Allons nous manquer d'électricité cet hiver?

Dans le contexte d’incertitudes inédit lié à la crise énergétique actuelle, RTE présente son étude prévisionnelle pour l’hiver 2022-2023. Cette année, la période de vigilance commence exceptionnellement dès l’automne et s’étend désormais sur plusieurs mois. Dans la très grande majorité des situations, RTE n’envisage que quelques signaux EcoWatt rouge sur les six mois de l’hiver. Lorsque le système électrique est très tendu, le risque de coupure ne peut pas être totalement exclu mais il pourrait être évité en baissant la consommation nationale de 1 à 5 % dans la majorité des cas, et jusqu’à 15 % dans les situations météorologiques les plus extrêmes. RTE élargit son dispositif EcoWatt (www.monecowatt.fr) qui permettra d’alerter les Français, les entreprises et les collectivités en amont pour qu’ils puissent s’organiser et adopter les gestes efficaces permettant de diminuer leur consommation.

Plus de 400 morts dans les 96 premières heures en cas de coupure d'électricité sur 17 communes, dans le scénario imaginé.

badurno a écrit:Y en a qui ont déjà chiffré la réponse à la question.

Cela peut échouer (s’arrêter) en cas de panne d'électricité
En cas de panne d'électricité, non seulement l'électricité tombe en panne, mais aussi toute l'infrastructure connectée au réseau - à moins qu'elle ne soit équipée de groupes électrogènes de secours, comme les hôpitaux. Des pannes peuvent être attendues dans les domaines suivants en cas de panne : 

• Communication :  Les connexions téléphoniques, cellulaires et Internet nécessitent de l'électricité pour fonctionner. Les courtes pannes de courant sont comblées par des batteries dans les mâts radio, mais cela ne fonctionne plus en cas de pannes plus longues.
  
  
• Circulation :  dans les villes, la panne des feux de circulation, des routes et des transports en commun peut entraîner le chaos de la circulation. Les trains ne peuvent plus circuler, les tunnels routiers peuvent être fermés par les autorités pour des raisons de sécurité. Les stations-service seraient également touchées par les pannes.
  
  
• Logistique : Les marchandises ne peuvent plus être commandées et distribuées en cas de panne. Il n'y a plus de communication entre les fournisseurs et les clients.  
  
  
• Nourriture et commerce :  Une défaillance de la logistique peut entraîner une pénurie de nourriture et de biens. Les entrepôts frigorifiques ne peuvent plus fonctionner. 
  
  
• Soins médicaux :  Un manque de logistique peut également rendre difficile l'approvisionnement en médicaments. Il peut y avoir des problèmes avec les médicaments qui doivent être réfrigérés. En particulier, les patients sous médication à long terme peuvent être affectés. Les hôpitaux disposent généralement d'une alimentation électrique de secours.
  
  
• Finance :  Les transactions de paiement ne fonctionnent pas sans électricité. Les paiements par carte ne sont pas possibles sans Internet. Il ne peut être payé qu'en espèces, mais les guichets automatiques tomberaient également en panne.
  
  
• Eau et eaux usées :  Si l'eau n'est pas amenée dans le ménage par gravité mais par des pompes, une alimentation électrique de secours est nécessaire pour ces appareils. Il en va de même pour les installations d'évacuation des eaux usées telles que les systèmes de levage. 
  
  
• Chauffage :  De nombreux appareils de chauffage nécessitent de l'électricité et sont tout aussi touchés par une panne de courant que le reste de la maison. 
  
  
• Divers :  Ascenseurs, ascenseurs, ascenseurs, etc
  

Branle-bas-de-combat à l'office HLM du Rhône ! Face à la hausse du coût de l’énergie, l’organisme, qui gère quelque 26.000 logements dans tout le département, se lance dans une chasse au gaspillage. Le bailleur a vu sa facture bondir de 150% au cours des derniers mois et vient d'établir un plan de sobriété pour limiter la hausse des charges qui guette ses locataires. 

Premier poste d’économie, l’ascenseur, dont chaque trajet coûte en moyenne 10 centimes d’euros. L'Opac du Rhône invite les locataires à opter pour les escaliers plutôt que l’ascenseur, réservé au strict nécessaire. À Brignais, la mesure laisse dubitatifs les habitants interrogés par TF1

Dans les parties communes, le coût de l'électricité est passé de 7 à 18 euros par logement et par mois. En conséquence, le bailleur a décidé d'y limiter l’éclairage. Une décision plutôt bien acceptée cette fois par les locataires. "Je pense effectivement qu’à minuit, la nuit, on n’a pas besoin forcément que le parking soit éclairé (…) Si ça pouvait même se faire nationalement, ce serait pas mal", soutient, au micro de TF1, un habitant. Par ailleurs, une ampoule sur deux sera supprimée et les minuteries passeront de trois à une minute, précise l'organisme.

alors qu’une récession se profile, la Banque centrale européenne (BCE)tient à ce que les établissements de crédit vérifient leurs prévisions en matière de fonds propres avant un hiver sans doute difficile ».

« Nous incitons les banques à mettre vraiment l’accent sur la concentration d’expositions aux secteurs qui sont particulièrement dépendants de l’énergie et vulnérables aux chocs énergétiques ».

De plus en plus d’entreprises, grandes et petites, annoncent restreindre leur production, parfois même l’interrompre, comme autant de voyants qui s’allument pour alerter sur la gravité de la situation.

Nous nous préparons depuis 2008 et étions préparés pour ce qui allait arriver, mais comme pour la plupart de ces événements, nous avons découvert des faiblesses dans nos préparatifs.
Il s’agit d’une analyse de l’état de nos préparatifs et de ceux de notre famille et de nos amis.

Da a écrit:On en revient au lit à baldaquin....

un ptit breton a écrit:Attention faut le fabriquer soi même, j'ai vu une bonne dizaine de lit clos d'origine, aucun ne dépassait les 1,70 de long et encore pour les plus grands.
A croire que mes ancêtres étaient des nains ? ou ils dormaient en ikea ?

Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a estimé, vendredi 18 novembre, qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier 2023. Le redémarrage, plus lent que prévu, de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt est notamment en cause.

Néanmoins, le risque de recours au dispositif Ecowatt (et en particulier au signal d'alerte rouge) "dépendra largement des conditions climatiques et de la possible survenue d'une vague de froid même modérée", selon l'actualisation mensuelle des "perspectives pour le système électrique publiée" par RTE. En clair, le risque que RTE appelle les Français à réduire leur consommation électrique en janvier, sous peine de coupures de courant, a augmenté.