L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Premiers secours & gestion psychologique
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Armageddon974 a écrit:
Si quelqu'un a une astuce pour convaincre définitivement de la nécessité de conmmencer à se préparer sans tomber dans la psychose, je suis preneur.
Fait lui voir le film THREADS, avec ça elle va flipper grave
Le film est en anglais, mais tu peux télécharger des sous-titres ( genre chez subtitle.org ou un truc du genre, c'est pas super bien traduit, y même des mots en espagnol, mais ça aide pas mal).
Bon, comme t'es grand et informaticien, tu sais comment faire pour trouver un film hein
Il se trouve aussi sur google vidéo, mais in english...
ipphy- Membre Premium
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Mais ils sont fou ces gens!!!
j'ai plus de chance d'entamer mes rations de survie que de gagner a la loterie national, donc c'est tout vu!
Etre parano est péssimiste ç'a m'aide à mieu dormir.
Sorties en plein air,bricolage,lecture...La vie quoi!
De plus envisager le pire me rappel sans cesse la valeur de chaque aliment et chaque goutte d'eau.
C'est trés saint le survivalisme!
SilentAngel- Membre
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mathieu frank aime ce message
Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
si on se prépare, qu'on étudie les éventualité...
L'homme a le pouvoir de tout détruire, il est le seul a avoir le pouvoir de tout sauver
azguards- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Mais tu oublies que tout logiel est bogué car on peut pas tout prévoir...
Ceci dit, je suis un peu comme toi ; le terme de parano-optimiste me plait ; je l'adopte. Ca fait moins pathologique
De toute façon faut être un minimum optimiste sur le devenir de la planète et de l'humanité pour avoir envie de survivre à ce qui nous attend.
Armageddon974- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Je sais que je peux pas tout prévoir, mais à nombreux on peut peut être
azguards- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Je ne me considère ni parano ni pessimiste, mais je dirais que certains indicateurs au niveau mondial ont déclenché un reflèxe chez moi, un besoin de me réentraîner, de me préparer physiquemment et mentalement, puis de constituer aussi un sac à dos, me permettant de partir à l'aventure, si la situation le nécessite.
J'ai pu tester la température à -32C, c'est intéressant... Il faut respirer au travers d'une écharpe avec un espace pour laisser l'air se réchauffer un peu...
Disons que plus les choses avancent, et plus je suis convaincu que la civilisation actuelle va s'effondrer. Quand ? Comment`? je ne le sais pas.
Mon idée consiste à pouvoir m'évacuer seul le plus vite possible et le plus loin possible. Ma voiture à toujours le plein fait, ainsi j'ai déjà une autonomie d'environ 600-650Km, mais en même temps je commence à faire déjà des marches de 30Km avec paquetage, idée de me refaire une santé, et d'arriver à un bon 50-70Km / jour.
SavageBeast- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Je suis à peu près dans le même état d'esprit que toi... et nous ne sommes pas que deux sur ce forum
J'ai une certitude : notre civilisation vacille et va s'écrouler...
J'ai une idée en tête : survivre coute que coute
Mais je ne suis pas seul comme toi... j'ai une femme et trois garçons.
Alors il y a une idée qui me turlupine depuis environ 3 ans, date à laquelle j'ai pris conscience du pic oil et de ses conséquences :
Où s'installer pour survivre ? Pour vivre en sécurité, avec suffisamment de ressources diverses pour vivre en autarcie avec femme enfants et quelques amis motivés, en attendant le pire ? Je suis près à envisager n'importe qu'el endroit...
Comme toi, moi et mon épouse nous nous remettons en forme par le sport. J'ai un age comparable au tiens (1962) et je m'inquiète des conséquences qu'aura inévitablement le pic oil sur le système de santé dans 20 ans. Donc, il faut rester en forme le plus longtemps possible.
Philippe
Armageddon974- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Disons que d'une situation où je gagnais beaucoup d'argent (directeur IT dans une banque), je me suis expatrié pour une jeune femme (longue histoire...), et j'ai quitté le luxe, la commodité pour du "rustique"... En gros, un saut en arrière de 50 ans au minimum...
