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"Un monde à +2°C pourrait encore être assurable, un monde à +4°C ne le serait certainement plus"

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Message par Catharing Mar 11 Juin 2019 - 17:51

Salut,

Cette phrase a été prononcée par Henri de Castries,(alors président d’Axa, premier assureur mondial) à la veille de la COP21 en 2015. Les années qui ont suivi lui ont donné raison.
En 2018, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles ont atteint 225 milliards de dollars.En 2017, année marquée par une succession de puissants ouragans qui ont touché les Antilles, la Floride, l’Inde, la somme a même atteint 450 milliards.
Dans ces deux cas, moins de la moitié des biens détruits étaient assurés... Heureusement, car, dans le cas contraire, cela aurait d’ores et déjà poussé le système assurantiel dans ses derniers retranchements.

Le coût croissant des catastrophes naturelles dues au changement climatique va avoir un impact direct sur les primes d’assurance.

À tel point que, selon le réassureur Munich Re, celles-ci pourraient devenir inaccessibles pour les populations les plus modestes, un enjeu social encore sous-estimé.
Il est difficile de comprendre ce qu’implique le réchauffement climatique.
Aussi alertés que nous puissions l’être, que signifie réellement un monde sans calotte glaciaire, une montée des eaux de plusieurs mètres, des températures moyennes grimpant de quelques degrés et un climat tropical dans le sud de l’Europe…
Ce sont des concepts difficiles à appréhender. Et dont les conséquences sont inimaginables.

Peut-être que ce message venu d’Allemagne est plus simple à entendre. Interrogé par le Guardian, Ernst Rauch, climatologue en chef du plus grand réassureur mondial Munich Re, lance une alerte tangible.
Il explique que les incendies géants qui ont ravagé la Californie en décembre 2018 ont coûté la bagatelle de 24 milliards de dollars à son entreprise.
Un tel montant lui fait dire qu’étant donné la multiplication des catastrophes, le changement climatique pourrait rendre les assurances trop chères pour la plupart des gens.
Je le cite :
"Si les risques d'incendies de forêt, d'inondations, de tempêtes ou de grêle augmentent, la seule option durable dont nous disposons consiste à ajuster nos prix en fonction de ces risques. À long terme, cela pourrait devenir un problème social".


Source

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Message par Wasicun Mer 12 Juin 2019 - 0:42

Mouais bon ... perso. j'ai été amené à bosser dans pas mal de milieux et j'ai même eu "la chance" de côtoyer une famille qui peut se targuer d'avoir été la première en France à faire sauter le système de ré(-assurance). Plus d'un milliard de francs à la fin des années 80 c'était pas rien geek 
https://www.lesechos.fr/1991/03/lassureur-de-sedri-se-fait-retirer-son-agrement-943181
(en matière de Ponzi l'homme le plus riche de Nancy à l'époque n'avait rien à envier à Bernard M. / mais bon après tout ce n'est que de l'argent ...)

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Message par troisgriffes Mer 12 Juin 2019 - 18:39

Le biais avec les chiffres des assurances c'est qu'il est prit en compte que les biens assurés(logique) donc
pas le cout réel des catastrophes.
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Message par Kyraly Jeu 13 Juin 2019 - 22:08

Ça inquiète même l'économie américaine :

https://www.ledevoir.com/economie/556593/analyse-le-rechauffement-climatique-devenu-risque-systemique?fbclid=IwAR0hbX5qplt_Dz1yedIq6EgqFX_qlN4hpKT3YFcOnRJlIksVBFHd8eQYjg4

Même au pays du président enraciné dans le déni de l’anthropocène, les régulateurs des marchés financiers le concrétisent : les changements climatiques constituent un risque systémique. Il aura fallu plus de 30 ans après la création du GIEC, quelque 25 ans après la COP 1 de Berlin en 1995.

La reconnaissance est venue mercredi de l’agence américaine chargée de la surveillance des marchés de produits financiers dérivés (CFTC, en anglais). À l’ouverture d’une conférence sur le sujet à Washington, son commissaire s’alarmait du risque réel pour le système financier de l’impact des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques. Dans un sens plus large, le régulateur américain soulignait, selon un texte de l’Agence France-Presse, que « les impacts du changement climatique affectent tous les aspects de l’économie américaine, depuis la production agricole jusqu’à l’activité manufacturière, et le financement de toutes ces activités à chaque étape […] Non seulement les assureurs, les gestionnaires de portefeuilles, les fonds de pension, les banques commerciales et de détail doivent prendre en compte ce nouvel environnement », mais encore, « les plus touchés sont finalement souvent les agriculteurs, les investisseurs, les clients, les consommateurs et les propriétaires immobiliers »

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Message par Résilient Jeu 13 Juin 2019 - 22:19

« les plus touchés sont finalement souvent les agriculteurs, les investisseurs, les clients, les consommateurs et les propriétaires immobiliers »

Sans déconner, cette phrase n'a aucun sens : si l'un d'entre vous n'appartient pas à au moins l'une des catégories citées ci-dessus, je lui paie une mousse...on est tous "les plus concernés", en fait.

