Maladie de lyme
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Maladie de lyme
copié coller d'un autre forum que je considère comme serieux et posté par son administrateur
Maladie de Lyme, Déni = Pandémie
Madame, Monsieur,
Je m'appelle Judith Albertat et je suis la présidente de l'Association Lyme Sans Frontières.
Avec l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous lançons un grand appel à nos dirigeants politiques pour qu'ils se préoccupent enfin des millions de patients touchés par la maladie de Lyme souvent sans le savoir, et qui sont aujourd'hui ignorés par la médecine.
Si je m'adresse à vous, c'est parce que nous avons besoin de votre signature pour appuyer nos demandes.
LA MALADIE DE LYME, ÇA VOUS CONCERNE PEUT-ÊTRE
La maladie de Lyme est une maladie grave, qui peut ruiner votre vie. Mais la plupart des personnes touchées ne sont même pas informées de son existence. Elles souffrent de symptômes en tout genre (douleurs, dépression, fatigue...), mais elles n'arrivent pas à les traiter parce qu'elles ne sont pas diagnostiquées.
Ce n'est pas moi qui le dis : des centaines de milliers de patients soutenus par leurs médecins en témoignent partout dans le monde.
LE MONDE ENTIER SE MOBILISE… SAUF LA FRANCE !!
Depuis plusieurs mois, un immense mouvement international porté par des associations de malades, des responsables politiques (aux Etats-Unis, au Canada) s'est créé pour tirer la sonnette d'alarme. En France, trois ministres de la Santé successifs ainsi que des responsables politiques de tous bords ont été informés par courriers recommandés, courriers toujours restés sans réponse, ceci depuis 2007 !
Au Canada, le projet de loi C-422, du 21 juin 2012 considère qu'en 2020, 80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme, et demande que soient prises d'urgence des mesures pour informer la population, former les médecins, faire de la recherche, et améliorer les diagnostics. Ce projet de loi, soutenu par différentes pétitions à travers le pays, est toujours en discussion.
Il est absolument crucial de faire de même France, alors qu'on parle encore chez nous de « maladie rare »...
Et pour cause !
Les médecins ne sont pas formés pour reconnaître la maladie de Lyme. Le système médical est dans le déni. Les patients passent de médecin en médecin, sont soumis à toutes sortes d'examens et traitements inefficaces, coûteux, et souvent nuisibles, jusqu'au jour où on leur dit que « tout est dans la tête » et qu'ils devraient prendre des antidépresseurs ou suivre une psychothérapie.
SOUFFREZ-VOUS D'UN DE CES SYMPTÔMES ?
Peut-être êtes-vous vous-même, ou un proche, concerné. Cela pourrait être le cas si vous souffrez de symptômes que la médecine ne parvient pas à guérir, par exemple : mais aussi, selon de nombreux médecins de terrain, si vous souffrez de diverses maladie auto immunes : polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, thyroïdite, etc...
Mais si vous allez consulter votre médecin, vous avez toutes les chances qu'il vous dise que vous n'êtes pas touché par la maladie de Lyme, même si vous l'êtes. Ceci est dû aux tests sanguins inefficaces pour détecter les différentes souches de la maladie et le manque de formation des médecins.
ATTENTION AUX FAUX TESTS ET AUX FAUX TRAITEMENTS
Ce problème a été pris à bras le corps aux Etats-Unis dans l'état de Virginie où depuis le 29 Janvier 2013, une législation oblige le médecin à informer le patient sur le peu de fiabilité des sérologies, c'est à dire les tests officiels. Si le médecin oublie de le faire, les patients ont la possibilité de porter plainte contre lui.
Aux Etats Unis encore, dans plus d'une vingtaine d'Etats, les médecins qui soignent la maladie de Lyme hors des protocoles établis sont aujourd'hui protégés dans leurs actions thérapeutiques.
En France, la maladie n'est reconnue que si le patient est piqué par une tique et qu'à la suite de cette piqûre, apparaissent des rougeurs autour de la zone infectée. Pourtant, d'autres voies d'infection existent et que les rougeurs (érythème migrant) n'apparaissent que dans moins de 50% des cas.
Dans ce cas, votre médecin vous prescrira une cure de trois à six semaines d'antibiotiques (Doxycycline ou Rocéphine). Une fois le traitement terminé, il considèrera que vous êtes guéri, qu'il n'y a plus rien à faire pour vous. Et si vous souffrez d'autres symptômes (douleurs, troubles cardiaques et respiratoires, etc.), il vous dira qu'il s'agit uniquement d'une réaction « psychosomatique ». Autrement dit, « c'est dans votre tête que ça se passe » !
C'est pourtant une grave erreur. Il existe aussi une forme chronique de la maladie de Lyme, beaucoup plus insidieuse. La maladie ne commence pas forcément par une rougeur concentrique sur la peau. Elle peut se réveiller des mois, voire des années ou même décennies après la piqûre d'insecte. Et elle peut littéralement détruire votre existence.
LE VRAI MÉCANISME DE LA MALADIE DE LYME
Le mode d'infection est le suivant : l'animal – en général une tique – qui vous pique crache dans votre sang un liquide contenant une bactérie de type Borrélia.
Cette bactérie peut s'infiltrer dans tous les organes, tous les tissus de votre corps, y compris les os. Mais vous ne vous en apercevez pas au début. Elle attaque ainsi tous les systèmes, dont votre système nerveux et votre cerveau, menant, au stade chronique, à des lésions graves très variées qui provoquent douleurs insupportables, paralysies, fatigues chroniques accablantes, troubles neurologiques et psychiatriques...
C'est pourquoi la maladie de Lyme, non diagnostiquée, est facilement confondue avec toutes sortes d'autres maladies, dont les maladies mentales.
Cela explique qu'un grand nombre de patients soient considérés par leurs médecins comme dépressifs, voire psychotiques, ou alors malades d'autre chose, ce qui leur vaut de recevoir des traitements inadaptés et destructeurs.
UNE EPIDÉMIE DONT LES VICTIMES SONT IGNORÉES
Cette forme chronique et neurologique de la maladie de Lyme est beaucoup plus grave que l'autre. Et elle prend actuellement des allures d'épidémie en Russie, en Europe Centrale, en Amérique du Nord et en Allemagne. En Allemagne, rien qu'en 2010, 900 000 personnes ont été officiellement reconnues comme atteintes par la maladie chronique de Lyme, et prises en charge par la médecine.
Pourtant, en France, la même année, les autorités ne reconnaissaient que 5000 cas, alors que des centaines de milliers de personnes souffraient des symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme. En mars 2012, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du VIH, a pourtant parlé de pandémie en ce qui concerne la maladie de Lyme.
Ces personnes sont ballottées de médecin en médecin, d'hôpitaux en hôpitaux, sans que jamais on ne leur propose un traitement adapté, uniquement parce que les médecins refusent de reconnaître cette maladie (ou l'ignorent !).
LA LOI DU SILENCE FAIT DE NOMBREUSES VICTIMES
Le drame est que la très grande majorité de ces patients n'est même pas informée de l'existence de cette maladie. En effet, aucune information n'est faite à ce jour auprès de la population française – quand elle est sérieusement instaurée dans de nombreux pays, par exemple en Amérique du Nord, Allemagne, Suisse, Suède, Luxembourg. Pendant des années, ils doivent vivre avec des douleurs insupportables, et les traitements qu'on leur propose ne font souvent qu'empirer le mal.
Ceci est aujourd'hui officiellement reconnu par de grands noms de la médecine comme le Professeur Luc Montagnier, en France, ou le Dr Richard Horowitz aux Etats-Unis, spécialiste de la Borréliose de Lyme et membre fondateur de l'ILADS, une institution de recherche sur cette maladie, et bien d'autres…
DES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT
Des associations de patients et de médecins se sont formées pour obtenir des autorités médicales qu'elles reconnaissent l'existence de cette maladie, pour que les médecins français reçoivent eux aussi des instructions claires pour la traiter : Chronimed, Réseau Borréliose (la maladie de Lyme est aussi appelée Borréliose de Lyme), diverses associations françaises dont bien entendu, notre propre association, Lyme Sans Frontières.
Nous avons nous-mêmes demandé et obtenu la création d'une commission ministérielle sur les maladies causées par des parasites (en langage médical, « maladies vectorielles »), dont fait partie la maladie de Lyme.
Pour informer médecins et patients, notre association a lancé les Journées Internationales d'Information sur les Maladies Vectorielles, qui réuniront les plus grands spécialistes internationaux de la maladie de Lyme comme le Dr. Horowitz (Etats-Unis) ou le Dr. Petra Hopf-Seidel (Allemagne) à Strasbourg les 15 et 16 juin 2013.
En attendant, le gouvernement refuse toujours de financer les recherches indispensables pour diagnostiquer et traiter la maladie.
UN NOUVEAU SCANDALE DU SANG CONTAMINÉ EST EN VUE
Ce déni de réalité face à la maladie de Lyme en France est d'autant plus criminel que c'est une maladie qui peut se transmettre par transfusion sanguine, ce qui sous-entend un nouveau scandale du sang contaminé puisqu'aucune précaution n'est prise actuellement. Dans certains pays, les dons de sang ou d'organes sont interdits aux malades atteints par la maladie.
