«Notre présent est si sûr que notre avenir nous angoisse»

Bertrand Vidal, sociologue à l’université Paul-Valéry de Montpellier et auteur des Survivalistes (L’Arche, à paraître en mai), le survivalisme représente un «espoir méphitique» pour ses disciples.



Comment peut-on définir le survivalisme ?

Ce terme désigne des personnes qui prévoient un avenir incertain et qui cherchent des moyens de s’en sortir. Elles sont unies par l’idée que demain sera forcément pire qu’aujourd’hui. Les recettes sont souvent les mêmes : une retraite, en communauté ou pas, pour vivre loin de la technologie. Chaque menace va produire un nouveau type de survivalisme, ou une nouvelle manière de se préparer à la catastrophe.
.../...

Comment ce mouvement est-il arrivé en France ?

Le mouvement est né aux Etats-Unis dans les années 60, en réaction à la peur de la guerre froide ou d’une menace nucléaire. Pour son fondateur, Kurt Saxon, dont les ouvrages étaient édités par le Parti nazi américain, l’Amérique devait faire face à trois dangers : communiste, migratoire et jeune. Le phénomène survivaliste n’a fait qu’évoluer au gré des peurs collectives.
.../...

Quelle différence entre le survivalisme aux Etats-Unis et en France ?

C’est essentiellement les interdictions et les réglementations, notamment en matière de possession d’armes. Mais leurs idées sont relativement semblables si on met de côté les «doomers» américains qui se préparent à l’apocalypse, au jugement dernier (que ce soit l’arrivée du Messie, d’extraterrestres, ou une catastrophe biblique). Aujourd’hui, les survivalistes américains et français se préparent à une fin du monde écologique et apportent les mêmes solutions : le jardin, l’autonomie et l’autodéfense. D’ailleurs, ils partagent le même terme pour dire cela : le «teotwawki», soit the end of the world as we know it [«la fin du monde tel que nous le connaissons», ndlr].

Qui fédère ces différents mouvements aujourd’hui ?

Avec les réseaux, les groupes survivalistes deviennent «acéphales», sans leader. Ils vont s’organiser eux-mêmes, partager entre eux des vidéos, des conseils. Mais une partie du survivalisme français, en tout cas celui proche de l’extrême droite, est chapeauté depuis les Etats-Unis par Vol West, un influenceur qui a lancé l’idée du réseau survivaliste francophone, et depuis la Suisse par Piero San Giorgio, proche d’Alain Soral qui surfe sur la menace économique. Ils tentent de réinsuffler un idéal politique nauséabond, de récupérer la vague survivaliste. Survivre, c’est s’organiser, préparer ses stocks, prévoir à l’avance. Mais c’est aussi adopter un comportement de retrait ou de rupture, en désaccord avec une idéologie culturelle dominante. A partir de là, il s’agit de désigner des «ennemis». Pour Piero San Giorgio, c’est l’immigré. Il a notamment déclaré dans une vidéo : «Notre nature, c’est d’être un Waffen-SS.»
.../...

Que réveille le survivalisme chez ceux qui y sont sensibles ?

C’est la sortie de la société de la confiance bâtie sur le mythe du progrès créé au XVI^e siècle, qui disait que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, qui a fait dire à Karl Marx qu’on allait passer de l’aliénation à la jouissance authentique, à Condorcet qu’on allait arriver à la mort de la mort. Un mythe qui a culminé dans les années 80. Quand on demandait avant les années 80 à quoi ressemblerait l’an 2000, on répondait voitures volantes et individus immortels. Si on refait l’expérience aujourd’hui en demandant ce que sera l’avenir dans quarante ans, on va nous dire catastrophe écologique, guerre ethnique… Cependant, pour certains, cela représente presque une espérance, ce que j’appelle un espoir méphitique. C’est-à-dire que derrière cette catastrophe, certains se seront préparés et seront peut-être les élus, ceux qui ont compris les bons comportements : les survivalistes.