Surtout si ce sont les "régulateurs des marchés financiers" et les "l'agence américaine chargée de la surveillance des marchés de produits financiers dérivés" qui le disent : ces gens ont déjà tellement prouvé qu'ils étaient dignes de confiance... Suspect

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Message par Kyraly Jeu 13 Juin 2019 - 22:27

Ben oui, ce sont des rapaces et des menteurs pathologiques.
Et le sens de ce message est surement "ca va nous couter des ronds, faut prévoir" et "fichtre, on risque de tout perdre si ca s'écroule".

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Message par Kyraly Mer 19 Juin 2019 - 13:34

Bonjour

Ci joint le pdf de la revue du 18 eme congrès des actuaires (du 17 juin 2019) 

https://www.institutdesactuaires.com/global/gene/link.php?doc_id=15093&fg=1

Chaque nouveau rapport sur la situation climatique amène son lot de conclusions et de constats alarmants. Vagues de chaleur, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires, montée des océans. Les conséquences du réchauffement climatique se font déjà sentir et, selon les scientifiques, ce n’est que le début. Brandissant la menace d’emballement au-delà d’1,5°C de réchauffement, le risque de changements profonds voire irréversibles s’accroît tout comme celui de la perte de certains écosystèmes déjà fragilisés. Il semble cependant que la prise de conscience par les citoyens soit bien réelle et, dans la communauté scientifique, nul ne conteste le réchauffement climatique. Toutefois, c’est sur les causes et conséquences que les divergences voire les controverses sont les plus fortes, tout comme sur l'ampleur du réchauffement, notamment par rapport à d'autres périodes de réchauffement plus anciennes. Sans consensus, sans vision partagée, difficile de s’entendre pour apporter rapidement des solutions sans compter sur les enjeux économiques et financiers qui ne peuvent être écartés du débat. Une question fondamentale est posée : les activités humaines ont-elles perturbé l'écosystème Terre au point d’engendrer une nouvelle ère géologique, appelée Anthropocène. En seulement quelques générations, la pression insoutenable des activités humaines aurait rompu les grands équilibres naturels de la Terre. Les actions à mener pour lutter contre le réchauffement climatique doivent conduire à modifier durablement les comportements et à reconsidérer les choix politiques à de multiples niveaux social, économique, technologique, environnemental, moral et financier. Tous les secteurs sont appelés à s’atteler à mettre en œuvre de profonds changements et l’assurance et la finance sont indéniablement des vecteurs d’accélération de ces changements de comportement, pour peu qu’ils acceptent ce rôle et que les choix politiques les accompagnent. Puisqu’il n’y a pas d’activité économique sans assurance ni moyens financiers, cela donne toute la mesure du rôle et du poids des acteurs de l’assurance et de la finance en tant qu’acteur privilégié pour la transition climatique. Privilégié mais aussi responsable, durablement responsable. Si nous sommes éventuellement liés par nos actions passées, pour l’avenir tout est encore possible. Les rapports scientifiques nous disent régulièrement que si nous n’agissons pas maintenant, nous allons progressivement vers un monde où nous serons en permanence en gestion de crises. En tant que spécialistes de la gestion des risques, les actuaires doivent s’exprimer, au travers de l’Institut des actuaires, sur la nécessité d’accélérer les actions en cours et faciliter l’émergence de nouvelles actions, parfois plus radicales. Voyons le Congrès des actuaires 2019 comme le signe de l’engagement de la profession actuarielle pour un actuariat responsable, sensible aux grands équilibres et intégrant les enjeux de la transition climatique au service de l’intérêt général. Je vous donne rendez-vous le 17 juin prochain à l’hôtel Marriott Rive Gauche, Paris 14e, où les membres du Comité d’organisation du Congrès 2019 et moi-même nous réjouissons de vous retrouver nombreux pour la 18e édition de notre événement, temps fort de l’année actuarielle.
Pour rappel, un actuaire est "un professionnel spécialiste de l'application du calcul des probabilités et de la statistique aux questions d'assurances, de prévention, de finance et de prévoyance sociale." 

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Message par Kyraly Jeu 27 Juin 2019 - 21:19

A lire : https://www.ledevoir.com/economie/557386/climat-de-grandes-compagnies-commencent-a-envisager-des-pertes

Se basant sur les données fournies à titre volontaire par plus de 7000 compagnies en 2018, CDP, une firme internationale de consultants (anciennement le Carbon Disclosure Project), a calculé dans son rapport 2018, publié il y a quelques semaines, que 215 des 500 plus grosses compagnies de la planète pourraient, à elles seules, devoir assumer une facture de 1000 milliards en deux décennies, uniquement à cause du climat : impacts des canicules sur les employés et les équipements, diminution de la production agricole, impacts d’éventuelles taxes sur le carbone, factures croissantes pour les assureurs…

Par exemple, le fabricant japonais Hitachi prévoit des perturbations dans son réseau d’approvisionnement en Asie du Sud-Est à cause des précipitations accrues.
La banque brésilienne Banco Santander prévoit des difficultés accrues chez les emprunteurs pour rembourser leurs prêts à cause des sécheresses dans le pays.
Google prévoit que les canicules plus fréquentes augmenteront les coûts pour maintenir au frais ses centres de traitement de données. Dans l’ensemble, selon le rapport, le secteur financier court davantage de risques de pertes que tous les autres réunis
A noter avec un certain cynisme : 

 la pharmaceutique Eli Lilly, y voient une occasion de croissance… avec l’augmentation des risques de maladies infectieuses.

