe puisqu'il vend le surplus de ses productions.
En tout cas ça ma assez éclairé d'en parler, voir un peu que je n'étais pas le seul à ne pas trop comprendre exactement de quoi il en retourné et qu'il y avait un éventail assez large de définition du survivalisme que je vois plus comme de la prévoyance. (?)
Gofor- Membre
- Nombre de messages : 103
Localisation : Belgique
Emploi : Etudiant
Date d'inscription : 05/08/2011
Re: Survivalisme quésaco
Un survivaliste! c'est débrouillard prudent qui utilise une intelligence pratique en toutes circonstances
triskell- Membre
- Nombre de messages : 83
Date d'inscription : 22/02/2012
Re: Survivalisme quésaco
triskell a écrit:Un survivaliste! c'est débrouillard prudent qui utilise une intelligence pratique en toutes circonstances
Bien,
Je retrouve vraiment dans cette définiton.
Invité- Invité
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