Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
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Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Le physicien Gabriel Chardin explique pourquoi aucune civilisation extraterrestre ne nous a encore rendu visite, alors que notre galaxie compte plusieurs centaines de milliards de planètes. Une question très sérieuse connue sous le nom de paradoxe de Fermi.
Au début des années 1950, le physicien et Prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que très probablement, comme nous le savons assez précisément aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par de (nombreuses) civilisations d’extraterrestres ?
En effet, faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie (quelques dizaines de milliers d’années-lumière) laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la Voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre Univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Une simple question de délai ?
Un point semble toutefois avoir peu été discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable (disons à l’intérieur d’un rayon de 10 milliards d’années-lumière, soit environ 100 milliards de milliards de kilomètres).
Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2 % par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Pour l’Univers observable tout entier, curieusement, l’estimation est plus précise : entre 5 000 et 6 000 ans, à très peu de chose près…
Ce temps est ridiculement faible et lui aussi apparemment paradoxal : pour épuiser les ressources dans un rayon de 10 milliards d’années-lumière, il faudrait, a priori, plusieurs milliards d’années, sauf à avoir simultanément à l’œuvre un très grand nombre de civilisations expansionnistes, ou à aller plus vite que la vitesse de la lumière, ce qui semble impossible. Autrement dit, une croissance de 2 % par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
.../...
Je défends donc l’idée qu’il est essentiel, durant les quelques dizaines d’années où nous pouvons espérer poursuivre la phase de développement technologique que nous connaissons actuellement, que l’ensemble des pays, et en premier lieu les pays développés qui ont la chance de pouvoir disposer déjà de structures de recherche éprouvées, mettent en toute première priorité le développement des activités de recherche et développement qui seules pourront nous permettre de faire face aux défis à venir.
https://lejournal.cnrs.fr/billets/le-paradoxe-de-fermi-et-les-extraterrestres-invisibles?utm_content=bufferb61f6&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
.../...
Pour l’instant, on voit que la croissance de nos économies est corrélée à la consommation de ressources et d’énergie. Vous pensez qu’une croissance qui augmente en consommant moins de ressources est possible ?
Alexandre Delaigue : Si, jusqu’à présent, la croissance économique a été intensive en consommation de ressources et d’énergie, c’est essentiellement parce qu’elles ne coûtaient pas cher. Lorsqu’on a maîtrisé la pêche à la baleine, on a eu un système d’éclairage très intensif en huile de baleine, jusqu’au jour où cela a commencé à devenir difficile et coûteux de capturer des baleines pour nos lampes et que cela a incité à la recherche d’autres moyens pour fournir de l’éclairage.
Ce moyen a été l’ampoule à incandescence. L’économiste William Nordhaus a comparé les techniques d’éclairage depuis le feu de bois de l’homme préhistorique jusqu’aux ampoules halogènes et fluorescentes et a étudié la quantité d’éclairage produite par unité d’énergie consommée. Il a montré qu’il y avait eu une diminution exponentielle du coût énergétique de la production de lumière.
De la même façon qu’il y a une croissance exponentielle, il y a en même temps des améliorations technologiques qui permettent une diminution exponentielle des coûts.
Bien sûr, il y a des limites à ce processus, mais on ne sait pas exactement comment et quand elles seront atteintes. Ce qu’on peut constater, c’est que quand les sociétés humaines s’approchent de leurs limites, il y a toute une série de mécanismes sociaux qui se mettent en place, à commencer par le mécanisme des prix. Par exemple, lorsqu’il est plus difficile de trouver du pétrole, le pétrole coûte plus cher, ce qui incite à aller vers d’autres techniques ou à fournir de l’énergie de manière différente.
Ça nous met face aux vraies questions. D’abord, à quelle distance est-on de nos limites ? Et puis est-ce que quand on touchera une limite, on ne risque pas de se retrouver dans la position des bactéries dans la boîte de Pétri ou des habitants de l’île de Pâques, ou est-ce qu’on aura des mécanismes sociaux qui permettent de faire en sorte que ces limites ne conduisent pas à des drames comme la disparition de milliards de personnes ?
Gabriel Chardin : Je reviens sur la question de l’éclairage. En fait, le prix Nobel de physique 2014 montre que la croissance exponentielle de l’efficacité énergétique de l’éclairage touche à sa fin. Ce prix Nobel récompense la découverte des LEDs bleues dont l’efficacité est proche de 1. Auparavant, on a pu faire des choses plus aberrantes, encore comme tuer des baleines pour récupérer leur graisse et allumer des bougies.
