salon du survivalisme

Pour revenir au salon du survivalisme,
http://www.liberation.fr/france/2018/03/23/fin-du-monde-les-survivalistes-a-bunker-ouvert_1638522

En quelques paragraphes, l'article fait AMHA une bonne présentation sans parti pris, en nommant les grands noms francophones du sujet.

un autre article

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3392806/2018/03/24/Et-vous-dans-quelle-mesure-avez-vous-peur-du-teotwawki.dhtml

Avec encore B Vidal interviewé...  Je te rejoins, Merlin... Plus je lis ses interventions, plus il m'appparait comme un opportuniste qui veut vendre sur un sujet porteur plutot qu'un analyste impartial.

J'ai été aujourd'hui. J'ai trouvé ça plutôt cool. ça allait des gens peace et écolo qui fabriquent des éoliennes jusqu'aux plus vénères, qui se baladent avec un gilet pare-balle sur le dos !

Donc un salon un peu ambigu, mais on peut dire qu'il représente bien l’hétérogénéité du mouvement survivaliste.

J'ai trouvé un pansement compressif à bon prix et des allumettes de cowboy

Bonsoir 

A l'occasion du salon, les articles sur le survivalisme abondent :

3 articles qui m'ont parus intéressants mais dont le ton est assez négatif :

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/serge-blisko-le-neo-survivalisme-un-melange-d-ecologie-et-de-pessimisme_1992349.html

Le président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) se dit attentif à l'évolution du survivalisme en France.

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/4893931/paris-le-salon-du-survivalisme-surfe-sur-linquietude-ambiante.html

Un salon dont l'une des principales attractions est la série de conférences données par plusieurs pointures de la discipline. Avec un invité d'honneur : le Suisse Piero San Giorgio, auteur sulfureux de nombreux ouvrages sur le survivalisme. Près de 700 personnes ont notamment assisté ce matin à son intervention pour le moins anxiogène sur l'effondrement économique et l'importance de l'autonomie dans la vie quotidienne...

https://reporterre.net/Pronant-le-repli-sur-soi-le-survivalisme-s-installe-en-France

Toutefois, la quête d’autonomie en marge de la société de consommation peut conduire à rompre avec la solidarité chère à l’écologie politique. « En cas de problème, ma famille et moi avons de quoi tenir pendant plusieurs semaines chez nous. Mais on se méfie de la coopération entre voisins. Elle fait souvent ressortir les mauvais côtés de la nature humaine », dit froidement Olivier.

Le besoin du survivaliste de sécuriser son territoire se fait sentir par l’importance accordée aux stands d’armements — couteaux, haches et machettes, vendus comme outils 

En partie militarisée, l’autonomie peut aussi déboucher sur la suspicion envers l’autre, quitte à pencher vers l’extrême droite. « Des personnalités comme Alain Soral ou Piero San Giorgio[essayiste suisse, auteur de Survivre à l’effondrement économique et proche de Soral] tentent de phagocyter le survivalisme en désignant des coupables des catastrophes »,

Bon, de la part de Reporterre, le ton ne m'étonne pas vraiment.

Edit : petites coquilles corrigées

Un article de Libé avec quelques témoignages récoltés au salon (il faut cliquer sur les phrases d'accroche pour lire le témoignage)

http://www.liberation.fr/apps/2018/03/survivalisme/#item-survivalisme

«Mon avis ? C'est que la guerre civile en France est proche»

«Je cueille des champignons, je fais des hamburgers aux vers de terre»

«Je veux construire une pièce de survie enterrée»

Spéciale dédicace

«Revenir à une vie plus simple n'est pas de la survie»

Laurence, 49 ans
«Je suis formatrice en plantes sauvages comestibles dans une association en Nouvelle-Aquitaine et j’habite en Corrèze. Je ne me considère pas comme survivaliste mais plutôt en recherche d'autonomie. Je pense que revenir à une vie plus simple n'est pas de la survie. C'est de la résilience. Je cherche à revenir à une vision de la vie comme l'ont vécue nos grands-parents ou nos arrières-grands-parents. A me reconnecter à la nature.

