[Scénario] Votre stratégie si électricité 6h/jour

splotch a écrit:Faire partie de la Protection Civile comme volontaire est peut-être un bon moyen de :
- contribuer à ralentir la chute [...]
- être mieux informé de la situation et des bons plans.

Pénurie d'électricité à Gaza après la suspension de financements de l'UE


La mise en quarantaine de la bande de Gaza se renforce. Après le boycottage politique et le blocus économique décidés à la suite du coup de force du Hamas, à la mi-juin, sa population fait désormais face à une pénurie en électricité. Depuis dimanche 19 août, un tiers de son 1,5 million d'habitants vit avec seulement quelques heures de courant par jour.

Cette crise est le produit du nouvel imbroglio qui oppose le Mouvement de la résistance islamique au Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, et auquel l'Union européenne (UE) se trouve directement mêlée. Citant des problèmes sécuritaires, ses représentants à Jérusalem avaient suspendu dimanche "pour vingt-quatre à quarante-huit heures" le financement de l'approvisionnement en fioul de l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, forçant cette usine, qui couvre 25 à 30 % des besoins locaux, à cesser sa production. Le reste de l'alimentation en courant est assuré par des compagnies israéliennes et égyptiennes.

Lundi 20 août, l'UE a brusquement haussé le ton. L'une de ses porte-parole à Jérusalem a accusé le Hamas de vouloir imposer une nouvelle taxe sur l'électricité. "Nous sommes prêts à reprendre le paiement des livraisons de fioul après avoir reçu l'assurance que ces taxes ne seront pas introduites", a-t-elle prévenu. Mis en place il y a un an pour atténuer les effets de l'embargo financier décrété dans la foulée de la victoire électorale du Hamas, le programme de financement de l'UE avait permis d'éviter un "black-out" total dans certaines régions de la bande de Gaza. Notamment après le bombardement de la centrale par l'aviation israélienne en juin 2006.

De son côté, le bureau du président Mahmoud Abbas accuse les islamistes d'empocher le revenu des factures d'électricité pour financer sa milice. Une allégation démentie par le Hamas, qui affirme aussi n'avoir aucune intention de taxer la consommation d'électricité et dit pouvoir le prouver. Ses porte-parole ont accusé le chef de l'Autorité palestinienne de pousser la communauté internationale à accentuer sa pression sur la bande de Gaza, afin d'obliger le Hamas à rendre le pouvoir, pris par les armes le 14 juin. Lundi 20 août au soir, la ville de Gaza était plongée dans le noir, à l'exception de quelques quartiers, dont celui, ironie de l'histoire, où habite Mahmoud Zahar, un haut dirigeant du Hamas.

