Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
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Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
Je suis en train de rédiger un document sur les conséquences d'un accident grave, donc voici l'intro. n'hésitez pas à me faire vos retours.. Et à ceux qui sont passés par là, votre avis est forcément le bienvenue.
Mais je me tiens debout désormais, fier de ce que j'ai vécu, fier de moi, mes cicatrices sont mes tatouages de combattant, marques de douleurs et de rage.
Ce retour est personnel, donc tout à fait subjectif, et il se pourrait que vous ne vous reconnaissiez pas, et ce pour plusieurs raisons: Tout le monde ne réagit pas de la même manière face à un accident corporel, en fonction du moral, de l'état psychologique, de la condition physique, les circonstances, le ressenti de la douleur qui varie en fonction de la résistance de chacun, tous ces éléments diffèrent en fonction de chacun, et la composition est infinie.
Ce document sera uniquement sur mon retour, et je le répéterai tout au long de l'écrit.
J'ai pratiqué beaucoup de sports, divers et variés, entre l'aïkido, le karaté, le tennis, la voile, le volley-ball, ainsi que du iaïdo dans lequel j'avais une bon niveau (1er Dan et je devais passer mon diplôme national pour passer enseignant), ce qui m'a permis d'avoir une bonne condition physique, même si au moment de l'accident, j'étais en surpoids, j'avais une bonne base pour la suite..
Ceci n'est en aucun cas un guide de survie, ou un manuel de survie, c'est uniquement, un texte de retour de vécu, à ne pas prendre comme référence.
Peut-être pourrait-il justement vous rassurer (et j'en serai ravi) dans le sens où vous n'êtes pas la seule personne à avoir vécu un drame.
Je vous invite, à nous raconter votre passif, votre histoire... A mon sens, il existe encore trop peu de textes de survivants, qui pourraient permettre aux futures générations de mieux appréhender ces siuations dramatiques, qui n'arrivent pas qu'aux autres malgré les "on dit".
Je ne le souhaite à personne, même à mon pire ennemi...
Ces moments les plus graves, on n'oublie pas, on les enfouit au plus profond de sa tête, pour se protéger. Je vais essayer, de faire ressurgir les miens, pour vous aider à comprendre, pour les personnes n'ayant pas eu ce genre d'expériences. Pour celles et ceux qui sont passés par là, je pense que vous me comprendrez..
Pourquoi ce document ?
Aujourd'hui, je m' intéresse à tout ce qui est EDC via mon blog, tous les outils qui vous améliorent votre quotidien, ainsi que toutes les préparations à tout événement qui vous ferait basculer vers du survivalisme..et ce n'est pas sans raison.
On parle beaucoup de prévention physique avec les accidents et autres trucs qui pourraient nous arriver en pleine gueule.. Mais depuis quelques temps, j'avais envie d'écrire un truc sur mon expérience: comment aborder le côté psychologique lors de longues hospitalisations, survivre au calvaire de la douleur, et confrontation avec l'impression d'être unique et seul..et quelques fois, l'envie secrète d'en finir pour en rester là.
Pour des raisons juridiques, aucun noms , ni de lieux ne seront dévoilées dans ce document.
Mais je me tiens debout désormais, fier de ce que j'ai vécu, fier de moi, mes cicatrices sont mes tatouages de combattant, marques de douleurs et de rage.
Cette rage de vaincre qui m'a tenue éveillé, et qui m'a fait avancer, envers et contre tout !
Diminué, mais pas abattu.
Re: Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
par LuD Aujourd'hui à 13:56
Extrait:
Ce commencement, car il en faut bien un, restera à jamais dans ma mémoire:
Ça s’est passé un 25 décembre 2008 (oui, noël a eu une signification amère pendant quelques années), une journée banale en apparence. Nous étions en vacances, à la montagne, et profitant de peu de personnes sur les pistes, un peu de ski en ce lendemain de fête serait plaisant, surtout avec le soleil qui était au rendez-vous.
Mais cette matinée, ne s'est pas déroulée comme prévu, j'ai perdu le contrôle de mes skis, et j'ai heurté, à moyenne vitesse, un poteau métallique de 2cm de diamètre – à vif -, enfiché dans une dalle en béton, qui n'a pas bougé et non protégé, le choc a été violent, ce bruit, restera dans ma mémoire. Il résonne en echo encore quand j'y repense.
J'ai déchaussé skis et bâtons (sans m'en souvenir), pour me retrouver sur le dos, toujours conscient, après une culbute. C'est là, où j'ai ressenti la plus forte douleur jamais ressenti jusqu'alors, une douleur chaude et profonde, qui vous paralyse et qui vous prend aux tripes à vous en faire dégobiller le repas de la veille.