Je pense que les données de CDP sont celles ci : 

https://www.cdp.net/fr/research/global-reports/global-climate-change-report-2018

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Message par Catharing Lun 5 Aoû 2019 - 22:30

Salut,

Risques
Changement climatique : les assureurs vont devoir se couvrir


Les sinistres climatiques coûtent de plus en plus cher aux assureurs, et pourraient avoir un impact sur le tarif des primes ainsi que sur le rôle à jouer par l’Etat.

3,2 milliards d’euros : c’est, en moyenne, ce qu’ont dû verser annuellement les assureurs français à leurs clients en raison de sinistres climatiques (sécheresses, inondations, tempêtes) entre 2015 et 2018, selon les chiffres présentés par la profession en mars dernier.
.....

Le réchauffement climatique n’est pas le seul responsable de l’envolée des montants versés par les assureurs.

L’effet richesse observé, c’est-à-dire l’augmentation de la densité et de la valeur moyenne des logements, entreprises ou infrastructures à l’échelle mondiale, en explique près de la moitié.

« Si on caricature, il est plus risqué d’assurer, par exemple, la côte est des Etats-Unis que la Somalie. Les primes de dommages sont donc logiquement bien plus élevées dans l’hémisphère nord », explique Julie Evain, chargée de recherche au think tank Institute for Climate Economics (I4CE).


Le changement climatique pèse néanmoins 30 % de l’augmentation projetée. Ce qui représente 13 milliards d’euros d’ici à 2040, répartis entre les sécheresses (8 milliards), les dégâts liés à la submersion marine (4 milliards) et les inondations (1 milliard). De quoi, potentiellement, déstabiliser le modèle assurantiel tel qu’on le connaît.

.......

Car les questions qui fâchent sont bien là : quel sera l’impact du changement climatique sur les tarifs de prime d’assurance dont chacun devra s’acquitter à l’avenir ?
Certaines zones géographiques trop exposées, comme les littoraux, voire certains risques, jugés trop conséquents, cesseront-ils d’être couverts ? C’est une perspective que, dans son langage châtié, l’APCR n’écarte nullement : « Les risques associés à l’augmentation de la fréquence et du coût des événements climatiques extrêmes, y compris l’augmentation induite de la mortalité et des maladies tropicales, ont des conséquences directes sur la tarification des polices d’assurance et peuvent, à terme, poser la question de l’assurabilité de certains risques, avec des implications éventuelles pour les politiques publiques », écrit-elle dans son rapport.[...]


L'article

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Message par Catharing Lun 5 Aoû 2019 - 22:54

Salut,

Cités dans l'article ci-dessus..

Les assureurs français face au risque de changement climatique


Comment les assureurs français gèrent-ils le risque de changement climatique et où en sont-ils dans la mise en œuvre des dispositions de l’article 173 de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (LTE) ?
Afin d’établir un état des lieux précis de l’avancée des travaux au sein des assureurs français, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a réalisé une enquête auprès de l’ensemble des acteurs du marché en septembre dernier.

Cette étude en présente les principaux résultats.
Il en ressort que si la définition du risque de changement climatique fait l’objet d’un consensus large, les outils et méthodes développés par les organismes restent très hétérogènes et sont appelés à évoluer dans les années à venir.

La déclinaison du risque de changement climatique en risque physique, risque de transition et risque de responsabilité renvoie à des risques connus des assureurs, qui peuvent s’appuyer sur des outils et des procédures de gestion des risques déjà en place. Pour autant, les multiples dimensions du changement climatique imposent de nouvelles adaptations.[...]
L'article



----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Les groupes bancaires français face au risque climatique

Comment les banques françaises se préparent-elles au changement climatique et où en sont-elles dans la mise en œuvre des dispositions de l’article 173 de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte ?

Afin de répondre à ces questions, l’ACPR a interrogé les principaux groupes bancaires français via un questionnaire, envoyé au cours de l’été 2018, et des entretiens bilatéraux, organisés de septembre à novembre. L’objectif était de dresser un bilan des évolutions constatées depuis la publication d’un rapport au Gouvernement, en mars 2017, consacré aux risques financiers liés au changement climatique auxquels le secteur bancaire est exposé. Ce numéro d’Analyses et synthèses en présente les principaux résultats en termes de gouvernance et d’analyse des risques climatiques.

Cet article conclut par un certain nombre de recommandations à l’attention des régulateurs et des superviseurs d’une part, des établissements bancaires d’autre part, afin d’encourager la diffusion des bonnes pratiques et de favoriser une meilleure prise en compte du risque climatique.[...]

L'article

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