Mais là, le progrès technologique a une fin parce que, sauf à vouloir autre chose que l’éclairage, l’émission de photons a un coût et ces LEDs représentent à peu près l’étape ultime. Pour des raisons fondamentales, on ne peut quasiment pas faire mieux, ou alors vraiment à la marge. L’exemple que vous prenez montre qu’on tombe sur une fin de croissance sur un certain nombre de processus.
A-t-on justement un moyen de mesurer le délai qui nous sépare du dépassement de ces limites ?
Gabriel Chardin : Ce qui m’inquiète, c’est que la réflexion stratégique n’existe pas sur ces limites. Soit on ne les voit pas, soit on a un discours relativement rassurant. Le discours du Club de Rome et celui des gens qui disent « Attention, on va droit dans le mur ! » est jusqu’ici relativisé, alors que l’avidité qui existe dans nos sociétés et l’absence de contraintes, notamment au niveau démographique, font que sur un certain nombre de choses assez fondamentales qu’on surveille trop peu, on est dans une situation inquiétante.
.../...
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150228.RUE8019/croissance-a-quelle-distance-sommes-nous-de-nos-limites.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com/
Au début des années 1950, le physicien et Prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que très probablement, comme nous le savons assez précisément aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par de (nombreuses) civilisations d’extraterrestres ?
En effet, faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie (quelques dizaines de milliers d’années-lumière) laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la Voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre Univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Une simple question de délai ?
Un point semble toutefois avoir peu été discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable (disons à l’intérieur d’un rayon de 10 milliards d’années-lumière, soit environ 100 milliards de milliards de kilomètres).
Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2 % par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Pour l’Univers observable tout entier, curieusement, l’estimation est plus précise : entre 5 000 et 6 000 ans, à très peu de chose près…
Ce temps est ridiculement faible et lui aussi apparemment paradoxal : pour épuiser les ressources dans un rayon de 10 milliards d’années-lumière, il faudrait, a priori, plusieurs milliards d’années, sauf à avoir simultanément à l’œuvre un très grand nombre de civilisations expansionnistes, ou à aller plus vite que la vitesse de la lumière, ce qui semble impossible. Autrement dit, une croissance de 2 % par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
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Je défends donc l’idée qu’il est essentiel, durant les quelques dizaines d’années où nous pouvons espérer poursuivre la phase de développement technologique que nous connaissons actuellement, que l’ensemble des pays, et en premier lieu les pays développés qui ont la chance de pouvoir disposer déjà de structures de recherche éprouvées, mettent en toute première priorité le développement des activités de recherche et développement qui seules pourront nous permettre de faire face aux défis à venir.
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Pour l’instant, on voit que la croissance de nos économies est corrélée à la consommation de ressources et d’énergie. Vous pensez qu’une croissance qui augmente en consommant moins de ressources est possible ?
Alexandre Delaigue : Si, jusqu’à présent, la croissance économique a été intensive en consommation de ressources et d’énergie, c’est essentiellement parce qu’elles ne coûtaient pas cher. Lorsqu’on a maîtrisé la pêche à la baleine, on a eu un système d’éclairage très intensif en huile de baleine, jusqu’au jour où cela a commencé à devenir difficile et coûteux de capturer des baleines pour nos lampes et que cela a incité à la recherche d’autres moyens pour fournir de l’éclairage.
Ce moyen a été l’ampoule à incandescence. L’économiste William Nordhaus a comparé les techniques d’éclairage depuis le feu de bois de l’homme préhistorique jusqu’aux ampoules halogènes et fluorescentes et a étudié la quantité d’éclairage produite par unité d’énergie consommée. Il a montré qu’il y avait eu une diminution exponentielle du coût énergétique de la production de lumière.
De la même façon qu’il y a une croissance exponentielle, il y a en même temps des améliorations technologiques qui permettent une diminution exponentielle des coûts.
Bien sûr, il y a des limites à ce processus, mais on ne sait pas exactement comment et quand elles seront atteintes. Ce qu’on peut constater, c’est que quand les sociétés humaines s’approchent de leurs limites, il y a toute une série de mécanismes sociaux qui se mettent en place, à commencer par le mécanisme des prix. Par exemple, lorsqu’il est plus difficile de trouver du pétrole, le pétrole coûte plus cher, ce qui incite à aller vers d’autres techniques ou à fournir de l’énergie de manière différente.