Un tel mépris de notre santé est inacceptable, et nous souhaitons donc en référer directement aux autorités politiques. Et c'est pourquoi je vous demande de signer notre appel au Ministère de la Santé.
AGISSEZ MAINTENANT : C'EST POSSIBLE
Plusieurs mesures simples pourraient être prises pour améliorer la détection et le traitement des personnes touchées par la maladie de Lyme.
La première chose serait de mieux former les médecins et les professionnels de santé, qui reçoivent aujourd'hui une formation complètement obsolète sur la maladie de Lyme ;
Il faut ensuite revoir les protocoles de détection et de soin, en utilisant des tests fiables. Les tests officiellement recommandés par les médecins, les tests Elisa et Western Blot, sont notoirement inefficaces ;
Nous demandons la fin du harcèlement et de la répression contre les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes) qui sont engagés dans la lutte contre cette infection en s'inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves au niveau international et qui ne sont pas validées en France ; il faut savoir que le laboratoire d'analyse médicale de la biologiste Viviane Schaller, qui travaillait avec de nouveaux protocoles de diagnostics a été fermé brutalement le 31 mai 2012 sur l'ordre de l'Autorité Régionale de Santé d'Alsace. Par ailleurs, le laboratoire Nutrivital, du pharmacien Bernard Christophe qui travaillait depuis longtemps sur les traitements alternatifs, a subi le même sort en janvier 2012 pour avoir proposé un traitement alternatif, le Tic-Tox, commercialisé en pharmacies allemandes, entre autres mais interdit maintenant en France. Les dirigeants de ces deux entreprises sont actuellement poursuivis pour « escroquerie », sous prétexte qu'ils n'ont pas respecté les protocoles français, qui pourtant ne sont plus adaptés à la réalité de la maladie. Il en va de même pour certains médecins du Groupe Chronimed, eux aussi inquiétés par les Autorités de Santé. Il est scandaleux qu'au XXIème siècle, des professionnels de santé travaillant au bénéfice des malades soient mis en examen comme des criminels ou escrocs alors que de grands services ont été rendus aux malades et qu'il n'y a pas de plaintes de victimes…
Nous demandons la transparence concernant l'état de l'épidémie, sa diffusion, ainsi qu'une l'étude objective faite de façon indépendante en ce qui concerne la connaissance des transmissions bactériennes, afin de savoir ce qu'il en est des transfusions sanguines ou de la transmission par le placenta, l'allaitement, etc.
Nous demandons également que le ministère de la Santé alloue des fonds à la recherche et à la veille épidémiologique (aujourd'hui, aucun financement n'existe pour une maladie qui touche pourtant des centaines de milliers de personnes.)
Une politique élémentaire de prévention de la maladie de Lyme nous permettrait d'économiser des milliards d'euros chaque année.
En optant pour des tests sérieux, en posant les bons diagnostics, les patients peuvent être pris en charge beaucoup plus tôt avec de meilleurs résultats. Si par ailleurs ils optent pour une alimentation et un mode de vie sains incluant une activité physique régulière, ils pourront peut-être vivre avec la maladie pendant des années sans avoir à subir les effets secondaires des médicaments.
Certains centenaires sont atteints de la maladie de Lyme. Et certains patients se remettent à 80 % dès les premiers mois de traitement.
Soigner Lyme, c'est possible. Vivre normalement avec la maladie, aussi. La meilleure réponse à la maladie reste le renforcement du système immunitaire. En soutenant notre action par votre signature (lien ici http://clics.institutprotectionsantenat ... 0Firw/I27w ), vous pouvez nous aider à améliorer grandement, voire sauver de nombreuses vies.
Signez la pétition: http://clics.institutprotectionsantenat ... 0Firw/2o-C
Un grand merci,
Judith Albertat
Présidente
Association Lyme Sans Frontières
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Maladie de Lyme, Déni = Pandémie
Madame, Monsieur,
Je m'appelle Judith Albertat et je suis la présidente de l'Association Lyme Sans Frontières.
Avec l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous lançons un grand appel à nos dirigeants politiques pour qu'ils se préoccupent enfin des millions de patients touchés par la maladie de Lyme souvent sans le savoir, et qui sont aujourd'hui ignorés par la médecine.
Si je m'adresse à vous, c'est parce que nous avons besoin de votre signature pour appuyer nos demandes.
LA MALADIE DE LYME, ÇA VOUS CONCERNE PEUT-ÊTRE
La maladie de Lyme est une maladie grave, qui peut ruiner votre vie. Mais la plupart des personnes touchées ne sont même pas informées de son existence. Elles souffrent de symptômes en tout genre (douleurs, dépression, fatigue...), mais elles n'arrivent pas à les traiter parce qu'elles ne sont pas diagnostiquées.
Ce n'est pas moi qui le dis : des centaines de milliers de patients soutenus par leurs médecins en témoignent partout dans le monde.
LE MONDE ENTIER SE MOBILISE… SAUF LA FRANCE !!
Depuis plusieurs mois, un immense mouvement international porté par des associations de malades, des responsables politiques (aux Etats-Unis, au Canada) s'est créé pour tirer la sonnette d'alarme. En France, trois ministres de la Santé successifs ainsi que des responsables politiques de tous bords ont été informés par courriers recommandés, courriers toujours restés sans réponse, ceci depuis 2007 !
Au Canada, le projet de loi C-422, du 21 juin 2012 considère qu'en 2020, 80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme, et demande que soient prises d'urgence des mesures pour informer la population, former les médecins, faire de la recherche, et améliorer les diagnostics. Ce projet de loi, soutenu par différentes pétitions à travers le pays, est toujours en discussion.
Il est absolument crucial de faire de même France, alors qu'on parle encore chez nous de « maladie rare »...
Et pour cause !
Les médecins ne sont pas formés pour reconnaître la maladie de Lyme. Le système médical est dans le déni. Les patients passent de médecin en médecin, sont soumis à toutes sortes d'examens et traitements inefficaces, coûteux, et souvent nuisibles, jusqu'au jour où on leur dit que « tout est dans la tête » et qu'ils devraient prendre des antidépresseurs ou suivre une psychothérapie.
SOUFFREZ-VOUS D'UN DE CES SYMPTÔMES ?
Peut-être êtes-vous vous-même, ou un proche, concerné. Cela pourrait être le cas si vous souffrez de symptômes que la médecine ne parvient pas à guérir, par exemple : mais aussi, selon de nombreux médecins de terrain, si vous souffrez de diverses maladie auto immunes : polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, thyroïdite, etc...
Mais si vous allez consulter votre médecin, vous avez toutes les chances qu'il vous dise que vous n'êtes pas touché par la maladie de Lyme, même si vous l'êtes. Ceci est dû aux tests sanguins inefficaces pour détecter les différentes souches de la maladie et le manque de formation des médecins.
ATTENTION AUX FAUX TESTS ET AUX FAUX TRAITEMENTS
Ce problème a été pris à bras le corps aux Etats-Unis dans l'état de Virginie où depuis le 29 Janvier 2013, une législation oblige le médecin à informer le patient sur le peu de fiabilité des sérologies, c'est à dire les tests officiels. Si le médecin oublie de le faire, les patients ont la possibilité de porter plainte contre lui.
Aux Etats Unis encore, dans plus d'une vingtaine d'Etats, les médecins qui soignent la maladie de Lyme hors des protocoles établis sont aujourd'hui protégés dans leurs actions thérapeutiques.
En France, la maladie n'est reconnue que si le patient est piqué par une tique et qu'à la suite de cette piqûre, apparaissent des rougeurs autour de la zone infectée. Pourtant, d'autres voies d'infection existent et que les rougeurs (érythème migrant) n'apparaissent que dans moins de 50% des cas.
Dans ce cas, votre médecin vous prescrira une cure de trois à six semaines d'antibiotiques (Doxycycline ou Rocéphine). Une fois le traitement terminé, il considèrera que vous êtes guéri, qu'il n'y a plus rien à faire pour vous. Et si vous souffrez d'autres symptômes (douleurs, troubles cardiaques et respiratoires, etc.), il vous dira qu'il s'agit uniquement d'une réaction « psychosomatique ». Autrement dit, « c'est dans votre tête que ça se passe » !
C'est pourtant une grave erreur. Il existe aussi une forme chronique de la maladie de Lyme, beaucoup plus insidieuse. La maladie ne commence pas forcément par une rougeur concentrique sur la peau. Elle peut se réveiller des mois, voire des années ou même décennies après la piqûre d'insecte. Et elle peut littéralement détruire votre existence.
LE VRAI MÉCANISME DE LA MALADIE DE LYME
Le mode d'infection est le suivant : l'animal – en général une tique – qui vous pique crache dans votre sang un liquide contenant une bactérie de type Borrélia.
Cette bactérie peut s'infiltrer dans tous les organes, tous les tissus de votre corps, y compris les os. Mais vous ne vous en apercevez pas au début. Elle attaque ainsi tous les systèmes, dont votre système nerveux et votre cerveau, menant, au stade chronique, à des lésions graves très variées qui provoquent douleurs insupportables, paralysies, fatigues chroniques accablantes, troubles neurologiques et psychiatriques...