J'ai la chance de voir deux mondes, la Suisse où tout est chronomêtré, préparé, pensé, et la Roumanie où c'est un joyeux bronx, totalement instable à tous les niveaux.
J'en ai tiré certaines leçons et conclusions. En Suisse, il y a une assez bonne préparation "technique", j'ai pu le constater en étant Chef de Quartier à la P.C. Par contre, vu le degré d'inadaptation de mes compatriotes, en cas de gros pépin, je les plains, même les militaires. La population est complètement avachie, affaiblie, et le fait de faire du sport en salle (fitness, musculation, etc, ne va pas aider en cas de pépin)... Bienvenue dans la vie réelle.
En Roumanie, comme je le disais, rien n'est stable. Degré de préparation des autorités : ZERO, degré de préparation des populations : ZERO ABSOLU. J'ai fourni à certaines personnalités locales en charge de divers services de protection de la population un classeur sur toutes les procédures concernant la Grippe Aviaire, avec tous les outils d'évaluation des risques, traitement des problèmes, etc. Bref, le seul qui possède une réserve de TAMIFLU, des masques FFP3 en stock, des lunettes de protection, des gants latex... Ben c'est moi. Bienvenue dans la vie réelle.
En Suisse, la mollesse des "moutons" fera que le système fonctionnera en partie, puisque les "moutons" sont faits pour être dirigés par les "bergers". Par contre, si les "bergers" démissionnent de leur tâches... Bien peu de "moutons" s'en sortiront.
D'un côté comme d'un autre, la situation est difficile. A mon sens l'effondrement est déjà fait, mais c'est comme un barrage, on ne voit que les fissures, à un moment donné, la pression va tout faire voler en éclats. La question est de savoir à quel moment.
Pour l'instant je suis en phase d'acquisition du matériel pour le BOB, et dès que j'aurais reçu mon sac de 47L, je commencerais à tester en conditions réelles, pour voir où sont mes faiblesses, ce qui peut être amélioré au niveau BOB, ce qui n'est pas nécessaire, et aussi ma propre condition physique.
Je veux tester AVANT l'effondrement, tout le matériel que je suis en train de constituer, car sans des tests à l'échelle 1/1 c'est comme de pisser dans un violon. INUTILE.
J'ai la chance d'avoir le Danube à portée de main, et de pouvoir traverser sur un bac ce dernier, pour me retrouver à 800m de chez moi, en pleine nature, avec une forêt tout le long de la berge du fleuve, donc parfait pour tester la marche sur route, chargé, puis sur les chemins de terre, pierres, et enfin en forêt. Passer des weekends seul et marcher, pour voir comment je m'habitue, le temps pour monter mon bivouac, etc.
En gros, je pourrais commencer d'ici 2 à 3 semaines, après réception de tout le matériel.
SavageBeast- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Bon je ne suis pas trop convaincu d'une "fin du monde" imminente, en revanche, je suis persuadé qu'il va être nécessaire de changer de mode de pensée, de consommation, de vie dans les proches années ( vu la conjecture, je pense avant 2015 2020, à la louche). Aussi, je m'y prépare dans un premier temps mentalement, dans ma vie de tous les jours en développant mes capacités d'adaptation à ce qui m'entoure. ça demande une analyse des situations différente, pas pessimiste, ni parano, juste avec un peu plus de "recul", en comparant les points de vue par exemple.
Dans un second temps, j'essaye de développer mon capital "gingin" en apprenant des trucs comme la forge( sans électricité ni gaz !), le travail du cuir, tissage, tricotage etc... ( en plus j'aime ça !).
Par contre en ce qui concerne le stockage de denrées ou de matériel, ben, je ne suis pas trop pour, dans la mesure où c'est encore dépendre de quelque chose, ceci dit je ne refuse pas cette idée en bloc ( j'ai des bougies et une lampe à huile de ma confection si si, en cas de panne d'élec), mais je reste convaincu que le meilleur matos que j'ai en ma possession, ce sont mes neurones. En cas de pépin, il faudra bien que je me débrouille avec ce que j'ai sous la main ( le meilleur couteau qu'on peut avoir en cas de pb, ce n'est pas un truc qui mesure 30 cm ou qui coute cher, c'est celui qu'on a dans la poche !)