Ça nous met face aux vraies questions. D’abord, à quelle distance est-on de nos limites ? Et puis est-ce que quand on touchera une limite, on ne risque pas de se retrouver dans la position des bactéries dans la boîte de Pétri ou des habitants de l’île de Pâques, ou est-ce qu’on aura des mécanismes sociaux qui permettent de faire en sorte que ces limites ne conduisent pas à des drames comme la disparition de milliards de personnes ?
Gabriel Chardin : Je reviens sur la question de l’éclairage. En fait, le prix Nobel de physique 2014 montre que la croissance exponentielle de l’efficacité énergétique de l’éclairage touche à sa fin. Ce prix Nobel récompense la découverte des LEDs bleues dont l’efficacité est proche de 1. Auparavant, on a pu faire des choses plus aberrantes, encore comme tuer des baleines pour récupérer leur graisse et allumer des bougies.
Mais là, le progrès technologique a une fin parce que, sauf à vouloir autre chose que l’éclairage, l’émission de photons a un coût et ces LEDs représentent à peu près l’étape ultime. Pour des raisons fondamentales, on ne peut quasiment pas faire mieux, ou alors vraiment à la marge. L’exemple que vous prenez montre qu’on tombe sur une fin de croissance sur un certain nombre de processus.
A-t-on justement un moyen de mesurer le délai qui nous sépare du dépassement de ces limites ?
Gabriel Chardin : Ce qui m’inquiète, c’est que la réflexion stratégique n’existe pas sur ces limites. Soit on ne les voit pas, soit on a un discours relativement rassurant. Le discours du Club de Rome et celui des gens qui disent « Attention, on va droit dans le mur ! » est jusqu’ici relativisé, alors que l’avidité qui existe dans nos sociétés et l’absence de contraintes, notamment au niveau démographique, font que sur un certain nombre de choses assez fondamentales qu’on surveille trop peu, on est dans une situation inquiétante.
.../...
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150228.RUE8019/croissance-a-quelle-distance-sommes-nous-de-nos-limites.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com/
albertspetz- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/06/2012
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Très intéressant merci.
Il soulève un point intéressant : il y a une limite à la technologie.
La suite de l'article va dans notre sens : "On n’est pas encore arrivés à la catastrophe, mais on le voit à travers plusieurs indicateurs, on est au bord de l’instabilité.()J’ai l’impression qu’on ne fait actuellement que prolonger l’instabilité et que notre système peut s’effondrer pratiquement à tout moment"
cordialement
Il soulève un point intéressant : il y a une limite à la technologie.
La suite de l'article va dans notre sens : "On n’est pas encore arrivés à la catastrophe, mais on le voit à travers plusieurs indicateurs, on est au bord de l’instabilité.()J’ai l’impression qu’on ne fait actuellement que prolonger l’instabilité et que notre système peut s’effondrer pratiquement à tout moment"
cordialement
Collapse- Membre
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Date d'inscription : 15/11/2016
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
je pense que les scientifiques se fourvoie sur cette question en s'imaginant qu'il vont débarquer en grande pompes . Ils partent du postulat que les ET nous considéreront comme leurs égaux.
Si extraterrestre il y a , en aucun cas il débarqueront pour nous dire un coucou ou faire un quelconque échange technologique .
En effet le quel d'entre nous a signé un quelconque accord d'échange technologique avec des babouins, chimpanzés voir des ours ou des fourmis!
en général on les met en cage voir on les exploite.
Il y a probablement plus de différences entre nous et des probables extraterrestres qu'entre nous et les grands singes ou des ours.
Ensuite la technologie est neutre c'est simplement l'usage que l'homme en fait qui pose problème (vue à court terme, intérêts financiers, pouvoir, domination ...)
L'homme n'est pas encore assez intelligent pour utiliser la sciences et la techno à bon escient
Si extraterrestre il y a , en aucun cas il débarqueront pour nous dire un coucou ou faire un quelconque échange technologique .
En effet le quel d'entre nous a signé un quelconque accord d'échange technologique avec des babouins, chimpanzés voir des ours ou des fourmis!
en général on les met en cage voir on les exploite.