C'est pourquoi la maladie de Lyme, non diagnostiquée, est facilement confondue avec toutes sortes d'autres maladies, dont les maladies mentales.
Cela explique qu'un grand nombre de patients soient considérés par leurs médecins comme dépressifs, voire psychotiques, ou alors malades d'autre chose, ce qui leur vaut de recevoir des traitements inadaptés et destructeurs.
UNE EPIDÉMIE DONT LES VICTIMES SONT IGNORÉES
Cette forme chronique et neurologique de la maladie de Lyme est beaucoup plus grave que l'autre. Et elle prend actuellement des allures d'épidémie en Russie, en Europe Centrale, en Amérique du Nord et en Allemagne. En Allemagne, rien qu'en 2010, 900 000 personnes ont été officiellement reconnues comme atteintes par la maladie chronique de Lyme, et prises en charge par la médecine.
Pourtant, en France, la même année, les autorités ne reconnaissaient que 5000 cas, alors que des centaines de milliers de personnes souffraient des symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme. En mars 2012, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du VIH, a pourtant parlé de pandémie en ce qui concerne la maladie de Lyme.
Ces personnes sont ballottées de médecin en médecin, d'hôpitaux en hôpitaux, sans que jamais on ne leur propose un traitement adapté, uniquement parce que les médecins refusent de reconnaître cette maladie (ou l'ignorent !).
LA LOI DU SILENCE FAIT DE NOMBREUSES VICTIMES
Le drame est que la très grande majorité de ces patients n'est même pas informée de l'existence de cette maladie. En effet, aucune information n'est faite à ce jour auprès de la population française – quand elle est sérieusement instaurée dans de nombreux pays, par exemple en Amérique du Nord, Allemagne, Suisse, Suède, Luxembourg. Pendant des années, ils doivent vivre avec des douleurs insupportables, et les traitements qu'on leur propose ne font souvent qu'empirer le mal.
Ceci est aujourd'hui officiellement reconnu par de grands noms de la médecine comme le Professeur Luc Montagnier, en France, ou le Dr Richard Horowitz aux Etats-Unis, spécialiste de la Borréliose de Lyme et membre fondateur de l'ILADS, une institution de recherche sur cette maladie, et bien d'autres…
DES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT
Des associations de patients et de médecins se sont formées pour obtenir des autorités médicales qu'elles reconnaissent l'existence de cette maladie, pour que les médecins français reçoivent eux aussi des instructions claires pour la traiter : Chronimed, Réseau Borréliose (la maladie de Lyme est aussi appelée Borréliose de Lyme), diverses associations françaises dont bien entendu, notre propre association, Lyme Sans Frontières.
Nous avons nous-mêmes demandé et obtenu la création d'une commission ministérielle sur les maladies causées par des parasites (en langage médical, « maladies vectorielles »), dont fait partie la maladie de Lyme.
Pour informer médecins et patients, notre association a lancé les Journées Internationales d'Information sur les Maladies Vectorielles, qui réuniront les plus grands spécialistes internationaux de la maladie de Lyme comme le Dr. Horowitz (Etats-Unis) ou le Dr. Petra Hopf-Seidel (Allemagne) à Strasbourg les 15 et 16 juin 2013.
En attendant, le gouvernement refuse toujours de financer les recherches indispensables pour diagnostiquer et traiter la maladie.
UN NOUVEAU SCANDALE DU SANG CONTAMINÉ EST EN VUE
Ce déni de réalité face à la maladie de Lyme en France est d'autant plus criminel que c'est une maladie qui peut se transmettre par transfusion sanguine, ce qui sous-entend un nouveau scandale du sang contaminé puisqu'aucune précaution n'est prise actuellement. Dans certains pays, les dons de sang ou d'organes sont interdits aux malades atteints par la maladie.
Un tel mépris de notre santé est inacceptable, et nous souhaitons donc en référer directement aux autorités politiques. Et c'est pourquoi je vous demande de signer notre appel au Ministère de la Santé.
AGISSEZ MAINTENANT : C'EST POSSIBLE
Plusieurs mesures simples pourraient être prises pour améliorer la détection et le traitement des personnes touchées par la maladie de Lyme.
La première chose serait de mieux former les médecins et les professionnels de santé, qui reçoivent aujourd'hui une formation complètement obsolète sur la maladie de Lyme ;
Il faut ensuite revoir les protocoles de détection et de soin, en utilisant des tests fiables. Les tests officiellement recommandés par les médecins, les tests Elisa et Western Blot, sont notoirement inefficaces ;
Nous demandons la fin du harcèlement et de la répression contre les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes) qui sont engagés dans la lutte contre cette infection en s'inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves au niveau international et qui ne sont pas validées en France ; il faut savoir que le laboratoire d'analyse médicale de la biologiste Viviane Schaller, qui travaillait avec de nouveaux protocoles de diagnostics a été fermé brutalement le 31 mai 2012 sur l'ordre de l'Autorité Régionale de Santé d'Alsace. Par ailleurs, le laboratoire Nutrivital, du pharmacien Bernard Christophe qui travaillait depuis longtemps sur les traitements alternatifs, a subi le même sort en janvier 2012 pour avoir proposé un traitement alternatif, le Tic-Tox, commercialisé en pharmacies allemandes, entre autres mais interdit maintenant en France. Les dirigeants de ces deux entreprises sont actuellement poursuivis pour « escroquerie », sous prétexte qu'ils n'ont pas respecté les protocoles français, qui pourtant ne sont plus adaptés à la réalité de la maladie. Il en va de même pour certains médecins du Groupe Chronimed, eux aussi inquiétés par les Autorités de Santé. Il est scandaleux qu'au XXIème siècle, des professionnels de santé travaillant au bénéfice des malades soient mis en examen comme des criminels ou escrocs alors que de grands services ont été rendus aux malades et qu'il n'y a pas de plaintes de victimes…
Nous demandons la transparence concernant l'état de l'épidémie, sa diffusion, ainsi qu'une l'étude objective faite de façon indépendante en ce qui concerne la connaissance des transmissions bactériennes, afin de savoir ce qu'il en est des transfusions sanguines ou de la transmission par le placenta, l'allaitement, etc.
Nous demandons également que le ministère de la Santé alloue des fonds à la recherche et à la veille épidémiologique (aujourd'hui, aucun financement n'existe pour une maladie qui touche pourtant des centaines de milliers de personnes.)
Une politique élémentaire de prévention de la maladie de Lyme nous permettrait d'économiser des milliards d'euros chaque année.
En optant pour des tests sérieux, en posant les bons diagnostics, les patients peuvent être pris en charge beaucoup plus tôt avec de meilleurs résultats. Si par ailleurs ils optent pour une alimentation et un mode de vie sains incluant une activité physique régulière, ils pourront peut-être vivre avec la maladie pendant des années sans avoir à subir les effets secondaires des médicaments.
Certains centenaires sont atteints de la maladie de Lyme. Et certains patients se remettent à 80 % dès les premiers mois de traitement.
Soigner Lyme, c'est possible. Vivre normalement avec la maladie, aussi. La meilleure réponse à la maladie reste le renforcement du système immunitaire. En soutenant notre action par votre signature (lien ici http://clics.institutprotectionsantenat ... 0Firw/I27w ), vous pouvez nous aider à améliorer grandement, voire sauver de nombreuses vies.
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Un grand merci,
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bricolo- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
c'est interressant, mais à part signer la petition et donner des sous....si on est atteint de la maladie, on fait quoi dans la pratique ?
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Re: Maladie de lyme
Salut !
Cela fait plusieurs fois que je vois tourner ce texte, je pense qu'il faut y donner un écho. Il y a une quantité impressionnante d'accusations, sans AUCUNE source.
Du coup, on se demande où se placer par rapport à ce qui va suivre; d'entrée de jeu, on pose un biais sur l'angle de vue du problème.
Euh...il faut pas pousser mémé dans les orties, tous les étés les JTs reviennent sur les "dangers" de la randonnée. Il y a plusieurs sites de sensibilisation, et d'explication. Au pif : http://www.gare-aux-tiques-msa-alsace.fr/
La maladie de Lyme - Institut de veille sanitaire
Elle a été classé parmi les 11 zoonoses prioritaires par l'InVS.
Tous les forums de la trempe d'Oldu ont un topic dédié aux tiques.
Les médecins seraient incapables de diagnostiquer Lyme, mais d'un coup soutiendraient leurs patients atteints ?...
- Le Canada n'est pas le même territoire que la France, qui elle même présente des disparités de répartition :
- Le terme "80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme" est un peu trompeur et très ambigu; j'aurais presque l'impression de lire un appel à la peur.
Il y a une grande différence entre être exposé à une bactérie (ex, la borrelia dans notre cas), et développer la maladie (Lyme). Dans la même ambiguïté, on pourrait avancer que 80% de la population est exposée au SIDA, alors qu'il s'agit du VIH.