Donc en ce qui me concerne, accumulation de savoir, voire de savoir-faire, partages et apprentissages ( je suis en train de faire un petit jardin ridicule, trois tomates deux radis, mais bon, c'est un premier contact avec la terre...)
Quand au pessimisme, ben c'est juste une manière de voir la vie qui ,amha, ne participe pas à la recherche du bonheur ni à son accession. La paranoïa, ça rend les gens malheureux donc pas utile non plus.
Voilà, j'en suis juste là.... en "devenir" si on peut dire !
Anke- Membre
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
En se mettant en mode survivaliste, du moins en pensée, cela permet de prendre un certain recul dans la vie de tout les jours qui amène inévitablement à une reflexion construite sur notre société, et comment changer le mode de pensée (le sien d'abord puis celui de tout a chacun).
C'est l'evenement qui creé la situation...et par nature un évemenent c'est peu previsible. j'espère malgré tout anticiper assez pour réagir rapidement durant hébétement général que l'Evenement devrai suciter.
Certains font une course a l'armement... j'ai envie de dire consommons tant que l'on peut encore, mais il faudrai faire attention de ne pas tomber dans une surconsommation de gadgets car se serai être dans les travers même de notre société actuelle. De toute facon moi je n'ai pa une thune donc comme ca l'affaire est réglé . Je me contenterai du strict minimum, les petites structures sont les plus réactives (enfin c'est ce que je suis ben obligé de me dire .
Survivaliste oui, parano et pessimiste non disons, pré-voyant.
Nitaifu- Membre
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Date d'inscription : 05/04/2008
Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
https://etudiant.lefigaro.fr/article/ils-ont-une-haine-de-la-langue-de-l-effort-de-reflexion-sylvie-germain-repond-aux-lyceens-qui-la-harcelent_45e2f5d6-f14e-11ec-aecb-a5c44b571225/
Un texte de Sylvie Germain, tiré de son ouvrage Jours de colère (Gallimard), a été proposé aux candidats du bac de français 2022. Sur les réseaux sociaux, les élèves se sont déchaînés sur l’extrait qu’ils ont jugé trop difficile à analyser et ont insulté l’auteur.
"Je ne suis qu’un prétexte, je ne me sens pas concernée personnellement. Je suis plutôt inquiète du symptôme que cela révèle. C’est grave que des élèves qui arrivent vers la fin de leur scolarité puissent montrer autant d’immaturité, et de haine de la langue, de l’effort de réflexion autant que d’imagination, et également si peu de curiosité, d’ouverture d’esprit. Le passage à analyser n’était pas délirant, le vocabulaire était accessible, mais certains se contentent d’un vocabulaire si réduit, riche seulement en insultes et en invectives, que tout écrit un peu élaboré leur est un défi, un outrage.
Les plus «vénères» se sont donc défoulés (propos grossiers, goguenards, agrémentés parfois d’intimidations..., et montages photos et vidéos visant à me ridiculiser). Je n’éprouve même pas de colère, seulement de la désolation devant tant d’aveuglement et d’absence de remise en cause (s’ils ratent leur épreuve de français ce sera à cause de mon texte «de m... qui va niqué leur bac» (sic), pas du tout à cause de leur manque de travail et de réflexion), devant aussi leur rejet hargneux de la culture qui leur est dispensée au lycée.
Ils veulent des diplômes sans aucun effort, se clament victimes pour un oui pour un non et désignent comme persécuteurs ceux-là mêmes qu’ils injurient et menacent. Quels adultes vont-ils devenir?... J’espère que cette flambée de rage, où comme toujours le mimétisme et le goût de la surenchère électrisent la meute, va retomber aussi vite qu’elle a éclaté. Tout cela est aussi absurde qu’affligeant."
L'extrait en question :
Sylvie GERMAIN (née en 1954), Jours de colère, Chants, « Les frères », 1989 Situé dans un passé indéterminé, le roman de Sylvie Germain Jours de colère prend place dans les forêts du Morvan. Le texte suivant est extrait d’un chapitre intitulé « Les frères ». Il présente les neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse.
"Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles.
La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse."
Venelles : petits sentiers.
Séculaires : qui existent depuis cent ans ou davantage.
Une dizaine de lignes et la définition de venelle et séculaire...
Bon, je dois être devenu un vieux con, mais quand je retombe sur mon sujet de 2003 de série S pour laquelle on nous répétait que l'on avait déjà un BAC de français au rabais....
Texte : Pierre LOTI, Fantôme d'Orient (1891)
[A la veille de son départ pour Stamboul (Istanbul) où il n'est pas revenu depuis dix ans, Loti s'inquiète et rêve de ce "retour" : autrefois il y a connu une femme dont il a raconté l'histoire dans un de ses livres : Aziyadé.]
Pour le relire, pendant cette soirée d'attente, je vais chercher avec crainte un livre qu'autrefois j'ai publié, par besoin déjà de chanter mon mal, de le crier bien fort aux passants quelconques du chemin, et que, depuis le jour où il a paru, je n'ai plus jamais osé ouvrir. Pauvre petit livre, très gauchement composé, je pense, mais où j'avais mis toute mon âme d'alors, mon âme en déroute et prise des premiers vertiges mortels, ne pensant pas du reste que je continuerais d'écrire et qu'on saurait plus tard qui était l'auteur anonyme d'Aziyadé. (Aziyadé, un nom de femme turque inventé par moi pour remplacer le véritable qui était plus joli et plus doux, mais que je ne voulais pas dire.)
Avec recueillement, comme si je regardais dans une tombe en soulevant la dalle funéraire, je commence à tourner ces pages oubliées, étonnantes pour moi-même qui les ai jadis écrites.
Des enfantillages d'abord qui me font sourire. Un certain Loti de convention, auquel je m'imaginais ressembler. Et puis, çà et là, des bravades, des blasphèmes ; les uns banals et ressassés dont j'ai pitié ; les autres, si désespérés et si ardents, que c'étaient encore des prières. Oh ! le temps jeune, où je pouvais blasphémer et prier !...
Mais tout l'inexprimé qui dormait entre les lignes, entre les mots impuissants et sourds, s'éveille peu à peu, sort de la longue nuit où je l'avais laissé s'évanouir. Ils me réapparaissent, ces insondables dessous de ma vie, de mon amour d'alors, sans lesquels du reste il n'y aurait eu ni charme profond ni intime angoisse. De temps à autre, pour un souvenir, pour une souffrance que ce livre évoque, je sens cette sorte de secousse glacée ou de frisson d'âme, qui vient des grands abîmes entrevus, des grands mystères effleurés. Mystères de préexistences, ou de je ne sais quoi d'autre ne pouvant même pas être vaguement formulé. Pourquoi l'impression, tout à coup retrouvée, d'un rayon de la lune de mai sur cette campagne pierreuse de Salonique(1) où commença notre histoire, suffit-elle à me donner ce frisson-là ? Ou bien la vision d'un soleil de soir d'hiver, entrant dans notre logis clandestin d'Eyoub(1) ? Ou bien une phrase dite par elle, qui me revient, avec les intonations de la langue turque et le son de sa jeune voix grave ? Ou tout simplement encore l'ombre de tel grand mur désolé, jetant sur un coin de rue solitaire l'oppression d'une mosquée voisine ? Ces si petites choses, à peine saisissables, à peine existantes, à quoi donc sont-elles liées dans les tréfonds inconnus de l'âme humaine, à quoi d'antérieur vont-elles se rattacher, à quelles aventures mortes, à quelle poussière encore souffrante, pour faire ainsi frémir ? Et surtout pourquoi éprouve-t-on ces étranges chocs de rappel, uniquement lorsqu'il s'agit de pays, de lieux ou de temps, que l'amour a touchés avec sa baguette de délicieuse et mortelle magie ?