splotch a écrit:Va voir ta mairie. Dans la mienne j'ai vu passer un truc l'an passé incitant des volontaires à participer à un réseau en relation ....
A la lecture du document, j'ai senti qu'il y avait autre chose moins politiquement correct. Comme si le Préfet s'attendait à des merdouilles type Katrina ou xxx mais qu'il ne pouvait pas le dire.
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A Haparanda, une petite ville suédoise frontalière de la Finlande, dans le Grand Nord, Ekfors Kraft, le propriétaire du réseau d'électricité de la commune menace de couper le courant si la municipalité continue à refuser la hausse de son tarif.
L'affaire met le gouvernement en difficulté, et souligne le flou qui règne encore parfois en Suède, où le marché de l'électricité est déréglementé depuis 1996. Le pays est partagé entre quelque 170 propriétaires de réseaux, lesquels sont localement en situation de monopole.
En délicatesse avec les autorités depuis plusieurs années, le patron de la compagnie locale Ekfors s'est vu contraint, selon lui, d'augmenter une première fois ses tarifs pour faire face à des coûts de justice. L'affaire s'est vraiment envenimée en novembre 2006, lorsque Ekfors a d'un coup augmenté ses prix de 33 % alors que la compagnie était en redressement judiciaire.
La commune d'Haparanda s'y est aussitôt opposée et a continué à payer selon l'ancien tarif, en déclarant que cette hausse brutale et massive était illégale. La compagnie d'électricité a répliqué en entamant une guerre d'usure et a coupé l'éclairage public à Haparanda et à Övertorneå, la commune voisine. Dans ces contrées polaires où l'automne et l'hiver sont avares de lumière la plus grande partie de la journée, les conseils municipaux ont réagi en équipant les écoliers de gilets fluorescents ou de lampes torches afin d'assurer leur sécurité dans les rues.
Le ton est encore monté d'un cran il y a quelques semaines lorsque Mikael Styrman, le PDG d'Ekfors, a menacé de couper l'électricité, le 1er octobre, dans le nord d'Haparanda si la commune ne payait pas. L'état d'urgence a aussitôt été décrété pour parer à une coupure en sécurisant l'alimentation en eau et en chauffage dans la vingtaine de bâtiments et d'immeubles municipaux menacés, notamment une école, des maisons de retraite et des stations de pompage, grâce à des générateurs fonctionnant au fuel.
La ministre de l'économie est allée rencontrer elle-même Mikael Styrman, et ce dernier a décidé de lui laisser une chance de trouver une solution. Tout en laissant planer sa menace.
Du côté des autorités règne une certaine cacophonie. L'Agence de l'énergie a voulu exproprier Ekfors. En vain. De son côté, l'Agence suédoise de la concurrence a constaté qu'elle n'avait aucune loi lui permettant de s'opposer à la menace d'Ekfors. Plusieurs procès sont en cours. Ekfors perd mais résiste et gagne du temps en faisant appel. L'opposition social-démocrate réclame aujourd'hui une loi pour empêcher ce type de situation. Et les habitants d'Haparanda guettent leurs lampadaires.

Elle vivait sans électricité depuis 34 ans


Adieu bougies et lampes à pétrole

Marie Simon, le mercredi 10 octobre 2007 à 03:00

Michelle Meyer, 75 ans, redécouvre un « petit luxe » dont elle s’était passé pendant 34 ans. Hier, sa maison du nord de l’Isère a bénéficié de… l’électricité !
La vie à l’ancienne de Michelle Meyer, 75 ans, a pris fin hier lorsque pour la première fois depuis trente-quatre ans, elle a appuyé sur l’interrupteur. Cette septuagénaire avait fui la capitale pour s’installer dans une ferme de Saint-Marcel-Bel-Accueil, dans le nord de l’Isère, à la recherche d’une vie simple et spirituelle, à l’écart du village au bout d’une route goudronnée. Faute de moyens, elle n’avait jamais pu amener l’électricité jusqu’à son domicile.

Ecolo d’avant l’heure

« Avec l’âge, je n’en pouvais plus », avoue cette « écologiste » d’avant l’heure. Jusqu’à présent, sa vie était rythmée par le soleil. « Tous les matins, j’allumais ma lampe à pétrole en me levant, puis ma cheminée et je l’éteignais quand il y avait un peu de lumière du jour, parce que bon, ça ne sent pas très bon le pétrole », raconte Michelle Meyer. « Le soir, je rallumais quelques bougies pour coudre ou lire. » Aujourd’hui, il lui suffit d’actionner un interrupteur et une chaude lumière envahit sa cuisine. Ce « petit luxe », comme elle qualifie la lumière électrique, lui est permis grâce à une aide du comité départemental d’habitat rural. Mais écolo elle est restée ! La connexion au réseau EDF étant trop onéreuse compte tenu de l’éloignement de sa ferme, les spécialistes ont préféré une installation solaire ! Plus économique et en harmonie avec la philosophie de Michelle Meyer. Désormais une seule journée de soleil lui offre cinq jours de lumière garantis.