Laurence, 49 ans
«Je suis formatrice en plantes sauvages comestibles dans une association en Nouvelle-Aquitaine et j’habite en Corrèze. Je ne me considère pas comme survivaliste mais plutôt en recherche d'autonomie. Je pense que revenir à une vie plus simple n'est pas de la survie. C'est de la résilience. Je cherche à revenir à une vision de la vie comme l'ont vécue nos grands-parents ou nos arrières-grands-parents. A me reconnecter à la nature.

Quelle menteuse, cette Laurence : elle n'habite pas ENCORE en Corrèze...

Je n'étais pas au courant d'un salon avant de voir la multiplication de sujets via les médias. Et vu la teneur des articles, on reste dans la fabrication de préjugés et le maintien de psychose. Tout pour cadrer les pensées.
Après le salon en lui-même, pas d'avis car pas visité. Je suis plutôt tolérant, il y a du bon, du moins bon je suppose. Des idées à prendre et d'autres à laisser.

Jeff01 a écrit:

on est tous persuadés que l'effondrement de la société va faire ressortir le pire de l'être humain. Ce sera certainement vrai pour quelques personnes, mais la majorité d'entre nous va plutôt se diriger spontanément vers l'entraide et la confiance.

Malheureusement, l'histoire a montré à de (bien trop) nombreuses reprises que tu as tord. En cas de rupture de normalité l'homme devient un loup pour l'homme, et la loi de la jungle resurgit.
Bien sur qu'en pareille situation il y a aussi des élans de solidarités, mais il suffit de quelques bandes organisées dans un grande ville pour la faire revenir au moyen âge.
Ce qu'a montré l'histoire aussi, c'est que le recours à la violence est proportionnel à la densité de population. En campagne les gens resteront plus civilisés, au moins dans un premier temps. 
C'est pour ça qu'en cas de problème, le premier réflexe est de fuir les centres urbains.

vidéo avec quelques réponses= "La loi de la jungle, c'est aussi la loi de l'entraide"

Il a tout à fait raison dans l'ensemble, mais quand tu regarde d'un peu plus près, tous les groupes qui coopèrent savent aussi sacrifier un faible, ou planter leurs dents sur une proie facile en cas de besoin.
Regarde ce qu'il s'est passé aux US après Katrina (les scènes de pillages) ou plus récemment à St Martin après l'ouragan Irma.
Bien sur qu'il y a de l'entraide, mais il y a également une minorité qui profite de la chute de l'autorité pour mettre un sacré bazar

Jeff01 a écrit:Il a tout à fait raison dans l'ensemble, mais quand tu regarde d'un peu plus près, tous les groupes qui coopèrent savent aussi sacrifier un faible, ou planter leurs dents sur une proie facile en cas de besoin.
Regarde ce qu'il s'est passé aux US après Katrina (les scènes de pillages) ou plus récemment à St Martin après l'ouragan Irma.
Bien sur qu'il y a de l'entraide, mais il y a également une minorité qui profite de la chute de l'autorité pour mettre un sacré bazar

Tu le dis toi-même, c'est une minorité. Le sentiment général qui ressort de ces événements sont tout de même l'entraide et la solidarité, mais il y a eu, il y a et il y aura encore et toujours des âmes peu charitables qui profiteront du malheur des autres, soit par véritable méchanceté, soit par l'instinct de survie qui aura pris le pas sur la raison.

Et puis on a tous un côté anar qui, un jour de grand chamboulement, nous suggèrera de balancer un ou deux pavés sur les vitrines des banques et des publicitaires ! Enfin j'dis ça... 

Il ne faut pas plus qu'une minorité armée et sans limite pour semer le chaos.

"mais il suffit de quelques bandes organisées dans un grande ville pour la faire revenir au moyen âge"

Dans les récits de Sarajevo par exemple, tu vois bien qu'il suffisait de quelques snipers pour semer la terreur sur toute la ville, et bloquer mes gens chez eux. Ils ne sortaient qu'en cas d'absolue nécessité tant le risque de se prendre une balle était grand.
Dans un tel scénario, l'entraide est vite limitée.