Beaucoup de feuillets que je tourne vite, sans même les parcourir : ceux où j'avais arrangé, changé les faits avec plus ou moins de maladresse, pour les besoins du livre ou pour mieux dérouter des recherches indiscrètes. Puis voici nos derniers jours d'Eyoub, avec le déchirement du départ, tandis que le printemps revenait une fois de plus sur le vieux Stamboul, semant par les rues tristes les fleurs blanches des amandiers.
Et maintenant, la fin, tout ce passage imaginaire d'Azraël(2) que j'avais ajouté, non pas seulement parce qu'il me semblait, avec mes idées d'alors sur les histoires écrites, qu'un dénouement était nécessaire, mais bien plutôt parce que j'avais ardemment rêvé, pour nous deux, de finir ainsi. Oh ! je me rappelle, je l'avais composé de mes larmes et de mon sang, ce dénouement-là, et, bien qu'il soit inventé, il a été si près d'être véritable, que je le relis ce soir, après tant d'années, avec un trouble que je n'attendais plus, un peu comme on relirait, outre-tombe, la page suprême du journal de la vie.
Eh bien ! la vraie fin reste mystérieuse encore, et je tremble en songeant que je la connaîtrai bientôt, que je pars demain pour aller remuer là-bas toute cette cendre.
Quant à la vraie suite, tout simplement la voici : Non, je ne sais plus rien d'elle. Je ne base sur rien cette conviction à la fois douce et infiniment désolée, que j'ai de sa mort. Peu à peu, notre histoire d'amour s'est arrêtée, mais sans solution précise ; notre histoire à deux s'est perdue, mais sans finir.
Les rares petites lettres qui, les premiers temps, malgré les farouches surveillances, à travers mille difficultés, m'arrivaient encore, ont cessé, depuis sept ans bientôt, de m'apporter leur plainte étouffée. Finies aussi, les lettres d'Achmet(3), et finies d'une façon inquiétante : devenues d'abord singulières, invraisemblables, avec des confusions de noms et de personnes que lui-même n'aurait jamais faites, avec une persistance à ne jamais me parler d'elle, -tellement que je n'ai plus osé questionner, ni même répondre, dans la crainte de pièges tendus, de mains étrangères interceptant nos secrets.
Et comment, à distance, déchiffrer cette énigme ; quel ami assez dévoué, assez habile et assez sûr charger de telles recherches, à Stamboul, derrière les grillages des harems... D'année en année, du reste, j'espérais revenir, -et au contraire les hasards de ma vie me conduisaient ailleurs, en Afrique, en Chine, toujours plus loin... Alors peu à peu une sorte d'apaisement de ces souvenirs se faisait en moi-même, sans que je fusse tout à fait coupable ; ils se décoloraient comme sous de la poussière, sous de la cendre de sépulcre(4).
Les nuits seulement, pendant les lucidités du rêve, je retrouvais, sous une forme continuellement la même, mes regrets inatténués ; toujours ces imaginaires retours dans un Stamboul aux dômes trop hauts et trop sombres profilés sur un grand ciel mort ; toujours ces courses anxieuses, arrêtées malgré moi par des inerties insurmontables et n'aboutissant pas ; et, pour finir, toujours ce réveil, à l'heure supposée de l'appareillage, avec l'angoisse et le remords d'avoir gaspillé les instants rares qui auraient dû me suffire pour arriver jusqu'à elle.
Oh ! l'étrange Stamboul, l'oppressante ville spectrale que j'ai vue dans mes nuits ! Quelquefois elle restait lointaine, montrant seulement à l'horizon sa silhouette ; sur quelque plage déserte, je débarquais au crépuscule, apercevant, là-bas, les minarets et les dômes ; à travers des landes funèbres, semées de tombes, je prenais ma course, alourdie par le sommeil ; ou bien c'était dans des marécages, et les joncs, les iris, toutes les plantes de l'eau retardaient ma course, se nouaient autour de moi, m'enlaçaient d'entraves. Et l'heure passait, et je n'avançais pas.