Les solutions sont parfois semblables avec les idées de l’écologie…

Pour un écologiste, si je cultive mon jardin, que je fais de la permaculture, c’est dans l’espoir de rendre le monde meilleur. Pour les survivalistes, c’est parce qu’eux sont les élus, les derniers survivants de la Terre et c’est presque une mission qui leur est incombée. Ils n’entendent pas sauver la planète entière mais se sauver eux-mêmes.
.../...

Le survivalisme va-t-il se diffuser ? 

Il s’est déjà démocratisé. Quand j’ai étudié le phénomène en 2012, il y avait quelques émissions et très peu de pages web. Depuis, un des grands «preppers» ou survivalistes, Bear Grylls, qui anime Man vs Wild a invité Obama, et même les ministères demandent d’adopter certaines pratiques survivalistes, comme avoir un kit de survie sur soi. La plus grande institutionnalisation se fait dans nos imaginaires via des séries comme The Walking Dead ou des shows télé. Les récits de survie se multiplient.
Vous ne semblez pas très optimiste…
Se représenter un mal, une catastrophe, c’est déjà, par la maîtrise du cogito, le dominer. Donc ce n’est pas forcément inquiétant. Si je représente mes angoisses sur l’écran, que j’en discute sur Internet, cela me permet de les surpasser. De toute façon, le survivalisme est très cyclique. C’est l’histoire des contre-cultures de faire des allers-retours entre le mainstream et l’underground. Mais il ne disparaîtra pas totalement.

Source : http://www.liberation.fr/france/2018/03/23/notre-present-est-si-sur-que-notre-avenir-nous-angoisse_1638521

....je trouve son schéma plutôt réducteur, de la gauche à la droite avec des "gentils" au centre, très IIIème république!

_un pavé=
LES REPRESENTATIONS COLLECTIVES DE L’EVENEMENT-CATASTROPHE « - ETUDE SOCIOLOGIQUE SUR LES PEURS CONTEMPORAINES..."

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00825491/document

Oui, ce monsieur devient très présent dans les médias, limite incontournable avec son discours bien rodé où les mots "kurt saxon / Soral / extrème droite" reviennent souvent.

On en a parlé de son livre ici :  https://www.le-projet-olduvai.com/t10554-salon-du-survivalisme#175856

Le pitch de son livre étant très limité. :

Réchauffement climatique, invasion zombie, pandémie mondiale, tsunami géant, accident nucléaire ou black out généralisé... Parce que les désastres à venir sont aussi nombreux qu'inéluctables, des individus se préparent. Ils entassent des réserves de nourriture, construisent des abris, achètent des armes et s'exercent à la survie en milieu sauvage. Du cinéma à la téléréalité, les industries culturelles se sont emparées du survivalisme, le propageant comme un virus à la culture mainstream, tandis qu'une véritable économie internationale se met en place. 
Le temps est venu de décrypter ce phénomène qui s'amplifie de jour en jour. Qui sont les survivalistes ? Quelles sont leurs motivations ? Sont-ils des individus lucides et prévoyants ou de nouveaux fanatiques de l'Apocalypse ? Des Robinsons hypermodernes ou des paranoïaques va-t-en-guerre ? Découvrez la première analyse de ce phénomène qui ne connait pas de frontières, de la Silicon Valley aux endroits les plus reculés de la planète... 
et préparez-vous au pire !

Quand on voit le ton de ses articles, je doute que ce livre soit impartial. Il semble classer les "survivalistes" entre "fou d'extrème droite le doigt sur la detente" et "bobo ecolo qui joue a se faire peur"...

Edit : MAJ

Houlà!