Il y a probablement plus de différences entre nous et des probables extraterrestres qu'entre nous et les grands singes ou des ours.
Ensuite la technologie est neutre c'est simplement l'usage que l'homme en fait qui pose problème (vue à court terme, intérêts financiers, pouvoir, domination ...)
L'homme n'est pas encore assez intelligent pour utiliser la sciences et la techno à bon escient
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Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes,
ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements
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eclipse66- Membre
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
eclipse66 a écrit:
En effet le quel d'entre nous a signé un quelconque accord d'échange technologique avec des babouins, chimpanzés voir des ours ou des fourmis!
en général on les met en cage voir on les exploite.
Sans aller jusque là, si on se rappelle l'attitude des européens faces aux populations africaines ou américaines (natives), les ET? si ils existent et débarquent, nous apporteront de la verroterie et nous exploiterons peut etre...
La seule bonne nouvelle, c'est qu'au rythme où l'on épuise les ressources de la planète, ça ne les interresse peut être déjà plus... sauf si la ressource, c'est nous...
Kyraly- Membre
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Date d'inscription : 08/02/2017
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Si il n'y a pas ou peu de ressources énergétiques sur ces planètes le développement se bloque à un moment. Quel serait le niveau technologique de l'humanité sans charbon ni pétrole? On aurait raffiné nos connaissances de la fin du XVIII eme siècle sans plus. On aurait des voiliers de commerce à la carène et à l'aérodynamique calculées au mieux (par les logarithmes et pas par ordinateur!) mais ce serait toujours des voiliers faute d'un combustible abondant.
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Philippe-du-75013- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Vu le nombres d'espèces présentes sur Terre et le nombres immense encore à découvrir, vu notre autisme et notre égocentrisme, ils pourraient déjà être parmis nous sans qu'on en ai la moindre idée.
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Salut,
Disons que ,comme le dit l'adage "il faut vivre avec son temps",or du 17éme au 19éme siècle,il n'y avait rien d’aberrant à chasser et à utiliser cette matière première..
Graisse,fanons,os,viande tout était utilisable! ici
Je suis toujours dubitatif quant aux commentaires à posteriori et ce quelque soit le domaine,mais bon..
"J'ai connu des vaisseaux faits avec des arbres morts qui survivaient à des vies d'hommes taillées dans la meilleure étoffe de vie"
Aberration?Gabriel Chardin :.......
Auparavant, on a pu faire des choses plus aberrantes, encore comme tuer des baleines pour récupérer leur graisse et allumer des bougies.
Disons que ,comme le dit l'adage "il faut vivre avec son temps",or du 17éme au 19éme siècle,il n'y avait rien d’aberrant à chasser et à utiliser cette matière première..
Graisse,fanons,os,viande tout était utilisable! ici
Je suis toujours dubitatif quant aux commentaires à posteriori et ce quelque soit le domaine,mais bon..
"J'ai connu des vaisseaux faits avec des arbres morts qui survivaient à des vies d'hommes taillées dans la meilleure étoffe de vie"
Dernière édition par Catharing le Lun 21 Jan 2019 - 13:37, édité 1 fois
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
oui, j'imagine aisément nos descendants s'étonnant de notre capacité et notre facilité morale à manger d'autres terriens (les animaux sont, comme nous, et autant que nous des habitants de la Terre)
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Salut,
..ou alors ..
"A vendre planète d’occasion,plus cotée à l'argus galactique.Ressources épuisées ou presque,traitement de surface à prévoir (parasites en nombre important),vendue au poids au plus offrant. Faire offre sur Multiver.sid".
3 photos....
..ou alors ..
"A vendre planète d’occasion,plus cotée à l'argus galactique.Ressources épuisées ou presque,traitement de surface à prévoir (parasites en nombre important),vendue au poids au plus offrant. Faire offre sur Multiver.sid".
3 photos....
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Hilde a écrit:"oui, j'imagine aisément nos descendants s'étonnant de notre capacité et notre facilité morale à manger d'autres terriens (les animaux sont, comme nous, et autant que nous des habitants de la Terre)"
Par définition nous habitons la même planète et l'homme fait parti du règne animal.
Qu'en à ce qu'on les mange cela s’appelle la chaine alimentaire.
L'homme est un omnivore.
