[Roman, SF] Globalia
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[Roman, SF] Globalia
Globalia est un roman de science-fiction de Jean-Christophe Ruffin.
Il explore les travers de notre monde de démocratie, de prospérité et de loisirs lorsqu'il est poussé à son paroxysme et institué en système mondial.
On y a retrouve un peu de 1984, du Meilleur des mondes, de Fahrenheit 451, de Ravage...
Une très bonne lecture pour réfléchir à notre système actuel et à ses travers.
Qui l'a lu ?
PS : pour un roman datant de 2004, on peut le chercher d'occasion ou à la bibliothèque...
Il explore les travers de notre monde de démocratie, de prospérité et de loisirs lorsqu'il est poussé à son paroxysme et institué en système mondial.
On y a retrouve un peu de 1984, du Meilleur des mondes, de Fahrenheit 451, de Ravage...
Une très bonne lecture pour réfléchir à notre système actuel et à ses travers.
Qui l'a lu ?
PS : pour un roman datant de 2004, on peut le chercher d'occasion ou à la bibliothèque...
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: [Roman, SF] Globalia
Je l'ai lu à sa sortie. Je me souviens que j'en avais trouvé la lecture agréable, mais guère plus (alors que, par exemple et puisque tu les évoques, je me souviens encore assez bien de 1984, du Meilleur des mondes et de Fahrenheit 451, lus il y a pourtant bien plus longtemps -- mais guère de Ravage).
Cyrus_Smith- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 2252
Localisation : Île mystérieuse
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: [Roman, SF] Globalia
En fait, j'ai trouvé la description de la société future très intéressante, avec beaucoup de trouvailles qui font réfléchir. Les appelations "politiquement correctes" sont très bien trouvées et très drôles.
Dans 1984, ce qui est troublant, c'est que Orwell postule que c'est un état socialiste et hyper-interventionniste qui produit cette oppression et cette surveillance. On est frappé par le fait qu'il a vu juste sur beaucoup de points, alors même que le système politique actuel est très différent ; preuve qu'un système démocratique, prétendûment libéral, peut produire des effets similaires. Ruffin montre comment une société (pseudo-)démocratique, (pseudo-)écologique et (pseudo-)libérale produit à peu près les mêmes aberrations. De ce point de vue, il est beaucoup plus "moderne", beaucoup plus dans l'air du temps.
L'un des défauts de ce livre... c'est qu'il arrive après tous les autres. On ne peut s'empêcher de penser aux illustres prédécesseurs.
Après, autant tous ces aspects "anticipation" sont intéressants et amusants, autant l'histoire elle-même est assez ordinaire. Les personnages principaux (Baïkal et Kate) ne sont pas très attachants, on ne s'identifie pas vraiment. L'alternance entre des passages mettant en scène les différents protagonistes est efficace pour décrire les différentes facettes de ce monde ; mais cet éclatement entre les différentes facettes contribue à ce qu'on ait un peu de mal à se passionner pour les personnages principaux.
Dans 1984, ce qui est troublant, c'est que Orwell postule que c'est un état socialiste et hyper-interventionniste qui produit cette oppression et cette surveillance. On est frappé par le fait qu'il a vu juste sur beaucoup de points, alors même que le système politique actuel est très différent ; preuve qu'un système démocratique, prétendûment libéral, peut produire des effets similaires. Ruffin montre comment une société (pseudo-)démocratique, (pseudo-)écologique et (pseudo-)libérale produit à peu près les mêmes aberrations. De ce point de vue, il est beaucoup plus "moderne", beaucoup plus dans l'air du temps.
L'un des défauts de ce livre... c'est qu'il arrive après tous les autres. On ne peut s'empêcher de penser aux illustres prédécesseurs.
Après, autant tous ces aspects "anticipation" sont intéressants et amusants, autant l'histoire elle-même est assez ordinaire. Les personnages principaux (Baïkal et Kate) ne sont pas très attachants, on ne s'identifie pas vraiment. L'alternance entre des passages mettant en scène les différents protagonistes est efficace pour décrire les différentes facettes de ce monde ; mais cet éclatement entre les différentes facettes contribue à ce qu'on ait un peu de mal à se passionner pour les personnages principaux.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
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Date d'inscription : 28/04/2008
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