Bonus pour ceusses qui ont eu les choquottes de venir au salon, contrairement aux milliers de visiteurs qui y sont allés.
 


Le salon du survivalisme, c'était un peu comme sur Oldu, on y a vu des stands sur de nombreux sujets très diverses. Ce fut enrichissant et c'était vraiment cool.  J'y retournerai l'an prochain, c'est certain.

Kyraly a écrit:Un article de Libé avec quelques témoignages récoltés au salon (il faut cliquer sur les phrases d'accroche pour lire le témoignage)

http://www.liberation.fr/apps/2018/03/survivalisme/#item-survivalisme

«Mon avis ? C'est que la guerre civile en France est proche»

«Je cueille des champignons, je fais des hamburgers aux vers de terre»

«Je veux construire une pièce de survie enterrée»

Spéciale dédicace

«Revenir à une vie plus simple n'est pas de la survie»

Laurence, 49 ans
«Je suis formatrice en plantes sauvages comestibles dans une association en Nouvelle-Aquitaine et j’habite en Corrèze. Je ne me considère pas comme survivaliste mais plutôt en recherche d'autonomie. Je pense que revenir à une vie plus simple n'est pas de la survie. C'est de la résilience. Je cherche à revenir à une vision de la vie comme l'ont vécue nos grands-parents ou nos arrières-grands-parents. A me reconnecter à la nature.

Aurore coulaud a surfé sur la même peur qui ressort dans ce sujet. Des titres bien trash pour attiré le lecteur. 
Beaucoup de journalistes ont voulu faire du papier sur le sujet, en restant bloqués sur leur vision. Dommage pour eux, les nombreux visiteurs du salon, finalement des messieurs et madames tout de monde, allant du jeune couple avec poussette aux retraités en passant par tout une gamme d'âge et de mileiux sociaux on fait le succès de l'événement et je pense que les papiers pour l'an prochain auront une autre consonnance.

Merci pour la speciale dédicace

Perso,j'ai trouvé intéressant la démonstration de lancé de haches et de couteaux.
Le plus amusant ,amha,c'était juste avant l'ouverture quand on faisait le pied de grue dehors:

Alors qu'il y a avait déjà pas mal de monde à attendre,un monsieur de l'expo d'à coté sur les orchidées, ou il n'y avait personnes au passage,
est venu demander si des gens ne s'étaient pas trompés d'expo.
Personnes ne lui à répondu,si ce n'est du regard, ni sortit des rangs.
La tête qu'il à fait valait le détour.
En plus cela à détendue l’atmosphère dans la file avec une certaine complicité.

Toujours du coté humain,le "personnel" du salon,un peu nerveux au départ,c'est détendu au fur et à mesure quand ils ont constaté que l'on n'était pas des barbares sanguinaires prêt à leur en coller une à la moindre contrariété !

A noter,une grande politesse dans les allées,malgré le monde,pas de bousculade,chacun pensant à laisser la place aux autres de passer ou le demandant poliment.c'est pas rien.

A+

Prochain salon prévue pour le 22 mars 2019.

https://survival-expo.com/

troisgriffes a écrit:Prochain salon prévue pour le 22 mars 2019.

https://survival-expo.com/

une belle bande-annonce!

Pourvu que le système tienne jusque-la parce que d'après Pierre Jovanović la catastrophe est pour dans 6 mois maximum. Certes, pour lui,  c'est pour dans 6 mois depuis 10 ans à peu près mais il peut finir par avoir raison!

@Philippe:
Jovanovic a l'avantage de mettre en avant des faits sur la dégradation de la situation.
Par contre effectivement envisager que cela va être d'office là maintenant et que cela va péter d'un coup c'est plutôt du catastrophisme,amha.

En pratique les choses se passent de façon plus progressives:
La BCE n'a pas encore arrêté ses rachats(même s'ils diminuent),on arrive a pas loin des 4600 milliards d'euro de bilan...
Et la FED commence,depuis peu,à rétablir son bilan(environ 4000 milliards de $) à la vitesse de la dérive des continents.