En on entre dans le mensonge grotesque, c'est une maladie étudiée en DCEM; on trouve les cours des facultés assez rapidement sur le net.
D'un manière générale, il est assez dangereux de citer des maladies multifactorielles, dont certaines sont auto-immunes, voire sans raison actuellement. Je doute qu'un toubib consciencieux passe à côté d'un test dans le cas où il se retrouve coincé avec des symptômes sans raisons.
Au passage, Luc Montagnier, cité à de nombreuses reprises dit exactement le contraire à 6:10. "On a des tests très précis !".
www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E
Le cas de l'Allemagne est lui aussi spécifique, tout comme le cas de l'Alsace/Vosges par rapport à la France, où la prévalence n'est absolument pas la même.
www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E
http://www.associationlymesansfrontieres.com/proces-du-traitement-alternatif-de-lyme-le-tribunal-demande-des-investigations-complementaires/
(également sourcé au DNA)
Pierre Kieffer : « Tout n’est pas Lyme et Lyme se traite facilement »
Autre son de cloche que les "gentils altruistes persécutés" ?
Jusqu'à l'avance de preuves, c'est un mensonge.
Nous sommes d'accord sur la prévalence de Lyme qui, comme de nombreuses maladies, doit être prise au sérieux.
La médecine est remplie de défis; par exemple l'un d'entre eux sera dans un futur proche le problème de résistance globale des bactéries à tous les antibiotiques, vu que l'on en découvre excessivement peu. On retournera aux périodes pré-guerre où une plaie infectée pourra être intraitable sous antibios. Amha, elle est un tout dans laquelle toutes les cartes doivent être connues et en main.
Il y a des partis pris et des conflits d'intérêt qui doivent être dénoncés pour progresser, mais amha ce genre de propos jette plus les discrédit sur les professions médicales en détruisant la relation patient/médecin qu'autre chose. Le propos est accusateur, mais flou, non argumenté voire démagogue. Les propos de Montagnier sont détournés au profit d'on ne sait quoi.
La médecine peut évoluer, mais amha uniquement par la rigueur et l'honnêteté intellectuelle.
Et enfin pour finir, voici la conclusion du rapport Données du réseau de surveillance de la maladie en Alsace, qui bien entendu "est dans le déni" :
Cela fait plusieurs fois que je vois tourner ce texte, je pense qu'il faut y donner un écho. Il y a une quantité impressionnante d'accusations, sans AUCUNE source.
C'est un joli titre, mais même la page wikipédia annonce la couleur :Avec l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
L'Institut pour la protection de la santé naturelle est un lobby ayant pour but de défendre l'usage des médecines qualifiées de non conventionnelles en Europe.
Du coup, on se demande où se placer par rapport à ce qui va suivre; d'entrée de jeu, on pose un biais sur l'angle de vue du problème.
Cela me fait vraiment de la peine de lire ce genre d'accusation. Quand on tourne en rond au niveau diagnostic, la sérologie de Lyme est un test courant.
Les médecins ne sont pas formés pour reconnaître la maladie de Lyme. Le système médical est dans le déni. Les patients passent de médecin en médecin, sont soumis à toutes sortes d'examens et traitements inefficaces, coûteux, et souvent nuisibles, jusqu'au jour où on leur dit que « tout est dans la tête » et qu'ils devraient prendre des antidépresseurs ou suivre une psychothérapie.
Mais la plupart des personnes touchées ne sont même pas informées de son existence.
Euh...il faut pas pousser mémé dans les orties, tous les étés les JTs reviennent sur les "dangers" de la randonnée. Il y a plusieurs sites de sensibilisation, et d'explication. Au pif : http://www.gare-aux-tiques-msa-alsace.fr/
La maladie de Lyme - Institut de veille sanitaire
Elle a été classé parmi les 11 zoonoses prioritaires par l'InVS.
Tous les forums de la trempe d'Oldu ont un topic dédié aux tiques.
Ce qui contredit ce qui vient juste d'être écrit !
Ce n'est pas moi qui le dis : des centaines de milliers de patients soutenus par leurs médecins en témoignent partout dans le monde.
Les médecins seraient incapables de diagnostiquer Lyme, mais d'un coup soutiendraient leurs patients atteints ?...
C'est sûr que si j'envoie un recommandé au ministre de la Santé, il ne risque pas d'être pris en compte....quoique
En France, trois ministres de la Santé successifs ainsi que des responsables politiques de tous bords ont été informés par courriers recommandés, courriers toujours restés sans réponse, ceci depuis 2007 !
Deux choses :
Au Canada, le projet de loi C-422, du 21 juin 2012 considère qu'en 2020, 80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme
- Le Canada n'est pas le même territoire que la France, qui elle même présente des disparités de répartition :
(Wiki)Le risque de contracter la maladie de Lyme doit être pris au sérieux pour toute promenade en forêt ou zone boisée en Amérique du Nord-est ou de l'ouest, en Europe centrale et de l'Ouest (dont en Suisse en Belgique et en France ; tout particulièrement en Alsace ; région qui totaliserait selon l'INVS la moitié des cas français à elle seule) ;
- Le terme "80% de la population sera exposée à la maladie de Lyme" est un peu trompeur et très ambigu; j'aurais presque l'impression de lire un appel à la peur.
Il y a une grande différence entre être exposé à une bactérie (ex, la borrelia dans notre cas), et développer la maladie (Lyme). Dans la même ambiguïté, on pourrait avancer que 80% de la population est exposée au SIDA, alors qu'il s'agit du VIH.
Là on est d'accord.
Il est absolument crucial de faire de même France, alors qu'on parle encore chez nous de « maladie rare »...
Les médecins ne sont pas formés pour reconnaître la maladie de Lyme. Le système médical est dans le déni.
En on entre dans le mensonge grotesque, c'est une maladie étudiée en DCEM; on trouve les cours des facultés assez rapidement sur le net.
Là où il est dangereux de généraliser un cas au reste de la profession..... on peut sortir toutes sortes d'anecdotes de services de chirurgie qui oublient des compresses après opération.
Les patients passent de médecin en médecin, sont soumis à toutes sortes d'examens et traitements inefficaces, coûteux, et souvent nuisibles, jusqu'au jour où on leur dit que « tout est dans la tête » et qu'ils devraient prendre des antidépresseurs ou suivre une psychothérapie.
Aie, ça pique ! On parle d'arthrite de Lyme, qui guérit généralement sous antibiotiques.
SOUFFREZ-VOUS D'UN DE CES SYMPTÔMES ?
polyarthrite rhumatoïde
Arg ! Confondre une maladie et ses symptômes....sclérose en plaques, thyroïdite, etc...
D'un manière générale, il est assez dangereux de citer des maladies multifactorielles, dont certaines sont auto-immunes, voire sans raison actuellement. Je doute qu'un toubib consciencieux passe à côté d'un test dans le cas où il se retrouve coincé avec des symptômes sans raisons.
De nouveau une généralisation. La malchance de tomber dans les faux négatifs est connue des médecins; c'est la base des UE de stats.
Mais si vous allez consulter votre médecin, vous avez toutes les chances qu'il vous dise que vous n'êtes pas touché par la maladie de Lyme, même si vous l'êtes. Ceci est dû aux tests sanguins inefficaces pour détecter les différentes souches de la maladie et le manque de formation des médecins.
Au passage, Luc Montagnier, cité à de nombreuses reprises dit exactement le contraire à 6:10. "On a des tests très précis !".
www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E
Le danger de comparer deux pays avec deux prévalences, deux territoires, et deux médecines...
Ce problème a été pris à bras le corps aux Etats-Unis dans l'état de Virginie
...
Aux Etats Unis encore,
C'est présenté comme un point positif, mais perso cela me fait un peu froid dans le dos...
dans plus d'une vingtaine d'Etats, les médecins qui soignent la maladie de Lyme hors des protocoles établis sont aujourd'hui protégés dans leurs actions thérapeutiques.
Encore un mensonge; on sait très bien que l'érythème n'est pas systématique, et peut ne pas être remarqué par le patient (dans le dos, sur le cuir chevelu, etc...). C'est bien pour cela qu'il y a des tests complémentaires.
En France, la maladie n'est reconnue que si le patient est piqué par une tique et qu'à la suite de cette piqûre, apparaissent des rougeurs autour de la zone infectée. Pourtant, d'autres voies d'infection existent et que les rougeurs (érythème migrant) n'apparaissent que dans moins de 50% des cas.
Mensonge, le traitement est suivi d'une surveillance, justement à cause d'une résistance ou d'une fuite bactérienne (ex dans l'arthrite de Lyme).
Dans ce cas, votre médecin vous prescrira une cure de trois à six semaines d'antibiotiques (Doxycycline ou Rocéphine). Une fois le traitement terminé, il considèrera que vous êtes guéri, qu'il n'y a plus rien à faire pour vous. Et si vous souffrez d'autres symptômes (douleurs, troubles cardiaques et respiratoires, etc.), il vous dira qu'il s'agit uniquement d'une réaction « psychosomatique ». Autrement dit, « c'est dans votre tête que ça se passe » !
Là il faut aller lire un cours un peu plus rigoureux....ceux de DCEM par exemple...