Un fois le ventillo en marche,les descendants se poseront plutôt la question de savoir comment
certain ont pu sérieusement penser se passer des produits animalier et passer l’hiver sous nos climats*.
un hivers dans les Vosges sans le confort moderne et en mode végétalien risque d’être court ou très long selon angle de vue que l'on choisit...
L'alimentation carnée et dans les cas extrêmes le cannibalisme font que notre espèce existe encore.
*on peut ajouter les multiples causes qui peuvent faire une année blanche voir compromettre
la capacité de resemer l'année suivante.
troisgriffes- Membre
- Nombre de messages : 3562
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
troisgriffes a écrit:Hilde a écrit:"oui, j'imagine aisément nos descendants s'étonnant de notre capacité et notre facilité morale à manger d'autres terriens (les animaux sont, comme nous, et autant que nous des habitants de la Terre)"
Par définition nous habitons la même planète et l'homme fait parti du règne animal.
Qu'en à ce qu'on les mange cela s’appelle la chaine alimentaire.
L'homme est un omnivore.
Un fois le ventillo en marche,les descendants se poseront plutôt la question de savoir comment
certain ont pu sérieusement penser se passer des produits animalier et passer l’hiver sous nos climats*.
un hivers dans les Vosges sans le confort moderne et en mode végétalien risque d’être court ou très long selon angle de vue que l'on choisit...
L'alimentation carnée et dans les cas extrêmes le cannibalisme font que notre espèce existe encore.
*on peut ajouter les multiples causes qui peuvent faire une année blanche voir compromettre
la capacité de resemer l'année suivante.
la façon dont j'imagine l'avenir tel que proposé est loin de l' apocalypse que tu décris, c'est là toute la différence. Plus tout m'incite à penser que TSITF est proche, plus je me demande pourquoi on m'incite à penser ainsi.
Je ne suis pas vegan, mais j'aime à imaginer un avenir (peut-être lointain j'avoue) ou les hommes auront pris un peu de maturité, trouvé des solutions pour nourrir chacun, en respectant les besoins, sans léser personne.
car je crois que tout être évolué trouve des solutions pour vivre en harmonie avec son environnement.
C'est dans cette hypothèse de configuration de notre avenir que j'avance l'idée de l'étonnement de nos descendants. De la même façon qu'on s'étonne aujourd'hui de l'existence de sacrifices humains dans les rituels religieux ou de tueries humaines dans les cirques de Rome, comme on le fait aujourd'hui dans les corridas.
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
"trouve des solutions pour vivre en harmonie avec son environnement."
Les peuples de chasseurs/cueilleurs vivent en harmonie avec leur milieu et cela depuis des millénaires.
Comme le dit le libellé,ils chassent...
Que la sensibilité de certain les pousse à ne pas vouloir tuer/manger des animaux est une chose.Le monde en est une autre.
"C'est dans cette hypothèse de configuration de notre avenir que j'avance l'idée de l'étonnement de nos descendants. De la même façon qu'on s'étonne aujourd'hui de l'existence de sacrifices humains dans les rituels religieux ou de tuerie humaine dans les cirques de Rome, comme on le fait aujourd'hui dans les corridas."
Que certain s'étonnent serait plus précis.
Très rapidement:
-Le soucis de plaire aux dieux/esprits et dans l’échelle de valeur des offrandes l'humain était le top.
-le cirque:Pas le même rapport à la mort et le même niveau de sensibilité.Tuerie vers le fin oui au début non(un gladiateur ça coute cher).
-Les corridas:l'homme contre l'animal et des compétences du toréro.Un mauvais toréro ne tuant pas proprement sa bête se fait lynché.
A nouveau pas le même rapport à la mort.
Est-ce-que le déni de la mort et la hausse de la sensibilité est un progrès?
Personnellement j'en doute.
Les peuples de chasseurs/cueilleurs vivent en harmonie avec leur milieu et cela depuis des millénaires.
Comme le dit le libellé,ils chassent...
Que la sensibilité de certain les pousse à ne pas vouloir tuer/manger des animaux est une chose.Le monde en est une autre.
"C'est dans cette hypothèse de configuration de notre avenir que j'avance l'idée de l'étonnement de nos descendants. De la même façon qu'on s'étonne aujourd'hui de l'existence de sacrifices humains dans les rituels religieux ou de tuerie humaine dans les cirques de Rome, comme on le fait aujourd'hui dans les corridas."
Que certain s'étonnent serait plus précis.