Flagrante tentative de mettre les gens dans des cases réductrices sans même avoir pris la peine de creuser le sujet en profondeur.
On dirait du BHL

A l'occasion du salon la plupart des médias ont fait référence à cet auteur.
Concernant les "doomers" - moi je dirais plutôt "post-doomers" - il oublie (sciemment ?) les 250 000 témoins de Jéhovah français qui pourtant représentent les "post-apo" par excellence !!! (auxquels je rajouterais d'ailleurs également nos 5 à 35 000 (???) scientologistes ...).

Merde alors, volwest est d'extrème droite ?
Ben dis donc faut faire attention à tout. Si je l'aime bien je suis donc dans la même case ?
"Les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaient".
Audiard Michel

Haha ... plus prosaïquement je crois qu'il est surtout du parti de l'opportunisme (la culture américaine et le côte "libertarien" faisant le reste ...).

Un gars que j'estime, qui possède des poules et des abeilles !!!
J'ai déjà des poules et 2 oeufs frais tous les jours.
Si je dis que j'ai pris une carte à la CGT ça annule ?

Parce que c'est vrai, j'ai des poules et j'ai une carte de la CGT. En plus maintenant que j'ai le droit de faire grève, je participe aussi (25 ans de frustration ça crée un manque).

Zuuuuut, je fais du tire aussi, ahhhhh, je vais devenir schizophrène .....

Des cases, toujours des cases, des préjugés, des jugements de valeur. En une infographie, pour pas blesser les cerveaux.
Ce Monsieur souhaite vendre son livre et passer aux antennes. Prochaine étape, devenir expert.

En parenthèses, le titre de l'article (qui a l'air d'être une citation de Mr Vidal) est a lui seul significatif.

«Notre présent est si sûr que notre avenir nous angoisse»

Si notre présent est "si sur", quid des risques naturels (qu'il aille voir les personnes ayant subit IRMA pour leur expliquer), des risques terroristes (voir l'actualité), des risques nucléaires, des crash financiers, etc... 


Je ne sais pas sur quelle base Mr Vidal base son assertion et j'aimerais bien savoir comment il définit un "présent sur". Même si au jour le jour je ne me sens pas directement en danger, je pense qu'il est raisonnable de ne pas se mettre d'oeilleres et de ne pas perdre de vue que ca peut déraper vite, et mettre un certain temps a revenir a la normale. (cf Irma).


Comme je pense que ce monsieur suit son actualité sur Internet, peut être viendra t'il échanger avec nous?

«Notre présent est si sûr que notre avenir nous angoisse»

Pour quelqu'un en France qui jongle avec des revenus précaires, une alimentation comptée, & un logement incertain, ben oui, l'assertion est tout à fait vraie , hélas!

Ce qui me fait le plus marrer c'est que la plupart des médias on profité du salon pour dénoncer le caractère éminemment "darwiniste" et "individualiste" du "survivalisme" ...
Franchement - débat mis à part - c'est quand même se moquer du monde : l'écrasante majorité des sociétés occidentales est "stricto sensu" darwiniste et individualiste !!!
C'est marrant que dès lors que l'on pousse un principe dans ses derniers retranchements (les plus logiques ou les plus universels) on devienne tout d'un coup suspect et transgressif.
Au pire des cas les survivalistes ne sont que les enfants bâtards d'une société elle même intrinsèquement bâtarde (comme si Pol Pot s'était étonné que les enfants lobotomisés par son système inique dénoncent leur propre parents ... quel foutage de gueule !!!).

...je dirai même plus sur l'individualisme inhérent aux sociétés occidentales, le secteur associatif se porte vraiment très bien dans certaines régions de France & les plate-formes d'échanges, de savoir & de dialogues, même virtuelles, se portent très bien , à défaut d'avoir beaucoup de retombées IRL.

Entre PSG et lui il va y avoir baston pour les €€€ faciles.

merlin06 a écrit:Entre PSG et lui il va y avoir baston pour les €€€ faciles.

Je doute que ce soit le même public...

(désarmant de sincérité non ???)