LE VRAI MÉCANISME DE LA MALADIE DE LYME
Danger de comparer deux pays différents (avec tous les biais les concernant). Ex : On voit émerger de nombreux cas de tuberculose multirésistante en Russie en Inde et en Chine; est-ce que l'on peut faire la parallèle avec la France à l'heure actuelle ?
UNE EPIDÉMIE DONT LES VICTIMES SONT IGNORÉES
Cette forme chronique et neurologique de la maladie de Lyme est beaucoup plus grave que l'autre. Et elle prend actuellement des allures d'épidémie en Russie, en Europe Centrale, en Amérique du Nord et en Allemagne.
En Allemagne, rien qu'en 2010, 900 000 personnes ont été officiellement reconnues comme atteintes par la maladie chronique de Lyme, et prises en charge par la médecine.
Le cas de l'Allemagne est lui aussi spécifique, tout comme le cas de l'Alsace/Vosges par rapport à la France, où la prévalence n'est absolument pas la même.
Un mensonge flagrant ! Jamais Luc Montagnier n'a jamais prononcé le mot "pandémie". Voici la vidéo d'origine :
Pourtant, en France, la même année, les autorités ne reconnaissaient que 5000 cas, alors que des centaines de milliers de personnes souffraient des symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme. En mars 2012, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du VIH, a pourtant parlé de pandémie en ce qui concerne la maladie de Lyme.
www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E
c'est une maladie générale, pas seulement en France. Le monde entier est infecté. Pas comme le SIDA, mais presque.
Bactérie spirochète de la même famille que la syphilis, elle ne serait pas transmissible sexuellement, mais par contre transmise par la mère à l'enfant. Et complète-t-il: Il y a probablement d'autres voies de transmissions qu'on ne connaît pas...
On rabâche une troisième fois la même chose; une généralité-mensonge.
Ces personnes sont ballottées de médecin en médecin, d'hôpitaux en hôpitaux, sans que jamais on ne leur propose un traitement adapté, uniquement parce que les médecins refusent de reconnaître cette maladie (ou l'ignorent !).
Ah ? Donc ils ont été écoutés par les hautes instances ?
Nous avons nous-mêmes demandé et obtenu la création d'une commission ministérielle sur les maladies causées par des parasites (en langage médical, « maladies vectorielles »), dont fait partie la maladie de Lyme.
Une source ?
En attendant, le gouvernement refuse toujours de financer les recherches indispensables pour diagnostiquer et traiter la maladie.
A lire ce passage de désinformation, on a l'impression d'être replongé dans 1984. Ce serait intéressant de savoir ce qui a été reproché à ce "laboratoire".
Nous demandons la fin du harcèlement et de la répression contre les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes) qui sont engagés dans la lutte contre cette infection en s'inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves au niveau international et qui ne sont pas validées en France ; il faut savoir que le laboratoire d'analyse médicale de la biologiste Viviane Schaller, qui travaillait avec de nouveaux protocoles de diagnostics a été fermé brutalement le 31 mai 2012 sur l'ordre de l'Autorité Régionale de Santé d'Alsace.
http://www.associationlymesansfrontieres.com/proces-du-traitement-alternatif-de-lyme-le-tribunal-demande-des-investigations-complementaires/
(également sourcé au DNA)
Viviane Schaller, 64 ans, ancienne gérante d’un laboratoire d’analyses biologiques strasbourgeois, comparaissait le 18 septembre dernier devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour avoir appliqué pendant des années, sur des milliers de patients dans toute la France, un protocole de test non homologué par les autorités sanitaires. La sécurité sociale a évalué à plus de 192.000 euros les remboursements indus.
A ses côtés comparaissait Bernard Christophe, 63 ans, diplômé en pharmacie mais non inscrit à l’ordre des pharmaciens, poursuivi pour avoir fabriqué et commercialisé hors du cadre réglementaire un remède contre la maladie de Lyme baptisé «Tic Tox».
Ces deux partisans de méthodes alternatives de détection et de traitement de la maladie de Lyme étaient jugés pour escroquerie à l’assurance maladie et exercice illégal de la pharmacie. Le procureur avait requis un an de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende à l’encontre des deux prévenus, une interdiction d’exercer la profession de pharmacien pendant deux ans et la fermeture définitive du laboratoire Schaller.
Pierre Kieffer : « Tout n’est pas Lyme et Lyme se traite facilement »
Vous affirmez que les traitements alternatifs liés aux tests du laboratoire Schaller sont inutiles ?
Écoutez, avec cette histoire nous sommes devenus la risée de la France entière, en tout cas des spécialistes de zones non endémiques ! Nous sommes régulièrement, lors des congrès, apostrophés par les infectiologues de la France entière qui nous interpellent par rapport à cette imposture, dont nous ne sommes pas encore arrivés à nous débarrasser et qui n’a pour objectif que de rendre des gens dénués de toute infection malades !
Ce laboratoire recherche les personnes les plus vulnérables sur le plan psychologique, comme par exemple des dépressifs ou encore des fibromyalgiques.
Cette crédulité est mise à profit pour remettre des fausses sérologies, parfaitement négatives pour les tests scientifiquement établis. Le professeur Jaulhac, bactériologue de renom du centre hospitalier universitaire de Strasbourg, a prouvé depuis longtemps que la sérologie de ce laboratoire a été modifiée en ce qui concerne sa sensibilité pour que tous les résultats, ou presque, soient rendus positifs. Nous avons nous-même adressé du sang à ce laboratoire, de patients parfaitement sains ne se plaignant de rien et n’ayant jamais été au contact d’une tique, qui nous sont revenus positifs pour la maladie de Lyme, pour la quasi-totalité… L’unique objectif de ce rendu biologique erroné est la vente de produits « parallèles » tels des huiles essentielles, des modificateurs du pH urinaire, des décoctions de cactus et le fameux Tic-Tox qui n’a jamais fait preuve d’une quelconque efficacité et qui figure sur la liste des produits toxiques aux États-Unis ! [NDLR : FDA].
Il ne s’agit pas d’un naufrage intellectuel comme je le pensais il y a quelques années, mais d’une réelle malveillance orchestrée. Et j’assume mes propos. On crée une maladie inexistante chez un malade crédule qui souffre d’autre chose, en appuyant un diagnostic sur une sérologie trafiquée, en prétextant la nécessité de recourir à des produits non conventionnels après échec d’antibiothérapie qui était le plus souvent tout aussi inutile. Car le patient n’a jamais eu la maladie de Lyme.
Autre son de cloche que les "gentils altruistes persécutés" ?
"Certains" ? Cela manque de sources, déjà que le "groupe" Chronimed est assez fermé, avec visibilité uniquement sur un blog sans référence.
Il en va de même pour certains médecins du Groupe Chronimed, eux aussi inquiétés par les Autorités de Santé.
Jusqu'à l'avance de preuves, c'est un mensonge.
Mensonge, ex : l'InVS. Sinon, il faut avancer des arguments et des chiffres pour être crédible dans ses accusations. Le budget recherche Lyme est certes faible, mais pas inexistant.
Nous demandons également que le ministère de la Santé alloue des fonds à la recherche et à la veille épidémiologique (aujourd'hui, aucun financement n'existe pour une maladie qui touche pourtant des centaines de milliers de personnes.)
Je me demande bien ce que google retourne avec les termes [url="http://www.google.fr/search?q=prévention+maladie+Lyme"] prévention de la maladie de Lyme[/url]....
Une politique élémentaire de prévention de la maladie de Lyme nous permettrait d'économiser des milliards d'euros chaque année.
"Pourront" ? Parle-t-on de conseil, ou bien de pub à propos du dernier ouvrage de l'auteur de ces lignes ?Si par ailleurs ils optent pour une alimentation et un mode de vie sains incluant une activité physique régulière, ils pourront peut-être vivre avec la maladie pendant des années sans avoir à subir les effets secondaires des médicaments.
Nous sommes d'accord sur la prévalence de Lyme qui, comme de nombreuses maladies, doit être prise au sérieux.
La médecine est remplie de défis; par exemple l'un d'entre eux sera dans un futur proche le problème de résistance globale des bactéries à tous les antibiotiques, vu que l'on en découvre excessivement peu. On retournera aux périodes pré-guerre où une plaie infectée pourra être intraitable sous antibios. Amha, elle est un tout dans laquelle toutes les cartes doivent être connues et en main.
Il y a des partis pris et des conflits d'intérêt qui doivent être dénoncés pour progresser, mais amha ce genre de propos jette plus les discrédit sur les professions médicales en détruisant la relation patient/médecin qu'autre chose. Le propos est accusateur, mais flou, non argumenté voire démagogue. Les propos de Montagnier sont détournés au profit d'on ne sait quoi.
La médecine peut évoluer, mais amha uniquement par la rigueur et l'honnêteté intellectuelle.