Très rapidement:
-Le soucis de plaire aux dieux/esprits et dans l’échelle de valeur des offrandes l'humain était le top.
-le cirque:Pas le même rapport à la mort et le même niveau de sensibilité.Tuerie vers le fin oui au début non(un gladiateur ça coute cher).
-Les corridas:l'homme contre l'animal et des compétences du toréro.Un mauvais toréro ne tuant pas proprement sa bête se fait lynché.
A nouveau pas le même rapport à la mort.
Est-ce-que le déni de la mort et la hausse de la sensibilité est un progrès?
Personnellement j'en doute.
Dernière édition par troisgriffes le Lun 21 Jan 2019 - 21:45, édité 1 fois (Raison : l'auretoggràffe....)
troisgriffes- Membre
- Nombre de messages : 3562
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Date d'inscription : 17/11/2012
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Comme je le disais : "C'est dans cette hypothèse de configuration de notre avenir que j'avance l'idée de l'étonnement de nos descendants."
Dans le mot Hypothèse il y a l'idée d'un paradigme différent (parce qu'en général on pose plusieurs hypothèses pour la solution d'un problème).
Je ne pensais pas que mon imagination ("j'imagine aisément nos descendants" ) puisse inciter autant de cogitations de ta part
Dans le mot Hypothèse il y a l'idée d'un paradigme différent (parce qu'en général on pose plusieurs hypothèses pour la solution d'un problème).
Je ne pensais pas que mon imagination ("j'imagine aisément nos descendants" ) puisse inciter autant de cogitations de ta part
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Bon, ben, si c'est aussi bien géré que la crise covid/économique/ukrainienne, pourquoi pas.
La France a-t-elle un plan en cas d’invasion extraterrestre ? (ouest-france.fr)
La France a-t-elle un plan en cas d’invasion extraterrestre ? (ouest-france.fr)
Sinon, pour les rêveurs ;Et si l’invasion d’un peuple extraterrestre devenait une réelle menace ? Comment réagiraient la France et le monde entier ? On a posé la question au ministère des Armées.
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
merlin06 aime ce message
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Je profite de cette remontada du Boss pour faire un renvoi vers le sujet de Kyraly sur un roman d'anticipation qui se rapproche de la situation actuelle (crise économique, effondrement, toussa...) et intitulé Le Paradoxe de Fermi :
https://www.le-projet-olduvai.com/t10870-roman-le-paradoxe-de-fermi?highlight=fermi
Rammstein
https://www.le-projet-olduvai.com/t10870-roman-le-paradoxe-de-fermi?highlight=fermi
Rammstein
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Kyraly et NonoMacbill aiment ce message
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Sinon :Rammstein a écrit:Je profite de cette remontada du Boss pour faire un renvoi vers le sujet de Kyraly sur un roman d'anticipation qui se rapproche de la situation actuelle (crise économique, effondrement, toussa...) et intitulé Le Paradoxe de Fermi :
https://www.le-projet-olduvai.com/t10870-roman-le-paradoxe-de-fermi?highlight=fermi
Rammstein
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Le youtubeur balade mentale a fait une vidéo il y a quelque temps déjà sur le paradoxe de fermi, c'est rapide et simple à comprendre à la fois:
ICI
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Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
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Re: Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles
Entre l'huile de baleine et la généralisation de l'ampoule à incandescence il y a eu l'éclairage au pétrole pendant plus d'un demi-siècle voir 70 ans et l'éclairage au gaz de houille.albertspetz a écrit:Alexandre Delaigue : Si, jusqu’à présent, la croissance économique a été intensive en consommation de ressources et d’énergie, c’est essentiellement parce qu’elles ne coûtaient pas cher. Lorsqu’on a maîtrisé la pêche à la baleine, on a eu un système d’éclairage très intensif en huile de baleine, jusqu’au jour où cela a commencé à devenir difficile et coûteux de capturer des baleines pour nos lampes et que cela a incité à la recherche d’autres moyens pour fournir de l’éclairage.
Ce moyen a été l’ampoule à incandescence. L’économiste William Nordhaus a comparé les techniques d’éclairage depuis le feu de bois de l’homme préhistorique jusqu’aux ampoules halogènes et fluorescentes et a étudié la quantité d’éclairage produite par unité d’énergie consommée. Il a montré qu’il y avait eu une diminution exponentielle du coût énergétique de la production de lumière.
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