Plutôt qu'un scénario à l'américaine(choc brutal),le plus inquiétant,amha, est la version "lame de fond" que l'on constate depuis des années.
Et bien malin qui pourra prétendre quand le cumul des petits glissements fera  atteindre le point de rupture.
Mais  une fois ce stade atteint cela fera mal aux dents à tous le monde(préparé ou non).

c'est marrant, ça fait 8 ans que je suis sur oldu, et la catastrophe c'est toujours pour dans 6 mois

Hilde, c'est très clair, c'est pour dans 6 mois, sortez les skis.

Idem ... Je suis venu sur oldu en 2008 (ancien pseudo) par le forum Oléocène où je ne vais plus depuis très longtemps. Là comme sur Olduvaï  la catastrophe était pour demain (lire : dans 6 mois/un an) avec du pétrole à 200 $ le baril et encore, tant qu'il y en aurait !

C'est comme le grand tremblement de terre de San Francisco. Sur une échelle de temps importante (plusieurs décennies / siècles), on a une certitude quasi absolue qu'il va se produire, mais sur une échelle de temps réduite (mois / année), la probabilité est bien plus faible.
Donc, oui, l'effondrement n'est très probablement pas pour tout de suite, il n'empêche que vu l'état actuel des choses il se produira un jour, demain ou dans 2 siècles.

Je suis allé en URSS en 1983 ou 1984 cela semblait à la fois terriblement en retard mais stable. Cinq ans plus tard c'était fini ....

J'y suis allé avec ma femme et mon pote prepper et je ne regrette absolument pas!

En sortant de ce salon, ma femme avait complètement changé d'avis concernant ce -notre- milieu, sa population, ses interrogations et... ses vastes réponses (on a même mangé les criquets 'made in France' ).
Elle comprenait mieux mes initiatives sur nos voitures, la maison, etc.  ça m'a permis d'expliquer plus facilement et ouvertement ce que je prévoyais et pourquoi. Surtout, ça nous a permis de discuter longuement là-dessus.  Elle était même prête à faire un stage découverte...
Désormais, elle est au courant de tout ce que je fais en terme de prévoyance et elle est consciente de l'utilité de cette démarche et me soutient.
Rien que pour ça, je trouve que ce salon était une réussite.

2ème satisfaction: Nous avons également été interviewés par un journaliste de M6. La chaine ayant -elle aussi- couvert l'évènement sur un de ses JT.  Là où je suis content, c'est que les 2h passées avec ce reporter et son caméraman ont permis de ... "Leur ouvrir les chakras" en douceur sur la démarche 'survivaliste'.
 
ça valait la peine. Même si le reportage final ne durait que 2min sur les 35minutes de "rush" initial, il a eu l'intelligence d'axer sa ligne rédactionnelle sur le côté sage et réfléchi, le côté prévoyant, et l'anticipation. Aucun couteau n'apparaissant à l'écran.  Le mythe du paramilitaire dans son bunker enfin écarté...
En sortant du salon, lui aussi ne regardait plus le monde du survivalisme de la même façon.
Bref, il avait compris et ne jugeait plus.
Essayons d'en convaincre 2 ou 3 de plus l'an prochain...

Donc, oui, j'y retournerai avec plaisir.

Marco51 a écrit:J'y suis allé avec ma femme et mon pote prepper et je ne regrette absolument pas!

En sortant de ce salon, ma femme avait complètement changé d'avis concernant ce -notre- milieu, sa population, ses interrogations et... ses vastes réponses (on a même mangé les criquets 'made in France' ).
Elle comprenait mieux mes initiatives sur nos voitures, la maison, etc.  ça m'a permis d'expliquer plus facilement et ouvertement ce que je prévoyais et pourquoi. Surtout, ça nous a permis de discuter longuement là-dessus.  Elle était même prête à faire un stage découverte...
Désormais, elle est au courant de tout ce que je fais en terme de prévoyance et elle est consciente de l'utilité de cette démarche et me soutient.
Rien que pour ça, je trouve que ce salon était une réussite.

Salut Marco51, qu'est-ce qui a fait tilt et a servi de déclencheur à ce changement d'avis selon elle s'il te plaît?