Edition France Soir du mercredi 10 octobre 2007 n°19614 page 12

Coupure électrique: Le Cameroun dans le noir [2 octobre]

Plusieurs grandes villes du pays ont passé une bonne partie de la nuit dans l’obscurité totale

A Douala, la coupure est intervenue vers 20h45. Tous les quartiers de la capitale économique n’étaient pas alimentés par l’électricité distribuée par Aes-Sonel. A Yaoundé, la situation n’était pas plus reluisante. Au quartier Olembé, après le palais de l’Unité, l’interruption d’électricité est intervenue vers 20h25. Les quartiers Mendong, Mini-Ferme et autres, étaient également plongés dans le noir total. Même le centre administratif de la capitale camerounaise était sans électricité, précise un autre informateur joint au téléphone.
La situation dans les deux principales villes du Cameroun est également la même dans d’autres cités. A Ebolowa, chef-lieu de la province du Sud, l’interruption a eu lieu à 19 heures. Jusqu’à 22 heures, l’électricité n’était pas encore rétablie dans cette ville. Bamenda, la capitale provinciale du Nord-Ouest, était également sans électricité depuis 20 heures. A Bafoussam, l’interruption est survenue approximativement à la même heure. Dans ces deux villes également, jusque tard dans la nuit, l’électricité n’était toujours pas rétablie. A Batouri, dans l’Est du pays, la coupure a eu lieu un peu plus tôt vers 18 heures.
Selon un communiqué de presse de Aes-Sonel, la panne d’électricité a été causée par quelques problèmes techniques au niveau du barrage de Song-Loulou. Cela expliquerait l’interruption quasi-générale observée dans la nuit d’hier. L’exception, qui confirme la règle, est venue de la partie septentrionale du Cameroun. Un des habitants de Ngaoundéré, chef-lieu de la province de l’Adamaoua, indique que depuis une semaine, la ville est perturbée par des coupures intempestives. “ Mais, aujourd’hui [hier soir, Ndlr], nous n’avons connu aucune coupure ”, confirme-t-il. A Abong-Bang, dans l’Est du pays, (théâtre des évènements sanglants à cause du manque d’électricité), il y avait du courant électrique.
Le courant a été rétabli à 22h20 dans certains quartiers de la ville de Douala. En l’occurrence dans certaines zones stratégiques comme Akwa (centre commercial) et Bonanjo (centre administratif). Dans les localités comme Bépanda, Cité Sic-Bassa ou Kotto-Bonamoussadi, les habitants ont dû trouver le sommeil avant le rétablissement de la lumière.

7100 foyers sans électricité



La wilaya de Saïda compte 7100 habitations qui ne sont pas raccordées à cette énergie si vitale pour la population qu’est l’électricité. Les pouvoirs publics de la wilaya de Saïda, à leur tête le directeur des mines et de l’industrie, dont la permutation avec celui de la wilaya de Tissemsilt bute sur une affaire d’enquête des renseignements généraux de la Sûreté de la wilaya de Saïda, étant donné l’annonce de son départ, ont réservé une enveloppe financière de 1 milliard de dinars pour doter les malheureux habitants de la wilaya de Saïda de ce produit indispensable et atteindre ainsi un taux d’électrification de 98%, sachant que l’actuel taux est des plus insignifiants en Algérie. Cela dit, la wilaya de Saïda a aussi réservé un montant de 37 millions de dinars pour parer à ses insuffisances criantes en matière d’électricité à l’aide de l’énergie solaire grâce aux panneaux solaires qui seront mis en place sur les toits des maisons situées surtout en milieu rural. A noter que le secteur de l’énergie n’a connu durant la période 1999-2006 qu’une progression médiocre de son taux d’électrification puisqu’il est passé de 76% à 87%. «Le coût de raccordement d’un foyer est évalué à 180 000 DA ainsi que la moyenne de trois maisons raccordées au lieu des 7 habitations sur le plan national n’explique en rien les difficultés de la disponibilité de l’énergie électrique dans la wilaya de Saïda sinon l’incompétence des responsables et leur laisser-aller», confie un habitant d’une commune steppique qui vit dans le noir.
K. B.

KrAvEuNn a écrit:Michelle Meyer, 75 ans, redécouvre un « petit luxe » dont elle s’était passé pendant 34 ans. Hier, sa maison du nord de l’Isère a bénéficié de… l’électricité !