D'autres fois, mon navire de rêve m'amenait jusqu'aux pieds de la ville sainte ; c'était dans les rues, alors, que j'endurais le supplice de ne pas arriver ; dans le dédale sombre et vide, je courais d'abord vers ce quartier haut de Mehmed-Fatih qu'habitait son vieux maître ; puis, en route, me rappelant tout à coup que je ne pouvais aller directement chez elle, j'hésitais, enfiévré, pendant que les minutes fuyaient, ne sachant plus quel parti prendre pour retrouver au moins quelqu'un de jadis connu qui me parlerait d'elle, qui saurait me dire si elle était vivante encore et ce qu'elle était devenue, -ou bien si elle était morte et dans quel cimetière on l'avait mise ; et mon temps se passait en indécisions, en rencontres de gens pareils à des spectres, qui me barraient le passage ; d'autres fois, je gaspillais à des bagatelles mes minutes précieuses, m'attardant, comme au cours de mes promenades de jadis, à des bazars d'armes, m'asseyant dans des cafés pour attendre des personnages que j'envoyais chercher et qui n'arrivaient pas ; ou encore je me perdais, avec une intime terreur, dans des quartiers inconnus et déserts, dans des rues de plus en plus étroites m'emprisonnant comme des pièges au milieu d'une nuit profonde ; -et, pour finir, arrivait tout à coup l'heure, l'heure inexorable de l'appareillage, avec l'excès d'inquiétude amenant le réveil. Dans ce rêve obsédant qui, depuis ces dix années, m'est revenu tant de fois, m'est revenu chaque semaine, jamais, jamais je n'ai revu, pas même défiguré ou mort, son jeune visage ; jamais je n'ai obtenu, même d'un fantôme, une indication, si confuse qu'elle fût, sur sa destinée...
(1) nom de lieu.
(2) Azraël, ange de la mort dans la tradition musulmane. C'est le titre donné par Loti à la dernière partie de son roman Aziyadé, celle où il fait mourir son personnage d'Aziyadé.
(3) Achmet, nom du serviteur de Pierre Loti.
(4) tombeau.
Hmpf....
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
En plus je le trouve très joli le texte du bac
Dernière édition par un ptit breton le Jeu 23 Juin 2022 - 11:55, édité 1 fois
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Mes parents ont encore leurs cahiers d'écoles et ceux de leurs parents ; z'avez pas idée du niveau, notamment en qualité d'écriture et des thèmes abordées. Le grand plongeon.un ptit breton a écrit:Quand je vois le niveau scolaire demandé aux collèges à mes enfants et ce que moi je faisais à leur âge je me dis ""quel fossé !!, même quelle douve !! ""
En plus je le trouve très joli le texte du bac
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
En regardant le niveau de ce corrigé de BEPC ci-dessous, je crois que l'expression "des nains sur des épaules de géants" n'a jamais été aussi vraie.
Mais comme les pires ignorants, nous nous croyons supérieurs à nos ainés (parce-que nos ainés ne voyait aucun bénéfice sociétal au mariage de 2 personnes du même sexe et autres fadaises prétendument progressistes).
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Récemment, lors d'une réunion avec une psychologue scolaire, il est clairement apparu que les gamins ont un déficit de vocabulaire tel qu'ils ne parviennent plus à conceptualiser (et encore moins à exprimer) une argumentation "complexe".
Comme me disait ma femme : "quelquefois, tu sens qu'ils voudraient dire quelque chose, mais en fait, ça ne sort pas parce qu'il manque les mots, et du coup, ils abandonnent".
Autant ça peut être normal dans des domaines techniques avec un vocabulaire particulier, autant c'est inquiétant quand ça concerne la vie de tous les jours.
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Au CAP d'employé de banque, vers 1972/74, CAP considéré comme sélectif (ça fait drôle de dire un CAP sélectif...) on apprenait à faire les calculs de crédit et d'escompte (revendre la dette d'un client à la banque pour avoir du cash) par les logarithmes avec une règle à calculer mais 0 anglais. Ce CAP ne se passait que si on avait déjà obtenu un cap ou bep de comptabilité. En classe Cap de comptable (pas un cadeau sauf l'épreuve "d'anglais") à peine un élève sur deux allait au bout des 3 ans. En fait au moment du passage entre la première année et la seconde les élèves atteignaient leurs 16 ans et la réinscription des cas difficiles était refusée. On gardait les élèves calmes mais à l'esprit un peu lents et qui n'auraient probablement pas leurs examens, les profs les incitaient fortement et les aidaient à préparer les petits concours de la poste et des mairies peu prisés en cette période de plein emploi. Je me souviens d'un camarade devenu "petit télégraphiste" nanti d'une bicyclette hirondelle et d'une petite sacoche pour délivrer les télégrammes.Da a écrit:Moi qui ai passé mon Bac en 98, je suis déjà dans une génération où il ne valait pas grand chose, mais le niveau actuel m’effare.
