Vigilance rouge pluies inondations dans les Alpes Maritimes

"Samedi soir, la pluie continue de tomber dans le Var, et notamment à Hyères. Conséquence : le niveau du Gapeau, le fleuve varois, continue de monter. Cela n'est pas prêt de s'arrêter, puisqu'un épisode de crue intense est attendu dans la nuit de samedi à dimanche. Autre conséquence sur les transports : le trafic ferroviaire est interrompu sur la Côte d'Azur, une partie de l'autoroute A8 est coupée à la circulation entre Antibes (Alpes-Maritimes) et Fréjus (Var) et les vols ont été suspendus à l'aéroport de Nice (Alpes-Maritimes)", indique la journaliste Noémie Dahan, en duplex depuis Hyères.

A la mi-journée, Météo-France, qui avait placé jusqu’à 12 départements en vigilance orange, a réduit l’alerte à 7 départements pour inondation ou pluie-orages : la Haute-Loire, l’Ardèche, la Lozère et l’Aveyron, et les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.
L’Hérault et la Lozère n’étaient sont plus en alerte « pluie » mais restaient en vigilance « inondation », comme l’Aveyron et la Haute-Loire. A Montpellier, quelques axes ont été coupés à la circulation le long du Lez.
Dans le Gard, 90 habitants de Saint-Ambroix, au bord de la Cèze, ont été évacués à titre préventif dans un gymnase samedi matin.
A Marseille, les marins-pompiers ont procédé à des évacuations d’immeubles dans une rue où les habitants s’inquiétaient de fissures qui se seraient agrandies avec les fortes pluies. Un an plus tôt, deux immeubles s’étaient effondrés dans le centre-ville après des jours de pluies diluviennes, faisant 8 morts.

Trois secouristes de la sécurité civile sont morts dans la nuit de dimanche à lundi dans un accident d'hélicoptère près de Marseille alors qu'ils intervenaient pour secourir des habitants touchés par les intempéries.

OncleBen a écrit:peut être penser à changer de région avant que ce soit trop tard.

Wasicun a écrit:Malpasset ? un vrai scandale "à la franchouille" 60 ans plus tard on en parle encore ...

 Malheureusement, Il n'y avait plus de secours à apporter. C'était terminé. Tout avait été balayé. Des arbres entiers étaient arrivés comme des béliers dans les maisons et étaient passés au travers. J'ai cru que je rêvaient. A l'époque, il n'y avait pas de cellule psychologique. Les souvenirs, les images sont encore dans la tête. Tu ne peux pas oublier une catastrophe pareille. C'était inimaginable", indique cet homme qui allait ensuite passer 34 ans dans la gendarmerie.


"Les enterrements se déroulaient sur la place publique. Puis les camions militaires arrivaient avec les cercueils au cimetière. Et nous, on déposait les cercueils dans les fosses. Il y avait les gens qui pleuraient car ils avaient perdu des enfants, des parents. Il y a des familles entières qui ont disparu", se remémore Pierre Boulanger. A l'époque, il fallait enterrer les victimes le plus vite possible pour éviter les épidémies car il n'y avait plus d'eau potable sur Fréjus, ni d'électricité

Wasicun a écrit:

OncleBen a écrit:peut être penser à changer de région avant que ce soit trop tard.

Ce cas de figure concerne quand même (potentiellement tout du moins) un nombre de + en + important de communes ... à l'avenir ça risque d'être compliqué de trouver un coin "0 risques" ...

Les vents violents ont déjà provoqué de nombreux dégâts dans les régions concernées. Au Pays basque, un automobiliste a été victime d'une chute d'arbre à Ilharre, près de Saint-Palais. Dans les Landes, un homme est grièvement blessé après une chute d'arbre sur son fourgon.
À 17h30, le dernier comptage d'Enedis faisait état de 70.000 foyers privés d'électricité.