Si prévoir ou anticiper est si mal vu, pourquoi payons nous des assurances, et pourquoi y a t'il des ceintures de sécurité dans les voitures ?

opexum a écrit:Un gars que j'estime, qui possède des poules et des abeilles !!!
J'ai déjà des poules et 2 oeufs frais tous les jours.
Si je dis que j'ai pris une carte à la CGT ça annule ?

Parce que c'est vrai, j'ai des poules et j'ai une carte de la CGT. En plus maintenant que j'ai le droit de faire grève, je participe aussi (25 ans de frustration ça crée un manque).

Zuuuuut, je fais du tire aussi, ahhhhh, je vais devenir schizophrène .....

Attention, tu risques de faire partie des six personnes sur deux qui souffrent de schizophrénie! 

Blague à part, je trouve très réducteur de vouloir mettre des gens dans des cases, c'est semble-t-il bien français mais pour ceux qui le font c'est peut-être sécurisant???

Sinon le titre est un bon sujet de philo.

"Aujourd’hui, les survivalistes américains et français se préparent à une fin du monde écologique "
Donc pas des problèmes énergétiques ou économiques,entre autres?
Une nouvelle sorte d'écolo donc?

Ah,si mais dans ce cas :
"Mais une partie du survivalisme français, en tout cas celui proche de l’extrême droite...qui surfe sur la menace économique. "
Faut pas mettre en doute le système économique en place.

Peut être à cause de cela: "en désaccord avec une idéologie culturelle dominante."
Ne pas être un mouton de Panurge c'est mal.

"certains se seront préparés et seront peut-être les élus"

Préparé>>ok(autant que possible).
Envisager de s'en sortir grâce à cela>>ok.
Être un élu?!? de quelle religion ou secte?!? On gagne notre poids en chocolat à la fin?


La partie "Le survivalisme va-t-il se diffuser ?" n'est,amha,là que pour donner un cadre confortable
aux bienpensants des cercles mondains dont il fait parti d'ailleurs.

Un début de réponse d'un des principaux intéressés :


Bon ... de ce que j'en sais, les organisateurs ont à maintes reprises cherché à le contacter mais ne sont jamais parvenu jusqu'à lui directement (il a effectivement été question d'un billet d'avion mais face aux tergiversations à répétition et au manque de clarté des réponses obtenues ils ont finalement abandonnée l'idée après plusieurs mois d'attente et de tentatives infructueuses ...). Voilà je n'en sais pas plus :O/
In fine les "absents ont toujours tort" (c'est moche et très con mais c'est comme ça et il fallait un peut s'y attendre ... / la "rançon de la gloire" en quelque sorte ...).

(suite ...)

(D-M / extrait page FBOOK au 30 mars)
"Sans vouloir juger tous les gens bien qui étaient sur place pour plein de belles raisons, moi j'ai choisi de boycotter le salon du survivalisme qui avait lieu le week-end dernier.
C'était sans doute une belle connerie, commercialement parlant. Mais j'assume.
Je ne me reconnais pas dans ce gros coup de business, et dans la tournure qu'est en train de prendre la discipline de la survie dans plein d' "écoles". Et je refuse de fermer les yeux sur le fait que l'ultra-droite (ou l'ultra gauche, pour le coup, hein, et toutes les franges extrêmes et pouvant sérieusement foutre le dawa dans le pays) soit en train de se former à des techniques de guerilla chez certains "experts" peu regardants sur l'éthique.
Pour ce qui est de se préparer aux catastrophes, je pense que le plus urgent et de mettre en place des systèmes locaux de coopération et d'entraide en cas de pépin, à l'échelle des petites mairies et des quartiers, par exemple. Que les préparatifs individuels servent les gens plus fragiles, et qu'on maintienne de le coopération même et surtout en temps de crises, plutôt que de tout faire pour se préparer à la rupture de celle-ci, quitte à provoquer le phénomène.
Bref, serrons nous les coudes
Ah et juste un détail : JE NE SUIS PAS SURVIVALISTE ET JE DETESTE CE MOT.
Voilà, c'est bon j'ai fini "