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
C'est vrai que le texte est très poétique, très beau...
sgwenn- Membre Premium
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
En fait on garde dans l'enseignement pour diminuer artificiellement le chômage des jeunes des éléments qui autrefois auraient été envoyés dans la vie active. L'élite se compose toujours des mêmes % de noyau (on lu Proust ou auraient pu) et première enveloppe d'une semi-élite ( lisent Pagnol et Henri Troyat ou équivalent plus actuels).sgwenn a écrit: C'est vrai que le niveau actuel fait peur. ...
Dernière édition par Philippe-du-75013 le Ven 24 Juin 2022 - 6:18, édité 1 fois
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Mais les faits sont tel que ca n'encourage pas a l'optimisme. Apres, le but d'etre reactif c'est bien pour retrouver de l'optimisme non?
Piperyann- Membre Premium
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Résilient a écrit:Ma femme enseigne le Français en BTS forestier et en GPA.
Récemment, lors d'une réunion avec une psychologue scolaire, il est clairement apparu que les gamins ont un déficit de vocabulaire tel qu'ils ne parviennent plus à conceptualiser (et encore moins à exprimer) une argumentation "complexe".
Comme me disait ma femme : "quelquefois, tu sens qu'ils voudraient dire quelque chose, mais en fait, ça ne sort pas parce qu'il manque les mots, et du coup, ils abandonnent".
Autant ça peut être normal dans des domaines techniques avec un vocabulaire particulier, autant c'est inquiétant quand ça concerne la vie de tous les jours.
Les mots sont les briques élémentaires de la pensée.
Sans vocabulaire pas de pensée précise ou complexe.
C'est également pour cela que maîtriser plusieurs langues développe la pensée.
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Philippe-du-75013 a écrit:En fait on garde dans l'enseignement pour diminuer artificiellement le chômage des jeunes des éléments qui autrefois auraient été envoyés dans la vie active. L'élite se compose toujours des mêmes % de noyau (on lu Proust ou auraient pu) et première enveloppe d'une semi-élite ( lisent Pagnol et Henri Troyat ou équivalent plus actuels).sgwenn a écrit: C'est vrai que le niveau actuel fait peur. ...
En fait on s en fiche un peu de ce que les gens ont lu. Les capacites scientifiques, de gestion et éventuellement de propagande déterminent pour beaucoup l appartenanceauc vlasses dominantes. Cf travaux de Bourdieu et vidéo suivante.
Xerfi.
https://m.youtube.com/watch?v=TJzOYROhxvQ
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merlin06- Membre Premium
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
C'était une façon de simplifier ma pensée, tous les matheux n'ont pas lu Proust ni Bourdieux. Mes années CAP/BEP je lisais San Antonio et des récits de navigation.merlin06 a écrit:
En fait, on s'en fiche un peu de ce que les gens ont lu...
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Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
J'ai aussi la même impression avec 1984. Quand je l'ai lu à l'époque, je le trouvais également un peu caricatural et tiré par les cheveux.merlin06 a écrit:
Les mots sont les briques élémentaires de la pensée.
Sans vocabulaire pas de pensée précise ou complexe.
Mais en
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merlin06 et victor81 aiment ce message
Re: L'olduvaïen est-il parano-pessimiste ?
Mouais...le gars qui te fait un bras d’honneur n’a pas besoin de verbaliser (formuler de vive voix)pour exprimer de façon précise sa pensée...merlin06 a écrit:Les mots sont les briques élémentaires de la pensée.
Sans vocabulaire pas de pensée précise ou complexe.
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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