Et enfin pour finir, voici la conclusion du rapport Données du réseau de surveillance de la maladie en Alsace, qui bien entendu "est dans le déni" :
Les données acquises par le Réseau de surveillance de la maladie de Lyme en Alsace ont montré que les caractéristiques des cas étaient conformes aux études précédentes réalisées en France et dans d’autres pays de l’hémisphère nord. Les taux d’incidence calculés sont élevés et marqués par des disparités locales fortes selon les cantons. La poursuite de la surveillance durant deux années, avec le maintien d’une participation à peu près stable a permis de conforter les premières estimations d’incidence qui reposent sur des hypothèses plausibles et qui sont comparables aux incidences des
régions à forte incidence d’autres pays européens ou aux Etats-Unis.
La maladie de Lyme est une affection qui fait l’objet de campagnes d’information régulières en région Alsace depuis plusieurs années. Sur la base de notre étude, les recommandations suivantes sont proposées :
- renforcer les messages de prévention destinés à la population générale et aux professionnels exposés dans les zones de fort risque d’exposition mises en évidence, par la mise en place de panneaux d’information, et par l’utilisation des medias locaux pour conseiller le port de vêtements protecteurs et l’usage des répulsifs ;
- améliorer les connaissances des médecins et des biologistes sur les caractéristiques cliniques et biologiques de la maladie et sur ses facteurs de risque locaux ;
- respecter dans toutes les études cliniques et épidémiologiques à venir les critères européens de la définition d’un cas de maladie de Lyme, afin d’éviter de porter des diagnostics en excès pouvant conduire à des traitements antibiotiques longs et inutiles, et particulièrement dans une région où l’incidence de la maladie est élevée ;
- réaliser des études dans d’autres régions françaises avec la même méthodologie pour dresser un état des lieux de la maladie sur le territoire national et comparer les régions entre elles ;
- compléter l’état des connaissances sur la maladie de Lyme et ses facteurs de risque par des études portant sur le vecteur et son écosystème. La collecte des tiques dans l’environnement en Alsace entamée par le Centre national de référence devrait permettre de mieux connaître la distribution spatiale du vecteur et les corrélations possibles avec le climat et la géographie. L’analyse et l’identification des borrélies sur les tiques prélevées permettront de préciser la répartition des différentes espèces génomiques de Borrelia burgdorferi.
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Re: Maladie de lyme
Je vous recommande la plus grande vigilance après vos balades en forêt.
Prendre le temps de visionner ce reportage qui était passé déjà il y a un an sur la 5 et que j'ai vu hier soir
http://pluzz.francetv.fr/videos/la_maladie_de_lyme_quand_les_tiques_attaquent.html
ou après 7 jours
https://www.youtube.com/watch?v=myxOyB30pHU
Prendre le temps de visionner ce reportage qui était passé déjà il y a un an sur la 5 et que j'ai vu hier soir
http://pluzz.francetv.fr/videos/la_maladie_de_lyme_quand_les_tiques_attaquent.html
ou après 7 jours
https://www.youtube.com/watch?v=myxOyB30pHU
Dernière édition par albertspetz le Lun 18 Mai 2015 - 19:23, édité 1 fois
albertspetz- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
hum, tant qu'il n'y a pas un test médical efficace, on a une maladie potentielle mais invérifiable
et vu la liste des symptômes, difficile d'en vouloir aux médecins de ne pas sauter à cette conclusion là
et vu la liste des symptômes, difficile d'en vouloir aux médecins de ne pas sauter à cette conclusion là
agralil- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
Dans le grand est, les médecins semblent assez ouverts sur le sujet.
Par deux fois j'ai soupçonné une maladie de Lyme, les deux médecins généralistes m'ont prescrit des antibiotiques juste sur ma déclaration, sans tests. La rougeur que j'avais supposé voir n'était plus apparente lors de la consultation.
Ils n'ont pas pris le risque de laisser passer la maladie. De mémoire, la durée des traitements durait 3 semaines.
Par deux fois j'ai soupçonné une maladie de Lyme, les deux médecins généralistes m'ont prescrit des antibiotiques juste sur ma déclaration, sans tests. La rougeur que j'avais supposé voir n'était plus apparente lors de la consultation.
Ils n'ont pas pris le risque de laisser passer la maladie. De mémoire, la durée des traitements durait 3 semaines.
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schlivo- Membre
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Re: Maladie de lyme
j'ai RDV jeudi et je suspecte ...
Je vous tiens au courant ...
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castel- Membre Premium
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Loisirs : pareil
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Re: Maladie de lyme
Il est clair que ce texte est un plaidoyer pro-Viviane Schaller et Bernard Christophe. Il ne cherche pas à informer les gens de manière objective sur la maladie de Lyme, mais à déployer un plaidoyer dénonçant les insuffisances supposées de la détection biologique, de la médecine et de la pharmacie face à cette maladie, dans l'unique but de défendre les personnes qui ont une approche "alternative", et ces deux personnes en particulier.
Sur le cas Schaller-Christophe, ces deux personnes ont été condamnés en première instance (mais relaxés sur certains chefs d'inculpation), et ont annoncé qu'ils allaient faire appel :
http://www.dna.fr/actualite/2014/11/13/viviane-schaller-(laboratoire-schaller)-et-bernard-christophe-condamnes
Il ne semble y avoir aucune info sur ce procès en appel (pas de date fixée).
Appel aux foreumeurs et à la modération :
- il me semble qu'il faut laisser ce fil pour exposer la polémique, vu que l'analyse postée par Tarsonis est très intéressante et constitue une information utile pour ceux qui seraient tentés de prendre le texte pour argent comptant ;
- mais il faut poster les témoignages ici : https://www.le-projet-olduvai.com/t3022-les-tiques-et-la-maladie-de-lyme . Ou bien ouvrir un fil dédié aux témoignages, mais vu que le fil cité en est déjà plein, ça ferait un paquet de messages à déplacer.
Il faut vraiment distinguer les cas individuels et la polémique générale. Le fait que tel foreumeur soit atteint de la maladie, qu'il ait développé un érythème de telle dimension (ou aucun érythème) et pris tel traitement, c'est bien à sa place sur ce forum, mais pas dans le présent fil. En effet, ça ne nous dit rien sur la fiabilité des tests de détection et de la prétendue sous-prise en compte par la médecine française, ce qui est quand même l'essentiel de la "polémique Schaller-Christophe". On répond sur cette polémique par des connaissances plus générales, par des chiffres, par l'exposé de l'état des connaissances et de la détection, comme l'a fait Tarso.
Plus généralement : il faut vraiment se méfier de la juxtaposition de quelques cas particuliers pour confirmer ou infirmer une théorie générale.
Par exemple :
- les graisses saturées sont mauvaises pour la santé.
- je n'y crois pas car ma grand-mère a vécu jusqu'à 99 ans alors qu'elle mangeait une à deux plaquettes de beurre par semaine.
- le tabac tue 70 000 personnes par an en France.
- mon grand-père a vécu jusqu'à 98 ans alors qu'il a fumé toute sa vie.
On n'avance à rien avec une telle approche. Ne mélangeons pas SVP.
Sur le cas Schaller-Christophe, ces deux personnes ont été condamnés en première instance (mais relaxés sur certains chefs d'inculpation), et ont annoncé qu'ils allaient faire appel :
http://www.dna.fr/actualite/2014/11/13/viviane-schaller-(laboratoire-schaller)-et-bernard-christophe-condamnes
Il ne semble y avoir aucune info sur ce procès en appel (pas de date fixée).
Appel aux foreumeurs et à la modération :
- il me semble qu'il faut laisser ce fil pour exposer la polémique, vu que l'analyse postée par Tarsonis est très intéressante et constitue une information utile pour ceux qui seraient tentés de prendre le texte pour argent comptant ;
- mais il faut poster les témoignages ici : https://www.le-projet-olduvai.com/t3022-les-tiques-et-la-maladie-de-lyme . Ou bien ouvrir un fil dédié aux témoignages, mais vu que le fil cité en est déjà plein, ça ferait un paquet de messages à déplacer.
Il faut vraiment distinguer les cas individuels et la polémique générale. Le fait que tel foreumeur soit atteint de la maladie, qu'il ait développé un érythème de telle dimension (ou aucun érythème) et pris tel traitement, c'est bien à sa place sur ce forum, mais pas dans le présent fil. En effet, ça ne nous dit rien sur la fiabilité des tests de détection et de la prétendue sous-prise en compte par la médecine française, ce qui est quand même l'essentiel de la "polémique Schaller-Christophe". On répond sur cette polémique par des connaissances plus générales, par des chiffres, par l'exposé de l'état des connaissances et de la détection, comme l'a fait Tarso.
Plus généralement : il faut vraiment se méfier de la juxtaposition de quelques cas particuliers pour confirmer ou infirmer une théorie générale.
Par exemple :
- les graisses saturées sont mauvaises pour la santé.
- je n'y crois pas car ma grand-mère a vécu jusqu'à 99 ans alors qu'elle mangeait une à deux plaquettes de beurre par semaine.
- le tabac tue 70 000 personnes par an en France.
- mon grand-père a vécu jusqu'à 98 ans alors qu'il a fumé toute sa vie.