(CEETS / linké sur sa page)
"Certains se demandent pourquoi nous n'étions pas au salon du survivalisme.
La réponse est donnée par David Manise dans l'article du monde du 23/03/2018 consacré au sujet :
"Les survivalistes sont prêts à tout"
"David Manise, lui, a décidé de « boycotter » l’événement. Biceps plein les manches et tatouages jusqu’aux coudes, ce Belgo-Canadien de 43 ans, père de trois enfants, est pourtant un précurseur des stages de survie en France depuis le début des années 2000 et l’auteur du Manuel de (sur) vie en milieu naturel (Amphora, 2016). « C’est sûrement un suicide commercial de ne pas y être, mais je ne me reconnais pas dans ce gros coup marketing qui affiche en plus une tolérance à l’ultradroite », souligne l’homme qui vit pieds nus dans un hameau en cul-de-sac adossé aux Préalpes drômoises. Près du poêle à bois qui chauffe la grande maison de pierre qu’il occupe en échange de travaux forestiers et de bricolage, il désigne une machette qu’il possède depuis ses 7 ans, vestige de son enfance au Québec. « Pas besoin de matériel coûteux et sophistiqué, assure-t-il. Une machette, un bon pull en laine et un poncho de pluie, c’est la base du survivalisme, qui prend tout bêtement racine dans le scoutisme. »
Lire aussi : « Le plus grand danger, pour le survivaliste, c’est qu’il n’y ait plus de dangers »
Selon David Manise, plus que les ouragans, les inondations ou les pannes d’électricité généralisées, le véritable danger serait que « les gens cessent de se serrer les coudes dans ces situations-là ». Mais la bonne nouvelle, « c’est que ça n’arrive quasiment jamais. Parce qu’être ensemble, échanger et coopérer donne aux humains un sentiment de sécurité, se réjouit-il. On a beau être la personne la mieux préparée du monde pour une attaque du yéti ou une nouvelle ère glaciaire, on n’est vraiment pas faits pour vivre seuls ». Le survivaliste dit l’avoir d’autant mieux compris que sa compagne l’a quitté il y a un peu plus d’un an. Et pour l’amour, plus dévastateur qu’un raz de marée, on n’a pas encore inventé de kit de survie."
Extrait de l'article du monde du 23/03/2018 (...)"

J'ai comme dans l'idée que lorsque nous reprendrons ce fil dans un an, BCP mais alors vraiment BCP de choses auront évolué (perso. je compte bien y participer à nouveau et ce aussi bien directement qu'indirectement).
Je ne crois pas et je n'ai jamais cru à la "politique de la chaise vide" (...)
PS : suis je le seul a avoir remarqué le polo brandé "Sayaret Matkal" de notre ami Piero ?

Mdr le post de DM qui se mord les doigts de ne pas avoir été présent (c'est quand même ce qu'il faut lire entre les lignes non ? ) Dommage, vu ce qu'il ecrit, il y avait toute sa place. On l'y verra surement en 2019.

Ce qui me fait plaisir dans le truc de B.Vidal, c'est que dans tous les groupes, il y a le retour à la nature ! c'est chouette. 

Perso, je pense que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, parce que c'est aujourd'hui qu'on n'est pas au top civilisationnel. 

Green power

Je trouve bien fait son classement à Vidal. Je me retrouve dans la tendance entre prepper et collapsologue. En fait, j'anticipe seulement une plus ou moins lente decroissance économique inexorable suite à l'épuisement du pétrole.
Par contre je n'aime pas la tendance armes à feux, autodéfense, sangorgio, Soral et compagnie, bref extreme droite, qui il me semble est bien representé sur ce forum, à moins que je me trompe ?

quel forum, numero 865?