Je ne saurai mesurer le temps qui passait, car la douleur, déchirante, a une sympathique tendance à distordre le temps, les minutes qui passent semblent être des heures. Le cœur s'accélère, on transpire, on se tord de douleurs, les muscles se crispent, le visage tordu.. moments interminables.
Les secours arrivent, mais ne peuvent me remonter, car je suis tombé en contrebas, sur le seul petit talus de neige, entouré de caillasses, si j'étais tombé à côté, je ne sais dans quel état je serai (j'ai tout de même une petite idée là dessus), mais mon état actuel, est bien suffisant.. donc, c'est en rampant que je suis remonté sur la piste, entre la douleur, la jambe vrillée, moment de torture.. ce n'était qu'un avant-goût de ce qui m'attendait.
Là, faut prendre sur soi, se dire qu'il faut sortir de là, absolument, c'est une question de survie, se remettre sur la piste, c'est remonter à la surface après une grande apnée quand on a un trop manque d'air, remonter, c'est respirer. Il faut y aller... un bon coup de pied au cul psychologique et dépasser cette foutue douleur paralysante...
Extrait:
Ce commencement, car il en faut bien un, restera à jamais dans ma mémoire:
Ça s’est passé un 25 décembre 2008 (oui, noël a eu une signification amère pendant quelques années), une journée banale en apparence. Nous étions en vacances, à la montagne, et profitant de peu de personnes sur les pistes, un peu de ski en ce lendemain de fête serait plaisant, surtout avec le soleil qui était au rendez-vous.
Mais cette matinée, ne s'est pas déroulée comme prévu, j'ai perdu le contrôle de mes skis, et j'ai heurté, à moyenne vitesse, un poteau métallique de 2cm de diamètre – à vif -, enfiché dans une dalle en béton, qui n'a pas bougé et non protégé, le choc a été violent, ce bruit, restera dans ma mémoire. Il résonne en echo encore quand j'y repense.
J'ai déchaussé skis et bâtons (sans m'en souvenir), pour me retrouver sur le dos, toujours conscient, après une culbute. C'est là, où j'ai ressenti la plus forte douleur jamais ressenti jusqu'alors, une douleur chaude et profonde, qui vous paralyse et qui vous prend aux tripes à vous en faire dégobiller le repas de la veille.
Je ne saurai mesurer le temps qui passait, car la douleur, déchirante, a une sympathique tendance à distordre le temps, les minutes qui passent semblent être des heures. Le cœur s'accélère, on transpire, on se tord de douleurs, les muscles se crispent, le visage tordu.. moments interminables.
Les secours arrivent, mais ne peuvent me remonter, car je suis tombé en contrebas, sur le seul petit talus de neige, entouré de caillasses, si j'étais tombé à côté, je ne sais dans quel état je serai (j'ai tout de même une petite idée là dessus), mais mon état actuel, est bien suffisant.. donc, c'est en rampant que je suis remonté sur la piste, entre la douleur, la jambe vrillée, moment de torture.. ce n'était qu'un avant-goût de ce qui m'attendait.
Là, faut prendre sur soi, se dire qu'il faut sortir de là, absolument, c'est une question de survie, se remettre sur la piste, c'est remonter à la surface après une grande apnée quand on a un trop manque d'air, remonter, c'est respirer. Il faut y aller... un bon coup de pied au cul psychologique et dépasser cette foutue douleur paralysante...
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
J'ai fini mon 1er sur mes mémoires (non complet, car je vais détailler les événements avec ces comptes rendus) mais cette version est tout de même lisible (ne contient que 33 pages).
Si vous désirez en avoir une copie, donnez moi vos adresses mail à ld*vc.bbn*@*gm*ail.com (enlever les *) pour que je vous l'envoie.
Je limiterai le nombre de relecteurs à deux en plus des personnes plus proches.
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Je limiterai le nombre de relecteurs à deux en plus des personnes plus proches.
Re: Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
Je suis impatient de lire ton oeuvre, je t'envoi un mail de suite (graff..........@gmail.com pour que tu le reconnaisse)
graffx- Membre Premium
- Nombre de messages : 290
Age : 43
Date d'inscription : 15/11/2014
Re: Retour sur longue hospitalisation, accident grave.
J'ai déjà quelques retours, et je voulais vous en remercier ouvertement.
J'ai pu effectuer les corrections adéquat.
Je suis en train de continuer (la conclusion pour le moment), puis ce sera au tour des détails des événements, et autres trucs qui me reviennent.
Merci encore.
J'ai pu effectuer les corrections adéquat.
Je suis en train de continuer (la conclusion pour le moment), puis ce sera au tour des détails des événements, et autres trucs qui me reviennent.
Merci encore.
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