On n'avance à rien avec une telle approche. Ne mélangeons pas SVP.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Maladie de lyme
A propos de la polémique sur la détection et le traitement de la maladie de Lyme, 2 sources :
1) il y a un bon article du Monde, publié fin 2014, qui fait une bonne synthèse en donnant la parole à tout le monde, les pour et les contre : http://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/le_monde.frMaladie_de-lyme_un_fléau-sous-estimé.pdf
2) Il y a un bon article sur Futura Sciences, avec Benoît Jaulhac, responsable du centre national de référence des borrélioses et spécialiste de la question
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-secrets-maladie-lyme-professeur-benoit-jaulhac-47306/
Ce qui apparaît c'est que :
- au stade primaire, l'érythème migrant est très souvent présent ("Elle prend la forme d’une tache rougeâtre circulaire, extensive et habituellement non douloureuse, et représente 85 % des formes cliniques de la maladie dans les différents pays d’Europe. Dans les 15 % restants, en moyenne la moitié des patients n’ont pas observé ce signe précoce." (source 2)
En revanche, la présence d'anticorps n'est alors pas encore suffisante pour être repérée au test sérologique (même source).
- il y a un vrai problème de fiabilité des test biologiques, qui peuvent notamment produire des faux négatifs (c'est à dire des personnes dont le test reste négatif alors qu'elles sont malades) ; même s'il y a eu des améliorations. Un fabricant de tests de détection dit "le diagnostic repose avant tout sur une détection clinique de la maladie et la biologie n'est là que comme une aide". Le Pr. Perrone va plus loin puisqu'il dit carrément qu'il ne "regarde plus la sérologie" (source 1).
- il y aussi un vrai problème de diagnostic clinique de la maladie, lorsque le stade primaire est dépassé. Les symptômes sont divers et rendent le diagnostic difficile au point que certains parlent de la "grande imitatrice" (source 1).
- enfin, les témoignages de patients sont nombreux et ne peuvent être ignorés. Il y a de nombreux cas où le patient n'a pas été correctement traité et diagnostiqué. Ca ne veut pas dire qu'il faut jeter l'opprobre sur toute la médecine française qui ignorerait cette maladie et refuserait de la voir ; mais ça veut dire qu'il y a quand même un vrai problème de diagnostic et de traitement.
Au total, qu'en déduire ? C'est vrai qu'il y a diagnostic difficile lors des stades secondaires et tertaires, c'est à dire lorsque la maladie n'a pas été détectée à temps. C'est un vrai problème et cette polémique et cette discussion viennent de là. Mais, comme dans bien des domaines, il faut distinguer les polémiques médicales et scientifiques, et les messages de prévention. Les messages de prévention doivent être simples et toucher une large population.
Et c'est là que ces polémiques et ces discussions peuvent aussi être contre-productives. A force de faire peur et de parler de choses compliquées, on occulte et complexifie un message de prévention qui est pourtant simple :
1) la prévention avant tout : vêtements couvrants de façon continue (pantalon rentré dans les chaussettes ou chaussures ou port de guêtres) ; utilisation de répulsifs ; bien s'observer sous toutes les coutures en rentrant d'une ballade dans la nature (y compris les champs, parcs, jardins).
2) Si présence de tiques lors de l'examen, les enlever sans délai avec un tire-tique (rapidement, car la durée augmente le risque de contamination ; tire-tique, pour éviter les risques de régurgitation) puis désinfecter.
3) bien surveiller, jusqu'à 4 semaines après, les zones de la peau où on a trouvé des tiques. Car, s'il ne faut pas courir chez le médecin à la moindre piqûre de tique, il faut en revanche y courir en cas d'érythème migrant ! C'est non seulement le stade où le diagnostic est fiable, mais c'est aussi celui où le traitement antibiotique est très efficace ! Donc, érythème = alerte, s'en occuper, ne pas traîner !
1) il y a un bon article du Monde, publié fin 2014, qui fait une bonne synthèse en donnant la parole à tout le monde, les pour et les contre : http://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/le_monde.frMaladie_de-lyme_un_fléau-sous-estimé.pdf
2) Il y a un bon article sur Futura Sciences, avec Benoît Jaulhac, responsable du centre national de référence des borrélioses et spécialiste de la question
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-secrets-maladie-lyme-professeur-benoit-jaulhac-47306/
Ce qui apparaît c'est que :
- au stade primaire, l'érythème migrant est très souvent présent ("Elle prend la forme d’une tache rougeâtre circulaire, extensive et habituellement non douloureuse, et représente 85 % des formes cliniques de la maladie dans les différents pays d’Europe. Dans les 15 % restants, en moyenne la moitié des patients n’ont pas observé ce signe précoce." (source 2)
En revanche, la présence d'anticorps n'est alors pas encore suffisante pour être repérée au test sérologique (même source).
- il y a un vrai problème de fiabilité des test biologiques, qui peuvent notamment produire des faux négatifs (c'est à dire des personnes dont le test reste négatif alors qu'elles sont malades) ; même s'il y a eu des améliorations. Un fabricant de tests de détection dit "le diagnostic repose avant tout sur une détection clinique de la maladie et la biologie n'est là que comme une aide". Le Pr. Perrone va plus loin puisqu'il dit carrément qu'il ne "regarde plus la sérologie" (source 1).
- il y aussi un vrai problème de diagnostic clinique de la maladie, lorsque le stade primaire est dépassé. Les symptômes sont divers et rendent le diagnostic difficile au point que certains parlent de la "grande imitatrice" (source 1).
- enfin, les témoignages de patients sont nombreux et ne peuvent être ignorés. Il y a de nombreux cas où le patient n'a pas été correctement traité et diagnostiqué. Ca ne veut pas dire qu'il faut jeter l'opprobre sur toute la médecine française qui ignorerait cette maladie et refuserait de la voir ; mais ça veut dire qu'il y a quand même un vrai problème de diagnostic et de traitement.
Au total, qu'en déduire ? C'est vrai qu'il y a diagnostic difficile lors des stades secondaires et tertaires, c'est à dire lorsque la maladie n'a pas été détectée à temps. C'est un vrai problème et cette polémique et cette discussion viennent de là. Mais, comme dans bien des domaines, il faut distinguer les polémiques médicales et scientifiques, et les messages de prévention. Les messages de prévention doivent être simples et toucher une large population.
Et c'est là que ces polémiques et ces discussions peuvent aussi être contre-productives. A force de faire peur et de parler de choses compliquées, on occulte et complexifie un message de prévention qui est pourtant simple :
1) la prévention avant tout : vêtements couvrants de façon continue (pantalon rentré dans les chaussettes ou chaussures ou port de guêtres) ; utilisation de répulsifs ; bien s'observer sous toutes les coutures en rentrant d'une ballade dans la nature (y compris les champs, parcs, jardins).
2) Si présence de tiques lors de l'examen, les enlever sans délai avec un tire-tique (rapidement, car la durée augmente le risque de contamination ; tire-tique, pour éviter les risques de régurgitation) puis désinfecter.
3) bien surveiller, jusqu'à 4 semaines après, les zones de la peau où on a trouvé des tiques. Car, s'il ne faut pas courir chez le médecin à la moindre piqûre de tique, il faut en revanche y courir en cas d'érythème migrant ! C'est non seulement le stade où le diagnostic est fiable, mais c'est aussi celui où le traitement antibiotique est très efficace ! Donc, érythème = alerte, s'en occuper, ne pas traîner !
Barnabé- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
Je viens de finir le bouquin "La maladie de Lyme" de Viviane Schaller (la biologiste dont le labo a été fermé pour sa méthode "non-conventionnelle" de dépistage).
En faisant abstraction de son plaidoyer un peu lourd, le livre contient des infos pertinentes sur la borréliose.
Notamment les méthodes de détection existantes :
Tests indirects :
- test Elisa : Peu fiable, nombreux faux négatifs. Il est utilisé en premier par les labos d'analyse. Si il est négatif la sécu n'autorise pas le biologiste à poursuivre d'autres tests.
- test Western Blot : Qualité très variable selon le fabricant, certains Western Blot n'utilisent que la souche américaine pour tester la présence de borrélies. Les biologistes ne sont autorisés par la sécu à effectuer un Western Blot que si Elisa est positif.
Tests directs (peu utilisés) :
- par microscope : avec un microscope sur fond noir, il est possible de faire l'analyse soi-même, ce qui est une piste intéressante tant que les protocoles d'analyse n'auront pas évolué en France (usage du microscope, exemple de bactérie)
- PCR : on multiplie l'ADN des borrélies pour pouvoir les détecter plus facilement, là c'est pas possible à la maison
En faisant abstraction de son plaidoyer un peu lourd, le livre contient des infos pertinentes sur la borréliose.
Notamment les méthodes de détection existantes :
Tests indirects :
- test Elisa : Peu fiable, nombreux faux négatifs. Il est utilisé en premier par les labos d'analyse. Si il est négatif la sécu n'autorise pas le biologiste à poursuivre d'autres tests.
- test Western Blot : Qualité très variable selon le fabricant, certains Western Blot n'utilisent que la souche américaine pour tester la présence de borrélies. Les biologistes ne sont autorisés par la sécu à effectuer un Western Blot que si Elisa est positif.
Tests directs (peu utilisés) :
- par microscope : avec un microscope sur fond noir, il est possible de faire l'analyse soi-même, ce qui est une piste intéressante tant que les protocoles d'analyse n'auront pas évolué en France (usage du microscope, exemple de bactérie)
- PCR : on multiplie l'ADN des borrélies pour pouvoir les détecter plus facilement, là c'est pas possible à la maison
Willou- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
Tu crois? http://openpcr.org/Willou a écrit:- PCR : on multiplie l'ADN des borrélies pour pouvoir les détecter plus facilement, là c'est pas possible à la maison
(ce n'est qu'un exemple, il y a d'autres moyens. Le "biohacking" est de plus en plus courant, et la PCR est presque une brique de base pour cela...)
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Re: Maladie de lyme
Merci pour la correction
Il y a quelque temps, La Paillasse avait sorti un doc pour expliquer comment reconnaître de la viande de cheval à la maison en utilisant cette technique (quick and dirty DNA bar coding).
Pour détecter les borrélies ça reste une méthode beaucoup plus complexe qu'un simple microscope, mais tout est possible
Il y a quelque temps, La Paillasse avait sorti un doc pour expliquer comment reconnaître de la viande de cheval à la maison en utilisant cette technique (quick and dirty DNA bar coding).
Pour détecter les borrélies ça reste une méthode beaucoup plus complexe qu'un simple microscope, mais tout est possible
Willou- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
Ca finit par bouger :
Le Ministère de la santé annonce un plan d'action national pour septembre.
http://www.europe1.fr/sante/maladie-de-lyme-un-plan-daction-national-sera-annonce-en-septembre-2786056
Un groupe de patients prépare une action de groupe contre les laboratoires qui commercialisent les tests de détection trop peu efficace, et il y a un mois encore annonçait vouloir attaquer également l'Etat :
http://www.europe1.fr/societe/des-patients-atteints-de-la-maladie-lyme-vont-porter-plainte-contre-ltat-2756011
C'est peut-être cette action déterminée des malades qui a fini par faire bouger l'Etat ?
Gros ratage quand même sur le timing : le plan sera lancé en septembre alors que la grande majorité des cas annuels se déclare en juin et juillet...
Le Ministère de la santé annonce un plan d'action national pour septembre.
http://www.europe1.fr/sante/maladie-de-lyme-un-plan-daction-national-sera-annonce-en-septembre-2786056
Un groupe de patients prépare une action de groupe contre les laboratoires qui commercialisent les tests de détection trop peu efficace, et il y a un mois encore annonçait vouloir attaquer également l'Etat :
http://www.europe1.fr/societe/des-patients-atteints-de-la-maladie-lyme-vont-porter-plainte-contre-ltat-2756011
C'est peut-être cette action déterminée des malades qui a fini par faire bouger l'Etat ?
Gros ratage quand même sur le timing : le plan sera lancé en septembre alors que la grande majorité des cas annuels se déclare en juin et juillet...
Barnabé- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
pour info un ami (éleveur de cerfs aussi) qui est para suite à la maladie de lyme , s'est fait couvrir par l'assurance (perte de gain et frais .... à vie ! ) car l'assurance , et sans discuter !! , a estimé que c'était un accident professionnel , au même titre qu'un coup de sabot ou une morsure de cheval . Pour eux c'est une morsure de tique . Je trouve assez cool de la part de l'assureur .
________________________________________________________
Cela aussi passera
serilynpayne- Animateur
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Re: Maladie de lyme
tarsonis a écrit:Encore un mensonge; on sait très bien que l'érythème n'est pas systématique, et peut ne pas être remarqué par le patient (dans le dos, sur le cuir chevelu, etc...). C'est bien pour cela qu'il y a des tests complémentaires.
En France, la maladie n'est reconnue que si le patient est piqué par une tique et qu'à la suite de cette piqûre, apparaissent des rougeurs autour de la zone infectée. Pourtant, d'autres voies d'infection existent et que les rougeurs (érythème migrant) n'apparaissent que dans moins de 50% des cas.
En l’occurrence, le we dernier j'ai été appelé pour enlever les tiques sur mes petits neveux (moins de 3 ans) suite à une balade en forêt.
Des années de scoutisme ont fait de moi une spécialiste
Bref, j'ai bien tout retiré avec toutes les pattes.
Appel au médecin de famille pour prendre RDV.
Réponse : désinfecter et attendre. Si rougeur il les verra en RDV, si pas de rougeur ce n'est pas la peine.
Donc même s'il existe des tests sanguins complémentaires, l'érythème reste bien le signe attendu par certains médecins avant d'aller plus loin.
Griffon- Membre Premium
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Re: Maladie de lyme
Donc même s'il existe des tests sanguins complémentaires, l'érythème reste bien le signe attendu par certains médecins avant d'aller plus loin.
Ce qui a été mon cas même si le test sanguin était négatif...
________________________________________________________
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Re: Maladie de lyme
Salut,
L'ensemble de la démarche va reposer sur le contexte (région infestée ? durée de la piqûre ?); d'autant que l'EM a des records d'apparition à plus de 45 jours. Le diagnostic ultérieur se basera sur des scores. Le sens de ma pensée était que l'absence d'EM n'est pas incompatible avec un développement ultérieur de Lyme. Ce qui peut semer la confusion devant un tableau clinique peu spécifique des semaines plus tard, donc c'est à garder en tête.
Perso, je suis du côté de l'Est donc un coin assez sévèrement infestée. Du coup, les recommandations sont multiples et les enfants en bas âge piqués plusieurs fois comme ton neveu entrent dans une catégorie à part.
Me basant sur les bulletins de bio67 :
Et la note du CHRU de Besançon :
Griffon a écrit:
En l’occurrence, le we dernier j'ai été appelé pour enlever les tiques sur mes petits neveux (moins de 3 ans) suite à une balade en forêt.
Des années de scoutisme ont fait de moi une spécialiste
Bref, j'ai bien tout retiré avec toutes les pattes.
Appel au médecin de famille pour prendre RDV.
Réponse : désinfecter et attendre. Si rougeur il les verra en RDV, si pas de rougeur ce n'est pas la peine.
Donc même s'il existe des tests sanguins complémentaires, l'érythème reste bien le signe attendu par certains médecins avant d'aller plus loin.
L'ensemble de la démarche va reposer sur le contexte (région infestée ? durée de la piqûre ?); d'autant que l'EM a des records d'apparition à plus de 45 jours. Le diagnostic ultérieur se basera sur des scores. Le sens de ma pensée était que l'absence d'EM n'est pas incompatible avec un développement ultérieur de Lyme. Ce qui peut semer la confusion devant un tableau clinique peu spécifique des semaines plus tard, donc c'est à garder en tête.
Perso, je suis du côté de l'Est donc un coin assez sévèrement infestée. Du coup, les recommandations sont multiples et les enfants en bas âge piqués plusieurs fois comme ton neveu entrent dans une catégorie à part.
Me basant sur les bulletins de bio67 :
La gravité de ces manifestations et la fréquence d'infestation peuvent donc expliquer l'importance qu'à pris cette pathologie en Alsace et notamment le sérodiagnostic. En effet la bactérie est difficile à mettre en évidence directement (PCR sur biopsie etc...) et les signes cliniques associés sont parfois très peu spécifiques (arthrites). Il faut souligner toutefois que le stade primaire peut passer totalement inaperçu.
Le diagnostic repose avant tout sur des critères cliniques : historique et symptômes. En effet, après morsure de tique bien identifiée, l'apparition d'un ECM typique et/ou de la fièvre/céphalées entraîneront la prescription immédiate d'une antibiothérapie. A ce stade, la sérologie est négative ou permet de détecter éventuellement un contact ancien avec
une Borrelia. Elle n'est donc pas utile en principe. Environ un mois après, on peut détecter des IgM (ce qui n'est pas constant) et/ou des IgG par la suite, ce qui permet simplement de confirmer une maladie de Lyme. Ces anticorps seront systématiquement confirmés par un Western Blot (WB), technique moins sensible mais plus spécifique.
Au stade primaire, la sérologie est utile uniquement pour confirmer/infirmer une maladie de Lyme lorsque les signes sont peu évocateurs : lésion inflammatoire « non migrante » au point de morsure le plus souvent. Il faudra alors effectuer deux sérologies : immédiatement puis à au-moins 3 semaines d'intervalle mettant en évidence une apparition d'anticorps et/ou une séroconversion.
Et la note du CHRU de Besançon :
3. Antibioprophylaxie après piqûre de tique :
L’antibioprophylaxie ne doit pas être prescrite systématiquement mais peut être envisagée dans les cas suivants:
o durée d’attachement de la tique supérieur à 48-72 heures
o durée d'implantation de la tique inconnue mais tique gorgée de sang au moment du retrait
o à discuter chez la femme enceinte et l’enfant < 8 ans (surtout si multiples piqûres et attachement > 48 h)
o patients immunodéprimés
L'antibioprophylaxie doit alors être prescrite (maximum dans les 3 jours suivant le retrait de la tique) et peut faire appel aux schémas suivants :
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 8 ans : doxycycline per os : 200 mg en 1 prise unique
________________________________________________________
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tarsonis- Administrateur
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